[Centre spécialisé] Ouah! Mais franchement, c'est hyper sympa, ici... Vous voulez vraiment partir ? [Elo, Lili, Drewdrew et plus si affinités]

24/02/2016

Il y a des journées, comme celle là, qui semblent être mal parties, mais qui nous réservent malgré tout des surprises.
Elo s'était réveillée fatiguée, après sa soirée en compagnie de Skyler. Dans la chambre, elle prépara une lettre pour Molly, qui n'était pas venue avec les McPhee. Elo ne savait pas encore, comment elle expliquerait les choses à Lilianor, qui serait vraisemblablement déçue de l'absence de sa jumelle.

Jolie Molly,

Je me prépare à rendre visite à Andrew et Lili. Je sais bien que tu n'étais pas convaincu que ce soit la meilleure idée, que j'ai eu, mais bref, c'est pour ce matin.
J'espère que tu pourras la voir rapidement. Elle a fait des gros efforts pour changer, je crois. Et en bien.
Je me doute bien que tu dois lire ces lignes avec suspicion. Mais si même moi, Eleonora Esther McPhee, j'écris ces mots, c'est qu'il y a bien quelque chose. Tu sais à quel point je pouvais être de mauvaise foi concernant ta jumelle maléfique.
En tout cas, je te donnerais davantage d'informations, après l'avoir rencontrée.

J'espère que les explications données pour entrer dans le centre sont convenables.

Bises et bon courage. Je te retrouve très bientôt.
Elo

La lettre écrite, elle se leva et alla toquer à la porte de la chambre de ses parents.
Ensemble, ils prirent un bon petit déjeuner. Les derniers temps, les parents d'Elo s'inquiétaient pour elle. Leur fille passait par des phases de joie intense et d'autres de mélancolie, qu'ils ne parvenaient pas à s'expliquer. Bien évidemment, ils avaient appris les événements du monde magique et avaient recueilli chez eux, une enfant bouleversée et son amie, traumatisée par les actes de sa propre famille. Ils avaient aussi dû suivre les conseils donnés par des Tireurs de baguette d'élite, qui avaient un temps assuré la protection de leur maison. Ils avaient dressé des barrières de protection et des alarmes magiques, qui étaient toujours actives, d'après Elo et Molly.
Les McPhee avaient tout fait, pour maintenir un cadre stable, heureux et harmonieux, autour des deux adolescentes, mais elles n'étaient plus des enfants et leur besoin de liberté les troublaient. Il n'est pas évident de voir grandir sa fille unique. Surtout quand elle est absente la majeure partie de l'année.
Quand Hazel ne répondit pas aux appels et courriers d'Elo, ils crurent un temps, qu'il faudrait l'hospitaliser. Elle était au bord de la rupture. Mais elle monta dans sa chambre et revint calmée et heureuse. Trop... Incompréhensible pour eux.
Cela se reproduisit quelques fois. A tel point qu'ils décidèrent de l'emmener voir leur médecin, qui lui fit une prise de sang. Les trois adultes étaient convaincus qu'elle prenait une drogue quelconque. Mais rien ne ressortit des analyses.
Ils cédèrent donc à ses caprices et lui permirent de faire, tout ce qui pouvait lui remonter le moral. Jusqu'à l'accompagner à Londres et la laisser libre dans cette ville, bien trop grande et complexe, pour leur âme d'îliens et de campagnards.
Aujourd'hui, ils l'accompagneraient, jusqu'au centre spécialisé, où elle rencontrerait ses camarades de classe.

Dans le taxi, pourtant, la situation empira. La mère d'Elo lui fit une remarque sur sa coiffure et la jeune fille explosa, en colère et en larmes tout à la fois. Ils hésitèrent à ramener leur enfant à l'hôtel, mais devinèrent, que ce n'était pas la solution. Ils voyaient leur Nora fouiller dans son sac, à la recherche d'un objet inconnu. Il y avait deux baguettes, un miroir, une fiole, une lettre, quelques pièces et Roquefort.
L'adolescente sortit sa souris et se calma en la caressant lentement. Sa respiration ralentissait et les hoquets liés à ses pleurs cessèrent progressivement. Dans la voiture, Sa mère pleurait en silence, les yeux fermés. Son père regardait par la fenêtre et grommelait quelques fois, à propos de ces foutus sorciers et de leur monde de cinglés. Le chauffeur jetait des regards inquiets à travers le rétroviseur et accélérait imperceptiblement, pour arriver au plus vite, à l'adresse indiquée par les McPhee. Il se demandait bien ce que des touristes, pouvaient aller faire dans ce quartier, mais se taisait. Après tout, il serait payé convenablement, devant attendre leur retour, pour repartir.

Enfin, la voiture se gara contre le trottoir. Elo lança un regard à ses parents. Leur fit un sourire crispé et les remercia malgré tout, de l'avoir amenée jusqu'ici.
Elle déplia les explications, pour entrer dans le centre.
Il fallait entrer dans le jardin du numéro 127, puis plonger dans la piscine pour enfant, remplie de ce qui semblait être une eau vaseuse et verdâtre, abandonnée depuis des semaines.

Lorsqu'elle se trouva à l'abri du regard de ses parents, elle ouvrit son sac et sortit, fièvreuse, la fiole. Elle l'ouvrit et avala la dernière dose de potion de Joie Enflammée.
Quelques instants plus tard, le ciel lui parut davantage bleu. La pelouse terne et pleine de terre desséchée devint fleurie. Et l'eau de la piscine prit la teinte de la mer, sur la plage du cap Wrath.
Elo sourit et sauta dans l'eau, pour se retrouver dans une pièce grise, mais aimablement éclairée, face à un sorcier vêtu d'un uniforme seyant. Celui-ci lui demanda ses papiers et l'objet de sa visite.
Elle sortit son passeport, sa baguette et tendit la lettre, qui confirmait l'horaire de son rendez-vous.
Je viens voir deux de mes amis. Lilianor Zyskowski et Andrew Coyti.
Elle ajouta, gardant le sourire :
Au fait, j'ai une lettre à envoyer, mais pas de hibou. Est ce que je peux vous la confier ?
Prit par surprise, le garde bafouilla, ne put retenir un sourire à l'aimable adolescente et tendit la main en bougonnant.
Euh... Oui... Bien sûr... Nous avons des hiboux. Mais je ne... Enfin. Donnez moi cette lettre, je vais me débrouiller.
Elo lui remit la lettre et lui fit une bise pour le remercier.
Une nouvelle fois, il ne sut coment réagir, mais garda un flegme tout britannique, presque un Royal Horse Guard. En plus écarlate, peut être.
Il fit signe à Elo de le suivre et l'amena, dans une nouvelle pièce, qui ressemblait à la salle de restauration de son école primaire, à Kirkwall. Bien évidemment, il manquait quelques couleurs gaies sur les murs et des dessins d'enfants. Mais les odeurs de nettoyant industriel et de friture lui rappelaient son enfance. Une dame énorme se trouvait derrière un comptoir.

Elo salua l'aimable et toujours rouge gardien, demanda un pichet de jus de citrouille et trois verres, avant de s'asseoir à l'une des tables.
Par toutes les fées, même les chaises dures la ramenaient des années en arrière, dans cette enfance bénie, sur une île calme et paradisiaque.
Elle servit les verres et attendit avec impatience ses amis, qui ne manqueraient pas de venir.
Elle se réjouissait tellement de les revoir.

04/03/2016

Août 1997, Centre spécialisé.

Cela faisait presque un mois complet que je passais dans ce centre soi-disant spécialisé en psychologie. Je me faisais suivre régulièrement par des psychomages en m'aidant à régler quelques problèmes au niveau de ma tête ainsi que faire le point pour démontrer que je n'ai pas un mauvais fond et ainsi de suite, sans oublier tout ce qui reliait par rapport à ce dont j'avais été témoins durant la bataille, notamment la mort d'Alycia, ce que m'avait fait la fillette et son explosion.. J'en avais déjà marre et pourtant, on allait me suivre pour la durée de mes études à Poudlard. De quoi à faire perdre patience, à la longue.

En cette journée, j'allais recevoir la visite d'Eleonora alias la meilleure amie de ma jumelle chez qui celle-ci résidait. Une fille dont j'avais toujours dénigré à cause de son sang moldu sans jamais avoir pris le temps de la connaître. Au final, elle n'est vraiment pas méchante et l'a prouvée en m'aidant lors de la bataille malgré ce que je lui avais fait auparavant, sans oublier qu'elle est venue me voir à l'hôpital en emportant mon violon. On s'était communiquées en lettres mais la dernière fois que je l'avais vue en personne, c'était à St. Mangmouste. J'espérais tellement qu'elle vienne avec Molly. Je voulais serrer ma soeur contre moi et la prendre dans mes bras. J'avais besoin d'elle. Elle est la seule famille qui me reste (malgré la cavale de mes parents et ma tante). Molly ne m'a jamais poussée à faire ce que j'ai fait, même le contraire mais j'ai toujours préféré écouter la famille pour leur faire honneur et être la fierté des Zyskowski, famille australienne sang-pure très ancienne mais connu comme ayant eu des criminels notoires dont mon grand-père qui a été dans les premiers Mangemorts à se joindre au Seigneur des Ténèbres avant de se faire abattre peu avant la naissance de Molly et moi. Pourquoi n'avais-je pas développé une pensée similaire à ma soeur malgré notre temps passé ensemble, à la maison ?

Je suis donc sortie de ma chambre lorsque l'on m'annonça l'arrivée d'Eleonora, étant vêtue d'un short en jeans et un t-shirt violet avec des sandales à mes pieds. J'étais rendue d'une maigreur effroyable du fait que je ne mangeais pratiquement rien depuis la mi-juin. Je pouvais manger du fait qu'on offrait trois repas par jour, ici, mais je refusais de manger. Des cernes pouvaient se faire remarquer aisément auprès de mes yeux dû à mon manque de sommeil. Bref, je devais me rendre dans la cafétéria et non dans l'habituelle salle à visite où j'avais embrassé Morange et où l'amitié entre Charlie et moi avait été brisée.

Je m'étais rapidement retrouvée dans la cafétéria cherchant pour la meilleure amie de Molly. Cela ne prit pas de temps pour que je l'aperçoive vu le peu d'achalandage qu'il y avait à cette heure-ci de la journée. La préfète des blaireaux n'avait pas changé depuis la dernière fois que je l'avais vu. Sur la table, il y avait trois verres. Je pensais à Molly mais je ne voyais pas sa tête aussi blonde que la mienne. Déception. J'avais envie de tourner de bord mais j'étais déjà engagée dans la direction d'Eleonora. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il y avait un troisième verre si ma soeur n'était pas là. En tout cas, je me suis approchée de la Poufsouffle en la saluant : « Eleonora ! Pour ne plus dire McPhee. » Dis-je, avec un petit sourire, avant de prendre place. Je n'osais pas la prendre dans mes bras du fait que je pensais toujours à tout ce que je lui avais dit avec les années. Une fois assise, je lui ai demandé, déçue : « Ma soeur n'est pas avec toi ? Je suis contente que tu sois venue, ne t'en fait pas. Comment, euuuh, tu vas depuis nos échanges de lettres ? » Je continuais d'avoir un petit sourire, malgré ma déception de ne pas voir la tête joufflue de ma jumelle.

10/01/2016

Andrew avait beaucoup de visite ces temps si. Beaucoup trop à dire vrai. Pas qu’il ne souhaitait pas toutes ces visites mais, il aurait bien aimer avoir ces dites visites dès le premier mois de son incarcérations dans ce centre spécialisé. Mais, personne n’avait compris cela,et personne n’était venus sauf Lilianor qui elle aussi était enfermer dans çe centres. Mais, passons. Aujourd’hui il devait avoir de la visite d’une des élèves de Poudlard qu’il avait connus pour avoir mené un parté qui avait été génial l’année précédente et où Andrew avait mis un costume assez farfelu. Il avait hæte de revoir cette petite tête de Poufsouffle d’Eleonora! Il ne la connaissait pas tant que ça non mais, c’était une élève de Poudlard tout de même. Et tous les élèves de Poudlard méritait qu’Andrew leur donne quelque explications. C’était aussi simple que cela. Ce matin il avait pris le temps de faire un peu le ménage de sa propre apparence. Il ne l’avait pas fait depuis un bon moment et il était obliger d’être surveiller par des aurors pendant qu’il le faisait. C’était pour le moins ridicule mais il le faisait s’il voulait sortir de là. Une nouvelle apparence un nouveau physique. Bon pas tant que ça mais, bon. Ça le changeait un peu de la barbe longue et des cheveux longs aussi.

Bref Andrew était à présent en trains de se rendre à l’endroit indiquer à la lettre que lui avait envoyé Eleonora pour ne pas trop s’y perdre dans cet établissement. Malgré le fait qu’il était là depuis plus de deux mois. Une fois arriver à l’endroit, il entendit la voix de Lilianor. Elle était donc déjà arriver au rendez vous avant lui. Ce qui n’était pas une surprise. Lilianor était quelqu’un de ponctuelle et Andrew devrait le savoir depuis le temps. Il pris le temps d’avancer tranquillement dans le couloir avant d’entrer dans la salle. Il devait écouter ce qu’allait dire Lili et Eleonora. Apparement Molly devait être la mais, elle n’était pas la. Et Lilianor semblait bien déçus. Andrew la comprenait après tout. Pourquoi Eleonora n’avait-elle pas décider d’emmener Molly ici? C’était la sœur de Lilianor après tout et il y avait une raison pour qu’elle ne soit pas venus. Andrew finit par faire son entrer dans la pièce et regarder les deux Poudlarienne et fit un sourire en voyant Eleo. Il était comtent de la voir. Mais il remarqua quelque chose chez elle qui n’était pas naturel pour une Poufsouffle. Enfin surtout chez Eleonora. Il devait admettre qu’il connaissait bien les potions mais, là çà dépassait tout ce qu’il attendait. Il alla s’imstaller sur une chaise en face d’Eleo.

Andrew – Eleonora ! Je suis comtent de te revoir! ‘’ Puis, il murmura à l’oreille de Lilianor que seul elle pouvait entendre en ce moment. Et même si Eleo pouvait entendre elle ne comprendrait probablement rien à çe qu’Andrew dirait. ‘’Il se passe quelque chose... Elle n’est pas normal. Faut qu’on discute en privée.’’ Il savait très bien que çe n’était pas ke meilleure des instant pour discuter en privée avec Lilianor mais, Eleo avait pris une potions et Andrew en avait la certitude. Il devait en discuter avec Lilianor avant que cette dernière ne lui raconte n’importe quoi.

24/02/2016

Il ne fallut qu’un instant à la magnifique Lilian or pour arriver aux côtés d’Eleonora. La préfète s’était inquiétée de son état, en lisant ses lettres. Il semblait, qu’elle s’était fait du mauvais sang pour rien. Bien sûr, elle était moins bronzée que d’habitude, à ses retours de vacances, mais la météo londonienne avait peu de points communs, avec l’australienne. Et en restant enfermée loin du soleil, la peau de la Serpentard était restée laiteuse. On aurait dit une héroïne de Jane Austen, une vraie Lady. Elo ne se formalisa donc pas, quand Lili ne la prit pas dans ses bras. Au contraire, elle se réjouit d’être appelée Eleonora. Etaient-elles en train de devenir amies ? Le cœur de la Poufsouffle accéléra son rythme et elle rosit un peu.
Lili, tu n’imagines pas le plaisir de te voir en si bonne forme. Une vraie duchesse !

Et elle dût évidemment expliquer l’absence de Molly à ses côtés. Hmm, comment pouvait-elle préserver le sourire de Lilianor ?
Lili… euh… je ne sais pas quoi te dire, pour Molly. Elle n’a pas voulu faire la route jusqu’ici. Je crois qu’elle t’en veut encore un peu. Mais son inconscient la pousse à revenir à tes côtés.
Elo poussa une mèche qui la dérangeait derrière son oreille et en profita pour observer une nouvelle fois la pièce.
Elle préférait éviter cet endroit. Pourtant, elle avait tort. C’est génial, ici !

Lili n’avait pu que lui lancer un regard incrédule. Elle n’avait pas eu le temps de répondre, car Andrew arrivait sur ces entrefaites. Il souriait en regardant Elo, ce qui accrut encore davantage son plaisir.
Après l’avoir salué, il dit un mot à l’oreille de Lili. La Poufsouffle ne s’en soucia pas particulièrement. Elle se levait déjà pour le prendre dans ses bras et l’embrasser longuement sur chaque joue, avec des baisers bruyants.
Dis donc, Drew, ça te réussit, ce côté mauvais garçon ! Tu devrais garder ce look. A moins, que ce ne soient les lieux et l’ambiance, qui te donnent cet air…
Elle se rassit et prit une grande gorgé de jus de citrouille.
Il faudra que vous me fassiez visiter vos chambres. J’espère qu’elles sont aussi flippantes qu’elles en ont l’air. Il y a des cafards et des rats ?

Malgré ces propos improbables, Elo semblait véritablement enthousiaste à l’idée de se balader dans le centre. Pour la gentille jeune fille, les lieux n’étaient qu’une occasion rêvée de partir à l’aventure.
Vos gardiens, ils sont aussi dingues que Fol-Œil ? Ou il y en a des mignons ?
Elo fit un clin d’œil à Lili et se mordit les lèvres.
En fait, j’ai déjà croisé un petit jeune à l’entrée, il était particulièrement craquant. Tu connais son nom, Lili ?
Elle regarda ses amis, puis leurs verres toujours posés sur la table.
Vous n’aimez pas ça ? Attendez, je vais négocier autre chose avec la nana de la cantine. Vous savez qu’on dirait Valentine, qui travaillait dans mon ancienne école moldue ?

Elle se leva et partit vers le comptoir, les laissant en plan tous les deux.

04/03/2016

J'étais désormais dans la cafétéria en compagnie d'Eleonora qui abordait un air très étrange de celui que j'avais connu d'elle. Il est vrai que au final, je ne l'ai jamais beaucoup connue. J'avais même prononcé son prénom au lieu de son nom de famille comme je l'avais toujours appelée par le passé. J'avais tout de suite remarqué la non-présence de ma soeur dont je voulais voir plus que tout le monde. Pourquoi n'était-elle pas là ? M'avait-elle simplement renié sans m'en faire part ? Lui avait-il arrivé quelque chose ? Devais-je m'inquiéter ? Je ne savais vraiment pas. Pour le moment, Eleonora s'adressa à moi d'un ton bizarre, trop joyeux à mon goût. Elle était heureuse de me voir en "forme", mentionnant même le mot duchesse. Je n'ai simplement que lâché un : « Euuuh... » Surtout que j'étais anormalement très maigre, les joues creuses avec des cernes pour compléter mon facial.

La préfète des blaireaux mentionna le fait que Molly n'avait pas voulu faire la route pour venir me voir, chose dont je n'aurais jamais pensé. Je ne devais pas lui manquer. D'après Eleonora, elle m'en voulait encore un peu. La brune continua en disant qu'elle préférait éviter cet endroit qui était génial pourtant. J'ai lâché un soupire, surtout que l'endroit était tout le contraire de ce qu'elle disait. Je m'apprêtais à lui répondre qu'une présence désagréable vint faire place. Andrew. Je ne voulais pas le voir et je ne pouvais même pas le voir en peinture. Il s'était donc assis en saluant McPhee avant de m'adresser la parole en me chuchotant qu'elle n'avait pas l'air normale et cela, je l'avais remarqué. Je lui ai répondu, tout en chuchotant : « Elle est un peu trop... joyeuse... » Une joie très étrange vu la morosité de l'endroit. Elle devait avoir prit quelque chose mais quoi ? Rien ne cliquait dans ma tête pour le moment. J'espère que ma soeur n'était pas rendue comme ça.

Encore un truc très louche, Eleonora s'était levée pour prendre Andrew dans ses bras et lui donner des baisers sur la joue. Un regard très confus se trouvait actuellement au-travers de mes yeux. Je ne comprenais rien et Andrew aussi semblait tout aussi confus que moi. Elle s'était ensuite adressée au garçon avant de se rasseoir et boire du jus de citrouille. J'avais oublié que moi aussi j'avais un verre et je n'étais pas particulièrement fanatique de ce jus. Elle demanda même à voir nos chambres, allant jusqu'à demander s'il y avait des cafards et rats. Je fis un soupire en roulant des yeux tout en croisant le regard d'Andrew avant de dire, à la préfète des blaireaux :

« Non il n'y a pas de rat ni de cafard et je doute que tu y trouves un truc intéressant à voir quant à nos chambres qui sont minuscules et très peu confortable. » Bordel qu'elle m'énervait... Elle n'était vraiment pas dans un état normal.

Eleonora s'était même mise à parler des gardiens s'ils étaient cinglés comme Fol-Oeil ou mignon allant jusqu'à me faire un clin d'oeil. Je ne pus que répondre : « Écoute... Ce n'est pas l'endroit idéal pour vérifier si les gardiens sont mignons ou cinglés. Je ne parle à personne ici hormis les Psychomages parce que je n'y ai pas le choix. Je ne vais pas me mettre à draguer quelqu'un qui m'empêche de voir la lumière du jour et en plus, j'ai quelqu'un de bien mieux. » Dis-je, d'un nouveau soupire. Sur le dernier point, je parlais de Morange et il me semblait avoir indiqué dans ma lettre à Eleonora ce que lui et moi s'étions faits. Andrew, lui, n'était pas du tout au courant. Je ne lui avais pas adressé la parole depuis début juillet. La meilleure amie de ma jumelle se mit à parler d'un jeune qu'elle avait rencontré, me demandant si je le connaissais. J'ai secoué de la tête en lui répondant : « Pas du tout. Andrew et moi sommes dans les plus jeunes de cet endroit. Peut-être était-il simplement venu voir une personne internée, lui aussi ? » J'ai haussé des épaules. De toute façon, le seul vrai social que je fais c'était avec les visites que je recevais et la dernière que j'avais eu s'était révélée très négative, soit Charlie dont j'avais perdu l'amitié.

La brune semblait avoir remarqué que le Gryffondor et moi-même n'avions pas touché à nos jus de citrouille. Elle disait qu'elle allait négocier un truc meilleur à la cantine parlant d'une certaine Valentine ayant travaillé dans son école moldu. Un nouveau soupire vint de ma part alors que je la voyais se lever et partir directement vers la cantine. Dire que j'avais envie de lui dévoiler des choses ainsi que simplement lui parler de plusieurs choses par rapport à nos passés. Pendant qu'elle était partie, je me suis tournée vers Andrew en lui disant :

« Elle m'énerve. » J'ai vaguement secoué de la tête. « Non, je ne t'aime pas mais il faut qu'on fasse quelque chose parce qu'elle est trop différente de celle que j'aie connue et en plus, ma soeur reste chez elle. T'as une idée ? » Lui dis-je, alors qu'Eleonora prenait je-ne-savais-pas quoi à la cantine.

10/01/2016

Andrew – Heuh c'est possibles que j'ai laissé pousser un peu ma barbe. Mais je ne crois pas avoir changé tant que ça! '' Oui il avait fait pousser un peu sa barbe et c'était voulu d'ailleurs. Il en avait marre que les gardiens le surveille tout le temps lorsqu'il allait se faire la barbe ou lorsqu'il allait aux toilettes même. Il avait répondu à la question d'Eleonora avec toute honnêteté. Même s'il savait qu'elle était sous l'influence de quelque chose. Mais, de quoi? Il ne savait absolument pas. C'était un vrai mystère pour lui. Il avait déjà vu les effets de cette potion en quelque part mais, il ne se rappelait pas quel était le nom de cette potion. Quoi qu'il en soit, il devait en parler avec Lilianor. Et ce, de toute urgence.

''Vos gardiens, ils sont aussi dingues que Fol-Œil ? Ou il y en a des mignons ?''

Andrew – Ho crois moi… si je peux te décrire les gardiens aussi bien que tu les décris, il y en a des aussi dingues que folle œil. '' Quoi que, Fol œil n'était peut-être pas un bon exemple à prendre en ce moment. Et Andrew le savait très bien. Mais, il entrait dans le petit jeu d'Eleonora. Celui de la petite gamine naïve qui était là et qui faisait semblant que tout allait bien se passer pour Andrew et Lilianor. Mais c'était faux. Tout n'allait pas bien se passé pour eux. Andrew allait bientôt sortir de cet endroit certes mais, il aurait préféré sortir avec sa baguette. Sa baguette à lui! Pas une baguette qui ne lui appartenait pas. Il n'avait toujours pas toujours à son jus de citrouille effectivement car il soupçonnait le serveur de lui mettre quelque chose dans ses repas qu'il ne pourrait pas bien digérer.

'' Non, je ne t'aime pas mais, il faut qu'on fasse quelque chose parce qu'elle est trop différente de celle que j'aie connue et en plus, ma soeur reste chez elle. T'as une idée ? ' Pour l'instant sa seule idée restait de rester dans le petit jeu d'Eleonora. C'était peut-être la meilleures solutions et cela n'allait peut-être pas plaire à Lilianore mais, c'était la solutions pour le moment.

Andrew – Moi non plus je ne t'aime pas… Mais, fait moi confiance pour une fois et entre dans son jeu. Pour elle, elle croit que cette endroit est magnifique. Ce qui est tout le contraire. Elle a pris une potion j'en suis sûr avant de venir ici. Mais, la quelle? Je ne sais pas. Pour l'instant je te demande juste de rentrer dans son petit jeu. ''

24/02/2016

Lili était vraiment rabat-joie aujourd’hui. Bon, cela ne changeait pas vraiment de la situation habituelle, mais ce matin, Elo avait du mal à le comprendre. Andrew et elle vivaient une situation à ce point extraordinaire. Il n’était pas donné à n’importe qui de fréquenter autant d’agents du Ministère et d’Aurors. Elo avait l’impression de vivre un grand moment, d’être un acteur dans une série policière.

Elle se leva et replongea en enfance, avec le sosie de la femme de la cantine. Plutôt que de commander simplement, elle commença à discuter avec elle. De loin, Lilianor et Andrew pouvaient la voir mimer des situations, faire des grands gestes, rire et parler au dessus du comptoir. En face d’elle, la femme semblait aussi surprise qu’heureuse, de rencontrer quelqu’un d’aussi bonne humeur. L’échange s’éternisait et après 2 minutes, l’employée fit le tour de ses réserves et vint serrer Eleonora dans ses bras, lui broyant presque les côtes et lui faisant lâcher un râle. La dame tapa plusieurs fois dans son dos et lui fit des bises bruyantes, que même les deux élèves toujours attablés purent entendre. Elo lui rendit ses baisers et enfin, elle revint avec quelques gâteaux et diverses boissons, sur un plateau, tout sourire.

Franchement, c’est pas possible. Cette nana est géniale ! Et elle me dit que vous n’avez jamais pris le temps de discuter avec elle ! Pas étonnant que vous fassiez ces têtes d’enterrement.
Son cheesecake a l’air top. Vous voulez un bout ? J’en ai pris trois.

Elle tendait déjà les assiettes et déposait ses différents achats sur la table. Puis elle fila ramener le plateau sur le comptoir. Elle resta encore un instant à rire avec la serveuse puis revint s’asseoir en gambadant gaiement.

Alors, vous n’y touchez pas ?

Elle prit 2 bouchées, rapidement et alors qu’elle n’avait pas terminé de mâcher, elle se tourna vers l’une puis l’autre.

Comment ça se fait qu’il n’y ait pas de cafards, ici. Ce serait tellement raccord avec l’ambiance, vieilles geôles médiévales. En même temps, j’imagine que dans ce cas, il n’y aurait pas de cheesecake non plus.

Elle se resservit rapidement et but une gorgée pour faire passer le tout.

Alors, c’est une tuerie, non ?

Et elle regretta immédiatement le choix du mot, avec Drew et Lili. Elle rougissait déjà et ne sut pas trop comment rattraper la situation. Elle revint donc à sa précédente remarque.

Je vous parlais tout à l’heure d’un des gardiens. Il était tellement chou. Quand je lui ai fait une bise pour le remercier d’un truc, il a changé de couleur. On aurait cru un homard. Mais genre un homard-teddy bear. Une peluche que l’on a envie de câliner et de garder près de soi. J’espère qu’il n’est pas garde, en fait. Il est trop gentil pour ça.
Vous ne voyez pas du tout de qui je parle ?

En attendant une réponse, elle termina en quelques bouchées son assiette, puis recula sur sa chaise et profita pleinement de l’ambiance détendue des lieux.

04/03/2016

Les soins médicaux en général ne font pas vraiment partie des points d’intérêts de Molly Zyskowski. En vérité, elle a plutôt la frousse de tout ce qui se rapport aux hôpitaux, soins et maladies. Plus en particulier les aiguilles, depuis toujours la blonde a une phobie des aiguilles d’opération. Lorsqu’elle en voie une, elle ne peut s’empêcher de penser à ce petit morceau de métal déchirant la peau juste au-dessus d’une pauvre veine sans défense et cela la rend blême et sur le bord de l’évanouissement. Vous pouvez donc aisément comprendre que la jeune adolescente ne raffole pas de se rendre dans des établissements de soins. En plus de sa peur des hôpitaux et des aiguilles, elle avait toujours peur d’attraper quelque chose en se rendant dans ses endroits. Non mais c’est vrai! On a bien plus de chance d’attraper une maladie grave en se rendant dans un endroit où elles flottent tous dans les airs.

C’est pour cela que Molly n’avait pas encore visité sa sœur jumelle dans le centre pour délinquant où elle se trouvait. Elle voyait cet endroit comme étant un hôpital et avait plutôt peur de s’y rendre. C’est donc seul, le matin même, que sa meilleure amie Éleonora avait quitté pour se rendre au centre malgré toute ses tentatives de convaincre Molly de l’accompagné. Sans oublier que la blonde savait que le garçon qu’elle avait fréquenté l’année précédente et qu’elle avait abruptement demandé de ne plus entrer en contact avec elle dernièrement, après sa trahison, se trouvait également au centre. Effectivement, Andrew Coyti avait décidé de prendre alliance avec les partisans et d’attaquer ses amis et ses proches a leur côté dans une pensé de haine envers les nées-moldus. Pourtant, Molly avait toujours été très clair sur le camp où elle se trouvait dans cette guerre. Non mais sa meilleure amie est une née-moldu non de merlin !

Sans oublier que sa sœur jumelle et la raison de se rendre au centre avait elle aussi rejoint les partisans à ce moment. Cependant, Molly ne lui en voulait plus, pas comme le jour de l’évènement où elle s’était sentie trahi par sa propre jumelle. Désormais, elle comprenait le concours de circonstance qui avait poussé l’autre blonde Zyskowski à se joindre au côté obscur. Elle était même allée la voir à l’hôpital! Ce qui était une belle preuve d’amour de sa part non ? Sans oublier qu’à ce moment, Molly avait encore un peu de rancœur envers sa sœur, n’ayant toujours pas toute l’histoire en main de ce qui s’était passé. Elle avait énormément envie de la voir présentement aussi, mais elle ne voulait pas vraiment avoir à se rendre au centre… Puis, Eleonora et sa famille était déjà partie, Molly le savait car sa meilleures amie lui avait écrit une lettre qu’elle avait pu lire une fois sortie du lit. D’ailleurs, en lisant sa lettre, Molly avait également reçu un hibou ce matin-là. Une belle boite de sucre à la crème et Fudge. Elle n’avait pas vue de lettre l’accompagnant, seulement son nom sur la boite en métal qui contenant les petites bouchées sucrés.

Bref, ce fut à force de remettre sa décision en question longtemps en silence seule dans la maison des McPhee, que Molly fini par regretter de ne pas les avoirs accompagné pour visité sa sœur. Sans oublier que dernièrement il arrivait qu’Eleo se comporte de manière très étrange… Molly avait pu remarquer cela puisqu’elle vivait avec la brunette 24h/24 dans sa maison. Il aurait sûrement été bien de rester avec elle. Molly se leva donc finalement du fauteuil où elle était assise avec un comic moldu en main ‘’Wonder Woman’’, car le fait de vivre dans le monde moldu était manifestement quelque chose dons elle avait profité. Elle enfila un short de jeans gris, un t-shirt et des espadrilles. Il faisait encore assez chaud pour ‘’s’habiller léger’’. Elle prit la boite qu’elle avait reçu par hibou le matin même afin d’avoir de quoi à manger lors du transport.

Étant une sang-pur, elle connaissait bien le monde de la magie et se rappela rapidement du Magicobus. Probablement sa seule chance présentement pour pouvoir se rendre au centre et cela de manière rapide. Elle se rendit donc sur le trottoir extérieur, sortie sa baguette et fit un signe en la brassant un peu n’importe comment. Elle ne l’avait encore jamais appelé par elle-même, la seule chose qu’elle savait c’est qu’elle n’avait pas à utiliser la magie, ni à prononcer quoi que ce soit. Elle ne se retrouverait donc pas enquêter par le ministère pour utilisation de la magie illégal par un mineur. Rapidement, elle se retrouva avec un grand bus mauve à deux étages devant elle. Elle monta rapidement à bord et pris place après avoir dit où elle souhaitait se rendre. Lors du voyage, elle mangea deux sucres à la crème de son correspondant secret et rangea la boîte à nouveau pour éviter d’être malade à bord, puisque la magicobus se promenait de manière plutôt brusque et grotesque.

Ce fut un moment plus tard qu’elle se retrouvait donc au centre. Elle arriva dans une pièce grise avec un garde. Elle présenta ses pièces d’identités, lui parla un peu disant qui elle venait voir et tout ce blabla de base. Ensuite, il lui expliqua que Lilianor avait déjà de la visite – ce que Molly savait déjà - et qu’elle pouvait les rejoindre. Lorsqu’elle passa, Molly fini par voir au loin Eleo, Lili et… Drew. Oh. Elle n’avait pas pensé que le garçon serait peut-être avec les filles. Lorsque son regard se posa sur le brun, son cœur accéléra rapidement. Pas de bonheur comme autrefois, mais de panic de devoir lui faire face après la trahison du garçon – qu’elle n’avait pas et ne comptait pas pardonner – et aussi après sa lettre plutôt sec et direct afin qu’il ne cesse de lui écrire. Elle prit un moment, arrêter ainsi en plein milieu du chemin, un peu plus loin du groupe pour le regarder. Elle ne pouvait se mentir, il était toujours aussi beau, mais elle sentait en elle désormais en le voyant un sentiment de haine et de tristesse qu’elle ne se connaissait pas auparavant. Elle avait soudainement envie de rebrousser chemin,

Cependant, lorsque son regard se posa sur sa jumelle, elle réalisa que son envie de voir sa sœur et la prendre dans ses bras était plus grande que son dégout pour Coyti. N’entendant toujours pas ce qui se disait dans le groupe, mais voyant Lili et Drew ce murmurer quelque chose et Eleo tout sourire et enjoué de ce trouver dans un centre de redressement, elle se dit que quelque chose devait clocher. Elle alla donc vers le groupe et approcha sa jumelle, attendant un contact visuel avant de finalement la prendre dans ses bras et dire…

« Surprise pour ma jumelle favorite! »

Puis, relâchant sa jumelle, elle prit place et ajouta…

« Salut Eleo, j’ai changé d’idée. » retournant à nouveau son attention sur Lili, elle lui demanda… « Ça va bien ici? Tu vas mieux? Tu manges tes trois repas par jours? »

Elle ne jeta même pas un regard au brun qui se trouvait avec les filles et ne lui adressa encore moins ne serait-ce qu’un seul mot. Trop occuper à prendre des nouvelles sur l’état de santé de sa sœur et comment elle trouvait son moment passé dans le centre qu’elle ne réalisa pas encore la sueur qui commençait à perler sur son front, la rouge qui envahissait lentement ses joues ou même la chaleur qui prenait vie lentement en elle. Était-ce le fait d’être enfermer dans un endroit qui lui semblant sans sortie ?

04/03/2016

La meilleure amie de ma soeur n'était définitivement pas dans son état normal aujourd'hui. Elle était trop "joyeuse". Je ne l'avais pas connue ainsi et je doutais qu'Andrew aussi. Évidemment, elle n'a jamais été une personne malheureuse mais aussi joyeuse pour des choses complètement opposées... Ça devenait ridicule. J'en avais même discuté avec Andrew lorsque la préfète des blaireaux a été au comptoir pour commander un truc. Il me disait même d'entrer dans son jeu et ainsi de suite, ce à quoi j'ai soupiré. Andrew n'a jamais été très intelligent. Je ne lui répondis pas puisque Eleonora revint avec des gâteaux au fromage et autres choses. Elle parlait de celle qui s'occupait du service en la disant géniale et bla bla bla. Je ne dis rien, pour le moment alors qu'elle présentait les gâteaux au fromage. Eleonora repartit au comptoir ramener un plateau où j'ai soupiré tout en regardant la nourriture précédemment apportée par la Poufsouffle. Oui, j'aimais ce type de bouffe mais je n'avais pas envie d'y toucher.

Elle revint, remarquant qu'on n'avait pas touché aux cheesecakes alors qu'elle en bouffa deux bouchées. Eleonora parla maintenant de cafards, geôles médiévales... Avant de mentionner tuerie où une boule me vint à l'estomac. Je dis simplement : « S'il te plait, Eleonora... » Qu'elle se taise parce qu'elle m'énervait. Bon sang, pourquoi Molly n'était pas venue...

La préfète commença à reparler du précédent gardien dont elle avait mentionné plus tôt. Néanmoins, je ne l'écoutais plus. Au loin, j'apercevais une tête très familière. Une tête que je connaissais par coeur. J'aperçus Molly et non, ce n'était pas une illusion. Malgré le fait qu'elle semblait avoir perdu du poids, elle n'avait pas du tout changé. Je ne l'avais pas vue depuis l'hôpital et m'avait horriblement manquée. Elle s'exclama en disant que ma jumelle favorite, m'arrachant un rare sourire amusé, était là avant que je ne me lève et ainsi, elle me prit dans ses bras. Je l'ai longuement serrée, ayant eu besoin de ce contact depuis trop longtemps. Eleonora et Andrew n'existaient plus. Je suis donc restée contre elle, alors qu'elle s'était adressée à sa meilleure amie sur le fait qu'elle ait changé d'idée. Puis, elle me demanda comment ça allait, si ça allait mieux et si je mangeais mes trois repas par jour. Je lui ai dit, serrant sa tête contre la mienne :

« Je vais mieux maintenant que tu es là... Tu sais, je n'ai pas passé une seule journée sans penser à toi... » Dis-je, avant de enfin me décoller d'elle. « Je ne vais pas te mentir, soeurette, mais je ne mange pas plus que un repas par jour... » J'ai relevé mon t-shirt alors qu'on pouvait apercevoir ma maigreur anormale avant de l'abaisser. Mes cernes aussi étaient très visibles. « Je n'arrive plus à manger. C'est vrai, je n'ai jamais eu ton appétit monstre mais là, c'est affreux... Je ne suis plus que l'ombre de moi-même... » Dis-je, ayant complètement oublié Andrew et Eleonora. Je mis mes mains dans mes cheveux, tout en continuant de regarder ma jumelle de mes yeux bleus. « Et toi, ma soeur, comment tu te portes ? » Lui demandais-je, sachant que le sujet serait sûrement plus joyeux (pas autant que la joie d'Eleonora).

10/01/2016

Andrew entendit des pas dans le couloir du centre. Ce n'était pas nouveau puisqu'ils étaient toujours surveillé par quelqu'un d'ailleurs. Mais, Lilianor avait fini par aaccepter de suivre ses conseils et d'écouter ce qu'Andrew lui avait dit. Soit dit d'entrer dans le petit jeu d'Eleo qui était de rester dans un endroit magnifique et de regarder la réalité en face. Cette dernière avait pris quelque chose avant de venir ici c'était sûr et certain mais, quoi? Andrew ne le savait pas. C'était au-dessus de ses capacités pour l'instant de pouvoir deviner ce que les autres avaient pris comme potions.

Une personne entra alors dans la pièce et il fut surprit en reconnaissant le visage de cette dernière. À dire vrai, il ne s'attendait vraiment pas à voir le visage de Molly dans cet établissement même ici présent. Étais-ce un miracle qu'elle soit venus ou alors était-elle venus de ses propres moyen? Il n'en savait absolument rien et il ne voulait pas le savoir. Pour l'instant, Molly semblait pour le moins ignorer complètement Andrew. Ce qui était tout à fait normal étant donné la dernière lettre que cette dernière lui avait envoyé Mais, il ne comprenait toujours pas pourquoi elle ne voulait pas lui pardonner. Il voulait changer et cela pouvait se voir d'ailleurs.

Les deux sœur jumelle semblait alors absorber dans une discussion que seule eux comprenait et Andrew était complètement perdu dans ses pensés. Il secoua alors la tête et repris ses esprit peu à peu en regardant Eleonora qui semblait avoir apporté des morceaux de gâteau au fromage. Mais quand-est-ce qu'elle allait comprendre qu'il ne voulait pas de cette nourriture du centre? Andrew fit alors un soupire en regardant les gâteaux au fromage et observa les deux sœur jumelles qui continuaient de discuter, Ce n'était peut-être pas le moment de les déranger mais, laisser en plan deux personnes était peut-être un peu impoli.

Andrew – Hmm Hmm… désoler si je vous dérange mais, vous n'êtes pas seules ici hein…. '' En faisait-il un peu trop? Peut-être. Juste un peu trop. Il regarda alors Eleonora et prit alors l'assiette de gâteau au fromage à ses risque et péril et commença à déguster tranquillement le gâteau. Andrew était certain que la cuisinière y cachait quelques médicaments douteux dans ce qu'elle préparait et il se demanda alors pourquoi il commençait à manger ce gâteau au fromage qui a première vue semblait ne pas être de première qualité d'ailleurs.

24/02/2016

Eleonora vit Molly arriver dans le dos de Lilianor. Elle était surprise de cette visite. Mais elle était surtout heureuse de voir que la Poufsouffle avait changé d’avis. Cela devait être horrible pour Lili de ne pas voir sa sœur, sa jumelle, alors qu’elle était enfermée. Bien sûr, Lili et Drew avaient la chance de vivre une aventure exceptionnelle, ici, mais Elo ne pouvait imaginer, que Lilianor ne veuille pas partager cette expérience avec Molly.

Elo attendit que son amie fasse la surprise de sa présence à sa jumelle. Elle fit ensuite un signe à Molly et laissa les uns et les autres discuter. Molly semblait heureuse d’être ici. Enfin quelqu’un qui comprenait l’intérêt des lieux. Bon sang, c’était tellement différent de Poudlard ou de tout ce qu’elle connaissait, aussi bien moldu que sorcier.
Pendant ce temps, elle termina sa part de gâteau et profita de son jus, en observant l’ensemble de la pièce. Elle ne comprenait pas pourquoi les lieux étaient à ce point déserts. Il devait bien y avoir d’autres « habitants », dans ce centre. Et maintenant qu’Elo y était allée une fois, elle se réjouissait de pouvoir revenir un jour. Ne serait-ce que pour profiter des autres pâtisseries de la cuisinière.
Elle leva le pouce, puis pointa son index sur l’assiette, pour féliciter la femme, derrière son comptoir. Puis elle se retourna vers ses camarades de Poudlard.

Molly, il faut que tu exiges de Lili, qu’elle nous fasse visiter cet endroit ! Il a l’air tellement fascinant !
Elle se levait déjà, pour joindre le geste à la parole. Les filles n’avaient pas terminé de discuter ensemble, alors elle alla en sautillant lire les différents affichages, sur les murs.
Elle fut déçue par leur teneur si pragmatique et organisationnelle. Cela manquait définitivement de fantaisie.
Elle entendit Andrew ronchonner. Tandis qu’il commençait à manger, elle vint derrière lui, passa ses deux bras autour de son cou, attrapa un bout de gâteau, qu’elle avala prestement et proposa à Andrew de la guider dans le centre.

Allez, Drew, ne fait pas ton vexé. Les jumelles ont besoin de se retrouver toutes les deux. Tu veux bien m’emmener voir les salles où on vous enseigne les bonnes mœurs ? Je me demande bien comment ils font pour vous transformer en anges… Et si on tombe sur le directeur, je lui dirais qu'il faut mettre de la couleur dans ces salles, c'est quand même spartiate, comme ambiance.
Elle prit une nouvelle bouchée, mais la glissa dans la bouche du Gryffondor, en étalant un peu sur ses lèvres et sa joue.
Allez, Dreeeewww, dis oui…