Aurora Coverdale - Make it happen (terminée)

Aurora naquit le 2 octobre 1979 à Sofia en Bulgarie, de l'union de Rupert Coverdale et Masha Ivanova. En effet, Rupert travaillait pour le Ministère de la Magie et celui-ci reçut pour fonction d'inspecter les dispositifs magiques de la capitale bulgare. En définitive, il était chargé d'évaluer l'efficacité des institutions en lien avec le Ministère et d'examiner les décisions prises par chacune. En ces temps obscurs, il se disait que la Bulgarie connaissait des périodes de trouble à cause de sa proche relation avec l'école Durmstrang - elle-même étant soupçonnée de pratiquer la magie noire - et pour éviter les drames, il fallait surveiller la péninsule balkanique. C'est d'ailleurs ce que revendiquait Masha, une née-Moldue qui voyait d'un mauvaise œil les pratiques de cette école, déjà parce que les directives fermaient leurs portes aux nés-Moldus mais surtout parce que l'usage de magie noire lui semblait contre-nature. Ses parents, bien qu'appartenant à un milieu pauvre, s'arrangèrent pour l'envoyer à l'école britannique de Poudlard, lieu où elle rencontra pour la fois son futur mari : Rupert. Dès le début de leurs études, ils se découvrirent des points communs et partagèrent les mêmes convictions, ce qui les amenait vers une relation amoureuse. Les deux furent répartis à Gryffondor et eurent une scolarité exemplaire : Optimal et Effort Exceptionnel se succédaient sur leur bulletin de notes. Puis, leurs formations respectives les séparaient, Masha retournant en Bulgarie pour suivre une formation d'avocate et Rupert entrant au Ministère de la magie. Cependant, ils gardèrent contact par la Volière et malgré la distance, ils ne rompaient pas. A croire que leur amour allait perdurer !

Dans l'année 1971, Rupert fut convoqué par le Ministre pour lui soumettre sa mission en Bulgarie. Avec le temps, le simple employé devint l'un des gardiens des traités collaboratifs puis conseiller à la coopération magique internationale. Son statut et son lien avec Masha faisaient qu'il était la personne la plus disposée à aller jusqu'au bout la tâche. Ainsi, il rejoignit la terre natale de sa chère et tendre et entama sa surveillance. De son côté, Masha gagna son titre d'avocate et défendait principalement les nés-Moldus face à la suprématie des Sang-Purs. C'est au tout début de leur cohabitation que la bulgare tomba enceinte. A vrai dire, l'événement leur tombait brusquement dessus, Rupert commençant son adaptation et Masha trouvant tout juste une stabilité dans son travail ... Après hésitations, ils décidèrent de garder le futur enfant mais ne quittèrent pas leur occupation pour autant ! Ils étaient beaucoup trop attachés à leur profession et à leurs idéaux, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle leur fille allait leur vouer une grande amertume ...

La naissance d'Aurora se fit à une clinique spécialisée dont l'une des sages-femmes était une proche amie de Masha. En règle générale, l'accouchement est un moment particulièrement fort et riche en amour mais celui d'Aurora était marqué par la neutralité et l’embarras. Soit ils avaient eu une dure semaine, soit ils ne tenaient pas tant que ça à l'enfant ... C'est dans cette atmosphère de floue que la petite Sang-Mêlée grandit. Elle souffrait tout particulièrement du manque d'attention de ses parents. Ils n'avaient pas trouvé la force - et surtout l'envie - de se détacher de leurs occupations pour passer du temps avec leur fille. Elle ne côtoyait que sa nourrice et les objets du manoir familial, manifestant un début de matérialisme. C'est d'ailleurs de cette façon que sa magie se manifesta pour la première fois. En effet, un soir alors que ses parents étaient occupés par leur travail, Aurora avait donné la parole à son ours en peluche. En vue de son jeune âge, la peluche ne répétait qu'un seul mot mais c'était suffisant pour attirer l'attention de la gouvernante. Lorsque les maîtres de maison rentrèrent, leur réaction était prévisible : "Oh, génial.", avec enthousiasme surtout ... Aurora voyait très bien qu'il n'y avait aucun lien entre ses géniteurs et elle. Ils allaient le regretter.

Cela sonnait comme une promesse et elle voulait à tout prix la respecter. Au fur et à mesure, elle s'arrangeait pour faire tout ce que ses parents détestaient, dans la limite du raisonnable. A 10 ans, Aurora ne voulait pas être l'auteure de crimes mais par exemple, elle désordonnait tout le manoir ou faisait volontairement tomber la collection de vases de Rupert. C'était le seul moyen pour que ses parents la remarquent. Puis vint le moment des invitations scolaires. Comme tout enfant de 11 ans ayant un potentiel magique révélé, Aurora allait intégrer une école de sorcellerie. Elle attendait patiemment l'arrivée du message et c'est bien l'invitation de Durmstrang qui lui parvenait. La jeune sorcière était plutôt étonnée puisque les élèves de cette école était majoritairement des garçons mais elle y voyait une opportunité de dépayser complétement ses parents. Ils n'avaient jamais porté cette école dans leur cœur, pouvait-on trouver une meilleure alternative pour les affecter ? Pas dans la tête d'Aurora. D'ailleurs, elle leur annonça la nouvelle une fois qu'elle ait rassemblé toutes ses fournitures. Un jour de marché dans la région nord de la Bulgarie, la jeune sorcière, profitant de la fortune de la famille Coverdale, put tout acheter. En compagnie de Gisèle la gouvernante, elle trouva la baguette, celle qui lui correspondait. Le marchand parlait anglais, un anglais américain pour être précis, et proposait à la jeune fille de tester toutes les baguettes de son stock. Il était plutôt gentil pour un marchand obsédé par l'argent. C'est d'ailleurs son désir de s'enrichir qui amusait Aurora.
« - Il est drôle le monsieur ! Gisèle, on pourrait lui donner un peu plus ? » Voilà le genre de réplique que la blonde répétait lorsqu'elle sortait faire des courses. Vivre dans un milieu aisé accentuait son matérialisme de sortie en sortie, de telle sorte qu'elle profitait allègrement de sa situation. La nourrice sourit en voyant que le marchand paraissait davantage motivé et énergique. Il faisait de nombreux allers-retours, apportant à chaque fois une nouvelle baguette. C'est en empoignant ce bois clair qu'elle ressentit une certaine complémentarité. Elle fixa la baguette, puis posa son regard sur le visage de Gisèle. Elle acquiesça, signe qu'Aurora attendait pour murmurer Lumos. La baguette réagit pour créer une petite lumière à son extrémité. C'était la bonne ! Elles finirent par régler l'achat et trouvèrent les autres fournitures.

Il fallait voir le visage de ses parents lorsqu'elle parla de l'invitation. C'était un mélange entre l'incompréhension et la colère. Elle naquit en Bulgarie et ils ne s'étaient occupés de sa scolarité, ni d'elle en général ! C'était normal qu'elle rejoigne cette institut et elle comptait bien y aller. Il est vrai qu'à la rentrée, la jeune sorcière était surprise par l'endroit. Il faisait froid et il y régnait comme une atmosphère lugubre ... Avant de passer les portes de l'école, elle dit au revoir uniquement à Gisèle, préférant adresser un regard malicieux à ses parents. Aurora ne savait pas s'ils la regardaient elle ou la forteresse, ce qui ne serait pas étonnant puisqu'ils cherchaient à tout prix des preuves pour incriminer l'école. Elle les haïssait tellement qu'elle ne se retournait pas, elle allait de l'avant.

L'architecture était impressionnante, de par la hauteur de la forteresse mais aussi par les pierres chargées d'histoire. A vrai dire, Aurora s'en fichait pas mal de l'endroit, voulant commencer les cours. Elle se présenta et rejoignit instinctivement le groupe des quelques filles de sa promotion. Elles venaient de différents pays de l'Est, de Russie tout comme de Scandinavie et sympathisèrent facilement. Après tout, c'était préférable pour elles de se serrer les coudes face à une horde de garçons pré-pubères. Aurora suivit la cérémonie de rentrée par intermittence jusqu'à ce qu'elle reçut son uniforme. Elle était la première à l'avoir et donc à le porter, ce qui lui avait valu le surnom de Petit Chaperon Rouge - originalement червената шапчица -. En effet, l'uniforme des filles de Durmstrang ressemblait vraiment à celui du conte mis-à-part l'ensemble qui remplaçait la robe et la matière de la cape. Comme pour les garçons, la cape était en fourrure pour prévenir du froid. Bien qu'elle pensait à donner des conseils vestimentaires au directeur, elle trouvait que le leur n'était pas aussi fade que d'autres. Bref, elle entama son éducation, plutôt motivée et ravie que son choix soit celui-ci.

Au vue de ce qu'elle avait entendu, Aurora trouvait que les accusations de ses parents étaient exagérées. A Durmstrang, les cours étaient les mêmes que partout ailleurs, voire avec plus d’exigence. Il est vrai que les professeurs étaient durs avec les élèves mais pour la jeune sorcière, il s'agissait d'une stratégie pour les amener vers le haut. De toute sa première année, elle avait envoyé une lettre à ses parents qu'une seule fois pour leur annoncer que tout se passait bien et qu'ils devraient consulter un psychomage pour remédier à leur paranoïa. Dans sa tête, elle les voyait comme des fous et semblait reconnaissante de ne pas les avoir eu comme figures parentales ! Elle se plaisait vraiment bien dans cette école et avait de bons résultats. Ses parents lui demandaient comment la magie noire était abordée dans les cours mais elle ne leur répondait pas, pour la simple et bonne raison qu'elle ne voyait pas pourquoi elle leur donnerait ce qu'ils veulent. D'autant plus que leur démarche était plutôt curieuse ! Beaucoup doutaient dès leur début et demandèrent à leurs parents de les chercher pour pratiques étranges. Les cours de Défense contre les Forces du Mal étaient pour le moins originaux puisque l'approche était personnalisée. En effet, le professeur donnait la partie théorique puis évoquait les pratiques liées à la leçon. Ainsi, les élèves des premières années connaissaient les spécificités des sorts, les dernières étant consacrées à leurs applications. Les Sortilèges Impardonnables étaient les exceptions, sinon leur effectif allait nettement chuter ! Toutefois, l'apport théorique était plus important pour ces trois sorts, apprenant davantage les efficacités et alternatives et évoquant les effets anatomiques. Intriguée et en quête d'informations supplémentaires, Aurora parcourait la bibliothèque mais ils n'y avaient rien de plus à ce sujet. C'est de cette façon qu'elle envisageait une instruction supplémentaire en médicomagie.

Avec le temps, la jeune sorcière se plongeait dans l'étude des maléfices, contre-sorts et sorts de prévention. Elle commençait à questionner ses professeurs sur les spécificités de ce qu'on appelle les "Black Arts" et elle même sentait que sa personnalité s’obscurcissait. On pouvait retrouver ce léger changement chez d'autres élèves, eux aussi cherchant à exploiter les secrets de la magie noire. Après sa lettre en première année, elle ne voulait plus entendre parler de ses parents pour le reste de sa scolarité. Aussi, elle gagnait une certaine popularité dans le sens où la gente féminine était peu représentée à Durmstrang. Les actes malicieux se multipliaient entre les élèves et les disputes devenaient fréquentes. Même Aurora, tenant à garder son calme, pouvait s'emporter rapidement. De plus, elle entamait des jeux de séduction - dans la limite du raisonnable - avec des garçons de l'institut pour, tout simplement, s'amuser ! Vu que la jeune fille n'aimait pas le Quidditch et qu'elle arrivait à saturation à force de lire des livres, elle trouvait un nouveau divertissement ! De toute manière, il fallait bien se lâcher de temps en temps. Puis, le moment des examens arriva. Malgré le stress, Aurora réussit ses épreuves, recevant Optimal - en Enchantements, Métamorphose, Défense contre les Forces du Mal et Botanique - et Effort Exceptionnel - Potions, Astronomie et les Études -. Elle était particulièrement fière de ses résultats, songeant alors à ses études supérieures, mais cette fin de scolarité connut un certain rebondissement.

Alors qu'elle rentrait définitivement chez elle avec ses diplômes en poche, Aurora fut abordée par ses parents plus tôt que prévu. En effet, elle dévalait les rues de Sofia lorsqu'elle aperçut ses géniteurs avec leur baguette en main. La jeune sorcière voyait cette rencontre comme une occasion de leur montrer à quel point ils avaient tord mais elle fut surprise en voyant que sa mère pointait sa baguette sur elle. D'ailleurs, Masha murmurait comme une incantation, donnant à Aurora le temps de sortir sa baguette pour parer le sort.
« - Non mais vous êtes malades ? », lâchait-elle. Elle serra les dents, la colère montant. Elle pensa sérieusement à répondre à cet affront. Elle tendit sa baguette mais Rupert l’empêcha d'agir avec un Petrificus Totalus. Ainsi figée, elle commença à basculer vers l'arrière et tomba, accentuant davantage sa colère. Elle sentit qu'ils s'approchaient d'elle, lui tenant l'épaule pour transplaner. Ils arrivèrent directement au Hall du Ministère de la Magie et l'emmenèrent au Département de la Coopération magique Internationale, précisément au lieu de travail de son père. Elle comprit sur la route que Masha travaillait avec le Ministère et qu'elle emménagea en Angleterre avec Rupert pendant la scolarité d'Aurora. Là-bas, ils organisèrent une audience avant d'aller au niveau 10 pour y trouver une salle. Elle ne comprenait absolument rien et à vrai dire, elle était focalisée sur sa paralysie. Ils installèrent la jeune fille sur le siège en face de l'interrogateur avant de prononcer Finite Incantatem. Elle parvint finalement à bouger et commençait à gravement insulter ses géniteurs. Heureusement qu'ils avaient pris sa baguette ... Masha arriva avec une petite fiole qui semblait vide de loin. De par la quantité et le cadre, elle conclut.
« - Veritaserum, hein ? Bande d'enfoirés ! » Sa mère lui fit boire le liquide et la jeune sorcière se calmait automatiquement. L'inquisiteur prit la parole.
« - Aurora Coverdale, vous venez de terminer votre enseignement à l’institut Durmstrang. Dans la mesure où le Ministère pense que cette école est étroitement liée au Seigneur des Ténèbres, nous nous permettons de vous interroger sur votre scolarité, tout d'abord de façon générale puis dans les détails. Commençons. Êtes-vous bien arrivé à Durmstrang le 2 septembre 1990 à l'aube ?
- Oui.
- Et vous en êtes sorti le 23 juin 1997 ?
- Oui.
- Avez-vous eu vos A.S.P.I.C. ou qu'importe le nom de l'équivalence à Durmstrang ? Dans quelles matières avez-vous eu vos B.U.S.E. ?
[...] »

Après les questions basiques pour tester l'efficacité du Veritaserum, l'inquisiteur l'interrogea sur les sujets abordés en cours, les possibles utilisations de la magie noire - elle répondit qu'ils avaient pratiqué les maléfices et enchantements, tout comme dans les autres écoles de sorcellerie - et les affaires qui se tramaient dans l’enceinte de l'institut. Mis à part la soudaine mort du directeur Karkaroff, Aurora ne divulguait rien d'urgent à incriminer. Elle était alors relâchée et c'est au moment où elle rassemblait ses affaires qu'elle intercepta ses parents.
« - Écoutez moi bien les nazes. Je vais retourner à Sofia prendre toutes mes affaires, je dis bien TOUTES, prendre la grosse somme d'argent qui m'est due et je ne veux plus vous voir, sauf si j'ai besoin de quelque chose, auquel cas vous allez me donner ce que je vous demande. Ça serait dommage que je vous montre ce que j'ai appris à Durmstrang ... Elle quitta la salle avant de reprendre avec un sourire malicieux au visage. Ah, au fait ! Vous allez sûrement recevoir des papiers d'inscription pour ma future école. Vous les signerez, bien évidemment ! »

Une école lui avait tapé dans l’œil, l'école Haveirson. D'autant plus qu'elle proposait un cursus en médicomagie. Les ouvertures anatomiques à chaque fin de cours de Défense contre les Forces du Mal étaient aussi floues les unes que les autres et Aurora voulait en savoir plus à ce sujet. Elle se procurait les papiers avant de partir pour Sofia, préférant les remplir là-bas plutôt que près de ses parents. Elle se trouvait en Bulgarie pendant la Bataille de Poudlard et apprit le bilan alors qu'elle vidait ses armoires dans le manoir familial. Ainsi, elle décida de rester sur sa terre natale pendant toutes les vacances. Elle revit sa gouvernante, Gisèle, qui lui annonçait que ses petits-enfants d'Angleterre avait péri dans l'affrontement. Tout naturellement, la jeune sorcière tentait de panser les maux de son amie. Car oui, de toute son enfance, Gisèle était la personne avec qui Aurora était la plus proche. Elle lui confiait absolument tout et sa nourrice ne l'avait jamais jugée. Pour cela, Aurora devait être présente pour elle, surtout que les prochains jours aillaient être particulièrement difficiles. Elle décida de placer des protections magiques autour de la maison de Gisèle au cas où on venait à lui causer des ennuis. Elles savaient très bien que, même si Celui-Dont-On-Ne-Devait-Pas-Prononcer-Le-Nom trouva la mort dans la bataille, ils restaient des Mangemorts dans la nature. Et quoi de mieux que l'Europe de l'Est pour trouver un repère ? Il fallait être plus prudent que d'habitude.

Aurora envoya - comme prévu - les papiers à ses parents et ceux-ci les renvoyèrent dans les jours qui suivaient, avec une note pour savoir si elle allait bien. Bien sûr, elle n'allait pas y répondre. Elle avait été très clair ce jour au Ministère : la jeune sorcière ne voulait plus avoir affaire à ces gens là. Ces personnages n'avaient jamais mérité de faire partie de sa vie et maintenant qu'elle s'apprête à atteindre la majorité, la jeune fille pouvait les oublier et ne plus jamais retourner auprès d'eux. Les malheureux dans l'histoire seraient eux, Aurora ayant déjà donné sans jamais rien recevoir. Elle s'apprêtait à passer autre chose, à tourner la page et à recommencer sa vie. Une chose étant sûre, elle pensait que Haveirson serait la meilleure alternative pour repartir à zéro.

Ainsi, dans les derniers jours du mois d'Août, la bulgare retourna en Grande-Bretagne. Elle y faisait ses derniers achats avant la rentrée et se sentait finalement prête. Elle cachait son retour à ses parents mais ceux-ci sauraient où la trouver, vu qu'ils avaient pris connaissance de ses projets en signant l'inscription à Haveirson. A ce moment là, elle espérait vraiment qu'ils ne se déplaceraient pas pour la voir et qu'ils suivraient leurs occupations. Aurora trouvait leur soudaine attention envers elle particulièrement abjecte et dénuée de sincérité. Ils voulaient avoir bonne conscience mais c'était trop tard, ils étaient déjà d'horribles personnages. En espérant que les cours de médicomagie lui changeraient les idées !