A Life Is a Life | ft. Joon Park

A Life is A Life
20 août 1997

E

lle ne voulait pas sortir. Elle n’avait aucune envie de quitter son cocon, cette petite tanière qu’elle avait formée à l’aide de couvertures. Le couette au dessus de sa tête, allongée en position foetale, Aldabella fixait de ses yeux bouffis une photographie datant de plusieurs années déjà. Sur celle-ci, une blonde à l’air angélique souriait à un garçon, à peine plus âgé, qui lui adressait un clin d’oeil malicieux. Tous deux proprement vêtus, ils semblaient entourés d’une foule d’autres élèves, tous entassés dans la Grande Salle gracieusement décorée. L’étincelle dans leur regard dégageait de l’amusement, de l’affection et de la taquinerie. À cette époque, ni l’un, ni l’autre n’imaginait qu’un jour, ils tomberaient amoureux. Lui, il s’amusait parfois avec les filles, sans jamais pour autant leur manquer de respect. Elle, elle avait l’esprit bien trop occupé à accomplir les attentes de sa famille pour s’attarder à quelque chose d’aussi abstrait que l’amour.

Et pourtant, Aldabella et Orion avaient vu leur petite histoire bousculée ; d’abord par des sentiments, puis par une annonce. « Tout ira bien, je te le promet, lui avait-il dit doucement. On trouvera une solution. » Mais combien d’options existaient-ils ? Il venait d’une famille grande, noble, relativement respectée mais, surtout, pure.. Elle, son nom était bousillé et son sang, souillé. Jamais elle n’avait eu honte de ses origines et, pourtant, en ce jour, elle aurait vidé ses veines de toute trace Moldue qui y circulait. Elle en voulait à son père d’avoir brisé les traditions, d’avoir été aussi peu réfléchi ! S’il n’avait pas été aussi égoïste en mariant Isadora, Orion serait encore à elle. Il n’offrirait pas une bague au doigt d’une autre jeune fille, d’une aristocrate.

Poussant un râle bruyant, elle arracha la couverture qui lui semblait maintenant insupportable et la jeta contre le mur de toutes ses forces. La lumière du jour traversant les fenêtres dénudées de voilage l’aveuglèrent d’un coup et, instantanément, elle détourna la tête en plissant les yeux. Voilà deux semaines qu’elle vivait comme une ermite dans le logement de Ghrystal et elle savait bien qu’elle devrait mettre le pied dehors un jour ou l’autre. Mais elle était tellement blessée, tellement en colère et apeurée qu’elle n’osait voir personne. Pourtant, ses effets scolaires ne s’achèteraient pas par eux-même et elle n’avait d’autres choix que de faire un minimum d’efforts pour se les procurer. Marchant à quatre pattes, elle agrippa son sac et sorti les items qui s’y trouvaient, cherchant des vêtements à se mettre sur le dos. Ses doigts attrapèrent sa baguette, les pages pliées, sa plume, une nouvelle photographie…

Avant de la poser de côté, les yeux de la blonde croisèrent ceux des modèles et, instantanément, un noeud énorme se forma en son ventre. Ses parents, visiblement fous l’un de l’autre, lui souriaient doucement en agitant la main, avant de se lancer dans une valse improvisée, emplie de rires et de bonheur. Et, instantanément, elle comprit. Elle comprit pourquoi son père avait trahis son sang. Pourquoi il avait abandonné
son titre d’héritier. Pourquoi il avait laissé toutes les belles promesses derrière. Pour bâtir la vie qu’il souhaitait avec la femme de sa vie.

Tout de suite, Aldabella fut prise d’une vague de culpabilité intense qui, malgré elle, gorgea ses yeux de larmes, qu’elle tentait en vain de chasser depuis des jours. Serrant le cliché contre son coeur, elle se maudit intérieurement d’avoir éprouvé autant de sentiments négatifs envers ses parents. Car après tout, ils n’avaient commis aucun crime autre que d’écouter leur coeur.

* * *

Cape au-dessus de la tête, elle ne parlerait à personne. Elle reconnaissait quelques visages familiers, mais la dernière de ses envies était de discuter avec quiconque. Alors, tête baissée, elle fonçait dans les boutiques, achetant le nécessaire avant de sortir. Dans sa précipitation, elle heurta quelqu’un et, tout en s’excusant, ramassa les bouquins qu’elle avait laissé tomber dans la chute. Relevant à peine les yeux, elle reconnut instantanément le visage de sa victime et, par réflexe, rebaissa rapidement la tête. Joon. Prions pour que le Lion ne l’ai pas reconnue.

19/07/2016

A life is a life

C e jour-là, à la suite d'un interminable brunch avec ça famille, Joon avait sentit un grand besoin de sortir et d'aller évacuer la frustration qu'il avait retenue depuis le tout début de ses échanges entre familles qui ne l'intéressait pas du tout. Parlé de politique lorsque l'on vient d'ouvrir l'œil est loin d'être agréable croyez-moi ! Bref, quoi de mieux pour faire disparaitre ses émotions négatives que le sport. Et pas n'importe lequel, un bon jogging avec des obstacles à contourner et quel endroit était mieux pour cela que le chemin de traverse.

Il était donc parti sans avertir personne, dans une des nombreuse ruel, qui grouillais déjà de monde. Il avait changé ses vêtements de snob pour quelque chose de beaucoup plus simple et confortable. Son choix s'était porté sur une casquette qu'il avait mise a l'envers, un débardeur noir, des joggings gris ainsi que ses vans favoris. Il avait l'air d'un vrai petit moldu, ce qui le fit rire dans sa barbes inexistante. D'ailleurs certaine personne l'avait regardé bizarrement. Quand il avait commencé à courir et grimper sur des murs et escalader des balcons et des façades comme un chimpanzé, il avait attiré l'attention de certains passants curieux de savoir ce qu'il pouvait bien être en trin de faire.

Après avoir consacré un long moment à ce sport, il finit par atterrir tout prêt d'une boutique. En sueur et fatiguer, il tenta temps bien que mal de reprendre sont souffle en vain et la chaleur que son corps dégageait ne l'aidait pas du tout à se sentir mieux. Il avait l'impression de fondre il du même enlever sa casquette pour avoir un accès a son front humide donc il prit soin d'essuyer avec l'endos de sa main Lorsqu'il fut enfin prêt à repartir, quelque chose ou plutôt quelqu'un le heurta de pleins fouet ce qui le fit reculer. Les sourcils froncés, il posa un regard noir sur la personne en question, prêt à lui exiger des excuses cependant, il reconnut tout de suite la jeune préfète de sa maison donc il n'avait jamais su prononcer le nom. Aldabibi ? Aldishit ? Bref passons...

Il regarda la rouge et, or se pencher pour ramasser les livres qu'elle avait faits tomber lors de l'impact lorsque leur regard se croisa, Joon cru voir une lueur dans ses yeux, elle semblait l'avoir reconnu, mais elle baissa son regard aussi vite qu'elle l'avait posé sur lui ce qui le fi soupirer de frustration. Joon baissa a son tour les yeux au sol ce qui lui donna la chance de remarquer un dernier bouquin qui était resté sur le sol, il se penchat alors a son tour pour le ramasser et l'observat calmement pour ensuite le lui rendre avec un sourire amical qui se changea en une expression un peut plus taquine pour ensuite s'exprimer d'un ton moqueur dénuer de méchanceter.

Tu devrais faire plus attention Alda et regarder ou tu met les pieds, tu pourrait te faire mal, tu sais ? Et que serait la maison des rouges et, or sans sa préfète adorer ?