Pretty little lions | Ft. Lili

37-47-57

La journée avait été longue mais calme. Kyle retardait l'heure du couché depuis maintenant quelques heures et il n'avait maintenant qu'une idée en tête, aller s'allonger entre les multiples couvertes de son lit. Évidemment, plusieurs sorciers étaient encore éveillés, mais lui, il voulait dormir, maintenant. Malheureusement, une fois arrivé dans la chambre qui lui était désignée, il allait maintenant devoir surmonté la même épreuve qu'il devait surmonter presque chaque soir. Trois chats, qui s'avaient déjà approprié le lit du Serpentard comme terrain de jeu, sautillant ensemble comme des petits lions qui se chamaillent. Mais les trois félins allaient peut-être échapper cette nuit sachant qu'il était royalement paresseux et fatigué. Alors qu'il allait se coucher en compagnie des trois bestioles, il remarqua les yeux pesants de Draila, le chat si adoré de Lilianor. Après quelques secondes d'admiration devant le félin, un sentiment de tristesse l'envahi, le regard du chaton lui rappelait les bons moments passés autrefois avec sa camarade de maison. Celle-ci qui ignorait Kyle depuis déjà quelques semaines, sans aucune raison apparente.
Le Serpentard était arrivé à la conclusion que la Zyskowski était mécontente face à la manière dont Draila préférait la compagnie de Kyle à la sienne.
Peut-être était-il temps de reconquérir la forte amitié qui avait eu autrefois entre les deux Serpentards. Pour ça, il fallait surmonter la fatigue, mais Lilianor en valait la peine. Kyle sauta hors de son lit avec détermination et embrassa sur le front Arkamash et Voodoo avant de prendre dans ses bras l'autre félin qui n'était pas le sien. Il se dirigea avec le matou dans les mains vers la salle commune, là où il avait vu assise La Serpentard plus tôt dans la soirée et fut rassuré de la voir affaissé toujours au même endroit, quelques papiers à la main.
Igazi fit une pause avant de dévoiler sa présence à la jeune sorcière et regarda Draila qui s'amusait avec le chandail-pyjama de Kyle, il aperçut aussi Le petit Arkamash, qui les avait suivi jusque dans la salle commune. Les pelage des deux félins étaient si différents, alors qu'Arkamash avait le poil d'un blanc étincelant, Draila, elle, ressemblait plutôt à l'autre chat du Serpentard. Ces derniers avaient un pelage sombre et majestueux, avec comme seule différence la couleur de leurs yeux. Le jeune homme redressa sa tête et avança davantage vers la sorcière aux cheveux blonds, un sourire au visage.
Oui oui, Kyle avait un sourire au visage, c'était un phénomène plutôt rare mais Lilianor avait été une des seule et première élève de Poudlard avec qui il affichait ses vrais sentiments ainsi que son vrai caractère. Pour plusieurs, le Serpentard pouvait sembler terne et sans vie, mais quelques sorciers chanceux pouvaient voir sous la carapace, la Zyskowski était l'une d'eux, même si celle-ci ne voulait plus parler à Kyle, ce n'était pas une raison pour remettre un masque face à elle.
Avec toujours autant de confiance, Kyle alla s'assoir auprès de Lili puis libéra le chaton de l'emprise de ses bras. Celui-ci alla aussitôt s'assoir auprès de sa maitresse, comme Igazi l'avait souhaité. Il profita du moment pour entamer la conversation avec elle.

J'ai trouvé cette petite bête sur mon lit, j'ai pensé que tu voudrais peut-être l'avoir avec toi, en plus elle semble préférer ta compagnie à la mienne, regarde la aller.

Kyle accompagna ces paroles avec un sourire rassurant et aucunement faux puis jeta un coup d'œil à Draila qui était maintenant en train de caresser le ventre de la Serpentard. Le vert et argent s'amusa devant la scène d'amour entre un chat et sa maitresse puis caressa à son tour Arkamash qui avait grimpé sur ses cuisses.

651

04/03/2016

Soirée, 16 juin 1997

Le début de cette journée avait commencé par de très bonnes nouvelles. J'avais une journée facile à venir, soit les examens de potions, la matière dans laquelle je gérais le plus... Sinon, au petit matin, j'avais appris, par l'entremise d'un autre Serpentard, qu'il y eut une évasion à Azkaban, laissant place à une marque des Ténèbres bien visible au ciel. Mon père, ma tante et ma mère ont ainsi été libérés grâce à cela, se trouvant dans un endroit inconnu. Le sourire m'était donc revenu, alors que la majorité des élèves avaient semblé terrifié par cette nouvelle. Au fond, cela me terrifiait également mais savoir ma famille hors des Détraqueurs me soulageait au plus haut point.

Lors de la soirée de cette même journée, j'avais décidé de prendre une Gazette à un de mes camarades. M'étant désabonnée il y a environ une semaine après tout le mal que l'on disait des Zyskowski, j'avais envie de voir la nouvelle de l'évasion sous les yeux. Étant tranquillement dans mon dortoir, n'ayant que la chemise blanche de l'uniforme, jupe et collants noirs, je m'étais décidée à quitter, prenant la Gazette dans ma main gauche où brillait mon bracelet argenté, vestige des Zyskowski. C'est sans mettre de chaussure que je suis sortie par la seule sortie de la pièce. En descendant, je ne pus m'empêcher de penser encore aux événements qui s'en venaient. Je l'avais su récemment qu'il allait se passer des choses sombres dans l'école de Poudlard et cela, je ne pouvais le dire à personne, pas même à Hope. Alycia étant déjà au courant pour sa part. J'allais y prendre part même si je n'en avais point envie... C'est pour cette raison que je me suis entraînée une partie de la journée, après l'examen pratique de potions.

Une fois dans la salle commune, je suis allée m'effondrée sur un canapé, toujours mon journal en main. Avant, j'avais toujours Dralia en ma compagnie mais hélas, elle est très souvent rendue chez ce crétin de Igazi depuis cette année. Heureusement que j'avais autre chose à penser à l'heure actuelle sinon je me serais bien occupée de son cas... En tout cas, une fois sur le canapé, j'étais couchée sur le long en appuyant me tête contre le bras du sofa, prenant le journal de mes deux mains en souriant lorsque je vis le titre qui concernait l'évasion des Mangemorts. J'ai aussitôt tourné à la page concernant cette grosse nouvelle où on pouvait voir le nom de tous ceux qui avaient été inculpé dans cette horrible prison dont ma famille, le père de Hope et plusieurs autres. J'ai donc commencé lentement à lire. Ce qui s'était passé dans cette prison allait avoir un lien direct avec ce qui s'en venait...

Plongée dans ma lecture, je n'ai même pas remarqué que Igazi s'approchait avant qu'il ne se pose à son tour, pas très loin de moi, ce que j'avais remarqué cependant. Je ne l'ai que ignoré comme à mon habitude. Ma chatte noire, Dralia, était avec lui tout comme son propre chat. Bordel, comment faisait-il pour être autant amoureux de ces bestioles et comment faisait-il pour que ces mêmes bestioles lui soient autant fidèles ? Quel était son secret ? Je ne le savais tout simplement pas. C'est alors que je vis mon chat venir vers moi où je l'ai réceptionnée, mettant mon journal sur la table, en lui disant : « Si tu repars, je te jure que tu finiras dans l'assiette de Molly. » Dis-je, toujours à Dralia, continuant d'ignorer Kyle jusqu'à ce que celui-ci ne s'adresse à moi :

« J'ai trouvé cette petite bête sur mon lit, j'ai pensé que tu voudrais peut-être l'avoir avec toi, en plus elle semble préférer ta compagnie à la mienne, regarde la aller. » J'ai levé la tête vers le garçon, alors que Dralia se tenait sur mon ventre, ma main droite ayant flattant son pelage d'ébène. Lui aussi était après son chat. Je me suis mise à lui dire, à mon tour, alors que lui souriait contrairement à moi : « Il était temps. Ça dure depuis des mois, maintenant. Une chance que ma tête est actuellement ailleurs, sinon je me serais occupée de toi. » Lui dis-je, en continuant de caresser le pelage sombre de Dralia. « Avec les BUSEs et la famille en prison, ça occupe l'esprit, non ? » Dis-je, avec un soupire. Sachant mon père, ma tante et ma mère libres, le soulagement faisait partit de mes pensées. Et puis, demain, j'irai m'entraîner toute la journée vu que je n'ai pas examen, n'ayant pas Soins aux Créatures Magiques dans mes cours, ayant Arithmancie et Étude de Runes.

J'ai ensuite pointé le journal de ma main gauche où mon bracelet argenté était toujours en place.

37-47-57

Alors que le Serpentard était en train d’admirer le spectacle d’amour entre Lilianor et son chat, il ne put s'empêcher de grimacer devant la remarque nonchalante que la sorcière venait de faire.
Pendant que Kyle s'efforçait d’être gentil, elle lui crachait au visage.
Une si jolie fille pouvait avoir un caractère des plus surprenants. La Zyskowski en était la preuve vivante.
Ce n’était pas une raison d'abandonner. Il ne laisserait pas tomber plusieurs années d'amitié dans l’oubli. Il ne voulait pas. Il ne pouvait pas.
Par contre, le fait que La Zyskowsi ne lui saute pas à la figure était déjà un bon signe. Bon, c’est vrai qu’avec un chat sur ses cuisses, ça aurait été cruel de devoir le déplacer. Qui aurait pu brouiller la paix et la joie d’une bête si calme et si adorablement blottie. Il fallait être un monstre pour être capable d’une telle chose. Si Kyle pouvait se penser sans aucune faiblesse, jamais il n’aurait osé commettre un tel acte de trahison.

Il regarda la blonde un instant avant de retrouver son sourire. Si sa compagne de maison voulait jouer, alors ils allaient s’amuser. Pendant qu’Arkamash avait retrouvé le sol pour rejoindre son compagnon félin et faire on-ne-sait quoi sur le lit de Kyle, celui-ci avait déjà trouvé ce qu’il allait faire pour retrouver la confiance de la Zyskowski. Heureusement, le vert et argent avait trouvé la blonde au bon moment. Elle semblait de bonne humeur, malgré son petit jeu. Kyle savait aussi bien qu’elle que ses parents avaient été libérés et ça semblait avoir rallumé l’humeur de la sorcière, la pauvre, qui avait appris plus tôt que famille avait été emprisonnée.
D’un geste lent, il prit en main sa longue et puissante baguette de sureau qu’il avait peine à pouvoir dissimuler sous ses vêtements. Après avoir découvert son instrument magique, il pointa son arme sous son menton avant d'amplifier son sourire.
N’importe quel sorcier pouvait bien rêver savoir le secret du jeune Kyle, mais aujourd'hui, c’est la Serpentard qui allait avoir la chance.

Si un chat pouvait ruiner l'amitié entre deux serpents, alors ce serait un chat qui serait responsable de leur réconciliation.

Tu ne peux pas rester fâchée contre moi pour une raison aussi ridicule..
Kyle pencha légèrement la tête vers l’avant avant de se redresser vers la sorcière avec encore plus de confiance qu’il aurait pu espérer. Il coupla les paroles qui allaient suivre avec un sourire remplis de surprises.
De plus.. Si tu veux.. Je peux bien te montrer mon secret.

Le jeune homme avait prononcé ces dernières paroles toujours la baguette en main, il attendait avec impatience la réaction de Lilianor.

Don’t you wanna come and play, darling.

435

04/03/2016

J'étais satisfaite de revoir ma Dralia qui s'était enfuie vers cet idiot de Kyle une partie de l'année. Je ne m'étais pas gênée pour menacer l'autre Serpentard. J'avais tellement de choses en tête à l'heure actuelle qu'il était inutile d'aller trop loin envers lui. Des choses sombres se préparaient selon une lettre très raison d'Arianna, aujourd'hui. Elle m'a également menacé en ce qui concernait Molly et à l'heure actuelle, je ne songeais qu'à protéger ma soeur tant aimée, sans oublier les BUSEs qui, malgré ma situation, me prenaient aussi un temps fou niveau étude. C'est ce que j'avais dit à Kyle, en mentionnant ma famille emprisonnée. Chose sûre, flatter Dralia faisait incroyablement du bien. J'avais l'impression d'avoir un stress en moins.

Toujours installée sur le canapé en compagnie de ma chatte noire et Kyle qui se tenait en face de moi, je vis le garçon prendre sa baguette pour l'utiliser sur lui-même, élargissant son sourire alors que le mien était très neutre. Il me disait que je ne pouvais pas rester fâchée pour une raison dite ridicule. Certes, la raison est ridicule mais le manège dure depuis un certain temps, fallait-il dire. Il s'était légèrement penché vers l'avant avant de se redresser. Je dis, en même temps : « Peut-être la raison est-elle ridicule mais tu aurais dû t'en occuper plus tôt. » Je continuais de flatter Dralia, regardant mon chat. Ensuite, le garçon me dit qu'il pouvait me montrer son "secret". Avais-je une raison de m'inquiéter en voyant sa baguette en main ? Sûrement pas. Passant ma main inoccupée dans mes cheveux de blés, je lui dis, à cet effet :

« En temps normal, je te dirais "Tu peux mettre ton secret là où je pense" mais je vais être clémente cette fois-ci et te laisser m'expliquer ce que tu sembles tant vouloir me dire à propos de ce secret. » Je me suis mise en position assise, toujours en gardant Dralia sur moi, les sourcils levés.