Vacances à Casablanca

01/09/2016

Jaya et ses parents ne retournaient que très rarement au Maroc pour visiter la famille à son père. Pourtant Jaya aimait ses voyages, qui lui permettait de découvrir le pays dans lequel elle avait vu le jour. Et elle allait revoir sa cousine Zahara.

A peine sortis de l'aéroport que déjà un chauffeur avec une limousine les attendait. Il prit leur bagages et, une fois rangés, il leur ouvrit la porte de leur voiture.

- Ferme cette fenêtre veut tu? la réprimanda son père lorsque Jaya l'avait ouverte.

- Mais papa!

Jaya lui lanca un regard frustré. C'était toujours la même chose avec lui.

- Fait ce que je te dis un point c'est tout!

Et comme toujours il gagnait. Son père l'impressionnait et elle n'avais pas le courage de s'interposer. Elle avait hâte d'arriver chez son oncle et sa tante. Comme ça elle pourrait être un peu seule. Elle ne savait pas si sa cousine allait être là. Elle espérait qu'elle y serait, car elle n'avait pas envie de se retrouver seule avec tous ses adultes.

Une demi heure plus tard, ils arrivèrent enfin à la demeure de Elmandjra. C'était une grande batisse. Jaya ne se lasserais jamais de voir cette grande maison de l'extérieur. Même si leur maison en Angleterre était aussi très grande, elle ne surpassait pas celle ci.

A peine la voiture s'était elle arrêtée, que Jaya bondit hors de la voiture pour se diriger le long de l'allée pour entrer dans la maison. Quelqu'un lui disait au loin de ralentir, mais elle n'était pas d'humeur à écouter.

Alors qu'elle avait ouvert la porte et continuait sa course, qu'elle fonça dans quelqu'un. Sa cousine. Elle la regarda tout en rougissant avant de balbutier quelques mots.

- Salam Aleykoum Zahara! Désolée je te t'avais pas vu...

03/05/2016

Casablanca, Maroc. 4 août 1997.

Je me regardais dans le miroir de ma chambre énorme du domaine de mes parents, à Casablanca. D'ici quelques semaines, j'allais officiellement être à cette université britannique du nom de Haveirson. Une nouvelle aventure, sachant que je n'avais jamais quitté le continent africain plus que deux semaines. Pour le moment, je profitais du bon temps à la maison, surtout en compagnie de mon frère. En cette belle journée d'août, la famille du frère à mon père nous rendait une rare visite annuelle. Depuis la mort de ma cousine, il y a plusieurs année de cela, ils avaient emménagés au Royaume-Uni en laissant leur passé derrière eux. Il est vrai que le pays des Anglais est bien plus ouvert socialement et bien moins dangereux. La petite Jaya serait là. Sa défunte soeur fut ma meilleure amie mais elle, je n'avais jamais été très près. On se voyait tellement rarement que j'ai même jamais eu l'occasion de m'en approcher. Était-ce l'occasion sachant que à mon tour, j'allais étudier en Angleterre ? J'avais même appris, très récemment, qu'elle ferait ses études sorcières à l'école de Poudlard contrairement à moi où je les ai fait à Uagadou.

Je savais que d'ici quelques heures, le frère à mon père se pointerait. Pour le moment, mon père et mon frère n'étaient pas là, étant seule avec maman pour surveiller la maison, mi-sorcière, mi-moldue. Je finis d'enfiler mes bracelets en or, replaçant ma robe d'été turquoise foncée. Terminant de me préparer, j'entendis une voiture s'arrêter. Ils étaient là. C'est nus-pieds que je me suis rendue au rez-de-chaussée alors que la porte s'était ouverte. Heureusement qu'ils étaient de la famille, sinon une alarme magique aurait sonné. C'est ainsi que je reçus un choc ou plutôt, quelque chose m'avait foncée droit dessus. J'eus un air surpris avant d'apercevoir la petite Jaya, ma cousine qui me regardait désormais en étant rouge. Elle me salua en Arabe tout en s'excusant de ne pas m'avoir vu. J'eus un sourire amusé, en ébouriffant ses cheveux pour dire, dans mon langage maternel, sachant qu'elle le comprenait :

« Aleykoum salam, chère Jaya ! Allez, t'excuse pas, tu es chez toi, ici. » J'ai continué de sourire avant d'apercevoir ma tante et mon oncle entrer. Je les ai salué avant de dire : « Mon papa ne devrait pas tarder et ma maman s'envient d'ici quelques minutes ! En attendant, j'amène cette boule d'énergie faire un tour ! » Je fis un clin d'oeil à ma cousine avant qu'elle ne me suive à l'extérieur de la maison. Bien évidemment, nous allions rester près de la demeure et en plus, j'avais ma baguette magique avec moi, dans une poche se trouvant sur ma robe. Laissant les adultes à l'intérieur, je me suis tournée vers ma cousine, en lui parlant, toujours en Arabe alors que nous marchions :

« On doit apprendre à se connaître, cousine. Tu me rappelles trop Anisha. Alors, c'est vrai que tu débutes, euuuh, Poudlard ? » Lui demandais-je. « Tu veux une glace ? » Il y avait des marchands pas très loin d'ici.

01/09/2016

Lorsque Jaya avait bousculé sa cousine, elle avait été embarrassée. D'un certain point de vue, sa cousine l'avait toujours impressionnée. Peut être parce qu'elle était plus âgée qu'elle ou bien, grâce aux rares conversations qu'elle avait pu entendre entre ses parents concernant sa soeur, elle avait cru comprendre que Zahara avait été impliquée dans l'histoire.

Et puis c'était une sorcière comme elle. Peut être qu'elle pourrais lui en apprendre un peu plus, même si elle avait fait ses études par ici.

Elle s'était détendue lorsque sa cousine ne lui avait pas tenu rigueur lorsqu'elle lui avait foncé dedans. Elle lui avait dit qu'elle était chez elle aussi. Et puis elle lui avait proposer une glace. Les glaces c'est toujours bon.

- Oui avec plaisir!

Elle avait sauté sur l'opportunité de sortir. Au moins ça lui permettais d'éviter ses parents. Elle leur en voulais de ne pas lui prêter attention. Qu'ils ne la remarque que quand elle faisais des bêtises. Autant dire pas souvent...

Elle avait peut être l'espoir que Zahara lui raconterais un peu plus sur sa soeur, comment elle était. Ses parents n'en parlaient pas du tout et elle voulais satisfaire sa curiosité. Quand sa cousine lui avait dit qu'elle ressemblait à Anisha, elle avait été heureuse, et pourtant une vague de tristesse l'avais aussi envahi. Sa soeur lui manquait...

- Oui je vais commencer mes études à Poudlard cette année. J'était très contente quand j'ai eu la lettre parce que je ne pensais pas que j'en aurais une! Papa et maman n'ont jamais pratiquer la magie. En tout cas pas devant moi... Et toi, tu vas aussi venir en Angleterre? dit elle en anglais Excuse moi de pas te répondre en arabe. Pour être honnête, j'arrive un peu a comprendre, mais pas trop à le parler. On parlais principalement anglais à la maison...

Jaya sautillais à côté de sa cousine. Après tout elle était assez excitée de la revoir!
Puis après un moment de silence elle osa quand même la questionner par rapport à sa soeur...

- Tu as bien connu Anisha? J'ai tellement peu de souvenir d'elle...

03/05/2016

Recevoir de la visite familiale, même rare, faisait toujours plaisir. La famille du frère à mon père avait entièrement changé après le décès de ma cousine, Anisha. Ça aurait très bien pu être moi. Je n'avais jamais conté en détail cet événement qui m'a traumatisée à vie et c'est pourquoi qu'à partir de ce moment-là, j'avais changé pour devenir une fille dite populaire, lâchant la petite intello studieuse et gênée que j'étais (sauf lorsque cela concernait le chant, évidemment). Ma famille avait, bien sûr, aperçut ce changement radical soudain et l'a même appréciée puisqu'avant, mon père me parlait à peine lorsqu'il était à la maison. Cependant, Anisha me manquait toujours depuis ce terrible jour. Je n'avais jamais eu l'occasion de m'approcher de sa propre jeune soeur qui est bien plus jeune que moi. Elle était trop jeune lorsque l'événement s'était produit et a rapidement déménagé en Angleterre. Comme leur famille ne venait qu'une fois par année à la maison, jamais je n'ai eu l'occasion de m'approcher de la petite Jaya ni même de pouvoir discuter avec elle. En plus, ils n'étaient pas venus l'année passée. Évidemment, ma famille restait toujours en contact.

Donc, voilà qu'ils étaient arrivés. J'avais décidé d'amener ma cousine avec moi faire un tour à l'extérieur. C'était le moment d'apprendre à la connaître. Elle me rappelait Anisha puisque Jaya était énergétique comme elle. J'avais le réflexe de parler en Arabe et c'est ce que j'avais fait avec ma cousine. Comme je ne la connaissais pas beaucoup, je ne pouvais savoir si ses parents l'avaient habituée à son langage natal. Donc, je lui avais parlé de Poudlard puisque j'avais su qu'elle allait commencer cette école et je lui avais demandé si elle voulait une glace. Elle en semblait fortement enchantée, ce qui me fit sourire, alors que nous continuions de marcher.

Ma cousine avait donc commencé à me parler de Poudlard. Pas en Arabe mais en Anglais. Je devais donc supposer que ses parents ne lui avaient pas vraiment appris leur langage d'origine. J'ai dû davantage me concentrer pour l'écouter. Elle me parlait d'une lettre, système très différent d'Uagadou où on recevait la confirmation par les rêves. Elle m'avoua aussi que ses parents ne pratiquaient pas la magie devant elle, chose qui me surprit parce que les deux étaient sorciers avaient été si contents qu'Anisha fréquentent Uagadou. Jaya me demandait également si j'allais venir en Angleterre. Elle avait donc dû savoir mon inscription à Haveirson. J'ai hoché de la tête avant qu'elle ne s'excuse de ne pas parler Arabe et qu'elle ne savait pas trop le parler, surtout qu'ils ne parlaient qu'Anglais à la maison. J'ai haussé les sourcils, surprise. Regardant ma cousine pendant la marche, je lui dis, en Anglais, avec un sourire :

« N'oublie pas tes racines, cousine. Je t'apprendrai éventuellement davantage Arabe. » J'ai hoché de la tête. « Sinon, je suis contente que tu puisses débuter études magiques ! Ta soeur en aurait été très heureuse. Et pour répondre à ta question, je vais débuter université Haveirson à automne. Au Pays de Galles, je crois. On ne sera donc pas super loin ! » Dis-je, tout en souriant, prenant la main de Jaya, alors qu'elle sautillait.

Il y eut un certain moment de silence, alors que nous approchions d'un marchand de glace. Jaya se mit à me poser une question à propos de sa soeur, si je la connaissais bien. Elle n'avait que peu de souvenirs d'elle et c'était normal, Jaya était si jeune lorsque c'était arrivé. Je me suis arrêtée, tenant toujours la main de ma cousine, avant de lui dire, en la regardant droit dans les yeux, une boule au ventre :

« On passait la majorité de notre temps ensemble. Elle était meilleure amie et on se connaissait par coeur. En fait, je n'avais aucun autre ami hormis elle. Comme toi, elle était plein d'énergie et adorait la vie. Tu sais, elle était si contente lorsque tu es arrivée. Moi aussi, d'ailleurs. » Dis-je, avec un sourire triste, me remémorant ma cousine. « Tu es son portrait, euuuuh, craché. » Je ne devais pas tomber dans les pleurs. Pour le moment, nous approchions du marchand de glaces. J'ai demandé, à Jaya :

« Tu veux quoi, cousine ? » Peut-être allais-je finir par lui parler de ce qui s'était passé lorsque Anisha était décédée mais après la glace.

01/09/2016

Lorsque Zahara parlais d'Anisha, elle avait l'air boulversée. Elle n'osait pas trop lui poser de questions, mais sa satanée curiosité ne voulais pas lâcher le morceau. Mais pour l'instant elle allait attendre.

- Je voudrais bien prendre une glace à la menthe s'il te plait. J'ai toujours trouvé que les glaces ici étaient meilleures qu'en Angleterre, dit elle lorsqu'elle lui avait demandé son parfum de glace. J'aimerais bien que tu m'apprennes un peu l'arabe s'il te plait. Ca peut toujours être utile!

Elle avait aussi été très contente lorsqu'elle lui avait dit qu'elle allait venir au Pays de Galles à l'université. Ils pourraient se voir un peu plus souvent!

- Tu sais, si ça te fais de la peine de parler d'Anisha, je comprendrais. C'est juste que...

Jaya baissait la tête un moment. Elle avait la boule au ventre. Elle ne savait pas trop à quoi s'attendre. Mais le fait de savoir qu'elle ressemblais à sa grande soeur lui faisait déjà énormément plaisir.

- C'est juste que personne ne m'en avait jamais parlé et qu'elle me manque... Mais ça me fait plaisir ce que tu me dis

Heureusement qu'elle tenait encore la main de sa cousine. Pour qu'elle ait un point d'attache. Elle sentait déjà les larmes couler sur ses joues. Avec sa main de libre elle les essuya avant que Zahara ne les voient.

- Tu aimes quoi comme glace toi? demanda t'elle soudain, changeant ainsi de sujet.

Si sa cousine ne voulais pas parler d'Anisha elle ne voulais pas la forcer. Avec le temps, elles allaient surement en parler.

- Du coup quand tu seras en Angleterre on se verra un peu plus souvent hein?

03/05/2016

Il était impossible pour moi de ne pas avoir l'air bouleversée en parlant de ma cousine Anisha. J'étais la seule à l'avoir vue mourir après s'être fait violée. Je m'étais créée une carapace après cet événement en devenant totalement différente de celle que j'étais avant cela. Le mal restait et je me disais chaque jour que ça aurait pu être moi à sa place. Nous étions jeunes et on ne sait pas ce qui nous ait passées par la tête pour qu'on aille se promener dans les quartiers pauvres de Casablanca. Je ne savais pas si j'allais tout dire à Jaya afin de ne pas la choquer vu qu'elle est encore très jeune. Ce fut sa soeur, certes, mais est-ce que je souhaite qu'elle en fasse des cauchemars ? Pas du tout.

Bref, j'avais terminé en lui demandant ce que ma cousine souhaitait quant à sa glace. Je ne connaissais pas ses goûts, donc je préférais lui demander. Si ça avait été Anisha, j'aurais pu deviner par coeur. Ma cousine me nomma donc la menthe et que les glaces d'ici étaient bien meilleures qu'en Angleterre. Elle me parla également qu'elle aimerait que je lui apprenne l'Arabe, ce qui pouvait être utile. Je lui répondis, avec un sourire : « Tout est bien plus frais ici. Mais va pour menthe ! Sinon, je veux bien t'apprendre l'Arabe ! Mais plus tard. »

Ma cousine avait continué sur sa défunte soeur, concernant ma peine en baissant la tête. Ma main ne lâcha pas la sienne alors qu'elle m'avoua que personne ne lui avait encore jamais parlé d'Anisha, ce qui m'étonnait beaucoup de la part de ses parents. Peut-être ne voulaient-ils éveiller des souvenirs douloureux ? Moi, cela me faisait du bien que de parler d'elle à sa petite soeur qui avait le droit de savoir qui elle était et qu'elle lui manquait. Je lui dis, ne remarquant pas ses pleurs dont elle avait séché :

« Tu as le droit de savoir. Je veux juste que tu continues de l'aimer et de ne pas l'oublier. » Je fis un sourire, en la regardant. « Lorsque tu seras plus vieille, je te raconterai ce qui s'est produit pour ne pas te perturber... Mais libre à toi de me poser les questions que tu veux. » Je lui offris un nouveau sourire. C'était sa soeur, donc c'était son droit.

Jaya décida de changer de sujet, ce qui était peut-être mieux, en me demandant ce que je voulais comme glace. Haussant des épaules, je lui répondis : « Je vais prendre menthe comme toi mais vanille est ma préférée ! »

Le marchand était droit devant alors que ma cousine me demanda si on allait se voir plus souvent, lorsque je serai en Angleterre. Je ne lui répondis pas tout de suite du fait que nous étions devant le marchand à glaces. En Arabe, je lui ai demandé deux glaces à la menthe. Il semblait m'avoir reconnue alors il me proposa de les offrir gratuitement. Refusant, j'ai sortit un peu plus que le montant demandé avant qu'on ne reçoive les glaces. Remerciant l'homme, j'ai tourné les talons en compagnie de Jaya en lui donnant sa glace. « Voilà, cousine ! » Un grand sourire se tenait sur mes lèvres pendant que nous reprenions la route en continuant de marcher. Après un certain silence à manger tranquillement la délicieuse glace, je dis enfin :

« Pour répondre à question, bien sûr qu'on se verra plus souvent ! Je ne connais rien du système de Poudlard mais dès que j'aurai occasion, je viendrai te voir. Je veux vraiment qu'on se rapproche ! On n'a jamais eu l'occasion de parler seules, toutes les deux et aussi passer du temps ensembles. » Lui dis-je, en la regardant, voyant un banc, sur le passage, alors que je léchais ma glace. « Assoyons-nous un peu ! » Je me suis assise sur le banc, croisant les jambes. « Je veux qu'on passe le max de temps ensembles durant ton séjour. Je peux t'apprendre un tas de trucs ! » J'eus un petit rire, surtout que c'était vrai, sachant que j'étais de sept années son aînée. « Dis-moi, cousine, est-ce que je te perturbais auparavant ? J'ai l'impression que hormis salutations, on s'est jamais parlées... Pourtant, je t'adore... » Je mis mon bras droit sur ses épaules, tout en lui souriant.

01/09/2016

Jaya avais été ravie que sa cousine veuille bien lui apprendre l'arabe. Lorsqu'elle le lui avait proposée, elle avait sourit comme si on lui avait offert la lune et elle l'avait serrée dans ses bras.

- Merci beaucoup! Mais il y a pas de souci! Maintenant que tu vas venir en Angleterre on se verra plus souvent et tu pourra m'apprendre l'arabe et tout et tout!

Elle lui avait aussi dit qu'elle lui expliquera ce qui s'est exactement passé avec sa grande sœur, mais qu'elle était libre de poser les questions qu'elle voulais.

- C'est ma sœur et je l'aimerais quoi qu'il arrive. Elle me manque, mais je garderais toujours une place dans mon cœur pour elle.

Elle pris la glace que lui avait offert Zaha et la remercia. La menthe avait toujours été son parfum préféré, et ici à Casablanca, elle avait toujours manger les meilleures. Même meilleures que celle qu'elle avait trouvé au chemin de traverse chez Florian Fortarôme.

- Pour Poudlard, je pourrais t'expliquer si tu veux? Une fois que j'y serais, car ce sera aussi une découverte pour moi. Quand tu as été acceptée à Uagadou, tu as aussi reçu une lettre ou alors c'est un système différent? Merci pour la glace, hein! C'est très gentil de ta part!

Elle continua à manger sa glace avec enthousiasme, alors qu'elle était assise en tailleur sur le banc qu'elles avaient choisi pour s'assoir. Il faisait agréable dehors. Et puis elle appréciait vraiment la compagnie de sa cousine. La différence d'âge ne la dérangeait même pas.

- Moi aussi je veux qu'on passe un max de temps ensemble!

Puis elle s'arrêta un moment, tout en réfléchissant ce qu'elle allait dire à sa cousine.

- Je ne sais pas vraiment. J'était assez timide, et tu m'impressionnais. Sans doute parce que tu étais plus âgée que moi. Mais finalement, je me suis dit qu'il fallait que je sois un peu moins timide et que je voulais te connaitre un peu plus. D'autant plus qu'on a toutes les deux perdu quelqu'un qu'on aimait, alors ce serait stupide de s'éloigner l'une de l'autre. Tu l'aimais beaucoup et moi aussi, donc du coup, je pense qu'on devrait bien s'entendre. Ca peut paraître stupide, mais j'ai l'impression qu'Anisha avait toujours bon goût...

Elle resta silencieuse un moment, tout en mangeant sa glace. Puis prise d'un élan, elle pris sa cousine dans ses bras et lui fit un câlin.

03/05/2016

Ma cousine devait connaître sa vraie langue d'origine. Cela faisait partit de ses racines et c'était important qu'elle ne les oublie pas parce que sa soeur n'aurait pas voulu cela. Anisha aurait toujours voulu que Jaya soit le plus heureuse possible mais qu'elle n'oublie jamais d'où elle vient. Certes, elle est davantage Anglaise que Marocaine, désormais, mais peu importe.

Donc, Jaya me remercia quant à ses futurs cours d'Arabe marocain et que vu que j'allais étudier au Royaume-Uni, nous allions avoir la possibilité de nous voir plus souvent. C'était très vrai et je lui répondis, avec un sourire: « Oh que oui, cousine ! »

Il y avait également eu la discussion sur Anisha et je ne voulais pas que Jaya connaisse tout ce qui s'était passé à l'heure actuelle. Je ne voulais pas qu'elle en soit perturbée et qu'elle en fasse des cauchemars parce que ayant été aux premières loges, j'en faisais encore de ces mauvais rêves, même si rien de tout cela paraissait dans mon attitude de tous les jours. Jaya n'avait que 11 ans et n'était pas encore prête pour tout. Néanmoins, libre à elle de me poser toutes les questions sur sa défunte soeur parce que même si cela faisait bien des années qu'elle était partie, jamais je n'oublierai qui elle était. Les prochaines paroles de ma cousine me firent chauds au coeur parce qu'elle n'allait jamais oublier sa soeur même si elle l'avait peu connue et qu'elle lui manquait. Je ne sus pas quoi dire, hormis un beau sourire.

De toute façon, je n'aurais pas eu le temps de parler, nous étions arrivées au marchand de glaces où j'ai commandé deux glaces à la menthe pour ensuite en donner une à ma jeune cousine. Anisha l'adorait mais ce n'était pas sa sorte préférée. Elle préférait aux framboises.

Ma cousine commença à un peu me parler de Poudlard. Il était normal qu'elle ne connaisse que très peu à l'heure actuelle, elle n'avait pas encore mis les pieds dans l'école. Elle me posa une question quant à mon acceptation à Uagadou, si c'était par lettre ou autre chose en terminant par un remerciement quant à la glace. Je lui répondis, pendant que nous apprêtions à s'asseoir sur un banc : « C'est normal cousine ! Mais, non, ce n'est pas lettre pour Uagadou ! Je me souviens avoir eu messager de rêves en dormant qui a expliqué les démarches et tout ce que je devais savoir pour Uagadou. Et au petit matin, j'avais petite pierre gravée dans ma main. Je l'ai encore, d'ailleurs, je te montrerai plus tard ! » Lui expliquais-je, sachant que cette méthode devait être unique vu que Poudlard fonctionnait via lettres.

Je m'étais ensuite mise, tout en mangeant ma glace, à avoir une discussion dite plus personnelle avec ma cousine. Je voulais passer plus de temps avec elle et apprendre à réellement la connaître. Je l'adorais même si je ne connaissais presque rien d'elle. Ce n'est pas notre écart d'âge qui allait faire en sorte qu'on soit loin l'une de l'autre. Il est vraiment temps de renouer cette distance qui nous séparait depuis son départ du Maroc. La petite Jaya se mit à approuver et qu'elle aussi voulait passer un maximum de temps avec moi. Continuant se sourire, je l'ai écouté continuer de parler en me disant que je l'impressionnais et que sa timidité ne l'aidait pas, vu mon âge. Elle disait aussi qu'elle voulait être moins timide et que c'était stupide de s'éloigner l'une de l'autre avant de mentionner le fait que j'aimais beaucoup Anisha et que grâce à cela, nous pouvions très bien nous entendre. Elle termina en disant qu'Anisha avait toujours bon goût, ce qui me fit avoir un sourire amusé, me rappelant de certaines situations cocasses avec elle, à l'époque.

J'ai léché ma glace à quelques reprises, alors que Jaya me prit dans ses bras en me faisant un câlin. Je suis donc restée en position câlin avec ma cousine avant de finir par lui répondre :

« Tu sais, aujourd'hui, que tu n'as plus à être gênée avec ta vieille cousine ! Je suis pas mon frère. Tu pourras tout me dire. Je sais que je ne pourrai jamais remplacer Anisha mais je veux faire comme si on était soeurs. » Dis-je, tout en souriant, collant ma tête contre la sienne quelques secondes en lui portant un nouveau câlin. « Durant tout séjour, tu dors dans ma chambre et on fera tas de trucs, tu verras ! » Dis-je, avant de me décoller d'elle, en regardant le ciel. « Je vais t'avouer un truc. » J'ai pris une bouchée de ma glace.

« Tu ne me connaissais pas avant et je vais avouer que personne dont je suis aujourd'hui est majoritairement grâce à Anisha. Quand j'étais jeune, j'étais, euuuh, renfermée et je passais temps à lire. Mes seules passions étaient le chant et danse. J'étais moche et grosse en plus. » J'ai regardé ma cousine. « Anisha me poussait à sortir de ma bulle et m'a toujours acceptée comme j'étais. C'est en partie grâce à elle que j'ai pu gagner le concours de chant au Liban. Elle m'a poussée jusqu'au bout et était venue avec moi en compagnie de tes parents, d'ailleurs, et toi, mais tu étais trop jeune pour souvenir. » Mes parents n'avaient jamais voulu et à ce moment-là, ils avaient honte de moi. « Tu sais donc à quel point que ta soeur était géniale ! »

J'ai terminé ma glace. « Tu veux qu'on aille à plage tout à l'heure ? » Lui demandais-je, avec un constant sourire au visage.

01/09/2016

Jaya réfléchit un instant sur le système d'acceptation à Uagadou, tout en mangeant sa glace. La fraîcheur de la glace lui faisait du bien, vu la chaleur qui s'était installée à Casablanca. Mais elle savait qu'il faisait souvent chaud en cette période de l'année et les glaces était toujours un bon moyen de rafraichissement (HRP: YOU DON'T SAAAY)

- Mais tu as du avoir mal, non, quand tu as reçu la pierre gravée dans ta main? Ca a du laisser une cicatrice? Tu l'as encore?

Une vrai pipelette. Enfin, elle devait un peu apprendre à se taire, parce qu'elle était toujours trop curieuse. Enfin c'est ce que ses parents lui disaient tout le temps. "Ne sois pas trop curieuse" ou "la curiosité est un vilain défaut". Ils le lui répétaient sans cesse. Au lieu de calmer sa curiosité, elle n'en était que devenue plus grande.

Jaya avait été ravie lorsque Zahara l'avait rassurée sur le fait qu'elle n'avait pas à avoir peur d'elle. Ni être impressionnée par elle. Ca lui avait fait chaud au coeur lorsqu'elle lui avait dit qu'elle ne pourrais sans doute jamais remplacer sa défunte soeur, mais qu'elle serait ravie d'endosser le rôle de grande soeur.

- Merci beaucoup Zahara, ça me fait beaucoup plaisir. J'imagine qu'elle doit aussi te manquer, vu que vous étiez très proches. Mais je serais heureuse de te considérer comme ma grande soeur. En plus une fois que tu seras aussi en Grande Bretagne, ce sera sans doute plus facile pour nous voir! On se verra pendant les vacances hein?

Lorsque sa cousine lui avait dit qu'elle devait lui avouer un truc, elle s'était suspendue à ses lèvres. Elle avait arrêté de manger sa glace et avait été très étonnée lorsqu'elle lui avouée qu'elle n'avait pas toujours été comme elle était aujourd'hui. Qu'elle avait été grosse et qu'elle était moche. Elle n'arrivait pas a y croire.

- Toi? Tu étais grosse et moche? Je n'arrive pas à t'imaginer autrement que comme ça. Tu es tellement belle!

Puis, lorsqu'elle lui avait raconté qu'elle avait participé et gagné un concours de chant au Liban elle se revit projetée plusieurs années en arrière. C'était plus une sensation qu'autre chose. Elle se souvenait d'entendre une voix au loin qui chantait. Elle avait toujours pensé qu'il s'agissait de sa soeur, mais maintenant tout était devenu clair. Il s'agissait en fait de Zahara qui chantait. Elle avait toujours adoré cette voix. Elle la regarda ensuite avec des yeux émerveillés.

- C'était toi? Je me rappelle d'avoir entendu quelqu'un chanter il y a des années... J'était toute petite, mais je me souviens que j'avais adorée cette voix. Tu as une voix magnifique! Tu continues à chanter encore?

Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle avait arrêter de manger sa glace tellement son excitation était grande. Lorsque sa cousine lui avait proposer d'aller à la plage, elle s'était empressée de mordre dans sa glace, avant de répondre la bouche pleine:

- Avec plaisir!

03/05/2016

Cela ne dérangeait pas du tout à la Marocaine de partager ses expériences d'Uagadou avec sa cousine tout comme sa méthode de fonctionnement qui devait probablement bien différer de celui où Jaya irait étudier. Elle ne connaissait absolument rien de Poudlard. Elle allait pouvoir expliquer à Zahara comment c'était une fois qu'elle y serait. Au moins, Jaya est habituée au monde Anglais et n'allait avoir aucun problème à s'y intégrer, contrairement à la Maghrébine qui avait galéré à son entrée à Uagadou. Contrairement à Poudlard, cet endroit ne regorge pas seulement de Britanniques mais d'élèves venant de partout en Afrique, incluant l'Afrique du Nord dont est issue Zahara.

La cousine de la Marocaine venait de lui demander si cela avait fait mal lorsqu'elle avait reçu la pierre, si cela a laissé une cicatrice et si elle l'avait encore. Peut-être que Zahara s'était mal expliquée, après tout, elle craignait en Anglais verbal. Peut-être, aussi, que Jaya avait mal compris Zahara qui lui avait signifié qu'elle avait toujours la pierre. Celle-ci répondit :

« Pierre a seulement été déposée dans ma main, rien de mal ! Comme je viens te dire, je l'ai toujours chez moi, je te montrerai plus tard. » Lui dit-elle, sans cesser de sourire.

La discussion était devenue beaucoup plus personnelle et l'aînée Elmandjra avait souhaité devenir plus proche de sa cadette. Elle voulait devenir un peu comme sa soeur sans toutefois remplacer celle qu'était Anisha. Être là pour elle lorsqu'elle allait avoir de besoin d'aide. Jaya la remercia et avait bien sûr mis en avant le fait que sa soeur manquait à Zahara. Même si les années avaient passé, elle manquait tous les jours à la jeune Arabe. Souvent, elle se disait "Qu'aurait fait Anisha si elle avait été à ma place ?" et ainsi, elle se mettait à faire exactement ce que sa défunte cousine ferait. Jaya semblait également heureuse de la considérer comme sa grande soeur, celle qu'elle n'a jamais pu avoir. Il fallait rattraper le temps perdu, non ? La cadette demanda à l'aînée si elles allaient se voir plus souvent, du fait que Zahara serait au Royaume-Uni lors du semestre qui s'en venait. Elle hocha de la tête.

« Bien sûr qu'on se verra ! Ta deuxième grande soeur ne pourra pas passer semestre sans voir ta petite bouille ! » Dit-elle, avec un sourire amusé, en passant la main dans les cheveux de sa cousine.

Du coup, Zahara avait eu envie d'avoir un truc dont sa cousine n'a jamais pu être témoins par le passé du fait qu'elle était trop jeune. Elle lui avait mentionné le fait que son physique, à l'époque, était loin de ressembler à celui qu'il est devenu lors de son temps à Uagadou. Malgré cela, Anisha avait toujours été là pour elle et n'a jamais hésité une seule seconde pour la supporter dans toutes situations. Cependant, cela avait semblé surprendre Jaya par ses paroles et qu'elle n'a jamais pu l'imaginer ainsi avant qu'elle ne lui dise qu'elle était tellement belle, ce qui fit donner une teinte rouge au visage de la Marocaine. Vu son teint basané, cela paraissait moins mais quand même. Elle lui dit : « Je te montrerai vieilles photos dont tu n'as pas encore vues ! Mais, euuuh, merci pour compliment ! Toi aussi tu es belle, cousine ! Après tout, normal, tu es soeur à Anisha. » Dit-elle. Sa cousine allait être très belle, dans quelques années. Cela, elle le savait. Elle était mignonne comme tout, en plus.

L'aînée Elmandjra avait également parlé de son ancien concours de chant, au Liban. Ses parents n'y avaient pas été mais Anisha, si. C'est sa famille à elle et Jaya qui avaient accompagné Zahara. Celle-ci avait parlé de ça pour lui montrer à quel point Anisha était géniale. Surtout qu'en plus, Jaya y avait été mais son âge de l'époque ne lui avait probablement pas permise de vraiment se souvenir. C'est ce que Zahara pensait. On avait jamais pensé qu'une personne aussi moche qu'elle se soit rendue là et gagner. Elle avait gagné grâce à sa cousine et sa motivation constante. Néanmoins, contrairement à ce que Zahara pensait, Jaya se souvenait de l'avoir entendue et qu'elle avait adoré sa voix en la disant magnifique, ce qui fit encore donner une teinte rouge à ses joues avant qu'elle ne lui demande si elle chantait encore. Zahara lui répondit :

« Bien sûr ! Pas aussi souvent que je voudrais mais dès que j'ai occasion ! Après études, je pense probablement m'y mettre. Je ne chante juste pas Anglais, seulement Arabe et un peu Français. Si tu veux, j'écrirai chanson pour Anisha ! » Un grand sourire perla à ses lèvres. Elle n'avait jamais écrit de chanson elle-même mais avait toujours voulu en écrire une à propos d'Anisha et de l'étoile qu'elle a été dans sa jeune vie.

Puis, Zahara avait proposé à sa cousine d'aller à la plage, ce qui fit très plaisir à Jaya qui lui avait répondu en ayant la bouche pleine. L'aînée éclata de rire avant de se lever du banc et prendre la main de sa cousine pour l'aider à se lever. Elles se remirent en marche mais cette fois-ci, vers le domaine de Zahara.

« Même si parents pas d'accord, tu viens, cousine ! Je peux dire, maintenant, je donnerais vie pour toi ! » Lui avoua-t-elle, en se collant contre Jaya quelques secondes avant de reprendre une position de marche dite normale. « J'espère que tu n'as pas oublié maillot, hein ? »

01/09/2016

❝ Vacances à Casablanca ❞

Jaya & Zahara Elmandjra

Aucune somme d’argent ni aucun succès ne vaut plus que le temps passé avec sa famille

Jaya se sentait bien en présence de sa cousine. Elle avait enfin trouver une autre personne à qui parler à côté de leur cuisinière. Leur cuisinière était sympa, mais elle la considérait plus comme sa deuxième mère plutôt qu’une grande sœur. En Zahara, elle avait enfin trouvé une deuxième grande sœur. Bien sûr, elle n’oublierais jamais Anisha, mais, sa présence se faisait un peu plus sentir avec Zahara. Peut être qu’elle ne s’exprimais pas bien Elle n’avait jamais été très douée pour exprimer ses idées.

Lorsque son aînée lui avait expliqué le système d’acceptation pour Uagadou, elle avait pensé qu’une cicatrice était apparu lorsqu’elle avait reçu sa pierre. Mais elle l’avais mal comprise et apparament la pierre était juste apparue .

- Oui je veux bien que tu me la montre ! Dis elle lorsqu’elle lui avait proposé de la lui montrer.

Jaya avait également été ravie lorsque sa cousine lui avait annoncer qu’elles allaient beaucoup se revoir. Le peu de temps qu’elles avaient passé ensemble ne semblait pas assez pour rattraper le temps perdu. Elle savait que Zahara avait un frère, mais elle ne l’avais jamais vraiment vu. Comme pour sa cousine, elle avait aussi été impressionée par ce jeune homme.

- Ton frère n’est pas là ? Demanda t’elle par curiosité.

Évidemment, si elle avait un bouton off pour sa curiosité, elle pourrais la désactivé de temps en temps. Mais bon, elle voulais savoir. Elle se demandait aussi si, après l’évènement, elle s’était rapprochée de son frère ou pas. Mais elle ne voulais pas se montrer trop intrusive. Il fallait laisser faire le temps. Avec du temps et de la patience, on accomplissait toujours plein de chose. C’est ce que sa seconde mère lui rappelais souvent lorsqu’étant jeune, elle avait été une boule d’énergie avide de savoir.

Zahara lui avait proposer de lui montrer quelques photos d’elle avant qu’Anisha ne disparaisse. Elle se doutait qu’elle devait être un peu gênée de montrer telle qu’elle était il y a plusieurs années en arrière. Lorsqu’elle l’avait complimenté sur sa beauté, elle n’avait pas pu s’empêcher de sourire comme une idiote.

- Pour moi tu seras toujours ma cousine. Tu pourrais ressemble à un crocodile habillé d’un sac à patate, tu serais quand même ma cousine.

Elle ne pu s’empêcher de la reprendre dans ses bras. Elle était aussi ravie lorsque son aînée lui avait proposé d’écrire une chanson pour sa sœur.

- Je pense que ça lui ferais plaisir que tu lui écrives une chanson. Tu me la chanteras quand tu l’aura faite ? Mais ne te presse pas hein ?

L’anglais de sa cousine était encore un peu haché, mais elle arrivais à comprendre la plupart des choses qu’elle voulais lui dire.

- Moi aussi je donnerais ma vie pour toi ma cousine ! Je dois dire que je ne connais pas encore beaucoup de sort, mais c’est égal. Je me batterais avec mes poings ! Dit elle en lançant ses petits poings contre une cible imaginaire. Ne t’inquiète pas j’ai pas oublié mon maillot. Je ne pouvais pas venir ici sans amener mon maillot ?

Elle avait déjà sauté sur ses pieds et était prête à partir. Elle se réjouissait de passer encore plus de temps avec sa cousine !