Youre the type of girl id make a sandwich for Ft. Meolian

Meolian mangeait tranquillement en riant aux éclats avec ses amies de Poufsouffle quand elle reçut discrètement un petit papier. Sur ce petit papier était simplement écrit "si tu es toujours d'accord, rendez vous tout à l'heure à 19 h à la salle de demande." signé par un simple J. Elle ne put s'empêcher de rougir mais le regard suspicieux des quelques filles poufsouffle qui l'espionnaient depuis son retour à l'académie la ramena assez vite sur terre. Elle s'avait qu'il avait écrit le petit mot et que c'était le premier rendez vous qu'elle attendait depuis King Cross. Sans s'en parler, ils avaient décidé d'être discrets jusque là à l'égard des autres élèves, mais son cœur ne cessait de se tordre quand elle le voyait entouré des filles de Gryffondor. Il était naturellement classe et il avait besoin de peu de rajout pour séduire.

Elle se dépêcha de finir son assiette et s'excusa auprès de la tablée des Poufsouffle ainsi que de sa préfette en se levant. Elle prétexta une fatigue à l'issue des premiers jours de cours et avait besoin d'aller réviser dans son dortoir. Elle n'avait pas tout à fait tort dans ses dires puisqu'aussitôt sortie de la grande salle elle se dirigea au sous sol dans les dortoirs des Poufsouffle.

Les quelques plantes qui étaient là la saluèrent au passage. Elle s'arrêta et leur confia son petit secret en leur faisant des gros yeux si elles venaient à le répéter. Elle faisait partie des élèves préférées de ces plantes agrémentant la salle commune et elle savait qu'elle pouvait compter sur leur silence.

Elle se dirigea vers son lit, ses affaires et ouvrit sa penderie. Il ne fallait pas qu'elle se trompe, elle voulait séduire ce soir, mais aussi lui faire oublier ses malheurs. Elle ne prétendait pas tout lui faire oublier mais peut être le temps d'une soirée se laisserait il aller. Elle vit alors la robe parfaite, une robe noire fluide, se terminant à mi cuisse avec des fines bretelles. Le décolleté plongeant permettait de dessiner discrètement le début de ses seins. Elle était sobre. Elle rajouta par dessus une petite étolle blanche qui agrémenterait cela à merveille.

Elle se dirigea vers la salle de bains, prit sa douche, se lava les dents et les cheveux et les sècha pour leur donner un air naturel. Elle qui adorait les couettes, elle se résigna à les laisser libre. Il avait aimé passer ses mains dans sa chevelure juste avant leur premier baiser, il apprécierait le clin d'œil... forcément.

Avant d'enfiler sa robe elle se fit un masque sur le visage pour s'hydrater, appliqua une lotion sur tout le corps qui sentait bon la pèche. Une fois la peau préparée, elle enfila sa robe, s'admira dans le miroir et sourit.

Il ne manquait que la touche finale qu'elle apporta au moyen d'un discret gloss sur les lèvres, un mascara pour allonger encore ses cils naturellement longs et un fard à paupière dans les tons rosés. Alors qu'elle allait pour partir de la salle de bains elle rebroussa chemin pour se parfumer.

Elle retourna dans sa chambre, mit son étole sur ses épaules et prit ses chaussures de bal noires avec un petit talon ; pas trop grand on sait jamais, elle ne voulait pas gâcher sa soirée en se tordant le pied. Elle regarda sa montre il était 18h50 il fallait qu'elle se dépêche si elle ne voulait pas le faire attendre trop longtemps.

Juste avant de partir, elle remit quelques bijoux discrets.

Elle reparti aussitôt dans l'autre sens, fit un petit signe aux plantes et s'empressa de grimper au septième étage. Plusieurs tableaux la regardaient passer et nombreux étaient ceux qui changeaient de cadre pour la suivre. Enfin elle arriva devant la porte de la salle. Celle ci était fermée, elle ferma les yeux 2 minutes avant d'oser l'ouvrir. Son cœur battait la chamade, mais que lui arrivait il ?

Elle pénétra sans bruit dans la salle, une douce mélodie lui arrivait aux oreilles. Elle ferma la porte délicatement derrière elle. Elle vit des coussins, des bougies, des sucreries, un fondant au chocolat et surtout une vue magnifique sur le ciel étoilé. Sans la connaître il lui offrait le plus merveilleux des rendez vous ; dans les bras de son amour sous une voûte illuminée de milliards d'étoiles. Un instant d'émotion fit monter des larmes à ses yeux qu'elle refoula en se disant tu es bête ton maquillage va couler.

Elle le regardait de loin, il était absorbé dans sa musique, souriait et avait les yeux fermés bercée par la douce mélodie. Non seulement Joon était charmant, elle était littéralement sous son charme naturel mais en plus il jouait merveilleusement bien. Le cœur de Meolian battait la chamade, à chaque pas qu'elle faisait pour se rapprocher de Joon, elle sentait un battement de son cœur au bout de ses doigts de pied.

Sans un bruit, elle se faufila derrière Joon et arrivée à son niveau elle ne sut que faire ; l'avait il entendu arriver ? elle ne voulait pas lui faire peur non plus. Puis elle osa, elle mit ses deux mains délicatement sur ses épaules et les fit tomber sur le devant de son torse. Il était splendide ce soir ; les cheveux tenus avec du gel, une chemise blanche surmontée d'une cravate et d'un veston noir coordonné avec son pantalon et il sentait un parfum enivrant. Ses mains s'arrêtèrent sur son torse et elle les posa délicatement pour éviter d'éveiller de vilaines blessures.

Elle se pencha et murmura bonsoir Monsieur Park, m'accorderez vous le loisir de m'assoir à vos côtés ?

Lorsque Joon se retourna pour la contempler, elle ne manqua pas d’avoir un sursaut de pudeur et elle s’empourpra, baissant les yeux vers ses chaussures et joignant les mains devant elle. Auparavant, elle avait pu constater qu’il avait vraiment apporté un soin exemplaire à sa tenue avec une cravate qui venait parfaire le tout. Quand il lui adressa les compliments elle lui répondit « merci, mais tu sais tu es craquant aussi et pas que ce soir.... »

Quand il mit ses mains sur ses mains et l’invita à s’assoir, elle le rejoint sur le banc. Un bref instant de silence s’installa entre deux qui fut rompu par la question de Joon sur la musique. Meolian n’avait jamais eu de cours de musique, elle aurait aimé en avoir, elle en avait fait la demande à ses parents mais jamais ils ne l’avaient inscrite à un cours.

Son histoire avec la musique remonte à ses toutes jeunes années à 4-5 ans quand son papa, la prenait sur ses genoux et jouait une douce mélodie au piano. En grandissant, elle l’accompagnait sur des accords qui restaient simples. Elle ne parlait pas beaucoup avec son papa, mais les instants tendres avec lui se trouvaient dans la pratique de la musique. Elle savait jouer quelques douces comptines ou balade mais sans jamais suivre une partition. Tout était fait de mémoire et de répétition continuelle dans la maison familiale.  

Il lui arrivait dans la maison des Poufsouffle de se mettre des écouteurs dans les oreilles et de s’endormir avec la douce musique dans les oreilles.

En réponse à Joon elle mit les mains sur le piano. Ses doigts étaient longs, des mains de pianiste disait son papa, et elle entama une douce balade en fermant les yeux. Elle s’imprégnait de la musique et laissait voguer ses doigts sur les touches. Elle se laissait aller, elle retrouvait en fermant les yeux la douceur de la maison familiale puis elle se rappela où elle était ; elle s'arrêta en douceur et se tourna vers Joon une main sur sa main droite et lui confia « la musique, je n’ai jamais eu de cours, je la pratique seule à la maison depuis mes 5 ans avec papa, ils n’ont jamais voulu m’offrir un prof ; pourtant je trouve cette activité relaxante ». .

Elle n'osait pas lui dire qu'elle n'avait jamais mis les pieds à un concert ou autre ; ses parents ultra protecteurs n'avait jamais voulu ou oser emmener leur fille unique dans un lieu rempli de moldus.

Puis elle enchaîna "tu connais la balade « sonate », une balade connue dans le monde entier ; si tu veux on peut la jouer à deux ?" lui demanda –t-elle le cœur rempli d’émotion.

Joon lui avait déposé un fin baiser sur la joue, l'avait accompagné sur Sonate, un des morceaux qu'elle jouait en boucle avec son papa durant les vacances, un des premiers morceaux qu'elle avait su jouer et là elle le jouait avec Joon, son chéri, son amour. Oui elle le considérait comme son amour. Elle ne voulait pas aller trop vite mais elle sentait une alchimie tellement possible entre eux deux.

Quand la musique s'arrêta, il l'emmena en silence vers les coussins. La soirée était parfaite, les jeunes gens n'échangeait aucun mot, le regard qu'il avait l'un pour l'autre remplaçait tous les discours. Enfin seuls, depuis Kingcross, enfin retrouvé après près d'une semaine à l'école. Quand il tomba de tout son poids à rire aux éclats dans les coussins, Meolian sourit, un sourire d'enfant et elle commença à rire. Il lui tira délicatement la main et elle tombit doucement à ses côtés. Il regardait les étoiles, les étoiles qu'elle aimait tant. Elle était allongée sur le côté à regarder Joon. Le refllet des bougies illuminait son visage et elle se mit elle aussi à regarder les étoiles.

Elle ne le vit pas se lever pour aller chercher leurs friandises, des fraises. Meolian naturellement gourmande ne disait jamais non à ces fruits délicieux. Joon lui en proposait ce soir là ; la soirée déjà marquée par le romantisme montait d'un cran de niveau avec ses fruits. Quand il revint s'allonger vers elle, elle chercha à attraper son regard qui après s'être attardé sur son visage vint se fixer dans ses yeux.

Il lui tendait un des fruits ; elle sourit en regardant la fraise et la coinça entre ses dents puis lui revint à l'esprit cette histoire que ses parents lui lisaient. Leur visage était tellement proche elle avait envie de tenter. Elle rapprocha son visage de celui de Joon et mit l'autre bout de la fraise sur ses lèvres qui s'entrouvrirent à l'arrivée du fruit. Chacun grignottait peu à peu jusqu'à ce que leurs lèvres se rejoignent.

Meolian éloigna son visage de nouveau et sourit. Elle ouvrit la bouche et dit simplement Joon... puis elle se rapprocha de lui, passa ses mains délicates sous le veston de son amour et colla son corps au sien. Leurs lèvres se rejoignirent dans un élan commun. Elle passait délicatement ses mains dans le dos de Joon, effleurant à peine la peau par peur de réveiller de vielles douleurs dues à des coups probables. Elle sentait sous ses mains les muscles saillants et le corps crispé du Gryffondor.

Puis elle retira ses mains, se recula à nouveau et le regarda tendrement.

Lorsque Joon se laissa tomber sur Meolian, elle eut un instant de crispation. Il était tout contre elle, elle sentait son coeur battre contre sa poitrine. Elle enserra Joon dans ses bras tendrement, délicatement et se détendit. Il ne l'écrasait pas, l'un dans les bras de l'autre comme ça il ne faisait qu'un et elle ferma les yeux pour profiter de cet instant de calme, loin de tout le monde, loin de son frère qui les avait surpris à Kingcross. Enfin seuls....

Elle voulait profiter de cette soirée pour connaître un peu plus Joon, elle se doutait après sa rencontre à Kingcross, l'arrivée de son frère puis à un autre moment cette après midi au bord du lac en compagnie d'andrew, ou encore cette rencontre avec Aaron où il n'était plus lui même qu'il cachait des choses mais elle n'avait pas peur. Joon ne l'effrayait pas bien au contraire, elle avait envie d'être plus qu'une petite amie pour lui, elle voulait être son épaule, sou soutien et son aide de tous les instants. Elle ne voulait pas le forcer à raconter toute son histoire, quand il aura le courage il lui confiera. Pour le moment, il fallait qu'elle lui dise qu'il était important qu'il ait confiance en elle en lui et que jamais elle ne lui ferait du mal.

Elle se concentra sur le moment présent, le souffle chaud de Joon résonnait encore dan son cou quand elle entendit les paroles de Joon dans un son rauque. Ainsi il avait peur de lui faire mal, de la blesser par maladresse, de ne pas pouvoir assuré ? Cela l'importait peu. Elle en avait assez de ces années en arrière où on la faisait grandir dans un écrin de douceur pour éviter qu'il ne lui arrive quoi que ce soit par maladresse. Elle ne voulait pas que Joon la prenne en pitié comme certains de ses proches l'avaient fait et le font encore même si ses gestes sont désormais plus surs et mieux maitriisés .

Il était temps pour elle de parler, de raconter et d'expliquer à Joon sa vie, son histoire cela le rassurerait probablement. Elle se rendait compte que Joon voulait la protéger et il se mettait ainsi une difficulté supplémentaire à celles qu'il vivait quotidiennement.

Elle remonta ses mains vers la nuque de Joon, passa un des mains dans ses cheveux et avec l'autre redressa son visage pour qu'il la regarde. Il avait les yeux sombres en le regardant comme s'il s'excusait dans ce qu'il venait de lui dire. Elle prit une de ses mains et mit un des doigts devant sa bouche lui intimant le silence tendrement.

Puis elle commença à parler Joon, tu sais j'ai grandi entouré de ouate, de coton car ma maladresse inée m'a causé biein des soucis et les premières années ici ont été très difficiles. J'ai peu à peu repris confiance en moi, mes gestes sont pus précis et mes paroles sont mieux posées.. Elle enleva le doigt de devant sa bouche et remis les bras dans son dos, les mains posées sur les omoplates puis elle continua regarde moi Joon, j'ai bientôt 15 ans comme toi ; la seule chose que je veux de toi c'est ton contact, ton regard, cet instant présent ; et tu as peur de me blesser mais dis toi que moi c'est pas mieux si ce n'est mêms pas pire ! l'autre jours sans le vouloir j'ai fait tomber un livre sur la tête d'un élève lui tit elle ! ça va faire 15 ans que je vis comme ça, maladroite en agissement en paroles, en actes mais avec toi c'est différent je me sens bien et j'ai confiance..

Elle ne savait pas si Joon comprenait ce qu 'elle voulait dire ; ce qu'elle voulait lui faire comprendre c'est qu'elle voulait être à ses côtés, combattre, rire, jouer avec lui et que son Gryffondor lui fasse confiance et se confie sur sa vie. Elle ne savait pas quelle histoire il avait, se doutait que son coeur de pierre n'était pas devenu aussi renfermé sans des épreuves mais aujourd'hui la personne qu'elle avait dans ses bras, elle le sentait elle commençait à l'aimer.