|KingCross| Cause the blood, and tears they can make quite a mess |Libre|

Meolian était de sortie à Kingcross et errait sans réel but dans les rues ; ses pas l'emmenèrent avant même qu'elle s'en rende compte vers la gare. Elle était perdue dans ses pensées ; elle avait retrouvé ses parents à l'issue de l'année scolaire mais le manque de contact avec ses camarades ou même des jeunes gens de son âge se faisait sentir cruellement.

Elle aimait la verdure tout autant que sa maman, la tranquilité ; mais ça c'était avant ; ce climat apaisant était là avant pour calfeutrer sa maladresse mais en grandissant Meolian n'avait plus envie de se cacher, elle était maladroite mais elle n'avait plus envie de se cacher. Ses parents l'avaient toujours suivie dans ses choix et celui qu'elle avait décidé de prendre d'aller à la rencontre des autres sans peur était encouragé par eux.

Elle était reconnaissante de tout leurs efforts.

Alors qu'elle regardait l'horizon de la gare elle vit le jeune asiatique, assis, qui jouait une douce mélodie. Une mélodie empreinte d'émotion et de tendresse. C'est alors qu'elle le reconnut, le jeune asiatique, qu'elle avait rencontré dans le bar et après dans le chemin de traverse.

Elle se rapprocha doucement de lui, discrètement pour ne pas lui faire peur. Il était touchant ainsi seul à jouer ; mais il ne semblait pas à Meolian qu'il était totalement lui même. Elle ne le reconnaissait pas, lui tellement impétueux, énergique, semblait crouler sous le poids de la tristesse. En se rapprochant, elle vit des marques sur ses joues ; de plus il ne portait pas de lunettes habituellement.

Elle sentit qu'un malheur lui était arrivé ; elle mit alors une de ses mains doucement, tendrement sur une épaule de Joon, s'agenouilla vers lui et lui dit Joon qu'est ce qu'il s'est passé, que fais tu là, qui t'as fait du mal ? je n'ai pas l'habitude de te voir aussi abattu. Elle était réellement inquiète pour lui et cherchait à en savoir plus.

Elle ne voulait pas le brusquer, ses paroles restaient douces, elle murmurait et se voulait simplement amicale.

Alors que Joon débitait des paroles plus qu'il ne parlaitl, Meolian s'assit à ses côtés et le prit par les épaules tendrement. A ce qu'elle comprenait il s'était fait frappé probablement par ses proches si n''est même ses parents. Meolian n'avait jamais connu de telle cruauté, sa manière d'être, maladroite, était un grain de sable à côté de ce que Joon semblait endurer. Elle était perdue, comment un garçon aussi jeune pouvait souffrir d'autant d'atrocité ; le monde magique avec les mangemoorts et les aurors n'était il pas suffisamment cruels pour en plus créer des conflits familiaux, amicaux ?

Depuis qu'elle l'avait rencontrée dans ce bar, Meolian avait compris que Joon était solitaire, en proie à lui même ; il était apparenté à une ame solitaire sans point de repère quel qu'il soit.

Depuis cet instant elle éprouvait envers lui une certaine compassion non apparentée à de la pitié ; c'était pour lui, pour des personnes de son genre qu'elle se perfectionnait jour après jour ; elle voulait les aider et rendre la vie meilleure à leur niveau.
Aujourd'hui, elle était face à un réel problème, il était seul sans un sou elle ne pouvait le laisser comme ça. L'idée lui traversa l'esprit de l'inviter chez elle, dans sa famille mais c'était brutal ; de plus, de par son côté solitaire elle était certaine qu'il allait refuser.

Puis elle se décida à lui proposer autre chose Joon il se fait tard, je te propose pour ce soir que l'on prenne une chambre... avec deux lits hein et demain si tu as dormi ou du moins au petit matin ce sera plus facile d'essayer de te trouver une solution l'encouragea t elle.

Je ne veux pas te laisser seul ainsi, je tiens à toi tu sais ; je te connais que fort peu mais j'ai envie de t'aider, je ne partirai pas seule. lui dit elle alors que le garçon était toujours penché.

Il lui semblait entendre des sanglots, qu'il commençait enfin à lacher prise.

Lorsque Joon se réfugia dans ses bras en pleurs, Meolian se sentit dépassée au premier abord ; elle était mal, mal pour Joon qui était si anéanti, blessé dans son corps et dans son esprit. Il avait son âge, comment pouvait on être aussi meurtri en étant si jeune. Elle était dépassée mais voulait l'aider, elle entoura son corps de ses bras, doucement sans le brusquer ; il s'était fait frapper, elle ne voulait pas risquer de lui faire du mal.

Puis elle lui murmura tu n'as pas à t'excuser, c'est à tes bourreaux de s'excuser ; elle ne savait même pas si les mots qu'elle utilisait suffirait à surmonter sa peine. Meolian éprouvait énormément de compassion pour Joon et un sentiment d'amitié, du moins lui semblait il, à l'égard du jeune homme qui lui avait déjà avoué son penchant pour l'alcool dans la rue de traverse naissait.

Ils étaient seuls dans la gare, Joon sanglottait dans ses bras, elle cherchait une solution et commença à lui parler tendrement je suis sûre qu'il y a des instants de ta vie où tu es fier de toi , tu es fort ; tu es en quatrième année avec moi, je n'ai jamais osé t'aborder mais si tu es parvenu là ou tu es c'est que tu es destiné à devenir quelqu'un. Ces mots elle les avait entendu pour elle, dans ses pires moments de honte et elle se dit peut être lui feraient ils du bien.

[color=#ff9900][/et tu sais quelqu'un m'a dit dans un bar un jour si tu as besoin de parler meme pour sortir des inepties je suis là, ça fait du bien de parler, de vider son sac, je ne suis pas là pour te juger au contraire[color].

Elle ressera son étreinte doucement se leva tout en lui tenant la main et lui dit sans le brusquer si nous allions nous reposer ? je suppose que ça va être dur pour toi de dormir mais à la nuit tombée je me sentirais rassurée d'être en quatre murs.

Alors que Joon commençait à essuyer ses dernières larmes et la regardait Meolian lui dit la chose suivante je serai toujours là pour toi, je ne sais ce qu'il se passe entre nous mais y compris à Poudlard, je serai là ; depuis cet instant dans le bar j'ai la sensation que nous pouvons faire un bout de chemin ensemble. Elle ne savait comment expliquer cela, elle se sentait particulièrement proche du jeune homme ; était ce sa mission d'asisstance envers les plus faibles ? un sentiment naissant ? elle était trop jeune et cela faisait que peu de temps qu'elle connaissait réellement Joon.

Elle avait  bien remarqué que Joon s'était levé difficilement,  les coups qu'il avait subis ne s'étaient  probablement pas limités à son visage qui était si charmant. Comment  pouvait on frapper un jeune homme ? Joon ne lui avait pas encore confié qui avait eu ce geste ingrat et faible ;  frapper  quelqu'un était impensable pour elle et quand la personne était jeune cela était même de l'impensable pour elle. Comment un adolescent pouvait souffrir autant ? Elle avait toujours eu du mal à faire sortir de  sa baguette des sorts d'agression, car elle était passablement gentille  ; hormis les forces du mal elle ne se voyait jamais lancer un sort douloureux sur un autre être de chair et de sang comme elle....

Joon était  bien plus grand qu'elle  ; ce n'est pas qu'elle était petite mais son visage était à la hauteur de ses épaules. Lui qui était si malheureux sur le bord des rails tout à l'heure l'impressionnait littéralement une fois debout. Elle se demandait encore comment il avait pu subir de telles atrocités. Il était charmant dans ses habits derniers cris. Quand il se rapprocha d'elle son cœur se mit à battre la chamade. Elle lui tenait toujours la main mais ses yeux se mirent à regarder le bout de ses chaussures. Néanmoins, elle sentit son doux contact à son approche et elle releva les yeux. A ce moment là elle vit ses yeux rougis, une brève étincelle également dans ses yeux sombres. Il se rapprocha d'elle lui déposa un baiser tendre sur ses joues et des mots que jamais elle n'espérait entendre même dans ses rêves.

Jamais personne ne l'avait remercié hormis Eleonora lorsqu'elle avait réussit à récupérer sa baguette ; ou au pire c'était du dédain ; du genre merci de ta bêtise, il va falloir encore que je répare ceci ou cela ; là Joon la remerciait d'exister. Les jambes de Meolian flageolèrent sur le coup mais elle se ressaisit. Elle avait pris son avenir à bras le corps, elle tenait son objectif du bout des doigts et ne comptait  pas le laisser s'échapper. Elle sentit néanmoins ses yeux qui commençaient à s'embuer malgré tout. Elle ferma rapidement les paupières pour refouler les larmes d'émotion qui arrivaient.

Elle rouvrit les yeux encore embués par l'émotion pour regarder Joon ; celui ci était toujours à ses côtés, avait resseré son étreinte. Elle le regarda fixement, sourit. Elle remit les mains sur ses épaules, qu'elle fit glisser derrière ses omoplates et le rapprocha d'elle. Elle se mit sur la pointe des pieds et se rapprocha de son oreille en lui murmurant merci d'être toi Joon lui dit elle tout simplement.

Il ne faisait aucun doute que la personne qu'elle avait en face d'elle lui avait ouvert son histoire, sa vie et jamais personne ne s'était confiée autant à son égard. Elle n'avait pas resserré son étreinte et ses yeux étaient toujours fixés au regard de Joon.

Puis elle ne sut comment elle trouva le courage, elle se remit sur la pointe des pieds, se rapprocha de la joue de Joon et bifurqua pour lui déposer un tendre baiser sur la comissure des lèvres... là à cet endroit où l'on est entre les lèvres et les joues. Elle ne savait pas ce qu'il lui avait pris, ne savait pas comment Joon réagirait.

La seule chose qu'elle savait c'est que depuis cette après midi au chemin de traverse, depuis ce soir à King Cross, son cœur battait la chamade au contact de Joon ; elle ne savait pas où ça les mènerait, ne savait même pas si Joon ne la repousserait pas en arrière après ce geste mais ce qu'elle était sûre c'est qu'elle avait osé, elle n'avait plus honte d'elle même. Si il la repoussait c'est qu'elle s'était trompée.

Pour le moment elle était toujours dans les bras de Joon ou lui dans les siens et elle avait déposé sa tête au creux de ses épaules.

Meolian était extraordinairement bien dans les bras  de Joon, jamais elle ne s'était sentie aussi bien dans les bras d'un garçon. Il y avait eu Edouard il y a quelques années elle ne savait plus exactement quand. Mais cet Edouard passait son temps à l'enfoncer plus qu'à la défendre et à la démotiver après ses maladresses. Son manque de confiance en elle était en grande partie à cause de lui. Elle cherchait une épaule sur laquelle pleurer, il lui avait fait croire les premiers temps qu'il était la bonne personne mais trop gentille ou aveuglée elle ne s'était pas rendue compte du mal qu'il lui faisait.

Mais Joon c'était différent ; sa maman lui avait dit après l'épreuve d'Edouard qu'il ne fallait pas faire confiance aux gens aveuglément. Mais cette après midi sur le chemin de traverse et ce soir, ici, dans la gare de Kingcross, elle le sentait, il avait ouvert son coeur, sa vie. Il ne jouait pas un rôle et était lui même.

Alors qu'elle était calmement la tête nichée sur son épaule, elle sentie la main délicate dans ses cheveux. Elle eut un instant de crispation, un instant où elle s'est dit qu'il allait la repousser. Mais quand elle senti sa main sous son menton et le gout de ses lèvres sur les siennes elle fondit littéralement.

Elle cherchait à maîtriser ses émotions du mieux qu'elle pouvait le faire. Quand elle ouvrit les yeux, elle vit ceux de Joon brillants à son égard. Elle ne voulait pas le lâcher mai malgré tout il recula. Elle avait besoin de lui, besoin de ses bras et de son soutien comme elle sentait que lui pouvait avoir besoin d'elle du moins elle l'espérait au plus profond de son être. Elle lui reprit les mains.

Quand Joon  lui proposa de sortir pour un premier rendez vous, elle se ressaisit, le regarda fixement de ses yeux brillants et lui répondit d'un ton taquin oui à une seule condition.... et avant même qu'il ait eu le temps de reposer une question, elle vint se blottir contre lui, mit ses mains autour de son cou, le regarda et l'embrassa tendrement.

Je devais le retrouver coûte que coûte. Il avait l'habitude de venir dans ma chambre pour s'assurer que j'allais bien depuis mon retour de Poudlard, mais la plus rien. Il avait cessé ses visite et j'avais beau demandé où il était, les servantes refusait de me réponde ou même de me regarder, elle se contentait d'ignorer mes questions, de changer mes pansement puis sortait me disant de ne pas m'inquiéter. Je ne savais pas ce qui se passait ici, mais je n'aimais pas ça. Du tout... Quelque chose clochait et ça m'énervait. Une fois capable de me tenir debout, je m’étais tout de suite dirigé vers les appartements de mon frère, mais celui-ci était vide même les armoires ou se trouvait d'habitude ses vêtements avais été vidé. Je ne comprenais plus rien. Était-il parti en voyage pour la fin de ses vacances sans m'en parler ? Ça m'étonnerait, Joon n'avait pas l'habitude de disparaitre comme ça sans dire un mot. Alors j'ai dû me diriger vers le bureau de notre paternel et exiger des réponses. Cela ne m'enchantait pas, mais pour mon petit frère, j’étais prêt de mettre ma haine de coter. Une fois rentré dans le bureau en question, j’avais bombardé mon paternel de questions et celui-ci s'était contenté de me regarder stoïquement et les mots qui sortir de sa bouche me gela sur place. J’étais tellement abasourdi que je ne pouvais émettre le moindre son ou mouvement. Joon a la rue ? Quoi ? Pourquoi ? Et cette façon froide que mon père avait déclaré cela. Comme si le départ de son plus jeune enfant ne l'affectait pas. Malgré mes questions rien ne franchis mes lèvres de toutes façons, je savais que je ne pouvais retirer rien de plus a Dong-Soo.

Une fois sortie du bureau, je repris ma respiration qui était resté bloquer et me dirigea à l'extérieur, sans oublier de prendre les clés de ma voiture au passage. Je ne savais trop où commencer mes recherches. Joon pouvait être n’ importe où. Je devais réfléchir à l’ endroit le plus plausible pour lui de ce caché. Un bar ? Non s'était trop flagrant, il n'était pas stupide au point d'aller à un endroit où il allait si souvent. Chez des amis ? Jae n'en connaissait aucun mis à port ceux qu’ils avaient en Corée. Mais oui ! King cross ! Connaissant Joon, il voudrait surement mettre le plus d'écart entre lui et notre famille et sans doute avait-il songé à retourner dans leur pays natale cela ne me surprendrait pas du tout. Souhaitant qu'il si trouve, je démarrai ma voiture et partie en trombe, me foutant bien des excès de vitesse. Je devais m'y rendre et m'assurer qu'il allait bien. S'était mon job de grand frère de m'occuper de mon cadet après tout.

Une fois arriver a la gare je sortie de ma voiture et me mi a sa recherche ce qui allait être plutôt difficile vue la gare qui se remplissait a vue d'œil. C'est à ce moment que je vis du coin de l'œil mon mini moi, mais il n'était pas seul et semblait être accompagné par une jeune demoiselle. Il semblait très proche. Trop proche... Qui était-elle ? Il ne se rappelait pas avoir entendu parler d'une petite amie. Était-elle adéquate pour mon frère ? Je ne la connaissais pas et espérais vraiment que ce n'était pas une autre de ses manigances pour se mettre leur parent a dos. Quoique... C'était déjà fait.

Curieux et inquiet, je m’avançai doucement vers le jeune couple. Dans mon avancée, je pu voir plus clairement mon frère. Il portait des lunettes soleil et semblait avoir des marques de coup sur le visage. Ce qui me fit froncer des sourcils. Dong-Soo avait-il levé la main sur son cadet à nouveau. Ce ne serait pas la première fois que Joon y goûterais. Il avait toujours été doué pour attirer les foudres de ses géniteurs. J’avais beau me démener pour l'arrêter de faire des conneries, mais cet avorton me glissait toujours entre les doigts et au final, je ne pouvais rien faire. Je me querellais toujours avec lui parce qu'il refusait de m'écouter, il devait sans doute penser que je lui donnais des ordres pour qu'il obéisse a nos parent sans dire un mot, mais ce n'était pas le cas, je voulais seulement qu'il arrête de faire n'importe quoi, et ce, pour sa propre sécurité. Rien d'autre ne m'intéressait, s'il avait envie de devenir une porn star ou je ne sais quoi je n’en avais rien à battre. Temps qu'il attendre que je prenne la place de notre père avant de ce lancer. Mais bien sûr se serais mal le connaitre. Penser qu'il se contenterait de cette vie qu'il avait toujours trouvée trop ennuyeux. Joon n'était qu'un adolescent et bien que je comprenais son désir de s'amuser et de découvrir de nouvelles choses, lorsqu'on se retrouvait dans sa position parfois valais mieux se contenter de ce que l'on avait. Qu'est-ce que ça l'avait pu lui apporter de se rebeller ? Rien mis à port de finir comme un minable. Bien sûr, je ne comptais pas le laisser se débrouiller tout seul. J’avais bien l'intention de lui trouver un endroit pour vivre et je lui donnerais de l'argent. Je devrais peut-être nous louer un appartement sans le dire à mes parents ? Oui, c'est ce que je vais faire... Je ne peux pas laisser se gosse se débrouiller, car le connaissant, il ne pourra pas survivre tout seul comme ça.

Je ne pu m'empêcher de me demander comment on pouvait être si semblable mais si différent à la fois... Physiquement, on avait souvent décrit Joon comme mon sosie. Il était impossible de se tromper sur le lien entre nous. À moins que l'on soit vraiment stupide. Cependant, nos caractères était-ce qui faisait toute la différence. Malgré ce que l'on pouvait dire de son petit frère, Joon était quelqu'un de bien. C'était seulement une question d'avec qui. Certes, il pouvait être un vrai emmerdeur avec ceux qu'il n’aimait pas, mais dans le cas contraire, il était doux et tendre avec ceux qu'il appréciait. Il recherchait toujours la chaleur des autres même moi qui en étais dépourvue.

Toujours en trin d'observer froidement l'avorton qui me servait de frère, je me raclai la gorge pour les alerter de ma présence. Joon sursauta et se tourna vers moi avec des yeux rond. Ce qui m'aurait bien fait rigoler si la situation n'avait pas été critique. Toujours en pleine observation, je ne pu que constater l'étendue que devais être ses dégâts. Si son visage avait des bleus, cela voulait dire que son corps devait être dans un état atroce, car notre père, jamais, ne frappait le visage. Alors s’il en était arrivé la ca voulais dire qu'il devait avoir été dans une rage phénoménale. Mes yeux se posèrent sur la jeune fille ensuite sur Joon et ainsi de suite. Je ne pu m'empêcher un léger regard de dégoût face à la blonde. Elle ne semblait pas du tout appartenir à la même classe que nous... Mais bons, je tentai temps bien que mal de rester polie et je cachai cette grimace du mieux que je peux pour ensuite me concentrer sur mon frère et de m'adresser a lui d'une voix calme mais autoritaire.

Je peux savoir ce que tu fais ici Joon ? Et qui est cette ch... Je veux dire qui est la jeune femme qui t'accompagne ?

Meolian était dans les bras de Joon quand tout comme lui elle entendit la voix d'une toute autre personne. Joon s'était raidit et se retournait en direction d'une voix qui visiblement lui semblait familière. Il s'était mis devant elle, sans doute voulait il la protéger de l'inconnu qu'elle perçu néanmoins en se décalant sur le côté. Il était de la même origine que Joon et semblait plus vieux, ils avaient sensiblement les mêmes traits. L'autre semblait passablement agacé de retrouver Joon, ici, à Kingcross à voir son attitude.

Quand Joon la regarda avec un sourire d'excuse elle s'inquiéta ; avait elle fait quelque chose de mal ?  Elle ne voulait vraiment pas qu'il ait des ennuis à cause d'elle, il avait déjà bien assez souffert à ce qu'elle avait pu voir ce soir sur les traits fins de son visage. A entendre les explications de Joon, il était question de ses parents. Elle écarquilla les yeux car il lui vint une idée présentement qui ne lui plaisait mais absolument pas du tout "ce n'est quand même pas ses propres  parents qui l'on frappés" se dit elle intérieurement. S'étant mis cette idée en tête, elle préféra garder le silence.

Les deux jeunes hommes se jugeaient du regard, aucun n'avançait ni même ne reculait. Le plus âgé la dévisageait des pieds à la tête. Elle ne savait plus quelle attitude adopter pour être correcte. Elle préfèra adopter une attitude simple, intimidée en regardant le sol à ses pieds.

Puis délicatement, Joon reprit sa main qu'il tenait fermement ; il avait besoin de soutien ; elle aurait presque aimé l'embrasser pour lui donner la force nécessaire pour cette bataille verbale mais elle n'en fit rien. Elle sera juste la main sans appliquer une pression trop importante.

Le contact de la main de Joon incita Meolian à relever la tête et à regarder fixement  Jae puisque c'est ainsi que Joon venait de l'appeler. Jae ne lui enlèverait pas Joon ; elle resterait avec lui. Elle se mordit l'intérieur des joues car avait envie de compléter sa dernière tirade en disant "il faudra me passer sur le corps si tu veux le ramener là où il a tant souffert". Elle le pensait si fort qu'elle avait envie de le crier mais elle se contint. Son corps se crispa néanmoins devant cette joute verbale entre deux hommes qui étaient vraisemblablement des frères.