L'avis de Morange est partagé. En effet, les propos de Féliks démontrent qu'il se sent clairement supérieur à Aaron. Il y a quelques mois de cela, Morange l'aurait directement approuvé parce que c'est vrai. Les sangs purs ont toujours été au-dessus des autres. Mais aujourd'hui, c'est différent. Il ne ressent plus autant le besoin de se cacher et d'être ce qu'il n'est pas. C'est nécessaire, mais c'est plus aussi habituel. La discussion et le règlement de comptes dérive rapidement mais le serdaigle de ne rien dire. Parfois, vaut mieux le silence que s'attirer les remontrances des autres.
Il a le courage au moins d'affronter Astoria droit dans les yeux quand elle s'acharne contre lui. Et c'est vrai , il a merdé. Encore une fois. Ca le gêne quand même un peu qu'elle s'en prenne à lui devant Féliks et Aaron... Il est d'ailleurs sûr que ce dernier prend un malin plaisir à le voir se faire remonter les bretelles par sa "collègue" préfète. Si même les préfets n'arrivent plus à s'entendre entre eux.. Détournant finalement les yeux, il sent son visage et ses cheveux reprendre leur forme normale. Astoria a quand même arrangé son allure et il lui marmonne un vague "merci" à peine audible. Il sait qu'il n'a rien à dire pour son compte mais les mots brûlent le bout de sa langue devant la manière dont elle parle à Aaron.
Astoria.. Soupire t-il. Là non plus, enfin... Ca sert à rien de lui parler comme ça. S'il te plaît merde, calme toi. Aucune remarque de plus n'est suffisante et de toute façon, Morange sait parfaitement qu'il risque de se faire rembarrer.
Mais ils ne font que tourner autour du pot depuis tout à l'heure. Alors il s'apprête à intervenir mais une voix glaciale l'interromps. Encore une fois. C'est une voix qu'il n'a jamais entendu , mais elle ne doit pas venir d'une personne très saine , étant donné la dureté de ses paroles. Et il doute que les paroles de a gryffondor soit bien accueillis par cette fille. Souffrance. Voilà le seul mot prononcé par l'inconnue dans sa langue maternelle. Génial, de mieux en mieux. Si la situation dégénère pas avant dix minutes, c'est un miracle. Les yeux de la serpentard ne présagent rien de bon, et même si c'est vrai qu'elle peut faire flipper, Morange ne ressent rien à part un profond désespoir. Par pitié, que ça s'arrête tous ces élèves étranges. Il l'aurait confondu avec une sang pur si elle n'avait pas regardé Féliks droit dans les yeux pour lui dire ces quelques mots.
Mais en fait, elle les hait. Pour aucune raison que le serdaigle ne puisse deviner pour le moment ; raison personnelle sans doute. A son plus grand soulagement, son ami préfet n'essaye pas de s'en prendre à elle comme il s'en est pris à Aaron et se tourne finalement vers Astoria pour repartir. Morange soupire ; pour une fois qu'ils se voyaient, il aurait voulu les suivre pour rester un peu avec Féliks mais il a surtout envie de partir. Loin d'Aaron et la fille qui l'accompagne. Se tournant d'ailleurs vers ce dernier, il le défie du regard.
T'as vraiment de la chance Aaron. Tu devrais pas recommencer, c'est un conseil , lâche t-il sombrement. Ses yeux se tournent ensuite vers la serpentard. Et toi tu es.. ?
Il sonde la jeune fille de haut en bas , minutieusement. Doit il s'inquiéter de son regard tueur qu'elle jette à tout le monde ? Est elle une menace ou plutôt une amie ? Finalement, après une brève analyse, il esquisse un sourire.
Féliks a raison. Tu devrais aller à l'infirmerie pour ton doigt.
Aaron Swan
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Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Mar 8 Nov 2016 - 17:28
Aaron fixait toujours l’insupportable petit Karkaroff. Il l’avait parfois vu traîner avec Joon Park et semblait…sympathisés. Ce n’est pas vrai ! A croire que tous les élèves qu’il détestait avaient décidé de se liguée contre lui. Et si on rajoutait par-dessus le marché Astoria Greengrass qui, visiblement pas contente que le Serdaigle est osé dire quelque chose sur son protégé, avait commencé à le regarder de ses regards assassins comme si elle pouvait être menaçante. Enfin, cela l’exaspérait au plus haut point. Son regard exagérément agacé et fatigué croisa les yeux de la préfète invivable des Gryffondors qui ne put s’empêcher de lui lancer des arguments pour « appuyer » sa position futile et infantile. Elle osait prétendre que Féliks avait un cerveau, et comble de l’ignorance, qu’il était plus intelligent que lui. Absurde ! Il ne put s’empêcher de bailler aux corneilles sans se gêner qu’en elle fit sa minable feinte, qui, au passage, ne fit rire qu’elle et sa minable personne. « Tu as fini ? Ce n’est pas que tu m’ennuies prodigieusement, mais quand même. Tu n’as pourtant pas l’air d’une personne particulièrement stupide. Et ne pense pas que je te flatte s’il te plaît, j’ai d’autres choses plus importantes à faire que perdre mon temps de cette façon. Alors je me demande ce qui te pousse à le défendre, lui. Sûrement un sentiment puissant. Assez puissant pour te rendre aveugle. Amour ou amitié ? Enfin, je ne vais pas m’abimer le cerveau pour vous. Ce serait…terriblement regrettable. ». Entre-temps, Marina avait mordu à l’hameçon. S’était déjà ça de fait. Bientôt il en serait fini d’Astoria la prétentieuse et de Féliks l’imbécile. Au mieux, ils partiraient. Au pire,… Non, mieux vaut de pas y penser. Penser au malheur attire les malheurs, et ce n’est pas qu’il espérait aux deux minables étudiants une vie de pur bonheur, mais il ne vaudrait pas non plus les trouver à l’infirmerie.
Ensuite fut au tour de Karkaroff junior d’enchainer. Alors lui, il était pire que Park quand il s’exprimait. Il fallait quand même être super-fort pour faire ça ! Avec sa voie encore moins agréable qu’un crissement de craie sur un tableau et son minuscule cerveau de bigorneau, il lui tapait prodigieusement sur les nerfs. « Ne pas ouïr ta voie et tes propos s’apparente plus à un bénéfice qui peut enjoliver une journée qu’à un terrible malheur de ne plus pouvoir entendre les très bonnes et bienveillantes paroles du grand sage et savant Féliks Karkaroff. » lui lança-t-il sur un ton on ne peut plus sarcastique. Le Serdaigle avait d’abord pensé à une phrase bien construite et présentant un réel argument. Mais à quoi bon gaspiller de la salive et de l’activité cérébrale pour eux. Pour rien. « Enfin, j’imagine que ce n’est qu’une question de points de vue. » rajouta-t-il en se curant un ongle. Ils avaient enfin fini. Enfin. Rien n’était à présent plus doux que la fraicheur des cachots et le clapotis régulier et relaxant des gouttes d’eau ruisselant sur les murs de pierres froides. Un silence pur et salvateur. Même quand Morange lui adressa la parole, ce traitre, il ne l’écouta pas. Et à quoi bon l’écouterait-il ? Il avait retourné sa veste et s’était rangé du côté de ces deux cruches. Trahison. C’était le seul mot qui monopolisait son cerveau en pensant au Tiller. Un préfet incapable de faire face à une autre insolente préfète de son âge. Pff, et dire qu’ils pensaient avoir une quelconque autorité sur des élèves. Illusions et mensonges. Ils lui faisaient pitié. Même un première leur tirerait la langue sans vergognes.
Avec toute ce calme, il en avait presque oublié son arme, si on peut appeler ça comme ça. Il fut plus que surpris par l’intolérance d’Astoria Greengrass, qui l’agressait verbalement. Bah, elle voulait juste mourir. Ce n’était que son problème, pas celui du Serdaigle. Quand il entendit la suggestion que Féliks fit à Marina, une voie moqueuse ne put s’empêcher de ricaner à l’intérieur de lui : « Oh, ne vous inquiétez pas pour ça. Vous allez bientôt la rejoindre, à l’infirmerie. Si pas directement à la morgue. ». Aaron scruta à son tour la Serpentarde. Qu’allait-elle faire ou dire ? Le suspens était à son comble…
Marina Y. Tsvetnova
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Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Jeu 10 Nov 2016 - 7:18
Mission cuisine
Le sang. Cette substance a toujours fait partit de la vie de la Russe, ayant subit de multiples blessures tout comme en ayant infligé à autrui sans aucun remord. Elle en avait de besoin. Elle voulait le voir couler. Surtout de ses adversaires. Elle aimait cela. Y prenait-elle un réel plaisir ? Pas vraiment. Mais elle en avait besoin. C'est pour cela que Marina n'a jamais eu d'amis. Les gens se sont toujours éloignés d'elle et dans son ancienne école, elle avait été beaucoup surveillée par le corps enseignant russe bien que sa folie ait atteint le summum lorsque son oncle maternel s'était révélé être le meurtrier de sa mère dont la mot avait été diagnostiquée comme étant reliée à des problèmes d'accouchement. Cela avait drastiquement changé les plans de Marina qui voulait désormais anéantir sa famille maternelle au grand complet voir même ceux qui prônaient la pureté du sang et l'aristocratie. Avant, son but se limitait à prendre, en quelque sorte, le contrôle de la grande Russie. Maintenant, c'était la vengeance en faisant couler le plus de sang possible.
Dans les couloirs des cachots, la Slave venait de rejoindre un groupe de gens. Elle s'était même mutilée en plantant durement les ongles sur le mur, s'arrachant totalement un ongle au passage. Évidemment, cela la faisait souffrir mais elle aimait souffrir. La douleur était une de ses vocations. Souffrir et faire souffrir. Elle n'est pas comme la majorité de la population. Beaucoup la traitait de cinglée à cause de ça. Et elle était cinglée.
En entendant un des garçons parler de Sang-Pur à l'autre en face, cela avait immédiatement alerté Marina. Elle n'était pas du tout bavarde mais elle avait dit quelques mots, se plaçant tout droit devant le supposé "pur" qui semblait avoir compris ce qu'elle venait de dire, soit souffrance, dans son langage natal. Était-il Russe ? Il avait un accent. Peu importe. Il restait un Sang-Pur. Comme sa famille maternelle, donc une cible. Néanmoins, la fille du groupe venait de s'adresser à elle où la Slave se tourna aussitôt vers elle. Elle demanda qui elle était et que rien n'avait été demandé à la Russe. D'un sourire sadique, elle dit simplement :
« Ton pire cauchemar. » Marina ne parlait pas beaucoup et rare étaient les fois où elle sortait un genre de monologue comme les autres sortaient. Seule Nahima avait eu droit à un certain flot de paroles. Pour le moment, la vipère avait envie d'éclater la tronche de cette Gryffondor mais elle devait s'en abstenir, surtout que d'après le "P" qui se tenait sur son uniforme, elle était préfète. Même si Marina s'en fichait, elle ne devait tout de même pas se faire expulser de l'école dès le premier mois même si les Britanniques n'étaient que des êtres faibles.
La Tsvetnova s'était retournée vers le supposé Sang-Pur, ignorant les deux autres et les paroles qui pouvaient bien se dire. Elle le regardait sans ciller. Il lui disait même qu'elle saignait et que c'était normal de ressentir la souffrance. Marina aimait la souffrance. En soit, cela était normal. La Russe ne dit simplement rien. Oh oui, elle avait de plus en plus envie de le remettre à sa place. De le mordre et de lui arracher une partie de son épiderme. Ou simplement lui casser rapidement le cou avec toutes les techniques qu'elle a pu apprendre depuis sa petite enfance. Le garçon (Féliks) sortit même une montre à gousset mais Marina n'y porta même pas attention. Elle était un peu comme une statue alors qu'il lui disait d'aller voir Pomfresh et qu'il allait faire part à la préfète de Serpentard de sa blessure, celle qui se trouvait dans son dortoir. Quel minable ce type.
La Russe ne dit rien, alors que le Serdaigle s'adressa à l'autre fille dont Marina avait envie d'éclater puis, juste après, elle dit : « Tu parles trop. Tu ferais mieux de la fermer. » Dit-elle, d'un visage de marbre, alors qu'une bonne partie de sa main droite était en sang à cause de ses ongles où le liquide s'était faufilé jusqu'à la main. Elle aimait cela.
Un autre garçon, qui s'était révélé plutôt silencieux comparativement aux deux autres, s'adressa à elle en lui demandant qui elle était. Marina répondit simplement : « Une nouvelle. » À quoi bon dire son nom à des personnes qui, pour elle, n'étaient que des faibles. Lui aussi lui disait d'aller à l'infirmerie, ce à quoi la vipère répondit aussitôt : « Non. À moins que toi ne veuilles y aller. »
La Russe revint aussitôt vers le dénommé Féliks qui s'apprêtait à partir avec l'autre fille de Gryffondor. Elle plaça directement sa main ensanglantée sur une partie de son visage. Sa joue gauche.
« Tu iras demander à ce type qui pourrit sous asticots et charognards, dans quartiers pauvres de Moscou ce que je suis capable de faire lorsqu'on me menace. » Elle planta un ongle (pas celui arraché) dans la peau de la joue du Serdaigle. En gros, elle l'avait tué alors qu'il l'avait menacée d'un couteau et elle n'avait eu aucune arme pour se défendre. Ah oui, sa baguette, mais elle préférait toujours attaquer physiquement qu'avec ça, surtout qu'elle est encore mineure jusqu'en février.
Une partie des cheveux de la Slave se trouvaient dans son visage alors qu'elle ne se peignait jamais. Cela lui donnait un air encore plus "psychopathe", avec ses cernes et l'air de son visage. C'est donc qu'elle retira rapidement sa main mais en griffant d'une certaine profondeur, la joue de Féliks avec le doigt qu'elle y avait mis. Elle se mit à siphonner son propre sang avant de dire : « Un conseil, fuis. La prochaine fois que tu parles de ces idioties de philosophies sanguines, ça pourrait se terminer autrement... » Elle se tourna aussitôt vers la préfète des Gryffondors. « Tu devrais l'amener à l'infirmerie. Il souffre. » Dit-elle, d'un sourire sadique. Marina ne lui avait rien fait et même que c'était un cadeau qu'elle le laisse partir sans réel dommage. La prochaine fois, cependant, ce serait bien pire. Il y a trop de témoins pour que la Russe lui fasse du réel dommage mais qu'il comprenne à qui il avait à faire. Pas une simple nana bisounours. Non, Marina est un animal sauvage.
La Tsvetnova ne portait pas vraiment attention aux deux autres garçons de Serdaigles dont celui qui s'était adressé à elle précédemment. Elle quitterait les lieux dans quelques instants, de toute façon...
(c) AMIANTE
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Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Jeu 10 Nov 2016 - 13:12
Peu avant le couvre feu
Il était bien des choses qu'Astoria rêvait de dire à Aaron à ce moment là. Les idées semblaient se bousculer dans sa tête à toute vitesse, et elle enchaînait les critiques et les remontrances à toute vitesse. Toutefois, alors qu'elle était bien décidée à le remettre à sa place, une sensation étrange lui parcourut le dos. Elle ne comprit tout d'abord pas de quoi il était réellement question et puis, lorsqu'elle tourna légèrement sa tête sur le côté, elle réalisa que c'était Féliks, ce qui eut pour effet de la couper dans son élan. Il ne lui fallu par ailleurs pas beaucoup de temps pour comprendre que son meilleur ami tentait de la calmer par ce geste doux et elle réalisa qu'elle l'avait sans doute un petit peu trop mis en avant - ce qu'elle ne regrettait toutefois pas car tout ce qu'elle avait avancé était entièrement vrai. Aussi se radoucit-elle étrangement vite, alors qu'il n'avait pourtant pas fait grand chose ; et en vérité, le jeune homme devait bien être l'une des rares personnes à avoir une quelconque influence sur elle dans ces moments là et - plus encore - à parvenir à la calmer lorsque cela était nécessaire. Cependant, ne désirant pas laisser paraître l'une de ses plus grandes faiblesses - Féliks et son influence, donc -, elle décida d'enchaîner aussi vite qu'il lui était possible de le faire, insultant une dernière fois Aaron, au passage.
Ce fut ensuite Féliks qui reprit sa salve à l'encontre d'Aaron, et Astoria esquissa bien malgré elle un sourire tant il savait trouver les mots justes. Aussi, la jeune Greengrass se détourna d'eux quelques instants afin d'écouter ce que le préfet de Serdaigle avait à lui dire. Elle l'observa le temps qu'il lui réponde, et elle haussa un sourcil, bien intriguée. Elle ne dit absolument rien, cependant, et elle se contenta simplement de rouler des yeux en écoutant les remarques qu'il lui faisait. Toutefois, elle n'apprécia absolument pas qu'il lui dise de se calmer. Alors, croisant les bras, elle haussa un sourcil face à lui. « Que je me calme ? Ouai. T'as raison, je vais laisser cette chose " tenter " de descendre Féliks et me toiser du regard ? Non mais tu rêves, Morange ». Car même si les remarques d'Aaron et ses soupirs agacés ne la perturbaient pas plus que ça, elle ne se laisserait pas faire pour autant. Par principe. Et de toute évidence, elle n'était pas la seule. Mais malgré les répliques acérées de Féliks, Aaron ne s'arrêtait pas. Et quand bien même Astoria mettait toute l'énergie qu'elle pouvait pour lui répondre, le Serdaigle ne semblait pas non plus comprendre qu'elle n'était pas du genre à se laisser faire sans réagir.
Alors, lorsqu'il tenta de répliquer une nouvelle fois, avançant qu'il était sans doute possible qu'elle ait des sentiments bien plus poussés pour son meilleur ami qu'elle ne voulait bien l'avoue, elle écarquilla les yeux. Soudain, elle ne dit plus rien, peut-être l'espace d'une seconde. Le silence se fit alors, et elle battit des paupières, un peu choquée par ce qu'elle venait d'entendre. Puis, quand elle reprit enfin, elle utilisa le ton le plus posé et sérieux possible - voire grave. « Oh, oui... Mais Aaron, comment le sais-tu ? Comment as-tu deviné ? J'avoue tout, alors ! ». Et, dans un geste théâtral, elle porta une main jusqu'à son coeur. Ses mouvements étaient accentués, poussés à l'extrême, afin de se moquer ouvertement d'Aaron Swan et de ses pathétiques petites piques. Aussi, elle prit soin de transformer sa voix pour la rendant la plus niaise possible. « Aaron ton intelligence et ta perspicacité me troublent au plus profond de mon être. Suis-je si transparente pour que mes plus secrètes pensées soient si limpides pour toi ? ». Astoria battit alors des cils, souriante, tout en utilisant ce ton mièvre qui lui servait à faire clairement passer ce qu'elle disait pour des moqueries.
Mais l'instant suivant tout sembla basculer : elle abandonna les sarcasmes pour reprendre son air le plus menaçant. Elle fronça alors durement les sourcils ; toute trace de dérision s'était définitivement envolée. Elle lança alors un « Lumos » informulé et pointa sans le moindre ménagement sa baguette à tout juste quelques centimètres du visage d'Aaron. A cette distance, nul doute que le sortilège l'éblouissait fortement. « Mes raisons ne te regardent en rien, mais laisse-moi simplement te faire une suggestion : ne recommence plus jamais ce petit jeu avec moi ». Sa voix était à présent dur et froide. Elle était plus que sérieuse. Que croyait-il donc ? Que cela l'atteindrait, d'évoquer ses sentiments ? Non. Tout ce qu'il venait de faire, c'était de l'énerver plus encore. Car elle ne laisserait à personne la permission de porter un jugement sur leur relation.
Par la suite, Astoria s'était postée à côté de Féliks, au même moment où une fille étrange et extrêmement mal coiffée arrivait. Elle portait l'uniforme de Serpentard et c'est alors que la Préfète de Gryffondor se souvint de ce dont Hope lui avait rapidement parlé, il y avait de cela quelques jours. Apparemment, une nouvelle élève avait été admise pour intégrer Poudlard et elle avait été répartie chez les Vert et Argent. Plus encore, elle se trouvait en réalité dans la même année que Hope et par conséquent... dans celle de Féliks et d'Astoria. Oui, finalement, ce visage lui disait vaguement quelque chose. Elle l'avait sans doute croisée plus d'une fois en classe, puisqu'elles avaient forcément les mêmes cours, mais lorsqu'elle était assise à un bureau, ce n'était pas vraiment le professeur, qu'Astoria suivait, et encore moins les élèves qui se trouvaient autour d'elle - mais Féliks, en fait. Alors forcément, cette fille, elle n'en avait jamais rien eu à faire. Jusqu'à aujourd'hui, du moins. Et elle aurait sans doute bien du mal à l'oublier.
Mais après tout qu'importe. Astoria se fichait bien de savoir qui elle était ou ce qu'elle voulait, car tout ce qui l'intéressait à cet instant, c'était la manière dont elle regardait Féliks, sa façon de dévisager ses traits et les paroles menaçantes qu'elle prononçait à son égard. La petite Gryffondor serra les dents, sans même réellement faire attention à son meilleur ami qui, pourtant, avait tenté un geste rassurant envers elle lorsqu'il déposa sa main sur son épaule. Il s'intéressa ensuite à la jeune femme, traduisant ce qu'elle avait dit et lui conseillant, cynique, de s'en aller rejoindre l'infirmerie. Astoria, quant à elle, ne quittait pas la Serpentard du regard. Elle se méfiait d'elle, qui racontait bêtise sur bêtise avec son accent stupide. Et encore une fois, il n'y eut que Féliks pour parvenir à la déconcentrer. Elle failli presque sursauter et releva la tête vers lui, lorsqu'elle lui rappela la raison de leur présence ici : le fléreur d'Astoria. « Oh... oui... tu dois avoir raison... », répondit-elle, distraite. Elle regarda alors Féliks tout en hochant la tête pour lui montrer qu'elle se rangeait à ce qu'il proposait.
La discussion semblait alors se terminer et, l'espace de quelques secondes, Astoria sembla se perdre dans ses pensées. Les mots qu'avait prononcé Aaron tout à l'heure ne l'avaient absolument pas perturbée sur le moment, bien au contraire. Mais toutefois, à retardement, elle commençait à un réfléchir un peu. Pouvait-il avoir raison ? Il fallait qu'elle arrête immédiatement de penser à cela : ça ne donnait que bien trop d'importance à Aaron. Elle secoua alors vivement la tête, comme pour chasser cette idée saugrenue de son esprit, et revint enfin à la réalité. Mais les quelques secondes où elle était restée là, soucieuse et sans rien dire, avait permis à cette fille de s'approcher de Féliks. De son Féliks. Et - pire encore - de poser une main sur sa joue. Et malgré son caractère particulièrement impulsive, Astoria ne réagit pas tout de suite, trop surprise - et choquée - pour cela. Elle la regarda faire, interloquée, comme si ses membres et son corps tout entiers étaient totalement figés. Incapable de bouger, elle était un peu comme pétrifiée, alors qu'elle assistait, spectatrice, à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Et pendant ce temps, son cerveau lui criait « Qu'est-ce que je fais ? ».
Et il lui fallut quelques minutes de plus pour parvenir à réellement réagir. En vérité, ce ne fut que lorsqu'elle vit cette odieuse fille planter ses griffes dans le visage si doux et délicat du jeune homme qu'elle sembla se reprendre. Elle écarquilla les yeux sous la stupeur et porta une main à sa bouche, complètement sonnée. « Non mais tu fais quoi, là, Astoria ? Bouge-toi ! », se criait-elle intérieurement. « Réveille-toi, allez ! ». Et les paroles venimeuses de la Serpentard réussirent finalement à la réveiller. Elle regarda Féliks, paniquée, et reposa ensuite ses yeux sur la jeune fille. Son regard, lorsqu'elle suivait les traces d'ongle laissées dans la peau si fragile de son meilleur ami, était complètement affolé. Mais Astoria n'était pas faible. Et encore moins peureuse. Alors elle ravala son angoisse et l'inquiétude qu'elle avait pour Féliks et se désintéressa de lui pour porter toute son attention sur celle qui s'appelait en vérité Marina. « Il souffre », repéta-t-elle, étrangement calme, reprenant mot pour mot les paroles de Marina. « Tu as essayé de le faire souffrir ». Encore un constat. Ses mots étaient froids, comme dénués de toute émotion. « Devant moi ». Elle séparait chacune de ses phrases, d'une part pour faire comprendre à cette idiote la bêtise qu'elle venait de faire, mais aussi et surtout pour être bien certaine qu'elle comprenait véritablement ce qu'elle était entrain de lui dire. Et nul doute qu'elle venait de faire la plus grosse erreur de sa journée. « Et à présent tu me conseilles de le conduir à l'infirmerie ». Ce n'était pas des questions, simplement des affirmations. Et Astoria ne se trouvait qu'à quelques centimètres d'elle, à présent.
Toujours aussi calme, et bien que son coeur battait à toute allure sous l'effet de ce qui allait sans doute se produire dans les prochaines minutes, elle éteignit le Lumos qu'elle avait prononcé un peu plus tôt et elle rangea sa baguette convenablement, avec précaution, pour être certaine que celle-ci ne se brise pas. Depuis qu'elle avait été nommée préfète de Gryffondor, Astoria avait pris soin de se calmer le plus possible, de respecter le règlement et tout ce qui allait avec. Et plus que tout elle voulait rester dans cette optique. Cependant... Elle n'était pas certaine de pouvoir garder son sang froid plus longtemps encore. Car il était question de Féliks. Soudain, un bout de bois brun attira son attention, alors que son regard se posa sur la taille de Marina. Elle s'en saisit brusquement et le jeta au loin. A présent, elle ne pouvait plus vraiment reculer ; et elle ne voulait pas reculer. Alors, aussi vite qu'il lui était possible de le faire, Astoria agrippa fermement les cheveux emmêlés et broussailleux de Marina et elle tira dessus avec autant de violence qu'il lui était possible de le faire. Se fichant complètement de savoir, d'ailleurs, s'ils étaient propres ou non, elle la tira en arrière du mieux qu'elle le pouvait et elle la poussa violemment par terre. Et Marina tomba sur le sol un peu plus loin que là où ils se trouvaient tous, sans doute sous l'effet de la surprise. Sous l'empressement, Astoria perdit à son tour l'équilibre et tomba elle aussi au sol, s'étalant par terre de tout son long. Mais n'ayant absolument pas prévu qu'elle se retrouverait ainsi étalée sur les dalles de pierre des cachots, elle n'était pas parvenue à se rattraper et, du coup, s'était sans doute fait assez mal. Grimaçant, mais toutefois fière de son coup, elle tenta de se relever difficilement, et s'assit par terre tout en massant son poignet et en frottant son bras. Elle avait peut-être mal, mais c'était pour la bonne cause.
Féliks Karkaroff
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Date d'inscription : 14/10/2016 Parchemins : 46 Points d'activité : 180Avatar : Troye Sivan Multicomptes : William T. SharenImage : Âge : 15 ans depuis le 22 Mai 1982. Dernier-né de la famille Karkaroff sous le signe du Gémeaux. Année : 5eme année à la rentrée 1997 Situation financière :
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Fiche de duelliste Seuils de réussite: 40 - 50 - 60
Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Ven 11 Nov 2016 - 0:44
i'm going to punch your face in the face
Code by Neon Demon
Ainsi donc, ce cher Aaron avait trouvé l'audace de rehausser la voix après les propos pour le moins cinglants qu'il avait proféré à son encontre. Une véritable déception pour Feliks, qui pensait définitivement en avoir terminé avec ces petites querelles de bas étages. L'aîné ne voulait pas réfléchir plus que de nécessaire à la relation qu'entretenaient les deux amis... Gain de temps inestimable pour tous, car il ne serait jamais parvenu à mettre le doigt dessus, quoi qu'il arrive. Astoria et lui, c'était une histoire toute particulière et bien trop complexe pour qu'un esprit aussi étroit que celui d'Aaron n'en comprenne toute la finesse. L'amour que Feliks portait à son amie dépassait de très loin ce dont le 'brillant Aaron' était capable d'imaginer. Quant à sa dernière phrase concernant son inquiétude à s’abîmer la cervelle dans une nouvelle réflexion sans intérêt... Cela eu le mérite d'arracher au bleu et bronze un petit sourire en coin, presque innocent : « N'aies crainte. Aucun risque que tu t'amoches le cerveau Aaron... Car pour ça, il faudrait déjà en posséder un. » Trois phrases qui clôtureront pour de bon l’intérêt qu'il avait pu lui porter jusque là. Feliks était épuisé par son comportement espiègle, aussi voulait-il en finir prestement pour retourner vaguer à leurs occupations initiales, Astoria et lui. A part être capable de reprendre ses propres mots et expressions pour se les approprier maladroitement, Aaron n'était définitivement pas apte à tenir une conversation digne de ce nom face au Karkaroff qu'il était. Mais avec un vocabulaire si pauvre, cela n'était guère surprenant. Aaron en devenait par ailleurs très rapidement navrant aux yeux du cinquième année. Et puis, à quoi bon s'obstiner de vouloir répondre à cet individu quand Astoria s'en chargeait déjà avec brio ? D'un sourire timide aux lèvres, il observait son amie jouer la comédie, exagérant l'intonation de sa voix tout comme ses gestes maniérés pour accentuer un peu plus cette mièvrerie dont elle faisait preuve. Un comportement bien trempé qui avait su englober le cœur du Slave d'un voile de tendresse au fil des années à ses côtés. Qu'il pouvait l'aimer, son Astoria. Feliks grimaça juste quand celle-ci releva sa baguette pour éblouir Aaron, lui-même recevant quelques rayons un peu trop violents pour ses iris dilatés par l'obscurité des cachots. Un court moment d'inattention qui avait permis à la Serpentard de laisser parler son impulsivité.
Feliks n'avait rien d'un combattant et n'en serait probablement jamais un. Sa santé plus que précaire ne lui permettait pas de tels excès de zèle. Fragile, voilà ce qu'il était. Pourtant, il était facile de s'y méprendre devant toute cette assurance qu'il ne cessait d'arborer le menton fièrement relevé. Ou encore, de cette posture noble et si propre à sa fratrie qu'il s'efforçait de copier... Feliks était semblable à un château de cartes : époustouflant de part son aspect irréprochable, inestimable de son intellect et pourtant si vulnérable à la fois... Une vulgaire pichenette était capable de le détruire. D'effondrer tout ce qu'il avait si durement construit et c'est ce qui arriva quand Marina posa l'une de ses mains glaciale sur sa joue. Piétinant par ce simple contact son intimité. Le charabia de cette fille était absurde ou peut-être était-ce la proximité entre leurs deux corps qui réduisait ses capacités de déduction. Aller demander quoi, à qui ? A un homme à Moscou ? Ce qu'elle était capable de faire quand on la menaçait...? L'avait-il menacé...? Non, bien sûr que non. Alors que cherchait-elle réellement à faire en procédant de la sorte ? Avant même de pouvoir se détacher de son emprise, l'un de ses ongles couvert de bactéries se planta profondément dans sa chair, arrachant une importante couche de son épiderme dans ce geste vif. Une plainte étouffée -qui se voulait pourtant initialement discrète- s'extirpa d'un ton mal assuré de ses lèvres tremblantes. Portant instantanément l'une de ses mains à sa joue endolorie, il pu y découvrir avec effroi un liquide pourpre et chaud s'y écouler en douceur. La douleur avait été si vive qu'une perle de chagrin s'était nichée silencieusement dans le coin de son œil. L’altercation qui débuta entre les deux jeunes filles, Feliks eut du mal à s'y attarder tant la texture poisseuse de son sang sur le bout de ses doigts fébriles semblait avoir absorbé toute son inquiétude. Il n'était plus question de fanfaronner devant Aaron ou Morange, non, il porta même un regard implorant à son ami Serdaigle. Sans savoir pourquoi, sans comprendre ce que lui-même désirait transmettre derrière ce furtif contact visuel. Ce n'est que lorsqu'Astoria se retrouva à terre que le conflit lui éclata de nouveau au visage. Il fallait les arrêter. Astoria ne pouvait pas être blessée par sa faute. Astoria ne pouvait pas prendre le risque de perdre son insigne, à cause de lui. Dégainant sa baguette aussi rapidement que ses muscles tendus le lui permettaient, il incanta son sort, visant directement Marina. Celle qui était responsable de tout ce qui était en train de se dérouler, selon lui.
Feliks connaissait tous ses sortilèges sur le bout des doigts. Comment aurait-il pu en être autrement pour les avoir exécuté des dizaines et des dizaines de fois, afin d'exceller dans ces matières ? Il ne pouvait rater son maléfice. Sa simple inquiétude était sans doute de manquer sa cible, chose tout à fait envisageable au vu de la proximité importante des deux jeunes filles qui continuaient de s'affronter sauvagement. Plus vite. « Petrificus Totalus ! » sa voix tonna d'une assurance inébranlable à travers les boyaux des cachots. Ignorant alors les règles les plus élémentaires de Poudlard. Feliks désobéissait à son tour alors qu'il était venu reprendre Aaron sur son comportement un peu plus tôt. Ironie du sort ? Sans doute, mais il préférait prendre cette responsabilité sur son dos, plutôt que de laisser Astoria devoir excuser son comportement auprès du responsable de sa maison. D'une gestuelle élégante, le sort parfaitement exécuté toucha de plein fouet sa cible bien plus précisément qu'il ne l'aurait voulu. Les bras de Marina se collèrent à son corps, bien vite accompagnés de ses jambes. Sa mâchoire se figea et ainsi le silence pu revenir sur les lieux. A la suite de quoi, Feliks s'empressa d'accourir aux côtés d'Astoria, plus inquiet que jamais quant aux coups qu'elle avait pu encaisser et surtout pour la sortir de ce désordre une bonne fois pour toute. La situation avait viré au grand n'importe quoi.
Stats:
Age 15ans. Sort : Pétrification – D (Petrificus Totalus). Taux de réussite : 40/100 (D), 50/100 (I) et 60/100 (A). A atteindre : 40.
Dernière édition par Féliks Karkaroff le Ven 11 Nov 2016 - 12:06, édité 3 fois
Narrateur
Tell me who you are...
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Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Ven 11 Nov 2016 - 0:44
Le membre 'Féliks Karkaroff' a effectué l'action suivante : Duel
'Combat' : 84
Invité
Tell me who you are...
Sujet: Re: Mission Cuisine feat Morange Tiller. Jeu 17 Nov 2016 - 17:59
Finalement, le silence est la meilleure solution. Quoi qu'il dise, quelqu'un sera toujours là pour le reprendre de toute façon. Le serdaigle écoute donc la dernière remontrance d'Astoria sans broncher , les bras croisés. Cette histoire n'aurait jamais du partir aussi loin. Ses yeux se perdent dans un vide immense alors qu'à côté de lui, la gryffondor s'occupe de remonter les bretelles de son camarade. Il tente de les oublier. Tous. Astoria, Féliks, Aaron, et Marina. L'espace de ce qui paraît être une éternité, il n'a plus envie de penser à eux. Son dortoir l'appelle déjà à grands cris. Ces derniers temps, dormir est devenu la seule source de repos qu'il a pu trouver. C'est quand il dort qu'il se sent bien.. vraiment bien. Les voix des autres élèves ne représentent plus que des bruits de fond qu'il entend sans en être intéressé. Quand il revient à la surface de son esprit, et qu'il relève ses yeux sur la scène sous ses yeux, Astoria s'est approché de Marina. Ses yeux ne sont plus que des éclairs haineux qui transpercent violemment la serpentard. Il remarque alors le sang qui s'écoule lentement le long de la joue de Féliks, et croise son regard implorant. Pas encore tout à fait émergé de ses pensées, il met un certain temps avant de réagir. Pendant ce temps là, Astoria a le temps de se jeter sur Marina pour lui empoigner fortement les cheveux et la jeter sur le sol.
Morange recule d'un pas, pris par surprise. C'est là que son cerveau émet un déclic et qu'il revient immédiatement à lui même. Mais il n'a toujours pas le temps de réagir que Féliks contre-attaque à son tour. Le sortilège illumine les cachots. Ses doigts se referment autour de sa propre baguette, cachée dans sa cape. Marina se retrouve ainsi immobilisée sur le sol, sous son regard stupéfait. Pourtant, il ne vient pas tout de suite le réflexe de la délivrer du sortilège. La situation doit d'abord se calmer , reprendre son cours normal, redescendre d'un cran. Les dents serrés, il soupire et darde son regard sur ses deux collègues préfets.
On aurait peut être pu éviter ça... Soupire t-il d'un ton las. Son attention s'attarde sur la joue de Féliks , et il l'observe avec une pointe de tristesse au fond des yeux.
Il est l'un de ses seuls vrais amis à serdaigle et ne peut supporter qu'on lui fasse du mal. Avant de prendre la moindre décision pour la joue du serdaigle , il s'approche d'abord de Marina, s'agenouille à ses côtés et la fixe longuement.
On va la laisser comme ça pour l'instant... commente t-il à voix haute. Morange s'en veut d'agir de cette façon mais il a trop peur d'une éventuelle revanche de sa part s'il la libère. Se redressant lentement, il s'approche de son ami et examine sa joue. L'ombre d'un sourire amusé apparaît sur son visage. On peut dire qu'elle n'y a pas été de main morte en tout cas.. Tu veux que je t'accompagne à l'infirmerie ?
Avec toute cette histoire, il aurait presque oublié Aaron qui est toujours là. Il le dévisage lui aussi un instant, réfléchit une minute puis lâche un soupir. Là maintenant dans l'immédiat, il n'a plus vraiment l'envie de gueuler.
Toi , tu vas retourner rapidement dans la salle commune quand tout sera prêt, je veux plus...te voir traîner du côté de la cuisine. Sa voix est mal assurée mais elle reste froide et franche. Il n'aurait jamais du chercher la petite bête. En aucun cas il affirme que tout cela est de sa faute mais si Aaron n'avait pas eu la mauvaise idée d'aller traîner là ou il faut pas, ça ne serait jamais arrivé.