Quelques bonbons contre ton sourire. feat. Meo ♥

19/12/2015

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Nova & Meo.

“Il ne faut pas manger pour vivre, mais vivre pour manger.”

E

n ce jour particulier, car il l'était. Novenka avait décidé qu'elle allait cédé aux friandises qui l'avaient appelée la semaine dernière.
Elle s'était levée avec entrain, et portait un jean slim avec un pull rouge. La même tenue que son rendez-vous avec Rowan le 22 avril. Le premier baiser. Le premier tout.
Novenka n'oubliera jamais. Si elle devait en faire le deuil, elle l'acceptera mais continuera à l'aimer... toute sa vie.
Alors qu'importe, elle devait avancer. Et ça commencerait avec l'achat de ses friandises qui ne font que l'appeler depuis des jours. Elle s'était retenue quand elle avait eu rendez-vous avec sa sœur, son ventre était, de toute façon, si noué, qu'elle n'avait pas eu véritablement envie de les prendre à ce moment là.

Elle sortit de la chambre de sa confrérie en courant, et transplana sans demander son reste. Dans un bruit sourd, elle atterrit à Pré-au-Lard, et commença à marcher, pressée, jusqu'à la boutique en question. Celle qui hante ses rêves... Ces réglisses, ces chocogrenouilles... et tant d'autre. Cette sucette géante qui lui fait tant envie même si son goût est ultra piquant.
Alors elle entra dans la boutique, sans rien dire. Les yeux remplis d'étoile. Elle fit le tour des étagères, remplissant son panier de diverses friandises et ne s'arrêta plus. Jusqu'à ne plus voir le fond de son panier. Elle paya son du et sortit de la boutique toute fière.
La grosse sucette au goût pimenté se libéra de son embellage et Novenka savoura son goût si spécial. Puis étrangement le sol se rapprochait d'elle et le ciel prenait un angle étrange. Puis le coup irradia dans son fessier, son dos et sa tête. Le sac de friandise s'étala sur le sol et la sucette s'éclata sur le sol.
Comme tous ses espoirs. « Aïe. »

Elle aurait aimé que ce soit la fin de sa vie, la mort. Mais en ouvrant les yeux, elle vit une jeune fille tout aussi perdue qu'elle, heurtée, peut être blessée. Elle se releva rapidement et lui attrapa doucement le bras pour la stabiliser. « Je suis sincèrement désolée... Je t'ai blessée ? »
Elle s'inquiétait tellement pour cette petite qu'elle en oubliait ses bonbons qui jonchaient le sol, tout autour d'elle, comme des pierres protectrices.

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C’était un samedi comme un autre à Poudlard pour Meolian. Une matinée à flemmarder tranquillement dans son dortoir ; à bouquiner, jouer avec Misty puis suivre les autres élèves à la grande salle pour déjeuner le midi. Elle était sur un petit nuage et rêvassait avec un sourire perpétuellement sur les lèvres qui s’allongeait jusqu’aux oreilles quand elle croisait Joon et que celui-ci lui décrochait un clin d’œil taquin.

Après le repas, elle alla quelque temps dans le parc pour profiter du soleil de septembre, et admirait les arbres qui commençaient à se parer progressivement de leurs belles couleurs automnales.

La plupart des élèves avaient fait comme elle, d’autres se dirigeaient vers Pré au Lard pour leurs achats de friandises et autre. Cette après-midi-là, Meolian s’ennuyait et elle décida d’emboîter le pas à un énième groupe d’étudiants tout excités à l’idée d’aller acheter leur friandise.

Elle les suivait de loin perdue dans ses pensées et fredonnait une chanson qu’elle avait dans la tête depuis le matin. Elle s’arrêtait régulièrement en chemin pour admirer le paysage, respirer le grand air. Ce grand air lui manquait des fois, elle passait ses journées dehors avant de rentrer à Poudlard, au contact de sa maman. Cheveux au vent, marchant d’un bon pas, elle n’avait pas remarqué qu’elle était déjà arrivée à Pied au lard. Elle regarda autour d’elle. De nombreux élèves de Poudlard se trouvaient à tous les coins de rue et il y avait probablement d’autres d’Haveyrson distingua t elle un peu plus loin.

Elle hésita ne sachant pas réellement où la mèneraient ses pas car elle voulait simplement errer au gré de ses envies. Aucun achat ne lui faisait envie ce jour-là, elle avait fait la réserve de bonbons la semaine d’avant et elle n’avait de toute manière aucune monnaie sur elle !

Maintenant qu’elle se trouvait à Pré au Lard, il lui fallait vraiment se trouver une occupation, en plus elle était partie seule mais quelle idiote, elle aurait au moins pu demander à un de ses amies de promo si elle voulait l’accompagner ! Bref, elle verrait bien où ses pas la mèneraient.

Elle marchait quand tout à coup elle entendit un bruit derrière elle, elle ne savait pas distinctement ce que c’était. Elle se trouvait à une cinquantaine de mètres du magasin de friandises, elle pouvait en humer l’odeur depuis où elle se trouvait. Néanmoins le bruit l’ayant surpris, elle se mit à avancer en regardant derrière elle quand subitement elle entendit « aie ». Quand elle regarda devant elle, elle s’aperçut de sa énième maladresse. Une étudiante d’Haveyrson se trouvait allongée par terre par sa faute ; elle l’avait vraisemblablement percutée en avançant sans regarder devant elle…

Quand la jeune femme se releva et s’excusa elle lui dit aussitôt « non pardon c’est moi je ne regardais pas où j’allais je suis sincèrement désolée » puis regardant les bonbons par terre « tu veux que je t’aide à les ramasser je suis sincèrement confuse »

19/12/2015

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Nova & Meo.

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ovenka lui sourit avec bienveillance. Cette petite, c'était son portrait craché. La peur d'avoir fait une bêtise immense l’assénait de part et d'autre de son âme, elle avait peur. Peur d'avoir blessé, peur d'être maladroite. On finissait par s'y habituer, Novenka ne faisait pas dans la finesse et la délicatesse, loin de là, en réalité... C'était Miss Catastrophe, elle n'avait trouvé un équilibre que depuis sa rencontre avec Rowan dans ce couloir d'Haveirson en plein milieu de la nuit. Attaquée par une fenêtre brisée.
Alors elle lâcha doucement le bras de la jeune fille et s'épousseta le jean. « [color=#336699Il n'y a pas de mal, nous allons bien toutes les deux[/color]. » Elle lui sourit avec amour et commença à ramasser ses bonbons. « Je vais devoir demander à une de mes amis de m'apprendre un sort pour nettoyer la saleté sur les bonbons collants. » Elle se mit à rire.
Mia était douée, très douée. Surtout en sortilège, ce qui n'était clairement pas le cas de Novenka. Elle serait capable de dévaster une ville entière en voulant seulement faire un protego. Ce n'était pas pourtant pas faute d'avoir eu des cours particuliers avec Amaranthe.

Une fois les friandises ramassés, Novenka reprit le sac dans ses bras qu'elle tenait cette fois-ci bien plus fermement. Elle aurait pu rentrer, la remercier et s'en aller s'en demander son reste. Mais elle se tourna vers la jeune demoiselle et, depuis qu'elle avait repris espoir, grâce à Hope, elle se souciait bien plus du monde qui l'entourait. Sa sociabilité de retour, tout comme cette altruisme surréaliste.
Une tour d'argent détruite pour laisser place à une tour de guimauve, oui. De ces délices sucrés et délectables. Novenka avait retrouvé goût à la vie, confiance en l'avenir.
Elle sauverait Hope, et ferait en sorte que son aimé retrouve la garde de cette dernière. Mais en attendant, il fallait retrouvé des forces grâce à ces bonbons. « Ça te dit de prendre un verre avec moi et de partager ces bonbons ? Je sais qu'on peut prendre des boissons à emporter, on pourra se poser vers la cabane hurlante. Je paie tout, c'est pour te remercier de ton aide. »

Ne lui laissant nullement le choix, Novenka traina sa nouvelle amie jusque dans un bar où elle commanda deux boissons, un thé glacé à la framboise pour elle et ce que voulait la jeune demoiselle. « [color:24c6=336699]Ne te prive pas, surtout, n'aie pas peur. » avait-elle anticipé.
Les boissons en main, elles retournèrent dehors profiter du grand air. « [color=#336699Je m'appelle Novenka, je suis étudiante à Haveirson[/color]. » la paille en bouche, elle tira et goûta au gout sucré. Ses yeux roulèrent sous le bonheur et se mit à rire.
La cabane était un peu plus loin sur le chemin, de quoi déjà apprendre à se connaitre un minimum. Novenka était de ceux qui étaient curieux et s'intéressaient à tout. Surtout aux autres.

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Meolian avait suivi timidement Novenka ; lorsque celle-ci évoqua le fait qu’elle devait nettoyer les bonbons, elle rigola et lui dit « en tout cas moi je n’en connais pas… je serais curieuse d’en connaître un d’ailleurs car ça me rendrait bien des services ». Malgré le fait que cette dernière lui ait dit que ce n’était pas grave elle ne pouvait naturellement comme à son habitude s’empêcher de culpabiliser.

Aller boire un coup en sa compagnie ? Meolian acquiesca aussitôt ; la marche jusqu’à pré au Lard avait ouvert sa soif et comme une idiote elle n’avait rien pour régler, raison pour laquelle elle accepta sans souci la proposition de la jeune femme.

Sans réfléchir lorsque Novenka lui proposa une boisson elle choisit le jus de carotte. Visiblement sa compagne de l’après-midi connaissait cette boisson et ne semblait nullement surprise. Le serveur amena les boissons et à peine eut elle récupéré le jus de carotte qu’elle vit son amie sortir aussitôt. Elle avait une énergie débordante cette jeune femme se dit-elle !

Une fois assise dehors au grand air, Meolian se détendit un peu et l’observa ; effectivement sa première intuition était la bonne lorsque Novenka lui précisa qu’elle était à Haveyrson. Elle parlait en piochant dans son sac plein de bonbons. Quand elle lui en proposa gentiment, elle en prit une petite poignée. Tant pis pour les kilos superflus, elle irait courir un peu plus longtemps la prochaine fois.

Elle n’osait ouvrir la bouche mais d’un coup comme si elle connaissait Novenka depuis des années elle se remit à lui parler « je m’appelle Meolian, en quatrième année à Poudlard avec les Poufsouffle » lui dit-elle assez fière d’elle. Puis elle enchaîna, elle ne savait pas pourquoi elle se sentait à l’aise au contact de Novenka en lui confiant « tu sais c’est tout moi ça, je suis d’une maladresse ! mais bon c’est comme ça, on va pas en faire une cinécure !! » dit-elle en riant. Puis elle se remit debout devant Novenka et lui dit « en tout cas je te remercie c’est bien la première fois qu’une inconnue me propose une boisson et décide de passer l’après-midi avec moi ; hormis les élèves de Poudlard jamais personne ne m’avait abordé ainsi ! ». Puis elle lui dit « bon je te suis redevable au fait, la prochaine fois c’est moi qui paie les boissons… si prochaine fois il y a » lui dit elle en lui adressant un clin d’œil.

Elle avait vu la cabane hurlante à peine plus loin et malgré déjà trois ans à Poudlard elle n’y avait jamais mis les pieds ; elle se fit la réflexion qu’avec une jeune adulte comme celle qu’elle avait rencontrée ce jour elle ne courait pas de risque d’y pénétrer. Elle avait hésité à s’y rendre avec Joon qui pouvait lui assurer sa sécurité mais là l’occasion était trop tentante. Auparavant, il fallait qu’elle discute un peu plus avec Novenka ; voir si elle pouvait lui accorde sa confiance. Elle ne voulait pas se faire avoir et foncer tête baissée comme elle l’avait si souvent fait par le passé.

Elle commença à questionner discrètement Novenka « Tu étais dans quelle maison toi à Poudlard ? » une question banale mais qui devrait bien initier un dialogue construit.

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A

lors qu'elles se dirigeaient tranquillement vers la cabane hurlante, Novenka tenta de dépoussiérer quelques bonbons alors qu'elle tenait maladroitement son thé et son sac. Elle écouta, cependant, avec attention sa nouvelle amie. La douce petite poufsouffle lui rappelait tellement de souvenir. Novenka ne put s'empêcher de sourire à l'évocation de son ancienne maison.
Poufsouffle avait été sa deuxième famille, sa maison, son sang. Elle y avait créé de nombreux souvenirs, et ses amis lui manquaient. Beaucoup n'avaient pas suivi les mêmes chemins, Novenka la première avait parcouru l'Europe, mais elle pouvait se rassurer de les avoir retrouver à Haveirson quelques années plus tard. Pour certains, du moins.
La cabane se dessina au loin, hurlant et grinçant comme à son habitude.
Novenka ne venait pas souvent près d'elle, mais étrangement c'était apaisant de rester près d'elle. Parce que les visites étaient rares mais surtout parce qu'elle dégageait quelque chose d'extraordinaire.
« C'est très joli comme prénom, Méolian. Je ne connaissais pas, c'est anglais ? »
Elle fit un geste de la main pour refuser l'invitation. « Tu ne m'es redevable de rien du tout, c'est un plaisir d'offrir. Et j'espère que prochaine fois il y aura. » Elle lui fit un clin d’œil et juste à l'entrée du chemin qui menait à la cabane, Novenka s'arrêta. « Asseyons-nous là. »

Sur la droite, un rocher énorme, semblant à un banc. Elle s'assit, posant son sac de bonbons et sa boisson juste à côté. Elle croisa les chevilles et piocha dans son sac à bonbons, les bonbons qui n'étaient pas salis. « Chers toi, ils chont bons. »
Elle finit de mâcher en contemplant la cabane qui grinçait. « J'étais à Poufsouffle comme toi, mais ça remonte à sept ans maintenant. » Elle poussa doucement l'épaule de Meo avec la sienne en rigolant. « Je suis une vieille dame. » Elle se mit à rire de plus belle et reprit : « Mais ce furent surement mes plus belles années, Haveirson est géniale... Mais je ne m'y sens pas chez moi comme je l'étais à Poudlard. Tu es tombée dans la meilleure des maisons, quoi qu'on puisse en dire. Diggory était de notre maison, il allait remporté la Coupe des quatre maisons, une fierté pour nous. »
Elle arrêta de rire et eut une pensée pour ce pauvre garçon. « Et toi, tes années sont bonnes ? Les professeurs sont biens ? Avec les évènements récents, je me doute que la rentrée n'a pas du être très festives. »
La mort à travers les murs, les souvenirs douloureux. La peur.
Novenka en payait, indirectement, le prix. Le regard de la jeune femme se fit plus triste, moins jovial.
Novenka n'était pas totalement revenue.

Douloureuse vision d'un mensonge. La confiance biaisée, la peur insinuée. Seule.
Sans nouvelle. Anton, si présent.
Novenka leva sa baguette et envoya dans le ciel une petite lumière blanche, en mémoire. « J'aurais aimé ne pas apprendre tout ça, ignorer le mal. »

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L'après midi était fort agréable en compagnie de Novenka ; elle se sentait bien en sa compagnie cette après midi, elle qui avait bien besoin de se détendre après cet entraînement de Quiddicht la veille particulièrement éprouvant nerveusement. Mais elle s'en était remise car elle ne voulait plus se laisser abattre par des gamineries. Lorsque Novenka lui demanda l'origine de son prénom elle lui répondit c'est Breton, Meolian ; ma maman est de là bas ; malgré le fait qu'elle soit moldue, papa a voulu lui laisser l'honneur du choix du nom dit elle en souriant.

Lorsqu'elle refusa l'invitation, tout d'abord elle bouda puis pris dans sa jeunesse encore si proche elle se mit devant elle et lui dit si ce n'est pas l'occasion d'être quitte ce sera au moins l'occasion de se revoir, je n'ai jamais rencontré de personnes d'Haveirson et si tout le monde m'est aussi sympathique j'ai vraiment hâte de m'y rendre.

Alors qu'elle s'asseyait en compagnie de Novenka sur un rocher, elle la laissa parler. Visiblement, elle en avait besoin ; la plupart des aînées qu'elle avait rencontré depuis la rentrée : Andrew, Lilianor, Eleonora tous en avaient besoin. Du coup, elle l'écouta attentivement, complètement dans sa mission qu'elle s'était donnée d'assistance et d'écoute envers les personnes dans le besoin.

Elle ne put que sourire quand Novenka lui précisa qu'elle sortait de Poufsouffle et se fit la remarque probablement pour cette raison que je me sens si bien à ses côtés pour elle même. puis les paroles se firent plus dures, marquées de tristesse et de lourdeur dans la voix. Le sourire présent au début de leur rencontre sur les lèves de Novenka cédait la place à un masque de douleur et de tristesse qu'elle voyait sur tous ceux qui avait vécu cette bataille de l'intérieur.

Il était de son devoir de rebondir, que Novenka pense à autre chose ; elle lui répondit en ouvrant à nouveau son coeur et son histoire je m'y sens bien à Poudlard, les premières années étaient très compliquées ; la maladresse innée m'a poursuivi.... puis cette rencontre avec Le professeur Lupin m'a aidée ; elle a contribué à ce que je me sente mieux et j'ai développé une plus grande aisance. Surtout de la confiance et elle enchaîna car on ne l'arrêtait plus et l'année dernière j'ai vu ce joueur de Quidditch, William, qui m'a proposé de me montrer les bases et depuis la fin d'année dernière j'ai envie je vais tenter de rejoindre l'équipe, William m'a dit que j'en était capable donc... je vais y arriver lui confia t elle.

Puis elle se tourna vers Novenka, s'agenouilla devant elle et lui dit je sais, même si je n'ai pas participé à cette bataille, oh combien cela peut être douloureux pour toi t'entendre parler de Poudlard, mais même si je te connais pas encore assez, les personnes que j'ai vues depuis la rentrée sont toutes dans le même était psychologique que toi ; entoure toi de tes amis, va de l'avant ; l'avenir est devant toi. C'est une épreuve qui va te construire encore plus que tu ne l'es. Je sais, je suis encore très jeune mais de fréquenter des personnes majoritairement plus âgées que moi m'a rendue plus forte.

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B

reton. Novenka ne s'était pas attardé dans cette région de la France lorsqu'elle avait voyagé, elle était directement allé chez Benjamin, et elle avait rencontré Dean, son petit-ami de l'époque. Une jolie époque.
Elle était donc restée concentrée sur le Sud Ouest, regrettant par moment de ne pas en avoir plus vu. Mais au moins, elle avait pour elle de beaux souvenirs de vacances. Elle lui sourit. Quoi que fusse l'origine, Meolian était un très joli prénom, pas commun pour un sou. Et en terme de prénom pas commun, elle s'y connaissait.
La jeune yougoslave rougit légèrement. « Tu me flattes, si tu me complimentes autant, je ne suis pas sûre de pouvoir marcher. » Elle se mit à rire et répondit tout de même à semi-interrogation. « Haveirson est très hétéroclite, c'est comme partout. Les affinités y jouent beaucoup, mais je m'entends avec tout le monde. Mais profite de tes années à Poudlard avant de pensé à Haveirson. Vraiment... »
Novenka savait quel genre de mal rongeait le coeur de l'université, et valait mieux pour Meolian et les autres étudiants de Poudlard de retarder leur venue à Haveirson.

Une fois assise, Novenka s'était laissé aller à la confidence. Sur ses sentiments, elle avait rarement fait ça, ces derniers temps. Discrète, secrète, la jeune femme n'avait plus montrer son cœur. Était-ce plus facile pour elle de se livrer à une jeune fille de Poudlard ? Elle soupira.
L'attention toute particulière qu'elle portait à Meolian était surtout pour éviter de penser. Mais la petite demoiselle était fort intéressante, Novenka avait l'impression d'avoir remonté le temps et de se retrouver face à elle-même au même âge. Fascinant.
Elle la coupa un petit instant : « William... Sharen ? Celui qui a été recalé au cursus de Quidditch ? Je savais qu'il cachait son jeu, c'est donc un pro ! »
Malgré cette nouvelle, Novenka n'arrivait pas à oublier et sa tristesse était palpable, tel que Meolian ne put s'empêcher de la réconforter. Cette petite était définitivement pleine de surprise. « Je n'ai pas participé à cette bataille non plus. C'est mon petit-ami, des amis... J'étais loin de tout ça. J'ai vécu un autre mal cet été, mais peu importe. Rassieds toi, je ne mérite pas autant d'attention. » Elle l'aida à se relever et lui tendit un bonbon.
« Et tu continueras à devenir plus forte. »

Novenka regardait la cabane trembler, grincer au loin. Râlant et criant son mal. Elle prit un bonbon et senti une goutte d'eau lui tomber sur le bout du nez. « Zut ! Il va pleuvoir. » Elle donna un coup de baguette et un parapluie tenait seul au dessus de leur tête. « Je suis pas très douée en sortilège mais depuis que j'ai changé de baguette, j'ai l'impression de faire des progrès faramineux. »
Elle montra sa jolie férule puis la rangea dans son sac. « Alors, les notes, les cours ? Comment tu t'en sors ? Est-ce que... tu as un amoureux ? » demanda-t-elle en souriant, curieuse.

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Attentive, elle le restait ; elle buvait littéralement les paroles de Novenka, n'osant pas l'interrompre. Elle était tellement heureuse d'avoir une discussion avec une ancienne de Poudlard qu'elle ne sentait pas les gouttes qui commençaient à tomber et ce n'est que lorsque son amie mit un parapluie au dessus de sa tête qu'elle remarqua les fines gouttelettess qui tombaient du ciel.

oh merci, je ne m'en étais pas rendue compte, puis elle enchaîna désolée j'ai été probablement indiscrète en te questionnant ainsi ; elle bredouilla deux trois mots inaudibles pour Novenka c'est tout moi ça...

Elle prit un bonbon tendu par Novenka et la remercia ; celui là était acidulé et lui laissait un goût agréable dans la bouche avec une méchante envie de lui en redemander un autre. Non, il ne fallait pas non plus en abuser. Elle fut sauvée dans ses réflexions par le mot "petit ami". Aussitôt elle s'empourpra, elle repensait à ces moments volés qu'elle avait eu avec Joon depuis le début ; ils avaient officialisé leur relation naissante depuis peu. Malgré tout, ils persistaient à être relativement discrets, c'était leur nature. Malgré tout la gazette s'en était donné à coeur joie avec la serpentarde les ayant surpris en flagrant délit

Elle se retourna vers Novenka et lui dit tout en s'asseyant de nouveau à ses côtés oui j'ai un petit ami depuis peu, il s'appelle Joon ; cela fait un mois tout juste que l'on se fréquente mais il est déjà tout pour moi : mon confident, mon ami, mon allié...; il est pour sa part chez les gryffondor, la plupart de mes amis s'y trouve d'ailleurs, comme Jasper qui m'a prise sous son aile dès mon entrée à l'académie. Mes amis sont quasiment tous plus âgés que moi, à croire que je leur ai fait pitié dit elle en rigolant aux éclats.

Pour les cours, depuis le début d'année tout se passait bien, elle suivait. Les notes s'étaient améliorées au fil des années, allant de pair avec la confiance en elle même. Remus lui avait tellement apporté la première année, elle lui devait tout, absolument tout. Elle se confia à Novenka Remus me manque, il m'a apporté beaucoup, vraiment beaucoup la première année ; sans lui je ne serais pas obstinée et revencharde quand je fais des erreurs. Il m'a dit de quoi j'étais capable ; tu vois c'est partout pareil, les cours, le quidditch, à force de persuasion, je me suis rendue compte de quoi je pouvais être capable... mais... j'ai toujours cette peur au fond de moi de mal faire, quand est ce que je pourrai me lever le matin en me disant qu'il ne m'arrivera rien de fâcheux aujourd'hui ?

Elle regarda Novenka droit dans les yeux tu sais j'ai grandi dans une famille où ma maman était moldue, elle m'a toujours protégée et j'ai été laché comme ça à Poudlard sans repère, je me suis battue pour parvenir là où j'en suis aujourd'hui. Mes erreurs sont ma force, j'essaie de ne plus en faire, de ne pas être déstabilisée mais quelques fois malheureusement c'est bien compliqué. Même mon petit ami pas plus tard qu'hier m'a hurlé dessus quand j'ai mal rangé le coffre où se trouvaient les cognards..

En disant cela, les larmes lui venaient aux yeux, elle était maladroite, encore, et même si chaque épreuve la rendait plus forte, chaque erreur devenait pour elle de plus en plus dur à surmonter.

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Nova & Meo.

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ovenka posa doucement sa main sur le genou de la jeune demoiselle. A en croire par les larmes qu'elle retenait, ces épreuves étaient quelques choses de difficiles pour elle, qu'on pointe du doigt sa maladresse était une maladresse en elle-même. Ce n'était pas toujours évident de gérer un défaut qui nous rend si vulnérable. Novenka écoute attentivement, touchée par les propos de la jeune demoiselle qu'elle avait heurté tantôt, à croire qu'elle avait été destinée à lui tomber dessus pour rassurer ce petit cœur si meurtri.
Mais la jeune yougoslave put observer la force de caractère de la poufsouffle. Une Novenka en puissance, ou presque.
Novenka aurait pris avec le sourire et bonne humeur les remarques sur sa maladresse. Elle n'aurait jamais laissé quiconque la déstabiliser. Voilà donc ce dont elle avait besoin : confiance. « N'aies pas peur du regard des autres. S'ils pensent que ce genre de choses peuvent affecter leur vie, qu'ils se préparent à affronter le monde extérieur. Les erreurs arrivent à tout le monde, j'en fais encore, tu sais ? » Elle croisa les jambes et posa ses deux mains sur son genoux surélevé. « J'ai fait tomber un plateau, et ah oui, je suis tombée dans un trou en me cassant le doigt, un ami était ... hm. Las de ma bêtise, mais il me connait comme ça et il m'aime comme ça. »
Elle lui sourit en tournant doucement la tête dans sa direction : « Ce n'est pas à toi de changer, c'est aux autres de s'adapter. »

Novenka avait vite compris cela, sa douceur, sa bienveillance, sa maladresse, son rire... Elle ne pourrait jamais les changer. Même si pour le moment tout était rangé, caché. Comme une douleur encore bien présente dans le ventre. Novenka peinait à suivre. « Je suis quelqu'un qui d'ordinaire souri beaucoup. J'aime l'amour, la vie... Mais, mon petit-ami me manque tellement que j'ai perdu un peu... de ce sourire. Les moments de faiblesses aussi te sont permis. »
Elle remit une mèche de cheveux de Meolian derrière son oreille et elle lui sourit avec amour, comme une mère à son enfant, caressant du bout des doigts la joue si fragile d'une jeune fille d'à peine quatorze ans. « Ne sois pas si sévère avec toi... La vie sera suffisamment compliquée par la suite pour te la rendre difficile à vivre maintenant, profite de tes amis, de l'amour... Prends le côté positif de tout, tu verras, les autres ne verront en toi qu'une lionne. Ne montre pas tes blessures, ta vulnérabilité... Laisse les croire que rien ne t'affecte, et quand tu es blessée, n'attaque pas, réponds sagement. »
Elle repensait à ses nombreuses années à Poudlard passé avec Delsin. Amoureuse. « A l'époque, j'étais avec un serpentard, et on voyait ça d'un mauvais œil, aussi bien ma maison que la sienne. Et pourtant, six ans. Rien ne nous a détruit, aujourd'hui encore, je suis avec un ancien serpentard. Je dois aimé ce côté rigide, je dois aimer les carapaces et les casser pour découvrir la personne au fond. » Elle se mit à sourire en riant doucement.
« Enfin, ne te mets pas dans de tels états pour de la maladresse, Meolian. Et s'ils ne sont pas contents, tu as le droit de te faire entendre aussi. Ne baisse pas les yeux, n'aies jamais honte. »

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Elle était touchée par les paroles de Novenka, elle la laissa parler et pendant qu'elle parlait les larmes coulaient sans bruit sur ses joues rougies par la fraîcheur environnante. Les paroles qu'elle entendait, il lui semblait entendre sa vie, l'histoire que lui racontait Novenka, son histoire, semblait ressembler à la sienne, à la différence près qu'elle était avec un Gryffondor.

Puis les larmes se tarirent au moment même où Novenka cessa de parler. Elle regardait de bout de ses chaussures. Le coeur encore lourd d'avoir osé se confier. Elle avait eu suffisamment confiance pour ouvrir son coeur et son amie rencontrée par hasard au prix d'une énième maladresse lui avait probablement confié une bonne partie de ses secrets.

Quand elle rouvrit la bouche pour parler, les paroles qui sortaient étaient plus murmurées que parlées, les syllabes entrecoupées des dernières larmes. je sais, on m'a toujours dit d'avancer, de continuer tête haute, sans avoir honte de moi. Les épreuves quotidiennes forment mon caractère et ma volonté à tel point que je me dis qu'à un moment je serai solide comme un roc ; mais non jamais, toujours des épreuves, toujours des tristesses..

Au delà de tout cela Meolian avait besoin de confier ses doutes, elle ne savait pas si Novenka était la bonne personne ni même si elle ne se moquerait pas d'elle ; elle se leva fit face à la jeune femme et lui dit je ne sais pas si je serai capable d'être la personne que je veux être, j'ai envie d'y arriver, j'ai envie de me battre ; j'aime Joon, j'en suis sûre je l'aime mais tous les jours je me demande comment il fait pour être à mes côtés, me supporter ; regarde moi ? je suis maladroite, je manque de confiance en moi, qui voudrait d'une personne comme moi ?

Elle tourna alors le dos à Novenka et poursuivit, la tête penchée en arrière, les gouttes d'eau se mêlant à ses larmes qui coulaient je ne sais pas où je vais mais j'ai envie de croire au bonheur, envie de vivre ; j'ai peur ça je sais ; j'ai mes douleurs, mes craintes mais je veux avancer

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“Il ne faut pas manger pour vivre, mais vivre pour manger.”

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ovenka se releva en sautant à pieds joints, elle prit le sac de bonbons dans ses mains et le fourra dans les bras de la jeune poufsouffle. « C'est tout ce que je voulais entendre. »
Elle retourna prendre son gobelet de thé glacé et lui sourit. « Mon nom complet est Novenka Cieslak, C.I.E.S.L.A.K. écris-moi chaque fois que tu te sentiras peinée ou que tu auras besoin de conseils. »
D'une main sans tremblement elle lui tendit son gobelet et elle la ramena dans le village de Pré-au-Lard en silence. Patientant sagement que les larmes de la petite demoiselle s'estompe. En elle, une nouvelle force. Une nouvelle vague de confiance.
Une rage de vaincre, de vivre.

Novenka marchait tranquillement, profitant de tout ce qui pouvait l'entourer et elle l'a déposa près des charrettes qui ramenaient à Poudlard. Elle lui colla une bise sur la joue, essuyant avec son pouce le restant de larme. « Meolian, n'aies pas honte de pleurer... Je pleure très souvent. C'est que ton cœur est bien vivant, et que tu ressens bel et bien des sentiments forts, puissants. Tu es une belle personne. Sois fière de qui tu es. »
Elle la prit dans ses bras, comme une grande sœur avec sa petite sœur. « Prends soin de toi, et n'oublie pas, écris moi, dès que le cœur t'en dit. »
Les talons tournés, Novenka rebroussa chemin pour retourner dans la boutique de bonbons.
Rowan en tête. Donner des conseils qu'elle n'était pas foutu de tenir.
Elle se retourna et fit un geste d'au revoir, le bras tendu vers le ciel.
Au revoir, Meolian. Puisses-tu être plus forte que moi.

Novenka retourna dans la boutique de bonbons mais elle finit par en ressortir sans rien.
Le regard vide, le sourire inexistant, elle transplana.
Retour à la case départ.

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