Elea Lorion

Elle est née d’une mère moldue et d’un père sorcier, Catherine et Franck. Ses parents ne sont pas mariés, et n’y songe apparemment pas. Son enfance a été rythmée par une double éducation par ses parents : « ne te fais pas remarquer » du côté de sa mère, et « contrôle tes pouvoirs pour les utiliser plus tard à bon escient » venant de son père. Depuis toute petite elle a été surprotégée, notamment à partir de la découverte de ses pouvoirs. Son père lui apprenait à les contrôler et ainsi éviter les dérapages en public, et sa mère, de nature mère poule, faisait en sorte à ce qu’elle ne manque de rien tout en la préservant de la moindre coupure.
Ainsi Elea se sentit très jeune comme étant une poupée de porcelaine, et commençait à penser qu’elle ne serait pas capable de faire quoi que ce soit avec ses dix doigts. Mais la venue régulière du reste de sa famille dans leur maison familiale lui permettait de se sentir utile, notamment auprès de sa grand-mère paternelle, une vieille sorcière aimable et bienveillante. Elle lui racontait souvent avant de s’endormir des contes magiques voir même des aventures fantastiques relatant des histoires venant de recueils des siècles précédents.
Ses cousins et cousines étaient tous des sorciers et lui apprenaient de temps à autre des petits tours de passe-passe qui faisait rire plus d’un de ses camarades mais faisaient moins rire ses parents lorsqu’ils étaient convoqués par les directeurs des écoles.
Malgré tout Elea eut une enfance épanouissante, et pleine de rebondissements. Lorsqu’à la fin de l’été sa lettre arriva, elle fut intenable pendant des jours et des jours jusqu’à la « journée shopping » (comme le disait sa mère) au Chemin de traverse. La jeune fille eut beaucoup de mal à controler ses envies (notamment chez Fleury & Bott) et son père eut quelques difficultés a l’arracher à différentes virtines, accessoires et livres en tous genres.
Le jour de la rentrée fut pénible pour elle, car elle allait devoir tenir une année sans la protection de ses parents et leurs conseils avisés, et surtout, elle allait se confronter a la plus grande épreuve qu’elle avait redouté toutes ces années : devoir se faire des amis …