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 [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 3:45

L'eau ruisselle sur mon corps et la sensation est à la fois soulageante et atrocement douloureuse. Des pustules menacent d'éclater et de léser ma belle peau désormais répugnante et la chaleur amplifie la cuisante brulure qu'elles me provoquent, mais elle calme en même temps mes frissons, venant réchauffer mon corps, le nettoyant des immondices qui le souillent et me permettant de cesser de trembler. L'autre est à côté de moi, dans une deuxième douche. J'espère qu'il a fini de vomir. Je devrais pouvoir m'en sauver, moi, s'il ne fait rien d'autre qui soit aussi dégoûtant. Le pauvre.

Un peu étourdie, les yeux fermés sous la cascade, la douleur commence à s'estomper et à laisser place au réconfort que m'apportent la vapeur et la chaleur. J'ai l'impression d'entrer en transe ; le bruit de l'eau se fait étouffant et j'entends tout un tas de bruits étranges qui viennent emplir ma tête et mon esprit. J'en perds presque la notion du temps.

C'est un hurlement d'horreur qui me tire de mon presque sommeil fiévreux. J'ouvre les yeux et je réalise, non sans un hoquet de terreur et de dégoût, que l'eau semble avoir pris une texture poisseuse et une couleur criarde. Comme du sang. Je me jette hors de la douche et je me précipite dans les bras de mon acolyte, fermant les yeux et le serrant très fort pour essayer de me rassurer. Il a raison. C'est forcément un cauchemar.

- J'en sais rien...! Où sont les soignants ?!

Je suis sur le point de pleurer. Je me sens comme une enfant privée de sa maman. Je reste comme ça quelques secondes avant de lâcher ma prise sur lui et de commencer à me calmer. D'un mouvement rapide, presque comme si j'allais me désister si je ne le faisais pas tout de suite, je vais fermer les robinets des douches pour que le sang cesse de couler. Et puis, je me sèche, réalisant au même moment que je suis nue et que c'est dans mon plus simple appareil que je me suis collée contre l'inconnu. Dans une autre situation, ça m'aurait gênée, mais je n'ai aucune place pour la honte actuellement. J'enfile un pyjama bleu clair.

- Il doit y avoir un problème avec les canalisations, en effet... Mais je ne pense pas qu'on trouvera un plombier ici ce soir...

En effet, ce qui n'était jusque là qu'une intuition commence à se muer en une certitude. Je n'ai vu aucun membre du personnel en marchant vers les salles de bain. Nos cris n'ont alertés personne, pas plus que nos hauts-le-coeur ou les problèmes d'eau sur les murs. Je me rends à l'évidence.

- Nous sommes... seuls. Laissés à nous-mêmes.

Les tremblements reprennent et ils ne sont pas dus qu'à la fièvre.

Et puis, un rire se fait entendre, provenant du couloir. Un rire, et un espèce de... bruit sourd... qui semble provenir de l'intérieur des murs. Non. Nous ne sommes pas seuls, finalement. Mais laissés à nous-mêmes, nous le sommes certainement. Je n'ose pas bouger, et je regarde le jeune homme dans l'espoir qu'il sache quoi faire.
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Isolde Mayer
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 16:07

Appuyée contre le mur pour ne pas tomber, Isolde se concentrait de toutes ses forces pour suivre le récit de Mary. Elle hocha la tête à la mention de la quarantaine, et un terrible vertige la reprit.

- Oui, on est en quarantaine
, dit-elle d’une voix faible. Son pouls martelait férocement sa tête et rendait pénible chaque mot. A Avalon. Ils ont ouvert un centre - elle marqua une pause -un centre de traitement.

Elle sursauta violemment en entendant les coassements, et son angoisse grimpa un nouveau palier en voyant les lumières vaciller. Un tremblement irrépréssible gagna à nouveau ses membres. Elle fouilla la chambre et le couloir des yeux à la recherche des grenouilles, mais aucune n’était en vue. Serait-ce une illusion ? Son esprit enfiévré peinait à distinguer le vrai du faux, et elle se sentait submergée par tout ce qu’il l’entourait.

Elle affirma sa prise sur sa baguette, et se força à respirer lentement. Puisque de toute évidence personne n’allait venir à leur secours, ils allaient devoir se sauver eux-même. Et même si c’était bien au-delà des exigences de ce poste, en tant que présidente de leur confrérie, elle se sentait le devoir d’être forte, et de les mener dans un lieu plus sûr.

- Il faut sortir, répéta-t-elle avec un hochement de tête pour Mary.

Elle sursauta de nouveau en voyant Melina frapper le mur. Une année à Haveirson lui avait appris qu’il était plutôt dangereux, voire carrément suicidaire, de guérir le mal par le mal en s’attaquant directement au bâtiment.

- Ne fais pas ça !
cria-t-elle, la voix soudain plus aigüe. Les murs sont peut-être protégés par des charmes. L’important, c’est de se sauver. On s’occupera de ces grenouilles après.

Elle rejoignit Melina à la fenêtre.

- On peut sortir par là, ça nous évitera de nous perdre dans les couloirs.


Elle fouilla son esprit à la recherche d’un sort approprié. Mais elle fut distraire par un cri. Un cri de terreur pure qui la glaça jusqu’à l’os et faillit lui faire perdre toute courage. Elle jeta un regard envieux au sol en contrebas, mais se ravisa. Elle ne pouvait pas partir en abandonnant l’auteur du cri sans avoir rien tenté pour l’aider. Regroupant tout son courage, et luttant toujours contre la fièvre qui ne rêvait que de la ramener dans son lit, elle s’avança dans le couloir. Elle avait à peine fait quelques pas qu’un nouveau hurlement s’ajouta au premier. D’une main plus aussi assurée, elle poussa la porte de la salle de bain. Son cerveau embrumé ne comprit pas immédiatement de quoi était recouvert le carrelage. Puis l’odeur, chaude, âcre, écœurante, envahit ses narines et sa bouche, et elle eut un violent haut-le coeur.

- Par Merlin…

Des grenouilles et des rivières de sang… Un lointain souvenir de ses cours de religion à l’école primaire moldue lui souffla que cela ressemblait beaucoup trop à l’histoire des sept plaies d’Egypte, et un frisson secoua son échine. Debout au milieu de la pièce, deux personnes dont elle eut du mal à reconnaître les visages. Elle-même devait être à peine reconnaissable, le visage et les mains couvertes de pustules et ses boucles complètement défaites et humides de transpiration.

- Leo ! Lanalia ! Vous… d’où… d’où vient ce sang ? Elle priait pour qu’il ne soit pas le leur. Tergeo ! lança-t-elle pour les libérer des infâmes traces qui maculaient leur corps déjà meurtris.

- Il faut sortir tout de suite, dit-elle d’une voix qu’elle espérait assurée.

Elle ne se sentait pas capable de transplaner, et doutait que ses camarades le soient ; autant éviter de finir désartibulé en plus d’être couvert de pustules. Cependant, l’idée de parcourir les couloirs sombres et dégoulinants à la recherche de la sortie la terrorisait d’avance. Elle revint à sa première idée : s’échapper par les fenêtres. Elle goûtait moyennement l’idée de se retrouver face aux barques abandonnées ; mais des deux périls, c’était à ses yeux le moindre.

Elle approcha avec précaution de la fenêtre. Sauter du premier étage était risqué, mais pas impossible. Une inspiration soudaine lui souffla de lancer, avant toute tentative, un sortilège d’alerte, et aussitôt des étoiles rouges filèrent dans le ciel ; assez haut, elle l’espérait, pour être vues du village. Elle regagna son lit et saisit les draps et les couvertures, qu'elle fixa ensemble à l'aide d'un sortilège de glu. Puis elle accrocha la corde improvisée à la fenêtre, avec le même sort, et s'affala contre le mur, épuisée par la fièvre et tant d'action d'un coup. Son idée était très rudimentaire, mais c'était tout ce que son esprit pouvait fournir à ce moment.

- On peut essayer ça ?
Elle hésitait à passer en premier, par peur bien sûr, et aussi par crainte que le stratagème soit interrompu avant que tout le monde ait pu descendre. Mais il fallait bien tester la solidité de son idée. Luttant contre la fièvre qui lui faisait tourner la tête, elle grimpa sur la fenêtre et s'assit sur le rebord. Son coeur battait à tout rompre, et elle s'attendait à voir la foudre lui tomber dessus à chaque seconde. Elle saisit la corde et plaqua ses pieds contre le mur pour entamer la descente.
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Perséphone Rosenwood
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 19:15

Je déglutis péniblement. J'ai l'impression que ma gorge se serre, que l'inflammation qui ne me quitte pas depuis plusieurs jours gagne en force au fur et à mesure que je gagne en faiblesse. L'impression que tout en moi se ferme, s'éteint. Je serre les doigts sur les bords de l'évier et, paupières closes, me lance dans une deuxième tentative périlleuse de libérer ma bouche d'une salive trop abondante. Je sais que c'est la fièvre qui provoque ça. Et cette information est rassurante. Le problème, c'est que je sais ce qui provoque la fièvre. Et ça n'a rien de réconfortant. J'ouvre les yeux en même temps que mes lèvres se séparent, que ma mâchoire se relâche et alors que je ne rêve que d'une longue inspiration, une quinte de toue m'agite. Mes bras tremblent, et comme si cela pouvait fonctionner, je tente d'accrocher mon regard à celui de mon reflet. Mon air implorant, cette mine de chien battue me débectent tout autant que la couleur verdâtre de ma peau et les pustules nauséabonds qui éclosent ça et là. Je baisse la tête en reprenant mon souffle et des mèches brunes collées par la sueur tombent devant mes yeux. J'ai mal. J'ai honte. J'ai la dragoncelle.

Quelques cas ont été recensés il y a quelques jours de cela, je ne saurais pas exactement dire quand. Et quand il a été question d'épidémie, les tensions se sont faites sentir. La contamination étant au coeur de toutes les discussions, ou presque, il était difficile de ne pas regarder son voisin de travers dès lors qu'il éternuait, ou qu'il laissait d'un geste machinal ses ongles gratter sa peau. Comme si, une fois le mal fait, il était encore utile de se méfier. Comme si, quand le gouvernement se mêlait des affaires sanitaires, ça n'était pas déjà trop tard. Je ne me suis pas méfiée. Pas parce que je me sens au dessus de la foule, pas dans un espoir illusoire d'invulnérabilité. Je ne suis pas méfiée parce qu'il y a déjà plusieurs jours que le premier renflement purulent est apparu sur ma cheville. Je l'ai couvert d'une bande et j'ai nié l'évidence un moment. Puis un deuxième s'est installé, puis la fièvre est montée. Et plus elle s'élevait, moins je pouvais feindre la bonne santé. Et puis il y a eu cette histoire de mise en quarantaine. Enfin non, ce n'est pas exactement ainsi que l'on nous a vendu la chose à nous, les malades. Une maison de repos où nous recevrions de meilleurs soins, une attention adaptée à nos besoins, un traitement d'une efficacité certaine. Il était peut être difficile aussi pour le Ministère de s'imaginer expliquer à l'opinion publique comment, après ce qui avait dû ressembler à un siège magique de deux mois pour les séquestrés d'Haveirson, rien n'avait été fait pour endiguer l'épidémie de dragoncelle qui y avait vu le jour.

Pour moi, peu importait. Peu importe. Je souffle avec peine et je passe une main dans mes cheveux, que ma baguette vient retenir dans un geste malhabile. Une mauvaise habitude prise cet été. Et sans traîner des pieds, je quitte la salle de bain, ayant pour meilleur allié un mur qui bouge bien moins qu'il n'y paraît. Sans protester, je gagne la baraque dans laquelle on nous installe, dans laquelle on nous enferme. J'observe un garçon de ma confrérie, un deuxième année, qui s'essouffle et qui s'offusque. Il a passé l'été reclus à l'école, il ne veut pas passer encore un temps qu'il ne peut pas encore estimer derrière des portes closes. Et pourtant, malgré ses suppliques, les médicomages sont intraitables. Ils nous laissent le temps de nous installer un peu, de souffler surtout, puis il faut ingurgiter la première potion. Muée par un fragile regain d'énergie, je m'accoude au bord de la fenêtre, respirant pleinement l'air marin, toussant à chaque fois que les embruns emplissent mes poumons.

Lorsque les plaintes s'élèvent, je me penche un peu plus et plisse les yeux, intriguée. Au loin, je crois distinguer comme un navire. Je crois en entendre les marins, leur chant inquiétant, leur mélodie affolante. Je grimace, porte une main à ma tempe et secoue la tête, prise de migraine. L'air sévère, je regarde de nouveau, avec toute l'attention, toute la concentration dont je sais faire preuve. Mais je ne vois rien. Plus rien du tout. Et alors que rien d'autre ne semble plus compter que les flots au loin, que ces illusions auditives et visuelles, le claquement d'une vague sur le mur sous ma fenêtre me fait reculer brusquement et je bascule. Sur le sol, prise de vertige, il me semble même que notre refuge tangue au gré de la marée. Mes bras me trahissent et je m'effondre totalement, mon crâne heurtant lourdement le sol. Les yeux grand ouverts, je contemple les murs, le plafond. Des traces d'humidité attirent mon regard et je crois sentir des gouttes tomber sur mon nez. Je recule, rampant à moitié, jusqu'à me plaquer contre la porte. Les murs me semblent mouillés, des gouttes dégoulinent le long des tapisseries et un hoquet effaré m'échappe. Est-ce que je vais vraiment mourir noyée dans cet hôpital improvisé ? Je me bouche les oreilles et me balance en pleurant, ma tête butant à intervalles réguliers contre le bois de la porte.

Quand le grondement commence, quand les croassement s'élèvent, mes gémissement se font plus forts, comme pour couvrir la menace délirante, et le mouvement de balancier s'amplifie. Je délire, c'est forcément ça. De l'autre côté de la porte, j'entends des voix et je pleure de plus belle, faible et terrorisée. Amis ou ennemis ? Sans cesser ma litanie, je tends une main vers la poignée et la tire de toutes mes forces pour me relever. Je m'avance dans le couloir et tâche d'essuyer les larmes qui brûlent mes joues grêlées. Lorsque finalement je rattrape le groupe que j'ai entendu parler de l'autre côté de ma porte, j'aperçois Isolde sur le rebord d'une fenêtre ouverte. Dehors, on ne voit plus rien. Mais je sais moi ! Je sais que l'eau est juste en dessous. Je sais le danger qui guette, qui n'attend que le moment propice pour nous avaler et nous recracher sur la berge plusieurs jours plus tard, morts.

Alors je m'élance dans un cri et saisis son bras. Implorante, déboussolée, je supplie, avec un fond de colère dans la voix

« Fais pas ça, tu vas te noyer ! »
Résumé:
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Leo Buchanan
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 23:41

Je commençais à frotter la serviette contre mon corps, dégoûté par ce sentiment d’avoir été souillé. C’était même pire que le vomi à mes yeux. Certes, l’odeur était moindre, mais la souillure était pour moi, bien pire. Je tremblais en frottant la serviette à présent rougis par  le frottement alors que ma camarade d’infortune venait de sortir brusquement de sa douche, laissant la porte aller se fracasser sur le côté et se refermer dans un bruit sourd et elle vint se coller à moi, me serrant dans ses bras, tétanisé. J’en menais pas loin car sa sortie me fit sursauté et me donna à nouveau des sueurs froides, tellement que j’en laissais tomber ma serviette pour la serrer dans mes bras, en geste de réconfort, tant pour elle que pour moi ! Car à ce moment précis, je ne pouvais pas dire qui avait le plus peur.

La question qu’elle posa était toute censée et je n’avais pas de réponse. J’aurai du remarqué pourtant qu’on avait vu aucun infirmier ou médecin dans le couloir qui mener jusqu’au douche, j’aurai du ne pas trouver ça normal, mais personnellement, je n’étais pas en état de réfléchir. Je ne savais pas comment j’arrivais encore à tenir debout tellement mes jambes s’entrechoquaient de peur.  Alors réfléchir  dans cette situation ? Très peu pour moi ! Finalement, nous nous calmons, contrôlant enfin la peur qui nous prenait aux tripes jusqu’ici. Je tremble quand même, mais pas de peur, plutôt de froid. C’est la que je me rends compte que je suis nu et que je serre cette fille dans mes bras. Je crois qu’elle ne s’est pas non plus rendu compte qu’elle était en tenue d’Eve, et je le constate que trop bien lorsqu’elle s’avance vers les douches pour couper les robinets d’hémoglobines qui n’ont pas cessés de couler. En tant normal, je suppose que je l’aurai maté, seulement là, ni elle, ni moi n’avons fière allure avec notre couleur verdâtre à pois rouge, et de toute façon, j’ai bien trop les chocottes pour penser à ça.

Je me tourne et recommence à me sécher, voulant enlever toutes traces de cette mésaventure horrifiante, regrettant la proximité de la fille blonde, parce que mine de rien elle a l’air plus courageuse que moi et ça proximité me rassurait un peu. Je finis de me sécher, mais malheureusement, mes cheveux sont imprégnés et par endroit, des légères marques rouges sont restés. J’enfile le bas du pyjama bleu clair, C’est la plus grande taille qu’il y a et heureusement il m’arrive jusqu’au cheville, c’est déjà ça ! par contre le haut c’est une autre affaire parce qu’il est trop petit, et qu’il m’arrive au nombril. Foutu pyjama, et j’ai même pas de baguette magique pour le rallonger ! D’ailleurs… elle est ou ma baguette ? Elle n’était pas dans la chambre, il n’y avait rien sur ma table de nuit.

La fille fit limite preuve d’humour alors que le moment ne s’y prêter pourtant pas du tout. Elle mentionna le plombier. Le fameux plombier. Si j’avais pas mal au ventre par le stress qui me tiraille, j’aurai ri. Je me contente de rien dire jusqu’à ce qu’elle face sa propre constatation. Nous sommes seuls, livrés à nous-mêmes. Je frisonne. L’angoisse.

« Je crois que… que tu as raison… » dis-je hésitant « mais… je pense qu’il y a un problème autre. Qu’on nous laisse seul parce qu’on est contagieux passe encore mais… Comment tu expliques l’eau sur les murs, et le sang dans les douches ? » dis-je en plongeant mon regard fiévreux dans le sien.

Je veux sortir de cette pièce ou ce sentiment d’horreur me reste, comme graver sur ma peau aux endroits mêmes ou le sang s’était écoulé. Alors que je fais un pas hésitant, je m’arrête et je me retourne réalisant autre chose. Je ne me suis pas présenté et elle non plus. Si nous sommes pris dans ce guêpier ensemble et qu’on doit y faire face tous les deux, autant savoir comment elle s’appelle.

« -Au fait, je m’appelle Leo… » me présentai-je en attendant de savoir son prénom.

Quelques courtes secondes plus tard, un rire retentit, derrière la porte à côté d’où je suis. Je bondis de peur, me dirigeant vers la blonde, démontrant une fois de plus mon incroyable instinct de survie qui ne ressemble en rien au courage. Je me poste à côté d’elle, histoire qu’on soit tout deux prêt à se soutenir. Qu’est-ce qui va nous tomber dessus encore ?  Je regarde avec beaucoup d’appréhension ma camarade d’infortune qui semble elle aussi attendre de moi de trouver une solution. On est pas dans la mouise si elle espère que j’utilise mes neurones, parce qu’à l’heure actuelle, ils se sont fait la maille !

Je tente de calmer ma respiration, un peu plus forte qu’à l’ordinaire, soufflant et regardant la porte tout en tentant de penser à une solution. C’est stupide, y a qu’un truc qui me vient à l’esprit. Et le rire c’est d’ailleurs tut.

« Faut aller voir ! » dis-je en faisant un pas en avant.

J’allais le faire, je devais bien faire un peu acte de courage. C’était risible quand on savait que toutes les conneries a ne pas faire j’étais le premier a foncé, même si c’était dangereux, mais dans ce genre de situation, je perdais les moyens.  Je ne cessais de répéter dans ma tête : courage. Espérant que cela me donne suffisamment de force pour avancer jusqu’à la porte. Je finis d’ailleurs par y arriver, étonnement vite. Je me tourne vers la jeune femme voir si elle était parait a toute éventualité, et soudain j’ouvre la porte pour tomber nez à nez avec…

« - ISOLDE ! MARY ! MELINA ! Bordel que je suis content de vous voir ! » dis-je en me retenant de pleurer de soulagement.

Il s’agissait des filles de ma confrérie, au teint aussi vert que nous l’étions ma camarade et moi.

« - Isolde, le vert ne te va pas au teint… Pourtant j’aurai parié le contraire vue comme t’a la main verte d’habitude ! » dis-je en me relaxant à l’idée qu’on était effectivement pas seule. «  En revanche toi Mary, on dirait une irlandaise à la Saint Patrick ! » ricanais-je hilare.

Trève de plaisanterie, de toute façon j’allais finir par trembler de peur dans pas longtemps. Je franchis le seuil de la porte pour rejoindre les filles et attendit que Lana sortes à son tour avant de questionner aussitôt les filles.

« -Dites, est-ce que… il vous est arrivé des trucs louches ? Vous avez vu un médecin ou un infirmier ? » dis-je en reprenant l’interrogation de Lana quelques minutes plus tôt dans la salle de douche. « - Quoi? qu'est-ce que vous avez?? »

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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2016 - 19:46

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L'épidémie de dragoncelle

Il n'y avait plus de lumière nulle part. Tout était sombre, alors que l'angoisse et la peur redoublaient chez les malades. Même au dehors, la lune s'était évaporée pour ne laisser qu'un ciel obscure et particulièrement opaque. Plus rien ne permettait de voir ce qui se trouvait autour d'eux. Leurs baguettes fonctionnaient encore, certes, mais voulaient-ils réellement savoir ce que l'obscurité leur cachait ? Car bien des choses étaient dissimulées dans les recoins de cette vieille bâtisse. D'étranges bruits semblaient s'échapper des murs depuis bien longtemps maintenant... mais à présent, ce n'était pas seulement du bruit, que les murs laissaient échapper. Car un violent craquement se fit entendre non loin de l'endroit où Mélina Saule se trouvait, à l'endroit exact où elle avait frappé.

Et de là, une nuée de bêtes volantes sortit, prenant place dans toute la pièce. Elles laissaient échapper des ricanements suraigus... et menaçants. Mais qu'était-ce donc ? En vérité, il s'agissait de lutins de Cornouailles, malicieux, mais plus virulents qu'ils ne l'étaient en général. Certains s'agrippèrent alors aux cheveux de Mélina, s'emmêlant dans ses mèches et tirant aussi fort qu'ils le pouvaient pour se venger qu'elle les ait réveillés de leur demi sommeil. D'autres, bien peu enclins à savoir qui d'entre les malades avaient véritablement perturbé leur quiétude, s'agrippèrent à Perséphone Rosenwood. Ils tiraient ses cheveux et ses vêtements, presque au point de les déchirer. Sans doute allait-elle devoir lâcher Isolde Mayer avec bien peu de délicatesse. La pièce se remplissait à présent d'un mélange de Lutins et de chauve-souris, dangereusement énervés, qui griffaient et effrayaient ces pauvres jeunes personnes. Mary Elizabeth Cunningham semblait quant à elle en bien mauvaise posture et il lui faudrait sans doute l'aide de ses amis... Bientôt, il leur serait impossible de rester tous ensemble dans cette pièce. Et malgré l'obscurité, il leur faudrait faire preuve d'ingéniosité pour partir d'ici... sans que cela ne soit trop risqué. Car plus les secondes passaient et plus la situation semblait empirer.

Il se passait effectivement des choses bien étranges, ici. Lanalia Winslow pouvait d'ailleurs à présent sentir - en plus du reste - un souffle chaud dans sa nuque, une respiration inquiétante et particulièrement désagréable ; sans doute appartenait-elle à quelque chose de bien grand. Mais toutefois, quand bien même voudrait-elle se retourner pour voir de qui ( ou plutôt de quoi ) il s'agissait qu'elle ne trouverait rien. Et bientôt, ce fut au tour de Leo Buchanan d'entendre d'étranges voix, comme des murmures qui lui susurraient aux oreilles de « venir les rejoindre ». Des voix de femmes, douces et chaleureuses, presque hypnotiques. Mais rejoindre quoi ? Et qui, surtout ? Ces paroles murmurées venaient de l'extérieur ; elles voulaient que Leo descende, mais plus encore... qu'ils descendent tous.

Et d'ailleurs... Isolde avait-elle vu juste, en tentant de descendre le long du mur ? Une soudaine bourrasque de vent manqua de peu de la faire vaciller et elle descendit un peu trop vite sans doute, perdant prise sur quelques centimètres, mais elle était trop près du mur pour que cela ne la fasse tomber. Alors, il lui faudrait faire un choix, à présent : Tenter de remonter, malgré le vent qui redoublait, pour aider ses amis, ou bien se laisser descendre jusqu'à ce que ses pieds ne touchent terre. Mais quant au sol... était-il réellement ce que l'on pourrait s'imaginer ? Oh... sans doute pas. Mais ceux qui sortiraient d'ici seraient bien obligés de s'en assurer.

Le tout dans la noirceur de la nuit.



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Mary Elizabeth Cunningham
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2016 - 21:05

Isolde nous expliquait que nous étions dans un centre médical à Avalon. J'étais rassurée de ne pas avoir quitté le pays. Je vis avec horreur Mélina donnait un coup de grande violence sur l'un des murs. J’acquiesçais d'un signe de tête aux paroles de notre présidente. Pourquoi notre condisciple inconsciente avait-elle agi sans réfléchir ?

Notre passionnée de botanique nous proposa de nous échapper par la fenêtre mais elle n'eut pas le temps de nous exposer son plan car un cri de frayeur retentit et me glaça le sang. Elle poussa une porte entrebâillée et elle s'exclama : Leo, Lanalia !

Du sang mais de quoi parlait-elle ? Et je compris quand je vis mes deux condisciples sortir de la salle de bain et malgré le sort de nettoyage, quelques traces de sang subsistaient. Je n'avais pas peur du sang et pourtant, je ressentis un dégoût violent.

J'étais tellement contente de voir Leo. Il était grand et fort alors il serait un allié de choix. J'esquissais un sourire à sa vanne et je rétorquais légèrement amusée :

- Écossaise et non Irlandaise, je te rappelle même si les festivités de Saint Patrick sont très réputées.

Pendant notre échange, la petite brunette bouclée ne resta pas sans rien faire. Elle fabriqua une corde de fortune avec des draps et des couvertures. Allait-elle vraiment escaladé la façade de cette bâtisse ? N'avait-elle pas vu les ombres ?

Une furie entra dans la chambre et elle se précipita vers Isolde au moment où elle escaladait la fenêtre pour la retenir. Elle était victime d'une crise de panique et elle la suppliait vivement de ne pas faire ça. Elle la prévint qu'elle risquait de se noyer.

Les lumières vacillantes moururent, nous plongeant dans le noir. L'astre lunaire avait fuit la voûte céleste nous privant de sa lumière froide et rassurante. Ma peur grandissait à chaque seconde qui s'écoulait. Des cris toujours plus puissant s'échappaient des murs et celui qui avait été frappé se craqua, se vengea. Des battements d'ailes se firent entendre et plusieurs créatures vinrent me griffer, me mordre.

J'avais beau me débattre, elles étaient trop nombreuses. Leurs griffes acérées lacérèrent ma chemise de convalescente. Et d'autres s'en prirent à mon visage, cruelles, sanguinaires. Je n'étais plus que leur proie, à leur merci. Je tenais ma baguette fermement mais je n'osais pas lancer un sort et si je touchais l'un de mes camarades.

Je me mis à hurler et à courir de façon désordonnée pour essayer de leur échapper.
Mais rien à faire, les gouttes de sang qui s'écoulaient lentement de mes plaies les attirer. Je me jetais à terre pour essayer de protéger mon visage, avec mes bras, de leurs morsures, de leurs griffures. J'étais impuissante, des larmes se mirent à rouler sur mes joues et je sentis ma baguette m'échapper...
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyMer 9 Nov 2016 - 21:15

Sursautant et s’éloignant rapidement du mur après avoir écouté l’avertissement d’Isole, Mélina comprit qu’elle pouvait mettre l’option de percer le mur au placard.

Elle allait s’avancer vers les deux jeunes femmes quand leur présidente évoqua l’idée de passer par la fenêtre. Mais quelle idée sérieux ? On y voyait aussi bien que dans les fesses d’un troll et elle voulait foncer tête baisser là-dedans ? Mélina fronça les sourcils et ouvrit la bouche pour exprimer son désaccord mais à priori Isolde était déjà partie dans une autre direction pour pousser une porte suite à un léger hurlement qui provenait de derrière. Heureusement, c’était deux autres étudiants : Leo et une certaine Lanalia et non pas une entité X.

Tout en retournant contre son mur pour s'y adosser, en ignorant les croassements, elle écoutait d’une oreille distraite la discussion entre Leo et l’écossaise. Ce qui attirait grandement son attention était nulle autre que la présidente des piafs qui s’activait dans tous les sens. Arquant un sourcil, elle finit par s’interroger. Au fond c’était peut-être une bonne idée de passer par la fenêtre. Quoi que… non, décidément cette idée n’était juste pas possible. D’ailleurs, elle n’était pas la seule à penser ça, une hystérique se précipita sur Isolde et la stoppa brusquement.

La lumière finit par disparaître, plongeant tout ce beau monde dans le noir complet et les bruits émanant du mur où Mélina était adossait s’amplifièrent. Décidément c’était digne d’un film d’horreur ce centre. Elle s’en décrocha et fit volte face au mur.

- dites, je voudrais pas vous alarmer mais j’ai comme la conviction qu’on a la poisse. 

Un craquement se fit entendre et elle fut attaquée par des sales bestioles hurlantes qui lui tirèrent les cheveux et s'y agrippèrent. Se débattant dans le vide, elle espérait ne pas taper un des membres du "groupe de la guigne". Elle fut vite dépassée par le nombre. Tout en se mordant aussi fort que possible l’intérieur de la joue pour pas hurler de terreur une fois qu’elle réalisa que ces parasites volants étaient trop nombreux pour lutter, elle senti que ses jambes qui se faisaient aussi attaquer, tremblaient de peur.

Faisant de grands gestes d’un bras espérant faire fuir la menace et se protégeant les yeux avec l’autre, elle envisageait de plus en plus l’idée de courir au hasard dans les couloirs. Avec un peu de chance elle arriverait à se cacher de ses assaillants pour pouvoir réfléchir à un plan d’attaque ou plutôt de fuite.

- Faut se barrer d’ici ou on va tous mourir ! 

Prise de panique, elle commença à marcher, les mains sur la tête, aussi vite que possible. Mais au bout de quelques pas, elle trébucha sur un bout de bois qui roula sous son pied. Ce n’était nul autre que la baguette de Mary. Essayant tant bien que mal à rétablir son équilibre, elle percuta un corps qui était déjà au sol. Loin d’être au top de sa forme, elle s’étala par terre, se réceptionna mal et s’explosa le nez sur le carrelage. L’adrénaline lui permis de se redresser directement sur ses genoux en se protégeant tant bien que mal de ces sales bestioles. Elle priait ne pas s’être cassée le pif. Laissant les larmes s’échapper à cause de l’angoisse et de la douleur, elle tâtonna autour d’elle pour trouver la personne qu’elle avait impacté dans sa chute. Elle finit par sentir un tissu sous ses doigts. Sa main se referma dessus et elle tira de toutes ses forces pour que la personne à terre se lève.

- Si t’es pas morte lève-toi ! – cria-t-elle tout en essayant de canaliser sa peur et sa douleur -  faut partir d’ici et en vitesse ! 

Malgré tout le bazar qui régnait autour d’elle, et s'extirpant de sa bulle d'horreur, Mélina constata aux sons qui émanaient du lieu que ses compagnons connaissaient des situations loin être à envier. Partir et les laisser tomber n’était peut-être pas la meilleure solution en fait. Mais dans le noir et sans baguette que faire de plus. Elle hurla alors que les bestioles s’acharnaient à la mordre :

- Quelqu’un pourrait utiliser sa baguette pour éclairer un peu ce bordel ? ou du moins à une idée pour s'évader de cet enfer ?! 
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyJeu 17 Nov 2016 - 9:07

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L'épidémie de dragoncelle

Dans l'obscurité la plus absolue, la maison se vengeait. Une horreur pour un coup, une absurdité pour une question. Et dans ce délire qu'était devenu leur nuit, la terreur enfla.Les pauvres malades étaient assaillis de toutes parts par des ennemis bien trop nombreux, qu'ils ne parvenaient même pas à voir. Il les entendaient, ça oui. Il les sentaient aussi, pris dans leurs cheveux, tirant leurs joues blessées par la maladie, griffant leurs bras… une véritable nuée de petites furies. Et un vacarme à vous rendre totalement fou, si le reste n'avait pas suffit. Les pauvres étudiants se débattaient de leur mieux, se heurtaient aux murs par moment et les cris, le bruit des battements d'ailes, tout cela s'amplifia tant et si bien que quoi qu'ils fussent en train de faire, ils ne purent s'empêcher de mettre les mains sur leurs oreilles, de les plaquer de toutes leurs forces, pour empêcher ce qui n'était maintenant plus que hurlements stridents et vrombissements affolants de détruire leurs tympans. Il leur semblait que leur crâne allait exploser et soudain, il n'y eut plus rien. Comme s'ils avaient été enfouis dans du coton. Comme s'ils ne touchaient plus terre. Comme si plus rien n'était.

Pourtant, il leur semblait percevoir quelques bribes parfois, de ce qui aurait pu se passer. Un peu de lumière, un peu de mots qui leur parvenaient à demi étouffés. Comme lorsque l'on est au bord du réveil, mais que l'on rêve encore. Et ils s'éveillèrent.

Samedi 1er novembre 1997.
Aux alentours de 10h.

Ils ouvrirent les yeux et il n'y avait plus rien. Ils ouvrirent les yeux, et la lumière était vive. Les murs intacts, et aucun intrus. Aucun lutin, aucune grenouille, rien du tout. Ils étaient tous au même endroit, tous exactement dans la même situation qu'avant cet étrange sommeil. Le jour qui entrait par les fenêtres laissait supposer qu'au moins cette première nuit désastreuse était passée et pourtant, ils n'avaient pas l'impression qu'autant de temps s'était écoulé. Alors le vague souvenir des médicomages qu'ils avaient ? Cet arrière goût de potion… N'était-ce qu'un rêve ?

Le soleil bien haut leur permit de voir ce qui se trouvait au dehors, et peut être aurait-il mieux valu que ce ne soit pas le cas. Car il n'y avait rien. Sous les pieds de la jeune Isolde, il était impossible de  discerner le sol. Il n'y avait qu'une brume épaisse, bien trop loin sachant qu'elle était sensée n'être qu'à quelques mètres de la terre ferme. Mais pire encore, il leur était impossible d'apercevoir quoi que ce soit ressemblant à Avalon. Plus non plus d'océan, de barque échouée sur le sable. Il n'y avait plus de sable. Plus un grain. S'ils voyaient le soleil illuminer un ciel d'un bleu pâle inouï, en dessous il n'y avait rien. Qu'une clarté éclatante et du brouillard. Et pas un seul bruit autre que celui de leurs respirations.

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