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 Knock, knock. Who's there? | Mara

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William T. Sharen
William T. Sharen
Confrérie Sinistros
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Âge : 18 ans depuis le 25 Janvier 1979. Premier né de la famille Sharen sous le signe du Verseau.
Année : 1ère année à Haveirson
Cursus : Après avoir été recalé au cursus Quidditch, il s'est tout naturellement retranché sur de la Botanique.
Métier : Travaille, avec beaucoup trop d'application, au chemin de traverse durant l'été, à l'animalerie magique de sa mère.
Situation financière :
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MessageSujet: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyLun 1 Aoû 2016 - 0:55



Knock, knock. Who's there?
29 JUILLET 1997
C'était sympa, la Norvège. Si on arrivait à faire abstraction du trajet pour y aller bien évidemment. Le monde Moldu étant en pleine reconstruction à la suite de l’éclatement au grand jour des sorciers, William avait préféré jouer la carte de la sécurité en se fondant dans la masse et ainsi, se déplacer en toute impunité. Mettant de côté tous les moyens de transports sorciers habituels, il avait opté pour quelque chose d'un peu plus exotique : le bateau, douce connerie de sa part. Mais sinon ouais, il s'agissait d'un pays tout à fait charmant, lui rappelant presque certains paysages idylliques de sa Nouvelle-Zélande à lui. C'était donc une fois la traversée infernale de la Mer du Nord faite - et après avoir régurgité l'équivalent de dix bons gros et copieux repas par dessus bord - que William se retrouvait l'estomac encore noué à arpenter les rues de l'une des capitales de ce ravissant pays. La dite ville dans laquelle l'aîné Sharen se trouvait à la suite de sa traversée, portait le 'doux' nom de Kristiansand - sentez vous l'ironie ? A la recherche d'une indication pouvant le mener droit vers la famille Kvelgen, il vaguait à droite, à gauche, ne sachant pas par où attaquer ses recherches et se maudissant intérieurement d'avoir eu cette idée folle de débarquer à l'improviste dans un endroit qui lui était totalement inconnu. Mallette de voyage en bois vernis à la main - contenant l'essentiel de survie pour quelques jours - il en vint à se rendre dans des recoins un peu plus isolés, moins exposés à la vue des Moldus et donc, plus facilement fréquentés par les sorciers. A l'image du Chaudron Baveur de Londres, il pu enfin rencontrer des gens de son milieu et à sa grande stupeur, le nom Kvelgen ne leur était pas inconnu, bien au contraire. Mara lui avait parlé de sa famille, dans les grandes lignes et sans réellement s'y attarder... Mais la lueur qu'il distinguait dans les yeux des mages qui entendaient ce nom laissait William suspicieux. Dans quoi s'était-il encore embarqué ? Qu'avait-il loupé comme informations ? Pourquoi se retrouvait-il une fois de plus à côté de la plaque ? Et surtout, pourquoi était-il toujours le dernier mis courant ? Hum. Le pire dans toute cette histoire, restait sans doute que William s'en fichait, d'être constamment lent et en retard sur de nombreux points. Il se contentait donc de remercier ces viles canailles enracinées au comptoir de ce bar sorciers avant de reprendre sa route, direction les grands et verdoyants fjords norvégiens noyés sous le soleil rayonnant d'un beau - mais frais - mois de Juillet.
***
Mara lui avait dit un jour, pour le manoir familial. Seulement, il ne s'attendait pas 'ça'. Pas à quelque chose d'aussi imposant et d'écrasant de part son architecture à la fois sobre et opulente. C'était tout bonnement impressionnant. Pour quelqu'un de son milieu social - c'est à dire très modeste - c'était comme vivre un rêve éveillé. Le souffle court, les yeux remplis d'étoiles et émerveillés devant le spectacle qui se dévoilait peu à peu devant lui, William progressait en lenteur dans cette grande propriété privée. Au loin, se profilait un terrain de quidditch, tout du moins cela y ressemblait fortement, même s'il était évident que posséder un réel terrain relevait de l'impossible au vu de la surface que cela nécessitait. Une idée sans doute propre à cette très chère Siobhan, William connaissant bien son goût plus que prononcé pour ce sport. La vue d'un tel espace de jeu lui arracha un léger sourire, envieux de ce qu'il voyait, presque jaloux. Vivre ici, grandir dans cet environnement, était sans doute une chance. Mais il ne se risquerait pas à idéaliser leur enfance, car toute famille avait ses soucis. La perfection n’existait pas. D'un pas hésitant, il monta les marches qui menaient au seuil de la demeure des Kvelgen et après un bonne minute d'hésitation à se tenir droit comme un piquet devant la porte, Will se saisit enfin du heurtoir d'une main moite et tremblante. Quatre claquements résonnèrent alors contre le bois, produisant un écho sibyllin qui se perdit dans l’immensité du hall qui devait sans doute se trouver au delà de la porte. Les secondes suivantes s'écoulèrent en silence. Plus l'attente se faisait longue et plus William se sentait trépigner. Venir sans prévenir, n'était peut-être pas une si bonne idée que ça. Mara lui avait pourtant dit qu'elle souhaitait être seule, pourtant une fois de plus, William n'en avait fait qu'à sa tête. Sa présence allait être dérangeante il pouvait le sentir, il voulait fuir pourtant ses jambes ne répondaient plus. Quelqu'un approchait de la porte. William passa immédiatement en apnée, resserrant ensuite d'une poigne ferme sa main plus moite que jamais autour de la poignée de sa mallette. Alors que la porte commençait à s'ouvrir, William laissa un sourire crispé et tout sauf naturel déformer son visage rouge coquelicot. « S..Sur-r-prise. » murmura-t-il difficilement entre ses dents, totalement incapable d'articuler convenablement ce simple mot sous l'effet d'un stress aigu.
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyJeu 4 Aoû 2016 - 22:01





Knock knock.

Knock, knock. Who's there? | Mara  1467574858-ornement-serdaigle-joyau


L
a rééducation ne s'était jamais faite seule - ça aurait été trop beau - ni se combattre soi-même. Et je refusais de fainéanter, de me laisser abattre par si peu. C'est pas tous les jours que l'on se fait poignarder, autant en tirer une leçon positive non ?

Je passai toute la matinée à bouger, il fallait que je m'occupe ou je deviendrais folle. Je n'avais pas eu l’opportunité de demander aux infirmières si une transformation animagique pouvait être nocive pour moi, mais je ne comptais pas prendre de risque. Intrépide, pas stupide, la blonde. Je rangeai la maison de fond en comble, je pris un repas copieux, j'allai couper du bois pour la cheminée, je repris un repas copieux, et puis je me posai finalement pour reprendre un peu mon souffle. Et pour digérer. Je me disais que peut-être Mara et moi pourrions aller jouer ensemble au Quidditch, histoire de mettre en place des stratégies, sans savoir si on serait amenées à nous affronter dans le futur.

J'eus à peine le temps de retirer mes chaussure qu'on toqua à la porte. Les parents étant sortis et Mara étant... Je ne sais où, je me relevai en poussant un soupir d'effort et allai ouvrir. La poignée tourna. Mon sourire aussi.

« Will, t'es le seul qui peut prendre un coup de soleil en Norvège. fis-je, gloussant un instant. Je te taquine, ça va bien avec tes yeux ! »

Je compris à son regard et à son expression qu'il ne s'attendait pas à me voir ouvrir. Manque de bol hein ? Je n'en souris que davantage et m'appuyai à l'encadrement de la porter, mes iris pâle braquées sur lui.

« Tu viens pour les beaux yeux de ma soeur hein ? T'as de la chance que papa soit pas là. je marquai une courte pause. Comment tu vas ? Tu veux rentrer ? »




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William T. Sharen
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyVen 5 Aoû 2016 - 21:52



Knock, knock. Who's there?
29 JUILLET 1997
La porte s'ouvrit finalement pour laisser un visage bien connu s'adresser à lui, Siobhan. Si ses épaules se décrispèrent légèrement à la vue de sa longue et onduleuse chevelure blonde - si caractéristique de la famille Kvelgen - la gêne elle, était toujours légèrement présente. Toutefois, il était particulièrement heureux de la voir, elle. Qu'aurait-il bien pu faire si un de leur géniteur s'était occupé de lui ouvrir la porte ? William n'en savait rien. Sans doute serait-il resté droit comme un piquet sans parvenir à expliquer clairement la raison de sa présence ici, sur une propriété privée alors même qu'il n'avait pas prévenu de son passage. Heureusement, encore une fois, il s'agissait de Siobhan. « Faut dire qu'il fait... Sacrément beau par chez vous. On a pas le même temps en Angleterre. J'ai perdu l'habitude. » hasarda-t-il comme s'il pouvait encore sauver les apparences en faisant remarquer à quel point le ciel était dégagé par cette belle journée d'été. Malheureusement, cela n'avait pas suffit à masquer le rouge persistant de ses joues, qui bien au contraire, ne faisait que se renforcer un peu plus à la suite de ses paroles. Pouffant faiblement de malaise, prêt à répliquer à nouveau et surtout à nier tout en bloc, il se stoppa dans sa course quand Sio lui fit part de l'absence de leurs parents. Soulagement. « Je m'inquiétais. Et je m’inquiète encore. Pour elle, pour vous... » préféra-t-il rectifier, après avoir sentit son cœur rater un battement quant aux suppositions que laissait sous-entendre la blonde par rapport à la relation qu'il entretenait avec Mara. Il s'agissait d'une bonne amie. Juste une amie, il ne venait donc pas ici pour ses 'jolis yeux'. Non. Même si ses prunelles étaient parfaitement envoûtantes, cela allait sans dire mais, là n'était pas la question, non. Pourtant prendre ainsi au premier degré la taquinerie de Sio n'était peut-être pas la bonne chose à faire... D'un petit hochement de tête nerveux, William laissa un nouveau sourire gêné fendre son visage jusqu'à ses oreilles.

« On fait aller. » dit-il simplement, d'une voix bien plus calme et détendue en entrant finalement dans le vaste hall de la demeure des Kvelgen. Profitant de la proximité qu'il partageait alors avec la blonde, il s'accorda quelques instants pour la capturer dans ses bras d'une étreinte maladroite qui se voulait purement amicale. « Je suis content de te voir en pleine santé Sio. » avoua-t-il dans un soupire de soulagement. A la suite de l'attaque de Poudlard et de son séjour plus que prolongé à Sainte-Mangouste, William avait raté de nombreuses choses et rare avaient été les nouvelles à parvenir à ses oreilles concernant la santé des autres sorciers ayant assistés à la bataille. C'était comme s'il était passé à côté d'un énorme et important épisode de sa vie. Libérant enfin Siobhan de son emprise - pour le moins envahissante - pour s'engager d'un pas hésitant dans la somptueuse habitation, William laissa son regard remplit d'étoiles se perdre dans les quatre coins de la pièce. «... Jolie maison. » rigola-t-il, impressionné et admiratif devant ce qu'il pouvait déjà observer. Perdu dans la contemplation des lieux, son pied ne tarda pas à s'accrocher dans ce qu'il suspectait être un tapis. Ni une ni deux, il bascula vers l'un des murs pour rentrer en collision dans un présentoir. Dessus, reposait une jar, imposante, luxuriante et surtout aux allures particulièrement anciennes. Dégainant aussi rapidement qu'il le pouvait sa baguette, William sentit son cœur se resserrer dans sa poitrine, pressentant très clairement la fin de sa chute et ce que cela apporterait. Il n'y arriverait pas.

« Wingar-... » Mais c'était trop tard. Dans un fracas assourdissant, la jar s'éparpilla en mille morceaux sur le sol pourtant reluisant du hall d'entrée. A moitié appuyé sur le meuble où trônait autrefois la jar antique qui devait sans doute avoir une signification particulière aux yeux de la famille Kvelgen, William restait immobile, pétrifié, la baguette tout juste en main et le regard horrifié dérivant de manière successif des morceaux de poterie à Siobhan, traduisant bien de la panique qui l'habitait actuellement. Voilà même pas une minute qu'il était entré que déjà, il dégradait le mobilier de ses hôtes. Putain. Il n'y avait pas à dire, il n'en ratait jamais une. « J-Je vais la réparer » s'empressa-t-il de souffler d'une voix mal assurée et débordante d'anxiété. « D-Désol-lé ». Quelle était donc cette idée saugrenue de mettre un tapis aussi imposant pile à l'entrée aussi... ? Il était évident que William - en présence de Sio - n'aurait pu échapper à ce triste dessein. A ses côtés, c'était comme si sa maladresse - déjà habituellement bien poussée - était multipliée par dix. Autant dire qu'avec elle, il devenait très vite un danger public...
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptySam 6 Aoû 2016 - 13:54

La poussière voletait dans l’air de sa chambre. Mara avait pris son courage à deux mains, enfin. Elle avait décidé de ranger sa chambre. De désincruster le désespoir qui s’était installé ici. De fond en comble elle purifierait l’endroit. Y avait pas pire que les résidus de souffrance, croyez-moi. Ça pouvait pourrir une pièce jusqu’à l’intérieur des murs. Et par extension, corrompre l’âme qui vit entre ces mêmes murs. Ça faisait très superstitieux, même pour une sorcière. Comme si le Boogeyman allait jaillir de son lit et la dévorer parce qu’elle avait pas rangé sa chambre. C’était des histoires qu’on racontait aux gamins pour qu’ils soient obéissants. Sauf que dans son monde, les monstres existaient. Donc c’était une technique deux fois plus efficace.

Déjà, elle avait trié tout ce qu’elle voulait voir disparaître. Ça libérait de la place, et ça permettait de remplacer tout ça par d’autres trucs. La blonde était pas peu fière ; c’était la première fois qu’elle entreprenait un aussi grand ménage. Parallèlement, la purge se passait aussi dans son esprit. D’une pierre deux coups, comme on dit. Elle regardait les récents événements de loin, de haut. Sans trop y penser non plus. C’était la seule façon efficace de prendre du recul. Et pile quand elle croyait que tout allait mieux, ça devenait pire. Repenser à cette escapade au manoir Winnesser lui hérissait le poil. C’était clairement pas une promenade de santé. Sauf si vous trouvez des cadavres pendant vos balades, vous.

Et cette foutue histoire avec Alda. Mara se crispa toute entière et se laissa tomber sur son matelas. Chaque fois qu’elle se rappelait cette révélation, ça devenait trop extrême. Elle s’imaginait le pire, parce que y avait rien d’autre à envisager. C’était le genre de situation répétitive qui courait vers le danger, inexorablement. Mais elle pouvait pas en parler, ça impliquerait trop de gens. Fallait juste qu’elle patiente dans l’ombre, qu’elle attende le bon moment. Qu’elle tisse sa toile exprès pour ce chasseur de sorcière, qu’il puisse pas s’en sortir. Il était son unique proie, mais prudence ; une balle dans la tête est si vite arrivée. Un fracas cristallin la fit sursauter, comme pour confirmer son auto-avertissement. Ça venait d’en bas.

« - Y s’passe quoi encore ? Siooooo ? » appela-t-elle en descendant les grands escaliers. Aucune réponse. En entrant dans le salon, la jeune femme se serait cru dans une caméra cachée. William Sharen se tenait là, blême, auprès d’une jarre explosée. Sa grande sœur semblait se délecter de sa détresse, en bonne tortionnaire qu’elle était. Avec un sourire plein de malice, elle demanda à son aînée de réparer le bibelot. Prenant le jeune homme par le bras, elle l’attira dehors, sur la terrasse ensoleillée. Il tremblait comme une feuille. Elle faisait tout pour s’empêcher de rire.

« - Alors comme ça on débarque à l’improviste et on casse ma baraque ? C’était pas nécessaire, mais elle pouvait pas faire autrement que le vanner. Détends-toi Will, c’est rien ; ça se répare tout seul. On l’a déjà cassée un paquet de fois sans que nos parents s’en rendent compte, une de plus, une de moins… » confia-t-elle avec un petit rire faisant écho au passé. Mara n’osait pas lui demander pourquoi il était là, précisément. A cause de sa lettre ? A cause de son absence ? « - Qu’est-ce-qui t’amène dans le coin ? » Wow, ça sonnait moins direct en pensée. En secouant la tête, elle alla chercher du jus de citrouille frais. Le liquide orange et le bleu du ciel se contrastaient élégamment. Au moins, ils avaient évité un silence encombrant. Quoique…
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyDim 7 Aoû 2016 - 17:44



Knock, knock. Who's there?
29 JUILLET 1997
« Mara... » Souffle court, mot de pur soulagement. A peine fut-elle entrée dans son champ de vision que ses muscles se relâchèrent légèrement comme assouplis par sa simple présence. Il serait mentir de dire que Siobhan ne l'impressionnait pas. Pour une raison qu'il ne parvenait à s'expliquer, il se sentait tout simplement inférieur à elle et ce, sur de nombreux points. Pour ces maigres raisons, William avait toujours tendance à être particulièrement stressé en sa compagnie. Comportement totalement absurde vous en conviendrez, mais casser ainsi un objet de leur demeure - devant elle - autant vous dire qu'il s'attendait à se faire taper sur les doigts. Conclusion bien hâtive et stupide de sa part, Siobhan n'étant pas une personne sans cœur, bien au contraire. Quoi qu'il en soit, l'intervention de Mara lui arracha un petit sourire apaisé, très vite amoindrit par l'inquiétude qui lui tordait encore les boyaux. « D-Désolé. » répéta-t-il à l'attention de Siobhan alors qu'il l'abandonnait sur place, tiré du bras par Mara qui semblait pressée de le sortir de là. Oui. Il était plus sage de déplacer ce danger public rapidement vers l'extérieur. Au moins ici, il ne risquait pas de déraciner des arbres en s’appuyant dessus. Ou alors ça serait vraiment inquiétant. Une fois sur la dite terrasse, il déposa sa petite valise de voyage dans un coin - où il était sûr de ne pas pouvoir trébucher dessus cette fois-ci - avant de porter ses deux mains à l'arrière de sa nuque crispée. Il s'en voulait... Vraiment. Et les léger tremblements qui animaient ses mains parlaient bien plus que les mots d'excuses qu'il avait pu déblatérer un peu plus tôt. On avait beau lui répéter que son acte était sans conséquence, la culpabilité était bien plus tenace qu'elle n'y paraissait.

Je venais te voir, parce que je m'inquiétais pour toi. C'était sans doute ce qu'il lui aurait dit si Mara ne s'était pas éclipsée directement après lui avoir posé sa question. Mais peut-être que cela aurait été une erreur de sa part, car durant sa courte absence, William eut le temps de réfléchir à la façon d'annoncer la chose. Il comptait bien lui dire, qu'il s'inquiétait terriblement, mais pas d'une façon aussi directe. Il ne voyait pas l’intérêt de la mettre mal à l'aise avec son côté fleur bleue qui avait la fâcheuse manie de mettre les gens mal à l'aise. Aussi se permit-il de prendre place sur une des chaises, les ongles claquant dans un rythme sinusal contre l'un des accoudoirs. « Tu lis une fois de plus dans mes pensées... » souffla-t-il en la voyant revenir avec du jus de citrouille. Depuis un certain épisode - pour le moins traumatisant – William ne voulait plus boire de cette boisson. Mais au vu des circonstances actuelles et de la personne qui lui tenait compagnie, il comptait bien réessayer. Après tout, il ne risquait rien ici. Cette fois-ci, ça se passerait bien. D'autant plus que des vêtements de rechange, ce n'était pas ce qui manquait dans sa valise. Oui. Tout se passerait comme sur des roulettes. Attrapant d'une main encore tremblante un des verres de jus de citrouille, William venu rabattre l'une de ses chevilles sur son genou libre pour adopter une pose qui se voulait pourtant décontractée. « Ne vous méprenez pas sur ma présence ici très chère... » Commença-t-il en douceur, la voix soudainement plus calme qu'après l'incident du hall. « Comme ça... On pourrait croire ; en effet ; que je suis ici uniquement, parce que je m'inquiète pour vous, pour toi. Ce qui est totalement vrai. Bien évidement. MAIS. Mais... » levant légèrement sa seconde main dans laquelle reposait sa paire de lunette de soleil, William venu déplier les branches d'un geste vif pour les rapprocher de son visage dans le but de les ajuster une fois sur le bout de son nez : « Je suis ici, avant tout ; et surtout ; en mission top secret... Une commission très spéciale et particulièrement délicate demandant une sacrée dose de diplomatie et d'impartialité... Un job pour moi. » Haussant les sourcils sur la fin de sa phrase comme pour créer un semblant de mystère autour de ces propos où il n'y en avait pas réellement, la scène aurait pu être réussie si l'une des branches de lunettes n'avait pas décidé au dernier moment de bifurquer vers l'intérieur pour terminer sa route dans son œil droit.

Rigolait-il alors pour la scène pitoyable du hall ? Ou bien de la douleur saisissante de son œil ? Il n'en savait rien, il avait juste ressentit le besoin de se relaxer en extériorisant tout ça d'un rire nerveux. Peut-être suivait-il tout simplement le conseil que Mara lui avait donné un peu plus tôt : se détendre, car ce n'était pas 'si grave que ça'. « Délicieux. Merci. » ajouta-t-il après avoir trempé ses lèvres dans le jus de citrouille frais, l’œil à présent rouge et gonflé mais, bien heureusement caché derrière les lunettes.
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptySam 20 Aoû 2016 - 18:11

Ses papilles frétillaient au contact du délicat goût de citrouille dans son verre. Sage comme une image, elle observait son invité surprise. Un léger sourire persistait sur ses lèvres ; elle se repassait en boucle la tête qu’il avait tirée quand elle était descendue. On aurait dit un enfant pris la main dans le sac. Tellement craintif et pourtant, prêt à se couper la main pour réparer la faute. Mara était persuadée qu’il l’aurait fait, juste pour ses beaux yeux. Du moins, elle aimait le croire. Rêver, c’était gratuit ! Tout en sirotant son jus, elle assistait au one-man show du jeune homme. Et bêtement, elle ricanait. C’était pour lui faire plaisir ? Ou parce qu’elle trouvait ça drôle, pour de vrai ? On le saura jamais.

La blonde éclata d’un rire franc quand il s’éborgna. Tout seul comme un grand, en plus. La maladresse légendaire du Blaireau était une mine de rire. C’était sans doute pas marrant pour lui ; Mara, elle, s’éclatait. Ça lui allégeait le cœur et l’esprit. Y avait aucune raison qu’elle voit la vie en gris. Une autre gorgée sucrée chatouilla sa langue. Le Sharen cachait sa douleur derrière ses lunettes teintées. Son propre reflet heureux lui fit hausser un sourcil. Tiens, ça faisait longtemps qu’elle s’était pas vue comme ça. La joie lui allait bien, finalement. En silence, elle remercia son ami de mille façons possibles. Le dire tout haut ? Mais vous êtes cintrés, lecteurs !

« - J’suis sûre que tu t’es fait super mal, andouille. Fais voir… »

La jeune fille se leva pour venir voir son bobo. C’était un ordre sans appel. Comme une maman concernée, elle lui retira ses lunettes. Son pauvre œil pleurait, rougit par l’intrusion de la branche quelques secondes plus tôt. Un sourire d’une tendresse moqueuse s’esquissa sur son visage. Ce crétin était son meilleur remède contre la déprime. Le baume apaisant qu’on étalait avec délectation sur une malheureuse brûlure. Leurs regards s’accrochèrent quelques secondes. Il sentait bon. Et avant qu’elle sente son estomac se serrer, elle se redressa. Un léger baiser déposé sur son front, avant de retourner à sa place. Les lunettes éborgneuses finirent sur son nez. Du même ton théâtral qu’il avait utilisé, elle reprit :

« - Agent Sharen, quelle est votre mission exactement ? Baissant les mirettes, le regardant par en-dessous, Mara se la jouait grave. Peut-être que vous pourriez avoir besoin d’aide ? »

De loin, cette scène pouvait paraître débile. L’Aigle serait sans doute en train de se vomir dessus, si elle était pas au cœur de l’action. C’était différent, vu d’ici. Encore une fois, tout dépendait du point de vue. Mais leurs jeux d’enfants étaient les bienvenus. C’était carrément un besoin, pour renouer peu à peu avec les autres. Attention, elle ferait pas cet effort avec n’importe qui. Oh vous savez, William Sharen était loin d’être n’importe qui. Gare à ceux qui pourraient dire le contraire.
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyDim 21 Aoû 2016 - 0:50



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29 JUILLET 1997
« Franchement ça va. » maugréa-t-il faiblement dans un ronchonnement semblable à celui d'un enfant trop fier pour admettre son erreur, se laissant malgré tout approcher par Mara qui ne tarda pas à lui retirer ses lunettes. Unique protection derrière laquelle il cachait pitoyablement mal son œil rouge et larmoyant. « C'est grave docteur ? » S'enquit-il alors soudainement, une mine pas soucieuse pour deux sous, rigolant silencieusement de l'inquiétude si soudaine que lui portait son amie. « Je vois encore d'un œil, tout va bien. J'ai toujours voulu me mettre dans la peau des cyclopes pour tenter de comprendre leurs visions des choses. Bah, je peux t'assurer que c'est pas jo-jo. On comprend bien d'où leur vient cette animosité ancestrale envers leurs cousins les géants aux deux yeux. » Stressé par une telle proximité, sa langue vivace ne s'arrêtait plus de débiter ce flot d'absurdités, se noyant seconde après seconde dans des mots moins bien articulés, moins bien timbrés. Ce n'est qu'une fois que Mara déposa un doux baiser sur son front qu'il parvint enfin à faire le vide dans son esprit, permettant par la même occasion au silence de s'instaurer. Appréciant cet échange sans réellement parvenir à l'interpréter de la bonne manière, ses doigts se resserrèrent légèrement autour du verre qui trônait encore entre ses mains légèrement moites. Tout était confus, douloureux même, tant bien même qu'il se contenta de baisser les yeux, un sourire à la fois comblé et gêné étirant discrètement ses lèvres. Peut-être se sentait-il stupide d'avoir senti son cœur s’emballer, rater un battement quand le visage de Mara s'était approché du sien d'une manière aussi inattendue. Il n'en savait rien et n'eut pas le loisir d'avoir le temps d'y réfléchir à tête reposée car bien vite, Mara haussa une nouvelle fois la voix, attrapant toute son attention dans son filet.

« Hum... » laissa-t-il échappé, intéressé, dans un léger raclement de gorge tirant vers les aigus, une main frottant avec lenteur son menton, comme pour laisser sous-entendre qu'il reconsidérait son offre et se délectait de la voir ainsi se prendre au jeu. « Ma foi... Agent Kvelgen. Ravi de vous voir reprendre du service. » assura-t-il de la manière la plus formelle qui pouvait exister. Dépliant ses jambes, reposant son verre sur la table, il se releva pour s'approcher de sa valise de voyage. Une fois bien en main, il la glissa sur la table, reprenant place aux côtés de son amie pour ouvrir la dite valise dans deux cliquetis successifs. Fouinant en silence dans ses affaires, il ne tarda pas à en sortir une petite fiole de couleur ambrée. « Vous voyez cette fiole ? » Demanda-t-il avec intérêt en reportant son regard complice sur Mara, un sourcil si haut grimpé sur son front qu'il donnait la fâcheuse impression de vouloir s'échapper de son visage. Lui octroyant le temps nécessaire pour répondre à sa question, il laissa un léger 'uhm-uhm' faire vibrer sa trachée alors qu'il reposait la fiole sur la table, le nez retroussé et les yeux plissés semblable à ceux d'une petite fouine. « Et bien, elle ne nous sera pas utile. Et ne intéresse pas le monde du monde. Vous savez pourquoi cela, Agent Kvelgen ? » Nouvelle question, second temps d'arrêt et à nouveau il reprit sur le même ton faussement autoritaire : « Car il s'agit d'un sérum pour prévenir des rhumatismes de grand-mère que l'on pourrait développer durant la nuit. Un essentiel de voyage, si vous voulez mon avis. » Rigolant grassement pour surjouer un peu plus ce rôle dans lequel il s'était plongé, il se pencha soudainement en avant, la mine sérieuse et le regard bien ancré dans celui de Mara. « Attention Agent K. Je ne me répéterai pas -pour des raisons que j'espère- vous savez évidentes.Votre mission, si toutefois vous l'acceptez, sera d’escorter... Cet homme. » S'arrêtant net dans sa phrase pour se présenter à elle d'un ample mouvement de main faisant vaguement penser à une référence ratée, il reprit sur le même ton robotique : « Lors d'un échange de la plus haute importance avec un dénommé Kristoffer Tveit tristement reconnu pour être... » Un suspense insoutenable vous en conviendrez, tandis qu'il laissait ses yeux se plisser avec une lenteur déconcertante, cherchant lui-même une connerie à sortir : « Le plus gros dealer d'oeufs de Doxy de toute la côte Ouest. Et qui, par dessus le marché, refuse depuis près d'un mois et demi maintenant de livrer la totalité de sa marchandise en temps voulu. Le commanditaire souhaite régler ce désaccord par la diplomatie, ou par la force. C'est pour cette raison que nous avons décidé d'envoyer nos meilleurs éléments sur le terrain. Dont vous. Agent Kvelgen. » Terminant son monologue incessant en la pointant du doigt. Il se redressa doucement pour s'emparer une nouvelle fois de son verre et en boire quelques lapées. « Ce message s'auto-détruira bien évidemment dans cinq secondes. » Imitant de manière peu satisfaisante une explosion plus semblable à un pet de Norvégien à crête qu’autre chose, il laissa un sourire presque niais éclairer une bonne fois pour toute son visage rougit par la manque d’oxygène qui s'était fait ressentir sur la fin de son explication.
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptySam 17 Sep 2016 - 21:17

Décidément, William était un comédien né. Une bribe de blague en lien avec Shakespeare lui traversa la pensée. En fait, elle n’avait pas le temps de penser à autre chose. Tout le jeu du jeune homme l’accaparait entièrement. Avec son air de gangster du dimanche, il en tenait une belle. Alors, la blonde décida de rentrer dans son jeu. De s’y plonger totalement. Après tout y avait rien à perdre, mais tout à gagner. Au moins le plaisir de partager un fragment de journée avec lui. En cet instant-là, y avait que ça d’important ; tout était joie insouciante. Éloignés, les souvenirs déchirants, et envolée la culpabilité acide. La fiole aux reflets d’érable projetait des ombres colorées sur la table de jardin. Ces lucioles de verre parurent soudain tellement importantes, et liées à une harmonie du moment. Tout en Mara n’était que sérénité. L’air était plus pur, le murmure du vent dans les arbres plus doux. Ça vous rappelle quoi, à vous ?

Surlignant son intérêt tout à fait soudain pour cet objet cristallin, elle posa son menton sur son poing. Sa mine était une combinaison d’étonnement et de curiosité impatiente. A la manière d’un enfant, elle approcha ses doigts pâles. Mais on devait toucher qu’avec les yeux ; pourtant ça aurait été encore plus joli dans ses mains. Feignant un vif intérêt pour les propriétés de ce liquide, elle ouvrit de grands yeux. Le bleu qui y baignait irradiait, faisant un rappel du ciel sans nuage au-dessus de leurs têtes. Le rire du sosie de James Bond éclata dans le jardin, chatouillant chaque brin d’herbe. Mara se surpris à sourire avec insistance ; elle en avait mal aux zygomatiques. C’est que ça lui était pas arrivé souvent, dernièrement. Ses muscles étaient un peu rouillés quoi. Rien de bien grave.

Agent K. C’était foutrement la classe, comme surnom. Ça y est, elle s’était prise au jeu. La scène tournait en noir et blanc dans sa tête. En fond, un saxophone jazzy bien senti. Un William transformé en parfait détective des sixties. Que son chapeau imaginaire lui allait bien. La blonde transpirait le cliché de la femme fatale intouchable. Dès le début, on savait que les deux finiraient par s’embarquer dans une relation passionnée, mais impossible. Ses joues rougirent subtilement, sans même qu’elle s’en rende compte. Sérieuse à nouveau, elle grava mentalement la nouvelle information ; Kristoffer Tveit. Bien un nom de dealer ça, déjà. Elle hochait la tête, sourcils froncés. Prête à en découdre !

« - L’Agent K. accepte la mission ! approuva-t-elle en levant son verre à sa santé. Vous êtes plein de surprise, William Sharen. Sa voix traînait exprès, à la manière langoureuse d’une actrice Hollywoodienne. Avec lenteur, elle se délecta d’une gorgée de jus de citrouille. Je vous suis, j’crois que y a pas de temps à perdre. »

D’une traite elle avait fini son verre, et s’était levée pour débarrasser. Honnêtement, elle y croyait à moitié, à son histoire de dealer d’œufs de Doxy. Fallait dire qu’elle avait pris l’habitude d’être embarquée dans des trucs incroyables. Et parfois même carrément scabreux. Pourtant, c’était pas trop le genre de notre Sherlock des temps modernes ici présent. L’aventure, d’accord, mais les embrouilles, non merci ! Mais dans le doute, la Kvelgen avait pris son blouson en cuir, et enfilé ses boots. Voilà, elle était parée pour une expédition. Elle tâta ses manches à la hâte. Ah non, il manquait un truc…

« - Ma baguette… Tu m’attends dehors ? J’arrive ! »

***

Les voilà en duo à crapahuter dans la forêt qui respire à plein poumons. Les fjords étaient magnifiques, peints de couleurs saturées comme nulle part ailleurs. Y avait qu’en Norvège qu’elle se sentait aussi ancrée. Elle se sentait faire partie d’un tout, de quelque chose de grand. Ça la dépassait autant qu’elle se sentait à sa place dans cette boucle. Comme un enfant, Mara sautait de rochers en rochers, relevant plus de la bête sauvage qu’autre chose. C’était les bois qui la rappelaient à sa nature primaire profonde. On luttait pas contre l’instinct, du moins pas là. La lumière descendante offrait un filtre sépia, habitué des fins de journées. Accroupie sur une pierre, comme une gargouille de chair, elle interpela son acolyte, essoufflée.

« - Bon alors… Hm, en vrai… On fait quoi ? » Elle souffla sur une mèche blonde qui barrait son visage.
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William T. Sharen
William T. Sharen
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Âge : 18 ans depuis le 25 Janvier 1979. Premier né de la famille Sharen sous le signe du Verseau.
Année : 1ère année à Haveirson
Cursus : Après avoir été recalé au cursus Quidditch, il s'est tout naturellement retranché sur de la Botanique.
Métier : Travaille, avec beaucoup trop d'application, au chemin de traverse durant l'été, à l'animalerie magique de sa mère.
Situation financière :
  • ★★☆☆☆


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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyMer 2 Nov 2016 - 3:18



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29 JUILLET 1997
L'agent K. acceptait la mission. Une nouvelle qui avait de quoi arracher un sourire malicieux à l'ancien Poufsouffle qui leva en cœur son verre de jus de citrouille pour officialiser ce contrat dans les règles de l'art. S'il pensait son assurance inébranlable à la suite de toute cette comédie qu'il venait brillamment de lui jouer, autant dire que William se retrouva bien vite décontenancé lorsque la voix voluptueuse de Mara s'éleva autour de la table, gage de la fausse admiration qu'elle lui portait. « E-Et vous donc, Miss Kvelgen... » Assura-t-il aussi adroitement que possible malgré une rechute évidente de confiance en lui. Sans qu'il ne puisse s'y opposer, son cœur agité se resserra dans sa poitrine devant les prunelles envoûtantes de son amie. A contrario, ses doigts maladroitement placés autour de son verre manquèrent de lui faire lâcher prise. Plutôt que de blâmer une fois de plus cette maladresse propre à son image, il préféra accuser silencieusement la condensation du verre qui rendait l'accroche de ses doigts légèrement plus délicate. Encore obnubilé par la douceur du ton qu'usait Mara pour s'adresser à lui, il en oublia de tremper ses propres lèvres dans ce liquide orange qui occupait son verre, se contentant de contempler béatement Mara finir l'intégralité de son verre en quelques gorgées à peine. Son cou légèrement basculé en arrière pour attraper les dernières gouttes de son verre, William pu avoir tout le loisir d'admirer les muscles délicats de son amie danser au rythmes de ses gorgées. D'un sourire candide aux lèvres, son esprit vogua impétueusement dans un imaginaire bien déplacé où il s'imaginait avoir l'audace de déposer un baiser raffiné dans le creux du cou élancé de la jeune Serdaigle. Songer à un tel contact embrasa instamment ses pommettes. Baissant alors le regard, il laissa ses paupières cligner avec lenteur, signe tranquille de sa propre stupidité.

Involontairement bousculé par l'initiative de la blonde à vouloir passer aux choses sérieuses, il sortit enfin de ses pensées pour terminer à son tour son verre, le confiant à Mara dans un geste maladroit de précipitation avant de porter instinctivement le dos de sa main à ses lèvres. « Je t'attends. » lui signifia-t-il tout simplement alors qu'il l'observait retourner à l'intérieur. Une fois seul sur la terrasse, ses épaules se relâchèrent légèrement alors qu'il porta l'une de ses mains tremblantes sur son front. Épuisé. Tous sourires rangés, seule une expression d'abattement habilla son visage tiré. C'est d'une désinvolture surprenante qu'il se releva péniblement de sa chaise pour boucler sa valise de voyage. Baguette expédiée à son tour dans l'une des poches intérieures de son trench sombre, il joua nerveusement de ses mains en attendant le retour de son amie, bien décidé à profiter de ces quelques secondes de solitude pour refaire le plein d'énergie. Rien ne devait laisser transparaître ses préoccupations.

***

Sa récente découverte du tabac et ses activités sportives mises de côté -pour ne pas dire totalement réduites à néant à la suite de la bataille de Poudlard- mettaient William dans un état pour le moins surprenant. Si Mara semblait être essoufflée par les bonds prodigieux d'équilibres qu'elle engendrait de rocher en rocher, William lui, n'avait pas aussi bonnes excuses à fournir. Se redressant à proximité de la blonde, une main dans le dos à la manière d'un vieil homme atteint d'une sciatique, il tendit sa deuxième main en signe de rédemption. « Une... petite pause ? » finit-il par souffler après avoir repris quelques inspirations creuses. Sans même attendre l'accord de son acolyte, William trouva sur le bord du sentier un rocher parfaitement plat qu'il s'empressa de rejoindre pour se reposer quelques instants. « 'En vrai'... » commença-t-il d'un ton légèrement moqueur, reprenant ses mots comme pour engager les taquineries liés à sa façon de parler : « Je dois réellement rendre visite à ce Kristoffer Tveit. Un soucis avec la boutique... Mais je m'en occuperai plus tard. » Bafouilla-t-il sans s'étaler plus que nécessaire sur des affaires sans grandes importances pour une personne aussi aisée que Mara. « Non... Je m'en voudrais de gâcher ces précieux instants en votre tendre compagnie, à crapahuter l'un l'autre dans cette sylve séculaire semblable aux contrées bien éloignées de mes aïeux. » Confia-t-il le plus sérieusement possible avant de laisser ses coudes se reposer avec soulagement sur ses genoux, gagnant ainsi un certain équilibre. Encore une fois, il n'avait pas tardé à enfiler un nouveau rôle, à la différence que cette fois-ci il ne comptait pas le tenir bien longtemps. Soucieux, il pencha légèrement la tête avant de reprendre : « Que souhaiterait faire ma louve des bois ? Étant à son entière disposition pour les deux jours à venir... Autant qu'elle en profite, ou qu'elle n’éprouve aucune gêne à me congédier au besoin. » ajouta-t-il d'une voix bienveillante avant de redresser le dos, reprenant peu à peu de sa noblesse de cœur.

HRP:
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MessageSujet: Re: Knock, knock. Who's there? | Mara    Knock, knock. Who's there? | Mara  EmptyDim 6 Nov 2016 - 21:26

Avec attention, elle l’écouta. Et même si son cœur battait la chamade, même si elle peinait à reprendre son souffle, elle aurait gravit l’Olympe. C’était lui, son gentleman, qui lui filait cette énergie sauvage. Mara, en cet instant précis, était un orbe complet et scintillant de joie. Que pouvait-elle réclamer de plus ? Le cadre était à tomber, sans parler de William. Assise en tailleur, sa poitrine se soulevait dans un rythme rapide. Leurs regards se croisèrent à plusieurs reprises, et elle ne put retenir une exclamation moqueuse en le voyant frôler l’apoplexie. Moqueuse, à la manière innocente d’une petite fille. Avec son ami dans les parages, elle redevenait l’enfant joyeuse qu’elle était. & qu’elle ne serait jamais plus.

Tiens donc, Mr Tveit n’était qu’un prétexte ? Elle l’aurait parié. Un quart de secondes, elle afficha une mine soucieuse à ce sujet. Sa famille avait des ennuis avec la Ménagerie Magique, apparemment. Mais bien vite, la jeune Kvelgen revint à ses pensées égoïstes et colorées. Il était là pour elle, il l’avait dit lui-même. Décidément, ça faisait son effet, l’emploi du vouvoiement et des jolis mots pour évoquer la nature. En tant que Serdaigle, l’amour des phrases bien tournées lui était familier. Ce moment à l’ombre des feuillages chantant lui rappelait plein d’histoires entremêlées. Des romances idéales, dont rêvent toutes les petites filles naïves. Pas de situation précise ; rien que ce sentiment intense et doux à la fois qui la réchauffait de l’intérieur. Et cette curieuse impression d’effleurer timidement la définition viscérale du mot « heureux ».

Mara étira ses lèvres en un sourire gêné, approuvant silencieusement le surnom qu’il lui avait donné. Sa louve, il avait dit. Rien que le déterminant possessif lui faisait des feux d’artifices de coton dans le ventre. Ça aurait pu être n’importe quoi d’autre ; tant qu’elle était sa, c’était tout ce qui importait. Elle eut un mouvement vers lui quand il émit l’hypothèse invraisemblable qu’elle puisse le renvoyer d’où il venait. Comme pour le rattraper avant qu’il ne soit parti. Sa main sur son avant-bras, ses yeux imploraient avec docilité. C’était que maintenant, qu’elle se rendait compte à quel point le Sharen lui avait manqué.

« - Non ! J’veux dire… Tu vas pas repartir comme ça. Pause pendant laquelle leurs regards échangèrent des mots invisibles et inaudibles. En plus, ça fait loin l’Angleterre, ajouta-t-elle en prenant sa main gauche dans les siennes. Elle détailla les dessins de sa peau, la caressant doucement du bout des doigts, le regard baissé. Je… Merci d’être venu, Will. »

Un moment encore, ils demeurèrent muets, écoutant la nature vivre. C’était pas la peine de parler davantage ; il est des silences qui ont cent fois la valeur des mots. Et la demoiselle était ravie d’en partager un avec lui. Alors que le soleil fondait de plus en plus derrière les collines, ils se mirent sur le chemin du retour. Se chamaillant, riant aux éclats avec une inconséquence réciproque. Les amis d’enfance passèrent les deux jours suivants ensemble. Soudés comme jamais, par leur amitié soigneusement entretenue. Une nuit, Mara s’était glissée dans la chambre d’ami où il dormait. Hors de question de les laisser dans le même lit, selon le papa Kvelgen. Sans un bruit, elle l’avait observé dormir, notant chaque détail ; de son visage jusqu’à sa façon de respirer.

Jamais elle n’avait eu besoin d’être si près de lui, jusqu’ici.
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