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 I would walk five hundred miles and I would walk five hundred more just to be the one who walks a thousand miles to fall down at your door

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Hazel Flynn
Hazel Flynn
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MessageSujet: I would walk five hundred miles and I would walk five hundred more just to be the one who walks a thousand miles to fall down at your door   I would walk five hundred miles and I would walk five hundred more just to be the one who walks a thousand miles to fall down at your door EmptyLun 24 Oct 2016 - 11:14

Dimanche 23 octobre, 18h

Quand les portes s'étaient ouvertes, Hazel s'était lancée vers l'extérieur. Peu importait la reprise des cours, peu importait l'effervescence qu'elle aurait pu partager avec ses amis. Elle avait besoin de sortir, de s'éloigner. Elle avait besoin d'aller le plus loin possible, le plus tôt possible. Étrangement, la séquestration avec ses proches semblait les avoir un peu éloignés. Tandis que chacun cherchait un moyen de s'extirper du château, tous semblaient se renfermer sur eux-même, oublier les autres. Est-ce que c'était ce que le château avait cherché à démontrer en les assiégeant ainsi ? Elle n'avait pas compris. Pourquoi, comment. Elle ne savait pas ce qui avait provoqué la fermeture des portes et l'incompréhension de ce qui avait permis leur réouverture rendait le phénomène presque désagréable. Elle avait eu besoin de prendre le large. Et après n'avoir pu contacter personne, un nouveau besoin avait éclos. Elle avait voulu rentrer.

A la maison.

Peu importait les querelles, la rancune. Elle voulait voir ses parents. Elle avait besoin de leur parler, de leur expliquer. Elle avait besoin qu'ils comprennent ce qu'était son monde. Isolée de tous, elle avait réalisé l'importance de chacun d'entre eux. Elle avait discuté avec Rupert, lui avait expliqué qu'elle avait besoin d'un retour aux sources, de quelques jours, peut être quelques semaines, our faire le point. Pour se remettre de l'enfermement. Son congé accepté, elle avait retrouvé son village natal. Elle avait retrouvé la ferme, le monde moldu. Elle avait transplané directement dans sa chambre, dévalé les escaliers, était tombée dans les bras de sa mère. Et dans la quiétude de la campagne galloise, le temps s'était écoulé.

Jusqu'à ce qu'enfin, elle se sente prête. Elle était venue sans prévoir quoi que ce soit, regagnait Avalon avec deux valises pleines. Avec la promesse de se revoir bientôt, avec la volonté de s'écrire. Elle avait même offert un hibou à ses parents, pour faciliter les choses. Pour que quoi qu'il arrive, ils puissent la joindre quand ils le voudraient. Et elle était revenue à Haveirson. Apaisée et reposée. Elle avait fait un détour par le Parker's Coffee avant de retourner chez elle. Elle avait abandonné ses valises dans un coin, avait rempli un bol de café fumant et s'était installée à la table de la cuisine. Puis, un sourire radieux étirant ses lèvres presque à l'excès, elle avait plongé la main dans la poche de sa veste, en avait sorti un parchemin mal roulé. Combien de fois en avait-elle lu le contenu depuis que ce gros nigaud de hibou le lui avait remis le matin-même ? Si elle en croyait la date inscrite tout en haut de la lettre, l'animal avait mis plus d'un mois pour livrer ce qui lui avait été confié. Comment Chris avait-il interprété son silence ? Avait-il compris qu'il n'était dû qu'à ce hibou qu'il qualifiait lui-même d'étourdi ?

Hazel n'avait pas réussi à répondre à ces questions, pas plus qu'aux autres qui déferlaient dans son esprit. Il avait fini par lui parler. Un peu tard, sans doute. Trop tard ? Elle ne savait pas répondre à cette interrogation-là. Il avait fini par avouer que cette absence, que cette indifférence étrange n'était ni normale ni méritée. Qu'il y avait eu quelque chose entre eux qui lui donnait droit à un peu plus que ce qu'il avait accepté de lui apporter. Qu'il existait quelque chose entre eux, simplement. Qu'il en prenne la responsabilité, peu lui importait. Elle se moquait de ce qu'il avait fait, ou de ce qu'il n'avait pas fait. Peu importait s'il avait eu peur, s'il avait eu tort. Elle était triste pour lui, pour cette souffrance qu'il avait tenté d'étouffer, pour le peu de confiance qu'il semblait avoir en elle. Ou plutôt, pour le peu de confiance qu'il semblait avoir en lui-même. Mais rien ne comptait. Il avait peut être tort de revenir sur tout ça. Du moins, elle était certaine qu'il s'était posé la question quand il avait réalisé qu'elle ne répondrait sans doute pas. Mais ses derniers mots, l'aveu qu'elle avait imaginé entendre et qu'il écrivait enfin, était plus important que le reste. Je t'aime. Avait-elle besoin d'autre chose ?

Hazel avait bu son café, grimaçant sous l'effet de la brûlure sur sa langue. Elle avait abandonné la lettre sur la table et avait quitté l'appartement. Destination Haveirson. Destination Chris. Elle allait lui dire plein de choses. Elle allait tout lui expliquer. Ses attentes, ce qu'elle avait pensé, ce qui comptait. Elle allait lui dire mille et une choses. Mais avant, elle devait le trouver. Arrivée à l'université magique, plantée au milieu du hall, elle hésita. Balayant le large espace du regard, elle fit la moue. Trouver Christophe Hamilton au beau milieu d'une nuée d'étudiants agités. Voilà qui n'allait pas être évident. Alors elle compta sur sa popularité et saisit le bras de la première personne qui passa près d'elle.

« Excuse moi, tu as vu Chris ? Hamilton. L'ancien président de Sinistros. »

Non. Bien sûr, il ne fallait pas que ce soit trop facile. C'eût été trop beau. Alors elle s'avança au hasard. Demandant à quiconque lui prêtait un peu d'attention s'il savait où se trouvait le portugais. Au mieux, quelqu'un la dirigerait, l'aiderait à gagner un peu de temps. Et au pire, il finirait par entendre la rumeur de sa recherche et tenterait de la retrouver aussi, et peut-être auraient-ils plus de chances. Et finalement, après avoir arpenté de nombreux couloirs et tenté d'entrer dans la salle des Phenix, elle poussa la porte de la cafétéria, héla le premier étudiant qui passa dans son champ de vision.

« Excuse moi, tu as vu Chris ? »

Il hocha la tête, pointa du doigt la table où se trouvait Chris avec quelques autres étudiants sans intérêt. Elle s'avança droit vers lui, d'abord d'un pas léger, puis plus rapidement, impatiente.

« Chris. »

Il se retourna vers elle et elle se jeta dans ses bras, faisant basculer la chaise avec leurs deux corps déstabilisés. Elle le serra de toutes ses forces et rit, de toutes ses forces aussi.

« Idiot »
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Chris Hamilton
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Seuils de réussite: 27/37/47
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MessageSujet: Re: I would walk five hundred miles and I would walk five hundred more just to be the one who walks a thousand miles to fall down at your door   I would walk five hundred miles and I would walk five hundred more just to be the one who walks a thousand miles to fall down at your door EmptyMer 16 Nov 2016 - 19:30

La vie à Haveirson avait reprit son cours habituel. Trop facilement, peut être, après ce qu'il s'était passé. Les élèves allaient en cours, les professeurs les leur donnaient et chacun jouait son rôle. Il arrivait parfois à Chris de se demander si l'école toute entière, lui excepté, n'avait pas été frappée par un sort d'oubliettes général. Faute de mieux, Chris tentait de s'adapter et jouer son rôle. Enfin, à moitié. Le garçon investissait très peu d'efforts dans ses cours et encore moins dans son intégration à Phénix, tentant de minimiser le temps passer là bas au maximum et de favoriser celui passer avec les Sinistros. Ce changement inattendu, couplé à tout le reste, avait ébranlé ses fondations. Sa confrérie était sa famille et en tant que président, il faisait tout ce qu'il pouvait pour eux. Et voilà que quelqu'un, quelque part, décidait qu'il serait mieux chez les Phénix. Administração do caralho, comme aurait dit son père. Non, n'allez pas traduire, c'est mal. Mais le pire pour son âme de Poufsouffle était la solitude qu'il ressentait au fond de lui. Même entouré de centaines d'élèves, le portugais trouvait le moyen de se sentir isolé. Certes, il voyait souvent Ash ou Isolde. Novenka un peu moins. Il passait du temps avec ses amis. Mais chacun semblait avant tout préoccupé par ses propres soucis pour être vraiment présent. Puis il faut dire qu'elle lui manquait. Hazel. Elle n'avait jamais répondu à sa lettre et avait disparu sans prévenir, alors il avait fini par en déduire qu'elle avait décidé de partir tenter sa vie ailleurs. Chaque fois qu'elle venait à son esprit, cette pensée lui provoquait un pincement au cœur mais il ne pouvait rien y faire.

Aujourd'hui encore, Chris était en plein jeu d'acteur. Assis à une table de la cafeteria, il grignotait pendant que les autres mangeaient. La conversation allait bon train entre eux et Chris faisait mine d'y prendre part ou, tout du moins, d'être intéressé. Le débat portait sur l'intérêt de changer son vieux balai pour le tout nouveau tout neuf dont la production venait d'être lancée. Pour l'usage qu'il faisait du sien, même les vieux prêtés par Haveirson faisait l'affaire. Ce n'était pas comme s'il avait l'intention un jour de jouer au sein d'une équipe sérieuse, n'aimant pas la compétition. Pour le convaincre de faire quelque chose d'aussi bête, il aurait fallu plusieurs personnes et des arguments très intéressant. Ou des menaces. Heureusement, ce n'était pas près d'arriver. Alors que son voisin de droite vantait l'aérodynamisme du bolide, quelqu'un prononça son prénom. Croyant d'abord qu'on avait remarqué son absence d'intérêt, il se reprit et regarda qui à la table l'avait interpelé. Mais aucun ne faisait attention à lui. Alors, malgré d'être persuadé d'avoir entendu des voix, il se retourna et son regard se posa sur... Hazel. Son cœur rata un battement, lui sembla-t-il. Hallucinait-il ? Certainement. Elle n'était plus là. Pourtant tout semblait si vrai. Son sourire, sa beauté, son odeur. Mais son esprit ne resta pas longtemps le seul à être déstabilisé. Très vite, le placage de la jeune femme -car oui, s'en était un et en bonne et due forme !- l'amena au sol. La surprise et l'incompréhension laissèrent vite place à une joie intense. Il ne savait pas pourquoi elle faisait ça mais elle était là et c'était plus que suffisant pour le faire sourire. Pour de vrai, contrairement à ces dernières semaines. Elle le serrait dans ses bras et il en fit autant, mêlant son rire à celui cristallin d'Hazel. Tous les regards étaient sur eux et beaucoup devaient penser qu'ils étaient bons à enfermer à Sainte Mangouste mais il n'en avait que faire. Elle était de retour et ne le détestait pas. Le soleil venait de nouveau briller sur son quotidien. Une fois leur rire calmé et après l'avoir serré fort contre lui une dernière fois, il l'aida à se relever et sans ménagement, réquisitionna une chaise pour elle.

« Je croyais que tu... et tu n'as pas répondu alors... tu es revenue. »

Le bonheur qu'il ressentait, trop intense et auquel il n'était plus habitué depuis quelques temps bloquait les mots dans sa gorge. Il ne savait que dire, que faire, de peur que tout cela se dissipe et que ça ne soit qu'un rêve.

« Tu es là. J'ai cru t'avoir perdu à jamais. »


A nouveau, il la prit dans ses bras comme si sa vie en dépendait.
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