°Harry's Books°

Mes Fanfics sont sous copiright ! Quiconque prend ma fanfic et dit que c'est lui qui l'a écrit sera poursuivie pour plagiat !

Non RESPONSABLE ...

Elle était debout en haut des marches, regardant le garçon parler aux chiens qui bondissaient autour de lui comme pour l’encourager à venir jouer avec eux.

C’était un gentil gamin. Intelligent même, juste pas... Euh, pas tout à fait là.

Son oncle était "rude", mais d’un bon genre, songea-t-elle. Gentil avec son pauvre neveu à qui il manquait si évidemment quelque cases du damier de la réalité.

A ce qu’on avait raconté à Minerva MacDonald, les parents d’Harry était morts dans un accident de voiture alors qu'il avait trois ans. Harry n’en avait gardé qu’une cicatrice de forme étrange sur le front et seulement la moitié de sa tête.

Ladite moitié était coincée dans un monde imaginaire, comme un moyen de défense pour pouvoir faire face à la brutale réalité de ses parents mourant devant ses yeux à un si jeune âge. Harry parlait constamment d’une école pour sorciers, du fait qu'il était spécial parce qu’il était le « Survivant», de ses amis sorciers Ron et Hermione.

Les éléments dangereux de ses fantasmes, les fables folles qui avait forcé sa tante et son oncle à le retirer définitivement de l’école, avaient commencés après son onzième anniversaire, quand Harry aperçut un hibou voler au-dessus de lui et se mit à raconter que le hibou portait en fait une lettre pour lui. Il avait alors essayé de s’échapper de la maison, criant à propos de hiboux, et était tombé dans la piscine d’un voisin. Sa tante et son oncle avaient été obligés de l’amener ici, à l’Institut Pooldare, où le Dr Bumbledore l’avait examiné.

Déclaré incurable mais ne présentant aucun danger pour les autres, Harry Potter fut hébergé à l'Institut.

Oui, pensa Minerva en croisant les bras, Harry était heureux ici, d’une manière dont il ne l’avait jamais été chez lui.

Non pas que ses proches aimassent l’idée qu'Harry soit enfermé dans un institut psychiatrique. Chaque été ils essayaient de l’emmener à la maison quelques semaines. Chaque fois il avait causé tellement d’ennuis qu’ils avaient dû le ramener, honteux qu’il ne puissent le contrôler. Deux fois il avait fugué (une fois il fut retrouvé par une vieille dame qui n'habitait pas loin, après deux jours entiers de recherches frénétiques), une autre fois il avait provoqué tellement de remue-ménage alors que des invités se trouvaient à la maison qu’ils ne purent simplement plus supporter de le garder chez eux plus longtemps.

Étrangement, à l'inverse de la majorité des patients, Harry aimait vivre ici. Il s'était fait des amis des deux chiens récemment acquis, bien que l’un d’eux lui aie donné une frayeur en étant trop enthousiaste à leur première rencontre. Mais ils s’étaient réconciliés et étaient maintenant les meilleurs amis du monde, inséparables.

Par contre, il n'aimait pas beaucoup le rat qui se baladait librement dans les couloirs et le chat n’était pas son camarade de jeux favori. Cependant il ne l’avait jamais maltraité. Non, Harry se contentait la plupart du temps de rester avec Remi et Siri, comme il les appelait.

Harry passait beaucoup de temps à l’extérieur, à jouer avec un vieux balai, marmonnant des choses à propos du "machin d’or". Il parcourait le jardin, le balai avec lui, jusqu’au moment où ses yeux percevrait quelque reflet brillant et là, il se précipiterait dessus, serrant dan son poing le peu-importe-ce-que-ça-pouvait-être comme si c’était un trésor.

L’année dernière, pendant une légère averse, il était sorti dans le jardin, ne sachant pas qu’un autre patient était aussi dehors, un doux garçon mexicain nommé Cedrico. Le gamin aimait aussi les choses brillantes, et quand ils virent tous deux une pièce de monnaie dorée, ils voulurent la ramasser, se cognèrent la tête l’une contre l’autre et... et bien, Harry se retrouva à l’hôpital pour un bon petit moment, braillant constamment à propos de Cedrico ayant été tué par le Seigneur des Ténèbres.

Pendant qu’Harry était à l’hôpital, Cedrico fut transféré vers un hôpital en Amérique. Cela n’arrangea pas l’impression qu’avait Harry que Cedrico avait été tué et que c'avait été de sa faute d’une certaine manière.

Ce furent des temps difficiles. Harry passa énormément de temps à pleurer dans un coin du jardin jusqu’au jour où ses proches vinrent le chercher pour le ramener à la maison pendant l’été ("un dernier essai" avaient-il dit).

Maintenant Harry était de retour ici, et préférait cela en tous points. Minerva descendit les quelques marches qui restaient.

"Harry!" Appela-t-elle. "Il est temps de rentrer. Regarde, le soleil est en train de se coucher."

Harry la regarda d'un air vide, avec à peine une pointe de reconnaissance. "D’accord, professeur," dit-il. Minerva se demanda vaguement pourquoi il l’appelait toujours professeur, puis compris que cela devait faire parti de son école imaginaire.

Harry caressa la tête des deux chiens et se dirigea vers l’infirmière.

"Les ténèbres approchent, vous savez," dit-il naturellement. "Regardez, la Marques des Ténèbres dans le ciel!" Il pointa de son doigt un nuage sombre de forme étrange sur le ciel rose et or. "Ça va rassembler les Mangemorts! Je me demande si Rogue ira cette fois."

Il se tourna vers elle et la regarda d’un air sérieux. "Rogue est-il vraiment du bon côté?" demanda-t-il.

Elle ne savait pas de qui il parlait, mais tenta de le rassurer quand même. "Oui, j’en suis certaine, Harry. Il est temps de rentrer maintenant."

"Professeur, je ne comprends pas très bien le devoir d’aujourd’hui. Peut-être que vous pourriez nous aider, moi et Ron, un peu plus tard?"

Minerva le regarda, soudainement assaillie par la pitié, comme c'était devenue si rare avec les années de travail ici. Mon Dieu, le gamin était tellement gentil et innocent que c’était pratiquement un crime de bouleverser ses illusions enfantines.

"C’est d’accord, Harry, tu es un garçon brillant, tu y arriveras si tu continus à y travailler," lui dit-elle.

Elle saisit sa main, et grimpa avec lui les marches qui menaient au bâtiment.

Juste à l’intérieur du bâtiment, l’un des patients les plus âgés, un grand homme gentil mais inconscient de sa propre force qui aimait jouer dans les jardins, agita la main dans la direction d’Harry, qui répondit par un "Hé! Hagrid!" et lui rendit son salut.

Dans la salle à manger, Harry se détacha d’elle et courut vers sa table, parlant avec excitation à Randal et Hera, ses amis et camarades de chambre. "Je n'arrive pas à croire qu’elle ait retiré trois points à Gryffondor, ce n'est pas comme si j’avais fait quelque chose de vraiment mal!" papota Harry alors que ses amis s’arrêtaient pour l’écouter. "Et vous avez entendu ce que cet idiot de Malfoy a dit à propos de l’équipe?"

Minerva sourit. Harry vit peut-être dans un monde rien qu’à lui, pensa-t-elle, mais, où que ce soit, c’est un endroit intéressant.

Dr Bumbledore entra dans le hall, souriant gentiment au groupe rassemblé. Le bon docteur était parfois exagérément dramatique, pensa Minerva. Les patients pouvaient en tirer des idées étranges. Surtout Harry, qui incorporait tout dans son propre monde.

Un jeune homme avec un visage de lutin servit Harry alors que celui murmurait à Hera quelque chose à propos du mauvais traitement des elfes de maisons. On aurait dit qu’ils étaient en train de se disputer, alors que tous deux parlaient en fait de choses tout à fait différentes.

La moitié du dîner avaient passé, Harry passa un bout de temps à regarder de l’autre coté de la salle, fixant des yeux son "béguin", Cho Lee, une asiatique qui souffrait d'un problème de personnalités multiples. Minerva soupira. Pauvre Harry. Il ne pouvait pas comprendre l’équilibre délicat des relations affectives et, ajoutez le problème de Cho au mélange, et il était damné à un amour impossible.

Jenny, la plus jeune dans cette pièce, une jeune fille qui avait allumé un incendie pour tenter de se suicider à la suite d'un profonde dépression, regardait Harry intensément, son propre amour impossible. Harry lui adressait parfois la parole, mais faisait généralement comme si elle n’existait pas.

Pauvre petits qu’ils étaient tous. Personne ici ne pouvait être tenu responsable pour toute la souffrance qu’ils apportaient dans leur mondes.

Minerva était simplement heureuse que le monde d’Harry Potter semble plus drôle que la plupart.

Fin
Posté le 16 avril 2006

°La tête dans les nuages°

" J'ai une idée ! " s'exclama Sirus au beau milieu de la leçon du Professeur Binns sur les trajets migratoires des focifères.

S'ensuivit un silence (ainsi que quelques ronflements). Le professeur Binns ne semblait pas l'avoir entendu.

Sirius secoua les épaules de James et Remus en les sommant de se réveiller. Les seuls résultats obtenus furent un ronflement de Remus, et James disant avec frénésie dans son sommeil : " Non, pas les verts, ils rampent sur les murs, Noooon ! "

Sirius soupira et flanqua un coup de pied dans le tibia de James.

-Que... hum ? Patmol, espèce d'idiot, pourquoi m'as-tu éveillé ? marmonna James d'une voix endormie.
-Parce que j'ai un plan " dit Sirius fièrement.
-Très bien pour toi, maintenant, laisse-moi me rendormir, répliqua James en joignant le geste à la parole (ou du moins essayant).
Sirius n'abandonna pas.
-Cornedrue, murmura-t-il avec force, si tu ne m'écoute pas, je parlerai à Lily de ta petite habitude de...
James gémit.
-D'accord, d'accord, je suis là. Quel est ton plan ?
-Oh, Je n'en ai pas, mais je suis sûr que tu peux penser à un plan ! " Là-dessus, Sirius le laissa pour aller parler à Peter, assis à l'autre extrémité de la pièce.

James leva les yeux au ciel. Ils étaient en septième année, pourquoi devaient-il encore subir cette stupide classe d'Histoire de la Magie ? Maintenant, il devait aussi réfléchir à un moyen d'occuper Sirius.

Soudainement, il eut une idée. Se tournant vers la fille aux cheveux roux assise à côté de lui, James s'abaissa sur un genou et dit:
-Lily Evans, fleur de ma vie, joie de mon coeur, veux-tu m'épouser?
Lily leva les yeux au ciel,
-Primo, où est l'anneau ? Deuzio, qui fait la cérémonie ? Sirius ?
-C'est une idée merveilleuse, Lily ! Je sais que ma future épouse n'est pas sarcastique, donc, Sirius ne vas-tu pas être présent à mon mariage ? demanda James criant ces derniers mots à Sirius à travers la classe (ce dernier était, à ce moment-là, en train d'essayer d'équilibrer diverses choses sur la tête de Peter et échouait misérablement).
James s'empara ensuite d'un morceau de parchemin et essaya de le transformer en un anneau: cela ne fonctionna pas. Il n'obtint à la place qu'une pièce tordue de métal rouillé. James la présenta à Lily et s'adressa ensuite à Sirius:
-Veux-tu bien, mon cher ami, être mon témoin, et accomplir la cérémonie pour que la fleur de mon coeur et moi-même puissions être mariés ici-même, dans cette salle de classe ?
-Euh... Cornedrue. Qu'est-ce que tu fiches?" commença Sirius, mais il s'arrêta net en voyant le regard que lui jetait James, et se reprit: "Pardonne-moi, mon bon et herbivore ami, ce sera pour moi le plus grand des honneurs que de participer à cette cérémonie. Je suis sûr que vos enfants viendront dans cette salle de classe et se diront " C'est ici où deux idi... Je veux dire... euh... deux intelligentes personnes se sont mariées. Aussi... "

A ce moment, Rémus se réveilla et coupa net le discours de Sirius en s'exclamant d'une voix qui leur rappela à tous vaguement celle de Rogue combinée à un faux accent français :
" Mais non, tout ceci, est faux, faux, faux, tu ne peux pas sérieusement penser avoir un mariage comme cela ?! Tu as besoin d'un costume, de décorations, et de... " Remus continua tout en faisant tournoyer sa baguette dans tout les sens. Quand ce fut terminé, Lily était encore vêtue de son uniforme, mais il ressemblait maintenant plus à une robe qu'à un uniforme, la salle de classe était décorée de rideaux et de tentures blancges, et des colombes attaquaient ou faisaient leurs besoins sur la tête des gens.

Remus observa à la ronde, soupira, puis s'exclama (toujours avec son accent) " Parfait! "

À ce point du récit, Lily regardait les trois amis comme s'ils venaient d'une autre planète (bien qu'elle soit tout aussi étonnée que Binns n'avait encore rien remarqué - on aurait pu penser que même un fantôme aurait remarqué des choses comme des oiseaux volant à travers lui...).
Sirius fit apparaître par magie un grand livre qu'il tint devant Lily et James tout en parlant:
" Lily Juliette Evans et vous, James Théodore Potter promettez de dire la vérité, toute la... "

Il fut interrompu par James lui donnant un bon coup de pieds à son tour et s'exclamant:
" Ce n'est pas une court de tribunal et même si c'en était une... " James pris le grand livre des mains de Sirius, regarda la couverture et continua. " Nous ne pourrions pas jurer sur un livre intitulé 'Mille et une Farces et Attrapes', en outre, ce ne sont pas nos deuxièmes prénoms. ! "
Remus vit Sirius essayer ou bien de répondre, ou bien de demander quel était le deuxième nom de James, mais il ne lui en donna pas le temps :
" Apparemment, tu ne comprends pas les nouvelles coutumes de mariage. Les coutumes de mon peuple. " Il se tourna alors vers Lily et dit " Pourquoi ne veux-tu pas venir avec moi dans le village de mon enfance, un endroit merveilleux, nous pourrons nous marier là, loin de ces deux idiots. "

Lily soupira et, passant à l'acte, enchaîna:
" Mais bien sûr, je ne pourrais rien souhaiter de mieux que de vivre avec toi, Oh Rémus que j'aime depuis... si longtemps... mouais. Depuis que je t'ai vu avec James je savais que j'étais amoureuse, j'étais amoureuse de l'homme avec qui je doit vivre pour le reste de ma vie, avec qui je passerai toute l'éternité. Et même plus. Mais je sens que je ne pouvait pas vivre avec ce mensonge plus longtemps. Je ne suis pas amoureuse de toi, mais du... mais du... Professeur Binns ! "
À ces mots, Lily s'évanouit en un mouvement exagérément dramatique.

Après cet acte final, la classe se termina et tout les élèves applaudirent avec force. Les quatre acteurs se levèrent, saluèrent et signèrent des autographes devant un Professeur Binns toujours ronronnant.

Posté le 16 avril 2006
Par HP

J'aime bien la première

La première est énorme!! C'est original et vachement bien écrit! Franchement, BRAVO!

Enorme !