Potion secrète

La nuit tombait sur le Château. Tous les élèves étaient rentrés dans leur dortoir, afin de dormir. Tous, sauf une. Se glissant sur les murs froids, une frêle silhouette se dirigeait vers le premier étage. La lumière faible des torches laissait parfois apercevoir l’ombre d’une jeune fille marchant dans les couloirs à pas feutrés. Malgré l’interdiction de la direction, la jeune fille prenait de plus en plus l’habitude de se promener dans les corridors de l’école la nuit tombée. Le cœur battant à tout rompre, elle se cacha rapidement derrière une énorme statue, évitant alors Rusard et Miss Teigne. Elle entendait déjà leur pas se diriger vers elle. La jeune fille retint son souffle lorsque les silhouettes passèrent devant elle. Dès qu’ils bifurquèrent à droite, Eliza s’engouffra dans les escaliers et dévala les marches à la volée. Arrivant enfin au premier étage, elle avança à pas furtifs et lents, de peur de rencontrer un préfet ou quelqu’un d’autre. La jeune femme trouva alors les toilettes, où elle se retrouva peu après. Il faisait sombre, seul la lumière pâle et blanche de la lune éclairait la grande pièce. La jeune Serdaigle vérifia tout d’abord qu’il n’y avait personne dans les parages puis se dirigea vers un cabinet. Sa robe noire frôlait les pierres. Elle entreprit ensuite de vider son sac. Un petit chaudron de fer tomba alors sur le sol de dalles, vide. Quelques fioles de différentes substances tombèrent à leur tour. Enfin, un vieux grimoire tout déchiré sortit du sac. Eliza disposa ces objets autour d’elle et s’assit ensuite en tailleur sur le sol. Elle verrouilla la porte du cabinet et ouvrit le livre avec précaution. Se rendant à une des seules pages encore intactes, elle lut attentivement les instructions de ce qui semblait être une potion. Le bouquin semblait vieux et très poussièreux. La couverture pendouillait, presque arrachée. Une fine écriture noire indiquait, à l’intérieur, que le livre appartenait à une certaine Dorothy Hardwood.

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Décembre 2001
Dans la grande bibliothèque de la maison des Watson, une petite fille était assise sur le sol de tapis, lisant des livres pour enfants. Agée d’à peine 8 ans, Eliza était seule dans la grande pièce sombre. Elle avait toujours aimé lire. La salle était tapissée de grandes étagères, où s’entassaient des centaines et des centaines de livres. La petite fille se leva d’un bond et parcouru la bibliothèque, laissant ses doigts toucher les couvertures. Soudain, elle sentit sous ses fins doigts une couverture différente des autres. Fronçant les sourcils, son regard s’attarda sur un vieux grimoire. Elle sortit et commença avidement sa lecture. On y apprenait maintes et maintes potions et sortilèges, tout aussi intéressantes les unes que les autres. Puis des pas se firent entendre dans le couloir menant à la bibliothère. Eliza, apeurée, glissa rapidement le livre sous son chandail. Elle sortit ensuite de la salle, saluant sa mère. Elle continua alors sa lecture dans sa chambre.

Quelques années plus tard, Eliza retrouva le vieux grimoire, au fond de son étagère. Elle se rappela tous les après-midi qu’elle avait passé à lire le livre. S’en allant à Poudlard, elle l’avait amené dans ses bagages, peut-être un jour lui servirait-il ?

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La jeune fille se leva ensuite et se dirigea vers les robinets. Elle fit couler un mince filet d’eau, qu’elle vida dans le chaudron. Elle retourna ensuite dans la cabine et verrouilla de nouveau la porte. Elle prit dans ses mains la fiole. Tout à coup, un léger bruit se fit entendre. On aurait dit des pas. Eliza ne sachant que faire, tenta de ne pas se faire remarquer…

HJ : Pour bon niveau de RP s’il-vous-plaît…

Dans l'un des dortoirs de la tour de Gryffondor, une jeune fille ne cessait de se retourner dans tous les sens sans parvenir à trouver le sommeil. Excédée par cette soudaine insomnie, elle rejeta ses couvertures au bout de son lit à baldaquin, écarta le dai de velours bordeaux et se leva en essayant de ne pas faire de bruit pour éviter d'éveiller ses compagnes endormies. La lune qui était pleine cette nuit là éclairait faiblement la pièce mais assez pour la jeune fille puisse trouver des vetêments moldus qu'elle avait entassée à la hâte dans un tiroir de sa commode. Revêtant un pantalon en toile bleu marine ainsi qu'un pull noir qui lui permettrait de se fondre dans l'obscurité, la jeune Gryffondor ramassa sa baguette baguette magique posée à coté de son lit, passa une main dans ses courts cheveux blonds d'un geste rapide et se dirigea vers la porte à pas de velours. Après l'avoir ouverte avec discrétion, la jeune Cécilia descendit les marches et se retrouva dans la salle commune qui était vide. D'un pas rapide, elle traversa la pièce chaleureuse et franchit le trou masqué par le portait de la grosse dame qui était malheureusement éveillée bien qu'il soit tard. Celle-ci ne manqua pas de faire la morale à Cécilia qui l'écouta patiemment bien qu'elle s'ennuyait à mourrir mais enfin lorsque le portrait la laissa partir pour aller vagabonder à sa guise, l'adolescente se dirigea insctinctivement vers les escaliers afin de descendre. Accélérant un peu plus le pas à chaque minute qui s'écoulait, la Rouge et Or se trouvait dans un couloir quand un miaulement sonore qui ne présageait rien de bon retentit à ses chevilles. Cécilia baisse la tête et fit une grimace en reconnaissant cette sale bête qu'était Miss Teigne, la chatte de Rusard. Saisissant sa baguette, le jeune fille eût envie de jeter un sort à l'animal mais son bon sens lui fit comprendre qu'il ne valait mieux pas car si le concierge trouvait le coupable, il lui ferait endurer les pires tortures même si cela n'effrayait pas Cécilia plus que ça. Elle était encore au milieu du couloir à se demander si elle devait ou non pétrifier cette abominable bestiole quand des pas assez rapides retentirent soudain suivis d'exclamations bruyantes, de soufflements exaspérés et d'un bruit de clés. Regardant autour d'elle, la Gryffondor repéra une porte qu'elle identifia comme étant celle des toilettes des filles et sans même réfléchirr davantage, elle s'y engouffra. La porte était comme tout objet du château imprégnée de magie et par conséquent elle se protégeait elle-même empêchant tout individu de sexe masculin d'y pénétrer. L'adolescente se doutait qu'elle risquait d'être coincée dans cet endroit quelque peu humide et inhospitalié pour un certain temps, elle entreprit alors d'ouvrir toutes les portes des cabines afin de ne pas se sentir épiée, chose qu'elle detestait considérablement mais lorsqu'elle arriva à la dernière porte, celle-ci resista ce qui ne voulait dire qu'une chose. Cécilia se demanda bien qui était l'occuppante et d'une façon qu'elle affectionnait particulièrement bien qu'elle ait toujours déplût à son paternel, la jeune fille frappa un grand coup de son poing sur la porte et s'exclama d'une voix assez forte pour se faire entendre de la personne présente mais pas de ceux qui pourrait éventuellement se trouver dans le couloir.

"Hé toi !!!! Ouvre !!! Si tu le fais pas je défonce la porte !!!!"

N'obtenant pas de réponse, la jeune Rouge et Or décida de laisser un peu de temps au mystérieux occuppant pour se remettre de son intrusion soudaine dans les toilettes telle une barbare. N'étant pas patiente pour un sou, Cécilia s'approcha des robinets et s'amusa à rechercher la moindre trace de tartre qu'elle enlevait soigneusement à l'aise d'un sort qu'elle avait appris en cours d'étude des moldus bien que ce cours soit barbant et l'enseignante une vraie poupée Barbie. L'adolescente les astiqua tous un par un avec un plaisir évident ce qui était assez étrange venant d'une jeune fille de 12 ans et qui de surcroit avait une sainte horreur de tout ce qui ressemblait de près ou de loin à du ménage. Prenant conscience de ce qu'elle venait de faire, Cécilia passa à nouveau une main dans sa chevelure blonde qui était déjà en bataille quand soudain un bruit la fit se retourner prestement, baguette à la main et son regard vert emeraude fixé sur cette porte qui restait obstinement fermée......

hj : J'espère que c'est assez long

Eliza retint son souffle lorsque des pas se firent entendre dans les toilettes. Elle saisit alors son chaudron de voyage et le leva de quelques centimètres du sol. Ainsi, lorsque le ou la visiteur passerait devant la cabine, il ne remarquerait pas le chaudron. Le tenant à deux mains, elle sentit alors ses bras fléchir sous le poids des différentes substances en ébullition dans le chaudron. Ne voulant pas le lâcher, et dévoiler sa présence, elle le déposa sur le siège des toilettes, espérant de tout coeur qu'il ne tomberait pas dans l'eau. En se retournant, elle accrocha du bras le mur et un bruit sourd se fit entendre. La jeune Serdaigle était maintenant certaine que l'autre élève l'avait entendue. Tout était silencieux dans les toilettes. Elle allait donc découvrir ce qu'Eliza préparait, cachée derrière la porte d'un cabinet. Une idée germa alors dans l'esprit de la jeune fille. Elle se tendit la main et prit le chaudron, le posa derrière la toilette, le cachant de la vue des intrus et rangea à ses côtés les quelques fioles et ingrédients qu'ils lui restaient. La jeune fille se redressa et ouvrit la porte du cabinet à la volée. Marchant de pas lourds et lents, elle avançait dans les flaques d'eau sur le sol. Imaginant déjà le visage interloquée de la visiteuse incongrue, elle songea en vitesse à un stratagème. Baissant les yeux de honte, elle tenta alors de cacher l'histoire véridique en lui racontant une inventée de toute pièce. Donc, elle ne vit instantanément avec qui elle se tenait.

"Euh, je m'étais endormie dans les toilettes et quand tu es entrée, eh bien, je me suis...Eh, tu es Cécilia ! Salut !"

dit-elle en levant les yeux sur son amie. Un sourire s'installa ensuite sur son visage pâle. La Bleu et Bronze passa une main dans ses cheveux châtains et les plaqua derrière ses oreilles. Elle avança de quelques pas vers la jeune Gryffondor mais bifurqua vers les lavabos.

D'un simple regard vers la glace, elle vit tout de suite que quelque chose dans son visage clochait. Des pustules vertes apparaissent sur sa peau, les unes dans son cou, les autres dans son visage. Apeurée, elle regarda ses bras et ses yeux s'écarquillèrent de stupéfaction.

"Mais, mais....Qu'est-ce que j'ai là ?"

dit-elle en se touchant le visage de ses mains, elles-aussi pleines de pustules vertes. Que c'était-il passé ? Était-ce l'étrange potion ?

La porte ne bougeait pas davantage ce qui ne voulait dire qu'une chose, c'est que la personne qui s'y trouvait ne voulait certainement pas se faire connaitre. Restant silencieuse, Cécilia entendit des bruits pour le moins étrange surtout dans un endroit pareil, on aurait dit des bulles qui éclatait quand soudain un grand fracas se fit entendre ce qui surpris davantage la jeune Gryffondor. Cette dernière n'était pas patiente et curieuse comme pas deux, elle soupira bruyamment de manière exédée et avança de quelques pas avec en tête l'idée de faire exploser la porte des toilettes même si cela devait lui coûter la colère de cet horrible concierge et sans doute un temps en retenue.

"Bon, je commence à perdre patience alors déjà que j'en ai pas beaucoup, tu peux sortir, je vais pas te bouffer et puis qu'est-ce que tu veux que ça me fasses ce que tu fais là-dedans, je suis comme toi au cas ou tu l'aurais pas remarquée, on devrait être au lit à cette heure-ci alors vas-y ouvres !!!"

Cécilia attendit quelques minutes de plus, histoire de laisser la personne cloitrée dans cette cabine de cogiter encore un petit peu sur ce qu'elle venait de dire d'un ton qui réflétait particulièrement son enervement. Alors que la jeune Gryffondor ne s'y attendait plus, la porte s'ouvrit légérement en grinçant puis complétement livrant passage à une jeune fille aux cheveux châtains. Celle-ci portait l'uniforme de Poudlard marqué au blason bleu et bronze des Serdaigles et était un peu plus agée que Cécilia qui écarquilla les yeux en reconnaissant Eliza Watson.

"C'est pas trop tôt !!....Eliza ?"

Un peu sur les nerfs, Cécilia n'avait pas tout de suite reconnue la jeune fille mais quand ce fût fait, une grand sourire illumina son visage aux cernes marqués. La Rouge et Or continua à suivre du regard Eliza qui se dirgeait vers les lavabos ebréchés. La jeune fille fronça les sourcils en se remémorant le début d'excuse que son amie avait commnecé à débiter quelques minutes plus tôt.

"Tu ne t'es pas endormie dans les toilettes, n'est-ce pas ?"

Eliza avait tout comme Cécilia, un don pas possible pour attirer les ennuis ce qui les avait fait se retrouver dans des situations assez bizarre voire même dangereuses comme lorsqu'elles étaient tombées en pleine nuit dans un souterrain ou un volcan endormit était soudain entré en éruption. Cette dernière esquissa un faible sourire en y repensant puis alors qu'elle regardait la jeune Serdaigle, Cécilia se frotta les yeux plusieurs fois afin d'être certaine de ce qu'elle venait de voir. En effet, des pustules qui grossissaient à vue d'oeil était en train d'apparaître sur la peau d'Eliza en divers endroits.

"Eliza...tu..."

Alors qu'elle s'apprêtait à en informer la jeune fille, celle-ci le remarqua par elle-même et parcourant tout son corps à l'aide ses yeux et ses mains,elle n'avait pas l'air d'en savoir plus que Cécilia qui accourut à ses cotés.

"T'as peut-être un microbe ou quelque chose comme ça sur tes mains, tu devrais peut-être te les laver"

Tout en ouvrant le robinet d'eau chaude, la Rouge et Or essayait de réfléchir à la façon dont ces horribles pustules d'un vert Serpentard avait pû se répandre si vite sur le corps d'Eliza et d'une main, elle toucha délicatement l'une des grosses cloques présentes sur le bras de sa compagne constatant que celle-ci était remplie d'un liquide. Ce n'était pas tout, la jeune fille étant en contact avec sa camarade, elle ressentit les émotions de celle-ci et ce qui pré-dominait était l'angoisse. Cécilia soupira et prit à nouveau la parole.

"Eliza....tu sais qui c'est Dorothy Hardwood, la propriétaire du livre?"

Cécilia croisa le regard de son amie qui paraîssait surprise qu'elle soit au courant mais ne rien de plus.

Eliza était dans un état de catastrophe. Son corps était plein de pustules, toutes plus grosses les une que les autres. Remplies d'un liquide spécial, elle étaient grosses et semblaient prêtes à éclater. Tentant d'en percer une, située sur son pignet gauche, elle mit ses deux doigts autour de la pustule et pesa de toutes ses forces. Un bruit étrange se fit entendre et une substance du même vert intense éclaboussa le bras et la main de la troisième année. Écoeurée, elle lava le liquide avec une serviette de papier et de l'eau. Puis, à l'endroit où la substance avait atteri, une autre pustule poussa à sont tour. Elle les sentaient pousser à une vitesse fulgurante sur son ventr, ses bras, et ses jambes. Elle s'aspergea d'une eau glacée, ce qui eut l'effet de la réveillée. Il était tard, très tard. Le Château était plongé dans la noirceur, mais les fenêtres des toilettes des filles du premier étage s'obstinaient à rester ouverte. La fatigue accumulée des derniers jours et l'épuisement avaient causés à Eliza d'énormes cernes sous ses yeux, une peau pâle presque maladive, et des cheveux ternes et sans vie. Elle était presque obsédée mais la potion. Elle devait réussir et ses nuits et moments libres étaient consacrés qu'à la lecture du livre. Malgré l'eau, les pustules n'étaient toujours pas partis. Soudain, elle repensa à la potion, et au livre. La potion était-elle la cause de l'apparition des boutons verts Serpentard sur le corps d'Eliza ? Que c'était-il diable passé dans ces toilettes ? Le livre de Dorothy Hardwood était-il pour quelque chose ? Ne sachant acune de ces réponses, Eliza, plus que découragée, se résigna à aller rechercher ses trucs de potions dans le cabinet de toilette. Arrivée, elle poussa la porte, se pencha et plongea sa main derrière le siège de la toilette. Son chaudron était toujours là, encore en bouillonnement, et ses fioles étaient éparpillées un peu partout. Eliza tendit la main et saisit alors son livre, toujours ouvert à la cent vingt-cinquième page. Ressortant du cabinet, elle remarqua que Cécilia avait une mine interloquée. Elle parlait de Dorothy Hardwood, et du livre.

"Euuh, comment sais-tu cela ? Que Dorothy Hardwood a écrit le livre ?"

Les sourcils froncés, Eliza lui répondit, la voix tremblante. La jeune Bleu et Bronze avait toujours cru qu'elle était la seule à savoir l'existence du bouqin de Hardwood. Elle l'avait trouvé dans l'énorme bibliothèque de ses parents. Des livres des quatres coins du monde, sur des sujets les plus étranges les uns que les autres, étaient tous rangés dans une grande pièce de la demeure des Watson. Son père était un fervent de lecture, tel que sa mère. Quelques années auparavant, Eliza avait découvert la lecture et la collections de bouquins de ses parents s'était alors ouverte pour elle.

Existait-il d'autres exemplaires du manuel ? Elle se rendait alors compte que le livre était étrange, et qu'elle n'était pas la seule à connaître la force des pouvoirs des recettes des potions qu'il contenait...

Cécilia et elle avaient vécù des aventures rocambolesques, mais très dangereuses. Elles avaient le don de s'attirer les foudres du ciel, en même temps que des retenues. Eliza n'avait pas peur de grand-chose, se promener dans les couloirs en pleine nuit en était la preuve. Habituellement, elle parvenait à ne pas se faire remarquer, mais prise dans les filet des surveillants, elle ne savait comment se tirer d'affaire. Bien entendu, sa mine jeune et aimable n'avait pas le même effet qu'une moue méchante et arrogante.

Cécilia avait mal pour Eliza en voyant toutes ses pustules vertes qui poussaient à une vitesse fulgurante sur son corps et la jeune fille paraissait affolée elle aussi. Elle en perça une sous les yeux de Cécilia qui ne savait pas si elle devait la laisser faire ou l'en empêcher puis finalement sans qu'elle est eût le temps d'intervenir, la Serdaigle avait déjà percée la cloque qui avait aspergée tout le bras d'Eliza en répandant au passage du liquide sur le sol. La jeune fille avait l'air totalement dégoutée si l'on en jugeait par l'expression de son visage et se saisissant d'un mouchoir en papier qu'elle passa sous l'eau au préalable, Eliza entreprit de nettoyer le plus gros. Les pustules devenaient de plus en plus grosses et ne cessaient de croitre sous les yeux de Cécilia qui ne savait que faire pour aider son amie. La jeune Serdaigle s'aspergea d'eau puis Cécilia décida qu'il ne servait à rien qu'elle reste là si elle n'était en mesure de venir en aide à Eliza. Tout en contemplant sa camarade, la Jeune Gryfffondor fût choquée par ses propres pensées lorsqu'elle réalisa qu'Eliza ressemblait quelque peu à un vampire avec sa peau pâle et ses cernes immenses quui marbraient ses yeux. Instinctivement, Cécilia se tourna vers le miroir et ne pût constater que ce n'était qu'un effet de son imagination dûe à la fatigue car il est vrai que tout comme elle, Eliza avait l'habitude d'explorer le château la nuit ce qui les privaient de leurs heures de sommeil et les précipitaient dans des aventures plus que dangereuses nombre de fois. Cécilia avec précaution passa l'un de ses doigts sous ses yeux gonflés et cernés qui lui faisaient de grosses poches bleuâtres puis effila une méche de ses courts cheveux blonds et fût surprise de constater qu'ils étaient tellement secs que si jamais le feu venait à prendre à proximité, sa chevelure s'embraserait comme un fétu de paille. La Rouge et Or ne cessait de penser à ce qu'elle avait ressentie lorsqu'elle avait touchée Eliza et surtout à cette fameuse Dorothy Hardwood qui avait écrit ce fameux livre auquel Eliza tenait tant. Cécilia hésitait à poser les questions qui la tracassait à son amie mais avant même qu'elle se fût décidée ou non, la Serdaigle partit en direction des toilettes et entra d'ou elle était sortit quelques instants plus tôt sans un mot. La Gryffondor étant de nature curieuse ce qui lui avait déjà valu quelques ennuis durant son enfance mais aucun depuis qu'elle était à Poudlard suivit Eliza mais s'arrêta devant la porte. La Bleu et Bronze farfouillait derrière le siège avec frénésie puis quelques minutes plus tard, elle ne resortit avec un livre ouvert à la main tout en s'adressant à Cécilia sur un ton quelque peu méfiant.

"Euh.....je....j'ai....je l'ai ressentie.....me demandes pas te t'expliquer, je veux pas....je suis désolée.....je veux pas qu'on sache....qui....ce que....je suis...."

Les sourcils froncés, Eliza l'observait d'une manière étrange. Il y avait de quoi puisque cette dernière faisait surement des choses non autorisées dans ses toilettes et à cette heure tardive mais Cécilia était venue contrarier ses plans ce qui dans un sens valait mieux pour tout le monde si l'on en jugeait par l'état dans lequel la jeune fille se retrouvait desormais. La Gryffondor baissa les yeux ne sentant pas le courage de révéler la façon dont elle avait appris l'identité de la propriétaire de l'ouvrage ais si elle ne le lui disait pas, Eliza risquait de s'imaginer des choses probablement fausses sur son compte et celà risquait d'être dangereux pour elles deux.

Eliza passa sa tête dans l'embrasure de la porte entrouverte. Quelque chose ne tournait pas rond. Cécilia en savait plus qu'elle ne voulait bien révéler. De nature curieuse, il était certain qu'au fond d'elle-même, la Serdaigle désirait beaucoup savoir ce que son amie avait appris. Mais, la raison l'emportait. Si elle ne voulait parler, il ne valait mieux pas la forcer, cela pourrait se révéler désastreux.

Ses pustules prenaient plus en plus d'ampleur, bientôt elles recouvreraient tout son corps. Il fallait, et ce, le plus vite possible, trouver une solution. Sinon, nul ne sait ce qui arrivera à la jeune fille.

Cécilia était étrange. Sa peau était bizarrement pâle, et ses yeux étaient cernés plus que jamais. Elle ne l’avait jamais vu comme cela avant ce jour. Eliza se demandait bien ce qu’il lui arrivait. Cécilia ne semblait pas dans son état normal, quelque chose la tracassait. Eliza ne voulait pas se l’admettre, mais elle avait l’air d’un…vampire. Elle ne voulait pas juger son amie Gryffondor, mais en la voyant, sa peau de lait et ses yeux fatigués, elle semblait avoir passé les dernières nuits debout, à passer toute la nuit hors du dortoir de sa maison. Hors de Poudlard.

Son amie lui parla ensuite de son refus d’expliquer, de cet angoisse qu’elle avait qu’on découvre qui elle était vraiment.

« Cécilia, sache que si tu as besoin d’aide, ou de quoi que ce soit, je suis là… »

lui dit-elle. Elle espérait pouvoir aidé son amie. Cécilia semblait avoir eu un drôle de pressentiment en touchant de la main son livre de Dorothy Hardwood. C’est alors qu’elle se souvint de quelque chose qu’elle aurait aimé oublier toute sa vie…

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Flashback

Eliza était dans sa chambre, toujours seule. Le soleil venait de se coucher, et la fine lueur de la lune entrait par sa grande fenêtre, aux volets ouverts. Ses longs rideaux de voile volaient dans les rafales du vent. C’est alors qu’elle entendit un étrange bruit venant du corridor. Des craquements. Puis, la voix de cousine parvint à ses oreilles. La porte de la chambre d’Eliza s’ouvrit à la volée et une jeune femme d’une quizaine d’années entra, le sourire aux lèvres. Anastasia.

"Salut Eliza, qu’est-ce que tu lis ?"

Eliza tenta de cacher le livre de Dorothy Hardwood, car il ne lui appartenait pas, mais Anastasia le vit avant. Eliza espérait qu’elle nme lui reproche rien. Sa cousine s’avança et s’assit à ses côtés sur le lit au couvre-lit bleu. Elle toucha le bouquin, et fut étrangement immobilisée, un peu comme stupéfixié, durant quelques secondes. Et même sans avoir vu le titre et l’auteure du livre, elle sut instantanément qu’il avait été écrit par Dorothy Hardwood, et que c’était un livre de potion. C’était décidément un objet magique.

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Eliza trouvait donc cela étrange que Cécilia réagit comme Anastasia face au livre. C'est donc pourquoi les potions que le livre enseignait pouvait être dangereuse, comme pour les pustules.