Novenka S. Cieslak - Boîte aux lettres

18/02/2016

Mademoiselle Cieslak,

Je suis Hazel Flynn, nous nous sommes croisées lors de votre soirée pendant la campagne pour les présidences de confréries d'Haveirson. J'ai d'ailleurs appris depuis que vous étiez la présidente de votre confrérie, mes félicitations. Avec Chris et Isolde à vos côtés, cela promet de belles choses pour Haveirson.

Je me doute que ma lettre va vous surprendre vu que nous ne nous connaissons pas, mais j'ai besoin de votre avis sur un point qui m'échappe et qui concerne les baguettes magiques. Si je ne me trompe pas, c'est le domaine que vous étudiez ? J'en ai un peu discuté avec James, et il m'a confirmé que vous seriez certainement la personne la mieux placée pour répondre à mes interrogations. Bref, je ne vais pas tourner autour du pot toute la lettre ou nous n'allons pas nous en sortir. J'imagine que comme beaucoup, vous lisez la gazette et donc vous avez lu les rumeurs sur la serveuse du Parker's Coffee. J'imagine aussi que vous connaissez assez Isolde pour savoir que ça ne la concerne pas. Je ne sais pas si vous attachez de l'importance aux courriers des lecteurs ou si vous décelez de la crédibilité, mais pour ce qui me concerne, c'est plus ou moins vrai. Je ne suis pas une moldue, pas vraiment, mais j'ai un passé et une généalogie assez particulière, que je compte dévoiler plus clairement dans une réponse dans le prochain numéro de la Gazette, histoire d'être claire, plus honnête et que personne ne puisse se faire de fausses idées sur mon cas.

Bref, encore. Dans cette lettre, une phrase me perturbe tout particulièrement, et c'est celle qui dit qu'une moldue est en possession d'une baguette. Je ne sais plus exactement comment c'est écrit... Bref, il est sous-entendu que je ne suis pas une vraie sorcière mais que je porte une baguette. Et je me demande s'il y a une possibilité que ce soit vrai, vous voyez ? Est-ce qu'un moldu peut posséder une baguette ? Est-ce qu'il pourrait s'en servir, apprendre des sorts ? Ce n'est pas la baguette qui fait le sorcier à priori, et il me semble que quand je suis allée acheter la mienne, on m'a bien précisé que c'était la baguette qui choisissait le sorcier et non l'inverse, j'en conclus donc que la baguette « ressent » quelque chose chez celui qui deviendra son possesseur mais... je n'y connais pas grand chose, et j'aimerais me conforter avec l'avis d'une spécialiste.

J'espère que mon courrier ne vous dérange pas, que vous pourrez et voudrez bien m'éclairer sur la possibilité ou non qu'un moldu ait accès à une baguette, ce genre de choses. Je ne pense pas être une fausse sorcière, mais je voudrais bien en être certaine pour ne pas commettre d'erreur.

Merci beaucoup de l'attention que vous avez porté à ma lettre
Cordialement
Hazel Flynn.

Missive du 22 mai 1997 a écrit:: À Nova,

Je pense avoir suffisamment emprunté du temps et de la distance pour affiner ma réflexion. Compte tenu des propos outrageants de la Gazette à ton égard et de ce qu'il sous-tend de notre relation, nous avons tout intérêt à conserver nos maintiens dans l'indifférence. Ne cédons d'aucune manière aux langues avides de nos ennemis.

Nous n'avons ni besoin de confirmer, ni de démentir. Ce qui existe entre nous ne concerne nullement l'impertinence de quelques sombres ragots. Nous sommes bien au-delà de ça.

J'espère néanmoins que mon intention ne soit pas l'unique maîtresse de la marche que nous suivrons : qu'en penses-tu ? L'indifférence et le silence quant aux détracteurs potentiels, te semble-t-elle une optique suffisante ?

Je sais que mes propos sont particulièrement impératifs ; toutefois, tu es autant concernée que moi par ce qu'il convient de faire. Je ne veux pas prendre de décision que tu jugerais contraire à ton éthique.

Tu m'es précieuse, Novenka.

Je t'en prie, fais attention à toi,
Rowan P. Westminbrook.

Le 20 mai 1997,

Chère Miss Cieslak,

C'est avec le plus grand plaisir que j'ai lu votre lettre. Vous me voyez ravie de la façon si gentille avec laquelle vous avez répondu à ma précédente missive. Aussi tenais-je à vous dire de ne surtout pas vous sentir obligée d'utiliser le vouvoiement avec moi - car, comme vous le dites, il est vrai que je suis bien jeune pour cela -, soyez à votre aise de me tutoyer si cela vous convient mieux. Je suis d'ailleurs certaine que vous vous habituerez bien vite à notre façon de vivre ; je vous y aiderai avec plaisir.

Ne faites pas attention à ce que raconte la Gazette du Sorcier, cela n'en vaut pas la peine. Et ne vous tracassez pas sur ce que les gens peuvent dire dans votre dos, que ce soit sur vous ou sur mon frère ; ils ne sont que jalousie et médisance. Personne ne peut empêcher les langues de parler, toutefois, mais vous et mon cher frère valez bien plus que toutes les absurdités qui pourront être dites. Cela ne doit pas vous affecter. Il est vrai que fréquenter mon frère ne doit pas être de tout repos - dans le sens surtout où il doit être bien difficile de passer un moment avec lui sans aiguiser les curiosités -, mais je suis certaine qu'à terme les langues fourchues finiront par se taire.

Quant à Rowan... je ne peux que comprendre la façon dont il réagit par rapport à tout ce qui bouleverse actuellement nos vies. N'ayez crainte, je suis certaine qu'il prend toutes les précautions possibles ; il sait ce qu'il fait, et il a de plus une capacité remarquable à prendre soin des personnes qui lui sont chères. Quoi qu'il en soit, je vous remercie de tout coeur pour ce que vous faites pour mon frère. Peut-être que cela ne vous parait pas être grand chose, mais pour moi cela veut dire beaucoup. Vous savez, il est si difficile de trouver des personnes profondément sincères en ce monde, et je suis heureuse de correspondre avec l'une d'elles. Malgré tout, s'il vous plait, restez tout de même sur vos gardes, nous ne sommes jamais trop prudents.

En ce qui me concerne, mes journées s'articulent toujours autours du Quidditch - j'ai d'ailleurs intégré l'équipe de Serpentard cette année -, de mes exercices de Métamorphoses, qui est ma matière préférée, et de mes lectures. En vérité, j'aime énormément apprendre, peu importe le sujet. C'est d'ailleurs l'un des nombreux traits que je partage avec mon frère. Et vous, quelles sont vos passions ? Peut-être jouez-vous d'un instrument, ou peut-être aimez-vous peindre... ou faire du sport ? Quel cursus avez vous choisis à Haveirson ? J'espère que cette école vous plait.

Cela serait en tout cas un privilège, pour moi, de pouvoir à l'avenir vous compter parmi mes proches, et c'est avec plaisir que j'aimerais vous rencontrer pendant les prochaines vacances.

Affectueusement,
Hope Sara Westminbrook.

18/02/2016

Novenka,

Je vous avoue que je n'ai pas vraiment compris le début de votre lettre au début, et puis j'y ai finalement vu la confirmation de ce que vous écriviez. Effectivement, vous prêtez peu d'attention aux potins dans la gazette du sorcier, je ne parlais pas de frasques amoureuses mais de la lettre qui condamne la présence de moldus à Avalon en m'incluant, me dénonçant comme étant une fausse sorcière qui ose en plus porter une baguette. Je n'ai pas grandi dans le monde magique, je n'ai reçu aucune éducation magique et malgré les précautions que je prends pour ne pas étaler ma vie sur la place publique, il semblerait que quelqu'un ait cru comprendre quelque chose et ressenti le besoin de le dévoiler dans la gazette.

Effectivement, vu ma découverte tardive du monde magique, je me suis aussi posée la question, me suis imaginée un concours de circonstances et c'est pourquoi cette histoire de baguette me tient tant à cœur. Votre réponse me rassure énormément et me conforte dans mes projets et ma légitimité ici. Je vous remercie de votre réponse très claire. Je veux bien vous présenter ma baguette, bien sûr, c'est très aimable de votre part, mais malheureusement je sais que ce n'est pas elle qui est en cause. Je connais encore trop peu de sorts et suis parfois obligée d'en noter un dans la paume de ma main pour être certaine de l'exécuter sans problème. Je suppose qu'avec l'entraînement cela changera, mais j'ai eu peur de ne pas être capable de plus que ce que j'accomplis aujourd'hui, que ce ne soit pas une histoire d’entraînement mais de quantité de magie en moi, en quelque sorte. Quoi qu'il en soit, merci beaucoup de votre aide.

Je n'avais pas vu le courrier qui vous concerne, j'avoue ne pas y faire plus attention que cela quand je ne vois pas quelque chose qui me concerne en lisant en diagonale, bref. Ce sont des abrutis. J'espère que ce qu'ils disent ne vous a pas trop attristée.

Amicalement,
Hazel

Missive début juin 1997 a écrit:: À Nova,

Je ne sais comment remercier ta dévotion et ton attachement. L'obligeance dont tu fais preuve, autant que le courage, me vont droit au cœur. Par-delà mes angoisses, je sais que tu es entre de bonnes mains – et que mes propres alliés veillent silencieusement à ta sécurité.

J'ai foi en tes amis, comme j'ai une confiance aveugle envers les miens. Quant au reste, laissons au temps son œuvre et aux journaux leurs calomnies.

Sache que je reste vigilant et mesuré, de la même manière que tu l'es, tout en me laissant bercer par tes missives et tes sourires lointains. Les choses iront assurément mieux après les examens, n'est-ce pas ?
Avec dévouement,
Rowan P. Westminbrook.

Missive du 25 juin, tard dans la nuit a écrit:: À Nova,

Je suis navré de t’envoyer cette missive aussi tardivement. Et dans cet état plus que déplorable. Sache que Poudlard a été attaqué ; et que j’ai participé à sa défense. Toutefois, les choses sont bien plus complexes que ce qu’elles paraissent être. Je ne suis guère un héros, Novenka. Je ne l’ai jamais été, pas plus hier que aujourd’hui.

Je suis venu payer mes erreurs, autant que celles de mon père et de mes aïeux. Peut-être est-ce là, le prix de la rédemption ? J’ai vu beaucoup d’horreurs cette nuit ; et même si ma chair saigne, ce n’est pas la plus atteinte par la douleur.

Je vais être mené d’ici peu à Sainte-Mangouste. Tout ira pour le mieux, je suppose.
Je l’espère, en tout cas. Il était temps que cela cesse.

Mes plus belles pensées, et ma sincère repentance, sont tournées vers toi,
Rowan P. Westminbrook.

La missive est couverte de poussière. En certains points, l'on pourrait même songer à identifier des traces de sang séché... Et des larmes ?

1 Juillet 1997

Elena Mcwood a écrit::

Sujet: Re: Novenka S. Cieslak - Boîte aux lettres Ven 9 Sep 2016 - 21:36

Le 2 septembre 1997,

Très chère Miss Novenka,

Votre lettre est un réel soulagement pour moi ! Me voilà libérée d'une terrible angoisse en ayant enfin de vos nouvelles ! J'ai cru qu'il vous était arrivé malheur et je n'avais de cesse de me demander ce qui vous avait forcée à disparaître si brusquement. Tous les scénarii possibles me venaient en tête - j'avais si peur pour vous. Je ne pouvais aisément croire que vous ayez disparu dans des moments aussi difficiles - vous êtes beaucoup trop gentille et attentionnée pour cela - alors je redoutais qu'il vous soit arrivé quelque chose.

Je serais bien sûre enchantée de faire les boutiques avec vous, comme nous l'avions prévu il y a quelques mois de cela ! Il faut absolument que vous me fassiez découvrir tous vos magasins préférés ! Dites-moi juste quand cela vous sera possible et je m'organiserai dès que les sorties me seront autorisées !

Affectueusement,
Hope Sara Westminbrook.

30/03/2015

8 septembre 1997. L'écriture est un peu désordonnée, signe de l'état de tension de l'auteure. Isolde a écrit d'une traite, un peu vite, et quelques tâches d'encre parsèment le courrier.

Chère Novenka,

Je n'ai pas eu le courage d'affronter une rentrée à Haveirson... Si je te réponds aussi tard, c'est que la lettre a dû parcourir plus de chemin que prévu. Je suis à Dublin, chez mes parents, pour quelque temps. Je ne sais pas combien de temps, j'aurai vite besoin de bouger. Je ne pouvais plus rester dans cette école un jour de plus. Je suis désolée d'être partie sans prévenir, j'étais déchirée entre la culpabilité de vous y avoir laissé, toi, Chris, et tant d'autres, et ce besoin vital de partir ; mais je ne pouvais simplement plus. Je suis épuisée Novenka ; pas physiquement, mais mentalement. Je n'ai pas pu me remettre de l'attaque de Poudlard à cause de ce foutu comte, et j'ai craqué, à retardement. Je me sens perdue, je ne sais plus quoi faire, ni si je vais revenir à Haveirson. Par Merlin, ma lettre est un peu bordélique, j'espère que tu arrives à suivre. Je me sens mal, pour être honnête, mais être chez mes parents m'apaise. J'ai tenu bon cet été parce qu'il fallait garder espoir, chercher une sortie, mais maintenant je me sens vidée.

C'était pour moi aussi un plaisir de partager cette présidence avec toi et Chris. C'est une des rares choses qui me manque de l'académie. Je suis triste que notre collaboration s'arrête aussi brusquement, mais j'espère que tu ne m'en voudras pas trop d'être partie aussi brutalement et que tu voudras bien continuer à m'écrire... Je suis contente que ton colocataire te convienne. J'espère sincèrement que tout ira mieux pour toi. Franchement, je te conseille de te présenter à nouveau ! Tu as plein d'idées, plein d'enthousiasme, tu ferais une super présidente de Sinistros, comme tu l'as été à Abraxan. Je pense que tu devrais tenter... au moins tu ne regretteras rien.

Je t'embrasse, prends soin de toi, et j'espère avoir de tes nouvelles vite

Isolde

10/10/2015

Le 7 septembre 1997.

Ma Nova,

As tu enfin reçu mes lettres de cet été ? Désolée pour l'avalanche si c'est le cas. Où alors les gardent-ils pour tapisser leurs murs ?

Je tourne et retourne ce changement de confrérie dans tous les sens et… je ne vois qu’une seule raison : une envie de nous séparer tous les trois.

Le(s) maître(s) des lieux veulent tellement garder une emprise sur nous tous qu’un trio comme le nôtre devait le(s) effrayer… Avec toutes les nouvelles règles nous voilà bien accueillis ! Comme à la maison, un vrai bonheur… ! Heureusement qu’il y a Ethan et Chris à Phénix sinon je crois que j’aurai déjà tout cassé.

Je ne sais pas ce que nous réserve cette nouvelle année, mais j’ai peur.

Il faut qu’on trouve un moment pour se voir, tu me manques.

Je t’aime,

Mia ♡

30/03/2015

10 septembre 1997.

Chère Novenka,

Ne t'en veux pas de devenir un peu renfermée, chacun réagit comme il peut à ce genre de situation. Ce serait drôlement hypocrite de ma part de te le reprocher. Je suis perdue tu sais, mais je reste là, au moins pour écouter, même si mes réponses ne sont pas forcément d'une grande aide.

J'aime beaucoup ta chouette aussi. Elle est maligne, elle attend le soir pour toquer à ma fenêtre, quand la pénombre la dissimule aux voisins. Et elle aime particulièrement les Kaiserschmarrn que mon père m'a fait hier soir (des sortes de crêpes très épaisses avec des pommes). Elle est descendue discrètement de ma chambre après le repas pour piquer les bouts restants dans la cuisine ! Mes parents ont un peu râlé pour la forme, mais ça les a fait rire.

Je ressens la même chose envers le Comte... J'étais tellement en colère contre lui ! Maintenant que je suis loin, je suis plutôt rancunière. De quel droit joue-t-il avec nous comme ça ?! Mais je ne sais pas ce qui est le mieux... Partir carrément ou alors rester pour lutter de l'intérieur ? J'ai l'impression que c'est complètement illusoire face à une entité dont on ne sait rien... Est-ce qu'on peut vraiment lutter ? Je t'avoue que je ne comprends pas comment le Ministère a pu encourager des jeunes à s'y inscrire (et continuer de les encourager !)

Tu n'as pas de nouvelles de Rowan ? Il n'est pas revenu ? Je peux demander à Clemens s'il en sait plus... Ma pauvre, je comprends que tu t'inquiètes...

C'est tellement étrange de retourner dans le monde moldu maintenant que le Secret est remis en place... Devoir de nouveau faire attention à tout, inventer une vie pour expliquer l'année passée. Je n'arrive pas à savoir ce que je pense du retour au Secret. Je croyais être soulagée, et puis je me suis vite rappelée à quel point mentir au quotidien est fatigant. Alors je reste dans ma chambre la plupart du temps, et je dors, ou je lis. Mes parents s'inquiètent de cet état, je m'en veux de leur causer des soucis, mais contrairement à toi je n'ai plus la force de me cacher derrière un sourire.

Est-ce qu'il y a des bonnes nouvelles quand même ? Tu retournes en cours ?

Prends soin de toi malgré tout,
Isolde

HRP :

Sujet: Re: Novenka S. Cieslak - Boîte aux lettres Dim 25 Sep 2016 - 20:57

HRP : Exceptionnellement, cette lettre est en anglais. La traduction est en spoiler ! Novenka S. Cieslak - Boîte aux lettres - Page 3 3060980363

En date du 25 septembre 1997, au soir a écrit:: To Novenka,

I’ll come back to you tomorrow.
If you’re going through Hell, keep going.

R. P. W.

Spoiler:

40-50-60

Poudlard, le 27 septembre 1997

Bonjour Novenka,

Nous nous sommes rencontrées il y a de cela une semaine, le 20/9 à Pré au Lard. J'espère que tu te souviens de moi Miss maladroite. Tu m'as proposé de t'envoyer un courrier dès que le coeur m'en disait donc je me permets de t'envoyer celui là.
Je voulais m'excuser, je me suis laissée allée sur la fin, mes nerfs ont lâché, un trop plein d'émotions en ce début d'année et un sentiment de confort à ton contact.
J'ai vraiment apprécié de te rencontrer. J'espère que tout s'est bien passé à Haveirson cette semaine.
J'aimerais avoir le plaisir de te faire rencontrer Joon, tu devrais l'apprécier et toi si tu es accompagnée n'hésites pas à l'inviter on pourrait se faire une bièraubeurre tous les 4.

Tendres pensées,

Meolian

27/37/47

Novenka,

Tu es bien la seule qui peux comprendre ce que cela fait de devoir quitter la confrérie que l'on a tenté de représenter et de défendre du mieux que possible. Les confréries dont nous étions président. J'imagine que c'est aussi difficile pour toi que pour moi. Mais d'une certaine façon, je suis heureux que les Sinistros puisse t'accueillir avec eux. Je suis sûr que tout ira bien pour vous, je vous fais confiance.
Je ne vais pas te mentir, pas à toi. L'intégration à Phénix n'est pas aisée. Mais il faut dire que j'y suis pour beaucoup, manquant de conviction et de motivation pour tenter de me faire à la situation. Isolde est une crème et fait des merveilles, comme toujours. Elle fait de son mieux pour gérer les transferts et accompagner les nouveaux à Phénix et à Haveirson. Mia aussi a du mal. Tu lui manques énormément, tu sais ?
Lawrence est lui aussi passé chez les Phénix. Je me sens moins seul avec lui, bien que nous ne puissions plus partager la même chambre. Mais j'ai peur que sa haine du changement se dirige vers les Phénix et qu'il agisse mal. Ils n'y sont pour rien, les pauvres.
Peu importe la question, n'hésite pas un instant. Si je peux t'aider, même très légèrement, ce sera un plaisir.
Je saurais te retrouver, ne t'en fais pas. On va bientôt se voir.

Je t'embrasse, courage à toi.

Chris

Sujet: Re: Novenka S. Cieslak - Boîte aux lettres Lun 3 Oct 2016 - 14:02

Une missive soigneusement pliée et cachetée. Ceinte du sceau de la lignée Westminbrook – et du nom du nouveau patriarche.

3 octobre 1997 a écrit:: À Novenka,

Je te prie de me réserver plusieurs heures pour le dimanche 5 octobre, au soir. Toutefois, si tu en as le souhait, tu peux également me rejoindre dès l’après-midi à l’adresse indiquée au dos de ce parchemin.

Je t’invite à prendre tout ce qui te semble nécessaire pour cette entrevue. Nous converserons de tout ce qui doit l’être et ce, sans omissions méprisables.

Nous serons seuls.

Bien à toi,
R. P. W.

L'adresse indiquée est une demeure achetée il y a quelques mois à Avalon.