La marche de la honte (Libre)

Alexandre avait décidé de s’accorder une journée de libre en ce samedi, loin des missions confiées par son oncle. Il n’avait œuvré qu’à ça depuis le début de l’année et il lui avait déjà rapporté de nombreux faits et agissements intéressants. Il pouvait bien souffler pendant une douzaine d’heures, non ? Cela dit, son côté asocial ne l’aidait pas vraiment à pouvoir profiter de sa journée de repos. Seul comme à son habitude, il profitait de la chaleur du sous-sol, son lecteur cassette trouvé par chance dans une ruelle, ses moyens ne lui permettant pas cet achat, sur les oreilles. Non loin de la salle commune des Poufsouffle. Malgré la gentillesse des élèves de cette maison et leur façon d’accepter tout le monde, il ne se sentait pas intégré parmi eux et n’avait pas d’amis. Son arrivé en cours de scolarité n’aidait pas. Et le fait qu’il évitait soigneusement toute discussion trop longue portait le coup final. Cela lui pesait parfois sur le cœur, d’être seul, sans personne, obligé de repousser les autres. Elenora, la préfète Poufsouffle par exemple, ne lâchait pas prise et il était difficile de toujours lui échapper ou de couper court à la discussion. Elle avait l’air sympathique. Mais dans ces moments là, se souvenir de ce que provoquait l’attachement suffisait à faire s’évaporer la faiblesse de son cœur et de son esprit.

“I wish I was special, but I'm a creep, I'm a weirdo”, chantait Radiohead dans ses oreilles alors qu’il s’apprêtait à se relever pour changer de lieu. Être assit à même le sol dans un couloir sombre, même si c’était reposant, n’était pas vraiment confortable. Cachant avec précaution son appareil moldu dans ses affaires, il reprit la route. Que les autres élèves découvrent qu’il avait ce genre d’objet non sorcier était loin d’être dans ses plans, et il en prenait grand soin. Après avoir gravit les escaliers menant au Hall, il aperçut Hope et, par pur réflexe, dans bien savoir pourquoi, il se cacha derrière une colonne de marbre pour ne pas être vu. La dernière fois qu’il l’avait croisé, il avait quelque peu laissé sa colère prendre le contrôle et malgré une lettre d’excuse, elle l’ignorait toujours. Non pas que ce qu’elle pense à son sujet lui importe, mais ce n’était pas quelqu’un qu’il voulait avoir comme ennemie. Elle avait trop d’alliés ici. L’accompagnant, une autre élève de Serpentard qui n’était pas dans les fiches que son oncle lui avait fait apprendre. Donc pas une sang-pur. Vu leur expression, elles semblaient avoir vu quelque chose d’étonnant ou d’intéressant. Une chose pouvant intéressant Augustus ? Laissant sa curiosité développée à force d’espionner prendre le dessus, il suivi le même chemin qu’elles lorsqu’elles montèrent les escaliers pour se rendre au premier étage. En faisant bien attention à rester loin derrière, ne voulant pas être vu.

Arrivant peu de temps après elles sur les lieux, caché dans un coin, il ne pouvait voir ce que les jeunes filles contemplaient, la vue étant cachée par les armures, mais pouvait entendre. Et ce qu’il entendait était plus qu’intriguant. Il devait vérifier par lui-même, autrement son oncle le tuerait si c’était une information importante. Osant s’avancer un peu plus, à pas de loup, il fini par voir. Deux garçons, dans le plus simple appareil, les parties intimes simplement cachées par un heaume d’armure. Pourquoi l’héritière Westminbrook avait-elle rejoint des jeunes garçons, visiblement pas de Serpentard en plus, qui semblaient l’attendre nus ? Son oncle allait définitivement adorer détenir cette information. Les yeux écarquillés et ne comprenant pas ce qu’il se passait ici, il oublia de cacher sa présence et laissa retomber son pied lourdement sur le sol.

La pluie s'abattait à grands fracas sur les vitraux du château. Quand le ciel pleure, on essuie ses larmes. S'il voulait, il aurait pu tous nous noyer. Remercions donc les nuages de ne pas crever comme des ballons. S'agirait de pas revivre un déluge, là. Portée par ses pensées lyriques sur le temps pourri, Mara rangeait ses affaires. Elle avait étudié deux bonnes heures dans la bibliothèque, avec un tas d'autres élèves aux mines concentrées. Les examens approchaient, bien plus vite qu'on voulait le croire. Dans un petit mois, elle se casserait d'ici. Et elle pourrait enfin faire ce qu'elle aime vraiment. Bidouiller des ingrédients, mixer des substances, forcer des cobayes innocents à boire ses mixtures. Rien que ça, ça lui étirait un sourire au coin des lèvres. Ouais, vivement Haveirson.

D'un pas tranquille, l'Aigle voguait dans les couloirs. Direction : la salle commune. Elle avait mal dormi la nuit dernière, un petit somme serait pas de refus. Puis elle avait la tête farcie comme un... truc farci. Des dates, des cours, des noms, tout ça donnait un joyeux bordel dans sa petite tête. Les armures bordaient un couloir désert. Désert en apparence, seulement. La blonde haussa un sourcil quand elle entendit des éclats de voix au loin. Damn, c'était quoi ça encore ? Prudemment, les mains dans les poches, elle continua. Peut-être qu'elle aurait du faire demi-tour. Quand elle vit le tableau qui s'offrait à elle, Mara pila. Tout bien réfléchi, elle aurait du faire demi-tour.

Après quelques secondes de gros bug mental, elle réalisa. Puis ne put s'empêcher de retenir un rire. Nerveux, franc, pas franchement contrôlé. C'était plus un gloussement. Fallait dire que la situation valait le détour. Son hilarité fut bien vite calmée quand elle aperçut Hope et Lilianor. Enfin, plutôt Charybde et Scylla. Pas besoin d'être un Auror chevronné pour savoir qu'elles avaient du s'en donner à cœur joie. Pour le coup, la Norvégienne avait du mal à les blâmer. Tiller et Coyti étaient pas vraiment en position de force. Du moins, Coyti était en position d'attaque. Évitant de poser les yeux sur eux, elle s'approcha de Morange, l'air goguenard.

« - Un Aigle sans plumes, c'est pas beau à voir. »

Passant près d'Andrew, elle lui adressa un regard navré. En même temps, il était navrant. Qu'est-ce-qu'il comptait faire de cette épée ? Ce truc devait peser une tonne, il la tenait à bouts de bras. Et, entre nous, il était pas bien épais, pour un Lion. Sans un mot, elle essayait de lui intimer de reposer son cure-dent là où il l'avait trouvé. Il faisait que se donner en spectacle, pour le plus grand plaisir de Lilianor. Moqueuse, Hope était au contraire, toute gênée. Quoi, elle savait pas à quoi ça ressemblait, un mec nu ?

D'ailleurs, le show était terminé. Elle décrocha sa cape, et la mis sur les épaules d'Andrew. La Kvelgen était entre les deux camps, interposée. Son regard de glace dardé sur elles, elle accosta la blonde d'un ton acerbe.

« - Ça y est, tu t'es bien payé leurs têtes ? Enfin, j'étais pas là, mais j'imagine que c'est c'qu'il s'est passé, hein. Écoute, j'ai été plutôt patiente la dernière fois à la réunion, parce que les enjeux en valaient le coup. Mais j'ai du mal avec la méchanceté gratuite. Elle lança un regard de dégoût à Hope, en la désignant du menton. Tu devrais plutôt emmener ta copine à l'infirmerie, voir si elle a pas un pet' au casque. Elle a pas l'air dans son assiette. Voyez, j'suis une altruiste dans le fond. Sourire ironique. Allez, barrez-vous. »

La jeune fille était tendue, mais calme. Quoique, ses mâchoires étaient un peu serrées. La rancune refaisait surface avec une facilité désarmante. Elle avait pas oublié le comportement des deux Serpentes à la réunion. Clairement, elles lui sortaient par les yeux. Et c'était pas peu dire.

Résumé:

Le temps passe, et je soupire. Je les vois qui volent, malgré la pluie qui s'abat sans pitié sur leurs ailes malmenées, et je sors ma baguette. Un hibou se pose, puis deux. D'un sortilège, bien plus efficace que leurs secousses et les coups de becs qui tentent en vain de décoller leurs plumes alourdies par le déluge, je leur offre le confort de la sécheresse. Je ne sais plus trop depuis combien de temps je m’attelle à cette tâche. Je suis montée à la volière après le déjeuner avec l'idée de travailler un peu sur mon cours d'arithmancie, bercée depuis quelques semaines par l'idée des ASPICs approchant, et obnubilée par les mises à niveau que je juge nécessaires. Et finalement, mon livre est posé à côté de moi, dans les plumes qui tapissent le sol, protégeant mon postérieur de la dureté du plancher. Et je m'emploie à apporter un peu de confort, voire de réconfort, à tous les volatiles qui rentrent au bercail. Une caresse, une friandise, et je passe au suivant. Un hibou, deux hiboux... Un nouveau venu fait irruption, brusque et maladroit. Sans doute un effet secondaire de la pluie torrentielle qui ne cesse de tomber. Il se cogne, ses ailes trop grandes ne parviennent pas à se replier comme il le faudrait et je me retrouve couverte d'un amas de plumes gesticulant, dégoulinant sur ma cape. Un sourire doux, un peu de magie et l'animal retrouve son équilibre. Je fouille mes poches, encouragée par des petits coups de tête le long de mes bras, par son bec qui pince doucement, avide des friandises qu'il sait apparemment que je vais lui donner. Seulement voilà. Rien. Ses camarades m'ont dévalisée et il a beau insister, je ne trouve que des miettes qu'il ne daigne même pas regardé. Une caresse et un baiser sur sa tête et doucement, je le déloge.

« Je reviens mon beau, promis. »

Je me lève et dissimule mon sac. Je reviens vite, inutile de m'encombrer, et je sais exactement ou personne ne cherchera. Derrière un coin de volière, derrière une pierre, sous les plumes et les bouts de parchemins déchirés. Et je quitte la volière. Je descend les escaliers, j'ai l'air absent. J'ai ma bulle, ce protego permanent et intangible qui m'éloigne de leur monde insensé. Patiente, je suis les caprices des escaliers et finalement, j'arrive au Rez-de-Chaussée. Direction, les sous-sols, les cuisines plus précisément. J'ai quelques biscuits à quémander aux elfes de maisons, pour réchauffer le cœur de volatiles détrempés. Je pose la pointe du pied sur la première marche de l'escalier qui mène aux tréfonds du château quand un bruit asse fort, un bruit de métal choqué, résonne dans le hall. Je me fige et m'interromps dans mon projet. Je ne suis pas vraiment curieuse, et je me moque de savoir si des élèves sont en difficultés. Je ne sais pas pourquoi, alors, je change de trajectoire, je m'égare dans un couloir qui m'éloigne de mon but. Et l'attroupement provoque un nouvel arrêt, un flot de doutes. J'aperçois des vertes, un blaireau, et deux garçons... nus ? Poudlard n'est plus ce qu'il était. Finalement, les cuisines ont bien plus d'attrait que ce couloir, et je suis convaincue de la chose jusqu'à ce que deux détails ne me forcent à m'intéresser à la farce qui se joue dans ce couloir.

Morange, d'abord. Un garçon de Serdaigle, sans grand intérêt, mais en mauvaise posture, et nu. Enfin plus tant que ça, vu que le deuxième détail qui m'arrête vient de le couvrir d'une cape. Mara Kvelgen. Mara, qui défend Morange. Mara qui a raison, sans doute. Je soupire. J'avance. A contre cœur. Presque à reculons.

« Mais c'est pas vrai... »

Un bonjour aurait sans doute été plus correct mais qui s'intéresse à la correction lorsque l'on se retrouve face à deux imbéciles nus dont un armé d'une épée ? Finalement, cette sombre histoire de grève n'était peut être pas une si mauvaise idée. S'éloigner de tels individus ne peut qu'être bon pour mon karma. Je rejoins donc l'attroupement, rejoins Mara, remarqua le plus jeune, un garçon de ma maison, encore. Ce couloir devient le dernier salon où l'on cause pour les aiglons, et il vaudrait peut être mieux que cela ne dure pas. Un signe de tête a Mara, et j'ignore les autres, sauf Morange, sur l'épaule de qui je pose une main alliée. Je ne regarde que son camarade nu comme un ver.

« Inutile d'essayer de compenser quoi que ce soit avec cette épée. Donne la moi, veux tu ? Tu ne voudrais pas te couper quelque chose »

Toujours en arrière plan du groupe principal constitué des deux serpentardes et des deux exhibitionnistes, Alexandre observait la scène et comprit, en voyant Hope se cacher les yeux et la blonde se moquer que la rencontre n’avait pas été prévue. Cela semblait terriblement logique dire vrai. D’un côté ça n’arrangeait pas ses affaires car il perdait une information importante à envoyer à son oncle. De l’autre, sans bien savoir pourquoi, il se senti soulagé et rassuré. N’ayant pas été remarqué, il aurait pu partir, sans que personne n’ai jamais rien su de sa présence, mais sa curiosité le poussait à rester. Le jeune poufsouffle n’était pas à Poudlard depuis bien longtemps et jamais il n’aurait cru y croiser au détour d’un couloir deux élèves nus. Pourquoi ? Comment ? Voilà les deux questions qui lui venaient en tête, bien qu’il ne fût pas sûr de vouloir en connaitre la réponse. L’un des deux tenta de menacer l’amie vert et argent d’Hope, mais c’était la pire tentative qu’il n’avait jamais entendu, divaguant à propos d’araignée pouvant tomber d’un moment à l’autre. Très loin d’être crédible, au point d’en devenir ridicule.

La blonde continuait de se moquer et Hope restait scandalisée, abritant ses yeux derrière ses mains.  Jusqu’à ce qu’elle lâche une réflexion concernant le fait qu’il fallait laisser les armures tranquilles. Sa demande avait quelque chose de noble, ces dernières n’avaient pas travers les âges pour finir utilisée de cette façon. Mais cela impliquait aussi de laisser les garçons nus, et ça, c’était une fausse bonne idée, comme reprendrait un pseudo chanteur une dizaine d’années plus tard. Enorgueilli par je ne sais quel sentiment, le Gryffondor s’exécuta et fit tomber le casque devant les deux jeunes filles et le garçon. Alexandre ne vit là aucun motif pour être jaloux ou envier l’élève, et il en aurait fallu bien plus pour cela. Quitte à provoquer, il aurait du vérifier d’avoir ce qu’il fallait pour avant. Ensuite il dégaina une arme, cherchant sans doute à compenser et en darda la pointe sur Hope et Lili. Non, mais là, c’était du grand n’importe quoi, il débloquait. Personne ne l’avait menacé et le voilà prêt à embrocher le premier venu. Déjà que le simple fait qu’il porte atteinte à la pudeur devant deux jeunes élèves avait fait monter la colère chez Alexandre, sans s’en rendre compte fit un pas dans la direction du garçon pour aller à sa rencontre. Il connaissait les garçons comme ça pour les avoir longtemps fréquenté, à son grand malheur. Beaucoup de blabla mais peu d’action, et jamais il n’oserait utiliser une de ses épées, l’une était trop dangereux et l’autre ayant une portée bien trop courte. Mais son compagnon fut plus rapide. « Non mais tu veux bien arrêter ton p'tit jeu ? T'as qu'à leur sauter dessus quand que t'y es ! ». Lui au moins semblait raisonnable, même s’il parti ensuite dans un étrange délire où ils étaient tous nus. Voyant qu’il incitait l’escrimeur nudiste à se calmer, le Poufsouffle arrêta d’avancer, n’étant plus mué par sa colère. Se retrouvant juste derrière Hope, sans l’avoir vraiment voulu. Cette dernière qui, au même moment, s’était retournée pour détourner les yeux et le voyant, après avoir prit un air surpris, ses joues colorées de rouge, se réfugia contre son torse. Ok. Encore une chose à laquelle il ne s’attendait pas, mais alors pas du tout. Ne sachant pas très bien comment interpréter cette proximité, qui était loin de lui être familière, il se contenta un moment de rester immobile, bien droit, avant de l’entouré timidement d’un bras, la touchant à peine. C’est ainsi qu’il avait vu faire d’autres élèves dans cette situation, et ce devait donc être le comportement approprié. Elle lui en voulait déjà pour leur dernière rencontre et elle n’avait pas répondu à ses excuses, donc il se devait de répondre convenablement à son geste s’il ne voulait pas se la mettre à dos pour toujours. Perturbé d’être si proche d’elle, il continua cependant d’observer la scène, se sentant prêt à réagir en cas de besoin.

Le plus réfléchi des deux nudistes s’adressa à lui, lui demandant de l’aide ou au moins un vêtement, et Alex allait retirer la sienne, prêt à lui donner quand un élève bien plus jeune arriva, donnant une leçon de moral comme quoi se moquer était mal et qu’à leur place, ils seraient aussi mal, offrant sa cape, bien plus petite, à l’élève nu. Certes il aurait pu retirer la sienne tout de même et l’offre au fou à l’épée, mais il n’en avait aucune envie. «Un idiot prétentieux...» murmura-t-il plus pour lui même que pour se faire entendre. Il voulait plutôt répondre à l’enfant que s’il avait bien observé, seul la blonde s’était moqué et que jamais, au grand jamais, Alexandre ne ferait en sorte de finir dans ce genre de situation, encore moins une épée à la main, se donnant en spectacle. Mais Hope fut plus rapide. Se détachant quelque peu de lui, elle s’adressa au nouvel arrivant, traduisant ses pensées.

D’autres élèves firent leur arrivé, mais Alexandre n’avait plus son attention portée sur ce qu’il se passait au tour. Son cerveau carburait pour comprendre ce qui avait prit à Hope et quelles étaient les motivations d’un tel geste, n’aimant pas ne pas comprendre les tenants et les aboutissants de la chose. Et surtout, il ne savait pas quoi faire. Cette proximité était à la fois gênante à cause du manque d’habitude, mais pas désagréable. Elle fini par relever la tête vers lui, leur visage se faisant face, éloignés seulement de quelques centimètres, elle coller contre lui. Elle sembla vouloir parler, mais ne le fit pas. Et s’éloigna de lui, les joues plus rouge encore qu’après avoir vu l’asticot et de toute évidence très gênée. Alexandre ne savait que dire ou faire dans ce genre de situation, et tenta un léger sourire, bien que le manque de pratique de cet exercice devait rendre le résultat plus creepy qu’autre chose. Relevant un peu la tête, il remarqua que deux élèves étaient arrivées, deux serdaigles qu’il ne connaissait pas. Le comité s’agrandissait et Alexandre avait l’impression que ce n’était que le début. Mais que faisait-il là ? Heureusement, il connaissait au moins Hope… qui, il l’aurait juré encore quelques minutes avant, le détestait.

Dans la vie, je ne suis qu'un sorcier sans espoir. Pourquoi ? Car misérable être que je suis, j'ai confondu mon heure de potion avec de DCFM et vous me voyez en train de courir dans les escaliers, bien sûr, vous me voyez pas vraiment mais vous l'imaginez puisque je vous le dis. Je suis un peu essoufflé et le teint rougeâtre. Ma stupéfaction est encore plus grande et fait pâlir mon teint rouge, je refroidis en une seule vision. L'horreur !


L'horreur !

C'est mon compagnon de dortoir complètement nu comme un ver. Un casque par terre, lui brandissant une épée sur des élèves dont je n'ai pas encore eu l'honneur de rencontrer. Immédiatement, je réagis au tac o tac et sort ma baguette d'Erable.

ANDREW LOIS COYTI ! Prononcé-je avec insistance sur le deuxième prénom d'Andrew, comme pour l'humilier encore plus... Je ne supportais pas les dérives quelque soit métaphorique d'un élève de ma maison, surtout si ce dernier lui fait perdre des points...

Alors, je le menace d'un trait clair qui se lit facilement dans mes mirettes... M'opposant à la foule de Serdaigles, des élèves menacés, ne laissant qu'une forte présence émaner dans le couloir.

- Tu ferais mieux de jeter cette épée par terre, Lois.