Whatever people say I am, that's why i'm not.

Nicholas John Melster né à Londres en 1979, dans une clinique privée. Il serait le fils unique de Kate et Georges Melster, eux aussi londoniens. Elle, a grandit dans la banlieue chic de la Capitale, avant de décrocher sa place dans la prestigieuse Université de Cambridge. Lui, issue d'une famille de banquiers, a passé son enfance dans l'hôtel particulier de son père en plein cœur de Londres, avant de lui aussi rentrer à Cambridge, non sans être passé par l'école d'Eton avant cela. Ce fût pendant leur cursus universitaire qu'ils se rencontrèrent, et se marièrent dès que Georges obtint son diplôme. Le couple posa ses valises non loin de la tamise, dans une maison de style victorien, où ils commencèrent leur vie de jeunes mariés. Talentueux, réussissant dans leur travail respectif, faisant parti intégrante du gratin londonien, leur vie parfaite avait de quoi faire des envieux, et leur bonheur fût total lorsque Nicholas vînt au monde.  Les jeunes années du petit Nick furent loin d'être malheureuses, car c'est en véritable petit prince qu'il grandit, choyé et gâté par ses parents. Enfant capricieux et colérique, il faisait souvent entendre sa voix dès lors qu'on le contrariait, que ça soit à la maison, ou bien dans quelconque lieux publique où on l'emmenait. Aussi souvent rieur et agréable qu'infernal, le fils des Melster démontra néanmoins très tôt une intelligence et une aisance pour l'apprentissage assez remarquable pour son âge, ce qui conforta ses parents dans l'avenir tout tracé auquel ils destinaient leur enfant. Pourtant le petit Nick ne brillait pas par un comportement exemplaire dans les cours de l'école quartier où ses parents lui avait obtenu une place qu'il se fit remarqué, mais bien pour ses bêtises à répétition. Susceptible et orgueilleux, le jeune Melster rendait la vie impossible à ses institutrices, qui ne réussirent jamais vraiment à le faire rentrer dans le rang. Indiscipliné et joueur, il était plus souvent au milieu des fauteurs de troubles que des premiers de la classe, et ce malgré des notes qui restaient assez bonnes pour un élève aussi peu attentif. Mais la vie des Melster fût un tantinet bouleversée, et ce quelques mois à peine avant la rentrée de leur fils à Eton, où son inscription était déjà réglée et envoyée depuis longue date. C'était le 6 janvier 1990, le jour du onzième anniversaire de Nicholas. C'était un mercredi, une journée plutôt banale et sans surprise, du moins jusqu'au moment où une lettre leur arriva. Insouciant et peu enclin à aller se confronter aux problèmes, le jeune Nicholas était resté dans sa chambre, à jouer sur son lit, en ne prêtant pas la moindre attention aux éclats de voix qui venait de l'étage inférieur, où ses parents avaient une vive discussion à propos de la fameuse lettre. Plongé dans un jeu dont il se serait surement lassé d'ici la nuit tombée, il ne leva même pas le nez lorsque son père et sa mère entrèrent dans sa chambre. Ils restèrent ainsi, debout dans l'encadrement, à regarder jouer leur fils, qui continuait comme si de rien n'était. Les Melster semblaient pantois, pris au dépourvu devant une nouvelle qu'ils auraient pourtant pu voir venir depuis des années. En y réfléchissant, ils n'avaient jamais réussit à savoir comment cette lampe s'était retrouvée sur la grande armoire ancienne, ni ce qui avait provoqué l'envol du téléphone à travers le salon. Et ces événements qui avaient été trop rapidement laissés à l'oubli coïncidaient pourtant avec les colères les plus mémorable de leur fils chérit. Adieu Eton. Adieu Oxford, Cambridge ou une autre université pour faire des études pour devenir banquier. Nicholas irait à Poudlard, la meilleure école de sorcellerie du monde magique.

Si la nouvelle ravit le jeune Melster au delà de l'entendement, ce ne fût pas vraiment le cas de ses parents. Car si Nicholas ne tenait plus en place en attendant la rentrée, les Melster, eux, devaient faire face à des problèmes qui iraient au delà de la rentrée de leur fils à l’école de sorcellerie. Très présent socialement, le couple devait soudainement trouver un alibi au désistement de leur fils juste avant son entrée à Eton.  Il faudrait ainsi trouver au fil des années de nouveaux mensonges pour cacher la véritable nature de leur enfant. Ainsi ce fût par ce mensonge que ses parents expliquèrent la situation à qui voulait savoir : Trop indiscipliné et peu travailleur, ils avaient décidé qu'envoyer Nick dans une école à l'étranger, où il apprendrait à se débrouiller seul dans un milieu beaucoup moins privilégié que celui dans lequel il avait grandit, lui ferait le plus grand bien. Un alibi bien peu reluisant mais la situation l'imposant comme seul choix possible, le jeune Melster fût forcé de l'accepter. Si les connaissances de ses parents acceptèrent sans mal l'idée que Nicholas était parti à l'étranger, c'était un monde étrangement semblable et différent du sien que le garçon s’apprêtait à découvrir par lui même. Le Monde Magique.   Si sa joie était totale la première fois qu'il se trouva dans le Poudlard Express, le Melster se rendit vite compte d'une chose qu'il n'avait pas vraiment prévue : Dans ce monde là, personne ne savait qui était son père, et son nom ne lui ouvrirait absolument aucune porte, ni le lui déroulerait un tapis rouge sous les pieds. L'éclair de solitude totale qu'il ressentit à cette pensée déclencha en lui le besoin de remédier à cette situation inconfortable avant même d'arriver à l'école. Aussi, c'est dans le train qu'il se fit ses premiers amis sorciers. Fidèle à lui-même, il ne changea pas son comportement en cours, et ne s'assagit pas avec le temps. Les années passant, ses notes restèrent moyennes, la seule matière où il se montrait vraiment au maximum de ses capacités étant le cours de sortilèges. Les sortilèges, c'était la définition même d'un sorcier lorsque, comme lui, on avait grandit en pensant qu'il n'existait pas de magie. Alors quoi de plus normal pour un enfant né dans le monde moldu d'être passionné par ce cours. Le monde magique, il en découvrit seul l'Histoire notamment grâce à ses amis, avec ses aspects sombres. Avec des parents obnubilés par leur travail, et obsédés par l'idée de cacher la véritable nature de leur fils, Nicholas s'est très rapidement retrouvé comme avec un pied dans chaque monde, sans vraiment faire pleinement partie d'aucun des deux. Cette sensation d'appartenir à deux mondes séparés fût accentuée par les tragiques événements qui perturbèrent la vie de l'école. En effet comment gérer cette deuxième vie qu'il imprègne un peu plus chaque année, tout en faisant face à l'inquiétude grandissante de ses parents, qui commencent à voir le danger partout dans ce monde qu'ils connaissent mal, et où leur fils grandit loin de leur protection.