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 "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]

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Lilianor A. Zyskowski
Lilianor A. Zyskowski
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MessageSujet: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyDim 26 Juin 2016 - 17:26

Spoiler:


St. Mangouste - 29 juin 1997

Étais-je morte ? Avais-je trépassé dans l'autre monde ? Difficile de le savoir. Pourtant, je le méritais. J'avais fait du mal, beaucoup de mal, sans compté les années où j'ai humilié un bon nombre de personne. Je n'aie jamais été gentille, je n'aie jamais essayé d'être empathique avec autrui hormis un certain nombre limité de personne. Je suis un monstre, tout simplement. En plus de cela, jamais je n'avais été réellement gentille avec ma soeur malgré le fait que je l'aie protégée de notre famille et que je l'aie toujours aimée plus que tout. Je ne méritais plus de vivre. Je méritais la souffrance.

-----

C'est d'un sursaut que je me suis soudainement levée, ayant comme premier réflexe de toucher l'oreille que j'avais précédemment perdue. Elle était revenue... On l'avait réparée et cela fut un petit soulagement. Mais... étais-je vraiment morte ? Pourtant, je me sentais respirer. Je murmurais : « Où suis-je... ? » Mes derniers souvenirs remontaient à McPhee à qui je m'étais excusée après toutes ces années, la mort du Seigneur des Ténèbres puis plus rien... La mort d'Alycia... Son dernier baiser avec Aaron... Mon amie n'était plus... Une des seules personnes à qui je tenais... Ma brune à moi. Pourquoi n'avais-je pas pu mourir et être en sa compagnie ? Pourquoi dois-je vivre alors que elle devait mourir ? C'est la même chose pour Gabrielle dont la gorge a été transpercée à cause de ce type de l'Ordre du Phénix, le même qui avait lancé un sortilège de protection sur Theodore et moi-même. Cette petite gamine idiote qui avait explosée... Pourquoi n'était-elle pas restée cachée ? Certes, elle m'avait causée une douleur énorme mais une fillette de cet âge-là ne mérite pas de mourir si jeune... Et ce Mangemort en flammes, hurlant à mourir avant de trépasser, brûlé vif... J'avais toujours ces images-là en tête. Toutes ces horreurs... Mais davantage la mort de mon amie. La première amie que j'aie eu à Poudlard. La première Britannique que j'ai vraiment connu...

Ouvrant lentement les yeux, je disais à moi-même mais à voix haute : « Alycia... Pourquoi suis-je en vie ? Je suis si désolée... » Je me suis mise en position assise, voyant encore flou alentour de moi, ne sachant même pas où j'étais. « Où suis-je, Alycia ? J'espère qu'on m'a amenée ici pour me faire subir ce que j'ai fait... » J'avais l'impression de parler à Alycia, comme si j'étais en transe. Y avait-il des gens dans la pièce ? Je ne savais pas mais on aurait dit que j'étais seule. « Ce que j'ai fait à Lucy Rosebury, je ne pourrai jamais me racheter, Alycia... Pourquoi ais-je fait cela ? Je ne mérite que de subir ce qu'elle a subi... » J'avais vraiment l'impression de m'adresser à ma défunte amie. « En plus de cela, je suis dans la merde, Alycia... On va probablement m'envoyer en prison... Alycia... Je ne veux que te rejoindre... »

Puis, je suis retombée sur mon oreiller, toujours les yeux ouverts. Je souhaitais la mort.


Dernière édition par Lilianor A. Zyskowski le Mer 29 Juin 2016 - 22:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyLun 27 Juin 2016 - 0:07



Le 29 juin 1997, à Sainte Mangouste


En vérité, Hope ne se souvenait même plus d'à quel point elle avait pu pleurer. Les évènements s'étaient tous succédés à un rythme effréné, les nouvelles étaient toutes plus dures et douloureuses à assimiler les unes que les autres, et Hope avait ce vide, au fond de son coeur et de son ventre, qu'elle ne parvenait pas à faire partir. Elle dormait très mal et peu, surtout - en vérité, elle n'avait pratiquement pas quitté l'hôpital - et à dire vrai, elle avait sans doute aussi perdu la notion du temps. Quel jour étions-nous, ce jour-là ? Le 27 juin. Ou peut-être était-ce le 28 ? Qu'importe, après tout, cela revenait au même. Elle souffrait, oui, mais elle se refusait toutefois à la dire, elle faisait de son mieux pour ne pas le montrer. La peine et la douleur qu'elle ressentait, bien que vivaces, n'étaient cependant rien en comparaison de ceux qui avaient vécu l'horreur du champ de bataille.

Elle pensait à toutes ces personnes qui n'étaient plus ; Gabrielle, Alycia, Yvain... et même son propre père. Elle avait pleuré toute la nuit, et même toute la journée d'avant, bien qu'elle avait encore du mal à réaliser. Et puis, naturellement, elle pensait à Orion ; pauvre Orion. Hope ne l'avait plus revu depuis Poudlard, et elle n'osait d'ailleurs pas imaginer l'état dans lequel il devait se trouver. Elle voulait lui écrire, elle devait lui écrire... mais pour lui dire quoi ? Peu importe ce qu'elle écrirait, ça ne l'aiderait pas, ça ne lui rendrait pas sa soeur jumelle, sa chère Gabrielle. Mais elle le ferait quand même. Hope soupira alors. Assise sur l'une des chaises qui se trouvaient dans l'un des couloirs de Sainte Mangouste, elle comptait une énième fois les personnes qu'elle avait perdues ce soir-là, ainsi que les personnes qui lui étaient proches et qui avaient été blessées. Recroquevillée sur sa chaise, elle tentait difficilement de ne pas pleurer.

Mais plus encore, elle tentait de prendre la bonne décision. Elle n'avait de cesse de penser à ce soir-là et à comment tout avait commencé. Elle se souvenait alors de Lilianor qui l'avait forcée à partir, à quitter la Grande Salle. Elle lui avait tout avoué, à demi-mot. Elle savait aussi qu'elle voulait combattre contre Poudlard, qu'elle voulait défendre les Ténèbres... et, tandis qu'elle marchait dans les couloirs de Sainte Mangouste, elle avait essayé de se renseigner sur elle - elle pensait, notamment, qu'elle avait peut-être perdu la vie. Elle apprit finalement qu'elle avait été admise à l'hôpital, et que ses blessures, tant physiques que mentales, seraient importantes. Hope s'était alors préparée. Elle ne savait pas trop si elle devait aller la voir, ni même si Lilianor la reconnaîtrait, en réalité...

Ainsi, elle était assise là, devant la porte de chambre de son amie Lilianor, entrain de peser le pour et le contre, et surtout entrain de repenser à tout ce qui s'était passé. Le problème n'était pas qu'elle ne voulait pas la voir, mais plutôt qu'elle avait peur de ce qu'elle trouverait en entrant. Après tout, Lilianor l'avait prévenue, elle avait voulu la mettre à l'abri, même si elle s'y était prise au dernier moment... Mais cependant, Hope n'eut pas le temps de réfléchir d'avantage, car il lui semblait entendre parler. Avait-elle entendu quelqu'un appeler Alycia ? Et, en entendant ce prénom, son coeur se serra immédiatement. Pourtant, ce qui lui fit le plus de mal, c'était d'entendre la voix de Lilianor, si faible, si lointaine, rauque et engourdie. De là où elle était, Hope ne comprenait pas ce qu'elle disait, alors elle se rapprocha rapidement de la porte. Toutefois, elle n'eut pas le temps d'arriver que les paroles cessèrent et elle n'entendit plus rien du tout. Lilianor s'était arrêtée de parler. Une nouvelle fois, Hope hésita, puis elle prit une profonde inspiration, et décida d'entrer.

Ce qu'elle vit alors lui serra le coeur. Lilianor était méconnaissable. Son teint blafard était parsemé d'hématomes, et ses longs cheveux blonds étaient à présent tout abimés. On pouvait même voir que l'une de ses oreilles avaient souffert - on voyait toujours des traces, pour le moment, malgré les soins des médicomages - et elle avait des bleus sur tout le corps. Elle semblait endormie... Hope hésita à repartir, comprenant qu'elle avait besoin de se reposer, sans doute, mais elle voulait lui parler. « Lilianor... Lilianor... », murmurait-elle doucement. Elle n'avait plus rien de la serpentard qu'elle avait été, et cela lui serrait le coeur. Elle savait pourtant ce que Lilianor avait fait. Comment avaient-ils tous pu en arriver là ?  






Dernière édition par Hope S. Westminbrook le Jeu 30 Juin 2016 - 0:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyLun 27 Juin 2016 - 1:57


Le sang. Les larmes. Les cris. Les morts. La peur... L'angoisse. Les blessés. Les corps... - Toute une succession de pensées et images infernales qui défilaient dans l'esprit de Morange qui le pas lent , s'étonnant lui même d'où il allait , se dirigeait vers la chambre de Lilianor Zyskowski, son actuelle pire ennemie à Poudlard. Pire ennemie ... Etait ce vraiment le bon terme ? Etait elle vraiment une ennemie ? Le serdaigle avançait le cœur lourd de remords. Pas envers elle non , mais envers lui et sa petite personne. Parce que toujours la scène ou Lili l'étranglait dans la Grande salle lui revenait à l'esprit - et c'est qu'il se rendait compte que la serpentard , inconsciemment , lui avait sauvé la vie. Il lui devait tout. Sa rancune , sa colère , sa haine envers la jeune fille avaient disparues. Toutes, sans aucune exception. Parfois , quand il repensait à ce qu'il s'était passé , des larmes apparaissaient au coin de ses yeux. Non pas pour ce que Lili avait fait , mais pour ce qu'il avait dit et penser. Comment avait il put être aussi méchant ce jour là ? Comment avait il put être cette personne ? Le jeune homme releva ses yeux alors qu'il arrivait à la chambre qui portait le nom de la serpentard. Il resta de longs instants immobile devant , sans oser baisser la poignée , ses bras pendant le long de son corps , comme s'il était fait de chiffon. C'était à peine s'il respirait , ses paupières grandes ouvertes fixant la porte sans ciller. Il mourrait d'envie de la pousser. Alors pourquoi n'y arrivait il pas ? Ses pensées se mélangeaient dans sa tête , impossible de déterminer ce à quoi il pensait vraiment.

Morange finit par lever une main tremblante , baissant son regard sur la poignée qu'il baissait en même temps. Ses yeux se posèrent instinctivement sur Lili , assise sur son lit. Puis sur son amie, Hope, qui se tenait près d'elle. Morange recula d'un pas , gêné d'avoir ainsi interrompu leur discussion qu'il avait entendu de derrière la porte mais qu'il avait quand même oser interrompre. Ses yeux passèrent de Lili à Hope , puis de Hope à Lili. Pendant de longues secondes sans qu'il ne trouve quoi dire. Refermant la porte derrière lui , il s'y adossa et ses doigts se refermèrent autour de la bandoulière de son sac à son épaule - Il les referma un peu plus- pour ne pas succomber à cette envie pressante de faire demi tour.  Euh ... Salut. Désolé de vous dérangez. Sur ces premiers mots, Morange s'avança timidement dans la salle. La peur lui nouait le ventre. Pourtant , la serpentard semblait inoffensive dans l'état actuel ou elle se trouvait. Je sais que... tu voulais sans doute pas me voir, mais j'avais besoin de te parler. De vous parlez. - Il se mordit violemment la lèvre , comme s'il s'en voulait d'avoir dit ça. Je vais sans doute passer pour un ridicule. Mais c'est pas grave. - Avec un petit sourire nerveux , il s'empressa d'ajouter. Ecoutez, j'suis désolé de tout ce qu'il s'est passé. Je m'excuse auprès de toi particulièrement Lili , la dernière fois j'étais con. J'aurais jamais du dire ça , je sais que tu t'en fous. Que j'suis qu'un minable au fond pour toi. Et peut être, sans doute que tu as raison. Grande inspiration. Mais steuplait pardonnes moi , comprend moi. J'ai jamais voulu ça et j'suis désolé pour ton amie. Je sais pas ce que ça fait de perdre quelqu'un de cher , certes. Mais je sais ce que ça fait de se sentir seul. Crois moi. - Morange avait enchaîner tous ces mots d'une voix presque affolé , gémissant , soupirant de temps à autre. Rapidement , comme s'il voulait qu'elle n'oublie aucune de ses paroles. Il se rendit compte aussi qu'il s'était avancer de quelques pas et qu'il n'était maintenant plus qu'à quelques centimètres d'elle. Morange aurait voulu pleurer s'il en avait la possibilité -mais là bordel. Pas devant elle.

- Et merci à vous deux. De m'avoir en quelque sorte... Sauver la vie. Sans vous , je ne serais sans doute plus là. Enfin , je suppose. Ajouta t-il d'une voix plus timide , plus faible. Il voulait qu'elles sachent ce qu'il ressentait. La lassitude et la fatigue s'entendaient dans sa voix - parce que oui , il était fatigué. Vraiment beaucoup. Il voyait la pâleur du visage de Lili , il semblait apercevoir les ombres du combat qu'elle avait menée. Ca faisait peur. Morange l'admirait. Un peu. Pas forcément d'avoir tenue mais de rester debout malgré ce qu'elle avait vue , ou ce qu'elle vivait. Parce que lui n'avait pas vécu tout ça et qu'il avait eu la chance d'être évacué à temps. Alors qu'il la dévisageait , les yeux la fixant sans vraiment la voir , plongés dans le vide , il soupira. Puis les détourna. J'espère que ca va aller mieux pour toi à l'avenir.
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Poppy Hamilton
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyLun 27 Juin 2016 - 5:34

27 Juin 1997 - Sainte Mangouste – Chambre de Lilianor Zyskowski

Bien sûr que Molly était en colère contre Lilianor qui avait décidé de joindre les partisans de vous-savez-qui comme l’avait fait juste avant leurs parents et famille. Elle était terriblement déçue par les décisions et les actions de l’autre blonde. Elle se sentait trahi par sa sœur jumelle. S’était un sentiment normal, elle qui longtemps auparavant avait tout tenté pour faire comprendre à sa sœur que le sang n’avait aucun importance et qui voyait qu’au final l’autre blonde avait tout de même décider de se joindre a un groupe qui préparait une attaque contre le château que pour tuer des jeunes parce qu’ils étaient née dans une famille sans magie. S’était tout simplement ridicule comme manière de penser raciste et narcissique de la part des sang-pur. Certes, Lilianor était venu les prévenir, mais où est le mérite de sauver sa jumelle et sa meilleure amies à la dernière minute, contre une attaque préparé depuis sûrement déjà longtemps. Si elle avait vraiment tenu à Molly et Hope, elle n’aurait pas joint les Partisans.  Désormais, qui sait si elle ne finira pas à Azkaban comme tout les Zyskowski.

Cependant, le fait d’avoir du ressentiment envers Lilianor n’enlevait rien au fait qu’elle était inquiète pour elle. Elles étaient jumelle et avait toujours été ensemble comment pourrait-il en être autrement alors qu’elle savait que sa sœur Serpentard n’avait pas évacué le château comme les autres et avait subis des coups et blessures au cours de cette stupide bataille. Elle espérait que sa sœur allait bien, qu’elle était en un morceau et qu’elle n’aurait pas vue trop de chose horrible pour une adolescente de seize ans. Elle se faisait du souci pour sa sœur et il fallait avouer que cela jouait en la faveur de Lilianor, car cette crainte avait lourdement apaisé sa colère. Sans oublier que lorsqu’elle avait tenter de venir voir sa jumelle le jours précédent, on lui avait dit qu’elle ne pouvait pas puisque Lilianor était toujours en batterie de test et inconsciente qu’elle devrait revenir plus tard.

Ce qui inquiétait beaucoup Molly, était qu’elle n’avait pas eu plus d’information de la part des médicomages présent sur le moment. Elle ne savait donc pas dans qu’elle état elle retrouverait sa sœur jumelle. Autant physiquement que psychologiquement. Pourrait-elle l’avoir oublier ? Si cela arrivait, Molly se retrouverait réellement seule, sans famille. Elle avait donc hâte de pouvoir aller voir sa jumelle et par elle-même constater les dégâts que cette alliance avec le côté obscurs aurait faits à sa sœur. Molly avait donc passé la nuit précédente debout à tourner en rond, à ce ronger les ongles au sang même si ce n’était pas une habitude pour elle, se demandant si le lendemain elle aurait accès à la chambre de l’autre blonde et si celle-ci serait capable de parler. Il fallait qu’elle sorte du coma! Molly ne voulait pas que sa sœur reste légume pour l’éternité.

C’est donc pour cela qu’en ce moment même la blonde était en direction de la chambre de Lili encore une fois. Espérant que sa sœur sa réveiller cette fois. Bien que Molly soit toujours la dernière à être mise au courant des informations important, car elle ne cherchait pas à s’informer et qu’elle était un peu tête en l’air sur ce genre de chose, elle était tout de même au courant de quelques perte du à ce combat. Tel qu’Alycia sa partenaire de classe et bonne amie depuis longtemps, mais aussi une amie très proche de Lili. Elle s’attendait donc à ce que sa jumelle soit déjà plongée dans les remords et le regret de ses actes. Elle ne voulait pas lui tomber au visage avec ses propres reproches. Elle-même avait été détruite de la perte d’Alycia et elle savait que Lili le vivrait encore pire et qu’elle aurait besoin du soutient de ses proches et de sa sœur.

Lorsque Molly arriva dans la chambre, sa jumelle n’était pas seule. Il y avait Hope, la Serpentard avec qui Molly avait fuit du château et Morange, un Serdaigle qui s’était montrer nue au cours de l’année scolaire Hope étant celle qui avait été avisée de l’attaque par Lilianor et qui ensutie avait aider les jeunes à ce rendre à Prés-au-lard. Pour être honnête, la Poufsouffle avait espérer pouvoir passer un moment seule avec sa jumelle, mais la présence d’Hope de la dérangeait pas non plus, elle avait prouvé être une personne de confiance. Finalement et enfin, son regard doux et larmoyant ce posa sur sa sœur. Un peu comme si son cerveau avait voulu évité ce moment en prenant conscience de tout le reste avant. Elle était en très mauvais état. Elle avait des hématomes partout sur son corps et bien que manifestement plus dans le coma, elle ne semblait pas très présente mentalement. La jaune et noir s’approcha et pris la main la plus proche de Lilianor en douceur pour ne pas lui apporter plus de mal qu’elle en avait déjà mais un peu de réconfort et d’amour dans son geste avant de lui murmurer…

« Lili-chérie c’est Molly. Hope et Morange sont là aussi.

Peut-être que le fait de savoir que sa famille et que son amie de fille était présent l’aiderait moralement.  Puis, elle lui fit une douce bise sur la joue. Sa colère complétement oubliée face à sa sœur entre la vie et la mort et on prévisiblement en deuil.

HS : Je parle pas vraiment de Morange puisque je devais être la seconde selon le message dans le RP de départ et je ne pensais pas que quelqu’un posterai alors que j’écrivais. Désoler.
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Eleonora McPhee
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyLun 27 Juin 2016 - 11:31

Après la fin des hostilités, les événements s'étaient accélérés. Les arrestations, les secours et les premiers soins. Elo avait vu son compte de blessés et avait fait son possible pour aider. Elle avait stoppé des hémorragies et soutenu moralement ceux qui en avaient besoin. Rapidement, elle avait été séparée de Lilianor et Nott, qui étaient gravement touchés et qui furent emmenés vers Ste-Mangouste.
Lorsqu'elle trouva le temps, elle envoya un hibou à ses parents pour les rassurer et les informer de ce qui s'était passé à Poudlard.
Elle partit le lendemain pour Londres, pour retrouver ses proches à Ste-Mangouste et se faire interroger par les agents du Ministère de la Magie. Elle avait participé à l'évacuation et aux combats et devait apporter son témoignage.
En ville, elle eut enfin la possibilité de téléphoner à sa famille. Entendre ses parents fut un véritable soulagement. Toute la tension accumulée au cours des dernières heures retomba, lorsqu'elle reconnut la voix de son père. Cela ouvrit les vannes de ses yeux et ce fut entre les sanglots, qu'elle raconta ce qui c'était passé. Elle entendait déjà ses parents, à l’autre bout du fil, qui préparaient leurs affaires pour la rejoindre. Il leur faudrait quand même près d’une journée pour arriver à Londres. Mais elle ne pouvait que les remercier de venir aussi rapidement. Alors que les McPhee quittaient la maison, elle raccrocha et partit en direction de l’hôpital Ste Mangouste.

Dans les couloirs, elle reconnaissait bien trop de visages. Des élèves ou leurs parents. Certains souriant, d’autre pleurant les blessures de leurs proches. La jeune Poufsouffle traversait les larges allées, en direction de la chambre de Lilianor. Elle cherchait Molly, pour la soutenir dans cette nouvelle épreuve. Il ne lui fallut pas longtemps pour reconnaître son amie. Sa silhouette, ses vêtements. Seule la démarche avait changer. Plus pesante. De loin, Elo la vit entrer dans une pièce et elle accéléra pour atteindre la porte refermée. Un instant, elle retint sa main, sur la poignée de la porte, puis elle l’abaissa sans frapper et ouvrit lentement, juste assez pour glisser sa tête.
Elle reconnut à peine Lili, couchée près de Hope et de Molly. Et plus loin, Morange. Il y avait foule ici.
Bonjour.
Sa voix était douce et légèrement interrogative. Le ton demandait l’autorisation d’entrée, même si elle était prête à forcer le passage en direction de son amie.
Elle vint se placer au côté de Molly et appuya une main sur l’épaule de la Poufsouffle, tout en souriant à Lilianor.
Et bien, je crois que leurs médicomages sont plus doués que moi. Tu as une meilleure tête que la dernière fois que je t’ai vue, Lili. Même si Molly reste toujours la plus belle de vous deux.
Elle se tourna ensuite vers Hope et Morange.
Comment ça c’est passé, à Pré-au-Lard ?
Et revenant vers Lili, elle ajouta, sincèrement :
Merci, la Vipère. Grâce à ton intervention, on a pu faire évacuer la majorité des élèves sans combat. Tu as beau avoir été idiote, tu as su te racheter…
Elle resta au côté de Molly, fidèle. Combien de temps lui servirait-elle de bouée et de phare ? Elle espérait aider son amie à tenir, sans craquer elle-même.
Une idée commençait à germer dans son esprit. Elle allait inviter les jumelles chez ses parents, à conditions qu’ils acceptent l’idée. Mais elle saurait les convaincre. Elle y était toujours parvenue…
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyMar 28 Juin 2016 - 17:18

J'étais à moitié consciente, dans mon lit de l'hôpital Ste. Mangouste. En fait, je ne savais même pas que je m'y trouvais à l'heure actuelle. Je me sentais si faible, tellement que ouvrir les yeux avait été une épreuve très difficile. Je ne savais pas ce que j'avais l'air physiquement hormis mon oreille qui avait repoussé par magie et cela, une bonne chance. Néanmoins, pour le reste, je n'en savais rien. Ce qui avait été davantage atteint n'était pas le physique mais la psychologie. Mon état le prouvait, surtout que je parlais au mur à l'heure actuelle... J'hallucinais, comme si Alycia était en face de moi...

Tant d'erreurs, dans ma jeune vie. Je n'étais qu'une honte pour Molly, pour mes amis... La perte d'Alycia m'avait ouvert les yeux sur la vie, sur ce qui nous entourait et sur mes actions passées. Je n'étais pas une bonne personne et je ne méritais rien de bien. Je méritais de souffrir... Je méritais de subir ce que j'avais fait subir, surtout à Rosebury, action que je regrette au plus profond de mon âme. Je lui avais gâché la vie. Justement, durant mon état de semi-conscience, j'avais eu l'idée de lui écrire mais cela, plus tard. J'étais trop faible. Surtout que je venais juste de m'adresser au mur que je prenais pour Alycia...

J'ai entendu une personne entrer. Une personne approcher. Mais malgré mes yeux ouverts, je voyais flou. Cette personne murmura mon nom dans les oreilles. Je me suis tournée vers elle en murmurant, n'apercevant rien d'autre qu'une chevelure brune comme celle de ma défunte amie : « Alycia... Je suis si faible... Pourquoi ne puis-je pas... te rejoindre maintenant... ? Gabrielle... Gorge tranchée... » Dis-je, en reposant la tête sur mon oreiller, commençant à pleurer.. Non, je n'avais même pas remarqué que cette personne était Hope, une personne à qui je tenais.

Une nouvelle fois, la porte s'ouvrit. Était-ce Aaron ? L'éternel amour d'Alycia ? Une voix masculine s'adressa à moi. Ça devait être lui. Il s'adressa à moi, alors que je voyais encore flou. Je ne compris pas grand chose de ses paroles hormis des excuses et des pardons. Pourquoi s'excusait-il ? En réalité, cela était Morange mais je ne saisissais pas bien ses paroles. Mon dernier souvenir d'Aaron remontait à ce baiser avec Alycia avant qu'il ne trouve la mort en sa compagnie. Il me souhaita même que ça aille mieux à l'avenir. Je lui ai répondu, toujours aussi perdue, continuant d'halluciner : « Non... je suis dans la merde Aaron... J'ai fait du mal... Je voulais pas... Père... Mère... Tante... Forcer... » Je pleurais une nouvelle fois. Jamais je n'avais été proche de Aaron mais il était l'amour d'Alycia et celle-ci n'a jamais cessé de l'aimer, malgré leur cassure.

Une nouvelle personne entra. Peut-être Gabrielle. Elle me prit la main avant qu'elle ne me murmure à l'oreille : « Lili-chérie c’est Molly. Hope et Morange sont là aussi. » Cela me prit plusieurs secondes avant de regarder vers la personne intruse et de reconnaître sa voix à la perfection. Une voix qui ressemblait à la mienne et que j'avais enduré depuis le berceau. Je murmurais, commençant à voir moins flou, venant de recevoir une bise de mon unique soeur : « Molly... » Je me suis assise du mieux que je le pouvais, pouvant désormais bien définir les traits des personnes qui se trouvaient dans la pièce dont Morange Tiller, Hope et ma jumelle. Malgré ma position, je l'ai pris dans mes bras, pleurant abondamment, disant : « Excuse-moi soeurette... Arianna m'a forcée... Elle m'a même menacée... J'avais peur... Mais j'avais encore plus peur de te perdre...  Non, on n'a jamais été d'accord sur bien des choses... Mais tu es ma soeur, ma seule famille...  Je... t'aimerais à jamais, Molly... Tu as le droit de me détester... mais cela ne changera pas... ce que je pense de toi... Alycia m'a ouvert les yeux avant qu'elle ne... périsse... dans les bras... de Aaron... » Dis-je, difficilement, serrant Molly un peu plus fort. Puis, je me suis mise à regarder Hope, contente de la voir ici, saine et sauve, elle également. Au moins, mon message avait passé... Je me suis adressée à Hope, relâchant ma soeur : « Hope... Excuse-moi... J'aurais dû t'avertir plus tôt... Toi et Molly auriez pu m'aider... à sortir de ces ténèbres qui couvraient... ma tête... Je ne suis pas une bonne amie et encore moins une bonne soeur... » Je continuais de pleurer, regardant dans le vide.

Je me suis adressée à Morange, alors que je continuais de regarder le mur : « Excuse-moi, Morange, mais puis-je passer... un peu de temps avec... Hope et ma soeur... ? On se parlera... plus tard, d'accord... ? » Lui demandais-je, toujours faiblement.

C'est à ce moment-là que choisie McPhee d'entrer dans la pièce, ce qui faisait que je me retrouvais en compagnie de quatre personnes. Elle salua l'ensemble avant de se placer à côté de ma soeur, s'adressant à moi en disant que les médicomages étaient plus doués qu'elle et que j'avais meilleure mine que lors de notre dernière rencontre avant de clamer que Molly était toujours la plus belle mais c'était McPhee, normal qu'elle dise cela. J'ai émis un grognement à son égard, en faisant un petit sourire avant qu'elle ne s'adresse à Hope et Morange alors que je regardais ma soeur sans rien dire.

Comment avais-je pu laisser tomber une personne aussi gentille que Molly ? Comment avais-je pu faire cela à ma jumelle, celle avec qui j'ai partagé le berceau et la même chambre depuis toujours ? Celle qui m'a toujours aimée malgré mon caractère ? Je n'aurais jamais dû suivre ma famille dans cette bataille, même si Arianna m'a menacée. J'ai toujours été prête à mourir pour Molly. Que pensait-elle réellement de moi à l'heure actuelle ? Je ne saurais le deviner à l'heure actuelle...

La préfète des Poufsouffles revint vers moi en me remerciant de mon intervention qui avait causée une évacuation massive des élèves afin qu'ils ne prennent pas part au combat. Un certain soulagement à vrai dire. Eleonora termina que je m'étais rachetée malgré mon idiotie. Il est vrai que j'avais été idiote et impulsive. Je me suis mise à lui répondre, en prenant lentement une position assise, regardant Eleonora dans les yeux : « Cela me soulage... Peut-être ais-je fait plus de bien... que de mal... malgré le côté que j'ai pris... ? Néanmoins, j'aurai... toujours sur la conscience... ce que j'ai fait à Lucy Rosebury... la mort d'Alycia et Aaron... ce Mangemort en train de brûler vif... la... gamine qui a... explosé... après m'avoir arrachée... l'oreille à coup de... dents... » Je mis ma main sur mon oreille droite, celle qui avait été touchée par Gwendoline, revivant une soudaine douleur vive même si elle était psychologique. « Et le membre... de l'Ordre du Phénix... qui a transpercé... la gorge de Gabrielle... » Encore une fois, je pleurais abondamment. Je revoyais et revivais ces situations comme si j'étais présent à la seconde actuelle. « Je suis... dans la merde... On va... m'envoyer à Azkaban et m'expulser de... l'école... » Dis-je, toujours en pleurant, avant de m'arrêter de parler, regardant Hope puis Molly et enfin Morange avant de finir par Eleonora...
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyJeu 30 Juin 2016 - 1:03



Le 29 juin 1997, à Sainte Mangouste


Les quelques jours qui venaient de s'écouler avaient été horribles, si bien qu'en réalité, Hope n'avait pas vraiment réussis à dormir. Parfois, elle s'endormait d'épuisement, alors que la nuit était déjà bien avancée, et puis elle se réveillait en sursaut, alors qu'elle venait de faire un cauchemar. De profondes cernes marquaient ses yeux, alors que l'angoisse et la peur marquaient ses traits. Et, tandis qu'elle essayait de faire la liste de tout ce qu'il lui était arrivé, elle réalisait que sa vie était complètement brisée. Mais malgré la fatigue et le chagrin, elle savait pertinemment qu'elle ne pourrait rien y changer. Alors, malgré tout, elle était retournée à Sainte Mangouste et elle voulait absolument voir Lilianor. Hope avait appris ce qu'il lui était arrivé et elle s'inquiétait atrocement pour elle. Elle espérait tout de même qu'elle irait vite mieux mais ce qu'elle vit, une fois dans la chambre de cette pauvre petite, lui prouvait le contraire.

Elle s'était remise à parler. Hope pensait alors qu'elle lui dirait quelque chose, qu'elle raconterait ce qui s'était produit ou quoi que ce soit d'autre encore... mais ce ne fût pas tout à fait le cas. Non, en vérité, elle n'était pas tout à fait elle-même et, pire encore, elle ne reconnaissait même pas Hope. A présent tout près de son lit, elle s'asseya sur le bord et lui caressa les cheveux. « Ma pauvre Lilianor... », murmura-t-elle. Mais tandis qu'elle entendait les prénoms de Alycia et Gabrielle, ses si chères amies qu'elle avait perdues, Hope se mit à pleurer, encore une fois. C'était Lilianor qui avait besoin d'aide, à ce moment-là, mais Hope avait tellement de mal à se retenir de pleurer ; elle craquait, une fois de plus. Et puis, alors que Morange venait tout juste d'entrer dans la pièce, elle cru voir Aaron ; pauvre Aaron. Malgré que les jours passaient à présent, Hope n'avait pas encore eu les détails - peut-être la pensait-on d'ailleurs trop fragile - mais elle savait que Alycia et Aaron étaient morts dans les bras l'un de l'autre. Et, cette fois, elle dû mettre une main devant sa bouche, pour étouffer un sanglot, alors que ses larmes coulaient sur ses joues pâles.

Et ce n'était enfin que lorsque Molly entra dans la pièce et lui parla que Lilianor sembla revenir à elle. Il lui fallut quelques minutes, mais enfin, elle se réveilla. Et, tandis que Lilianor prenait Molly dans ses bras pour la supplier de lui pardonner, Hope restait ainsi, assise sur le bord du lit, les yeux baignés de larmes. Ainsi donc, c'était la tante de Lilianor qui l'avait obligée ? Elle se tourna enfin vers la petite Westminbrook. « Il est inutile de revenir dessus, Lilianor. Ce qui est fait est fait... on ne peut pas changer le passé ». Et pourtant, Hope le souhaiterait tellement. Elle détourna la tête, et regarda dans le vide à son tour, fixant le mur. A chaque fois qu'elle essayait de parler, un sanglot lui bloquait la gorge. « Ne t'en fais pas, Morange, je ne t'en veux pas moi non plus ». Et, voyant qu'il n'allait pas bien lui non plus, elle se leva et le prit dans ses bras. La porte s'ouvrit de nouveau. « Eleonora, je suis tellement soulagée de te voir saine et sauve. On a facilement rejoint Pré-au-Lard mais... ça a pris du temps. Ensuite, une fois là-bas... ». Elle soupira. « Le plus dur, c'était l'attente ». Et, alors que Lilianor racontait ce qu'elle avait vécu, Hope secoua vivement la tête. « Oublions tout cela. Ensemble. N'y pensons plus pour le moment, c'est trop douloureux ».


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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyMar 12 Juil 2016 - 10:04


Bien sûr, Morange ne s'attendait pas à devoir rester ici trop longtemps. Mais là, ca avait été vraiment bref. Trop bref. Il aurait voulu parler tout de suite de leur situation avec Lili, mais il comprenait d'un autre côté qu'elle veuille attendre. Son état ne lui laissait pas vraiment le choix il faut dire. Etonné, mais pas tant que ça en y réfléchissant,  il fit un pas en arrière sous le ton doux et posé de la serpentard. Comme ça, elle semblait inoffensive, la guerre l'ayant privée de tellement de choses à présent. Son ton narquois et hautain avait déjà disparu et n'était plus qu'un souvenir. Comme quoi, les mauvaises choses peuvent se révéler être bénéfiques sur certains points. La sortie l'appelait déjà et il voulait la rejoindre au plus vite, pour ne pas interrompre ce moment émouvant entre Lili et ses amis. Mais dans son élan, Hope le tira dans ses bras et l'étreigna faiblement. Etreinte auquel il répondit timidement. La situation paraissait tellement stupide d'un côté, mais d'un autre, juste compréhensible. Ils n'étaient plus vraiment ennemis pour le moment. Et peut être qu'ils ne seront jamais amis mais qu'importe. Le tout est qu'ils s'entendent un minimum. Pour combler le silence et le vide qui les séparait, Morange se sentit obligé de lui répondre. Mais un sanglot remonta dans sa gorge. Il aurait voulu hurler et pleurer s'il en avait l'occasion. Mais une partie de lui refusait de se lâcher et surement pas devant les autres.
- Moi non plus je ne vous en veux pas réussit il à prononcer avec peine. Ne vous en faites pas.

Il fut le premier à rompre l'étreinte qu'il avait avec Hope. La voix de la préfète des poufsouffles retentit derrière lui. Eleonora , comment allait elle ? Malheureusement pour la jeune fille, il ne pouvait plus s'éterniser ici. Il espérait qu'elle aille bien ou mieux , et qu'elle n'avait pas perdu d'êtres qui lui étaient chers. Avec un hochement de tête, il la salua. Aucun sourire sur son visage, mais une infime joie au fond de lui d'entendre qu'elle pardonnait à Lili ... Elle aussi. Comme quoi, les gens changent. Le temps change. Tout change. Sans attendre, et poliment pour mieux faire, il adressa un petit signe de la main aux élèves présents dans la chambre.
- Du coup je vais vous laissez, dit il d'une petite voix. La boule qui coinçait dans sa gorge avait heureusement disparue. Finalement, c'était mieux de reprendre cette discussion plus tard, il n'aurait sans doute pas dit grand chose devant toute cette foule venue lui rendre visite. Lili. A ses mots, il porta entièrement son attention sur la jeune fille et un court instant, fut tenté de la prendre dans ses bras comme l'avait fait Hope quelques instants avant. Trop peu raisonnable alors qu'il n'était même pas sûr que ca s'était arrangé entre eux deux. A la place, il vint doucement lui caresser le bras , geste qu'il espère suffisant et pas trop déplacé envers Lili. Remets toi bien, n'oublie pas que t'es pas seule. Jamais. - Un dernier petit sourire étira ses lèvres. C'était le moins qu'il puisse faire au lieu de sortir de la chambre en faisant la gueule. La porte se referma derrière lui après qu'il eut saluer tous les autres.
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Eleonora McPhee
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MessageSujet: Re: "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre]   "La souffrance physique n'est rien comparée à la souffrance psychologique" [Libre] EmptyLun 18 Juil 2016 - 23:18

Elo regardait les uns et les autres, attendant patiemment son tour, pour prendre la parole. En entendant les propos de ses camarades, elle ne put que se sentir gênée. Tous étaient doux et gentils et elle avait continué de lancer des piques à Lili. Mais c'était plus fort qu'elle, il était encore difficile d'apprécier, simplement, la Serpentard. En même temps, dans la situation présente, un peu de normalité et le maintien des habitudes étaient peut être utiles.

Elle salua Morange, qui partait, lui envoyant une bise de la main. Même le jeune homme semblait assagi.

Elo avait quand même gardé un atout dans sa manche et savait que si elle n’était pas très agréable dans ses propos, elle avait marqué des points avant de quitter Poudlard.
Pour ménager un peu plus longtemps le suspense, elle se racla la gorge et montra le grand sac, qu'elle avait ramené avec elle.
Vous savez que j’ai eu l’occasion de rester un peu plus longtemps à Poudlard. J’en ai profité pour abuser de mes prérogatives de préfète, auprès des elfes de maison. Et le résultat est en partie ici et en partie, dans le hall de l’hôpital. Attention les yeux...
Elle prit le sac et l’ouvrit. Puis elle en sortit un étui.
Tadam ! Lili, je te présente ton violon. J’espère que c’est bien lui ? Nous n’avions plus le droit d’accéder aux dortoirs, mais j’ai su appuyer sur certains leviers.
Elle tendit fièrement l’objet à la Serpentard, un sourire aux lèvres. Elle se tourna ensuite vers les deux filles encore présentes dans la pièce.
Molly, ta guitare est en bas, comme vos animaux à toutes les deux. Et Hope, je suis désolée, mais je n’ai pas pensé à toi. Je me suis occupée des Poufsouffles en priorité. Et en même temps que Molly, j’ai pensé à sa jumelle maléfique. Oups, pardon Lili, je dois changer d’attitude,auprès de toi.
Elle rougit de honte, toujours ses vieux réflexes. Mais elle avait surnommé Lili la jumelle maléfique pendant des années et les mauvaises habitudes ont la vie dure.
Elle était sincèrement désappointée, de n’avoir pas pensé aux autres élèves, mais de toutes façons, ils allaient tous retrouver leurs affaires, à un moment où un autre.

Par ailleurs, même si elle ne l’avait pas encore laissé paraître, elle était, comme l’ensemble des membres de l’école, dans un état de stress intense. Si elle avait échappé à la plupart des combats et n’avait vu personne mourir, elle avait fait le tour des blessés et des corps, après les combats. Elle avait vu les cadavres de certains de ses proches et les mutilations de certaines personnes. Prise dans le feu de l’action, cherchant à se rendre utile, elle n’avait pas craqué immédiatement. Ce n’est que depuis quelques heures, que le poids des événements appuyait sur sa poitrine et qu’elle sentait son angoisse, ainsi que la honte d’avoir si facilement échappé au conflit monter.
En un instant, la tension accumulée se libéra. Elo eut un frisson et chancela. Prise d’une panique soudaine, elle hésita quand à la démarche à suivre. Elle ne voulait pas inquiéter davantage les filles, dans la chambre. Elle s’appuya un moment sur le bras de Molly, reprit son souffle et se remodela un sourire.
Bon, je vais vous laisser et retrouver ce pauvre Morange. Molly, je serai en bas, dans le hall, pour te passer tes affaires. Prenez soin de Lilianor, toutes les deux !
Elle embrassa chacune des filles présente, en croisant les doigts pour ne pas trahir son mal être, avant de quitter la chambre, en emportant son sac avec elle.

Arrivée dans le couloir, elle s’effondra contre la porte, prise d’un haut le cœur. Mais rien ne sortit de sa gorge. Elle chercha d’un œil inquiet un endroit où s’installer, à l'abri des regards. Rapidement, elle traversa le couloir pour entrer dans la cage d’escalier. Vide, heureusement. Comme elle l’avait supposé, la plupart des visiteurs et le personnel prenaient les ascenseurs. Elle grimpa 3 marches et s’écroula. Les larmes roulaient à nouveau sur ses joues et elle ne put retenir des sanglots bruyants. Elle appelait ses parents, entre deux hoquets. Mais il faudrait encore si longtemps, pour qu’ils arrivent...
Elle ne savait pas combien de temps, elle était restée seule, dans cette escalier, mais au bout d’un moment, elle se décida à descendre. Elle espérait que Molly n’était pas encore dans le hall.
Pour se calmer, elle chantait du Bowie, souriant en se rappelant la fois où elle avait pleuré, dans les toilettes de Mimie, au côté de Hope...
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