solitude avec le chocolat...

Elle la regarda. Kassidy n'avait rien remarqué, mais c'était tant mieux pour Malva. Plus elle était discrète, moins on se posait de questions sur elle, plus elle était tranquille. Mais ce soir-là, elle avait résolut de tout raconter à Kassidy, si étrange qiue ça put paraître.
Kassi, ce que je vais te raconter est une longue histoire qui m'est arrivée, et très étrange. Ce qu'il faut avant tout que tu comprennes, c'est que ce n'est pas un conte fait pour faire sourir les enfants. A vrai dire, je ne sais pas trop par où commencer. Je n'ai jamais été très douée pour raconter des histoires.
Tout à commencé un soir, aux alentours de la St Valentin. Je ne sais pas pourquoi, je dormais tranquillement, quand tout à coup, je me suis réveillée, et j'ai fait mes bagages. Ne me demande pas pourquoi, je ne le savais pas. Une sorte de...de force invisible avait pris contrôle de moi, un peu comme l'Impero, et je quittais mon dortoir à grands pas, avec mes bagages, sans laisser un mot. Je ne m'en souviens pas très bien. Tout s'est passé très vite, et comme dans un rêve. J'ai quitté Poudlard sans aucun ennui, c'est tout ce que je sais.
Un jour, la force qui avait pris possession de moi me quitta, et je reprenais réellement conscience. J'avais faim. J'avais froid. J'ouvrais les yeux, et me rendait compte qu'il negeait à gros flocons. Je n'étais plus à Poudlard. J'étais dans la montagne. Plus tard, j'ai appris que j'étais dans l'Himalaya. Comment j'étais attérie ici? Je n'en ai aucune idée."
Elle marqua une pause pour reprendre son souffle, puis poursuivit:
"Je me trouvais au bord d'un précipice. J'allais crier désespérémment "à l'aide", quand une personne apparut de l'autre côté du précipice. Bien qu'elle se trouve très loin, je voyais chaque trait, chaque détail de son visage. Il était très jeune, très beau, avec de longs cheveux blancs et des yeux bleus effrayants. On aurait dit de...de la glace. C'était un elfe."
Elle s'arrêta, et regarda Kassidy pour savoir si, oui ou non, cette dernière la prenait pour une folle.

Kassidy s’assit plus confortablement pour pouvoir écouter, plus attentivement la fameuse histoire de Malva…Elle la laissa finir sans l’interrompre, lorsqu’elle finit Kassidy resta sans voix, elle ne savait pas quoi dire ni quoi faire ! C’est uns historie très bizarre mais Kassidy était pratiquement sur que se n’était pas la fin, elle sourit donc a Malva et lui dit gentiment :

Continue…

(dsl j'avais pas d'inspi!)

Elle hôcha la tête
"Il...Je ne sais pas comme il m'a fait, mais il m'a prit ma baguette magique et m'a dit de venir avec lui. Il parlait normalement, mais sa voix portait loin, très loin, et bien qu'il se trouvât de l'autre côté du goufffre, je l'entendait sans peine. Il m'a dit "Bienvenue à Elvardein, Malva Stark. Le Conseil vous attend". Moi, j'ai été surprise. Je ne le connaissait pas, mais lui, semblait connaitre mon nom. Et je me demandais ce que c'était que cette histoire de Conseil...de plus, je souhaitait récupérer ma baguette. Alors j'ai essayé de transplaner auprès de lui, mais étrangement, ça n'a pas marché.
Il a eu un sourire glacial et m'a dit que je ne pouvait pas transplaner. Je ne savait pas comment faire. Si je n'avais ni baguette, ni ne pouvait transplaner, je voyais pas d'autres solutions! Et là, j'ai eu une idée. Peut-être qu'il y avait un pont invisible...Par prudence, j'ai ramassé des cailloux et je les jetait dans le vide, mais il tombaient. Alors j'ai crié à l'elfe:
"Si je traverses, je tombe!"
Il m'a répondut d'un ton glacial: "Vous tomberez si vous êtes un cailloux!"
J'avais peur. En fait, j'avais plus peur de l'elfe que du précipice...alors j'ai obéi. J'ai posé un pied, puis l'autre dans le vide. Je flottais...il fallait que je reste concentrée, je le sentais. Jamais mon coeur n'avait cogné si fort dans ma poitrine. Petit à petit, lentement, précautionneusemment, j'avançait.
J'avais presque atteint mon but, quand la magie ne fit plus son effet, et plus rien ne me rattrapa. Je m'accrochait à la roche pour ne pas tomber dans les précipice, mais mes doigts glissaient, glissaient...
J'ai supplié, prié, conjuré cet homme de m'aider, mais il n'a rien fait. Il a simplement dit: "Lèves-toi, femme, debout! Réussit...ou meurs!"
Mes doigts ne glissaient plus. Je tombait, tombait, tombait...je voyais le vide se rapprocher à une vitesse vertigineuse. Mais je ne voulais pas mourir, je ne voulais pas. Alors, subitement, quelque chose me rattrapa, et j'arrêtais de tomber. Lentement, pas après pas, je remontais dans le vide, pour arriver devant l'elfe. J'étais hyper contente, mais lui, il m'a fusillé du regard et m'a redit froidement: "Benvenue à Elvardein, miss Stark. Le Consril vous attend".

Elle ne put s'empêcher de sourire en la voyant si impatiente. Mais elle en était arrivée à l'un des moments les plus étranges de son histoire.
"Je l'ai suivit. Je dois avouer que j'étais un peu affolée, quand même. Où j'étais? Comment j'étais arrivée là? Qui était-il? Comment me connaissait-il? Et Poudlard, dans tout ça?...
Il m'a conduite dans une sorte de grotte lugubre. Mais sa seule présence répandait de la lumière! On a descendu des escaliers qui tournaient sans cesse, pendant longtemps, très longtemps...nous étions à l'intérieur de cette montagne! Mais les escaliers n'étaient pas en pierre, non, ils étaient faits en cristal !!!
On est descendus, descendus...puis l'escalier s'est arrêté. Et là, j'ai vu, crois le ou non Kassi, j'ai vu une forêt! Une forêt magnifique, pleine de lumière, et une pelouse vert tendre et des arbres immense, à l'écorce lisse et au feuillage dépourvu de la moindre feuille morte. Cette vue me donna la folle envie de m'allonger par terre, sous l'ombre fraîche des arbres et sur l'herbe moelleuse, mais la seule présence de cet homme si calme, mais si froid me glaçait.
Il m'a emmenée au coeur de la forêt. Là, il y avait des tas de gens comme lui: beaux, jeunes, grands, minces, mais si calmes, si...solennels! Ils étaient en cercle et m'ont dit de venir. Comme un automate, j'ai pris position dans le cercle, et trop impressionnée pour dire quelque chose, je me suis tut.
Un elfe qui avait un cerclet d'or posé sur son front a dit calmement: "Voici donc l'Elue..."
Tout le monde s'est tut, mais j'ai vu passer un éclair dans leurs yeux. J'étais convaincue qu'il s'agissait de moi. Mais que me voulaient-ils? Qu'allaient-ils me faire? L'elfe poursuivit: "Bienvenue au Conseil d'Elvardein, Mlle Stark. Cela fait longtemps que nous vous attendions. Nous sommes les elfes."
J'ai sentit que j'étais sensée répondre. J'ai ouvert la bouche, mais j'avais des tas de questions en tête, mais finalement j'ai dit: "Nos professeurs de Poudlard ne nous ont jamais parlé des elfes..."
Là, ils se sont mis à chuchoter. Mais le roi-elfe a levé la main, et il se sont tut aussitôt. Il a reprit:
"Les elfes possèdent une magie ancestrale que vous, les sorciers, n'apprenez pas. Nous nous cachons depuis longtemps, à l'abri des regards, car nous voulons vivre en paix, sans cette pollution moldue, et ces cris, et ces disputes. Nous somme des sages qui avont besoin de calme et de réflexion. Mais hélas! pour vivre notre paix, il nous a fallu conclure un pacte avec la Mort! Chaque année, elle emporte une de nos personnes, alors que les elfes sont sensés êtres immortels. Mais vous êtes l'Elue, celle qui doit sauver Elvardein et notre peuple!"
Là, je vis tous les visages se tourner vers moi. J'étais gênée de leurs regards perçants, mais je devinais qu'ils étaient remplis d'espoir."

Elle sourit
Attends, laisse-moi continuer. Je sais, c'est très bizarre, mais c'est comme ça!
"Je restait eberluée, et intimidée par tous ces visages tournés vers moi. Finalement, je me suis mis en colère:
"Mais qu'est-ce qu'une simple élève de Poudlard comme moi peut y faire? Je ne vous connait pas, je ne sait même pas ce que je fait ici! Et qu'est-ce que je pourrait faire contre la Mort??? Je ne pourrait pas la tuer, puisque c'est la Mort en personne!!!"
Les elfes, eux, restaient très calmes, certains mêmes souriaient.
"Non, en effet, vous ne pouvez pas tuer la Mort, mais vous pouvez la chasser. Vous n'avez pas le choix...C'est votre destin."
J'avais envie de pleurer. J'avais froid, j'avais faim, j'étais complètement perdue, et il fallait que je combatte la Mort! J'ai répondu d'une voix faible:
"Je ne sais pas comment la combattre...écoutez, je suis fatiguée, j'en ai plus qu'assez de ces histoires! Laissez-moi rentrer chez moi!"
Ils ne m'ont pas écoutés. Le roi-elfe a dit:
"Vous resterez encore longtemps avec nous. Nous vous enseignerons les pouvoirs elfiques et l'art de combattre, et quand vous serez fin prête, vous irez la combattre. Mais pour aujourd'hui, en effet, vous avez besoin de repos. Krinsta va vous montrer votre chambre. La séance est levée."
Le cercle s'est romput et les elfes sont partis en groupe, parlant entre eux. Une jeune elfe s'est précipité vers moi et m'a fait un grand sourire. Elle avait des longs cheveux argentés et des yeux couleur lavande. J'ai deviné que c'était cette Krinsta en question. Elle m'a dit gentiment:
"Viens, suis-moi."
Elle m'a prise par la main, et m'a entrainé vers un chêne d'environ quinze mètres de haut, avec un tronc énome. Des escaliers était fait sur le tronc même, et on les a montés ensemble. Elle ne parlait pas, mais elle semblait heureuse de me voir. Comme si elle me connaissait...
Puis on allait traverser un étroit pont de bois quand elle m'a dit:
"Nous les elfes vivons dans ces arbres. Il parait que les humains ont peur du vide...alors tiens bien ma main, et ne regarde pas en bas, d'accord?"
J'ai obéï, et nous avons traversé le pont. Elle m'a mené à une petite plate forme, où il y avait un lit et des meubles en bois, mais pas de plafond.
"Nous sommes arrivées!"
"Mais...il n'y a pas de plafond! Merci bien, mais je n'ai pas envie d'être réveillée par les courant d'airs ou la pluie!"
Elle a rit.
"Ne t'inquiète pas. A Elvardein, la température est toujours bonne et il ne pleut jamais. Tu devrais te plaire ici...Ma chambre est juste à côté de la tienne. Si tu as un problème, n'hésites pas!"
Sur ce, elle est partie très rapidement. Je me suis assise sur mon lit. Les draps étaient doux, légers, et très beaux. Je ne sait pas quel genre de tissus ils utilisaient, mais je n'en avait jamais vu des comme ça! Ensuite, emportée par ma fatigue, je me suis endormie..."

Kassidy, était impatiente de connaître la faim de l’histoire de Malva, avec ces fameux Elfes ! Kassidy elle n’en avait jamais vu de sa vie, elle savait que sa exister, elle en avait vue dans les livres ou sur des dessins mais jamais en vrai ! Parfois, il lui arrivait de se demander si sa exister vraiment els Elfes, mais sa mère lui avait toujours dit d’avoir des croyance, n’importe les qu’elles mais une a la quelle on croit et on croira jusqu'à sa mort ! Finalement Kassidy se laissa emporter dans le monde fascinant des Elfes et fut très contente ! Lorsque Malva eut terminé, elle demanda toujours aussi impatiente :

Et ensuite ?

Elle sourit en voyant son impatience.
Dès le lendemain, mon entraînement commençaient. Tantôt j'apprenait à contrôler ma haine et ma colère et à rester concentrée, tantôt j'apprenais le language elfique, tantôt j'apprenais le tir à l'arc et l'escrime, et tantôt j'apprenais la magie elfique. Tout cela me fascinait.
Très vite, je devint amie avec Krinsta. Nous devîmes rapidement inséparables. Si bien qu'on nous appelait "les Jumelles".
Elle sourit à ce souvenir.
Malheureusement, j'avais très peu de temps pour écrire à mes amis de Poudlard. Mais je réussit quand même à prendre sur moi et à écrire trois lettres à David. Il me sembla que le temps passait à une vitesse folle. Pourtant, mon apprentissage dura trois mois, et selon Krinsta, j'avais progressé très rapidement. Ma confrontation finale approchait, et je perdait ma joie avec. Je sentais le stress et la peur monter en moi.
Le jour arrivé, Krinsta vint me trouver dans ma chambre. A son expression, je devinait immédiatement que le moment était arrivé. Je tremblait comme une feuille, mais je la suivait. Chaque pas sur les escaliers en bois était pour moi un combat. Tout le monde m'attendait, en bas. Tout le monde était inquiet. Je suivit la procession d'elfes qui devait me conduire au bon endroit. Pendant le trajet, Krinsta et moi, nous ne prononçâmes pas un seul mot.
Plus nous avancions, plus les arbres et la pelouse se raréfiaient, plus l'endroit était sombre. Finalement, l'on s'arrêta devant une antre en pierre. L'endroit était glacé. De froid et de peur, je frissonait. Tout était de pierre. Un trou grand et noir béait sur la paroi rocheuse. Le roi-elfe dit:
"C'est ici que nous nous quittons, Malva Stark. Vous devez continuer seule."
Krinsta s'approcha de moi et me dit doucement:
"Il ne faut pas que tu prennes ta baguette."
"Mais Krinsta..."
"Non Malva. Je te le répètes. Il ne faut pas que tu prennes ta baguette."
Je restait sans voix, trop étonnée. Puis je dit enfin:
"Mais comment la combattrais-je alors?"
"Le...Le Conseil a jugé bon de t'offrir ceci."
Elle tenait dans sa main une épée. J'en effleurais la poignée, puis la prit entre mes mains, emérveillée. C'étais la plus belle épée que j'aie jamais vue. Grande, légère, précise, coupante, et si majestueuse...Krinsta dit doucement:
"Elle est très puissante. Sa lame est d'acier Valyrien, et elle a été forgée avec celui de la Mac Owyn Dur. Elle chasse les mauvais esprits, et sa lame devient rouge lorsqu'on de tes ennemis s'approche. Malva...Si tu dois la donner, donnes-la à une personne à qui tu fait une confiance sans borne. Si elle tombait entre de mauvaises mains, ça pourrait conduire le monde...à sa perte. L'épée se nomme Glace."
J'hôchais la tête. J'avais compris. En elfique, je dis:
"Je sauverais ton peuple Krinsta. Je te le promets."
Elle se jeta à mon cou et me dit:
"Reviens vivante, Malva."
Alors je lui donnait ma baguette, et Glace à la main, je pénétrai dans le tunnel des Ténèbres, sentant la peur m'envahir...

Elle poursuivit
Je ne voyait rien dans ce noir. J'avançais pas après pas, précautionneusement, m'attendant à chaque instant à me retrouver nez à nez avec Elle...C'était un noir surnaturel. Mes yeux avaient beau s'être fait à l'obscurité, je ne savais pas où je mettais les pieds. J'étais comme...comme une aveugle. Je serrait Glace contre mon coeur pour me réconforter, mais ça ne me suffisait pas.
Soudain, je vis au loin une lumière blanche si éclatante que je dut fermer les yeux, éblouie. Je m'en approchait, intriguée. Etait-ce donc la mort? Cette lumière blanche émanait d'une femme. Elle était extrêmement belle, mais d'une beauté surnaturelle, terrifiante. Je sentit mon sang se glacer. Je savait que c'était Elle. Elle avait une peau d'une blancheur incroyable, plus blanche que la farine. Ses yeux et ses lèvres pulpeuses étaient rouges sang. Des longs cheveux infiniment noirs, plus noirs que le plumage d'un corbeau. Elle me dit d'une voix sifflante:
"Malva Stark...enfin nous voilà face à face."
Je brandit mon épée, dont la pointe touchait sa gorge
"Ne bougez pas. Plus un geste. Je vous ordonne de partir."
Elle éclata d'un rire glacial et me répondit:
"Tu ne peux pas me tuer. Je suis la Mort en personne. Mais je peux t'emmener avec moi aux pays des Ombres, en revanche..."
Je cria:
"Je suis l'Elue, c'est moi qui doit vous chasser et je le ferais, même si je dois mourir!"
Elle me dit doucement, en me caressant la joue de sa main gelée, comme une mère qui caresse son enfant:
"Ma pauvre Malva...Les elfes disent ça à tout le monde pour que quelqu'un les sauve, mais moi, je vais te dire la vérité: il n'y a pas d'Elu. Ils veulent simplement se débarrasser de toi..."
Non, ce n'était pas vrai, je ne pouvais le croire. Krinsta ne m'aurait jamais laissée me faire tuer si elle savait que je n'était pas l'Elue. Je cria:
"Bas les pattes! Ne me touchez pas! Pourquoi vous croierais-je?"
Elle me dit tendrement:
"Je veux être ton amie Malva. Ta famille m'a déjà rejoint, et je suis bonne avec eux. Laisse-moi t'aider..."
Je répondait, les larmes aux yeux:
"Vous mentez! Je ne vous connait pas, vous n'avez rien à gagner à être mon amie! BATTEZ-VOUS !!!"
Mais elle ne fit rien. Alors, dans un élan, je la frappais au flanc avec mon épée. Mais le sang ne coula pas. Elle eut un sourire désolé, et je ressentis une douleur atroce. La blessure que je lui avais faite, c'était moi qui l'avait maintenant. Elle me dit dans un souffle glacé:
"Tu vois Malva Stark. Les blessures que tu m'inflige te sont infligées à toi aussi. Pour me chasser, il faudra que tu me touches le coeur...ce qui te tueras aussi, bien entendu."
Cette fois, les larmes coulaient sans retenues le long de mes joues.
"Vous mentez! Vous n'êtes qu'un être de mensonges! Jamais Krinsta n'aurait accepté, jamais!"
Elle sourit cruellement
"En effet. Mais ton amie n'était pas au courant. Alors abandonne, Malva. Abandonne."
"J'ai juré de sauver le peuple elfique, pas de revenir vivante!"
Rapidement, j'enfonçait ma lame droit dans l'endroit où aurais du se trouver son coeur. Alors que j'aurais du mourir immédiatement, je tombais lentement, sans un bruit, agonisante, pendant que la Mort se penchait sur moi d'un air désolé, me soulevait de terre aussi facileemnt qu'une plume, et m'emportait avec elle...

"Le reste, c'est Krinsta qui me l'a racontée, car j'étais inconsciente.
Etrangement, alors que mon coeur avait été touché, je n'étais pas morte, bien qu'agonisante. Et la Mort, avec une infinie délicatesse m'emmenait plus profond, toujours plus loin dans le tunnel.
J'avais gagné, j'avais réussit à la chasser d'Elvardein, mais elle m'emportait avec elle et bientôt j'allais mourir...
Soudain, le roi-elfe apparut juste devant Elle, lui coupant la route:
"Notre marché" dit-il froidement.
La Dame Blanche prit un air étonné:
"Je respecte le marché. La petite a réussit, je quitte Elvardein."
Jamais le roi-elfe n'avait été aussi terrifiant, et même la Mort semblait avoir peur.
"Il n'étais pas prévu que vous l'emmeniez!"
"C'était là son destin. C'était là qu'elle devait mourir."
Le roi protesta vivement:
"Menteuse! Mes tisseurs de sorts l'ont vu, sa mort est prévue bien plus tard! Vous n'avez pas le droit de la prendre et vous le savez très bien! Donnez-moi la petite!"
Elle essaya de protester, mais finalement, à contrecoeur, elle fut bien obligée de me rendre au roi. Il me prit dans ses bras et me ramena à Elvardein, où je restait inconsciente pendant une semaine, malgré les soins qu'ils me prodiguaient. Finalement, au bout d'une semaine, je me réveillait, guérie mais épuisée. A présent, il me fallait retourner à Poudlard. Ils me donnèrent un portoloin, et après un adieu déchirant à Krinsta, j'atterit à Pré-Au-Lard.
Quand je retrouvais Poudlard et David, j'avais très envie de lui offrir un cadeau, et je...
Elle s'arrêta, bouleversée
Oh, c'est horrible Kassidy, je lui ait offert Glace! Mais il ne la méritait pas...mais il faut impérativement que je la récupère, autrement si il découvre tous ses pouvoirs, il en fera un mauvais usage, et le monde courra à sa perte!
Elle se prit la tête entre les mains
Jamais, jamais je n'aurais du lui donner l'épée...!

Kassidy, fut soulage que Malva n’avait pas souffert, lorsqu’elle avait combattue la mort ! Puis elle, poussa un soupir d’étonnement, lorsqu’elle lui dit qu’elle avait donné l’Epée à David !! Elle voulait lui dire que c’était pas sa faute, mais d’un coter elle ne voulait pas lui mentir, c’est vrai que c’était pas une bonne idée même une très mauvaise idée de lui avoir donner ! Elle lui en voulait un peu d’un coter, mais ne fit pas de commentaire car sa ne ferait qu’empirais sa souffrance. Elle lui sourit et lui dit gentiment :

C’est vrai que t’aurais pas du et c’est vrai qu’il le méritait pas mais tu était amoureuse, alors tu lui faisais confiance alors tu aurais même donner ta vie pour lui ! Alors tu n’as pas à t’en vouloir !

Elle commença à s'agiter dans tous les sens, comme si elle était prise d'une crise d'hyperactivité
Non, non, il va en faire n'importe quoi !!!
Elle se souvenait assez bien de David pour savoir de quoi elle parlait! Ou plutôt non: le connaissant, il n'y aurait même pas touché!
En fait non: je pense plutôt que c'est à peine s'il l'a vue, et qu'il l'a rangée dans un tiroir et basta! J'en suis sûre!!! Ok, comme ça, le monde ne risque rien, mais ça prouve qu'il n'a rien à faire de mes cadeaux!!!
Finalement, elle se rendit compte qu'elle en avait assez de parler de David, assez de parler de ce grand prétentieux quui n'était bon qu'à être beau! Elle dit doucement à Kassidy:
Moi j'ai des problèmes...Mais je suis sûre que toi aussi tu en as...alors je voulais te dire que si jamais tu voulais te confier...je suis là.