Gardant les yeux fermés, toujours allongée à même le sol, Madie écouta sans broncher la réponse de Firenze. Elle devina qu'il avait posé le chaton sur le neige et entendit qu'il commençait à s'éloigner. Procédant par ordre, elle sortit sa baguette, toujours yeux clos, et visa vers là où se trouvait Apollon. Elle le fit disparaître, pour l'envoyer dans son bureau où il serait bien au chaud. Elle réfléchit à ce que Firenze venait de lui dire…
« Firenze je… »
Elle ne savait que dire d’autre, les mots ne sortaient pas. Elle aurait voulu s’excuser mais ça ne venait pas. Elle avait souvent tendance à être trop franche et à dire ce qu’elle pensait avant même de réfléchir, ce qui lui amenait souvent des ennuis mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. La jeune femme ouvrit les yeux et vit Firenze qui était de dos, prêt à retourner au château sans doute. Se relevant un peu, elle appuya sa tête contre ses genoux soupirant discrètement.
« Tu sais… j’ai peut-être tendance à être trop franche parfois mais je n’y peux rien, je suis comme ça. Je n’ai pas voulu te blesser en disant ce que je t’ai dit… »
Madie ne savait pas s’il avait pris en compte ce qu’elle disait mais la pensée de Jo la troublait. Elle se leva doucement et sans jeter un regard à Firenze, commença à marcher en direction du lac, chemin opposé au château, et donc à Firenze. Elle ne pouvait lui dire mieux pour l'instant…