Minuit ...

Une fine silhouette commençait à se dessiner dans la pénombre de la forêt, et ce corps fin appartenait à Hélène. La jeune fille marchait calmement, l’air de rien, dans la forêt. Elle redécouvrait une fois de plus son lieu préféré, cette forêt qui l’attirait tant. Elle aimait se balader le soir, et aimait encore plus cette atmosphère. Un silence en or était à chaque fois le roi lors de ce genre de soirée, et Hélène aimait se vider la tête, ou prendre l’air un peu. Elle ne craignait absolument pas de tomber sur un ou une malfaisante, ou sur un psychopathe assoiffé de sang. De toutes façons, Hélène n’avait plus peur de tout. Elle avait grandi, et son caractère était fort et blindé. Sa baguette était d’ailleurs rangée dans la poche de son jean, déchiré au niveau des genoux, donnant un air de « bad girl « à Hélène. D’ailleurs, s’en était bien une. Chiante, trèèès chiante, surtout avec les professeurs, mais encore vicieuse et garce. La jeune fille avait tellement changée … Les pas d’Hélène Wilden résonnaient sur le sol, mais aussi dans sa tête. Elle ne se sentait pas très bien, mais était suffisamment courageuse et forte pour continuer sa ballade nocturne. L’air était froid, et glaçait les bras nus de la Serpentard, qui avait en ce soir de demie lune, le regard noir, dur et méchant. Elle semblait énervée, bien qu’elle ne l’était pas du tout. C’était son physique, c’était elle au naturel. La voix cassée, le sourire mauvais, et ce regard qui se pose sur vous et qui vous glace le sang en quelques secondes. C’était bien la petite Hélène. Pas si petite que ça. Elle n’était plus gamine, non. Adolescente, désormais. Sa vie évoluait, elle suivait le rythme avec facilitée. Elle poursuivait ses études, vivait son train train habituel chaque jour. Cour, bouffe, amis, délires et conneries.

Saisissant sa baguette magique, la Serpentard prononça ce sort nommé flambios. Aussitôt une ligne de feu apparut dans le ciel. Hélène dirigea sa baguette agilement, de façon à écrire son prénom en lettres de feu. Son prénom était inscrit dans le ciel, au milieu des étoiles, et resta inscrit pendant quelques longues minutes. A ce moment là, Hélène s’arrêta, observant avec émerveillement le spectacle, qui disparut un peu plus tard. Cependant le ciel avait toujours cette couleur chaude. La jeune fille reprit la marche, marchant sur les feuilles et les brindilles de la foret. Et pourtant, se croyant seule, elle ne fut pas au bout de ses surprises. Des autres pas se firent entendre, rendant alors Hélène curieuse, mais pas vraiment inquiète. De toute façons, si c’était un préfet ou un directeur de maison, la jeune fille lui lancerai un bon sort. Mais au loin, elle put apperçevoir une silhouette maigre, et familière. Elle plongea alors dans ses souvenirs les plus lointain, tout en regardant la personne s’avancer. Elle la reconnue tout de suite. Ce visage avait marqué son enfance. La respiration d’Hélène fut coupée. C’était bien elle. Eva Langdon.

Il était assez tard ce soir là. Dans les cachots des serpentards, la jeune Eva n’arrivait pas à s’endormir. L’adolescente âgée d’une quinzaine d’année n’était plus du tout la même elle non plus. Elle était toujours aussi froide, manipulatrice et garce mais elle avait mûrit. Elle avait apprit à contrôler ses pulsions et à les rendre plus forte pour les combats. Même si elle était de retour dans sa chambre avec sa meilleure amie Leya, Eva ne trouvait pas le sommeil. Leya, quand à elle, dormait à point fermés. Eva avait le regard perdu dans le vide. Enfin c’était ce qu’Eva pensait. Eva n’arrêtait pas de penser, des souvenirs qui étaient seulement douloureux. Elle n’en trouvait aucuns qui pouvait l’apaiser ou bien même la calmer. C’était toujours avant de dormir que l’on pense à la personne que l’on aime mais Eva n’avait plus de personnes à qui elle pouvait penser. La relation qu’elle avait avec Leya n’était pas la même qu’avec sa mère. Après tout, après quelque mois de fuite, on ne peut plus dormir calmement après tout se qu’elle avait subi ou bien même fait. Eva décida de sortir. Elle se leva et enfila le premier jean à porté de bras. C’était un baggy qui était un peu trop grand pour Eva mais qui lui allait à merveille. Eva l’enfila puis, elle mit ses sortes de mini bottes noires. Enfin, elle attrapa un haut moulant noir. Puis, elle attrapa son élastique sur sa table de chevet et elle se noua rapidement les cheveux en un chignon vite fait. Eva sortit sans se soucier qu’il ferait sûrement plus froid dehors. Elle monta calmement des escaliers, sa baguette dans la poche de son jean. Elle voyait assez bien dans le noir. Pour cela, il n’y avait pas de problème. Après toutes les escapades nocturnes qu’elle avait faite, Eva n’avait plus peur du noir et puis elle connaissait le château comme sa poche.

La jeune femme se dirigeait vers la forêt interdite. Elle traversa le parc tranquillement. Elle laissait son regard se perdre dans l’herbe et dans quelque endroit qui lui rappelait des moments de calme. La forêt interdite était le seul endroit qui pouvait l’apaiser ou bien même la calmer. Elle laissa son regard scruter autour d’elle pour voir s’il n’y avait personne au alentour. C’était bon, aucuns préfet, aucunes directrices, aucuns prof, personnes pour l’emmerder ! Enfin, c’était ce qu’elle pensait. Eva marcha doucement dans la forêt. Cela lui rappelait lorsqu’elle était encore avec ses parents. Lorsqu’elle partait dans la forêt pour aller voir des animaux qui étaient les seuls à la comprendre à ses yeux. Eva marchait, les oreilles à l’aguets du moindre bruit. Elle regardait autour d’elle, calmement pour essayer de voir un animal quelconque. Mais, son regard fut attiré par des flammes dans le ciel. Celle ci se dessinait joliment pour former un prénom Hélène. Eva eut un petit sourire. La petite Hélène c’était donc trouvé un petit ami qui l’épatait en lui montrant qu’il savait écrire son prénom dans du feu ou bien, c’était elle qui se l’écrivait pour elle même par simple narcissisme. Eva voulait revoir si c’était bien cette jeune fille de serpentard. Elle marcha vers les flammes lorsqu’elle vit une silhouette familière. Un sourire narquois sur les lèvres, Eva s’avança doucement. C’était Hélène. Sa, elle en était sure. Eva la reconnaîtrait dans n’importe quel endroit. Eva la fixa dans les yeux, et elle lui demanda froidement

-Sa faisait longtemps que je t’avais pas vu !

*Et tu ne m’avais pas manquée !*

Eva laissa sa baguette dans sa poche tranquillement. Hélène avait changé ! Maintenant, elle ressemblait plus à une serpentarde. Elle n’était plus snobe et horriblement mal habillée. Eva la regardait toujours dans les yeux calmement en attendant la réponse d’Hélène.

Hélène ne bougea pas. Elle n’avait pas peur, d’ailleurs Eva n’était plus une fille abominable pour elle. Elles avaient le même age maintenant, et Hélène était tout aussi dangereuse qu’elle. Elle était assez contente de se trouver en face de sa pire ennemie. Hélène regardait Eva tout aussi froidement, soutenant son regard. Elle n’avait plus peur. Eva était une mauvaise herbe, et Hélène en était une autre. Et quand deux Serpentard se bouffent entre elles, ce n’est pas beau à voir. Surtout que maintenant, Hélène n’est plus une incompétente comme avant. Elle a changée, point barre. Et Eva allait sûrement le voir dans peu de temps. Hélène se retenait de l’égorger. Elle était à deux doigts de ne pas se retenir, et lui sauter dessus pour la faire souffrir. Mais elle resta calme. Elle se contrôlait parfaitement à présent, et la situation ne l’effrayait pas. Elle écouta Eva parler, sans bouger. Elle ne voulait pas se déplacer, mais ce n’était pas par flemme. Hélène avait un malicieux sourire accroché aux lèvres quand elle vit Eva. Elle lui adressa la parole, d’une voix sec et méchante. Cette voix faisait peur, et pourtant Hélène ne cherchait pas à effrayer Eva. C’était son naturel, ce qui prouvait que c’était une vraie Serpentard.

- Eva Langdon … Tu n’as pas changée.

Hélène se tut quelques instants, puis dévisagea Eva d’un regard glacial. Finit les jeux de bébés. Hélène était bien plus cruelle qu’autrefois. Elle ne rigolait plus. Et la haine qu’elle ressentait pour Eva était très forte. Elle ne lui pardonnerait jamais, et maintenant qu’elle était revenue, Hélène allait lui faire passer de très mauvais jours. Si ce n’est pas – lui gâcher la vie -. Eva était fine, mais Hélène savait que son caractère n’avait pas changé. C’était une vraie saloperie. Et Hélène était devenue presque son clone à présent.

- T’es une vraie p’tite saloperie hein... Ta pas changée Eva. Moi au contraire, je suis devenue pire qu’une simple saloperie … Mais moi au moins, je n’est pas tuer des gens innocents.

Hélène fit un pas, puis plusieurs, en direction d’Eva. Elle finit par lui tourner autour, sa baguette toujours rangée dans la poche. Hélène rigola quelques secondes. Eva était une vraie vermine, et le fait d’être de retour ne semblait pas plaire à Hélène. Pas plaire du tout. L’adolescente s’arrêta devant elle, puis lui dit, toujours froidement …

- Et tu sais parfaitement que les abrutis comme toi, on finit par leur faire payer leurs conneries. Et toi, j’ai l’impression que tu va devoir payer très cher.

Eva ressentait la haine monter en Hélène. En même temps, ce n’était pas difficile à déchiffrer ! Un pointe de haine dans sa voix, la respiration qui s’accélère et ainsi de suite. Eva regardait Hélène dans les yeux une pointe d’agacement dans ses yeux noirs. Elle la regardait se déplacer comme un loup à l’affût de sa proie prête à lui bondir dessus avec grâce et agilité. C’était pour cela qu’Eva devait se méfier d’Hélène. Eva sourie lorsqu’Hélène prononça son nom. Eva n’avait pas changé en physique mais quand même un peu en mentale. Elle avait apprit une nouvelle chose, la manipulation. Elle était très douée dans ce domaine. Et en plus d’être manipulatrice, Eva était une véritable menteuse arrogante. Eva lui répondit avec un ton tout aussi froid que le sien

-Non tu as raison, je n’ai pas changée ! Mais toi, tu as l’air plus… Serpentarde !

Eva n’avait pas eut besoin de changer beaucoup pour faire plus serpentarde. Au contraire, elle pouvait rester comme elle était, cela revenait au même. Puis, les paroles d’Hélène la firent sourire. Eva ne put s’empêcher de laisser un sourire narquois s’esquisser sur ses lèvres roses. Elle se rappelait très bien qu’elle avait tué la mère d’Hélène et d’un certain Ryan. Eva savait très bien que Hélène était devenue comme elle et cela, elle ne le supportait pas. Eva lui dit

-Une p’tite saloprie ? Tu es trop gentille Hélène ! Franchement je pense que tu me surestimes ! Et puis merci du renseignement ! Alors comme cela, tu as changée ? C’est vraiment super cool ! Moi qui pensais que tu resterait au stade de poupée ! Tu t’en sort plutôt bien !

Eva la regardait toujours dans les yeux sans poser une seule fois sa main sur sa baguette. Eva avait déjà sa vie de gâchée alors c’était pas Hélène qui allait changer quelque chose. Elle entendit Hélène lui dire qu’Eva avait tuée des gens innocent ! Parce que sa mère était innocente ? Ce n’était sûrement pas le cas. En tout cas, c’était bien elle et ses amis qui avait tué sa propre mère. Et Eva lui avait fait comprit que personne n’avait le droit de toucher à Séléné Langdon ou bien à n’importe qui d’autre de sa famille car tôt ou tard, il en payera le prix de sa vie ! Eva ne voulait pas en parler pour le moment sinon elle allait s’emporter et allait toucher à sa baguette sans l’ombre d’une seconde. Eva eut un petit sourire et elle lui demanda toujours froidement

-Au fait, ton frère, Ryan c’est cela ? Il est toujours en vie ? Il ne s’est pas suicidé ? Et puis les abrutis comme moi, il y avait ta mère dans le lot ! Si elle n’avait pas tué ma propre mère à l’aide de mon père, tu n’en serais pas là ! Mais sa tu le saurais déjà si tu n’étais pas aussi idiote !

Hélène regardait Eva avec un certain dégoût. Entendre sa voix, qui n’avait pas changée, sa lui faisait bizarre. C’est comme ci sa lui rappelait son passé. Et à vrai dire, le passé d’Hélène n’était pas brillant. Et à cause de qui ? D’Eva, bien sûr. C’est à cause de cette fichue fille que désormais, Hélène n’était pas comme la plupart des élèves. Elle n’avait pas l’amour de sa mère, pas comme tous les autres enfants. Monsieur Wilden était trop occupé à travailler. Il ne restait que Ryan, le frère d’Hélène, et ensembles ils se soutenaient et se serraient les coudes. Et il était évident qu’ils étaient bien plus majestueux que cette gamine nommée Eva. Pauvre jeune fille. Hélène avait tellement envie de lui cracher des injures au visage, mais par politesse elle ne le fit pas. Elle était bien élevée elle … Cependant, elle prit soin d’écouter les paroles de la vermine d’en face. Elle se contrôlait avec un peu de mal la p’tite Hélène et pourtant elle tenait le coup.

Hélène écoutait parler miss Langdon. Hélène paraissait plus Serpentard ? Eva n’avait encore rien vue alors. Mais il ne suffirait pas de très grand-chose pour voir qu’Hélène était une Serpentard. Elle s’était transformée. Elle n’était plus cette petite blondinette carrément superficielle d’avant. Non. Maintenant Hélène était une garce. Une chieuse, une folle, une vraie petite bouffonne. Et pour ça l’amusait tellement d’être ce qu’elle voulait être.

Eva parlait encore et encore, ne cessant de provoquer Hélène, qui restait tout aussi calme. Il était difficile de rester calme, certes, mais Hélène supportait facilement ce qu’Eva pouvait dire, bien que lorsque l’on insultait sa famille ou qu’on rabaissait son entourage, on pouvait alors toucher le point sensible de la Verte et Argent. Et Eva semblait l’avoir bien comprit. Lorsqu’elle parla de la mère, puis du frère d’Hélène, la jeune fille semblait frôler la crise de nerfs. Mais elle se contena. Elle essayait en tout cas. Mais Eva ne devait pas jouer longtemps à ce petit jeu. Hélène risquerait de déraper et de faire mal. Très mal.

- Ma mère faisait son devoir. Si elle a tué ta maman adorée, c’est que c’était une merde qui pourrissait le monde. Rentre toi le dans la tête ! Ta mère était une mendiante, elle a mérité ce qu’elle a eut.

Entre deux bouffées d’air, Hélène reprit. Cette fois elle était vraiment en colère. Eva n’avait dit qu’un seul mot, un mot de trop. Elle avait insulté Sarah Wilden d’abrutis. Quelle grossière erreur. Hélène se mit à a hausser le ton, regardant avec furie Eva. Elle avait une envie irrésistible de la tuer. De toute façon, Hélène serait obligée de faire quelque chose. Un doloris serait bien trop gentil. Elle en avait reçu pas mal d’Eva dans sa jeunesse d’ailleurs … Maintenant elle était prête à montrer qu’elle ne se laissera pas marcher sur les pieds. Elle était forte.

- Ma mère n’était pas une abrutie comme l’était ta mère ! Et je t’interdis de parler de mon frère, il n’a rien à voir l’a dedans, bien que tu lui ai lui aussi gâcher son enfance. Tu ne t’attaques pas à MA famille. Je n’est rien à entendre de la part d’une saleté comme toi …

HJ tu t'es améliorée en Rp ils sont super bien^^

Même si Hélène voulait ressembler beaucoup à Eva, elle n’y arriverait jamais. Hélène avait un frère sur qui comptait si elle allait mal. Hélène savait toujours avec qui elle passerait ses vacances ! Elle serait avec son frère. Mais Eva n’avait jamais eut cette chance. Elle n’avait pas de frère mais seulement quelques amis pour l’aider dans le besoin. Hélène n’avait sentit cette impression de solitude et puis elle n’avait jamais ressentit cette sensation de gêner lorsqu’elle allait chez des personnes. Eva l’avait trop souvent ressentit. C’était pour cela qu’elle avait fait le vide dans sa tête pour reprendre un peu à zéro. Eva ne connaissait plus l’amour de sa mère ou bien même d’un simple frère et cela, elle le ferait payer aux aurors. Toujours la même rengaine dans la tête faire payer le prix très cher. Eva n’ont plus ne supportait pas que l’on rabaisse sa famille. Mais elle l’avait tellement entendu qu’elle pouvait à présent rester très calme. Elle souriait aux paroles d’Hélène. Elle restait calme et faisait mine d’être amusée par les paroles de la jeune fille en fasse d’elle même si au fond d’elle, Eva sentait la haine s’intensifier. Elle répondit toujours froidement et sèchement à Hélène

-Ma mère était d’une grande aide aux aurors ! Si tu ne le savait pas, elle aider des connasses comme ta mère à tuer les personnes qui ont le plus de sens dans ce bas monde : Les mangemorts ! Alors on se demande laquelle des deux et la plus grosse merde ! La tienne qui tue une femme avec trois ami ou bien la mienne qui se bat pour sauver sa propre fille et puis qui aide ses ennemis pour me maintenir en vie !

Eva c’était emporté lorsqu’elle avait parlée. Elle se tut pendant dix bonnes secondes avant de reprendre un visage serein, froid et très calme. Elle regardait Hélène de bas en haut comme si elle voulait savoir se qu’elle valait vraiment. Eva était toujours la même. Un véritable bourreau prêt à servir pour ses propres lois et sa propre haine. Eva remarqua qu’Hélène aussi s’emportait lorsqu’ele parlait de la famille d’Hélène. La jeune verte et argent sourie. Un sourire narquois mais en rien d’innocent. Elle lui répondit toujours sur le même ton

-Oh parce que ta mère était la vierge Marie ? Toujours très bonne et parfaite ? Et puis ton frère… Il n’a rien fait lorsque ta mère est morte ! Il n’est même pas venu t’aider pour te sauver ! Je me trompe ? Il semble être avec toi mais il en a peut être rien à faire de toi !

Eva provoquait Hélène. Elle voulait la voir craquer. Elle voulait se faire un malin plaisir de la voir lancer un sortilège en premier. Après tout, dans ce petit jeu là, le premier qui lance un sortilège est le plus faible. Eva avait énormément mûri et elle avait gagnée en puissance. Elle était sûrement aussi forte qu’Hélène pour lancer des sortilèges. Après, ce serait la baguette qui ferait la différence. Eva fixa Hélène dans les yeux prête à prendre sa baguette pour se défendre s’il le fallait.

HJ : Mirchiiii :oops:

Tout en écoutant les paroles de l’abominable Eva, Hélène glissa une main dans la poche de son jean. Elle serrait très fort sa baguette magique, prête à la sortir. Mais elle ne le fit pas. Par fierté et surtout parce qu’elle voulait montrer à Eva qu’elle se contrôlait parfaitement. Cependant, l’enfant Langdon avait dépassé les limites. Les insultes devenaient de plus en plus vulgaires, et Hélène avait du mal à avaler les paroles d’Eva. Eva était vraiment … tarée de provoquer Hélène comme ça. Et puis même. Elle n’était pas humaine d’avoir fait autant souffrir la famille Wilden, en particulier Hélène, la petite dernière. Mais Hélène s’en foutait carrément à présent, de ce que Eva pouvait bien dire. Elle était blindée. Elle était même à deux doigts de lui ricaner aux nez, parce qu’elle savait parfaitement que les Wilden étaient bien plus haut que les Langdon. Eva ne leur arrivait pas à la cheville, alors pourquoi s’enfoncer autant ? Hélène se posait bien la question. Elle ne comprenait pas pourquoi Eva tenait autant à recevoir un coup de poing dans les dents de la part d’Hélène. Alors, d’une voix calme, Hélène regarda Eva dans les yeux, la dévisageant avec une certaine pitié dans les yeux. Elle était redevenue calme, et avait fait la sourde oreille à toutes les injures qu’avait pu balancer Eva …

- J’espère que ta tendre mère passe un bon séjour en enfer. Les prostituées comme elle, sa pourrie avec le diable …

Juste après avoir prononcé ces dures paroles, Hélène fit un sourire mauvais à Eva. Elle savait bien que sa pire ennemie était en colère. Elle aimait emmerder les gens, mais là Eva avait dépassé les limites, et Hélène pouvait très bien la vexer et lui faire mal. Et en voyant le visage d’Eva déborder de colère, Hélène semblait avoir bouleversée son ennemie. Mais Hélène n’avait aucune pitié. Elle était prête à faire encore plus mal, son sang était glacé. Elle pensait à l’horrible douleur qu’avait dut ressentir sa mère avant de mourir. Hélène voulait faire la même chose avec Eva : la détruire moralement. Lui faire mal et lui cramer la tête. Hélène était violente, et si jamais Eva ne l’avait pas remarqué, miss Wilden serait ravie de lui faire une démonstration.

- Parles pas d’ma famille. Ferme là un peu, tu m’agaces.

A présent Hélène était beaucoup plus calme. Elle sentait bien qu'Eva était enragée, mais ... rien à foutre. Hélène aimait la voir dans tous ses états. C'était assez drôle de la voir verte de rage.

Tout le monde pense toujours que sa famille est meilleure qu’une autre. Mais Hélène et Eva avaient eut une même famille. Un père Absent pour Hélène et un père qui était détesté de la part d’Eva. Une mère qui était aimée par ses enfants pour les deux jeunes filles. Le seul point qui les séparait était le fait qu’Eva n’avait pas de frère. C’était le seul point qui les séparait. Eva n’avait pas de frère et elle n’en avait jamais eut. La jeune fille regarda Hélène dans les yeux. C’était sur qu’elle était énervé. Mais Eva chercha à se calmer. Elle souffla un bon coup en se disant que ce n’était pas vrai. Après tout, pendant les mois qui avait précédés, Eva était devenue plus forte mentalement. Elle avait réussi à vaincre sa haine et son envie de tuer à n’importe quel moment. C’était sur que lorsqu’on la chauffait, Eva perdait ses moyens mais là, la jeune fille arrivait à se calmer assez rapidement. Son regard reprit le même air arrogant, manipulateur et froid. Les traits de son visage se décrispèrent et ses lèvres arrivèrent à afficher un sourire de nouveau narquois. Eva ne devait pas tomber dans le petit jeu de Hélène. Bien entendu, elle devait faire craquer Hélène avant de craquer elle même. La jeune verte et argent sourie à la remarque d’Hélène. Elle lui répondit

-C’est sur que ma mère est au diable mais elle ne doit pas être comme la véritable pute qu’était ta mère ! Ma mère était un rebelle qui savait où était le côté le plus juste ! Ta mère était qu’une vulgaire brebis stupide qui suivait le troupeau ! Et bien elle est tombée dans le ravin avec les autres ! Elle avait qu’à être moins sotte ! Et ma mère ne se tapait pas quatre mecs à la fois par rapport à la tienne qui avait une myriade d’amant !

Eva sourie narquoisement. Maintenant, c’était le moment de faire perdre les pédales à la jeune fille en face d’elle. Bien entendu, la plupart de ces informations étaient fausses. Mais, Eva avait un doute. Si le père d’Hélène n’était jamais chez lui, la mère de cette dernière devait sûrement satisfaire ses besoins avec un autre homme plus aimant et plus gentil ! Après tout, Eva savait que son père et la mère d’Hélène se voyaient souvent et puis à n’importe quel moment. C’était pour cela qu’Eva avait dit cela à Hélène. Son père était toujours au travail et sa mère recherchait sûrement un autre conjoint dans le secret pour ne pas faire de mal à ses enfants.

Eva s’approcha d’Hélène sans l’ombre de peur. Son sourire narquois s’esquissait toujours sur ses lèvres. Elle était redevenue complètement calme. Avec Eva, on ne savait jamais à quoi on pouvait s’attendre pour de vrai. Son visage de marbre, ses yeux noirs inexpressifs et sa bouche qui formait toujours un petit sourire même dans les pires moments. La 5éme année n’avait pas peur d’Hélène non plus. Après tout, les deux filles aveint beaucoup trop changée pour qu’elles sachent à qui elles avaient à faire. Eva était toujours parmi les mangemort (enfin il faut que je vérifie !) et elle avait tellement reçus de sortilèges qu’elle savait un peu plus maîtriser sa douleur. Mais Hélène avait dû en recevoir elle aussi et elle devait savoir aussi un peu maîtriser ses douleurs. Eva avait apprit à les maîtriser grâce à Yulia. C’était elle qui lui avait tout apprit et les conseils d’une mangemorte comme elle, cela ne s’oublie pas !

Eva entendit Hélène dire qu’elle l’emmerdait et qu’elle devait se taire. Eva rigola. C’’était toujours son même rire glaçant et sans joie. Pourtant, cela la faisait rire narquoisement. Après tout, ce n’était pas elle qui disait de quoi on devait parler ou pas. Eva la fixa dans les yeux avec un pétillement dans les yeux qui apparue en l’espace d’une seconde. Eva lui demanda

-Pourquoi ? Ta famille se meurt ? Après tout, tu ne connais pas ton père, et puis il ne te reste que ton frère mais il devient quoi ? Je sûre qu’il ne me reconnaîtrais même pas ou bien qu’il ferait semblant de ne pas me reconnaître dans la rue ! C’est un trouillard qui laisse sa petite sœur chérie toute seule ? C’est vraiment trop triste ! Mais ta mère la putain de lâche avait bien détruit une famille ! Je lui renvoie l’ascenseur ! On ne s’attaque pas aux Langdon comme sa !

Eva la fixait toujours dans les yeux. Cette fois ci, elle avait la main sur sa baguette prête à l’attaquer. Parce que les paroles détruisaient sûrement moralement mais Eva voulait la détruire encore plus que moralement ! Elle ne voulait plus avoir cette fille dans les pattes !

Hélène était toujours plantée devant Eva. Le fait de revoir son visage lui faisait très étrange. Et dire qu’autrefois, elle se laissait marcher sur les pieds par cette foutue chieuse. Mais maintenant tout ça était finit. Et Hélène avait une folle envie de se venger. La haine qu’elle ressentait pour Eva était tellement folle, qu’elle en venait pas faire la sourde oreille pour ne pas écouter les propos abominables de son ennemie jurée. De toute façon, cela ne touchait plus Hélène. Elle avait tellement reçu des coups sur la tête dans sa jeunesse, que même les plus blessantes insultes ne pouvaient la faire pleurer. Et aujourd’hui Hélène était fière de se mesurer à aussi fort que sois. Tout simplement parce qu’avant, Hélène était une petite blonde inoffensive, qui n’avait que de la merde dans la tête. Et en quelques années seulement, elle avait grandis et mûrit d’une façon incroyable. Aujourd’hui, elle ne rigolait plus. Elle regardait de haut les petites vermines comme Eva. Les paroles d’Eva étaient tellement méchantes, cruelle … On se demandait vraiment si Eva était un humain pour dire autant de choses pareil. Mais, Hélène écoutait, un sourire moqueur aux lèvres. Eva parlait, parlait et parlait, toujours pour dire des choses fausses. Tout ça n’était que mensonges, et c’était sans doutes pour ça qu’Hélène restait calme. Hélène ne voulait pas s’énerver pour des choses qui étaient complètement inventées. Mais, elle continuait d’écouter Eva. Elle finit même par lui ricaner au nez, tellement son cas devint assez grave. La mythomanie était une maladie, Eva devait se soigner rapidement. Vraiment … Hélène lui fit un sourire presque chaleureux, et lui répondit très calmement, lorsqu’Eva eut finit de faire son – discour -

- Tu sais, je pense sincèrement que tu devrais changer de psy.

Là, vraiment, Hélène se foutait un peu beaucoup de sa gueule. Et elle était tellement fière d’énerver son monde autant. Elle ne savait pas comment Eva allait réagir, et puis ça elle s’en fichait. De toute façon, Hélène savait que son clone allait abandonner la partie et qu’elle craquerait. Et l’hypothèse de miss Wilden se valida lorsqu’Eva saisit sa baguette. Lâche, vraiment.

- Alors ? T’as enfin prit conscience que t’était une petite conne ? Tu penses vraiment me tuer ? Ho j’ai peur ! Allez va, j’te laisse combien de sorts d’avance ?

Hélène ne put s’empêcher de rire méchamment. Comme le rire d’un diable. Elle perça le regard d’Eva tout en lui tournant autour avec une certaine agilité qui se ressentait dans chacun de ses pas. C’était bel et bien le prédateur et sa proie, et la baston semblait être pas très loin. Eva était énervée. Hélène n’avait pas confiance, elle se méfiait, elle faisait attention, mais son intelligence allait la guider tout au long de la partie. Hélène glissa une nouvelle fois sa main dans la poche de son jean, discrètement. Elle soutenait toujours son regard de braise.

Eva avait toujours sa main sur sa baguette mais elle ne l’avait pas sortit de sa poche ! Après tout, c’était juste par méfiance. Puis, elle entendit le rire d’Hélène. Un rire tout comme le sien. Cela fit sourire Eva. Plus elles parlaient, plus elle trouvait qu’Hélène lui ressemblait. Puis, elle rigola en entendant les paroles d’Hélène. Elle ne pu s’en empêcher. Elle ne voyait pas de psy et elle n’en verrait sûrement jamais un. D’ailleurs, un psy, c’était pour les moldus ! Eva n’allait jamais voir des moldus pour ses problèmes personnels, elle ne comptait que sur elle même. Et puis, elle ne supportait pas les moldus et les sangs de bourbe. Elle était comme tous les sorciers de pures souches et de serpentard qui pourrissait la vie des autres sorciers qui ne méritaient pas ce don à leurs yeux. Parfois, on pouvait se demander si Eva était humaine lorsqu’on ne la connaissait pas ! C’était vrai, elle était toujours en train de juger les gens selon des critères qu’elle se fixait. Mais Eva se demandait la même chose qu’Hélène. Elle ne semblait pas être plus humaine qu’Eva. Après tout, c’était toujours elle qui cherchait la merde ! Sa ne dérangeait pas Eva, au contraire, sa la défoulait. Cependant, Eva avait un cœur et seulement quelques personnes le savaient !

Eva regarda Hélène dans les yeux lorsqu’elle parlait. Puis, elle soupira en entendant Hélène lui demander si elle voulait la tuer. Cela lui fit penser à elle même quelques années plus tôt. Lorsqu’elle avait cette paranoïa que tout le monde voulait la tuer. Eva ne voulait pas encore tuer Hélène pour le moment. Après tout, elle ne lui avait encore rien fait ! Eva ne put s’empêcher de rire. Elle la fixa dans les yeux, la laissant lui roder autour comme un chacal qui cherche à attaquer dans le dos. Mais dans quelques cas, la proie s’en sort toujours idem. Ce n’était pas parce que l’on attaque premier que l’on gagne le combat ! On contraire, le combat ne désigne jamais un gagnant dés le début mais seulement à la fin. Eva enleva la main de devant sa poche qui avait sa baguette. Même si Hélène avait augmentée en puissance, elle ne pouvait pas avoir autant de force en magie noire qu’Eva. Eva avait rejoint le Lord depuis très longtemps et puis elle s’était entraînée pendant un bon moment aussi. A moins qu’Hélène ait fait de la pratique en magie noire régulièrement, elle pourrait être à la hauteur d’Eva. Elle lui demanda sèchement, glacialement et avec une pointe d’ironie

-Tu penses que je vais te tuer pauvre idiote ? Parce que là sa en devient complètement pathétique ! Franchement tu cherches la merde et après tu chiales comme une connasse !

Eva s’étira comme si Hélène ne L’intéressait plus. Elle voulait partir pour aller dormir mais si elle laisser Hélène là, la petite verte et argent allait penser qu’elle avait gagné et elle s’en vanterait face à toutes ses amies. Eva remarqua aussi qu’Hélène avait complètement changé de conversation. Elle ne parlait plus de sa famille ni de celle d’Eva. Eva avait gagné sur ce point ! Elle soupira de nouveau avec lassitude. Elle regardait de temps en temps Hélène. Si elle avait eut quelque chose pour s’occuper, elle l’aurait prit pour qu’Hélène s’énerve. Soudain, une légère brise souffla dans la forêt avec un chant sinistre. La brise vit voleter quelques mèches rebelles d’Eva. La jeune verte et argent commença à marcher pour se détendre les jambes. Bien entendue, elle n’allait pas très loin d’Hélène.

Hélène était épuisée. Epuisée de perdre son temps. De toute façon, elle savait qu’elle ne craquera pas la première, car son caractère était trop intelligent pour faire cela. Elle ne voulait pas se rabaisser, surtout pour une fille qui n’en valait absolument pas la peine. La petite Wilden était toujours sourde aux propos de l’enfant Langdon. De toute façon, Eva ne méritait même pas qu’Hélène l’écoute. Elle était tellement petite pour se faire écouter par plus grand que soit … Hélène s’occupait calmement à lui sourire bêtement, prenant un malin plaisir à se foutre de sa gueule. Amusant, mais elle commençait à en avoir mal d’entendre beugler la folle qui s’prennait pour une sorcière puissante. Peut être qu’Eva pratiquait la magie noire, mais elle n’était pas assez intelligente et rusée pour se servir de ses connaissances. Elle n’était pas maligne en fait, cette Eva. Plus jeune, elle se contentait de lancer des Doloris aux p’tits. Les doloris, Hélène ne les craignait plus. Mais vraiment, trouvez – vous ça malin de jouer aux grands mages alors que l’on a à peine 15 ans ? Eva devait y réfléchir …

A cet instant précis, Hélène écoutait les paroles d’Eva, tout en ricanant l’air moqueur. Elle n’avait rien à lui dire, en fait elle se fichait carrément de ce qu’elle pouvait dire. Cela ne touchait pas la Serpentard, mais Eva ne semblait pas avoir compris. Hélène, prise d’un ennui pas possible, décida de prendre parole histoire de s’amuser un peu. Elle tiendrait jusqu’au bout.

- Eva ,Je ne sais pas si ta mère était comme toi, ou c'est qu'il sont alcooliques de génération en génération ... Mais que tu te soit faites éduquées par des ivrognes profond n'excuse pas que tu sois si pitoyable, si misérable et si méprisable

Hélène lui fit un petit sourire, tout en la regardant avec dégoût. Elle avait envie de lui cracher au visage, de lui faire payer pour tout le mal qu’elle aurait pu causer aux autres. Sarah Wilden était une femme parfaite. De toute façon la famille Wilden est parfaite. Alors que l’on s’en prenne à sa famille, Hélène n’accepte pas. Et quand on l’a dans les pattes, ce n’est pas temporaire. Non. La petite maligne pourrie la vie des gens qui lui ont pourrie la sienne. Et dessus, il n’y pas de doutes à ce sujet. Quand on s’attaque à elle ou à son entourage, Hélène sort les griffes et n’a plus aucune pitié. Elle montre alors qui elle est vraiment.

Eva ne se prenait pas pour un mage de magie noir très puissant ni même pour la révélation du sorcier le plus puissant depuis 40 siècles ! Elle se prenait pour une élève de 5éme année qui était assez mure et assez intelligente pour comprendre que les sorts qu’elle pouvait employer n’étaient pas forcement connue de tous. Le mage de magie noir le plus puissant qu’elle connaissait était Lord Voldemort ! Et la jeune verte et argent savait très bien qu’elle ne pourrait jamais le battre même avec un entraînement intensif. Elle savait très bien qu’une 5ème année ne battrait jamais un adulte qui avait fait toutes ses études à Poudlard. Eva c’était déjà combattu contre Sirius lors du tournoi de duel des sorciers et elle avait perdue ! Pourtant, elle avait lancée tous les sorts qu’elle connaissait mais elle avait perdue ! C’était bien la preuve que Sirius était plus puissant qu’elle ! Le problème n’était pas là ! Elle était sûre qu’elle n’était pas la plus mauvaise des 5éme année. Peu être qu’Hélène pensait qu’Eva était une pure idiote mais elle se trompait. Eva faisait les mêmes études qu’elle et elle n’avait pas de mauvaises notes. La jeune ado ne connaissait pas les résultats d’Hélène mais elle se doutait qu’elle n’était pas dans les plus mauvais de serpentards.

Eva regarda Hélène avec un regard méprisant et dégoûté. Elles avaient toutes les deux un caractère fort et une tête de mule. Elles ne voulaient pas abandonner et elles voulaient gagner. Eva était sûre qu’Hélène vendrait chère sa peau de mule avant de mourir dans un combat tout comme elle. Pendant qu’Hélène parlait, la verte et argent lui tourna le dos. Elle se dirigea vers un arbre pour s’asseoir sur une branche qui était à sa hauteur. Elle laissait ses pieds au sol et elle détacha ses cheveux. Elle se fit une queue de cheval plus soigneusement. Puis, elle lui demanda glacialement

-Bon sa va ? Tu as fini ton caprice ? Parce que pour ta gouverne, ma mère n’était pas ivrogne, elle ne fumait pas et ce n’était pas une lâche ! Et puis si boire une gorgée d’alcool par moment veut dire ivrogne, va vite voir dans un dico ! Par contre, ta mère s’est enfuie lorsque je suis rentrée chez toi ! Elle n’a même pas eut le courage de me faire face ! Tu veux que je te dise ? Elle s’est même planquée dans sa chambre ! Ma mère contrairement à la tienne a fait face aux aurors comme ta mère ! Elle ne s’est pas planquée dans les chiottes en faisait un prière !

Eva la fixa dans les yeux avec cet air froid et méprisant. Eva méprisait Hélène car elle se pensait toujours au dessus des autres avec ses airs de madame je sais tout. La verte et argent avait du mal à ravaler sa salive. Elle avait tellement envie de lui cracher dessus, de lui faire mal moralement et physiquement. En fait, Eva ne pouvait vraiment plus la supporter ! Elle ne pouvait plus la voir avec ses petits airs de miss monde sorcier ! Eva soupira en restant calme. Elle regarda en direction du château mais les branches lui cachaient la vue.

Hélène regardait Eva dans les yeux. Elle avait tellement pitié pour une petite comme elle. Elle n’eut même pas la politesse de l’écouter en entier. Hélène grimpa sur un arbre aux branches basses. Elle grimpa rapidement, comme un chat. Elle regardait Eva, tout en laissant flotter ses jambes dans le vide. Elle fit signe de bailler, comme ci la conversation devenait morte. Et d’ailleurs, elle fit comprendre par la même occasion qu’elle n’était pas prête de se rabaisser en craquant la première. Cependant, de la branche où elle se trouvait, Hélène ne résista pas au fait de cracher près de l’arbre où se trouvait Eva. Mais tel qu’elle connaissait la petite Langdon, elle allait encore se croire gagnante pour la simple et bonne raison qu’elle va croire que ce crachat était censé la provoquer alors que non. Mais bon, au pire des cas, Hélène était prête à la laisser s’imaginer gagnante de la partie, ce qui n’était pas vraiment le plus probable. Pendant toutes ces années d’absente, Eva avait du traîner dans la rue, alors qu’Hélène elle étudiait à Poudlard. Et le fruit de son travail était l’intelligence et la ruse qu’elle avait sut apprivoiser. En repensant à tout ça, Hélène pouffa de rire toute seule. Vraiment, quels pauvres gens ces Langdon. Hélène sortit sa baguette de la poche, qu’elle lança en hauteur. Quelques secondes après, elle la rattrapa dans sa main. Un silence de braise se créer. Hélène regarda Eva, puis lui dit d’une voix incroyablement calme. Hélène était, quelque part au fond d’elle, assez contente de se contrôler autant. Surtout que depuis, elle était devenue extrêmement violente. Elle n’avait pas de respect pour les gens qui l’avait salit. Et parmis ce genre de personne, Eva semblait être la personne la plus détesté par la famille Wilden.

- Eva, t’enfonce pas. Si c’est pour raconter du mytho, ferme ta grande gueule. Ma mère n’avait pas peur de toi. Et maintenant, sa fille non plus n’a plus peur de toi. Alors cesse de sortir les grandes paroles Eva. J’en ai rien à foutre de ce que tu peux dire …

Hélène la regarda avec un petit sourire au lèvre, l’air de dire – cause toujours tu m’intéresse pas - . Hélène descendit de sa branche, puis attrapa un chew-gum qu’elle fourra dans sa bouche. Une fois sur la terre, la jeune Serpentard marchait en rond dans les environs, tout en regardant Eva d’une manière effrayante.

Pendant tous ses mois d’absence, Eva n’avait pas traînée dans la rue comme tout le monde pouvait le croire. Eva était loin d’être comme une clocharde à faire la manche dans la rue, le visage sal et les cheveux en loques. Non, Eva avait apprit à prendre plus soin d’elle et à être plus soigneuse. Tous les soirs, elle se trouvait des appart pas très chère mais assez sympas pour dormir. A chaque fois, elle choisissait un appart de sorcier ou alors quand elle n’avait pas le choix, un appart moldu. La verte et argent n’était pas partie du jour au lendemain ! Elle avait quand même travaillée dans un bar sur ses vacances avant de partir. La jeune serpentarde était quand même assez prévoyante et elle ne partait pas sur un oui ou un non.

De plus, Eva s’entraînait tous les soirs pour ne pas perdre la main. Elle lançait quelque fois des sorts ou bien, elle créait un adversaire en poussière grâce à un sortilège et elle s’entraînait à sortir sa baguette rapidement ou bien à viser les parties du corps les plus sensibles aux sorts. Comme tous les élèves de 5éme année, Eva connaissait bien les parties du corps sensible aux sorts et cela, elle ne l’avait pas oubliée. Et en plus, elle avait quelques livres de potions et d’autres matières importantes qu’elle continuait à lire. Bien entendu, c’était ses livres des années précédentes mais comme qui dirait c’est mieux que rien. Eva avait toujours dans la tête toutes ses années d’études à Poudlard.

En voyant Hélène monter dans un arbre, Eva ne put s’empêcher de rire. Un rire moqueur et sadique. Elle faisait tout comme elle et en plus de cela, il fallait qu’elle face plus en montant parmi les branches comme un singe. C’était vrai qu’il n’y avait pas beaucoup de différence ( ). Eva la regarda jouer avec sa baguette dans la main. Eva ferma les yeux en l’espace d’un instant avant de les rouvrir en entendant un bruit. C’était Hélène qui était descendu de l’arbre et qui essayait d’effrayer Eva. Hélène ne savait pas qu’Eva mentait rarement ! Ce n’était pas parce que l’on manipulait des gens que l’on était forcement menteur. Le peu de fois où Eva mentait c’était lorsqu’elle était en présence de problème qu’elle devait régler sans dire la vérité. Eva resta sur sa branche en regardant Hélène du coin de l’œil. Elle ne l’intéressait plus maintenant. Eva se lassait de sa présence. Elle lui répondit toujours avec le même ton

-Mais c’est sa ! Ta mère était une grande auror ! Elle n’avait peut être pas peur de moi mais je l’ai bien vu partir s’enfermer dans sa chambre pauvre conne ! Tu n’étais pas là pour le voir ! Et puis sa fille… J’en ai complètement rien à foutre !

Eva était restée toujours sur sa branche, les bras croisés devant sa poitrine. Il n’y avait plus un bruit dans la forêt. A cette heure ci tout le monde dormait dans la forêt sauf deux petite garces qui se disputaient ( ).

Hélène commençait à en avoir marre d’entendre la saloperie beugler. Elle avait beau faire la sourde oreille, Madame Eva Langdon saoulait bien Hélène. D’un côté, aussi chiante qu’elle, il n’y avait pas. Hélène jeta un coup d’œil très froid à Eva, restant immobile devant elle. Elle la regardait comme ci elle venait de faire une erreur fatale, et pourtant non. Elle ne disait que de simples mensonges, et niait toujours. C’était bien une tête de mule. Bête, mais puissante. Hélène elle agissait avec malice. Elle se méfiait, et quand elle était prête elle attaquait. Mais la Serpentard sentait son sang se refroidir. Elle était folle de rage, Eva abusait. Et pourtant, Hélène ne fit rien. Elle ne craquerait pas, et elle le savait. Cependant l’envie de détruire Eva était plus forte que tout. A cet instant, Hélène se fichait de tout. Elle voulait tuer cette personne, si salope avec elle. Ses ennemis, Hélène les détruisait. Mais Eva elle avait vraiment envie de ne plus l’avoir dans les pâtes, et une bonne fois pour toute. Alors, pour faire comprendre ceci à la vermine d’en face sans dire un mot, Hélène allait se servir de la magie.
Sa baguette magique dans les mains, Hélène prononça secrètement un - Flambios -, une nouvelle fois d’ailleurs. Elle aimait bien ce sortilège, et l’utilisait assez souvent. Alors, une fois qu’une tracée de feu apparut dans le vide, Hélène dessina à la va vite une tête de mort. Le mot « Attention « était au dessus du chef d’œuvre, adressé à Eva. Elle devait effectivement se méfier. Hélène commençait à bouillonner, mais jamais elle ne lui accorderait le plaisir d’être la – gagnante – de cette partie assez vulgaire. Pour l’instant, il s’agissait de blesser par les paroles, mais Hélène pouvait encore plus faire mal avec sa baguette. Dans ce cas là il fallait éviter de la chercher. La Serpentard une fois poussée à bout devient folle. Elle attaque, elle attaque et fait très mal. Ainsi, Hélène préférait avertir l’inconsciente qui était devant elle.

- Fais attention Langdon. Si tu me cherches, tu vas finir par me trouver. Et les p'tites merdes comme toi, je m'en débarrasse assez facilement ...

Hélène avait le regard endurcit, et pourtant ses traits semblaient représenter un visage calme. Mais à l’intérieur de cette image, Hélène avait un caractère assez fort. Elle avait tellement fait de conneries en 15 années, que maintenant elle ne se souciait plus du nombre de doloris qu’elle infligeait aux personnes qui la gonflait. Mais au fond, Hélène était assez fière de tenir tête à cette fichue Langdon. Elle avait le sang de sa mère qui coulait dans ses veines, et c’est sans doute pour cela qu’elle avait ce caractère si courageux. Ainsi, Eva n’était plus qu’un tas de poussière à ses yeux. Elle n’avait plus peur, et était même contente de se retrouver en face d’elle. Elle lui montrait enfin qu’elle avait changée.