Tant qu'à faire...

Johanna se trouvait dans sa chambre, plus précisément dans son lit. Comme à son habitude, elle lisait et elle était seule. Ses colocataires s'étaient mis à la poursuite d'un jeune homme qu'elles avaient croiser dans les couloirs. La Serpentarde avait vraiment hâte de changer de chambre, elle ne supportait plus ces filles. Elles était totalement dénuée de cerveau, bon peut-être pas de cerveau mais en tout cas de bon sens! Bref, la jeune femme n'était pas du tout gênée d'être toute seule, bien au contraire. Johanna lisait donc, lorsqu'elle reçut un rayon de soleil en pleine tête et se rappela qu'il faisait très beau dehors.

Johanna décida de laisser tomber son bouquin de philosophie(^^) et d'aller prendre l'air. La jeune femme enfila, une robe qui lui venait de Colombie ainsi que des sandales très joliment décorée, attrapa son sac et sortit de la chambre. Dans les couloirs elle espérait croiser quelques amis, voir des connaissances mais c'était l'heure du repas et ils étaient tous dans la grande salle. La Serpentarde, arriva donc devant la grande porte du château et sortit à la suite d'une jeune fille inconnue.

Johanna n'avait pas d'envie précise pour l'endroit où elle aller s'installer. La jeune femme regarda le lac de loin et remarqua qu'il y avait vraiment beaucoup de monde autour de l'eau, elle opta donc pour le parc. La jeune Serpentarde, marchait les bras le long du corps, en observant les gens autour d'elle. Il y avait énormément de couples et quelques groupes d'amis qui riaient entre eux. Johanna aurait aimer faire partit d'un groupe ou même avoir un petit ami, mais elle savait bien que c'était encore trop tôt; elle patienter donc tranquillement.

Lorsque la jeune femme n'était pas encore à Poudlard, elle appartenait à un groupe d'amis qui ne se séparait jamais. D'ailleurs même aujourd'hui, ils n'ont toujours pas couper les ponts et s'écrivent souvent des lettres. Mais il fallait avouer, que ce temps là manquait beaucoup à Johanna. Toujours dans ses pensées, elle remarqua un banc qui était mi ombre et mi soleil. La jeune femme décida de s'installa ici, tout d'abord elle ferma les yeux et continua de réfléchir mais cela l'ennuya rapidement alors elle sortit son calepin et se mit à décider le portrait d'un homme quelconque. Lorsqu'elle sentit une présence....

Cyril était descendu de bonne heure dans la grande salle, à l'heure où elle n'est pas encore trop remplie et où on peut manger au calme. Dans la salle commune, il était plongé dans l'écriture d'un poème quand son ventre lui rappela bruyamment qu'il n'avait plus mangé depuis un petit moment. Arraché à ses écrits, il voulut manger en vitesse puis remonter pour continuer d'écrire, mais arrivé dans la grande salle, sa faim avait totalement disparu, tout comme son inspiration. Il eut un soupir d'exaspération, et fit demi tour, sous les regards étonnés de quelques personnes entrant dans la salle. D'un pas rapide, il sortit dans le parc.

Le temps était splendide, le ciel était parcemé de petits nuages blancs et le soleil réchauffait toute personne qui se trouvait dans son champ de rayonnage (Lol^^). Pour tout améliorer encore, une petite brise gardait le temps agréable, rafraichissant les élèves quand le soleil tapait un peu trop durement. D'ordinaire, il se dirigeait vers le lac, mais les alentours de l'eau était tellement occupés par des couples entrelacés et des groupes d'amis qu'il changea brusquemment de direction. La forêt, quant à elle, paraisait si austère qu'il s'en détourna rapidemment aussi. Il ne lui restait plus que le parc... Et le banc de frêne un peu branlant qui trônait, là, quelque part. Il l'avait trouvé, un jour, au gré de ses escapades.

Quand il parvint enfin à retrouver le chemin du banc qu'il cherchait, il se rendit compte qu'il était déjà occupé. Il soupira à nouveau et s'appreta à faire demi-tour quand il se rendit compte que la jeune fille qui l'occupait avait un calepin sur les genoux et une plume en main. Sa curiosité prenant le pas sur son exaspération, il s'appprocha doucement, en face de la serpentarde, à en croire son blason.

Johanna dessiner tranquillement en pensant à tous ce qui s'était passer durant cette semaine. La jeune femme avait eu une semaine charger en travail mais aussi en découverte, et cette journée tomber à pique pour qu'elle puisse faire le point. En sentant, cette fameuse présence, Johanna leva la tête et vit devant-elle, un jeune homme. La Serpentarde l'observa pendant un moment; il devait avoir son âge et était, apparemment, nouveau. Elle avait beau chercher dans son esprit, elle n'avait pas l'impression de l'avoir déjà vu. La jeune femme remarqua qu'il n'avait toujours pas dit un mot; elle décida, donc, de prendre les choses en main. En le regardant toujours, elle lui demanda:

Un problème?

Peut-être que Johanna allait apparaître comme quelqu'un de désagréable, mais elle ne voyait pas ce qu'elle pouvait dire d'autres. En général, ce sont les personnes qui viennent, qui abordent la conversation! La jeune femme ne put s'empêcher de sourire en voyant la tête du jeune homme, il avait l'air surpris par la réaction de celle-ci. Voulant lui montrer qu'elle n'était pas un monstre sans pitié, Johanna lui sourit et lui dit le plus gentiment possible :

Tu veux, peut-être, t'assoire?

Cyril gardait les yeux posés sur le calepin, quand la serpentarde lui adressa la parole, d'une voix un peu... agressive. Il releva les yeux sur son visage, il n'était déjà pas d'excellente humeur, mais après un accueil pareil...Mais sa curiosité, à nouveau, l'emporta sur son exaspération, qu'il ravala, tout en gardant les yeux posés sur la jeune fille. Il soupira doucement, et s'appretait à lui répondre que non, il n'y avait pas de problèmes, juste de la curiosité, quand elle reprit la parole à nouveau.

Le Gryffondor fit signe que non, sa position debout lui permettait mieux de voir le calepin posés sur les genoux de la serpentarde, bien que pour le moment, ce qu'elle dessinait ou écrivait était masqué par ses bras. Ses pensées vagabondèrent un instant, vers son sac, dans la salle commune, ou étaient rangés une masse de parchemin, de plumes et d'encriers, ce sac, constamment rangés sous son lit, était son jardin secret et très peu de personne avait eu le privilège de voir son contenu.

" Tu écrivais quelque chose ? "

Johanna fut surprise que le jeune homme resta debout, mais si il aimait cette position alors pourquoi pas. La jeune femme l'observa un moment, elle ne savait pas pourquoi mais le fait de regarder cet inconnu; lui rappela d'étrange souvenir d'enfance. Lorsqu'elle était jeune, Johanna habitait à côté d'un jeune garçon avec qui elle jouait tout le temps, et bizarrement, le jeune homme qu'elle avait en face d'elle lui rappeler exactement le petit garçon. La Serpentarde se rendit compte qu'elle fixait intensément, alors elle baissa le regard mais sa ne l'empêchait pas de se poser beaucoup de questions. Le silence fut rompu par le mystérieux jeune homme qui la questionna sur son occupation. Elle releva les yeux vers lui et lui répondit simplement:

Nan, je dessinais...

La curiosité de Johanna s'était rallumé d'un seul coup, elle mourrait d'envie de savoir qui était ce jeune homme qui avait provoquer tant de questionnement chez la jeune femme. La Serpentarde décida d'y aller tranquillement pour ne pas ne pas le surcharger de question, elle décida donc, en premier lieu, de se présenter:

Je m'appelle Johanna...

(Dsl c'est nul -_-')

Cyril fut un peu déçu quand la jeune fille lui annonça qu'elle dessinait, il rencontrait rarement, pour ne pas dire jamais, des gens qui avait comme lui, la passion de l'écrit, et bien qu'il ne détestât pas dessiner, c'était loin d'être son passe-temps favori, pourtant il n'en laissa rien paraître. Autant il aimait écrire, autant il adorait voir les oeuvres des autres. Quittant des yeux le calepin de la serpentarde, il se rendit compte qu'elle le fixait intensément, et un peu surpris, il soutint son regard, se demandant ce qui la poussait à la fixer comme ça. Finalement, en ayant marre d'être debout, il alla s'asseoir sur le banc.

Le ciel était clair, et le soleil illuminait tout le parc de ses rayons qui réchauffait les élèves, mais à présent, un petit vent soufflait sur Poudlard, rendant l'atmosphère plus agréable encore. Le Gryffondor ferma un instant les yeux, profitant du beau temps et du soleil qui lui réchauffait le visage. Il ouvrit brusquemment les yeux quand la voix de Johanna le fit sursauter. Justemment, elle se présentait.

" Enchanté, Johanna, moi c'est Cyril "

HJ/ Moi aussi, c'est nul, déso