Shopping Nocturne

La haute silhouette drapé et chapeauté de Golden marchait d'un pas sûr et rapide à travers les rues de l'Allée des Embrumes, toujours aussi pleine d'individus étranges et pouilleux.
Il croisa ainsi un mandiant chauve à la voie stressante, un gros homme plus proche du loup-garou que de l'humain et puis une sorcière qui lui fit des avances et aurait été très attirantes si elle n'avait pas eu le nez crochus garnis d'une belle pustule.

Finalement, il arriva à destination, le magasin Schmoll et Cie, dont la devanture n'était assez large que pour la ridicule porte et une minuscule vitrine d'à peine un mètre de large. Il poussa la porte qui enclencha une sonnette usée.

A l'intérieur, un immense bric-à-brac d'objet disparate. Golden vint au comptoir sans attendre et le vendeur Schmoll, un bossu mal coiffé et mal fagoté, apparus l'air satisfait et complaisant, en se frottant les mains...

- Bienvenu monsieur Golden ! Je suis si heureux de vous revoir que...

- Tait-toi, et Golden c'est mon prénom, pas mon nom. As-tu ce que je t'ai demandé ?

- Oh mais bien sur bien sur... Un instant je vous pris mon ami...

- Je suis pas ton pote !

Mais le petit homme avait déjà disparus dans l'arrière boutique, chercher le mystérieux colis. C'est alors qu'une nouvelle personne entra dans la boutique...

Minuit sonne. Exactement au même instant, Malva ajoute un point final à son nouveau sortilège. Elle a finit de trouver. Petite joie qui courbe sa vie, à vrai dire plus que monotone. En est-elle heureuse? Oui, sûrement que oui...Mais habituée? Non, certainement pas. Son passé est trop chamboulé pour qu'elle puisse changer ainsi du tac au tac...
Et un petit tour dans un endroit réputé pour avoir souvent de l'excutant, pourquoi pas? Sans oublier qu'elle a un compte à y régler. Elle jette un regard noir à cette vieille montre détraquée, suspendue à son étagère. De l'arnaque. Et elle n'est jamais du genre à se laisser marcher sur les pieds.
Sa décision est prise. D'un geste vif, elle attrape sa cape de voyage, et la passe autour de ses épaules, avant de transplaner.

Elle marche d'un pas fier dans l'allée des Embrumes, se faisant siffler de toute part par des personnes pour le moins louches, mais elle les ignore royalement, et continue sa route, la tête haute et le regard implaccable.
Elle arrive enfin devant la boutique souhaitée. Elle est pourtant toujours ouverte, à une heure pareille...Au-dessus, un écriteau défait marque en lettres déteintes par le temps "Schmoll et Cie".
Elle entre d'un pas leste, et referme silencieusement la porte derrière elle. Le vendeur n'est pas là. Sûrement parti dans l'arrière boutique...Pourtant, un homme se tient là, debout, et qui l'a évidement aperçue. Malva a un sourire en coin.

- Il paraît que c'est malsain de traîner par ici, et encore plus à une heure pareille...

Golden s'attendait à voir entrer un de ces individus misérable qui arpente les rues dans ce secteur, mais au lieu de cela apparaissait dans l'encadrure de la porte une séduisante jeune femme qui lui adressa la parole d'une voix sûre mais également harmonieuse.
Golden décida d'afficher à son tour un sourire sympathique mais mystérieux avant de répondre.

- Oui il parait, on peux tomber sur des gens assez bizarres, qui fréquentes des boutiques miteuses...

Il termina sa phrase au moment ou Schmoll réapparus et entendus la remarque sur son magasin. Evidemment Golden avait fait exprès, et le vendeur ne réagissa pas, de toute façon il n'aurait pas pus rétorquer grand chose compte tenus de l'état de sa boutique.

Il tenait dans les mains un petit paquet qu'il posa sur le comptoir avant de regarder du coin de l'oeil la nouvelle venue qui ne manqua surement pas de lui faire de l'effet.

De son côté, le professeur attrapa le paquet et le regarda dans un sens puis dans l'autre, puis fit mine de le poser, attendant une réaction de la part de la jeune femme...

Tandis que l'homme mystérieux parlait, le vendeur revint. Malva ne put s'empêcher de lui lancer un regard assassin, qui signifiait qu'il ne perdait rien pour attendre.
En même temps, l'inconnu avait répondu. Il fallait croire qu'il avait fait exprès d'attendre que Schmoll revienne, car il avait particulièrement appuyé sur l'expression "boutiques miteuses"...
Mais de toute façon, le boutiquier n'aurait pas été en mesure de protester, l'aurait-il voulu. Les paroles de l'acheteur n'étaient que la stricte verité, et au surplus, l'homme semblait bien meilleur sorcier que le vendeur...Et quand bien même Schmoll aurait-il attaqué ce dernier avec un sortilège que Malva n'aurait pas été pour le soutenir, loin de là...
Son regard se posa sur le paquet, posé sur le comptoir. Elle se demanda avec curiosité ce que ça pouvait bien être, mais s'interdit formellement de formuler une phrase à ce sujet.
Elle haussa un fin sourcil.

- Des gens...assez bizarres, dites-vous? J'imagine que vous ne parlez pas de moi...

A cet instant précis, elle s'aperçut que le vendeur la dévisageait outrageusement. Elle eut un regard glacial. Il ne devait pas l'avoir reconnue, car si il savait qui elle était, ce serait plutôt de la peur qu'il éprouverait, et non du désir.
Elle s'avança lentement, de façon à ce que la chandelle posée sur le comptoir puisse l'éclairer entièrement. Le vendeur recula, s'adossant contre ses étagères.

- Miss Stark? Oh, quelle surprise...Je...Je ne...Si j'avais su...

- Si tu avais sû, tu te serais terré dans ton trou il y a bien longtemps de cela, vermine...Je m'occuperais de toi plus tard, siffla-t-elle d'un ton glacial.

Elle se tourna vers l'homme, et désignant le paquet, dit d'un ton beaucoup plus cordial, presque chaleureux:

- Si j'étais vous, j'éviterai d'acheter une de ces arnaques...

Golden afficha un petit sourire amusé lorsque la jeune femme lui parla des "gens assez bizarres". Il s'appuya alors contre le meuble de la caisse, l'air décontracté et le paquet pendant légèrement à sa main libre, au moment ou l'inconnue s'approcha près du comptoir, dévoilant sa beauté à la lueur de la bougie.

Schmoll eu soudainement l'air paniqué, et le professeur décida de laissé faire, pour voir... Il apprit ainsi le nom de famille de Miss Stark et aussi que, c'est ce qu'il supposa, elle devait être l'une des "victimes" de ce sale marchand qui venderais une sucette empoisonée à un bébé si ca pouvais lui rapportais ne serai-ce qu'un cent.

Miss Stark parla à Scholl, puis à lui-même, sur un ton très amicale, elle donna la sensation d'une jeune femme sympathique, ce qui changeais des fous ou des cas sociaux que l'on pouvait rencontré dans ce quartier. Il prévus, en sonfort intérieur, dès ce moment de garder contact avec elle une fois toutes leurs "affaires" réglés ici.
Sur ce, Golden repris la parole, également souriant.

- Ne vous en fait pas pour moi, je connais ce sâle bonhomme depuis longtemps... Une fois "doméstiqué" il peut être très utile pour trouver certaines choses, mais peut-être le saviez-vous déjà ?
Et ne m'en voulait pas pour les "gens bizarres", je pensais plutôt aux genres d'énergumènes qui trainent par ici, je m'éttonne d'ailleurs de trouver une dame de votre qualité dans cette endroit glock...

Il avait été plutôt amicale, limite charmeur, miss Stark l'intriguait un peu et, s'il n'avait en tout et pour tout que demandé "le saviez-vous déjà?" il attendait en réalité pleins d'autres explications donnés par cette belle inconnue.

Pendant ce temps, Schmoll regardait la scène, l'air incrédule et les yeux écarquillés...

Malva écouta sa réponse sans le couper, bien qu'elle en fut maintes fois tentée. Elle ignorait de quoi il parlait, et une fois de plus, brûla de curiosité pour savoir ce que contenait le paquet. Peut-être au fond l'homme n'attendait-il que ça? Ou bien la mettait-il à l'épreuve?

- En matière de domestiquation, j'ai eu affaire à pas mal d'énèrgumènes, mais eux au moins valaient véritablement qu'on se donne de la peine pour ça...tandis que lui...

Elle jeta au vendeur un regard de dégoût, et il ne se fit que plus petit. Il allait lui payer chèrement...Mais elle ne voulait pas se donner en spectacle, aussi y reviendrait-elle plus tard...
Elle se tourna à nouveau vers l'homme.

- En ce cas sachez, monsieur, que votre étonnement est réciproque...Cependant, je ne suis pas sans avouez que si je viens là, ce n'est pas par attirance des lieux, mais plutôt par nécessité...

(désolée, post vraiment minable, j'ai honte... :oops: J'essaierai de me rattraper au suivant, toutes mes escuses)

[ C'est pas un problème t'inquiète pas ! ^^ J'attend toujours tes postes avec impatience, jusqu'à maintenant tu es quasiment la seule à me répondre, malgré tout les endroits ou j'ai posté :s ]

Golden écouta parlé la jeune femme, elle semblait bien mépriser plus que tout Scmoll, si lui-même était dure avec le vendeur parfois, il n'aurait quand même pas rabaisser à ce point le pauvre bougre.

Elle s'arrêta sur la "nécessité", tout portait à croire, pour lui du moins, qu'elle voulait attiser sa curiosité, le portant à s'intéresser à elle, ce qui ne dérangai nullement le professeur, bien au contraire...

- Par nécessité ? C'est un peu la même chose pour moi... dit-il en faisant remuer le collis, dont-il était le seul à connaitre le contenus.

- Et en quoi votre visite ici est-elle si nécessaire ? Si je puis bien sûr vous le demander...

Quand l'homme lui demanda s'il pouvait lui demander ce qui représentait cette nécessité, Malva hôcha la tête en guise d'affirmation, sans plus de cérémonie.
Elle traversa la boutique d'un pas leste, et alla s'assoir dans un fauteuil, pensant que la conversation n'allait certainement pas en rester là. En croisant les jambes, elle invita l'inconnu à en faire de même, d'un bref signe de la main.
Puis elle commença d'un ton calme:

- Figurez-vous qu'il y a déjà quatre mois de cela, alors que je transplanait de mon lieu de travail pour me rendre chez moi, j'avais la tête ailleurs, pensant à mon travail plutôt qu'au lieu où je désirais aller. Cela me coûta fort cher. Par chance, je ne perdit pas un bras ou une jambe, comme dans d'autres cas, mais me retrouvais dans l'allée des Embrumes. Un inconnu m'accosta et insista fortement pour que je le suive. Naturellement, j'avais comprit son jeu, et me défendit. Ayant subit un entraînement bien supérieur à lui, en matière de magie, je le neutralisais bien vite, néanmoins il parvint à m'arracher ma montre...
Comme c'était mon époux qui me l'avait offerte, il fallait que j'en trouve une semblable, et au plus vite, pour ne pas lui faire de peine...Par "chance", je trouvais exactement la même, ici...Il me la vendit cent gallions, mais le soir même, la montre explosa...Je suppose que ceci vous suffit pour comprendre le reste de l'histoire.

Elle lança un regard assassin à Schmoll, qui était resté là, espérant sans doute se rendre invisible. Puis elle se tourna à nouveau vers son interlocuteur, un sourire intrigué au coin des lèvres.

- Si je vous ai raconté la raison pour laquelle je suis ici, il serait juste qu'en échange, vous me parliez de la vôtre...

Golden s'avança avec lenteur vers un autre fauteuil, non loin de celui de miss Stark, alors qu'elle lui contait déjà le pourquoi de sa présence. Il s'assit avec précaution et écouta la jeune femme, les yeux braqué sur elle et les sourcils légèrement fronçés, marquant ton attention.

Le "coup" de Schmoll ne l'éttonna guère, même s'il fit une petite moue simulant la surprise au moment ou la jeune femme parla de la montre explosive. C'était là l'un des sorts bien connus de ce bonhomme, également refourgueur d'objets volés qu'il "copiait" et revendait sans aucuns scrupules.

Golden avait lui-même fait un coup semblable lors de l'un de ses voyages, il avait voulus donner des galions explosifs à un type louche, mais l'interessé s'en était apperçus...

Se remémorant soudainement cette épisode de sa vie, son regard eu l'air vague pendant un instant, bien qu'il écoutait toujours son interlocutrice, mais il reprit vite ses esprits et revint dans le présent.

Son récit terminé elle attendait, avec justesse, à ce que Golden lui raconte la petite histoire de son "colis". En temps normal, celà ne l'aurait pas tellement dérangé, mais le contenus de ce colis était spécial, et cette femme encore assez inconnue à ces yeux...

- Oh, je suis juste venus chercher un effet que j'avais commandé à Schmoll, ou plutôt qu'un amis commun lui a fait parvenir pour moi.

Il ficha le colis dans la poche de sa sacoche, le sourire aux lèvres, essayant faussement de jouer l'homme qui à tout dit. Il se tourna dès lors vers Schmoll:

- Vraiment je ne te félicite pas ! Faire un tour pareil à une si charmante personne... Tu mériterais bien que l'on te fasse toi-même explosé...

Il dit ses derniers mots sur le ton de l'humour, mais Schmoll le connaissait assez pour savoir qu'il lui faudrait se faire du soucis quand même, par précaution. Le vendeur déglutit et commença à approcher sa main vers l'arrière de sa ceinture, ou se trouvait sa baguette usée...

De son côté, Golden ramena un regard chaleureux vers la jeune femme, se disant que "l'excuse" donné pour la raison de sa présence ici ne suffirait surement pas à Miss Stark.

- Au fait, je ne me suis pas présenté, Golden Royal, professeur à l'école de Poudlard, enfin, actuellement, et vous êtes ?

Malva fronça les yeux à la réponse du jeune homme, concernant sa présence en ces lieux. Evidement, elle était loin de lui suffire, et elle aurait bien aimé en apprendre davantage sur le contenu du paquet, pour tout dire...Mais quoi qu'il en soit, c'était visiblement un objet très précieux, aux yeux de son interlocuteur...Néanmoins, elle n'avait pas le désir de se montrer indiscrète, et joua celle qui n'avait rien remarqué, comme une parfaite petite imbécile du coin de la rue.
D'un certain côté, il fallait l'avouer, elle était frustrée. Néanmoins, elle ne put s'empêcher d'éclater d'un rire joyeux et sincère lorsque ce mystérieux personnage réprima le vendeur. Lorsqu'elle finit enfin de rire, il se présenta comme étant Golden Royal, un professeur de Poudlard.
Malva hôcha la tête en guise d'approbation. C'était un nom qui lui allait vraiment bien. Elle eut un léger sourire quand vint le moment de se présenter. Visiblement, monsieur Royal devait être persuadé qu'elle était miss Stark. C'était plus ou moins vrai. En réalité, Stark était son nom de jeune fille, et si Schmoll l'appelait comme ça, c'était purement et simplement parce que jamais, oh grand jamais, elle n'aurait commis l'imprudence de lui donner son vrai nom actuel.

- Corner! Malva Elayne Margaery Corner, pour être plus précise. Je travaille en tant que chercheuse de sortilèges, au ministère de la Magie. Enchantée, monsieur Royal.

Sujet: Re: Shopping Nocturne Sam 1 Sep 2007 - 21:51

La situation se détendait doucement et la jeune femme qui disait s'appeler Malva en vint même à rire, n'insitant pas sur le contenus du colis. Peut-être, et cela était presque sûr, aurait-elle voulus le connaitre mais elle ne força pas sur la question, ce qui rassura le professeur.

Il se demande par la même occasion pourquoi Schmoll l'avait alors appelé "miss Stark". Cela lui mit la puce à l'oreille et il se dit que, très certainement, était-elle un peu comme lui, avec ce besoin pour des causes quelques peu mysérieuses de masquer sa véritable identité. Après tout, il disait bien à tout le monde s'appeler Golden Royal depuis plusieurs années...

Quoiqu'il en soit, et si Golden appréciait déjà la jeune femme, il ne pouvait être totalement sûr de la vérité de ces propos. Les années et l'expérience l'avait amené à être lui-même toujours assez méfiant... Mais qu'importe, il aimait sa compagnie et même si tout se cachaient des choses l'un à l'autre cela ne leur empécherait pas de parler tranquillement...

- Malva, et non pas miss Stark, très bien, je n'oublierais pas votre nom ! dit-il amicalement avec un petit regard malicieux. Vous êtes donc chercheuse au ministère de la magie ? C'est surement un travail passionnant, avec beaucoup de résponsabilité... Au fait est-ce madame ou mademoiselle ? Je ne voudrais pas faire d'erreurs...

Sujet: Re: Shopping Nocturne Lun 3 Sep 2007 - 21:30

Malva haussa un sourcil surpris. Malva? La première chose qu'on pouvait dire était qu'il était pour le moins...direct. Mais au fond, ça ne le gênait pas beaucoup. Si il l'appellait Malva, elle l'appellerait Golden. Elle éclata de rire, et répondit d'un ton dégagé:

- En réalité, Stark est mon nom de jeune fille, voilà d'où vient la confusion.

Quand il parla de son travail, Malva eut un sourire rayonnant. Elle adorait son job, et y mettait toute sa volonté. C'est d'une voix passionnée qu'elle en parla, comme elle parlerait d'un amant particulièrement parfait:

- Beaucoup de responsabilités je n'irai pas jusqu'à le prétendre, quoi qu'il en soit c'est beaucoup moins prenant qu'un poste comme ministre, mais ce n'est pas plus mal car je souhaitais aussi consacrer du temps à mon fils et à mon mari. Mais c'est un métier où il faut un mélange de prudence, d'originalité, de sérieux et d'humour...C'est assez bizarre, je dois l'avouer? Et vous, quelle matière enseignez-vous à Poudlard?

Sujet: Re: Shopping Nocturne Mar 4 Sep 2007 - 0:26

Golden continua de l'écouter attentivement, affichant toujours une mine amicale et décontracté, qui ne trahissait absolument pas sa déception de savoir que Malva était marié et mère de famille...Enfin bon !
Il répondit alors à la question de la jeune femme dont il appréciait bien la compagnie, marié ou pas.

- Je suis professeur de défense contre les forces du mal, c'est d'ailleurs ma toute première année en tant que professeur. Avant cela j'ai fais, beaucoup de choses. Des tas de professions un peu comme la votre, ou il faut maitriser l'art d'être tantôt très prudent et tantôt très audacieux pour réussir !

Quand elle parlait de son métier, ses yeux pétillait et son teint s'éclaircicait, trahissant son réel amour de sa profession, ce qui est d'ailleurs une vrai chance. Exercer un métier que l'on aime permet d'échapper à l'ennuis, de continuer à s'épanouir chaque jour...
Il aurait aimé en dire autant, mais jusqu'à maintenant il ne s'était jamais réelement cherché d'emplois, tout ce qu'il savait c'est qu'il voulait que tout change continuellement, comme à une grande fête interminable...

Sujet: Re: Shopping Nocturne Mar 4 Sep 2007 - 13:04

Lorsqu'il lui annonça qu'il était professeur de défense contre les forces du mal, Malva ne put s'empêcher de hausser un sourcil surpris. Elle n'était pas vraiment superstitieuse, mais la rumeur courrait que ce poste était maudit, et elle penchait plutôt à le croire, car depuis qu'elle avait été inscrite à poudlard, les professeurs enseignant cette matière avaient toujours changé d'une fois sur l'autre, pour une raison expliquée ou non. Elle eut un sourire en coin, et dit d'un ton mystérieux, en haussant le sourcil droit:

- Soyez prudent...on ne sait jamais ce qu'il peut arriver avec ce genre de travail...le meilleur...comme le pire. Quoi qu'il en soit, je vous souhaite bonne chance, en espérant pour vous que vous êtes cependant d'un bon niveau en sorcellerie...ça pourrait sûrement vous servir...comme je viens de vous le dire, ce poste réserve toujours bien des surprises...qui peuvent parfois être fatales.

Malva la regarda intensément un long moment, silencieuse. Elle essayait de palper sa réaction, voir s'il avait peur...Au bout d'un instant qui parut interminable, elle finit ceepndant par sourire, malgré la noirceur des propos qu'elle venait de tenir. Malva était comme ça. Elle se surprit à se demander quel genre de travail Golden avait pû faire auparavant, et se souvint de lui poser la question plus tard, en espérant qu'il ne détournerait pas le sujet par un moyen ou un autre, comme il l'avait fait précédament avec le paquet...

Sujet: Re: Shopping Nocturne Jeu 6 Sep 2007 - 22:54

Malva fit une allusion à peine masquée aux nombreux professeurs de sa matière qui s'était succédé et dont on lui avait déjà parlé depuis son arrivé à l'école. Il l'écouta parler attentivement, l'observant, même lorsqu'elle eu finit de parler. Puis il lâcha un petit rire et décolla son dos du fauteuil pour être plus près de Malva.

- Ne vous en faites pas pour mon niveau de sorcellerie, j'ai déjà affronté des créatures plus dangereuses que des gamins et puis, je ne pense pas qu'on m'aurait confié ce poste si je n'avais pas les épaules pour... Je ne m'inquiète pas ! Et s'il y a un danger temps mieux, cette année n'en sera que plus exitante ! dit-il jovial avec un petit clin d'oeil tandis que Schmoll, effacé au comptoir derrière eux, suivait leur conversation d'un air désabusé, ne pouvant s'empêcher de lâcher un souffle de dédain à la remarque de Golden.