Une nouvelle année commence [3 ans]

[ Avec Malva ]

Une nouvelle année qui commence. Voilà ce qui fait la joie de la Poufsouffle. Car celle-ci adore plus que tout allé à Poudlard et voir ses amies. Elle avait déjà hâte de revoir Lucas. L’été avait duré une éternité pour Joss, qui, elle avait envie de revenir à Poudlard. Ce n’était pas qu’elle n’aimait pas être en compagnie de sa chaleureuse mère, mais Joss aimait bien prendre du recule, car sa mère la gâtait trop souvent et la jeune Poufsouffle n’aimait guerre cela.

Sa mère l’amena jusqu’à la voie 9¾, qui l’embrassa sur les pommettes avant de partir. De loin, lorsque Joss se retourna, ayant ses deux valises aux mains, elle put entrevoir que sa mère versait une larme de l’œil émeraude gauche. Joss roula des yeux. À chaque fois, c’était la même chose, sa mère pleurait toujours lorsque Joss partait pour l’année.

La Poufsouffle entra dans le train, ses valises traînaient sur le sol, elle ne se fit pas bousculer, comme à son habitude par une traîner de Serpentard, elle s'y attendait, pourtant, mais il n'y avait personne. Absoluement personne dans le train. Elle devait être arriver trôp de bonne heure. Elle soupirait. Elle cherchait des yeux Lucas, il devait sûrement être dans le train, à quelques part… Ou n'était-il simplement pas arrivé. Elle avait l’œil futile et espérait le trouver. Elle finit par désespérer et se dire qu’elle allait le trouver lorsqu’elle ferait le tour des compartiments. Mais tous les compartiments étaient vide, aussi vide que la tête de Drago Malfoy de Serpentard 8-)

À sa grande joie, elle trouva le compartiment qu'elle avait l'habitude de s'y asseoir. Elle le remarquait grâce à la gravure qu'elle avait fait avec un couteau qu'elle fit apparut, il y a deux ans. Elle enfila ses valises sur le raque du haut, à l’aide d’une échelle que la Poufsouffle se fit apparaître, car Joss n’était pas très forte lorsqu’il s’agissait de soulever quelque chose. Qu’allait-elle pouvoir bien faire pendant tout le trajet? Elle prit son sac et en sortit la Gazette. Elle venait tout juste de le recevoir, avant qu’elle ne parte pour la voix 9¾. Elle ouvrit le journal et se mit à lire ce qui se passait…

[Joss, tu t'es trompée, il est censé y avoir personne, va revoir le contexte écrit par David Une nouvelle année commence [3 ans] 2869511017

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Debout sur le quai de la gare, une jeune femme brune aux yeux verts faisait ses adieux. Son mari, un Auror très connu du nom de David Corner, avait passé son bras gauche autour de sa taille, et tenait dans son bras droit un petit garçon d'environ un an, nommé Matthew. Ils affichaient tous un sourire joyeux, en cette belle journée ensoleillée qui annonçait le début d'une nouvelle année scolaire qui, une fois de plus, promettait bien des choses...
Pourtant, derrière ces sourires angéliques se cachaient bien des préoccupations... et si les membres de cette famille se souhaitaient bonne chance et tenaient à s'encourager, les deux adultes gardaient un semblant d'inquiétude, au plus profond d'eux-mêmes... D'abord pour leur enfant, qu'une fois de plus, ils laisseraient seul avec sa nourrice. Jusque là, rien d'extraordinaire, mais il fallait bien le préciser : l'année dernière, le petit Matt avait été kidnappé par deux sorciers, et le jeune couple en avait été si éffondré qu'ils avaient encore beaucoup de mal à laisser leur jeune fils sans eux...
Ensuite, Malva s'inquiétait énormément pour David, et inversement. Car l'animagus ne l'ignorait pas, étant Chef des Aurors, son mari risquait quasiment chaque soir sa vie, et il fallait bien le préciser, être toutes les nuits dans l'attente de nouvelles la saisissait d'effroi. Tous les soirs, c'était la même rengaine de questions : son bien-aimé allait-il rentrer vivant ? En bonne santé ? Aurait-il enfermé des mangemortsà Azkaban ? Ou bien lui enverrait-on une missive lui annonçant son décès ?... Et de toutes, cette dernière interrogation était sans aucun doute la plus insupportable à imaginer aux yeux de la jeune femme.
De son côté, David lui aussi connaissait les dangers. Il savait parfaitement que même si son travail le passionnait, il comportait énormément de risques... aussi bien pour lui que pour sa femme ou son fils. En effet, sa famille n'était-elle pas l'otage de choix pour les mangemorts qui désiraient avoir une bonne fois pour toutes le célèbre David Corner ?...
En fin de compte, le seul qui souriait vraiment dans ce tableau à première vue de famille unie et heureuse était Matthew, l'enfant. Etant trop petit pour se douter du moindre danger, et voyant ses parents sourire à qui mieux-mieux, il faisait comme eux. A présent, rapprochons-nous un peu pour contempler cette scène d'un peu plus près...

- Bon, eh bien c'est l'heure, le train ne va pas tarder à partir... Je vais devoir y aller...
- Tu m'envoies un hibou s'il y a un problème, d'accord chérie ? C'est étrange, il n'y a pas beaucoup de monde... Ni ici, ni dans le train... J'ai un mauvais pressentiment, Malva. Tu ne devrais pas partir.

Malva soupira, et regarda autour d'elle. Elle parvint à peine à dissimuler un froncement de sourcils dubitatif. David n'était pas le seul à se sentir gêné du manque visible de monde, loin de là... Et ce silence palpable, alors qu'habituellement la voie 9 3/4 était si animée... Instinctivement, sa main se porta à sa ceinture. Dès que ses doigts effleurèrent le fil tranchant de la lame, elle se sentit rassurée. Tant qu'elle avait le poignard avec elle, elle était en mesure de se défendre et de survivre. Sans lui, elle se sentait mise à nu.
Elle leur accorda à tous deux un grand sourire forcé, et posa sur la joue de Matthew un baiser chargé de tendresse, avant d'embrasser David avec fougue. Elle dit d'une voix remplie de sincérité :

- Je vous aime très fort... Tous les deux...

Elle leur adressa un semblant de clin d'oeil qui se voulait enjoué, avant de faire léviter ses valises d'un coup de baguette et de se diriger vers le Poudlard Express sans se retourner.
Si le quai avait été vide, le train était en tout points pareil, sinon pire. En plus de cette intense sentiment de solitude régnait maintenant ce silence glaçant et mauvais, comme ceux qui précédaient l'arrivée d'un terrible évènement... Et Malva détestait par dessus tout ce silence.
Il fallait qu'elle trouve quelqu'un. Une personne. N'importe qui ferait l'affaire. En cet instant, même se retrouver en compagnie d'une horde de gobelins l'aurait mise de bonne humeur.
Un compartiment vide. Deux compartiments vides. Trois compartiments vides.
Toujours avancer.
Quatre compartiments vides. Cinq compartiments vides. Six compartiments vides.
Compter ses pas.
Sept compartiments vides. Huit compartiments vides. Neuf compartiments vides.
Ne s'arrêter que lorsqu'une personne apparaîtrait enfin.
Dix compartiments vides. Onze compartiments vides. Douze compartiments vides.
Sauter immédiatement du train si l'on s'aperçoit être seule.
Treizième compartiment. Une personne, enfin. Une jeune fille de quinze ans environ. Treize... Chiffre très particulier, chez les superstitieux. De bonheur ou de malheur, cela dépendait des points de vue... Malva n'était pas superstitieuse de nature. Mais aujourd'hui, le fait de remarquer cela lui procura tout de même un curieux creux à l'estomac. Elle ouvrit tout de même la porte et s'avança.

- Bonjour...

[ Hj : Il aurait du préciser ce sens là >< Je pensais seul dans le sens : tu arrive seul >< sinon j'ai modifié en haut ]

La gazette du sorcier. Journal que Joss aimait bien lire, non parce qu’elle croyait aux potins que racontaient les journalistes, comme Rita Skeeter, une journaliste qui aimait bien raconter des potins qui n’avait aucun sens. Cela faisait rire Joss, c’était la seule raison du pourquoi elle lisait la Gazette. Elle tourna la page du journal. Un article sur les Bizar’Sister, un groupe de musique. Joss aimait bien lire ce qui se passait dans cette article. La journaliste tel que Anna Anloke, parlait du guitariste solo du groupe Kirley Duke. Elle racontait que celui-ci avait brisé sa guitare sur le sol, car son compagnon de guitare tel que Heathcote Barbary ne voulait pas jouer le morceau de : Fais le Hippogriffe. Joss n’aimait pas beaucoup cette musique, elle aimait beaucoup mieux « C’est pour ce soir » et « La magie existe ».

Elle ne prit pas la peine de finir de lire l’article. Elle en avait déjà marre de lire des conneries pareilles. Elle se disait que quant à lire des popotins qui n’avait pas de sens, elle pourrait aussi bien sortir son livre de « Rencontres Enchantées » de Fifi Lafolle. Elle finit par se fatigué de lire la Gazette, elle ferma le parchemin et le déposa sur son banc. Elle se retourna vers la fenêtre. Quelques choses de bizarre se produisaient. Il n’y avait encore personne d’arrivé. Elle regardait le quai.
Personne.

Elle se leva, ouvrit la porte du compartiment. C’était aussi vide et silencieux que lors des fêtes qu’organisait sa grand-mère pour Noël. Ou était Lucas? Ou étaient les autres élèves? Envolé? Peut-être? Mais cela la surprendrait. S’était-elle trompé de train? Mais pourtant, sur la pancarte sur le mur en face d’elle était écrit : Poudlard Express. Elle s’inquiétait, il n’y avait personne, mais ou étaient-ils les autres élèves? Ou étaient les professeurs? Était-elle tout simplement en avance?

Elle releva sa manche de sa robe de sorcier, elle regarda l’heure de sa monte. La petite aiguille indiquait vers le haut, et l’autre indiquait vers la gauche. Il était bientôt 13h. Le train devait partir à 13 heures. Ce n’était pas très normal, quelque chose clochait et Joss devait trouver. Elle finit par revenir dans son compartiment, elle regardait la fenêtre, le paysage semblait tout à fait ce qui a le plus normal.

Elle se rassit, au même moment, Joss se retourna vers la porte. Elle vit la poigné se tourner doucement, et puis quelqu’un apparut dans le seuil de la porte. C’était sans doute un professeur, car elle était plus âgée que la Poufsouffle. Celle-ci lui dit un bonjour.

- Bonjour… Hey… Je pensais être tout seul!

Lança-t-elle d’une voix douce, mais à la fois inquiète.

D'un coup de baguette rapide, Malva hissa ses valises dans le porte-bagage. Puis le train siffla, avant de démarrer. Elle jeta un regard inquiet vers les quais, dans l'espoir de voir une dernière fois David et Matthew, mais constata qu'ils n'étaient plus là. Elle plongea sa main dans sa poche, et serra fort sa baguette, prête à tout. Visiblement, à part elle-même, cette jeune fille d'environ quinze ans était la seule passagère.
Elle s'assit sur la banquette et inspira profondément. Elle devait arrêter de se poser des questions comme ça. C'était un peu étrange, certes, mais il fallait arrêter d'être si paranoïaque. Elle avait entendu parler d'importantes grèves chez les moldus dans toute l'Angleterre, et elle avait appris que ça entrainait des "choubons", ce qui signifiait beaucoup de "toivures" sur les "totoroutes".
Mais cette pensée ne diminua que de très peu son inquiètude. Des grèves, d'accord, mais étaient-elles importantes au point qu'il y ait juste une élève dans la train ? Ainsi, elle chassa rapidement cette hypothèse de son esprit, et le doute la reprit.
Elle en profita pour regarder la jeune fille en face d'elle. Cheveux longs, d'un noir de jais, elle avait une peau bronzée, et des yeux noisettes, ainsi qu'un visage sympathique, qui fit supposer à Malva que son interlocutrice devait être à Poufsouffle.
Elle se força à sourire, avant de répondre d'une voix étonnament calme, elle qui se sentait si oppressée :

- A vrai dire, moi aussi... Mais me voilà rassurée !

Aucun doute, si Malva avait été Pinocchio, son nez aurait au moins triplé de volume. Mais en tant que directrice et adulte, elle se devait de cacher son anxiété pour protéger cette élève, et de ne pas l'inquiéter. D'ailleurs, elle faisait de son mieux pour dissimuler le fait qu'elle était sur ses gardes. Tentant de détendre l'atmosphère, elle lança d'un ton qui se voulait enjoué :

- Je suis Malva Corner, la directrice des Gryffondor, je suppose que vous avez déjà eu l'occasion de m'apercevoir de temps à autres ! Et vous, vous êtes ?...

Je peux vérouiller ? ^^

Uais ^^"