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 Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell

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Poussey Mahao
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MessageSujet: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyDim 17 Jan 2016 - 20:15



5 Mars 1997
Minuit

La soirée est fraiche, comme tous les soirs de ce mois de mars. Non pas que cela nuit à mes ambitions, bien au contraire, cela ravisera les plus téméraires et rebelles. Je me suis habillée en noire de la tête au pied, slim noir, pull à col roulé noir, chaussures noires. Tout. La cape d'invisibilité sur mon bras, j'attends doucement dans l'ombre d'un couloir du sous-sol.
J'ai eu la brillante idée de visiter les cuisines du sous-sol, pour trouver ce que Granger condamnait avec ferveur. Des centaines d'elfes de maison s'efforçaient de travailler dans les cuisines, nous produisant des repas plus fabuleux les uns que les autres. Bien que je ne sois pas grande amatrice de bonnes nourritures, mon faux statut de sang pur et d'aristocratie perdue. C'est impressionnant de voir les membres de grande famille considérer McWood comme famille de sang pur malgré le scandale de Dimitri. Il suffisait simplement de ne pas dire que j'étais pas la fille de ce rustre personnage. Et cela passait.

Je patiente calmement me fiant au bruit pour me dissimuler au besoin. Rusard ne passait pas beaucoup par les cachots, par crainte, ou parce qu'il avait déjà tant d'étages à visiter... Les cachots ne sont clairement pas l'étage de prédilection pour les élèves en manque d'aventure. Quoi que sortir en dehors du château pour aller à la Cabane Hurlante, non plus. C'est une aventure qu'il faudrait que je raconte à Aaron quand il m'aura rejointe ici.
Je n'avais pas beaucoup mangé au dîner ce qui m'a valu une remarque désopilante de Blaise, j'avais secoué la tête dans l'exaspération mais il n'avait pas tout à fait tort en commentant mon nouveau régime alimentaire. Si je ne mangeais pas ce soir, c'était en effet pour plaire à un garçon... Mais pas pour perdre du poids, que je n'avais d'ailleurs pas à perdre, mais pour mieux manger ensemble.
Le gargouillis de mon ventre raisonne dans les couloirs froids et humides. Je suis impatiente qu'il arrive.
Il m'a tellement manqué. Aussi étrange que cela puisse être, même dans mes pensées, cela sonne comme quelque chose d'improbable.

On s'est croisés quelques fois, échangé des baisers furtifs au détour d'un couloir vide mais cela faisait un moment que nous n'avions pas eu l'occasion de nous retrouver tous les deux pour plusieurs heures. Surtout pour vivre une aventure incroyable. Si je me souviens bien de ce que je sais et de ce que j'ai appris de Granger, si nous allions tout droit puis à droite nous nous retrouvions sous la grande Salle et les cuisines sont planquées derrières un tableau. Le tout étant de retrouver ce fichu tableau.
L'adrénaline du moment est une puissante énergie qui circule à pleine vitesse dans mes veines. Je suis si pressée que je ne tiens pas sur place, sautillant d'un pied sur l'autre.

Je tourne vivement la tête sur la gauche du couloir et je regarde les lumières vaciller en même temps que les courants d'air. Des bruits de pas raisonnent et je me tapis doucement dans l'ombre, dépliant la cape devant moi et m'habillant avec. Me voilà donc invisible. Je souris et prépare avec plaisir ma blague.


Dernière édition par Alycia Mcwood le Mar 19 Jan 2016 - 20:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyMar 19 Jan 2016 - 19:59

La première chose qu'il ressentit en pénétrant dans le vaste couloir des cachots, c'était la fraîcheur des lieux. Par Merlin, ce qu'il faisait froid ! Puis il ne s'était pas vraiment habillé pour l'occasion ; un simple pull jaune légèrement foncé, et un jean noir. Même au niveau de ses cheveux il avait essayé de faire un effort, mais sans succès. Puis bon, il ne savait vraiment pas quoi faire avec. Clairement, sa chevelure blonde n'était pas d'accord avec cette relation.

Le temps lui avait paru si long ; elle lui manquait affreusement. Des fois il avait même hésité à venir la voir, entourée de vipères il s'était alors résigné. Se disant qu'elle ne voulait peut-être pas que ça aille aussi vite. Parce que même si elle assumait pleinement leur relation, ce n'était pas forcément le cas de ses camarades verts & argents. Autant éviter d'attirer les foudres sur la sorcière. Alors il se contentait des baisers chastes qu'elle lui offrait à l'occasion, dans les couloirs de l'immense château. Mais il attendait cette soirée depuis tellement longtemps qu'il trépignait d'impatience. L'adolescent n'arrivait même plus à savoir si ce qui l'excitait autant était de découvrir les cuisines de Poudlard, ou bien de passer un long moment en compagnie de Aly.

Aussi ; malgré les avertissements de McWood, il n'avait pu résister à l'appel de la nourriture qui siégeait sur la table longue de la salle commune le soir-même, et avait grignoté par-ci par-là, essayant tout de même de garder de la place pour leur virée nocturne. Il s'était, par la même occasion, fait remarqué par Lune qui n'avait cessé pendant tout le dîner de lui lancer des regards noirs, parce qu'elle pensait sûrement qu'il n'était pas dans son état normal. Elle ne le crut pas une seconde lorsqu'il lui avait avoué n'avoir aucun appétit, et fit mine d'ignorer ses explications. Car ; malgré sa corpulence plutôt fine, Aaron mangeait comme un éléphant. Tout le temps. Tous les jours. Sans exception. Sauf ce soir. Aaron ne lui avait encore rien dit, en réalité. C'était encore tout nouveau, et il n'avait pas encore prit le temps de lui annoncer.

Arrivant finalement à destination, il s'étonna de ne pas apercevoir Aly. Parce que c'était tout bonnement impossible qu'elle soit en retard. Non, il ne pouvait pas y croire. Marchant doucement pour éviter de faire du bruit inutile ─ car tout le monde savait parfaitement que Rusard avait des oreilles partout ─, il fit une tentative.

« Aly ? T'es là ? » murmura-t-il, doucement.

Il ne distinguait pratiquement rien, et par réflexe, posa sa main sur sa baguette. On n'était jamais trop prudent.


Dernière édition par Aaron N. Powell le Ven 22 Jan 2016 - 19:18, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyMar 19 Jan 2016 - 21:05

Sa silhouette se détache de l'ombre et je reconnais cette tignasse blonde rebelle. Je veux rire mais je me mets la main devant la bouche pour éviter de faire le moindre bruit, ne marchant pas pour qu'il n'entende pas non plus mes pas sur le sol en pierre de nos cachots. Je reste un moment la main sur la bouche, tentant de maîtriser ma respiration forte. Je ne m'amusais pas vraiment à faire des blagues, habituellement. Je ne sais même pas si elle est de bon goût, j'ai tendance à jouer avec les sarcasmes et la méchanceté pour me faire rire. Ce genre de blague est inconnu mais bizarrement l'adrénaline est bien plus appréciable.

Malgré tout c'est sa voix calme et pourtant inquiète qui m'oblige à agir, comme si mon instinct voulait le rassurer et non l'inquiéter. Oubliant le but même d'une blague, je pose une main invisible, drapée de l'énorme cape, sur son épaule et je chuchote : « . »
Enfin je retire la cape d’invisibilité que je pose sur mon avant-bras en rigolant, j'appuie mon autre main sur son bras pour le tourner vers moi et c'est avec une certaine négligence, qui ne me caractérise pas, que je fonds sur lui, je serre mon bras derrière sa nuque en posant un baiser impatient sur les lèvres de mon indicible amoureux. Malgré ma timidité et ma peur de le rendre trop intense, ses lèvres épousent parfaitement les miennes et la douceur de celui-ci m'avait terriblement manqué.

Qui aurait cru que la coincée et terriblement austère Alycia McWood serait en couple avec le plus gentil et le plus adorable des poufsouffle, Aaron Powell ? Personne. Même pas moi. Et pourtant, je suis là, dans ses bras à profiter de son contact, de sa chaleur et de son parfum qui me fait perdre doucement la tête.
Je mets un moment à me détacher de lui quand un bruit de pas se fait entendre un peu plus loin dans les couloirs. Je balance la cape d'invisibilité sur nos deux corps avec force et je prends la main d'Aaron pour le tirer vers le mur. Je mets un doigts sur mes lèvres pour lui intimer le silence même si je ne doute pas qu'il était consciencieux. Les bruits de pas s'éloignent alors que je serre la main d'Aaron avec ferveur, croisant mes doigts avec les siens.

« Qui que ce fut, il est parti. Bien, de ce que je sais on doit aller au bout de ce couloir et tourner à gauche. Si tu vois un tableau, qu'importe à quoi il ressemble, il est de la taille d'une porte. Ce sera normalement, notre tableau. »

Je le regarde malgré l'obscurité des lieux, un moment, dans le silence. Je souris niaisement, je ne me reconnais pas, tout comme j'ai l'impression de me sentir réellement humaine quand mon cœur bat ainsi dans ma poitrine. Je lui pose un nouveau baiser, petit, léger. Et je retire la cape de nos corps.
Sans lui lâcher la main, je décide d'avancer en le tirant jusqu'au bout du couloir.

« Tu as un goût de chocolat... » Je rougis légèrement comme si cette révélation était génante. « Tu... tu as mangé ? »

Je hausse les sourcils quand je vois que l'on ne peut que tourner à droite. Je grimace. « Tu crois qu'il y a un passage secret. J'ai bien compris que c'était à gauche pourtant... »

Je touche les pierres à la recherche d'un indice quelconque. Et durant ma recherche, sans le regarder, je lui demande : « Je t'ai manqué ? »
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyVen 22 Jan 2016 - 20:20

Malgré la douceur avec laquelle cette main invisible se posa sur son épaule, Aaron ne put s'empêcher de sursauter, suite à ce contact surprenant. Il faillit même dégainer sa baguette, mais se retint vivement. Parce que bien évidemment ce devait être Aly, une voix reconnaissable entre mille. Aussi ; ses conclusions furent très vite confirmés lorsque la Serpentard se débarrassa de sa cape, souriante. Alycia venait de lui faire une blague. Une blague. C'était.. Inattendu. Surtout qu'il ne s'était pas préparé à une telle action de sa part. Elle lui avait fait fichtrement peur !

Il n'eut même pas le temps de se remettre de ses émotions ; Aly l'attirait déjà vers elle, prenant rapidement possession de ses lèvres. Si Aaron ne comprit pas tout de suite ce qui se passait, il se reprit vite pour ne pas gâcher une seule seconde de ce moment qu'il attendait depuis plusieurs jours. Sa main chaude dans sa nuque l'encourageait dangereusement, alors il ferma les yeux, profitant de ce doux instant entre eux. Son cœur battait atrocement vite, sûrement autant que leur première fois. Ne pas pouvoir la sentir à ses côtés pendant aussi longtemps commençait petit à petit à le rendre fou. Mais, actuellement, la sentir aussi proche de lui, son parfum, le rendaient fou. L'impatience se lisait facilement sur le visage de la brune. Il sourit, & il posa délicatement ses mains dans son cou, caressant de ses pouces les joues de sa petite-amie.

Puis soudain, du bruit, des pas, qui tirèrent les deux amoureux de leurs retrouvailles ; Aly fut la plus rapide. Se détachant bientôt de Aaron, il la regarda d'un air ahuris les recouvrir de la cape d'invisibilité, pour finalement l'entraîner silencieusement mais en hâte près du mur en pierre. Il ne prononça pas un mot ; et il n'eut pas besoin de l'avertissement de sa compagne pour comprendre que ce n'était pas le moment de parler. Toujours ému par leur dernier baiser, il serrait tendrement la main de Aly, toujours collée à la sienne, attendant le signal que la voie était libre. Ce fut finalement McWood qui articula la première.

« Bien reçu, chef. » répondit-il, avec un sourire radieux.

Elle semblait sûre d'elle, comme d'habitudes en fait, et de toutes manières Aaron lui faisait entièrement confiance. Aveuglément. Ayant tout de même le droit à un regard attendrissant & à un léger baiser, il fixa ses yeux verts, toujours aussi hypnotisant, avant de suivre la jeune sorcière dans la direction indiquée, main dans la main.

« Un peu. A vrai dire, j'ai pas trop eut le choix, Lune ne m'aurait pas lâché de la soirée si je n'avais rien avalé. J'aurai très certainement eut le droit à un passage à l'infirmerie. Voire à une nuit entière. Mais t'inquiète pas, y'a encore largement la place. » avoua-t-il, en se mordant la lèvre, réellement désolé. Il savait d'avance que le chocolat causerait sa perte.

Alycia finit par s'arrêter au bout du couloir. Quelque chose semblait la dérangeait. Il fronça les sourcils, se penchant légèrement vers l'avant et regarda d'un oeil détaillant la seule direction possible.

« Si c'est vraiment à gauche, sûrement. »

Encore elle le surprend avec sa question inattendue, un peu décevante même. Bien évidemment qu'elle lui avait manqué ! Se voulant faire pardonné de son inattention ─ parce que si elle posait cette question, c'était sans doute parce qu'il ne lui avait pas assez montré. Le Poufsouffle s'approcha alors de Aly, sans énoncer la moindre parole, et la souleva d'une traite, la portant comme une véritable princesse, sa princesse, et la faisant tournoyer un court instant. La sorcière était légère. Finalement, il posa de nouveau un baiser sur ses lèvres fines, doux & amoureux, avant de s'adresser à la Serpentard, qui était toujours dans ses bras.

« ça répond à ta question ? » demanda-t-il, son air joueur revenu à la charge.

Toutefois, son regard se transforma brusquement, réfléchissant activement. Il fixait le mur. Puis il remarqua un léger détail.

« Dis-moi, c'est normal qu'il y ait un cadre sur ce mur ? »
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Poussey Mahao
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyVen 22 Jan 2016 - 22:41

Alors que je réfléchis en plissant les yeux, je me sens m'envoler. Quelle étrange sensation dans un cachot du château, je vous l'assure. Alors qu'on tourne et que j'oublie totalement de penser, me concentrant principalement sur les doigts d'Aaron qui touche des parties de mon corps qui n'ont pas pour habitude d'être tâtées, je me rends compte que je souris. Oui, un vrai sourire. Sincère et mes joues me donnent chaud, je suis persuadée d'être rouge. Mais pour calmer ma gène, comme s'il l'avait senti depuis l'intérieur de mon être, ses lèvres si délicates dépose un énième baiser sur les miennes. Cela se référence à une douce friandise dont on ne peut allégrement pas se passer. Aaron sonne comme une drogue, et quiconque voudrait lui faire du mal subirait le courroux de la folle et furieuse McWood. Il est à moi, et je ne compte bien le donner à personne.
Néanmoins, ressurgit de ma mémoire le prénom : Lune. Je ne sais pas qui elle est, ni d'où elle vient, mais je sens dans sa voix, une tendresse que je n'apprécie pas. L'habitude d'être l'unique, je me rends compte que je suis du genre jalouse. J'échappe à cette tortueuse pensée et finit par sourire.

« Oui, cela y répond. »

Je penche la tête pour regarder de quel cadre il parle. Je ne l'ai pas vu quand nous sommes arrivés, est-il apparu soudainement ? Comme la salle sur demande ? Si un élève a faim, il lui suffit de le signaler pour le portrait apparaisse ? Toujours dans les bras d'Aaron, je reste un moment silencieuse, piquée par ce détail que je n'ai même remarquée. Je me rends compte que ma capacité de concentration se voit diminuer en sa présence. Je fronce les sourcils et finit par descendre de ses bras, toujours avec cette peine non feinte de devoir m'éloigner de lui.
J'approche du tableau doucement et de sa couleur similaire aux murs humides. Il n'y a donc pas de mot de passe pour y accéder ? Je regarde derrière nous, c'est vrai que je n'ai jamais pris la peine de venir dans ce coin-ci du cachot, et même si je l'avais fait, je ne me serais jamais assez approchée du mur pour remarquer la présence de ce tableau qui se fond magnifiquement bien avec les murs épais.

« Comment as-tu fait pour le voir ? »

Je me le reproche, ma question est un peu sèche, touchée par mon orgueil. Comment avais-je pu me laisser distancer et ne pas l'avoir remarqué la première. Je grimace un moment, puis je me rappelle que je suis avec Aaron et pas n'importe quel autre élève à qui j'aurais pu lancer une réplique cinglante... mais je ne serais jamais là avec un autre élève que lui. Alors je dois m'assagir, un moment. Tempérer mon orgueil et ce caractère de madame je-sais-tout, du moins juste avec lui... Être une fille normale avec ce petit côté fou qui lui plait sûrement.
Je le regarde, tentant de m'excuser avec le regard, les mots coincés dans la gorge. Je m'avance vers lui et lui prends les deux mains que je regarde d'un air toujours aussi désolé. Je me hisse légèrement sur la pointe des pieds, et dépose un baiser à la commissure des lèvres.

« Allons voir ce qui se cache derrière ta trouvaille. »

J'insiste sur le pronom possessif, et sans lui lâcher sa main droite, j'avance jusqu'à l'étrange tableau. Je sais qu'Aaron a toutes les capacités intellectuelles qu'il faut, qu'il est drôle, charmant et intelligent... juste flemmard et gourmand. Alors je dois accepter qu'il soit à ma hauteur et parfois qu'il soit plus avisé que moi. Il a le droit, et c'est ce qui m'a toujours fasciné chez lui, cette aisance. Ce pourquoi je l'aime et ce pourquoi je suis sienne aujourd'hui.
Je lui souris et finit par poser ma main sur la fameux tableau, je le pousse. Ça ne marche pas. Je lâche alors la main de mon petit-ami pour tirer. Toujours pas.
Je sors ma baguette de ma poche, prête à incanter le Alohomora quand le tableau s'entrouvre, me faisant, par la même occasion, sursauter. Gardant celle-ci sortie, j'ouvre doucement le battant du tableau qui mène à un léger couloir avant d'entendre des bruits d'assiettes.

« C'était aussi facile ? »

Je suis surprise mais je ne vais pas non plus m'en plaindre, je passe le petit tunnel qui n'est pas bien haut et je passe de l'autre côté, éblouie par la grandeur des cuisines et les elfes affairées à des tâches subalternes.
L'un d'eux nous remarque et s'avance doucement vers nous. « Que désirent les jeunes gens ? »
Je me mords la lèvre, avec la fière attitude des braves qui ont découvert un trésor. C'est incroyable, tellement que je ne réponds pas. Je suis encore subjuguée.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyMer 27 Jan 2016 - 19:24

Ce sourire, éclatant & différent, auquel seule Alycia avait le droit, revenait à la charge à chaque fois qu'il sentait le bonheur de la jeune fille. Il se sentait tellement bien en sa présence ; comme si tous les problèmes quotidiens s'évanouissaient un instant, pour laisser seulement place au plaisir. Comme si, le temps se figeait pour uniquement profiter de ce moment de liberté ; ces derniers étaient rares, depuis le début de la guerre. La gêne n'était pas présente ; elle ne l'avait jamais été en réalité. Juste de la timidité. Mais comme les deux adolescents étaient touchés par ce sentiment, c'est comme s'il n'avait existé qu'un seul petit moment. Et qu'il avait miraculeusement disparu.

Se détachant à contre-cœur du corps chaud de la Serpentard, qui voulait apparemment vérifier par elle-même, le Poufsouffle la regarda s'approcher du mur imposant, la dévorant presque du regard. Il regarda un instant derrière lui, ayant cru entendre du bruit, pour finalement se reconcentrer sur les paroles de sa petite amie. Aaron fut assez surpris qu'elle ne l'ai pas remarqué la première. Ce n'était pas un reproche, non ; plutôt de l'étonnement. Car tout le monde connaissait parfaitement les talents de la brune ─ personne ne pouvait nier qu'elle en avait.

De.. La déconcentration, peut-être ? Le sorcier avait sûrement plus d'impact sur les capacités de l'adolescente que ce qu'il ne le pensait. Il sourit, un peu, pour ne pas non plus qu'elle croit qu'il se moquait. Parce que ce n'était pas absolument pas le cas.

« Heu.. Je sais pas, je l'ai vu. C'est tout. » dit-il, agitant son bras pour expliquer. Vaguement.

Pourtant, il remarqua rapidement la rancoeur dans la voix de la Serpentard. Son habitude à être la première de la classe ne la laissait pas de marbre, voyant qu'un détail lui avait échappé, et pas au blond. Il ne répondit pas. Ce n'était pas dans son habitude de répondre de cette même façon, quelle que soit la personne en face. Aaron aimait Alycia. C'était un fait. Avec les bons côtés, et les mauvais côtés. On ne pouvait pas changer l'attitude froide de McWood, tout comme on ne pouvait pas effacer la gourmandise de Powell. Et il devait l'accepter. Car c'était ce qui la rendait unique.

Il accueille joyeusement le regard désolé d'Aly. Elle essayait de faire des efforts avec lui, c'était indéniable. Alors en réponse, il lui lança un large sourire, plein de compassion. Continuant d'essayer de se racheter, elle posa un énième baiser au bord de ses lèvres, prenant délicatement ses mains dans les siennes. Aaron appréciait vraiment son initiative, mais elle ne pouvait pas renier qui elle était. Il ne lui en voudrait, de toutes façons, pas le moindre du monde.

« Notre trouvaille. »

Insistant à son tour sur le "notre", car c'était la vérité ! c'était elle qui les avait conduit jusqu'aux cachots, donc naturellement elle avait sa part de réussite aussi. Un travail d'équipe, tout bonnement.
Impatiemment, il observa Aly pousser l'immense tableau ─ porte ? ─ d'un coup sec, mais rien ne se produit. Lâchant finalement ses mains, elle réitère l'opération. Elle ne bougeait toujours pas.

« Tu veux que j'es.. » commença-t-il, curieux.

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Déjà, la porte s’entrouvrait, pour laisser place à des bruits de vaisselles, et d'agissements en tout genre. Il haussa un sourcil. Il croyait vraiment que ce serait plus compliqué. C'était quand même les cuisines de Poudlard, par Merlin !

« Faut croire. Mais bon, je vais pas me plaindre. » dit-il, salivant presque.

Suivant de près la verte & argent, il découvrit l'immense salle, éblouissante, où s'attelaient à la tâche une véritable armée d'elfes de maison. C'était impressionnant, la façon avec laquelle aucun d'eux ne faisaient attention aux choses aux alentours, continuant tranquillement leurs tâches respectives. Sauf un ; plutôt maigrichon ─ enfin, comparé aux autres ─ avec des oreilles levés, et pointus. Ne réalisant toujours pas qu'ils se trouvaient bel et bien dans les cuisines du château, Aly semblait totalement perdue. Ne voulant pas laisser le pauvre sans réponse, Aaron s'adressa le premier à lui.

« Bonsoir.. Monsieur. » Commença-t-il, car même si c'était un elfe, ça ne faisait pas de différence pour Powell. « Si c'est possible, nous aimerions beaucoup un endroit où nous pourrions manger tranquillement, sans vous déranger. »

Le petit être ne répondit rien mais demanda aux deux jeunes d'un geste de la main de le suivre, traînant des pieds. Aaron, toujours la main dans celle de Aly, le suivit, confiant. Pourtant, il n'avait aucune raison de lui accorder de la confiance.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyVen 29 Jan 2016 - 10:36

La douceur de mon petit-ami est un véritable mystère de la sociologie humaine. J'ai du mal à donner raison aux autres, ou pire leur avouer simplement mes sentiments. Alors quand il est si prévenant, si gentil avec moi... Je découvre une facette de l'humanité que je croyais pourtant éteinte. Cette douce chaleur qui nait au creux des seins, tandis qu'un tumulte de papillons dansaient dans le ventre... C'était une sensation agréable et pourtant suffocante. Si j'avais pu vivre avec un pareil amour après la mort de mon père, je me serais peut-être retrouvée plus... tolérante. Mais on ne change pas si facilement, alors évidemment, je suis touchée, je l'aime et je ferai des efforts pour ne pas me montrer trop sarcastique. Mais il est indéniable que je ne changerai pas mes convictions pour autant. Je suis catégorique et qu'importe ce que peut dire Grant. Les moldus ne sont pas des êtres appréciables. Rien qu'à voir le comportement de ma mère, on se doute immédiatement que le comportement d'un moldu est ambivalent. C'est une horreur.

Je suis ramenée sur Terre par la voix chantante d'Aaron qui s'adresse à l'elfe de maison. Bien que je n'ai rien contre les créatures, je suis septique quant au fait de l'appeler « Monsieur » mais c'est Aaron et c'est pardonnable, je ne ferai donc aucune remarque sur cela et je le laisse même mener la barque. Ce n'est pas tous les jours que j'ai l'occasion de ne pas parler pour commander ou râler. C'est plaisant parfois, de se taire. Zabini rigolerait en me disant qu'il est impossible que McWood l'acharnée se taise. Et bien, il serait surpris.
Sans vous déranger... Si, ils doivent nous faire à manger. Il ne faut pas omettre de le dire. Mais je reste subjuguée à nouveau par la beauté des lieux interdits ou secrets.
La pièce était immense et lumineuse, les elfes ne manquaient de rien et contrairement à beaucoup, ils étaient convenablement affublés. Dumbledore ne lésinait pas. Quand on pense que Granger veut amender les elfes. Pathétique. Heureusement qu'elle était loin, sûrement morte. J'espère.

Nous sommes conduit dans un coin des cuisines où quelques tables sont joliment disposées, comme si n'importe quand et n'importe qui pouvait venir manger dans les cuisines de l'école. Ce n'était pas à la portée de tous les élèves, et pourtant c'est avec une facilité déconcertante qu'Aaron et moi-même avions réussi à trouver l'entrée secrète, si elle l'était, de ces cuisines. Je fronce légèrement les sourcils quand je me rends compte que l'elfe ne nous demande pas ce que l'on souhaite. Je tire légèrement sur le bras d'Aaron pour l'attirer vers moi et chuchoter :

« Je n'ai pas pris en compte le facteur : je vais prévenir les profs. Tu crois que l'elfe a pour ordre d'avertir les professeurs si des élèves viennent ici ? Ce qui serait logique, dans la mesure où peu d'élèves y viennent. »

L'elfe pose les yeux sur moi sans un sourire, et je fronce bien plus durement les sourcils. Il présente les tables vides et nous somme de nous assoir et de patienter un moment.
Je regarde tout autour de nous, les elfes ne parlent pas entre eux et sont tous occupés à des tâches bien précise. Chez les moldus, cela s'appellerait le service militaire. Ma mère m'en a parlé brièvement quand j'ai demandé pourquoi tonton Gérald avait une étoile sur sa veste. Cela est bien la seule rigueur dont ils peuvent faire preuve.
J'attrape la main d'Aaron et approche ma chaise très près de lui de sorte à le coller comme une huître à son rocher. Je suis légèrement anxieuse, bien que l'adrénaline de se faire prendre est toujours intéressante, je ne pouvais décemment pas me faire attraper et me faire remarquer ces derniers temps. Je pose ma tête sur l'épaule d'Aaron pour m'y réfugier, humer son parfum et m'envoler dans un monde où seuls lui et moi comptons.

« Je suis contente que tu sois avec moi, Aaron. Je... Et si... On se trouvait des surnoms ? » Tout en disant cela, je jouais avec ses doigts pour cacher ma gène.
« J'ai... J'ai vu que les couples faisaient ça, pourquoi... pas nous ? »

N'importe quoi. Regardez-moi qui minaude, du jamais vu. Je suis pathétique, une piètre petite-amie, je ne me reconnais même pas. Il faut que je retrouve mon masque de froideur et rapidement où je vais faire un rapide dédoublement de personnalité, je ne suis déjà pas très lucide... Je passe de l'angoisse à la minaude, est-ce un comportement normal ?
L'elfe revient rapidement et demande de sa voix rocailleuse : « Que veulent manger les jeunes gens ? »
Je me suis redressée et j'ai fixé longuement Aaron, les joues rougies par ma précédente demande. Mon ventre est tout noué, je ne sais pas vraiment ce que j'ai envie de manger, alors je compte sur Aaron pour reprendre les choses en main, quoi qu'il demande, je  mangerai... Sauf la gelé de pudding.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptySam 6 Fév 2016 - 21:06

Aucun elfe paraissait perturbé par leur arrivée tardive, et la rigueur avec laquelle ils travaillaient était impressionnante. Pas une seule fois ils ne tentèrent de les observer, ou bien de faire mine de s'intéresser aux deux adolescents, trop occupés à rendre la vaisselle la plus brillante possible. De nouveau, Aly l'attirait vers elle pour lui glisser quelques chuchotements, le sortant de sa réflexion et le faisant légèrement frémir par la même occasion.

« Tu penses vraiment qu'ils puniraient des élèves parce qu'ils ont faim ? Techniquement, on ne fait rien de mal, sauf sortir après le couvre-feu, je te l'accorde. » demanda le Poufsouffle, sur le même ton que sa partenaire. « Je ne le pense pas. Et puis, de toutes manières, si on devait se faire prendre, c'est trop tard pour reculer. Il a sûrement déjà averti nos professeurs. Enfin, s'il avait pour mission de le faire. » continua-t-il, en fixant d'un air soupçonneux l'elfe.

Entendant sûrement les échanges mystérieux des deux adolescents, le guide en question lança un regard non pas provocateur, mais dur en direction de la Serpentard, laissant un Aaron tout à fait dubitatif. Clairement, ils n'étaient pas forcément les bienvenues, et leur présence était des moins appréciées. C'était indéniable. Pourtant ; tout sembler agencé pour accueillir ce genre d'individus. Quelques tables, positionnées au fond des cuisines, comme si elles y étaient habituellement, s'offraient aux deux explorateurs. Aaron fut stoppé un court instant ; et si ces cuisines n'étaient absolument pas cachées, en réalité ? A quoi bon, en fin de compte, si les élèves avaient faim après le repas ─ ce qui, en soi, était déjà compliqué ─ pourquoi n'auraient-ils pas le droit de se rassasier convenablement ? Cette phrase résonnait comme un échec, pour le Poufsouffle. Au départ, s'aventurer ici était un moyen de découvrir cette fameuse entrée secrète ─ qui n'avait maintenant rien montré de difficile à découvrir. Juste un léger cadre, avec un papier identique aux pierres ornant l'immense château, et encore, Aaron n'avait eut aucun mal à le deviner.

L'elfe, qui recommençait à parler, leur indiqua une table, où ils pourraient dîner ensemble tranquillement. Le jaune & noir recouvra tout de même un léger sourire, toujours abattu par sa conclusion précédente. Cependant, il comptait bien passer un agréable moment en aussi charmante compagnie ; et en apprendre un peu plus sur la brune.

A peine posa-t-il ses fesses sur sa chaise que Aly revînt à la charge, ne voulant décidément pas le lâcher une seule seconde. Ça ne le dérangeait absolument pas, au contraire ; mais il ne pouvait s'empêcher de rougir, ce qui n'était carrément pas dans ses habitudes. Sauf après sa ─ vraie ─ rencontre avec McWood ; à partir de là, il avait beau penser à autre chose, ses couleurs revenaient aussi vite. Lui qui était de nature très à l'aise avec les étrangers, voire même avenant, avec la Serpentard c'était une autre histoire. Au moindre regard, au moindre chuchotement presque inaudible au creux de son oreille ; son cœur s'emballait. Il ne se sentait pas gêné, non ; plutôt intimidé, ou peut-être perturbé. Pourtant ; cette sensation n'était pas désagréable.

Un léger poids vînt machinalement se loger sur ses épaules & Aaron y déposa un doux baiser, avant de coller lui aussi son crâne contre le sien, savourant pour la énième fois ce doux parfum fruité qui s'échappait de ses longs cheveux bruns. Souriant à l'idée qu'elle était tout aussi bavarde que lui ─ si ce n'était plus ─ Aaron fronça légèrement les sourcils avant de se torturer la lèvre inférieure. Des surnoms ? Vraiment ? Le Poufsouffle avait vraiment une tête à donner des surnoms affectifs ? Bon, certes, Alycia ne semblait pas être le genre de fille à poser ce genre de question non plus, m'enfin quand même ! D'ailleurs, jouant activement avec ses doigts, elle non plus ne paraissait pas être l'une des plus à l'aise avec ce genre de conversation. Vite. Une idée. Parce qu'il ne voulait pas non plus lui faire de la peine en avouant qu'il n'était pas emballé par ça.

« Sauf qu'on est pas comme les autres couples, t'es d'accord ? », avança-t-il, indécis, « Et je vais être franc avec toi, je suis pas très doué pour trouver des surnoms affectifs, voire carrément naze. », continua-t-il, « Je crois pas qu'on ait besoin de ce genre de chose pour nous prouver nos sentiments, et je.. »

Il fut coupé par l'intervention de l'elfe, qui revenait chercher leur "commande". Aaron sourit, même s'il fut légèrement agacé d'être interrompu. Il ne lui en tînt pas rigueur, après tout c'est eux qui venaient les déranger dans leur travail.

« Ce que vous avez de meilleur à nous proposer, Monsieur. » annonça-t-il, baissant légèrement la tête pour regarder en face leur serveur.

Parce qu'il semblait totalement perdu, et que tout ce qui était servi lors des banquets, il l'engloutissait toujours rapidement et avec beaucoup de plaisir, il ne sut pas comment commander plus justement. Se retournant ensuite vers Aly, tout souriant & en prenant ses mains entres les siennes, d'une part pour avoir sa confirmation pour son choix, et d'autre part pour continuer sa phrase non-terminée précédemment.

« Donc je disais, je préfère largement en apprendre un peu plus sur ma petite amie. Parce qu'après tout, je ne sais pas grand chose de toi. Et toi non plus. », dit-il, fixant la table, « je te propose de faire ça sous forme de jeu. On pose chacun 3 questions auxquelles l'autre est obligé de répondre. Parce qu'il n'y a pas de relation sans confiance, pas vrai ? Alors, qu'est-ce que t'en dis ? »

Il ne savait pas vraiment si Alycia serait fan de cette idée farfelue, mais c'était tout ce qu'il avait en tête en attendant de pouvoir enfin déguster son plat.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyMer 17 Fév 2016 - 15:01

La possibilité de se faire punir ou attraper s'éloigne en même temps que l'elfe de maison qui a pris commande auprès de mon petit-ami. La perspective même d'être attrapés s'échappe et l'adrénaline se dissout rapidement. Et la déception est laissée en suspend entre les deux amants dits aventuriers. Le regard attristé, je pose mes yeux vert glacial sur le visage angélique d'Aaron. Quoi qu'on puisse en dire, de n'importe quelle situation, il semblait s'en sortir à merveille. Le sourire collé à la figure, je me demande ce que serait son visage si sa bonne humeur habituelle s'échappait. Serait-il aussi triste à voir que moi ? Deviendrait-il moins attrayant, moins intéressant à mes yeux ?
Je ne sais pas vraiment quoi me répondre, là. Ce que je sais, et c'est ce qui compte, c'est que je suis bien. Tout simplement, pas besoin de fioritures ou de pseudo échanges d'adolescents pré-pubère. Il a raison, nous ne sommes pas comme les autres... On est différents, anormaux. Cet aspect atypique est ce qui fait notre force face aux rumeurs, aux médisances... Que j'ignore, bien malgré moi.

Malgré mes sentiments mitigés pour l'amour, persuadée d'avoir été amoureuse d'une fille, puis d'un garçon bien plus âgé... C'est finalement dans ses bras que j'ai trouvé ce que je cherchais. Ce qui devait me confirmer que je faisais, peut-être, fausse route. Auprès de lui, les ténèbres s'assagissent, ils se calment... Ils ne m'étouffent plus, ne me murmurent plus de tuer. Ils se taisent en sa présence, je m'apaise. Et c'est rare.
Malgré tout, je garde le dos droit, les mains croisés poliment sur le table alors que j'ai croisé mes jambes en digne Dame.
Son jeu de question est une bonne idée pour détendre l'atmosphère. Même si nous avons beaucoup de choses à échanger, que nous sommes persuadés de nous aimer... Il est bien des choses que j'ignore sur lui.
La première étant que j'ignore de quelle genre de famille il est issu... Et s'il était... né-moldu. Comment réagirais-je ? Je ne préfère pas y penser, pas maintenant. Pas encore. Je préfère l'ignorer, ignorer ses origines encore un moment.

« C'est une excellente idée, Aaron. Tu permets que je commence ? »

Un elfe de maison apporta une grande cruche d'eau avec deux grands verres en cristal. Il est plus chétif, plus souriant. J'ignorais que les elfes de maison ressentaient des sentiments. Maladroitement il pose le tout sur la table et s'incline. Je le regarde, patiente. Sans sourire mais sans agressivité. J'ai fait preuve de ... patience ? Je fronce légèrement les sourcils quand il s'éloigne tout penaud.
Je reporte mon attention sur mon petit-ami, légèrement décontenancée par ma nouvelle attitude. Je secoue légèrement la tête pour remettre mes idées en place et je pose mes deux coudes sur la table pour posé mon menton sur mes mains croisées, faisant mine de réfléchir. Que puis-je lui demander ?
Je sais.

« As-tu des frères et sœurs ? Aimes-tu les légendes concernant les châteaux ou maison hantés ? et enfin... M'aimes-tu ? »

Je décroise les mains et je nous sers de l'eau dans les verres mis à disposition alors que les elfes continuaient doucement leur activité, en silence. Certains nous regardaient, hésitant à venir nous voir. Il m'arrive de croiser certains regards qui aussitôt se dérobent. Intéressant... Est-ce l'effet que tous les sorciers leur font ou est-ce propre à moi ? Ai-je l'air méchante ? C'est une bonne chose. Je ne dois pas oublier qui je suis, je ne peux me permettre de minauder bêtement, alors que de grands projets se mettent doucement en place.
M'aimes-tu ? ... Cela fait à peine deux semaines. Mais je ne l'ai jamais entendu, jamais depuis que mon père est mort... Plus jamais. Azphel le disait, c'est vrai. Mais ce n'était pas de cet amour inconditionnel...
Contre toute attente, je ravale un sanglot, hoquetant. Une larme silencieuse coulant lentement le long de ma joue gauche. Je suis si faible.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyJeu 18 Fév 2016 - 21:35

La réponse rassurante de sa petite copine le fit doucement sourire. Et, comme prévu, elle voulait commencer. Et ce que Alycia voulait, elle l'avait. Définitivement. Puis, de toutes manières, Aaron avait proposé ce jeu sur un coup de tête ; il ne savait pas vraiment ce qu'il voulait ou non savoir sur Alycia. Même si elle pouvait absolument tout lui dire ; il ne la jugerait pas, ni ne la plaindrait. Il avait assez appris du caractère de la brune pendant ces deux dernières semaines pour savoir qu'elle n'appréciait vraiment pas être prise en pitié.

« Je t'en prie, les dames d'abord. » dit-il, d'une voix déterminée.

Ils coupèrent leur discussion un court instant. Tout comme Aly, il observa l'elfe, quelque peu plus amical que la dernière fois, sûrement du à son léger sourire qui prenait maintenant place sur son visage maigrichon. Aaron lui glisse un « merci », avant que ce dernier ne détale aussi vite qu'il n'était arrivé, retournant rapidement à son travail.

Le Poufsouffle s'étira légèrement, pour ensuite reporter toute son attention sur Aly qui, déjà, réfléchissait activement à ses trois questions. Qui étonnèrent Powell, d'ailleurs. Surtout la dernière, en réalité. M'aimes-tu ? Au départ, le jaune & noir était bien décidé à partir dans un fou rire, avant d'apercevoir les yeux verts, froids & remplis de doutes de la Serpentard. Parce que ; sa question était très sérieuse ! Maintenant qu'il y réfléchissait, il ne lui avait jamais dit. Il lui avait montré, oui ; par des baisers tantôt ardents, tantôt doux & passionnés, par des étreintes traduisant le 'je ne veux pas que tu partes' ou bien 'tu m'as terriblement manquée'. Mais jamais par la parole. Par ces simples mots, qui semblaient avoir une grande signification pour la jeune fille. Très grande. Comme si c'était un besoin vital pour Aly.

« Nop, je suis fils unique. Y'en a pas deux comme moi. » affirma-t-il, en lâchant un léger rire, fixant machinalement la table, « Ouais, j'adore ça, surtout quand la légende concerne un être surnaturel. Autant quand j'étais petit, j'n'y croyais pas forcément, mais depuis que je suis un sorcier, je me dis que tout est possible. Ce qui, d'un côté est super cool, et d'un autre tout de suite moins rassurant. » continua le Poufsouffle, sa passion pour l'aventure revenant à la charge, « Si j.. »

Mais bientôt, le blond était pris par surprise, et s'arrêta net dans sa tirade ; car si le hoquet de sa compagne était passé inaperçu, la seule & unique petite goutte qui avait commencé sa course de l'oeil droit, maladroitement attristé & désarçonné, de Alycia, bloqua le jeune sorcier. Il se sentit mal. Très mal. Avait-il dit quoi que ce soit qui l'avait choquée ? Au point de la faire pleurer ? Elle, la forte & des fois effrayante Alycia McWood, avait laissé un flot d'émotions transparaître. Anormal. Une discrète qui, pourtant, était équivalente à une coulée incessante de larmes continues. Inévitable.
Aaron porta une main hésitante à sa joue légèrement rosée pour l'essayer vivement, souffrant affreusement de la voir ainsi, tout aussi attristé parce qu'il pensait être la source de ses problèmes.

« Hey Aly, arrête ça », ordonna-t-il, d'une voix douce, « s'il te plaît. »

Puis ; un besoin immédiat, une urgence même. Il la prit doucement dans ses bras, collant sa tête contre son torse dépourvu de muscles parfaits. Il posa sa tête sur son crâne, voulant la serrer aussi fort que possible. La rassurer. La sentir près de lui, son corps fin & chaud attaché au sien. Lié, d'une certaine façon.

« Je t'aime, Alycia. Okay ? Je t'aime vraiment. » plus que tout. D'une voix légèrement tremblante, déchiré à l'idée d'avoir pu la blesser. Tant dans ses mots que dans ses gestes. Se sentant fautif. Clairement, c'était de sa faute. « Si j'ai fait quelque chose, si je t'ai causé de la peine, je t'en supplie dis-le moi. Et pardonne-moi, Aly. » continua-t-il, sa voix toujours aussi hésitante.

Se détachant un court instant, il embrassa son front, avant de reprendre sa position et lâcher un long soupir ; relâcher la pression.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyVen 26 Fév 2016 - 12:10

Je ne l'écoutais qu'à moitié. Ne me rendant même pas compte qu'il venait d'avouer qu'il était né-moldu, n'ayant pas connu la magie bien avant d'avoir reçu sa lettre.
Est-ce une information importante après tout ?
Redorer le blason de la famille McWood n'était pas chose aisée encore moins quand les seuls héritiers étaient deux filles que tout opposait et qui ne s'entendait pas. Rentrée dans ma vie depuis quelques jours seulement, comme un cheveux sur la soupe... Anéantissant tous mes plans. Les McWood allaient mourir avec Helena et s'éteindre quand chacune de nous allions se marier. Avec un moldu, un né-moldu, un sang-mêlé ou un sang-pur. A quoi bon. Nous étions voués à disparaître.

Je lève mes yeux sur le visage effaré d'Aaron, comme si la misère du monde lui tombait dessus. Que lui arrive-t-il ? Je fronce les sourcils alors qu'il me plaque contre son torse chaud. Je tente de respirer malgré la force qu'on lui concède pas volontiers. Son parfum est familier, enivrant... rassurant. Je m'apaise aussitôt alors que sa tête posée sur la mienne se veut suppliante, comme ses mots. De quoi veut-il se faire pardonner ?
Je pose mes mains sur son dos en réfléchissant à la situation, et au pourquoi nous sommes tout à coup dans cette position, pourquoi en vient-il à demander pardon.
L'entendre dire je t'aime de nombreuses fois avec toujours plus de sincérité m'a donné à réfléchir. Aussi bien parce que ce n'était pas des mots que j'entendais tous les jours mais aussi parce que j'étais persuadée qu'Aaron pourrait tout me donner si je le lui demandais.

Il me pousse doucement, m'embrasse le front et finir par me reprendre dans ses bras. Cette fois je dois me ressaisir et clarifier les choses. Maintenant.
Je pose mes mains sur son torse pour m'échapper légèrement de son étreinte. Je le regarde dans les yeux en fronçant légèrement les sourcils. Son regard marron est si chaud qu'on pourrait presque croire que ses pupilles brûlent. Je remonte ma main le long de son cou et je pose la paume sur sa joue.

« Aaron, je ne t'en veux de rien. Si j'ai laissé une larme couler, c'est déjà parce qu'elle m'a, elle-même, prise par surprise et parce que je pensais à quelque chose de douloureux. Ça n'a rien à voir avec toi. » Je pose mon autre main sur son autre joue, je souris presque. Presque. « Je t'aime... Moi aussi. »

Ma voix est tremblante, peu assurée. Voilà bien des mots que je ne dis pas souvent, jamais. Que j'aurais même pensé ne jamais dire.
Quelques semaines à peine et le monde tournait autour d'Aaron. De son visage, de son attitude... Des années à l'observer, je le connais par cœur. Aussi bien lui que son amie de Serdaigle que j'ignore la plupart du temps. Cette tignasse dorée indomptable, ce regard amusé et ce sourire coquin... Rien ne m'a échappé.
Une telle évolution dans nos relations ne m'étaient jamais apparue comme faisable. J'ai toujours cru qu'il me détestait ou méprisait comme la majorité des élèves de Poudlard.
Je fais peur, et j'aime cette image que je véhicule. J'aime... qu'on me craigne. Plus l'on me craint et plus j'ai l'impression d'embrasser mon destin, de me rapprocher de mon maître.
Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, savourant même le léger goût de chocolat qu'il a encore sur lui. Profitant à ce moment encore, de pouvoir sonder son âme. Fermant doucement les yeux, j'appuie légèrement sur mes mains pour donner plus de profondeur à mon baiser si doux devenu si passionné.
Que ne donnerais-je pas pour lui ? Je pourrais le dévorer.
D'un baiser, nous passons à deux. Je suis insatiable, plus je le sens, plus je le vois... Plus je ne veux que lui dans ce monde de tourment.

C'était sans compter sur l'elfe de maison qui tousse doucement dans sa main pour prévenir sa présence. Je plisse légèrement le nez et je libère doucement Aaron de mon emprise. L'elfe croise mon regard et se veut tout penaud. Il claque des doigts et des victuailles apparaissent sur la table : « Vous souhaitant un bon... appétit. » Peu assuré, l'elfe s'efface aussi vite que cela lui est permis.
Du poulet, du rosebif, du jambon, du fromage, des pommes de terre, des carottes... C'est un repas de Roi.

« Par Merlin, et je me contente que de si peu habituellement. »

Je prends une légère distance avec Aaron bien que mon genou colle toujours le sien. Des assiettes apparaissent comme par magie ainsi qu'un gobelet et du jus de citrouille. Bien que l'adrénaline de l'aventure n'était pas à son beau fixe, la satisfaction est tout aussi belle.

« Impressionnant. »

Je me sers la première, éduquée dans l'apologie du gentleman, une assiette modeste pour un appétit restreint mais mon estomac me remercie d'avoir à manger ce soir. Je tends les couverts à Aaron, et patiente qu'il se soit servi avant d'attaquer, précieusement, l'assiette pleine devant moi. Je pose un coude sur la table et ma joue dans ma main. Je souris en coin, observant avec intérêt les gestes d'Aaron, comme un réflexe, une habitude. Si beau, si doux, si ... lui.

« Revenons-en à où nous en étions. Ce ne serait pas juste que tu ne puisses pas jouer à ton tour. Je t'écoute ! »

Je me redresse, droite comme un piquet. Le regard enjôleur, le sourire en coin... Sincère. La manipulation sur qui l'on veut mais pas sur lui.
Le souvenir de ses confidences refaisant doucement surface, je le regarde comme sous un nouveau jour, je ne suis pas gênée par son origine. N'importe qui d'autre... N'importe qui, j'aurais pris malin plaisir à m'en moquer...
Je suis vraiment amoureuse de lui pour supporter l'insupportable.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyDim 6 Mar 2016 - 17:58

Tandis que son souffle chaud commençait à peine à rassurer le Poufsouffle, qui aurait souhaiter que cet instant dure à jamais, sa petite amie décida de relâcher l'emprise qu'il avait sur elle, s'éloignant finalement doucement d'Aaron. Ce dernier garda un regard pesant sur elle, tenant à ne pas la lâcher des yeux une seule seconde, vraiment & toujours aussi inquiet. Pourtant ; les explications qu'elle lui donna le rassura. Un peu. Tout comme sa main fine et douce qui remonta rapidement le long de son cou, se déposant bientôt sur sa joue.

« Je t'aime... Moi aussi. » A ces paroles, même tremblantes et hésitantes, Le Poufsouffle sourit, timidement. Maintenant qu'il y réfléchissait, sa réaction avait été carrément exagérée.

Ça faisait seulement quelques semaines qu'ils étaient ensemble, et Aaron se comportait déjà comme le petit ami surprotecteur ; il devait vraiment se ressaisir, il avait honte de lui-même maintenant. Il aurait tellement voulu se cacher, là, maintenant. Ne plus faire face pendant un court instant au regard glacial & pourtant si doux de Aly.

Il n'arrivait même pas à prononcer un quelconque mot, pour une fois il préféra le silence ; ce que Aly sembla comprendre, puisque bientôt elle prenait l'initiative de sceller de nouveau leurs lèvres, enlevant machinalement toute la tension qui régnait quelques secondes auparavant entre les deux adolescents. Parce que ; dans ces moments-là, Aaron ne pensait plus à grand chose. Il vivait l'instant présent, savourant ces instants comme s'ils pouvaient ne plus se reproduire. Tantôt doux, tantôt passionné ; la Serpentard intensifia leur baiser, Aaron passa délicatement ses mains autour de son cou, bientôt sur sa nuque. Il avait l'impression de ne faire plus qu'un désormais ; comme si rien en pouvait les séparer. Par Merlin, qu'est-ce qu'il était amoureux ! à cette pensée, il sourit légèrement, fermant de nouveau les yeux. Se perdant un instant dans ce baiser ardent..

Mais ils furent rapidement rappelés dans le monde réel, l'elfe était vite revenu & toussota pour leur signaler sa présence. Se décollant alors de sa petite amie, à la fois gêné et déçu d'écourter leur moment, Aaron rougit comme une tomate, regardant du coin de l’œil Aly, passant comme à son habitude une main nerveuse dans sa tignasse dorée. Il remercia d'un hochement de tête leur serveur, qu'il regarda repartir aussi vite qu'il était apparu.

Il leur avait préparé un véritable festin ; Powell avait hâte de se mettre véritablement à table. Il crevait presque de faim ! Comme un gros gamin, il s'aperçut rapidement qu'il avait la bouche grande ouverte. La refermant vivement, il observa silencieusement la brune se servir, en bon gentleman. Il ne venait peut-être pas d'une famille d'aristocrate, certes, mais il connaissait quand même les bonnes manières. Dont celles intitulées "comment se tenir à table avec une jeune femme comme compagnie". Une fois qu'elle eut fini, elle lui tendit gentiment ses couverts, qu'il attrapa avec un grand sourire, éclatant.

« Merci ! » annonça-t-il, encore légèrement rouge.

il eut envie de verser tous les plats dans son assiette. Mais, se résignant, il se servit normalement, ne se servant pas comme le gros gourmand ─ ou goinfre ─ qu'il était. Il sentit un regard sur lui ; évidemment, elle ne put s'empêcher de détailler ses moindres faits & gestes. Comme au bon vieux temps, pensa-t-il, se remémorant avec quelle insistance la jeune fille avait l'habitude de l'observer auparavant. Étirant encore plus ses lèvres, il répondit à la question de Aly, totalement d'accord.

« Okay, hum.. » dit-il, faisant par la suite une drôle de grimace, tout en continuant à mâcher pour finalement avaler. « Qu'est-ce qui t'as poussé à m'embrasser la première fois ? Quelle est ta couleur préférée, ouais je sais c'est un peu banal, mais je veux savoir », il hésita un instant avant de continuer, mais ne voulant pas s'arrêter, « Quelle était cette chose douloureuse ? »

Posant soudainement ses couverts, et regardant d'un air encourageant Alycia, il se tut. Il ne voulait pas l'obliger ─ enfin c'est un peu ce qu'il faisait, vue que l'une des règles était de répondre à toutes les questions sans exception. Mais il voulait vraiment savoir.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyLun 7 Mar 2016 - 15:11

Le sourire en coin, je ne peux m'empêcher de le regarder se servir et savourer la nourriture qui fut si facile à extirper des doigts de fées des elfes de maison. Plus aucun d'eux ne nous regardaient, certains transplanaient... Le travail surement fini.
Qui aurait cru qu'en plein milieu de la nuit, je me serais trouvée tout près d'Aaron dans les cuisines de l'école alors que nos deux salles communes ne sont pas si éloignées, trouvant par miracle le passage réputé si secret. Il faut dire que pour le coup, les secrets n'avaient pas été un soucis pour nous deux. Était-ce la force de l'amour ? N'importe quoi. La chance, tout bonnement. Et le pire étant que c'est bien Aaron qui l'a trouvé avant moi. J'avais toujours considéré Aaron comme quelqu'un d'intelligent, et j'en avais eu la preuve ce soir, encore. Il est paresseux, on ne pouvait pas le lui retirer mais il était également très impliqué dans ce qu'il faisait. Il suffisait de ne pas à avoir ouvrir un livre. Alors que je suis tout son contraire, préférant plonger des heures dans un livre pour continuer d'en apprendre sur  un monde qui nous dépasse aussi bien moldu que sorcier.
Se référer aux Ténèbres et aux sortilèges puissants... A la magie noire. Alors que face à moi se dressait surement le garçon le plus doux et le plus gentil qu'il m'ait été donné de connaître.
Dans cette descente aux enfers, j'allais devoir faire le choix de l'emmener avec moi ou de l'abandonner sans plus d'explication. Une triste vérité, le choix de toute une vie.

Julian le dirait : ce n'est pas un choix qu'une jeune femme de seize ans doit faire. ; mais je n'ai pas le choix. Je dois faire ce choix, pour lui, pour moi... pour nous.

Mais en attendant, je préfère profiter du moment présent, en sa compagnie tandis que les victuailles descendent plus vite que j'ai l'habitude de voir. A notre table, nous prenions notre temps, tous plus au moins guindés, laissant même parfois des restes. A en voir par ses yeux qui pétillent, Aaron ne va sûrement pas laisser grand chose sur la table. Je ris légèrement alors que je mâche un morceau du rosbif, bien la première fois que je fais preuve d'une impolitesse à table. Je m'essuie doucement la bouche avec une serviette que je repose sur la table sous mon avant bras gauche.
On voit tout de suite qu'Aaron se retient de manger comme il le sent. Je pose alors ma main sur sa cuisse en penchant la tête sur  le côté, lui offrant un sourire ... doux qui a du mal à y ressembler.

« Ne te prive pas de manger comme tu en as envie parce que je suis là. Je tiens à te rappeler que j'ai passé des années à t'observer. Je t'ai déjà vu manger plus vite qu'un troll des montagnes adulte. Je me demande où tu stockes tout ça ?! »

J'essaie de rire même si je n'en ai pas vraiment l'habitude. C'est rare que je me mette à faire des blagues et qu'en plus j'en sois fière. Pas de sarcasme, mais un humour simple et doux, d'une amoureuse à son amoureux. Idiot, puéril... A donner la nausée. D'un amour d'adolescent, pur et chaste... Alors que les ténèbres continuent de virer autour d'elle se nourrissant jour après jour de sa haine. Aaron me pardonnera-t-il seulement un jour ?
L'inquiétude nait au creux de mes seins quand il décide de reprendre le jeu, visiblement amuser par le retour à la normal. Nous nous voyons pour être heureux et non pour être triste.
Et il commençait avec une question assez difficile. Je souris toujours en coin, pensante. Autant être véritablement honnête.

« Je dois avouer que je ne saurai pas te répondre. Je pense que tu m'as toujours attirée, je ne l'ai simplement pas reconnu avant d'avoir pu être... proche de toi. Je ne fais jamais rien d'inutile, alors si je l'ai fait c'est que j'en avais besoin. Mon cœur en tout cas. »

Dire ce genre de niaiseries ne me va pas du tout mais l'honnêteté avant tout. Je mange une autre pomme de terre en prenant soin de mâcher pour le laisser assimiler la réponse. Il n'aura pas souvent tant de réponses romantiques dans le passé. Il doit donc bien l'entendre, le comprendre et s'en souvenir quand il douterait.
La seconde question était plus amusante, et moins casse-tête, je répondis sans hésiter : « Le bleu.
Cependant je perdis mon sourire et je lâche ma fourchette instantanément quand la dernière question tombe. Mon regard froid se pose sur le visage si doux de mon petit-ami. Je le détourne pour regarder un point fixe sur un mur. A quoi bon tout cacher ?

« Je pense que tu es parfaitement au courant de la cause de la mort de mon père. J'ai été pendant un moment la cible de brimade : le savant fou, le gars qui s'est fait explosé dans sa maison en entraînant sa fille dans un coma. Bien, tout ça est vrai. Après mon coma, j'en ai voulu à ma mère. Tellement que j'ai fini par la détester, et elle me l'a très bien rendu. Elle me déteste tellement qu'elle a même décider de participer... à ces horreurs de manifestations moldues. Quand mon père est mort, tout l'amour a disparu avec lui... Le mien avec. Je n'ai jamais entendu ces mots... depuis. Donc ce ne sont pas de souvenirs agréables mais ils me seront très utile pour l'avenir, crois-moi. »

Mon menton ne tremble plus mais la haine engorge mes veines. Je les tuerai tous, ces moins que rien. Je les hairai ces créatures... qui déciment les leurs et les sorciers. Ces infâmes personnes incapables de faire preuve d'humilité.

« Quoi que je fasse, j'espère que tu seras toujours de mon côté. »

Après un silence, le regard dur plongé dans celui d'Aaron, je le détourne pour continuer à dîner. Je me perds dans quelques pensées avant de poser ma main sur la sienne. Je tente de paraître détachée et je lui presse les doigts pour  le rassurer. Je ne veux pas gâcher notre rendez-vous, il est ce qui me tient loin de tout cela.
Je chasse du mieux que je peux mes sentiments négatifs. Je remonte mes doigts le long de son bras, passant par son épaule, attardant les ongles sur son cou avant de poser ma main droite froide sur sa joue chaude. Je me lève pour pousser sa chaise légèrement, assez pour que je puisse passer entre lui et la table. Je m'assoie sur ses cuisses, face à lui sans le quitter des yeux. Je pose ma seconde main sur son autre joue, mon regard se veut plus affamé plus ... prédateur.
Penchant la tête lentement sur le côté, j'approche mes lèvres des siennes sans les toucher, les frôlant seulement, soufflant mon haleine contre ses lèvres. Sans fermer les yeux, je regarde ses yeux même si la proximité rend la vision floue. Je finis par toucher sa lèvre inférieure, dans un silence ... électrique. Je les pose enfin sur les siennes, dans un léger baiser avant de le bouffer avec envie. Fermant les yeux, et rencontrant pour la première fois les dents mais aussi la jumelle, jouant dans un jeu langoureux, fiévreux.
Il est à moi... Je m'en fous de tout le reste, lui... maintenant est et sera toujours à moi. Même la mort ne l'emportera pas tant que je ne l'aurais pas décidé.

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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyMer 9 Mar 2016 - 21:21

Aaron était certainement le plus gros gourmand au monde ; pourtant, Alycia n'était pas mal non plus. Les deux amoureux avaient déjà bien amputé la part que les elfes de maison leur avaient déposée. Pourtant il ne peut s'empêcher de regarder ce festin avec envie. Bien sûr, il se retenait. Mais ses yeux pétillant à la vue de ce buffet à volonté, exprimant parfaitement son envie de rendre tous ces plats & ces assiettes vides, étaient difficiles à dissimuler. Voire impossible. Sursautant légèrement, pris par surprise, s'extirpant bientôt de ses rêves de gavage. La main douce et fine de sa petite-amie, le regardant intensément. évidemment, rien n'échappa à l’œil expert de la Serpentard, qui s'empressait de blaguer sur sa retenue. De.. Blaguer ? Non, vraiment, c'était la deuxième fois depuis le début de leur dîner en amoureux, et Aaron appréciait les efforts que Aly faisait en sa compagnie. Comme si elle relâchait la pression qu'elle se mettait perpétuellement en cours, dans l'exercice de ses devoirs ; quotidiennement.

Mais ; ce qui l'embêtait énormément puisqu'il ne pouvait rien y faire. Si la jeune fille voulait se confier à lui, elle le ferait de son plein gré, il ne lui forcerait certainement pas la main. D'un côté, elle ressemblait à Lune, sauf que cette dernière était facilement découverte ; Aaron la connaissait par cœur, et savoir son mal-être était une évidence pour le Poufsouffle.

« Je ne me prive pas. » annonça-t-il, prenant machinalement un air d'innocence. Mais, il croisa le regard de Alycia. Il ne pouvait pas vraiment lui mentir, comme si elle le connaissait mieux qu'il se connaissait lui-même. « Bon, d'accord, un petit peu. Où je le stocke ? La question serait plutôt où je le dépense : la croissance, l'adolescence, la course... Il en faut pour couvrir toutes ces dépenses très chère ! » blagua-t-il à son tour, plutôt amusé par la situation, « Non, plus sérieusement, j'en sais rien du tout. Mais d'après ma mère, elle était pareille à mon âge. Aussi gourmande, mais aussi 'grosse' que moi. » ajouta le Poufsouffle, s'empressant de se resservir.

Il en riait ; pourtant, cette situation n'était pas forcément agréable tous les jours ; des fois, il se sentait un peu faible, minuscule même. Il n'était pas très grand, et sa carrure n'était pas imposante, plutôt inexistante. Sa maigreur le hantait parfois, Aaron n'était pas bien dans sa peau. Les remarques désagréables, qui leur paraissait être de simples taquineries, rien de bien méchant au fond ─ d'ailleurs, il préférait rire avec eux, ou répondre par de l'auto-dérision. Pourtant, le jaune & noir le vivait assez mal. Et oui, même les Poufsouffles avaient leur tracas personnels !

C'était également l'un des points positifs avec Aly ; elle, elle s'en foutait de l'apparence. Des origines. De la maison. De la couleur de peau. De l'appartenance à tel ou tel groupe. Elle l'avait accepté tel qu'il était, avec ses qualités & ses défauts, ne suivant que son cœur, son instinct. Alors oui ; ses baisers le soulageaient, le réconfortaient régulièrement. Comme si elle savait quand le jaune & noir n'allait pas bien. Sans pour autant en connaître la cause. Et elle n'avait jamais demandé, ce qui était d'autant plus agréable pour lui. Aucune justification.

Répondant bientôt à ses questions, et sortant de son instant monotone, il écouta attentivement ; une question aussi évasive que complète. Parce que ; clairement, sa demande n'était pas évidente. Ce serait comme vous demandez pourquoi vous aimez le chocolat, vous répondriez à cause de son goût, de sa texture, de la sensation qu'il vous procure lorsque vous le dévorez. Pourtant, cette réponse resterait incomplète. Le pourquoi du comment ne serait pas résolu. Il lui sourit tendrement.
Le bleu. Ho, il aurait juré que c'était le noir. Oui, un peu cliché, il fallait l'avouer. Mais, c'était toujours bon à savoir ! L'adolescent n'était pas un as des cadeaux originaux, alors la couleur était la base des bases.
Il ne s'attendait pas vraiment à une telle réaction suite à la dernière ; douloureux. Un bruit sourd résonnant dans toute la pièce. Elle perdit instantanément son sourire, comme si la Alycia McWood, froide & distante, reprenait le dessus. Son regard dénué de toute émotion amicale revînt un court instant ; Aaron put en faire les frais, observant chaque détail dans ses yeux d'un vert intense. Comme si, pendant un court moment, elle l'avait détesté. Atrocement.

Observant ses lèvres bouger au fur et à mesure, Aaron jura intérieurement. La curiosité est un vilain défaut, Powell. Le sorcier voyait parfaitement que cette histoire la répugnait. Comme si elle passait en boucle des centaines & des centaines de fois dans sa tête. La torturait. Contrairement au blond, elle n'avait pas eu une enfance remplie d'amour, entourée de ses deux parents ; non. Son père était mort. Le coma avait pris le dessus. Et sa mère la détestait.
Alors il la prit, sa main, sentant toute la haine enfermée au plus profond d'elle. Espérant pouvoir l'apaiser un peu. S'excuser ne servirait à rien, il préféra répondre à son annonce.

« Je te le promets. » Dit-il doucement, comme si un silence pesant s'était établi entre eux.

Détournant les yeux à son tour, ils se remettaient à manger silencieusement. Pourtant, Aaron n'avait plus faim. L'appétit était parti en même temps que la bonne ambiance. Des fois, il avait vraiment envie de s'étrangler.

Puis ; une longue caresse, rassurante & envoûtante. penchant finalement sa tête vers cette main animée par le désir, lui arrachant quelques frissons. Chatouilleux. Puis, se faisant plus pressante, Aly finit par se poser sur ses cuisses, le Poufsouffle toujours aussi hypnotisé par son entreprise, ne pouvant quitter ces yeux verts. deux paumes douces comme la soie se posant finalement sur les joues, un regard enflammé ; son souffle chaud le paralysa presque. Comme si cette distance était hypnotisante.
Son cœur battait la chamade, voulant vraiment rencontrer pour la énième fois ces lèvres si tentatrices. Pour ne plus jamais les relâcher. Tandis qu'il se retrouvait totalement inapte à faire le moindre mouvement, devenant pendant un court instant la marionnette de la Serpentard, pour finalement l'embrasser comme elle ne l'avait jamais fait auparavant ; le laissant avoir accès à un endroit encore inconnu, pour le jeune garçon qui perdait tout contrôle sur la situation. Mais fallait-il vraiment en avoir un ? Probablement que non. Il rapprocha donc son buste de cette dernière souhaitant entendre le cœur de sa partenaire accélérer. Perdre sa cadence habituelle. Le sentir s'emballer tout autant que le sien. Ensuite, un flash ; il se rappela des dernières mots qu'il avaient prononcées, « Je te le promets. » Ce n'était pas des paroles en l'air. Il pourrait tout donner pour elle. Ce qui lui semblait assez idiot, sur l'instant ; il n'avait que 16 ans. Il n'avait pas le droit de faire des promesses qu'il n'était pas sûr de tenir. Mais il y croyait. Du moins, il voulait y croire.

Relâchant un instant la bouche de Aly, sa limite d'apnée atteinte, c'est lui qui reprit les choses en main. Déposant de nouveau de chastes baisers sur ses lèvres, puis sur ses joues pour ensuite descendre vers son cou. Il fit glisser ses mains le long de ses jambes pour finalement remonter jusqu'aux hanches, voulant ressentir sous ses doigts chaque courbe de son corps gracieux. Soufflant un air chaud et frémissant, il glissa un doux « Je t'aime » au creux de son oreille, pour finalement reprendre possession de ses lèvres.

Par Merlin, il l'aimait. Comme un fou. A cette simple pensée, il sourit.
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MessageSujet: Re: Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell    Et si nous passions à table ? | Aaron N. Powell  EmptyVen 11 Mar 2016 - 11:08

La passion se mêle au temps, comme si ce dernier n'était rien d'autre qu'une unité et non un besoin vital. Le temps. Quand il passait, il offrait la possibilité d'être heureux. Plus il allait vite et plus l'activité ou la pensée étaient intéressantes. Moins il allait vite et le bonheur s'en échappait. Perdue entre le besoin et l'envie, je reste néanmoins dans cette petite bulle créée par nous, pour nous... Les baisers inlassables d'un entremêlement de jumelles, savourant le souffle coupé, ses joues fraîches et douces, ses cuisses frêles mais qui me soutiennent... Ce corps qui est à moi. Le meilleur était quand il se dressa pour mieux me sentir, nous ne faisions qu'un... Et pour la première fois, le plaisir de la chair m'appelait. Comme un désir irrépressible de l'avoir encore plus à moi... Il est à moi, n'est-ce pas ? Il ne peut plus m'échapper.
Et si le jour où il décide de me quitter, je décidai à son tour... de le tuer. Impossible, mon cœur continue de battre, je suis persuadée de pouvoir l'épargner. Mais dans ma tête résonne une petite voix : Rappelle toi d'Anton. Qu'as-tu fait par vengeance ? ... Oui, j'aurais pu le laisser mourir, je l'ai cru... même espéré. Je suis un monstre...
Je deviens folle...
Alors que les baisers d'Aaron se veulent plus tendre, la réalité me fouette comme un maître à son esclave. Je profite de chaque baiser comme du dernier, mes mains passant sur sa nuque et sur ses épaules.
Les mains d'Aaron touchait chaque parcelle de mon corps, ou presque. La chair de poule ne tarde pas à se faire sur ma peau froide alors que j'ai l'impression de brûler intérieurement.
Le je t'aime si doucement glissé à l'oreille me chatouille et me fait sourire... légèrement. A cela j'intensifie le dernier baiser... Comme une réciprocité. Je dois pourtant m'arrêter.

M'écartant légèrement de son visage, Aaron est rouge alors que le rouge de mes propres joues est plus terne. Je souris franchement. Quoi qu'on en dise, il était beau... Et à moi.
Le besoin de possession est une horreur, mais  je n'y peux rien. Je suis possessive. Très. Trop.
Je tente de lui remettre les cheveux correctement, mais rien à faire. Cette tignasse est plus féline que moi... Indomptable.
Je lui embrasse la joue avant de descendre de ses genoux pour sortir une montre à gousset. Je regarde l'heure et plisse le nez sous la contrariété. Je la lui tends malgré la chaîne qui la rattache à mon pantalon.

« Il est déjà deux heures. Nous devrions retourner à nos dortoirs avant d'être sévèrement punis. »

Je referme violemment la montre à gousset, comme si le temps était revenu faire son apparition au mauvais moment, comme si l'unité devenait décisive sur le fonctionnement de leur vie. Encore, toujours.
Les plats sont presque finis et j'interpelle un elfe qui me regarde, effrayé. Je lui dis simplement que nous partons, que c'était bon et j'ose même dire merci. L'elfe se détend et claque des doigts avant que les assiettes et les plats disparaissent de la table. Il lève un doigt et claque à nouveau des doigts, sur la table apparait deux tout petits paniers où trônaient à l'intérieur une part de brownie pour Aaron et une part de cheesecake pour moi. L'elfe connait donc nos goûts... Je me tourne vers celui-ci mais comme tous les autres, il disparait.
Je secoue la tête et attrape le panier m'étant destiné.
Aaron me suivait tout heureux alors que l'adrénaline revient naître dans mes veines. Nous devons maintenant sortir et retourner à nos dortoirs sans nous faire attraper.
Retournant dans le petit tunnel, j'intime Aaron de se mettre sous la cape. Devenus invisibles, je pousse doucement le tableau qui pivote sur lui même.
Rusard est dans mon couloir, j'entends Miss Teigne râler. Descendant, le tableau se referme derrière nous.
J'embrasse une dernière fois mon bien aimé et le fait sortir de sous la cape. Je chuchote un : File.

J'approche de mon couloir, la lumière de la lanterne de Rusard est faible. Il doit retourner à l'étage, ni une ni deux, je cours. Miss Teigne feule en me sentant passer près d'elle et je vois la lumière de Rusard changer de direction pour la mienne. Faites qu'Aaron rentre à temps.
Je bifurque jusqu'à ma porte de salle commune, intime le mot de passe, la porte s'ouvre et je me jette à l'intérieur tandis que le rais de lumière s'intensifiait.
Je souffle mon soulagement en enlevant ma cape et je file lentement dans ma chambre, en essayant de ne pas réveiller les filles. Quelle soirée.  
Sans doute la meilleure, la plus triste... et la plus sincère.
Une fois dans ma chambre, je me mets en pyjama et tire mes rideaux tandis que j'exécute un Lumos. M'asseyant en tailleur, je regarde dans le panier, une cuillère en argent dort sur le côté, je m'en empare et dévore le cheesecake en deux bouchés. Magnifiquement délicieux. Comme si le bonheur existait dans la pâtisserie, je pose le tout sur la table de nuit avant d'éteindre la baguette et de m'endormir... des rêves plein la tête.
Bonne nuit, Aaron.
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