Amaranthe Aislinn - Boîte aux lettres

18/12/2005

Megan O’Neill
Confrérie Abraxan, Académie Haveirson
Comté d’Avalon, Pays de Galles

Le 19 Octobre 1997
Amaranthe Aislinn
Salem – Etats-Unis

Dear Amaranthe,

C

e que tu m’apprends est déjà pas mal, j’ouvrirai l’œil et resterait ainsi sur mes gardes, bien que mes inquiétudes ne font que grandir à ce sujet. J’ai appris pour les langues-de-plombs, et s’il y a bien une chose que je sais à leur sujet, c’est qu’ils ne font jamais rien sans arrière-pensée. J’hésite sérieusement à quitter Haveirson, et la seule raison pour laquelle je n’ai pas encore saisie cette option, c’est parce que j’ai l’opportunité d’apprendre la médicomagie sans passer directement par le terrain. Sans compter que je n’ai jamais été particulièrement touché par des faits malheureux hormis dans les souterrains de l’école. Toutefois, je suivrai ton conseil et j’irai parler à Isolde !

Je rentre dés que je le peux aux Etats-Unis pour voir ma famille, à l’occasion, je passerai te voir ! Je ne connais pas Salem, ce sera une occasion de découvrir cette ville. Tu m’en feras la visite ? Ton départ est effectivement un choc, mais ta présence et ta compagnie sont surtout un manque, mais je finirai par m’y faire, et puis, tu as l’air de te plaire à Salem, tu profites bien et c’est le plus important. Ça doit tout de même te changer de l’ambiance austère du Royaume-Uni. Tu saisis les opportunités qui s’offrent à toi, et c’est une bonne chose. Sois quand même prudente en Russie, j’ai hâte que tu puisses m’en dire un peu plus sur ton travail.

Je te remercie grandement pour les plumes de caladrius, ils sont particulièrement difficile à trouver en Angleterre ! J’ai fais plusieurs apothicaires qui n’en avait pas en stock. Les commander outre-Atlantique prends du temps, surtout que le commerce internationale à énormement de clauses a respecter avant que les ingrédients puisse atterrir sur le marché anglais ! Je te tiendrai au courant de mes avancés pour la potion ! Pour le moment, j’ai enfin stabilisé la première étape, mais la seconde est encore plus compliquée. Je ne baisse pas les bras, mais c’est loin d’être évident parfois.

Je clôture ma lettre en te souhaitant un bon anniversaire Amaranthe ! J’aurai aimé être à tes côtés pour te le souhaitais à défaut je te l’écris. J’espère que ce cadeau te plairas. Préviens moi quand tu passes en Angleterre !

Affection,

Megan S. O’Neill

Cadeau::

Sujet: Re: Amaranthe Aislinn - Boîte aux lettres Jeu 27 Oct 2016 - 17:51

Un paquetage contenant du Ceylan de grande qualité accompagne la missive.

Missive du 26 octobre 1997 a écrit:: À Amalie,

Je vous prie de prendre soin de vous, en Russie. Votre propre survie m’interpelle et j’espère recevoir de votre main des nouvelles rassurantes.

Les miennes ne le sont malheureusement pas. Je vous joins à cette missive, celle rédigée par Novenka. Nous vous suivrons auprès de votre allié chaman. Donnez-nous une date et un lieu auquel vous rejoindre.

Vous avez notre serment quant à ce que nous y vivrons.
Avec mes sincères remerciements et mon amitié,
Le patriarche Rowan Philip Westminbrook.

PS : Et pardonnez mon retard. Joyeux anniversaire à vous. Puissiez vous profiter de ce thé avec délectation.

Une missive y est jointe.

Nova a écrit:: Rowan,

Il se cache de moi alors. Je ne le croise jamais... Je suis désolée. Je parais totalement folle... Tu n'as pas besoin de ça en ce moment.
Tu n'as rien à te reprocher. Les gens portent parfois des masques... Tout le monde. Y compris moi.
Elle rit, d'ailleurs à cette phrase.

Tu avais fait des recherches... Rowan. Merci.
Amérindien, cela veut dire que nous devons ... voyager aux États-Unis ?

Tu n'as pas besoin de me supplier, Rowan. Tu as mon entière confiance, depuis toujours.
Je laisserai MacLarren parler seul désormais... Je ne me ferai pas avoir par un quelconque piège... J'essaierai de me rapprocher de mes amis. Elena, William, Pippa & RJ sont présents. Ça ira.
Tu as raison. Mais d'un côté, les confréries & leurs occupants... sont une famille. Je me dois de les souder. De les aimer.

Je vais répondre aux questions de ton amie à la suite de cette lettre :
J'ai entendu sa voix pour la première fois le 16 Août au matin dans les anciennes geôles du château, avec Anton. J'avais déjà vu un esprit d'une petite fille en juillet quand j'y suis allée avec Chauncey Adelmar et une jeune fille du nom d'Evie, mais nous avons fui aussitôt. Avec Anton, nous avons décidé de pousser plus loin notre investigation... Je ne me souviens malheureusement de rien.
Elle ne parle jamais d'elle, elle n'est ni femme, ni homme. Mais elle se moque de tout, et semble savoir bien des choses...
Non, elle ne m'a rien montré. Elle me parle souvent du futur et de la noirceur des cœurs.
Elle connait les secrets. Ceux qui me sont proches et les miens. Si tant est que j'en ai.

Nous allons aller aux États-Unis. C'est merveilleux !
Et je prêterai serment.

Je t'embrasse...
Tu me manques,
Nova'