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| Sujet: Professeur Ferdinand Edward Rubepss, ou la folie des grandeurs — Terminée Mer 3 Juin 2015 - 14:29 | |
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Ferdinand E. Rubepss Etat Civil | Nom : Rubepss, de la célèbre famille française bourgeoise. Les Rubepss ont un don inouï pour se placer là où l'opportunité peut les mettre, et plus encore. Prénom(s) : Ferdinand Edward Date de naissance : Ce cher monsieur est né le trois janvier mille-neuf-cent-trente-et-un. Origine : Les Rubepss se prétendent Sang-Purs, même s'il est fort possible qu'ils ont donné nombre de pots de vin aux administration sorcières Françaises afin que quelques fichiers se transforment. Matière enseignée/métier : Il est chargé des cours d'Histoire de la Magie à l'Académie Haveirson. De même, son ambition l'a mené à occuper le poste de Sous-Directeur de l'Académie. Animal de compagnie : Négatif |
Descriptions PhysiqueVoilà un physique bien spécifique, qu'on ne croise guère partout et qu'on retient. Le professeur Rubepss a son propre charme, son propre charisme. C'est un mondain, particulièrement intéressé par l'image qu'il donne et qu'il renvoie. On peut même dire que ce fut son atout principal, bien que ce que renferment son esprit et son âme se trouve être bien plus intéressant lorsqu'on s'y intéresse de plus près. Ferdinand est un petit homme rond, à l'âge assez avancé mais portant avec diginité ses cheveux blancs. Son regard est globuleux et toujours en train d'exprimer une certaine excitation mêlée à de la curiosité. Toujours bien peigné, du moins en est-il persuadé, il ne sort jamais ne public sans un costume trois pièces de style victorien, aux couleurs et aux matières aussi riches qu'hétéroclites. On ne peut lui ôter une certaine classe, même si son extravagance tend à rappeler qu'il n'est pas d'origine noble, bien qu'il tente tout pour le faire croire. Maniéré, il lie à ses gestes beaucoup de protocole et de baroque, faisant de lui une personne très visuelle et visible. Ses cours à l'Académie ont la réputation d'être toujours très drôles. Il y tire d'ailleurs son autorité, laissant voir un professeur passionné et excentrique. CaractèreOn dit souvent que les caractères les plus limpides sont les plus clairs. Les taciturnes sont forcément fermés et malheureux, les excentriques drôles et heureux. Pour ceux qui ne se posent aucune question, c'est-à-dire pour beaucoup de monde, Ferdinand Rubepss est un petit bourgeois professeur heureux, excentrique et toujours de bonne humeur. Sa jovialité et sa vivacité font de lui une personne avenante, confiante et sans grande complexité. C'est cependant se tromper. Fils de bourgeois, physiquement ingrat, Ferdinand a toujours fondé sa réussite sur le travail et le savoir. Depuis toujours passionné par les études, à la recherche perpétuelle d'un savoir toujours plus grandissant, il a passé une grosse partie de sa vie à découvrir de nouvelles choses.
Ferdinand a de très bonnes relations avec Horace Slughorn. Les deux se conaissent très bien, tournant autour des mêmes milieux sociaux et mondains. Cependant, si le Maître des Potions a plutôt tendance à se tourner vers le Bien, l'opportunisme de Ferdinand l'a poussé à se tourner vers les forces ténébreuses. Il est une sorte de Dolores Ombrage cachant encore plus son jeu. Fervent défenseur du Sang Pur, qu'il pense à même de défendre la véritable Sorcellerie, il a pour projet d'accéder aux plus hautes fonctions en se servant de son Sang. Très riche, Ferdinand a de nombreuses relations dans les milieux universitaires et mondains, pouvant ainsi être très utile aux Mangemorts.
Ce bon professeur a toujours essayé de grimper les échelons de la société en haïssant les autres. Incapable de s'estimer, il a tenté de rabaisser les autres par le regard et la condescendance. Mais cette véritable pensée est finement dissimulée derrière un masque mondain qui lui a, jusqu'ici, permis d'être à la place où il est. Ambitieux, faussement modeste, mais également très intelligent, Ferdinand est manipulateur. Par son excentricité, il laisse penser qu'il était une personne simple, cultivée, mais sans grande intelligence humaine. Souvent agaçant par ses manières, il ne laisse pas voir ce qui peut se cacher derrière un masque qu'il modèle depuis bien des années. Une ambition sociale qui sonne comme une revanche sur la misère de laquelle lui et ses parents se sont extraits. Une revanche sur l'existence, qui passe évidemment par la haine d'Autrui. Goûts
Ferdinand est un grand lecteur. Tout bon lieu est un endroit qui s'est pourvu d'une large et bonne bibliothèque. Sa vie n'a été que lectures et savoirs. Il a fait de ces expériences ci ses armes pour la mondanité. Acharné de travail, il impossible pour lui de ne pas lire, de ne pas découvrir de nouvelles choses. C'est aussi l'unique moyen de ne pas devenir fou, même si le remède fonctionne de moins en moins. Ferdinand aime le confort et les belles choses. Ses habits le prouve. C'est un collectionneur, pourvu de nombreux tableaux ou objets d'arts. Son manoir, au sud de l'Angleterre, est un vrai bijou de luxure, où chaque chose est bien choisie à l'avance. Ce goût pour la richesse des choses montre à la fois une grande vanité, mais également l'envie de posséder ce qu'il peut y avoir de plus beau et de plus parfait chez l'être humain. C'est également un passionné d'histoire. Il a enseigné durant dix ans à l'Université Magique Internationale d'Egypte, dans le Département des Magies Anciennes. Spécialiste de la Magie pré-Hellénique et Egyptienne, il a passé sa vie à chercher des objets rares, précieux et antiques. Ses recherches l'ont évidemment conduit à connaître comme sa poche les moindres recoins de l'Histoire sorcière, bien qu'il soit spécialisé dans l'histoire égyptienne. On peut enfin dire que Ferdinand aime le pouvoir. C'est ce qui l'a conduit à son actuel poste, celui de Sous-Directeur à l'Académie. | | Rêves et ambitions
L'avenir de la Sorcellerie se trouve dans le savoir, selon Ferdinand. Le progrès Sorcier, la connaissance et l'expérience sont les moteurs d'une future société. Il considère l'actuelle société comme en perdition, notamment parce que le sang moldu se mélange de plus en plus au sang Sorcier, provoquant une perte progressive des connaissances sorcières ancestrales. Dans cette vision, il est certain qu'il se considère comme l'un des potentiels apôtres de cette future société. Sous-Directeur d'Haveirson, il a pour objectif d'en prendre la direction totale dans les prochaines années. Profitant évidemment d'une absence physique du Comte, ses soirées mondaines lui permettent petit à petit de devenir le visage de l'Académie. Sans-doute ne sait-il pas contre qui il a à se battre, mais le passé a prouvé que le professeur Rubepss a une capacité impressionnant lorsqu'il s'agit de s'adapter. Surtout quand il s'agit de prendre un peu plus de pouvoir. |
Informations complémentaires Ancienne maison : Ferdinand est d'origine française. Il a donc suivi ses études à Beaux-Bâtons, puis à l'Université Magique de France. C'est d'ailleurs ici qu'il a obtenu son précieux Doctorat en Histoire de la Magie. Baguette : Bois d'Ajonc, poil de Sphinx, vingt-neuf centimètres. Histoire Les Rubepss n'ont strictement aucun rapport avec l'Angleterre ou les milieux universitaires. Fils de contrebandiers ou de roturiers, ils ont réussi, au cours du XXème siècle, à se hisser en haut de la bourgeoisie. Peu portés vers les bonnes valeurs, ils ont gardé une réputation quelque peu rustre et guère convenable. Cela ne les a jamais empêchés de posséder une considérable fortune, faisant pousser comme des champignons nombre de commerces en tout genre. Bourgeois parfaits, en somme, puisqu'ils ont toujours su investir dans les différentes bourses internationales sorcières. Privilégiant le travail et l'expérience, c'est une famille qui a su souder les siens autour de valeurs financières et de production.
Dans ce milieu particulier que trois enfants naquirent successivement. Ils furent choyés, ou plutôt, furent enduis des mêmes valeurs défendues depuis toujours par les Rubepss. Ainsi, les chers Simon, Catherine et Ferdinand furent de parfaits enfants près à tout détruire pour tout posséder. Contrairement à ce que certains préjugés peuvent laisser penser, ils ne furent pas élevés dans la haine des autres. Ils apprirent cependant que toute chose se possède, et qu'il faut se battre pour les obtenir. C'est cependant une telle conception des choses qui poussa le plus jeune des trois enfants, Ferdinand, à mépriser les autres pour mieux les détruire. L'aîné fut celui qui recueilli le principal d'attention. La petite fille fut élevée par sa mère. Quant à Ferdinand, n'étant pas obligé de suivre une éducation virile ou féminine, il parcourut le domaine familial de père en mère, de grand-père en grand-mère, prenant ce qui l'intéressait. C'est pour cette raison qu'il passa nombre d'heures dans la bibliothèque du Manoir Rubepss, situé dans la banlieue parisienne. En quelque sorte, Ferdinand Rubepss fut éduqué comme une sorte d'hybride, contraint de suivre les mondanités et soirées bourgeoises, tout en lisant des ouvrages poussés qui lui donnèrent une solide culture. Des trois enfants, il est sans-doute celui qui s'intéresse le plus au monde intellectuel et artistique. Moqué par les siens, c'est pour cette raison qu'il chercha rapidement à mêler son savoir à une production financière rapide et gratifiante. Mature pour son jeune âge, Ferdinand a très vite été porté sur l'hypocrisie et le jeu. Enfant manipulateur, il a donné du fil à retorde à plusieurs enfants de connaissances de la famille.
On parlait peu des origines de Sang. Prétendus Sang-Purs, les Rubepss de 1820 ont soudoyé les autorités françaises magiques en donnant de nombreux pots de vin. Une réalité devenue rumeur médisante, qui ne changea cependant rien aux moeurs de la famille. Si jamais les familles aristocratiques ne reconnurent les Rubepss comme des nobles Sang-Purs, ceux-ci ont, depuis, toujours forcé des mariages avec des Sorciers de Sang-Pur. Le seul qui en retira un système de valeur fut Ferdinand ; car, porté vers le savoir et les étudies, aux prémices de son adolescence, il tomba sur de nombreuses théories Puristes qui lui firent croire à une suprématie du Sang-Pur. Mais pour le reste des Rubepss, le Sang-Pur ne fut et n'est encore qu'une formalité. Ils en parlent peu, l'utilisant surtout pour faire des bénéfices quand l'occasion le propose. On ne cacha donc à aucun des enfants leurs origines Sorcières. Le mépris pour les moldus fut surtout financier et économique, puisque les Rubepss les considéraient comme trop idiots et peu portés vers des durables valeurs. Il est cependant très probable que Ferdinand se sentit à l'étroit dans cette famille. De plus en plus intellectuel, il se rendit compte que l'argent ne servait pas qu'à posséder. Les véritables possession dans la connaissance. Mais l'argent lui permettrait d'accéder aux plus hautes écoles, aux plus hauts métiers. Son jeune âge ne lui permettait pas encore d'imaginer ce qui l'attendait, mais il était certain qu'il était capable de mêler les valeurs de sa famille et ses propres connaissances, pour que toutes deux lui servent à avoir une vie heureuse et confortable.
A dix ans, il se rendit à Beaux-Bâtons. La scolarité ayant lieu en huit ans, c'est à l'Académie que l'on confirmait la présence de pouvoirs. Remarqué par son charisme et son audace, le jeune sorcier fit de brillantes premières études. A Beaux-Bâtons, Ferdinand se prit de passions pour les Magies "mortes" ou anciennes, celles qui avaient fait le début de la Sorcellerie, qui allaient encore bien au-delà de la sorcellerie par baguettes magiques. Attiré par cette pureté même de la même, il fut un élève brillant dans l'études des Runes et durant les cours d'Histoire de la Magie. Agrémentant ses cours par des lectures de plus en plus poussées, il provoqua la fierté de ses professeurs. Agaçant, toutefois, il restait un Rubepss, prêt à tout pour attirer les regards.
En 1949, en sortant de l'Académie, il fut admis à l'Université Magique de France, à Paris. Ce fut pour lui les plus belles années, et une révélation. Si l'univers clos des écoles de Sorcellerie ne lui permettait pas d'exercer ses talents, l'Université Magique, au contraire, devint un havre de paix. Il y suivit des études d'Histoire de la Magie, puis se spécialisa en Magie Antique et Ancienne, proposant notamment une thèse sur l'importance des alphabets dans la pratique magique des Magies égyptiennes et Runiques. Ce fut durant ces années qu'il se construisit un solide réseau, à la fois universitaire, mondain et international. Proche des centres de réflexion de l'époque, il participait à de nombreux colloques Magiques et conférences de Sorcellerie. C'est à cette occasion qu'il fit la rencontre d'Horace Slughorn, avec qui il est actuellement toujours en contact. Porté vers la lumière, Ferdinand s'inscrivit dans de nombreux clubs. Des clubs de réflexion, qui rythmaient la vie de l'Université. C'est ainsi qu'il apprit à gérer des groupes, mais aussi à faire en sorte que ces mêmes groupes aient besoin de lui.
Avant l'obtention de son doctorat, il partit un an en Suède puis un an en Egypte, pour y parfaire ses connaissances. Ces années là furent d'une richesse tout à fait à l'image de sa personne. Il y acquit des connaissances et un savoir essentiel, tout en peaufinant un large réseau de scientifiques, universitaires et politiques. C'est ainsi qu'il devint capable de parler d'Histoire de la Magie, mais également de parler des pratiques anciennes. Il commença, par ailleurs, la pratique des Runes dans ses propres appartements au Manoir Rubepss. Docteur Magique ès Histoire des Magies Anciennes, il sortit de l'Université Magique de Paris en 1960, âgé de vingt-neuf-ans. Il quitta alors le domicile familial.
Tout d'abord embauché comme historiographe de la Bibliothèque Magique Nationale de France, il donne quelques cours à l'Université. Il n'est cependant pas encore reconnu comme Professeur. Ce premier travail illustre une grande capacité d'adaptation. Il y a acquis, d'ailleurs, une maîtrise considérable de certains réseaux littéraires et d'archives. Curieux, il passa de nombreuses nuits dans les Archives de la Bibliothèque, étant ainsi capable de raconter de petites anecdotes historiques oubliées par le commun. C'est en 1963 qu'il tomba sur une série de documents datés du XIIIième siècle qui faisaient mention du "Verbis Diablo", le langage prétendument utilisé par Lucifer avant la création d'Adam. Depuis lors, il n'a pas cessé ses recherches sur cette langue magique perdue, capable d'invoquer une Sorcellerie ancestrale et pure.
En 1965, repéré par l'Institut Magique du Caire, il fut appelé pour y assister le professeur d'Histoire des Civilisations Magiques. Populaire, cet Institut recueillait de nombreux élèves, demandant aux Assistants des différents professeurs d'assurer de nombreux cours. Il fut ainsi chargé des trois premières années d'études, lui permettant alors d'enseigner des notions et des temps antiques. Cette premier expérience lui permit de se rendre compte que l'enseignement était véritablement fait pour lui. Malin, intelligent, curieux et cultivé, il s'entoura de personnes célèbres ou influentes. Il devint ainsi une tête incontournable de l'enseignement Magique égyptien. Mais ses véritables motivations se trouvèrent dans la recherche. Pendant dix ans, il parcourra l'Egypte afin de mieux comprendre les systèmes magiques cachés dans les hiéroglyphes. Passionné, il fut un atout pour les briseurs de Sorts qui, souvent, eurent recourt à ses compétences. Ainsi, jusqu'en 1975, il fit de sa vie en Egypte le moment de recherches et de découvertes. Il se spécialisa dans la Magie égyptienne, et postula à l'Université Magique de Suède, où il fut accepté. Et cette fois-ci, comme professeur. De même, ces années en Egypte lui permirent d'écrire une nouvelle thèse, le rendant importance dans le milieu universitaire Magique.
De fait, en 1975, il fut chargé de l'enseignement des Magies Ancestrales à l'Université Magique Suédoise. Si les dix récentes années lui avaient permis de faire nombre de recherches, l'obligeant à tremper dans des affaires louches, celles qui furent devant lui en Suède s'annoncèrent plus calmes et plus mondaines. Il n'abandonna pas la recherche, revenant alors à quelques études sur la Magie Runique. Il perfectionna toutefois son réseau, se montrant à nombre de conférences, écrivant beaucoup d'articles qui rendaient régulièrement compte de l'avancée de ses recherches. En 1978, il dirigea le Département d'Histoire de la Magie à l'Université, réduisant ses heures de cours et augmentant ses relations. Il y apprit la politique, et les notions rudimentaires pour tenir en main tout un service. 1980, échouant à prendre la Direction de l'Université, il fut cependant appelé à conseiller le Ministre de la Magie suédois sur les questions d'éducation. Un poste d'imminence grise qu'il ne garda qu'un an, trop éloigné de ses véritables passions. On raconte aussi qu'une rumeur sur ses recherches sur le Verbis Diablo lui firent perdre son poste. Des rumeurs qui ne sont pas sans fondements.
En 1981, riche de ses expériences, il se consacra à l'écriture de quelques livres. Au style délibérément emprunté, ses ouvrages ne font pas fortune. On peut aujourd'hui avouer que cette tentative de briller dans une sphère plus grande et plus publique fut un échec. Cela lui permit cependant en 1982 de se voir proposer un poste de professeur à l'Université Magique de Paris, là même où il était entré quarante ans avant. Ce retour en France fut un retour vers les valeurs familiales qui l'avaient toujours guidé. Opportuniste, plus âgé et manipulateur, Ferdinand se transforma peu à peu en un monstre mondain et politique enfermé dans une Université. Encore passionné par ses recherches, il en fit le moteur d'une ambition plus grande. C'est également à ce moment précis qu'il fut marié. Un an. Et sa femme mourut. Dans le mystère le plus total. Mais éternel troisième fils des Rubepss, Ferdinand et ses malheurs n'intéressèrent guère. Reste à savoir s'il était véritablement malheureux...
Apprécié par ses étudiants, le professeur Rubepss engloutit le savoir comme il dévore ceux qui lui font de l'ombre. Usant de son excentricité et de ses manières féminines, il enrobe de miel ceux qu'il peut mieux détruire ensuite. Sans pitié et manipulateur, il devint dangereux pour quiconque se mettait en travers de son chemin. Ces années à Paris furent aussi le moyen pour lui de synthétiser toutes ces connaissances en magies anciennes. Une sorte de transition vers un futur plus imposant. Une fois de plus porté à la direction du Département d'Histoire de la Magie, il fut aussi Président de la Bibliothèque Magique de Paris. Cette dernière fonction lui fut retirée en 1995, considérée comme de trop avec sa fonction à l'Université.
Dans la plus grande surprise, il quitta la France en 1996. Appelé par l'Académie d'Haveirson, il se rendit en Angleterre, là où beaucoup de choses l'attendaient. Maîtrisant parfaitement l'anglais depuis son enseignement en Egypte, avec quelques raisonnances encore françaises - un accent dont il se sert de manière exquise, Ferdinand y fut appelé comme Professeur d'Histoire de la Magie. Nuls doutes cependant que l'Angleterre allait être pour lui un nouveau moyen de recherches. Surtout lorsqu'on sait qu'il y occupe la fonction de Sous-Directeur de l'Académie. Une fonction qui en laisse supposer bien d'autres à venir... Formulaire pour être candidat à un poste de professeur : Remplissez le formulaire ci-dessus : UNIQUEMENT pour être PROFESSEURMatière souhaitée : Sous-Directeur d'Haveirson, et professeur d'Histoire de la Magie. Exemple de RP (entretien d'embauche ou exemple de cours) :- Spoiler:
Les matins étaient souvent bien similaires. Aujourd'hui, pourtant, une petite note se ferait entendre. La dernière du Requiem, celle là même qui clôt une aventure musicale qui a ému, travaillé, renversé et édifié l'être qui l'a écoutée. Une aventure dont la fin est automatiquement le début de quelque chose. Après quinze années d'enseignement à l'Université Magique de France, le célèbre professeur Ferdinand Rubepss donnait son dernier cours. A la rentrée, il serait en Angleterre, à l'Académie d'Haveirson. Cela avait été évidemment une surprise pour beaucoup, eux qui s'attendaient à suivre en dernière année l'unique cours de l'enseignant spécialisé dans les Magies Anciennes. Depuis qu'il avait été nommé à la Présidence du Département d'Histoire de la Magie, et qu'il avait eu à diriger la Bibliothèque Magique de Paris, ses cours s'étaient considérablement réduits. Il n'en donnait plus qu'un aux étudiants en dernière année avant le doctorat. Un cours toujours attendu, notamment parce qu'il sortait des sentiers battus avec une touche d'excentricité qui plaisait beaucoup aux étudiants fatigués d'années d'études parfois rigides et trop scolaires.
En ce beau dernier matin, Ferdinand Rubepss n'avait donc rien qui semblait perturber ces petites habitudes. L'habituel costume trois pièces, aux couleurs et matières différentes, le petit foulard de soie qui faisait l'ultime touche d'un costume finement brodé, et enfin, la coutumière coupe de cheveux toujours prête à un emploi fin de la manipulation. Ce qu'il appréciait par dessus tout demeurait son entrée dans l'amphithéâtre. Les portes se trouvant au plus haut niveau de ce dernier, il avait toute une série de gradins à descendre, étant ainsi vu de tout le monde. Il prenait alors son temps, argumentant de sa petite taille et de son embonpoint mondain pour prendre le plus de temps possible. Il ressemblait alors à un petit garçon sautillant de rangs en rangs jusqu'au centre même de sa future scène. Un acteur se mettant en spectacle devant tout le monde. Le public se taisait alors. Les plumes étaient prêtes à l'emploi. Tout le monde observait le petit homme descendre les dernières marches qui le mèneraient là où l'avenir l'attendait. Tous avaient l'habitude de ce genre de préparation. Tous savaient que c'était le moment de transition d'un monde à un autre. Bientôt, le professeur Rubepss entraînerait ses étudiants dans son propre cours. La plupart ne voyait pas le temps passer. Ceux qu'il agaçait le plus ne venaient déjà plus aux séances hebdomadaires depuis plusieurs mois.
« Mes chers amis, nous nous en étions restés à l'importance du Dieu Heka dans le cycle de la vie égyptienne. Plus particulièrement, je vous avais expliqué combien ce dernier pouvait se trouver sous différentes formes, à l'image notamment des différentes cosmogonies égyptiennes qui nous sont parvenues. Il est certain que si la mort représente chez le culte des égyptiens une étape que je qualifierais de "synthétique", la vie, et le cycle de la naissance, sont des moments totalement différents en fonction des croyances et des lieux. La diversité d'Heka tend à montrer que la Magie est liée à la pratique vitale et quotidienne. Mais, vous l'aurez tout autant compris, elle est également liée à une part sacrée. Chose que l'on peut d'ailleurs totalement retrouver dans les conceptions runiques de la Sorcellerie. Qui peut me rappeler également ce qui les relie? »
Les étudiants étaient peu habitués aux questions. Souvent, ils se perdaient rapidement dans l'observation des faits et gestes du professeur Rubepss. Cigarette montée sur un poste cigarette en ivoire noir, le professeur déambulait partout, usant de mimiques particulièrement maniérées et mondaines. Il s'asseyait sur son bureau, ses petits pieds chaussés de luxueux mocassins ne parvenant pas à toucher le sol usé par des siècles d'enseignement.
« L'alphabet... — Sacrebleu ! Parlez-donc plus fort, mon cher ! — L'alphabet ! — L'alphabet, tout à fait ! La magie, que cela soit en Egypte ou dans les mythologies Nordiques, ne peut se passer de l'écriture de lettres. Autrement dit, Heka, pour en revenir à nos boutons, est également une divinité de transition. Et c'est ce à quoi je voulais arriver pour cette ultime séance. Il importance de nous rendre compte que les divinités, qu'elle soient nordiques ou égyptiennes, n'ont pas toutes la même place. Certaines en ont une bien privilégiée, qui les pousse à la métamorphose. Elles transforment. Elles modifient. Elles transcendent ! Lorsque le tombeau de Toutankhamon a été découvert, vous n'êtes pas sans savoir que nombre d'objets ont été retrouvés. Plusieurs sont passés inaperçus aux yeux païens des moldus. Mais pour quelques spécialistes, et dont un très réputé Briseur de Sort, William McOnnell, de saugrenus objets ont révélé une magie très puissante. Notamment un bâton d'albâtre, dont la forme rappelait sans nuls doutes un lotus. Ce dernier rappelait alors une des nombreuses cosmogonies égyptiennes. Les égyptiens avaient ainsi l'habitude de se servir d'objets ou de dessins pour revenir à la création de leur monde. A l'image, par exemple, des pyramides, dont la forme permettait aux premiers rayons du soleil d'apparaître de manière claire et éblouissante, comme à la naissance du monde. Heka est ainsi le seul Dieu à même de transformer un symbole, un objet, en réalité. Il est ainsi lié à tous les processus de métamorphose. Je vous invite à lire les recherches faites sur la divinité Hou, liée à l'autorité Verbale, à l'image de la religion chrétienne. "Au commencement était le Verbe". Ils n'ont rien inventé ! Calembredaine que tout cela ! Le Verbe est la parole créatrice. Et la divinité qui le permet est Heka ! »
Le cours continua ainsi durant deux heures. Ils y apprirent le lien permanent entre Heka et Osiris, le Dieu de la Mort. De fil en aiguille, à travers des proverbes toujours transformés par l'excentrique professeur, ils comprirent que la Mort était liée à la Vie et à un processus perpétuel de renaissance et de traversées. Mais pour ceux qui seraient curieux de connaître la suite, il serait nécessaire de le suivre à Haveirson, là où il prévoyait déjà d'y faire un cours sur la conception de la mort dans les Magies Ancestrales. Hors-Jeu Un prénom ? Appelez-moi Marcel ! Votre âge : Bientôt 21 ans. Qui est sur votre avatar ? L'unique Simon Russell Beale. Double compte? : Niet ! Comment avez-vous trouvé le forum ? Bande de curieux ! En cherchant sur des top-sites, il me semble.
Dernière édition par Ferdinand E. Rubepss le Lun 8 Juin 2015 - 13:01, édité 13 fois |
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