Un verre pour oublier leur déception (suite à la recherche de l'identité du comte ) 1er post réservé à Aaron

17/03/2015

Amaranthe offrit un sourire à Aaron quand il lui proposa d'aller boire un verre après leur déconfiture dans leur investigations.
Elle fit mine de réfléchir mais à vrai dire elle n'avait aucun rendez-vous de prévu.

- Avec plaisir Aaron. Etes-vous déjà allé au salon de thé du premier étage ?

La rouquine ne buvait que rarement de l'alcool car elle refusait de perdre le contrôle. Par contre, elle adorait boire une tasse de thé à n'importe quelle heure de la journée accompagnée de quelques douceurs bien entendu.

- Ce comte ne veut pas que son anonymat soit levé. Et je commence à me demander si il ne cache pas des intentions louches. Qu'en pensez-vous ?

Ils descendirent les escaliers menant au premier étage et ils marchèrent dans le couloir jusqu'à atteindre la porte de ce havre de gourmandise.
Elle poussa la porte et elle constata qu'aucun étudiant n'était encore assis à l'une des tables.
Elle posa son regard noisette sur son compagnon de quête avant de lui dire :

- Je vous laisse le choix de la table. Qu'avez-vous envie de boire et surtout quelle pâtisserie avez-vous envie de déguster?

Demanda t'elle gourmande. Elle rêvait d'une tarte aux pommes avec une boule de glace vanille. Quand Anna lui avait parlé de ce dessert, elle en avait eu l'eau à la bouche.

Spoiler:

Amaranthe sembla ravi de la proposition d'Aaron et l'invita à aller au salon de thé du premier étage. Voilà qui était une très bonne idée qui convenait parfaitement au jeune homme. L'ambiance y serait meilleur qu'à la cafétéria et les boissons meilleurs. Il n'y était jamais allé et se dit que c'était une excellente occasion pour découvrir.

- Non, jamais ! C'est avec plaisir que je vous y suis.

L'Abraxan lui fit remarquer que le Comte ne voulait décidément pas qu'on découvre qui il était vraiment.

- Vous avez raison. Je me suis demandée si il n'était pas partisan du Vous-savez-qui.

Tout en discutant les deux camarades descendirent les escaliers menant au salon. Ils furent joyeusement surprit de voir qu'il n'y avait personne d'autre. Ils s'installèrent à une table isolée pour discuter tranquillement au cas où des étudiants arriveraient.

- Un thé à la menthe fera l'affaire ainsi qu'une tarte au citron. Et vous ?

Le sorcier n'était pas difficile et curieux de découvrir de nouvelles saveurs.

17/03/2015

Amaranthe s'assit gracieusement sur la chaise en face du phenix. Elle retira sa besace et elle la posa sur le sol.
Elle prit la carte et elle commença à la parcourir. Toutes les douceurs lui donnaient envie. Elle était si gourmande.
Son binôme de quête avait déjà choisi sans même faire l'inventaire des mets offerts.
Elle répondit avec gourmandise :

- Je vais prendre une part de tarte aux pommes chaude. Croyez-vous qu'ils puissent l'accompagner d'une boule de glace vanille ? Et je vais prendre moi aussi un thé à la menthe. Il me faut ma dose de chocolat alors je vais ajouter un éclair et ...

Elle s'arrêta nette, il allait la prendre pour une ogresse. Elle avait un bon coup de fourchette et le déjeuner était loin. Elle sentit ses joues se colorer légèrement.
Et elle ne termina pas sa commande. Si son ventre n'était pas rassasié et bien elle prendrait une autre pâtisserie après.

Elle changea complètement de sujet pour revenir sur ses propos un peu plus tôt.
Elle lui demanda en baissant le ton au cas où des oreilles indiscrètes arrivent.

- Croyez-vous que des partisans aient infiltré ou même pire aient été invités par le maître des lieux ?

Peut-être n'étaient-ils pas au bon endroit pour avoir cette discussion ? Ils devraient peut-être faire preuve de prudence et parler de sujets plus légers. Ce qui lui fit penser qu'elle ignorait tout du jeune homme assis en face d'elle.
Alors elle lui posa une question plus anodine :

- Quel cursus suivez-vous ? Et qu'avez-vous fait après avoir obtenu vos ASPICS ?

Il devait avoir une vingtaine d'année comme elle et elle pouvait remarquer à présent qu'elle n'avait plus le nez dans des antiquités poussiéreuses que ses yeux avaient une très belle nuance de bleu.

Elle n'aimait pas la couleur des siens, elle aurait aimé les avoir verts mais bon seuls les métamorphomages pouvaient changer les détails de leur physique qui les dérangeaient.

Spoiler:

L'Abraxan opta pour une tarte aux pommes et souhaitait également une boule de glace à la vanille. Elle commença à commander d'autres pâtisseries avant de s'arrêter subitement. C'était une véritable gourmande, mais cela ne dérangeait pas Aaron qui pouvait l'être aussi.

- Et bien prenez ce qui vous plait, dit-il en lui adressant un sourire.

La jeune femme semblait gênée du fait d'avoir prit autant de nourriture. Elle changea donc de sujet de conversation pour lui demander si il pensait que des partisans des forces du mal se trouvaient dans l'Académie. C'était fort probable, si il y en avait à Poudlard il pouvait tout autant en avoir à Haveirson, aucun lieu n'était à l'abri de Voldemort malheureusement.

- Cela ne m'étonnerais pas. Ils sont partout. C'est triste, mais vrai.

Les remarques de l'étudiant n'était que de simples constations.

Sa camarade changea de sujet de conversation et lui demanda des informations à son sujet. Il pensa qu'en effet, tout deux ne connaissaient pas grand chose l'un sur l'autre. Ils n'avaient pas eu le temps de faire plus ample connaissance lors de leurs recherches dans le grenier. Ce moment de détente était idéal pour apprendre à se connaitre.

- Je suis un cursus pour devenir joueur professionnel de Quidditch. Je suis allée à Milan, en Italie. C'est magnifique, si vous avez l'occasion plus tard n'hésitez pas à y aller. En plus, les Italiens sont très accueillants. Et vous quel être votre cursus ? Et qu'avez-vous fait après Poudlard ?

Aaron se remémora les jours heureux qu'il avait coulait en Italie avec mélancolie. Le beau temps lui manquait, ainsi que l'ambiance festive. Mais, il n'était pas malheureux à Haveirson et ne s'en plaignait pas. C'était différent, voilà tout.

17/03/2015

Aaron ne semblait pas offusqué par son appétit d'ogresse alors elle décida de céder à sa gourmandise en rajoutant ceci à sa commande :

- Des fraises à la chantilly...

Avec cette commande gargantuesque, elle savait qu'elle allait se régaler. Elle offrit un petit sourire faussement contrit d'une gourmande prise en faute.
Et son insouciance disparut quand il confirma ses doutes. Elle fronça les sourcils avant de se pencher vers lui et de lui demander à voix basse :

- Avez-vous des doutes sur certains membres du corps enseignant ou sur des condisciples ?

Elle avait une autre hypothèse sur l'identité de leur mystérieux hôte. Peut-être était-il celui qui se faisait appeler le sacrifié et qui massacrait les familles de sang-pur ? Voldemort ou lui était des suppositions réalistes.

La rouquine fut étonnée du cursus suivi par le jeune homme, il n'avait pas le physique de l'emploi. Elle n'avait pas encore eu l'occasion de se rendre en Italie alors elle demanda curieuse avant de répondre à ses interrogations :

- Et qu'avez-vous fait à Milan ? Je ne connais pas ce pays latin mais il paraît que leur gastronomie est délicieuse, est-ce vrai ?

Elle fit une légère pause. Il allait finir par la prendre pour un ventre sur pattes alors elle ajouta :

- Parlez-moi de la société sorcière et des légendes de ce pays. Je suis le cursus de la plume et j'ai suivi un stage au journal de Salem après mes études à Poudlard.

Amaranthe demanda à son camarade si il avait des doutes sur des professeurs. Il se trouvait qu'il n'en avait pas, enfin du moins ne les connaissait-il pas assez pour juger. Il ne pouvait donc pas aider l'Abraxan sur ce point là. Et puis, il ne menait pas une enquête constante pour déterminer qui était le Comte.

- Pas le moindre du monde. Et vous ?

Ils abordèrent ensuite le sujet de leurs occupations entre Poudlard et Haveirson. La jeune femme était bien curieuse et demanda à Aaron ce qu'il avait fait à Milan. Il ne voyait pas pourquoi il lui cacherait et lui avoua :

- Je me suis reposée. J'a également fais du sport. J'ai profité du soleil, et vagabondé en Italie C'est un pays magnifique, il y a tant à faire là-bas. En effet, la gastronomie est un véritable délice. Je vous inviterais à l'occasion au restaurant d'Avalon où il y a des plats italiens.

Elle expliqua à son tour, qu'elle suivait un cursus de la plume et qu'elle avait fait un stage au journal de Salem après avoir obtenu son ASPIC. Le Phénix n'écrivait pas particulièrement bien, mais aimait bien lire et plonger dans la douce plume d'un auteur.

- Cela a du être intéressant et vous aidez pour votre cursus.

Pour répondre à la question de sa question de sa camarade, il réfléchit quelques instants avant de se lancer :

- Oui, il y a une école de magie, peu réputé dans le monde mais pourtant très bonne. J'en ai entendu de très bonnes choses de la part de certains membres de ma famille qui y ont été. D'après ce que j'ai compris il n'y a pas beaucoup de différence avec Poudlard à part que l'école est plus petite et accueille beaucoup moins d'élèves. Je n'y suis jamais allée, puisque quand je vais en Italie je m'éloigne du monde magique. Cela fait du bien de penser à autre chose, surtout en ce moment avec tout les problèmes qu'il y a.

Le jeune homme prit une gorgée de son thé avant de poursuivre :

- Quant aux légendes il n'y en a pas beaucoup, la plupart de la culture sorcière là-bas provient d'Angleterre. En revanche, il y a bien un conte très connu là-bas... Il paraîtrait qu'il y aurait des créatures magiques inconnus qui protègent les maisons des forces du mal. Et même l'école serait protégé par ses mystérieuses créatures. Apparemment elles ne seraient pas effrayantes pour les personnes qu'elles aident, mais pour les intrus dangereux elles seraient terrifiantes et terriblement dangereuses. Ces créatures changeraient donc d'aspect et n'ont pas d'apparence fixe et varie selon les personnes et le lieu. Je ne pourrais confirmer leur existence mais je ne peux la nier non plus, puisque je crois en avoir déjà aperçu plusieurs fois. La fois qui m'a le plus marqué c'est quand je me promenais dans la forêt près de chez moi et que j'ai aperçu des Mangemorts. Heureusement, ils ne m'ont pas vu et je me suis cachée à temps. Puis après un un sorte de cerf avec des ailes est apparu et a fait fuir les partisans de vous-savez-qui.

Aaron se rappelait parfaitement de cette fois-ci et avait eu terriblement peur. Il était à quelques mètres des Mangemorts et aurait parfaitement put être repéré par eux. D'ailleurs, il se demandait toujours ce qu'il faisait là. Les alentours de sa maison était un lieu sur... Enfin du moins le croyait-il jusque là. Heureusement, il n'en avait pas recroisé depuis.

Le jeune homme se souvenait de pleins d'autres fois où il s'était senti en danger et où une étrange créature était apparue. Ce n'était jamais la même, une fois elle avait l'apparence d'un lutin de Cornouailles mais en beaucoup plus plaisant, plus ressemblant à une sorte de fée.

Il marqua une pause pour avaler un bout de sa confiserie avant de demander à son tour :

- Avez-vous des origines quelconques dans votre famille ?

17/03/2015

Amaranthe haussa les épaules et elle fit un petit signe négatif de la tête. Elle savait que les "mangemorts" tout désignés étaient les anciens de serpentard mais elle ne voyait ni Rowan ni Bentley avoir rejoint les rangs de Voldemort.

Après, elle se posait des questions sur le Professeur Xi et sa puissante magie contre-nature. Il était français vu son accent alors elle ignorait si il côtoyait beaucoup de sorciers anglais.

Elle l'écouta évoquer un sujet plus léger et il était agréable de ne pas avoir continuellement des discussions sur l'identité de ce mystérieux comte. Ma rouquine ignorait qu'il y avait un restaurant italien à Avalon et son invitation hypothétique était juste polie.

Elle eut un pale sourire à sa remarque sur son cursus et elle avoua à son tour :

- Au contraire, je crois que mon expérience rend mon cursus ennuyeux et je regrette de le suivre. Il est si théorique qu'il en devient consternant. Le votre est intéressant ? Quelles disciplines suivez-vous ?

L'irlandaise aurait du choisir un cursus différent comme celui de chercheur de sort. Celui-ci l'attirait et il semblait inclure les magies des autres pays. Elle l'écouta lui offrir des renseignement sur l'école italienne. Et elle arqua un sourcil quand il lui dit que certains membres de sa famille avait fait leur classe là-bas. Elle prit une fraise qu'elle recouvrit de chantilly avant de la porter à ses lèvres pour la déguster.
Il était italien, elle n'aurait jamais deviné car il n'avait aucun accent et en plus, il avait les cheveux et les yeux clairs.

Elle l'écouta poursuivre intéressée et en éternelle gourmande, elle reprit un autre fruit.
Elle faillit s'étrangler quand il lui conta sa rencontre avec des mangemorts. Ils étaient entrain de recruter des partisans.

Elle lui demanda :

- Comment s'appellent ces créatures ? Vous avez eu beaucoup de chance que l'une d'entre elles vous apporte de l'aide. Vous les avez croisé cet été ?

Elle l'observait et elle put lire dans son regard, la peur qu'il avait ressenti. Et à sa question, elle ne pouvait répondre avec certitude vu qu'elle ignorait celles de son géniteur. Elle répondit après avoir bu une gorgée de sa boisson :

- Non aucune malheureusement...

03/01/2007

Les mystères d'Haveirson

Les deux étudiants discutaient tranquillement dans le salon de thé du château. Quand le jeune homme évoqua l'anecdote au cours de laquelle il avait cru voir une créature légendaire chasser des apôtres du Seigneur des Ténèbres non loin de chez lui, les personnages peints dans les portraits accrochés au mur tout près d'eux commencèrent à pousser de longs soupirs plaintifs et à geindre, certains se bouchant les oreilles, d'autres murmurant sans cesse des mises en garde dont l'intensité ne cessait d'augmenter.

"Jeune homme... Chut... il ne faut pas... évoquer cela..."

"Vous ne réalisez pas ce que sont ces... créatures..."

"Il ne faut pas en parler... sous peine de les attirer contre vous, malheureux!"

"Silence... Silence... SILENCE!...."

"Misère, vous amenez la misère sur ce domaine!"

"TAISEZ VOUS!"

Le spectacle était terrorisant. Les personnages peints dans les tableaux de l'Académie n'avaient pas l'habitude de ce genre de démonstration, eux qui étaient souvent calmes et facilement oubliés. La peur qu'ils semblaient ressentir à cette instant était contagieuse et leurs voix terrifiées, mélangées aux sanglots, aux gémissements de peur et aux regards fous qu'ils lançaient aux deux étudiants avait de quoi faire dresser les cheveux sur la tête. Cela dura environ 5 bonnes minutes avant qu'ils ne se taisent tous en même temps et quittent, d'un même mouvement absolument synchronisé, leur cadre. Il ne resta plus qu'une panoplie de décors sans personnages et la pièce fut plongée dans un silence aussi angoissant que l'avaient été ces minutes cacophoniques.

Amaranthe lui avoua qu'elle s'ennuyait dans son cursus et qu'il était bien trop théorique à son gout. Cela devait être fort embêtant de se rendre compte que le cursus qu'on suivait n'était pas si intéressant que cela et de se dire qu'il restait encore quelques années avant d'en arriver au bout. Elle demanda à Aaron si il se plaisait dans le sien. Bien sûr que cela l'intéressait. Le Quidditch était sa passion et il ne pouvait espérer mieux comme futur métier.

- Très intéressant. On a du théorique mais beaucoup de pratique. Les entraînements sont intensifs.

Les journées du jeune homme étaient chargés mine de rien et assez épuisante physiquement. Les étudiants ne s’entraînaient pas qu'à voltiger en l'air, mais ils faisaient également des exercices physiques que les moldus pouvaient tout aussi bien faire.

Quand Aaron évoqua le sujet des créatures, les personnages peints sur les murs s'éveillèrent et exprimèrent leurs craintes en criant à tout va. Le Phénix sursauta et regarda autour de lui les tableaux s'agiter. C'était bien la première fois qu'il voyait ce phénomène se produire dans l'académie. C'était une chose courante à Poudlard mais pas du tout à Haveirson. Une fois que les voix se turent il regarda d'un air inquiet sa camarade. Que voulait dire tout ceci ? Pourquoi les personnages s'étaient-ils exprimés ? Toutes ces questions se bousculèrent dans l'esprit du jeune homme. Cependant, elles demeurèrent sans réponses. C'est pourquoi il fit part de ses pensées à Amaranthe.

- Pourquoi cette réaction de la part des tableaux ? A ton avis ces créatures cacheraient-elles des choses ?

L'étudiante revint sur la nature des mystérieuses créatures qui faisaient partis du folklore Italiens. Elle semblait très intéressée par son récit. Elle devait être très curieuse, d'ailleurs, c'est ce qu'il avait remarqué en la croisant dans le grenier de l'université. Il fallait être bien curieux pour s'y rendre et aussi courageux. Ils auraient pu très bien y découvrir de terribles choses, comme ce que semblait cacher certains endroits du château.

- Pour nous ce sont des Devonta puisqu'ils nous protège. En revanche, l'ennemi les appelles les Bélial, qui est un des démons selon la religion chrétienne. Je n'ai malheureusement pas eu la chance d'en croiser cet été. Enfin ce n'est peut-être pas une bonne chose que d'en croiser puisque cela signifie que les forces du mal sont à l'oeuvre, expliqua t-il en terminant par chuchoter ne souhaitant pas que les personnages des tableaux s'éveillent à nouveau.

Quant à la question sur l'origine de la jeune femme, elle expliqua à son camarade qu'elle n'en avait pas et qu'elle le regrettait. Il pouvait comprendre qu'elle aurait aimé en avoir une. Il se sentait toujours fier d'en avoir une et de lui rendre hommage par ses actes.

17/03/2015

Amaranthe l'écouta parler de son cursus passionné et elle n'eut pas le temps de répondre car les personnages des tableaux accrochés se mirent à s'agiter et à crier qu'il ne fallait pas évoquer ces créatures. Il allait apporter le malheur sur l'Académie si il ne se taisait pas.

Elle observait les différentes peintures et l'agitation des protagonistes représentés. Leurs cris d'effroi associés aux pleurs de certains effrayèrent la jeune femme. Elle mit les deux mains sur ses oreilles pour ne plus les entendre. Mais les sons étaient simplement atténués et elle sentit des gouttes de sueur froides coulaient sur son dos.

Elle se leva au moment où cette cacophonie prit fin et les personnes prirent la poudre d'escampette. Il ne restait plus que les décors et elle posa son regard apeuré sur Aaron. Et répondit d'une voix tremblante avant de se rasseoir:

- Je ne sais pas et ces créatures doivent leur être connues... Peut-être portent-elles malheur et qu'elles sont attirées par le seul fait de les évoquer ? Peut-être ont-ils peur de leur pouvoir de destruction et de la possibilité qu'elles viennent hanter le domaine ?

Et au lieu de changer de sujet et ne plus faire référence à elles, il continua en donnant leur nom qui était différent en fonction qu'elle aient été considérées comme étant alliées ou ennemies. Elle s'exclama dans un souffle :

- Ne dîtes pas un mot de plus, je vous en conjure. Je vais faire des recherches sur elles et je serais ravie que vous m'aidiez...

Elle avait perdu tout appétit et la nourriture présente sur leur table lui donnait la nausée. Elle porta sa main sur ses lèvres et elle avait peur d'être malade. Le silence de la pièce était oppressant et annonciateur d'un nouveau péril.

- Pardonnez-moi mais je ne me sens pas bien. Je dois vous paraître influençable mais leur réaction est anormale et elle m'inquiète.

La réaction des tableaux sembla effrayer d'autant plus Amaranthe que le jeune homme qui réussit à garder son sang froid. Elle se leva même complètement apeuré. Aaron ne savait que faire, mais avant qu'il puisse réagir, elle répondit à ses questionnements en lui expliquant qu'elle pensait que peut-être ces créatures portaient malheur. Ou encore que les personnages des tableaux avaient peur que les Devonta s'attaquent à elles.

- Ce sont des hypothèses à soulever. En tout cas cela est bien intriguant.

Le Phénix se promit d'essayer de se renseigner à ce propos. D'ailleurs sa camarade répliqua qu'elle ferait des recherches sur ces créatures. Mais en attendant elle ne souhaitait plus en entendre parler.

- Mais bien sur. Vous me voyez désolée d'être à l'origine de ce fâcheux événement.

L'ancien Poufsouffle se sentait vraiment concerné de voir qu'Amaranthe réagissait ainsi et était autant gênée par ce qu'il venait de se passer. Elle ajouta qu'elle ne se sentait pas bien et que leur réaction l'inquiétait.

- Je comprends tout à fait. Nous devrions parler d'autre chose. Que prévoyez-vous de faire à la fin de votre cursus ?

Aaron espérait que le fait de changer de sujet de conversation aiderait sa camarade à se calmer. Dans le cas contraire, il l'accompagnerait dehors pour prendre l'air. Rien de tel qu'un peu d'air frais pour se détendre après un coup de stresse. D'ailleurs, lui aussi commençait à être tracassait par ce qu'il venait de se passer. Mais il se gardait bien d'en faire part. Ce n'était pas bien important après tout. Il était plus inquiet pour son interlocutrice que pour lui.

17/03/2015

Amaranthe regardait les différents tableaux et les protagonistes refusaient de revenir. Elle se demandait si ils n'étaient pas des espions à la solde du comte.
Elle se rappela qu'ils devaient avoir une autre toile les représentant pour qu'ils puissent se déplacer. Elle ignorait si le fondateur de cette école avait un bureau dans ce manoir ou si il vivait ailleurs en attendant sagement qu'ils viennent faire leur compte-rendu sur les agissements de ses étudiants. Elle se pencha vers le jeune homme et murmura pour que lui seul entendit son hypothèse :

- Et si ils nous surveillaient, peut-être sont-ils entrain de répéter vos propos au comte ?

Elle posa amicalement sa main sur la sienne pour le rassurer et ce contact lui permettait de canaliser son inquiétude avant d'ajouter :

- Ne vous excusez pas, vous ne pouviez soupçonner que nous serions espionnés. Vous n'avez fait qu'évoquer et sur ma demande ce pays.

Le peur commençait tout doucement à disparaître et elle retira sa main, gênée par sa familiarité. A sa question, elle eut un pale sourire mais elle apprécia qu'il prenne en considération son malaise à poursuivre sur ce sujet délicat bien que passionnant. Elle avoua son projet avec franchise :

- Je vais certainement rejoindre l'équipe de rédaction du journal de Salem à moins que le destin en décide autrement. Et vous, dans quelle équipe aimeriez-vous jouer ? Et à quel poste ?

Amaranthe souleva l'hypothèse que peut-être les tableaux étaient en train de répéter les propos du jeune homme au comte. Cette idée le fit frissonner. Il semblait être un personnage très puissant. Aaron trouvait ceci très étrange et cela l'intriguait.

- C'est possible. Tout ceci est bien effrayant.

L'Abraxan posa la main sur celle de son camarade pour se rassurer. Il ne sut comment réagir à cette marque d'affection, mais se laissa faire ne souhaitant pas la vexer. Et puis, au fond, il commençait à l'apprécier. Elle lui dit qu'il n'avait pas à s'excuser. Mais il se sentait tout de même coupable. Il n'avait pas eu envie d'effrayer la jeune femme. Cette dernière enchaîna sur un autre sujet de conversation. Elle lui avoua qu'elle allait surement rejoindre l'équipe de rédaction du journal de Salem. Ceci était une très bonne idée, et Aaron voyait tout à fait son interlocutrice devenir une très bonne journaliste. Il ne la connaissait pas beaucoup, mais semblait avoir toutes les qualités requises pour exercer ce métier.

- Je vous y vois très bien, dit-il en lui souriant.

La jeune femme demanda ensuite à l'Italien dans quelle équipe il aimerait jouer et à quelle poste. Pour l'équipe, il n'en avait aucune idée, il prendrait ce qu'il trouverait. Il ne voulait pas se risquer à être déçu. En revanche, pour le poste il se voyait très bien en tant qu'attrapeur, ou poursuiveur. Il n'avait pas la carrure d'un gardien ou d'un batteur et n'aimait pas beaucoup ce poste.

- Et bien pour l'équipe, je préfère ne pas me bercer d'illusions. Dans l'idéal ça serait les Pies de Montrose, mais les Tornades de Tutshill me conviendrais parfaitement aussi. Disons que les Pies de Montrose ont un très haut niveau et que je serais honorée de rejoindre leur équipe, mais les Tornades de Tutshill sont excellents aussi, je les supporte depuis que je suis jeune. Et vous, avez-vous une équipe de Quidditch que vous supportez ardemment ? Quant au poste j'hésite entre attrapeur ou poursuiveur. En revanche, je n'ai pas la carrure d'un batteur ou d'un gardien.

Aaron se souvenait de son enfance pendant laquelle il avait assisté à de nombreux matchs. C'était de très bons souvenirs pour lui. Ce sport l'avait toujours tenu très à cœur.

17/03/2015

La rouquine n'ajouta rien de plus car elle savait que cette discussion se limiterait à des hypothèses invérifiables pour le moment. Elle posa son regard noisette sur un autre tableau de la pièce mais les personnages brillaient pas leur absence.

Il ne semblait pas avoir mal pris son geste et elle en était soulagée. Elle ne savait pas pourquoi elle avait eu besoin de le faire ? Après tout, ils venaient de se rencontrer. Elle appréciait la partie de sa personnalité qu'il lui avait dévoilé. Elle aimait côtoyer des condisciples curieux et qui appréciait de résoudre des énigmes et mystères.

Elle fut étonnée par sa réponse et elle lui demanda amusée :

- Et pour quelles raisons pensez-vous que je puisse être une bonne journaliste ?

Elle l'écouta évoquer deux équipes et elle n'y connaissait pas grand chose. Elle ne s'était jamais intéressée à ce sport sorcier. Poursuiveur ou attrapeur ? Ces deux postes convenaient bien à son physique élancé. Elle eut un petit rire gêné avant d'avouer :

- Je n'ai jamais trop suivi les équipes de Quidditch. Je ne suis pas une adepte de ce sport. Mais je comprends l'engouement des sorciers pour les matchs. C'est un vrai spectacle. J'espère ne pas vous blessez en vous disant que je le trouve un peu barbare.

Rien que de les regarder voler, l'irlandaise était mal à l'aise, effrayée. Et à la moindre manœuvre audacieuse d'un joueur, elle détournait les yeux de peur qu'il chuta à cause d'un de ces vicieux cognard.

Amaranthe demanda à Aaron pourquoi il pensait qu'elle pourrait faire une bonne journaliste. C'était sa courtoisie, son écoute et sa curiosité qu'il avait remarqué depuis le début de l'après-midi qui lui avait fait penser cela.

- Vous êtes curieuse, courtoise et à l'écoute. Les principales qualités d'un bon journaliste, dit-il en lui souriant.

Ses paroles étaient franches et sincères. Il n'y avait aucun mensonge ni aucune hypocrisie.

La jeune femme avoua qu'elle ne suivit pas les actualités au sujet du Quidditch et qu'elle n'en était pas fan. Mais cela ne vexa pas le Phénix qui comprenait tout à fait que sa camarade ne partage pas sa passion pour ce sport. Il n'allait pas s'indigner après quelqu'un qui n'aimait pas cela. L'Abraxan s'en excusa mais ce dernier ne s'attendait pas à des excuses et n'en voulaient pas. Elle n'avait pas à s'excuser de ne pas aimer quelque chose.

- Ce sport ne peut pas plaire à tout le monde. Ne vous excusez pas, vous ne m'avez aucunement blessé. Au contraire, j'apprécie votre franchise.

L'étudiant se demanda ce que sa camarade aimait bien faire et quelles étaient ses passions et ses goûts. Elle semblait assez ouverte à tout. Il souhaitait en savoir plus à son propos et s'intéressait à elle.

- Avez-vous une quelconque passion ?