La folie des grandeurs. (Banquet)

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Dim 20 Sep 2015 - 20:46

Une misérable seconde. Rien de plus. C’est ce que lui laissa le monde avant de sombrer dans la stupeur et les tremblements. Vingt-et-une heure sonna, macabre. Il eut à peine le temps de se tourner dans la direction de sa blonde cadette, que les ténèbres firent vaciller la quiétude apparente de la Grande Salle. Les sorts fusèrent. Des cris se mirent à retentir et à résonner dans l’immense pièce.

La survie et l’instinct l’emportèrent sur tout le reste.

En un mouvement vif, plus violent qu’il ne se l’imaginait lui-même, Yvain se jeta sur le sol. Les fracas aux alentours couvrirent le bruit lourd de sa chute. Légèrement douloureuse pour son profil droit, quoi qu’il parvint à s’en distraire sous le coup de l’adrénaline. De toute façon, le grognement qui échappa de ses lèvres pincées ne fit guère le poids face aux hurlements effroyables qui montaient de toutes parts.

Sans perdre un instant, le septième année dégaina sa baguette et commença à ramper sous la table, espérant trouver refuge derrière le rideau faiblement protecteur de la nappe. Bon. C’était grave la merde. Cette cachette n’en était pas vraiment une, et...

Putain. Harmony.

Il se tourna brusquement sur le côté. Sa main attrapa la première chose qu’il savait appartenir à sa jeune camarade. Par chance, ce fut son bras plus qu’une autre partie – compromettante ? – de son corps. Puis, préférant agir plutôt que de perdre un temps trop précieux à ses yeux, Yvain la tira à lui de toute ses forces. Sauvagement.

Une fois assuré qu’elle partageait son médiocre abri, il attendit avec une impatience craintive que la tempête de folie se décider à tonner ailleurs qu’au-dessus de leurs têtes. Ses doigts pianotaient fébrilement contre le bois de sa férule, jusqu’à ce que, soudainement, le tumulte des dernières secondes céda la place à un silence de mort.

C’était peu de le dire.

La voix de sa cadette attira son intense inquiétude. « Oui. » Il se releva légèrement, prenant appui sur ses genoux. « Je suis entier. » Bonne nouvelle. Non. Vraiment. « Et toi ? » Ses yeux glissèrent sur elle de haut en bas. Anxieux. « Tu n’as rien ? » Vraisemblablement, elle était toute aussi entière que lui.

Pour peu qu’il soit chrétien, un alléluia aurait eu toute sa place dans sa bouche.

À défaut, il se permit un geste débordant et imprévu. Il glissa vivement ses bras dans le dos de son alliée... Et l’étreignit quelques instants avant de la relâcher. Affichant une expression réellement soulagée. Puis, prenant conscience de ce qu’il venait de faire, il eut une puissante bouffée de chaleur et d’angoisse. Bon ben.

Il faisait vraiment de la merde aujourd’hui.

Le Serpentard piqua un fard monumental. Il tenta difficilement de trouver des mots pour s’excuser et s’expliquer. En vain. Le destin semblait vouloir lui refuser un coup de pouce salvateur. Tant pis. Il esquissa un pauvre sourire pour se donner du courage. Puis il quitta leur refuge au profit de la cruelle réalité qui les attendaient de pied ferme.

La dévastation des lieux le laissa déconcerté. Stupéfait. Pétrifié ? Bordel. C’était quoi, CA ?

Son enseignante se tourna vers eux, inquiète de leur sort. Blaise se tenait non loin d’elle, toujours debout. Au loin, il reconnut même Daphné et Rowan accompagnés de leurs petites sœurs. « Je crois que ça va. On a eu le bon réflexe de se cacher, avec Harmony. » Son propre ton trahissait les tremblements de son corps.

Son regard se promena sur la salle, jusqu’à s’immobiliser sur la table écrasée par un lustre. Celle où, selon ses souvenirs, se tenaient Angel et Alicia.

Celle où, désormais, il ne restait qu’une main livide et ensanglantée de visible.

Merde. Merde. Merde.

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Mar 22 Sep 2015 - 18:46

Son professeur ne répondait pas à sa question. Leur en posa une autre, la voix teintée d’inquiétude. Blaise observait toujours les corps ensanglantés, triturant d’un air absent l’une des nattes qui battait ses joues; aussi, il eut le réflexe machinal de répéter :

« Tout est OK. Savez-vous ce qui s’est… » avant de finalement se retourner vers Alexandra, dont la vision du col empourpré de sa robe blanche eut l’effet de l’interrompre brusquement; son visage était poisseux de sang. Comme il était troublant de constater que même leur intraitable professeur était susceptible d’être blessée ! …& Comme il était troublant de constater qu’au sein même de Poudlard, un tel massacre pouvait avoir lieu ! Les exhortations de Daphné à se « montrer prudent » et à faire profil bas semblaient bien moins dérisoires.

(Mais il n’était plus question de penser à Daphné, bien sûr. Daphné Greengrass, qui s’éloignait avec Rowan Westminbrook et leurs soeurs respectives, indemne.)

« Professeur, » sa voix était rauque; et son souffle était court. « Vous saignez. » Il ôta de sa poche un carré de soie émeraude, frappé de ses initiales brodées d'argent, pour le lui offrir, indiquant du tracé de ses doigts nus, sur son propre front, le miroir de ses plaies ensanglantées.

Envers Yvain qui contemplait la scène morbide, il ne fit même pas preuve de l’arrogance railleuse qui lui était caractéristique; il semblait même se rappeler du fait que le jeune homme était, en réalité, son aîné; lui demanda, curieusement déférent, désignant la scène d’un mouvement bref du menton; « tu crois qu'Alicia...? Je veux dire - » Il n'était pas certain du sens de sa question; il ne l'acheva pas. Étudiante en sixième année à Serpentard, Blaise avait été amené à régulièrement croiser la jeune fille; sa main brisée et blanche, par le dessous des débris, était obscène. De la paume de ses mains, massa brièvement ses paupières, ses yeux fatigués, soudain, par la lumière crue des lustres méticuleusement sculptés - la façon dont le sang luisait dans leur lumière riche, chaude et profonde, semblait presque cruelle; il conclut, peu éloquant; « ...putain. quel putain de gâchis.»

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Jeu 24 Sep 2015 - 19:30

Non, Alexandra ne savait pas, et c’était bien pour ça qu’elle n’avait pas répondu la première fois. Ça, et le fait qu’elle était bien plus choquée que ne semblait le penser M. Zabini. L’adrénaline quittait lentement ses veines, et faisait parler la douleur de ses traits, mais elle ne s’attendait pas à ce qu’on lui tende un mouchoir pour effacer le sang sur son front. Interloquée, elle resta un moment sans rien dire, l’esprit vide face au petit carré de soie. Puis, avec un sourire étonnamment agréable et sincère, elle secoua la tête et s’essuya de sa manche.

— Ma robe est déjà foutue, alors… Gardez votre mouchoir, M. Zabini. Il ne vaut pas la peine d’être souillé par mon sang.

Qui était cette femme, et surtout qu’avait-elle fait de la Reine des Glaces qu’était Alexandra !? Était-ce un autre de ses masques, ou la véritable Mademoiselle Zschoke qui transparaissait dans ce visage aux traits fatigués, rattrapés par la lassitude et l’âge…? Les yeux marron de la professeure de runes n’étaient plus traversés d’une dureté et d’une indifférence face à ce monde blasant : il y avait quelque chose de réellement chaleureux cette fois. Une lueur, un feu follet tout prêt à s’évanouir, mais pourtant bien présent.

Puis, son rôle d’enseignante, d’adulte se rappela à elle. Jetant un regard vers Yvain et Harmony, elle s’assura qu’ils étaient indemnes, avant de se rapprocher d’eux, non sans poser une main sur l’épaule de Blaise.

— Ne restons pas ainsi. C’est un affreux gâchis, effectivement, mais je pense pas qu’il faille s’attarder dans cette contemplation malsaine.

C’était elle qui parlait de choses malsaines ? Et pourtant… Elle n’oubliait pas qu’elle avait affaire encore à des adolescents, de jeunes pousses encore tendres, quoi qu’elles en disent. Se plaçant entre leurs yeux et le carnage du lustre échoué sur le sol, Alexandra essaya de prendre une mine la plus rassurante possible. Pas la chose la plus facile au monde pour elle, mais au moins essayait-elle.

— J’ignore ce que Dumbledore nous dira, mais je ne pense pas qu’il soit encore possible de regagner vos dortoirs, malheureusement.

C’était la chose la plus logique à faire, et donc la chose sur laquelle un éventuel agresseur compterait. Rien n’indiquait que l’attaque était terminée. Rien ne précisait déjà que ce fut l’attaque en elle-même : qui aurait eu intérêt à tuer une pauvre gamine, sérieusement !? Elle ne pouvait pas être la cible, et s’il s’agissait d’Albus… Ses ennemis étaient de beaux bras cassés.

08/06/2015

Sous leur abri de fortune, Harmony et Yvain ne pouvaient ignorer les bruissements macabres, les sanglots qui fardaient le silence soudain. Le choc de l’attaque passée, les élèves recouvraient doucement leurs voix. Toutefois, prudemment, ce n’était que par un murmure que la Serpentarde s’assurait que son aîné n’avait rien. Yvain se releva, s’appuyant sur ses genoux, avant de lui retourner la question. Son effort pour l’imiter fut vain. Son poignet ne suivait pas. Dans un geste machinal, elle le cacha de son autre main et s’agenouilla difficilement.

- Oui, je vais bien. Petite pause. Grâce à toi, ajouta-t-elle dans un souffle.

Bien qu’elle le regardait droit dans les yeux, elle ne vit pas venir le débordement d’affection d’Yvain. La seconde suivante, elle était dans ses bras. Dans un élan imprévu, il la serrait contre lui, visiblement soulagé, retourné par le danger auquel ils venaient de réchapper.
Harmony ne réagit pas. Elle ne le repoussa pas. Son coeur battait la chamade. Elle était incapable de dater la dernière marque physique d’affection qu’elle avait pu recevoir. Aston et elle n’avaient jamais été tactiles, de toute façon. Avec son frère ou ses soeurs, pas plus. Une douce impression de bien-être la parcourait, bizarrement mêlée à une gêne sans fin.

Quand Yvain s’écarta, il était rouge tomate. L’embarras était partagé. Songeant que son air interdit était responsable de son malaise, elle lui sourit et, avec un geste maladroit, elle pressa doucement le bras de son ami.
Il lui sourit, le fard toujours aux joues, et se décida à sortir de sous la table. Harmony le suivit, dans un mouvement gauche, évitant d’appuyer sur sa blessure. Une fois relevée, la jeune fille eut un réflexe étrange au vu de la situation. Elle ausculta sa robe, constatant avec bonheur qu’elle n’était que griffée par endroits - c’était rattrapable. Puis elle tenta de remettre ses cheveux en place. Evidemment, ils étaient trop emmêlés pour qu’elle y parvienne. Ce ne fut qu’après ces précautions qu’elle s’intéressa à ce qui se passait autour d’elle.

La salle était dans un chaos monstre. Les meubles brisés, les éclats de cristal étaient éparpillés. De nombreux corps recouvraient le sol. Certains, sans aucune blessure apparente, se relevaient avec difficulté. D’autres… devaient ne jamais se réveiller. La table où Angel et Alicia étaient assises était détruite. Au milieu, une main inerte. Angel s’était précipitée vers Cyril, toute tremblante, bredouillant un propos décousu, incohérent. La jeune fille aux yeux pâles observait tout cela avec une froideur étonnante. Aucun dégoût, aucune colère, ne la parcouraient. Au contraire, même, le monstre nourri de sa peur séminale semblait apaisé. Elle était calme et cherchait déjà à comprendre le sens de cette attaque. En observant les corps, elle ne cillait pas. Au loin, elle voyait Daphné et Rowan rejoindre Astoria et Hope. Ils avaient l’air bouleversé. Pourquoi ne l’était-elle pas, elle même ?

C’est alors qu’elle entendit son nom. Yvain rassurait leur professeur à leur sujet. Harmony se rapprocha du petit groupe, sans plus faire attention à son bras. Elle ne sentait pas non plus la douleur.

En réalité, elle se sentait tout à fait étrangère à la scène. Comme spectatrice d’une horreur terriblement banale.

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Ven 25 Sep 2015 - 14:55

Les secondes s’effilochèrent autour d’eux, comme de vulgaires petits cailloux qu’un bambin s’amuserait à lancer dans l’eau. L’ondée provoquée par le choc était courte, infime et dérisoire, face au vif courant des événements. Celui qui les emportaient tous vers le large et le chaos.

Yvain n’arrivait pas à détacher ses yeux de l’horrible situation à laquelle ils faisaient tous face. Il était focalisé sur la main sans vie d’une camarade de Serpentard. Trop blanche. Trop innocente. Salie par la folie du lustre et du monde. Entachée par une idéologie innommable. Il déglutit devant ce paysage macabre.

La voix de Blaise, rauque et détachée, s’invita dans le vide de son esprit. Elle l’enveloppa d’une réalité difficile à accepter, où le questionnement abordé en laissait d’autres apparaître. Pas moins effrayants. Ni silencieux. « Je... » Les mots fuyaient sa bouche. Il dut se secouer la tête trois fois pour parvenir à aligner des phrases. Avec un sujet et un verbe. « Je crois... » Le ‘oui’ refusa obstinément de quitter ses lèvres, tant bien même que tous pouvaient le deviner au fond de sa gorge.

Cette affirmation malsaine qui rendait tristement tangible le carnage.

Leur enseignante de Rune s’approcha d’eux en quelques pas, attirant le regard du septième année sur le rougeoiement de sa robe. Elle était blessée. Elle saignait. Une sensation aigre et désagréable titilla sa langue, tandis qu’il parvenait difficilement à focaliser son attention sur le visage d’Alexandra. « C’est... Ignoble. » Aucun autre terme lui venait en tête.

Lui, d’habitude si prompte à manipuler, à se moquer, à finasser de vils stratagèmes pour le Seigneur des Ténèbres... Une fois devant la mort – grande maîtresse de l’univers et de leurs ridicules vies – il était incapable de puiser dans la félonie de son âme. Pire. Il se mettait de nouveau à douter.

Qu’est-ce que lui avait fait Margaret ?

Yvain resta un long moment debout, immobile et percuté par l’ignominie de l’attaque. Il y avait forcément une autre solution que ça. Il fallait la trouver. La montrer. S’appuyer dessus.

Merde. Sérieusement, merde.

Les blessés étaient menés petit à petit à l'infirmerie, vidant la Grande Salle des plaintes et des pleurs. Au profit d'un calme douloureux. Inconfortable. « Harmony ? » Le jeune homme se tourna vers sa blonde cadette, les iris perturbées par toutes les images de la soirée. Il la découvrit d’une quiétude si indifférent qu’il en trembla légèrement. Qu’est-ce que ce monde leur avait fait ?

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Lun 28 Sep 2015 - 23:03

Son professeur déclina son mouchoir avant de porter sa manche à son visage ensanglanté, souriante. L’enseignante, tellement inaccessible habituellement, semblait radoucie, sans que Blaise ne s’en formalise, ou, même, le remarque tout-à-fait; dans le chaos du drame, plus rien ne paraissait réellement immuable; l’habituelle causticité de Madame Zschoke pas plus que l’infaillibilité de la sécurité de Pouillard ; aussi, la main que son professeur posa sur son épaule le fit à peine ciller. Avec sagesse, elle les détourna du spectacle ; et c’est sur elle que Blaise choisit de reporter son attention. Hochant machinalement la tête aux lénifiantes paroles de son professeur. Le regard du jeune homme était las, emprunt de fatigue et d’amertume. Dans un haussement d’épaules un peu bravache, il siffla :

« je ne m’intéresse pas à ce que ce que dira Dumbledore ». Son arrogance sonnait faux, pourtant : sa voix trahissait sa rancoeur. N’était-ce pas au directeur de l’établissement de se charger de leur protection ? Blaise, contrairement à pléthore de ses camarades de maison, n’avait jamais manifesté d’aversion farouche envers Dumbledore ; pas plus qu’il n’avait rejoint la grotesque Brigade inquisitoriale fièrement mené par son meilleur ami. Soudainement, il regrettait la confiance qu’il avait accordé au directeur. La certitude de la sécurité, contre laquelle il avait souvent été mis en garde. Dans un sourire amer, il précisa sa pensée : « Vous admettrez, professeur, qu’il y a peu de choses à ajouter.»

Il désigna d’un mouvement bref du menton les tables renversées, pesantes des plats débordants de nourriture écrasée, opulente et luisante dans la lumière; les tâches de sang qui, s’imprégnant sur le sol, ternissaient, adoptant une couleur rouille et mate; la course effrénée des élèves qui parcouraient les tables à la recherche de leurs amis et finissaient, dépités, par s’orienter vers l’infirmerie, vers laquelle les blessés avaient déjà été acheminés. Si la Grande Salle se figeait peu à peu, accablée d’une solennité compacte, étouffante, leur groupe paraissait singulièrement taciturne : Yvain, en particulier, semblait heurté par la scène. Et Harmony…
Harmony sembait paisible.

Sujet: Re: La folie des grandeurs. (Banquet) Ven 2 Oct 2015 - 12:54

HRP:

Blaise avait raison. Harmony allait bien, Yvain aussi, et Dumbledore semblait trop occupé pour daigner s’adresser à eux. Bien qu’elle rechigât à les laisser regagner leur salle commune en sachant qu’ils pouvaient eux aussi se faire attaquer, Alexandra ne voyait pas de bonne raison de les retenir.

— Bien. Vous pouvez repartir dans votre salle commune mais restez ensemble, d’accord ?

Quant à elle, il lui tardait de transplaner à Londres, à Edimbourg ou à Oslo pour ce qu’elle en savait, n’importe où mais loin de ce château de malheur dirigé par le mage soit-disant le plus puissant du pays… Il avait été incapable de protéger ses élèves : qu’est-ce que cela disait sur lui ?

Alexandra jeta un autre regard à sa robe, déplorant une nouvelle fois la perte d’un vêtement si beau. Londres, ou Paris. Il lui faudrait refaire sa garde-robe, de toute façon. Se tournant de nouveau vers les trois Serpentards, elle se décida à les accompagner jusqu’à la porte de leur salle commune, avant de rejoindre ses appartements. Sa valise ne serait pas longue à faire : elle avait déjà prévu de repartir en Laponie cet hiver, sans vraiment s’y décider. Maintenant, c’était tout vu.

Cette nuit, en catimini, Alexandra Zschoke quitta Poudlard.