Now let me hold your hand (Ouvert)

Sujet: Re: Now let me hold your hand (Ouvert) Jeu 19 Nov 2015 - 16:38

Ça devenait de plus en plus inquiétant d'être ici.. Je ne savais pas ce qui se passait, à part que Morange m'avait dit qu'ils discutaient. Sans blague, je n'avais pas remarqué.. Mais ce que je voulais savoir, c'est pourquoi Malefoy, oui oui je le connaissais de nom, puis sérieux, qui ici ne le connait pas? Pourquoi ce serpentard était-il autant désagréable face à ses camarades et ceux des autres maisons? Il était toujours comme ça, où faisait-il exprès de se montrer agressif? Raah que de questions auxquelles je ne pourrai pas y répondre. En tant que première année, j'avais été surpris par le nombre de garçons qui se trouvaient aux toilettes en ce moment même.. Et pourquoi il s'était mis à pleurer, Malefoy aussi? Je tournai la tête vers celui qui m'avait adressé la parole. Je souriais à Cyril et lui répondit tout en restant là où j'étais. Effrayé, je n'osais pas bouger d'un centimètre.

Oui, c'est bien ça. Oh, mais oui je te reconnais maintenant. Ça me rassure un peu de voir un autre Gryffondor.

Cela m'arrivait fréquemment de ne pas faire attention aux personnes qui se trouvaient dans notre salle commune. Je n'aurai pas dû venir.. Il faisait un peu pitié le Serpentard qui avait pleuré.. Mais comme je les détestais, enfin pas tous, je n'allais jamais vers eux.

Sujet: Re: Now let me hold your hand (Ouvert) Jeu 19 Nov 2015 - 19:24

Morange ne prêta guère attention à ce que lui dit Malefoy et se contenta d'arquer un sourcil. Non mais pour qui il se prenait lui? C'est pas parce qu'il est serpentard, plus grand que lui, et qu'il fait parti d'une célèbre famille de sorciers qu'il doit lui parler sur ce ton !
Il ne répliqua pas cependant, et se tournant vers les autres , esquissa un vague sourire.

" - Bon on fait quoi ? On le laisse croupir ici jusqu'à la fin de ces jours ou vous m'aidez à essayer de savoir ce qu'il se passe ? "

Il tenta un nouveau regard vers le serpetard; il pleurait toujours et malgré qu'il leur demande de partir, il s'en voulait de le laisser seul ici. S'il était dans cet état, c'est qu'il devait vraiment se passer quelque chose de grave.
Il n'insista pas néanmoins. A quoi ça sert ? Il veut pas d'aide.

" - Il a l'air dans un très mauvais état. "

Qu'est ce qu'il peut bien arriver à Malefoy pour qu'il désigne un futur proche comme étant "l'apocalypse" ? Il avait l'air préoccuper, torturé par quelque chose. Un choix à faire, ou un lourd secret à porter peut être...nul ne pouvait le savoir à part lui.

Sujet: Re: Now let me hold your hand (Ouvert) Jeu 26 Nov 2015 - 11:06

Le regard que lui lança Cyril en reculant, lui sembla suffisamment explicite pour pleinement saisir la demande jusqu’ici non-formulée. Mais nécessaire compte tenu de la situation un peu délicate dans les toilettes. Bon. Et de Drago hurlant à s’en rompre les poumons pour une raison qui lui échappait. Ok. Yvain fit un léger signe de la tête au cinquième année. Il allait s’en occuper.

De toute façon, qui, à part lui, pouvait espérer calmer un minimum Malefoy ? Y’avait bien Blaise et Daphné sur la liste aussi, néanmoins le premier n’était clairement pas dans les environs... Et la seconde n’oserait jamais mettre ne serait-ce qu’un orteil dans un lieu suintant l’urine et réservé à la gente masculine.

L’héritière Greengrass avait un peu trop de classe et d’élégance pour ça.

En quelques pas prudents, le jeune homme se porta aux côtés de Morange. Il se tapota régulièrement les oreilles – putain ce que Drago avait du coffre quand il s’y mettait – pour vérifier que les hurlements de son blond cadet ne lui achevaient pas l’ouïe. Ce serait dommage.

« Hey, Drago, du calme. Tout va bien. » Sa voix s’était élevée avec douceur dans un moment de creux, espérant n’importe quoi plutôt que de l’entendre encore s’arracher les cordes vocales.

Le septième année se tourna brièvement vers l’élève de Serdaigle. « Je vais m’en occuper. Il me connaît et ce sera plus simple. » Il esquissa un pauvre sourire, pas franchement rassuré par la suite potentielle des événements. « Il va avoir besoin d'un peu d’espace, tu peux rejoindre Cyril s’il te plaît ? » Heureusement qu’il arrivait à retenir les noms facilement hein.

Ses iris se portèrent de nouveau sur la porte. « Drago. Je peux t’aider, mais là, va falloir que tu me laisses approcher. D'accord ? »

Sujet: Re: Now let me hold your hand (Ouvert) Lun 30 Nov 2015 - 7:53

La voix si caractéristique d’Yvain résonna, cherchant à atteindre un Drago trop aux abois pour réagir normalement. Appuyé contre la porte de la cabine, il empêchait quiconque d’entrer, Yvain y compris. Comment faire quand le seul salut qu’il avait venait d’une personne dont il aurait voulu cacher l’étendue de sa détresse ? Drago ne se confiait pas au premier venu, mais il refusait aussi catégoriquement d’emmener Yvain dans sa merde. Pourtant, d’une manière ou d’une autre, il y arrivait toujours.

Non, ça n’allait pas bien. Rien n’allait. Drago aurait voulu être seul, qu’on l’oublie un moment. Il aurait aussi voulu qu’on s’occupe de lui, pas par pitié, pas parce qu’il était un Malefoy. La tragédie de la situation c’était qu’il était incapable d’accepter que ce puisse être effectivement le cas.

Après avoir congédié les autres garçons, Yvain lui adressait de nouveau la parole. Lui demandant de le laisser approcher. Hmpf, mais pour quoi faire ?

— Tu ne peux pas m’aider, Yvain. Personne ne le peut.

C’était un mensonge, mais Drago était persuadé de sa véracité. Trop enlisé dans une situation qu’il pensait sans issue, il refusait l’aide de la seule personne qui pouvait effectivement le sortir de là, simplement parce que les conséquences d’un tel rapprochement se révéleraient tôt ou tard comme désastreuses.

Le garçon ne resta pas appuyé contre la porte, pourtant. Il regagna le siège de ses toilettes, les pieds posés sur la porcelaine, toujours sanglotant. Qu’Yvain l’approche s’il le voulait, ça ne changerait rien. Ni ce qu’il se passait en dehors de Poudlard, ni ce qu’il était incapable de faire, ni son père enfermé à Azkaban, ni le fait qu’il allait désormais être catalogué comme la Mimi Geignarde des Serpentards.

La tête de nouveau enfoncée dans ses bras, genoux repliés contre sa poitrine, Drago était pitoyable et il le savait. Il se détestait tellement de l’être qu’il se refusait à relever la tête. Faire l’autruche, encore quelques précieuses minutes… Si seulement il pouvait disparaître et se matérialiser dans son lit, dans le dortoir des Serpentards… Il était fatigué. Si fatigué…