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 Les débris fumeux des stupides orgies

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MessageSujet: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptySam 31 Oct 2015 - 20:49

Spoiler:


Comme son crâne était douloureux!...ses pensées semblables à un tissage frêle & arachnéen que la violence de la lumière suffirait à briser; la stridence d’un rire; un simple mouvement trop brusque, en vérité; pour s’en parer, il ne s'était pas extirpé de son lit avant 13h. Et à 13h même…; se lever avait été terrible. Exhalant le miasme amer du whisky; celui aussi de la fumée compacte & riche qui imprégnait ses cheveux; les yeux cernés de violet comme s'ils eurent été boursouflés par des hématomes gonflés.

Ignorant les mines railleuses / compatissantes de ses camarades de chambre - beaucoup s’étaient contentés du jus de citrouille obligeamment suppléés par les elfes de maison d'après les recommandations d’Harmony ; s’engouffrant dans la salle de bain pour s’en extirper, une demi-heure plus tard, dans l’arôme lourd de sucre, similaire à celui de fruits trop murs, d’un shampooing luxueux; dans le riche parfum de sa crème hydratante au karité; drapé de noir - à la manière d’un garçon de bonne famille rayonnant de vertu, vêtu d’un pantalon de velours & d’un épais pull de cachemire.. Cherchant, avec moins de superbe, pieds nus sur les dalles des dortoirs, sa paire de mocassins. Quant à son manteau...son manteau avait disparu.

(il fallait qu’il parle à Daphné Greengrass.)

Un problème, Blaise? lança facétieusement une voix depuis la salle commune; il cracha machinalement allez tous vous faire foutre,  et sa réponse fut reçue par des éclats de rire. Lorsqu’il quittait finalement le dortoir, chaussé, quoique contraint de délaisser ses mocassins égarés, une voix sifflait, bonne année à toi aussi, mec. Car le jour était le premier de l’année; et que l’année commençait laborieusement.

Il n'était pas exactement de mauvaise humeur, pourtant. vraiment. Il était simplement confus. Une putain de confusion.

(Il fallait définitivement qu’il parle à Daphné Greengrass.)

S’extirper des cachots, où le lac sombre & indolent, glacé, voilait le travers des fenêtres, était assurément malvenu; la lumière de janvier, quoique pale & froide, lui semblait agressive. Il plissait les yeux en pénétrant dans le hall : les onctueux battements de plumes de hiboux zélés, lestés de parchemins, suffisaient à lui faire froncer les sourcils - mais, surtout, c'était le parfum salé de la friture auquel il était le plus sensible - il n’avait pas mangé depuis le déjeuner de la veille; et la perspective de d’attabler face à des assiettes débordantes de pâtés de viande chaude lui paraissait insurmontable.

(trésor, lui avait confié sa mère la veille, alors qu’elle abordait avec curiosité l’effervescent sujet du mariage Westminbrook; Rowan ne le savait probablement pas - le pauvre, j’imagine qu’il doit avoir l’habitude - mais, épouser une anglaise… Cela n’a pas de sens. elle avait plissé le nez avec contrariété; pourquoi se contraindre à manger de la tourte au foie à vie ?..souriante, satisfaite, ravie & arrogante, en observant son fils rire.)

La vérité : il devait passer à l’infirmerie. Il ne pourrait rien faire d’autre avant ça. Car si Blaise Zabini se vantait d’être habitué à l’exercice, la bouteille de Whisky Pur Feu qu’il avait généreusement consommé la veille s'était révélé être un outil dangereux. Du whisky, et sa salive brulante dans sa bouche. Du whisky, et des souvenirs flous comme des rêves. Du whisky & ses doigts encore frémissants en passant ses bagues, à son réveil - par dessous le karité, il était presque certain d'exsuder l'alcool; et aux froncements de sourcils un peu désabusés des élèves qu'il croisait - les serpentards ont remis ça, déploraient leurs regards - l'image qu'il offrait au monde n'était pas exactement reluisante.

Aussi : il s'attelait à trouver une excuse à présenter à Mme. Pomfresh, évaluant les probabilités pour qu'il se soit effectivement déclaré chez lui une migraine terrible, subitement, au réveil, le lendemain de la St Sylvestre - et lui qui avait pourtant pris soin de se coucher tôt afin de pouvoir étudier dès le lendemain matin...! Il n'était pas tout-à-fait certain de maitriser l'expression de candeur nécessaire, en pénétrant avec hésitation dans l'infirmerie. Au loin, Mme Pomfresh, penchée sur un patient, lui adressa sèchement un mouvement de la main, destiné à le faire patienter. Tout-à-fait docile - il s'agissait de ne pas contrarier l'infirmière, sa seule chance de survie - il patientait, mal à l'aise, contrit, entre les rangées de lit; s'efforçant d'adopter une attitude décontractée.

En vain.
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Charlie K. Grant
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyDim 1 Nov 2015 - 22:00

Charlie comprenait désormais pourquoi les élèves avaient tendance à se plaindre du bruit que les Serpentards avaient l'habitude de faire lors de leurs fêtes un peu - beaucoup - arrosées. Le mal-être ainsi que la musique incessante et plus qu'énervante malgré les murs épais de l'immense château, avaient empêché la jeune femme souffrante de sombrer dans un sommeil réparateur. Après avoir vomi son repas - enfin ce qu'elle avait eu la force d'avaler - son matelas l'avait accueillie, soulagée de ne plus avoir à faire semblant d'aller bien. Même si son absence à la fête allait certainement se faire remarquer.

Elle gigotait, essayant désespérément de trouver une position adéquate, prenant même pour fautif son oreiller qui fut projeté violemment dans un coin de la pièce. Son regard se posa ensuite sur le plafond, qui semblait bouger au moindre mouvement de tête, puis une idée complètement débile lui traversa l'esprit.

Un long soupir, puis machinalement, elle se mit debout. Quitte à être malade, autant l'être pour une bonne raison. La vue d'un verre d'alcool dans ses mains renforça l'idée stupide qu'elle avait de rejoindre ses camarades dans l'immense salle. Une armoire retint la Serpentard lorsqu'elle fut prise d'un vertige. Elle releva faiblement la tête avant de tomber nez à nez avec une jolie blonde, qui avait à ce moment-là un teint pâle, blafard, semblable à celui d'un cadavre en décomposition. Tout espoir quitta soudainement son corps, non sans un cri de rage, pour finalement se laissait retomber sur son lit qui était à à peine quelques pas de la sorcière. Elle avait beaucoup trop d'estime pour elle-même. Elle ne pouvait tout bonnement pas sortir comme ça. Même pour un verre de whisky. Parce que même si c'était interdit dans l'enceinte de l'école, Charlie savait pertinemment que Blaise et/ou Drago avait prévu le coup. Putain, Charlie tu déconnes. Malgré elle, la fatigue vînt la cueillir et elle finit par s'endormir d'épuisement.

Le lendemain matin, son état ne s'était pas réellement amélioré. Il avait même clairement empiré puisqu'une migraine avait fait son apparition. Ses vertiges s'étaient plus ou moins évaporés puisqu'elle n'eu aucune difficulté à se déplacer pour atteindre les cabinets. Après, elle marcha faiblement vers son armoire, afin d'être un minimum présentable à l'infirmerie. Parce que ouais, pour la première fois de l'année, Charlie devait aller à l'infirmerie. Elle enfila rapidement un bas de jogging gris et déchiré aux genoux, ainsi qu'un tee-shirt d'un vert sombre, identique à celui de sa maison. Elle fit un brin de toilette, surtout pour enlever cette terrible odeur qui émanait de sa bouche, et ses cheveux emmêlés vinrent se regrouper pour former un chignon rapide. Même se maquiller ne lui remonterait pas le morale, alors elle se contenta d'un peu de fond de teint pour cacher sa mine horrible et ses cernes.

Elle ne fit pas vraiment attention à où ses pas la menaient, traversant silencieusement, et non sans un regard provocateur pour les élèves qui osaient la dévisager, le grand château pour enfin débouler dans la grande pièce remplie de lits. Pomfresh allait certainement croire qu'elle avait juste une belle gueule de bois, ce qui n'aurait pas été vraiment étonnant et ce qui, pour une fois, n'était absolument pas le cas. Lorsque cette dernière vit la jeune fille arriver, elle leva discrètement les yeux au ciel, et lui indiqua où elle pouvait s'asseoir, d'un air désespéré et nonchalant.

La Serpentard obéit, posant alors ses fesses sur le matelas moelleux, et fixant désormais ses pieds qui ne touchaient presque pas le sol. Meuf, t'es en chaussons. Sérieusement ?. Même elle n'arrivait tout bonnement pas à y croire. Elle, Charlie Kristen Grant, adepte de la mode et de tout ce qui va avec, avait traversé le château et monté plusieurs étages en croisant plusieurs sorciers et sorcières, en chaussons molletonnés, verts, et à têtes de mort rose bonbon. Mouais, niveau glamour elle avait déjà fait mieux.

Puis Blaise fit son entrée dans l'infirmerie. Lui non plus pas l'air dans son assiette. Le connaissant assez, Charlie se doutait bien que son allure n'était pas naturelle. Lendemain de soirée difficile. Il avait encore abusé. M'enfin elle ne pouvait pas le juger, elle aurait certainement été dans le même état si elle avait pu se rendre à cette fichue soirée. Sa gueule de bois était tellement intense qu'il ne fit même pas attention à sa camarade, qui ne se gêna pas pour le lui faire remarquer.

« Et bah alors Blaise, dur dur ce matin ? Laisse-moi deviner : une très grosse migraine, peut-être même quelques nausées ou même un peu de vertiges ? » Dit-elle, un léger sourire en coin des lèvres. Puis après un long soupir, elle continua. « Allez putain, dis-moi que la soirée était naze au moins, j'aurai un tout petit peu moins de regrets d'être tombée malade sans alcool. »
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMar 3 Nov 2015 - 18:25

Depuis l’extérieur de sa torpeur ouatée : Charlie Kristen Grant, narquoise et souriante, assise sur l’un des lits méticuleusement arrangés. Comme s’il cherchait à s’extirper du sommeil, il cligna lentement ses yeux plissés  - la considérant d’un air accablé. Dans un état tel que le sien, il pouvait difficilement réfuter ses railleries inquisitrices; aussi, il les accueillit avec résignation, lui concédant sa facétie dans un sourire fatigué.

"À vrai dire", éluda-t-il, "Je ne m’en souviens pas suffisamment pour te répondre." ce n’était pas tout-à-fait la vérité - définitivement, ce n'était pas la vérité - mais la vérité était compliquée. Il allait patienter un peu avant d'aborder la vérité avec Charlie Grant. "Mais, réjouis-toi; tu as échappé au déhanché de Gallant. Cette scène -" il fronça le visage, dans une répulsion théâtrale ; "elle va hanter mes cauchemars."

Lourdement, après avoir jeté un coup d’oeil à l’infirmière affairée auprès d’un patient qu’elle jaugeait d’un oeil critique, les mains sur les hanches, Blaise prit place aux côtés de Charlie sur le bord du matelas. Exténué, languissant, la nuque rejetée en arrière, dans un froncement de sourcil un peu outré, un peu perplexe, un peu amusé, comme si la jeune fille venait d’énoncer une plaisanterie d’un mauvaise goût terrible, il observa finalement, comme il le remarquait seulement;

"En revanche, Charlie, aucune maladie ne justifie une chose pareille." Désignant du regard son excentrique paire de chaussons. La jeune fille, en vérité, semblait pourtant être prémunie de toutes les excuses possibles - vulnérable comme une enfant dans ses vêtements flous et larges sur son corps gracile; son visage blême, cerné. Déshabillée, même, de ses accessoires audacieux; de son maquillage insolent.  Sa remarque était la manière un peu railleuse de Blaise de s'enquérir de sa santé  - il avait été surpris de ne pas l’avoir croisé durant la soirée de Nouvel An, sans savoir s’il devait l’expliquer par la précarité de sa propre conscience du monde à ce moment-là - et comme il la payait désormais ! l'insouciance est une chose terrible - ou, de manière plus étonnante, par une absence de la jeune fille. Charlie, il le savait, manquait rarement les soirées prétextes à boire.  S’amuser.

L’étrange couple qu’ils formaient, un tableau gothique et bizarre dans l’infirmerie méticuleusement ordonnée, aseptique, baignée de la lumière opaline de l’hiver - la jeune blonde à l’allure débraillée, épaulée de cette haute silhouette, drapée de noir - s’attira de nouveau les attentions de Mme Pomfresh qui, l’air austère, portant son index à sa bouche dans un geste froissé, leur intima dans un shhhh! d'avertissement de l’attendre en silence. Blaise acquiesça obligeamment d’un hochement de la tête, évidemment; l'intervention lui rappela la nécessité de faire bonne figure. Auprès de Charlie, il s'inquiéta, s'efforçant de tenir feutrée sa voix rauque, eraillée par les imprudences de la veille :

“Hey - est-ce que je sens le whisky?”
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Charlie K. Grant
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMer 4 Nov 2015 - 18:33

Les quelques mots qui provenaient des lèvres de la fiévreuse Serpentard suffirent à extirper Zabini de ses pensées profondes ; un léger sourire, mou. Blaise était tout aussi épuisé que Charlie, si bien qu'il n'avait même pas la force de répondre à ses sarcastiques paroles. C'était plus grave que ce qu'elle pensait.

Il resta évasif sur sa réponse, annonçant qu'il ne se rappelait pas réellement des différents événements qui s'étaient produits ; mis à part la dance endiablée de Yvain qui, apparemment, s'était lâché sur la piste. La scène valait le coup d'oeil évidemment, même si cette pensée l'effraya. Elle se demanda vaguement dans quel style de dance Gallant se situait. Aussi elle connaissait suffisamment Blaise pour savoir que quelque chose n'allait pas ; le dérangeait. Pourtant aucun signe physique ne laissait apparaître une quelconque anxiété de la part du Serpentard, qui s'efforçait de ne pas faire apparaître son mal-être. S'il avait décidé de ne pas en parler tout de suite, Charlie n'avait plus qu'à respecter sa décision. Puis, sa fatigue était trop oppressante pour qu'elle se fatigue à lui tirer les véracrasses du nez. Ce n'était peut-être qu'une impression. S'avouant vaincue, elle garda son sourire et plongea ses yeux dans le noir des iris de son camarade.

« Par pitié, ne me redonne pas de nausées. Rien que l'imaginer », elle mima un frisson et repoussa le vide avec ses bras en secouant ses mains, « ça me suffit. »

Sa voix était calme, trop calme, presque sans vie, trop régulière et sans aucune émotion. Pourtant, la remarque de son ami avait agrandi le sourire qui éclairait le visage pâle et nu de la jeune fille ; elle n'avait pas la force de rigoler, mais elle lâcha tout de même un léger et furtif gloussement, peu crédible.
S'avançant vers le lit où reposait la jeune femme et ce très certainement pour s'asseoir à ses côtés, Charlie se décala donc légèrement, laissant d'avantage de place à son ami qui était plus imposant, physiquement parlant.
Puis vînt la remarque sur ses chaussons. Bien évidemment, elle n'avait aucune bonne excuse qui pourrait justifier une telle faute de goût, un tel oubli, une telle erreur. impardonnable, voire même indigne dirait-on.

« Pas de commentaire », balança-t-elle, en découpant minutieusement chaque syllabe, chaque mot. Puis elle ajouta, d'un air suppliant, se voulant être pardonnée. « En fait, je ne m'en étais pas rendu compte avant d'arriver à l'infirmerie. Même si ça peut justifier mon absence d'hier, mettre ça sur le compte de mon état serait lâche de ma part voyons. J'admets pleinement mon erreur. Mais tu dois admettre que ça me fait un style quand même. Non ? »

A peine eut-elle finit sa phrase que les deux souffrants eurent le droit au regard menaçant de Mme Pomfresh, qui leur fit signe de se taire. Charlie avait l'envie de lui répondre, insolante qu'elle est, mais elle se retînt de justesse. Pas besoin d'en rajouter alors qu'ils se faisaient tous les deux remarquer depuis leur entrée. D'autant pus qu'ils risquaient tous deux de se faire virer de l'infirmerie à la première occasion. Alors un simple hochement de tête fit office de réponse. Pitoyable. Maintenant à quelques centimètres, Zabini paraissait agité, certainement par la peur d'être attrapé en pleine récupération d'une fête mouvementée.

« Tu sens pas le whisky, tu empestes le whisky », chuchota-t-elle, en grimaçant lorsque le jeune homme osa prononcer quelques mots non loin du visage pâle de la malade. Elle se rapprocha de son oreille, comme si elle voulait lui confier un secret. « Je pense que si tu fermes la bouche ça passe. Mais ça, ça va être compliqué. »

Puis : elle finit par s'éloigner du corps de son camarade pour ramener faiblement ses jambes sur le matelas, de manière à s'asseoir en tailleur pour plus de confort ; son dos se relâcha, désormais voûté, et ses bras fins allèrent machinalement se poser au creux de celles-ci, non sans un regard méfiant vers ses mains qui commençaient à trembler. Depuis hier soir, aucune source de nourriture n'était tombé dans son estomac et son hypoglycémie commençait à se faire ressentir ; aussi le manque de nicotine devait y jouer pour beaucoup. Une cigarette n'avait pas touché le bout de ses lèvres depuis hier, dans l'après-midi. Elle fronça les sourcils, puis posa une question dont elle connaissait déjà la réponse, mais elle tenta tout de même le coup. Peut-être que le Serpentard avait une astuce qu'il pourrait partager.

« Supposons que je fume ici, à ton avis, je me fais obligatoirement prendre ? »
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptySam 7 Nov 2015 - 13:37

La remarque de Charlie, mesquine, facétieuse, le fit rire bêtement  - comme c’était le cas lorsqu’il s’agissait de s’en prendre gratuitement à Yvain. Comme c’était le cas lorsqu’il s’agissait de s’en prendre gratuitement à qui que ce soit. Et, s’il n’était pas exactement impressionné par ses justifications - l’association du vert et du rose : définitivement, trop audacieux - il pouvait lui concéder une cohérence avec le personnage. Un personnage excentrique, Charlie Kristen Grant - évoluant étherée & fantasque, chimérique comme le personnage d’un rêve vaporeux - «imprévisible» ; suffisamment pour, à l’occasion, mettre mal-à-l’aise cette petite frappe retorse de Blaise Zabini - aussi il demeura perplexe lorsqu’elle s’approchait, secrète, nébuleuse pour feuler à son oreille une confession obscure; avant de ricaner, résigné, en vérité, souriant dans la confession de sa faute ;

« Va te faire foutre, Charlie.»

Comme elle s’éloignait, il jugea opportun de s'appesantir sur le lit. Gagnant en aisance, parce que, après tout, n’était-il pas partout chez lui, à partir de l’instant où il offrait son sourire le plus courtois, le port le plus droit de ses épaules ? Il s’appropriait l’espace avec l’aisance des effrontés convaincus que le monde leur appartient. Quelques malades, des premières années impressionnables - précédemment heurtés, probablement, par l’austérité de l’infirmière - dévisageaient ces deux impertinents qui s’étaient arrogamment approprié le lit de l'un d'eux - quelle impertinence, après tout, au sein de l’infirmerie si bien ordonnée !..

Charlie, bientôt, avait besoin de fumer. Souvent, il l'avait vu, le visage opalin, l'air absorbé, porter une cigarette à sa bouche ourlée, à l'instar d'une gamine désorientée. Occasionnellement, lui saisissait, impudent, pour en extirper des volutes arachnéennes de fumée laiteuse.  

« Oui.», répondit-il dans un soupir laconique, sur le ton de l'évidence, à la question rêveuse de sa camarade; « Et moi avec. Or, je tiens à rester en vie, et j’ai besoin de voir Pomfresh pour ça.»

Une déclaration plutôt outrancière ! Cette révérence a l’égard de l’infirmière était une chose nouvelle; motivée, principalement par son mal de crâne lancinant - car elle n’avait jamais fait réellement preuve de sollicitude envers lui - comme, d’ailleurs envers les autres; et Dieu sait comme il avait fréquenté l’endroit ! La pratique du quidditch se révélait, souvent, l’occasion de se découvrir des douleurs étonnantes - des hématomes imprévisibles et tout-à-fait colorés, boursouflant sa peau avec l’outrance d’un ornement.  Crabbe & Goyle manquaient, il le concédait à leurs nombreux détracteurs, de subtilité.

(ce qu’ils tempéraient par leur loyauté et leur indéniable stabilité d’esprit, jugeait-il bon d’ajouter dans un sourire railleur.)

« Parce que, avouons-le - une telle perte serait tragique pour la maison Serpentard.» ajouta-t-il dans un rictus effronté.  C’était davantage de l’auto-dérision qu’une affirmation impertinente de son illustre étoffe, quoiqu’il soit effectivement, ostensiblement convaincu de ses qualités; seulement, le crâne douloureux & le visage cerné, affamé, exhalant le miasme amer du whisky qui se mêlait aux effluves onctueuses et lourdes de sa crème hydratante, il avait conscience  de la compromission de sa tenue. S’en amusait. Il avait conscience, également -  & c’était là une chose plus sinueuse, plus alambiquée, qui prêtait moins à la plaisanterie - de ce qui lui avait été reproché la veille au soir; "la veille au soir", qui,  toutefois, demeurait un sujet sur lequel il n’était pas, après tout, nécessaire de s’étendre dans l’immédiat, exact ?
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMer 11 Nov 2015 - 13:13

Une réponse digne de ses attentes, une réponse digne de Blaise Zabini. Malgré son état, ses remarques sarcastiques et son sens de la répartie n'avaient pas disparues, soulageant la Serpentard. Sa réflexion nonchalante accompagnée d'un ricanement, montra qu'il était encore capable de se défendre. Bien.

A sa plus grande déception, même son camarade n'avait pas de solution miracle pour remédier à ce manque de fumée, qui commençait réellement à se faire pressant, insistant et urgent. Voire même vitale. Son coeur battait à une vitesse anormale, les extrémités de ses bras gigotaient, tremblaient faiblement. Bizarrement, une bouffée de chaleur vînt la cueillir ; elle secoua machinalement son pull pour faire pénétrer l'air en dessous, et souffla lourdement. Elle ferma les yeux quelques secondes, instinctivement, pour se remettre les idées en place. Ses mains dérivèrent sur ses joues fines, sans vivacité, pour frotter son visage pâle. Il fallait qu'elle pense à autre chose, quelque chose de plus intéressant, sinon elle allait clairement péter un câble.

« Bah voyons ! Rapelle-moi depuis quand le grand, le magnifique, l'immense Blaise Zabini a besoin de l'aide de quelqu'un ? Qui plus est Mme.Pomfresh ? », dit-elle en prononçant le nom de son camarade comme si c'était un dieu. « Ta réputation vient d'en prendre un sale coup mon vieux.. »

Ses derniers mots sortirent de la bouche de la blonde qui arborait, fièrement, un sourire provocateur, cynique et sarcastique. Mais bon, elle ne lui en voulait pas. Elle connaissait les effets d'une gueule de bois et quand on parlait de Blaise, en principe, ce n'était pas une petite. Se jetant inconsidérablement des fleurs, Charlie ne put laisser une telle occasion passer sous son nez.

« Ne prend pas non plus la grosse tête, Blaise. », après un léger ricanement, elle continua « Mais on s'ennuierai à mourir sans toi, je te l'accorde. Ha bah voilà, j'ai épuisé ma dose de gentillesse pour la journée. T'es content ? »

Puis après cette phrase, un long silence s'installa entre les deux amis. Il n'était pas gênant, loin de là. Surtout que les deux vert et or avaient certainement besoin de calme et de tranquillité, pour reposer leur matière grise abîmée, épuisée. Charlie eut un léger espoir lorsqu'elle vit l'infirmière s'éloigner de son patient, qui s'allongea avec difficultés sur sa couchette. Puis ce sentiment s'envola pour faire place à une certaine haine, lorsqu'elle la regarda approcher d'un pas énergétique un élève de Gryffondor, qui certes n'avait pas l'air en bon état, mais qui ne méritait pas plus d'attention qu'elle. Il avait l'air d'avoir fait une chute, sûrement pendant un entraînement de Quidditch, ce sport dangereux qui n'avait aucune raison d'être. Peut-être que lorsque l'un des joueurs mourra sur le terrain, ses créateurs finiront par se poser des question sur son utilité.

Bref.

Son regard se détourna de la vieille femme, qui encourageait Charlie à faire une chose qu'elle regretterait par la suite, pour se poser progressivement sur son camarade qui était apparemment plongé dans ses pensées les plus profondes.

« Tu sais, si tu veux parler de quelque chose à quelqu'un, je peux être ce quelqu'un. » Chuchota-t-elle tout près de lui pour éviter une nouvelle fois de se faire sermonner par l'autre, avec un sourire se voulant rassurant pour aider son ami.
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyJeu 12 Nov 2015 - 8:06

Plutôt sémillante, Charlie Kristen Grant, finalement ! La jeune fille, railleusement, louait ses qualités avec emphase; et il la considérait d'un air amusé alors que, l'air théâtral, le sourire provocateur,  elle crachait ses compliments avec le fiel des insultes. Feignant la modestie, il la raisonna avec une humilité cynique, paresseuse;  
« Ravi, Charlie, je suis ravi. Que puis-je ajouter ? Tu m'embarrasses.» Son rire semblable à un crépitement rauque, grave et bas.

Dans le silence pourtant, son sourire s'étiola alors que, les coudes enfoncés sur ses genoux, il enfouissait son visage dans ses doigts;  il pouvait entendre le battement de son sang; l'écho du battement dans son crâne; et, dans ce moment-là, il était calme; pas vraiment préoccupé ni même confus - ni / surtout pas conscient de ce qui était extérieur au rythme marqué de son pouls lent. Comme s'il eut été prêt à se fondre dans un sommeil lourd et noir - le genre d'où l'on ne peut extirper aucun cauchemar, ni même le fragment d'un rêve.

À ses côtés pourtant, Charlie demeurait allègre; et lorsqu'elle s'adressa a lui, il se redressa, se détournant vers elle pour cueillir ses  infimes murmures.
Lui offrant alors le visage étonné de celui qui s’est, par imprudence, approché trop près du feu. Qui s’y est brûlé le bout des doigts.
Charlie Kristen Grant, imprévisible. Instable, sifflaient même les plus mal-attentionnés !...

«Je t’en prie - est-ce que j’ai l’air de "vouloir parler de quelque chose"?»

Peut-être était-ce l'assurance nonchalante avec laquelle il avait prononcé sa phrase, ou bien son sourire assuré, qui était crispé, ou bien le frémissement de ses mains, que l’alcool faisait trembler, ou bien cet air maladif, ses yeux marquées de cernes boursouflées, violettes, semblables à des hématomes douloureux mais : il n’était pas crédible.
Il ne se résignait pas pourtant : adoptant un sourire confus, perplexe, l'expression même de l’ignorance s’il n’y avait eu dans ses yeux la condescendance défiante, railleuse, de celui qui ment effrontément;    

“Je veux dire, c'est très attentionné de ta part", feula-t-il à voix basse, railleur, un peu hostile, un peu sur la défensive peut-être, malgré lui, malgré son sourire insolent; un peu nauséeux soudain, un goût acide dans sa bouche - songeant brièvement à la chemise blanche, éclaboussée de bile, dans laquelle il s'était éveillé quelques minutes plus tôt -  « Mais de quoi devrais-je parler?»

Parce que Charlie était souriante & clairvoyante. Et il avait promis et il n’avait jamais été le genre de personne à s’engager en promesses - et il avait promis le silence, et il n’avait jamais été le genre de personne à demeurer silencieux.
(PERSONNE NE DOIT SAVOIR. Daphné avait été solennelle.)

« Attends, si. Je suis tourmenté Fronçant les sourcils avec répugnance; esquivant dans une remarque moqueuse; « Tu le savais, toi, pour Malcolm et Millicent..?»
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMar 17 Nov 2015 - 20:10

Elle ne broncha pas suite à la réponse de l'italien, essayant tant bien que mal d'avoir une quelconque contre-offensive de sa part. Définitivement, aujourd'hui n'était pas son jour. Pour une fois que ce n'était pas lui qui emmerdait le monde avec ses remarques et ses plaisanteries de mauvais goût, voire même agaçantes, - bien qu'arrachant souvent un petit ricanement discret, souvent imperceptible, à Charlie - elle pouvait bien en profiter un peu, non ?

Puis une réaction étonnante du fils Zabini suite à sa question quelque peu... intrusive. Elle avait touché une corde sensible apparemment ; répondant violemment à son interrogation, avec des mots soigneusement choisis mais témoignant de son agressivité passagère, ne voulant exprimés qu'un refus de confessions. En gros, tu m'emmerdes Charlie. Il s'efforça pourtant à garder un sourire naturel - qui n'avait rien de naturel - suite à sa réponse évasive.

Grant connaissait assez Blaise pour savoir que quelque chose clochait, n'allait pas ; ses mains commençaient à trembler - symptômes de sa gueule de bois, ou de son éventuel mensonge ? -, un sourire présent, mais confus, plein de nervosité facilement remarquable, sans oublier la défensive sur laquelle il s'était immédiatement mis lorsqu'elle avait demandé. Clairement, il n'était pas tout blanc.
Mais encore ; il reprit ses dernières paroles, puis changea un peu d'intonation, se voulant moins mauvais, plus reconnaissant de l'attention de la Serpentard à son égard, puis il lui retourna la question. Un léger sourire, puis un regard compréhensif s'afficha sur le visage encore pâle de la sorcière.

« Je ne peux pas répondre à ta place à cette question, Blaise. Mais je ne veux pas te forcer non plus à y répondre si tu n'en as pas envie. »

Oui, elle faisait légèrement de la psychologie inversée, mais c'était pour la bonne cause ! Zabini était carrément ennuyeux quand il était tourmenté, et ça l'agaçait fortement ; elle prononça ces quelques mots, se voulant rassurante et compatissante, puis attendit sa réponse, s'étirant et posant ses mains plus loin sur le matelas.

Sans savoir si sa méthode avait fonctionné ou si c'était tout bonnement le fruit du hasard, Il avoua être tourmenté, puis il articula ses pensées, dans un discours totalement énigmatique. Clairement, il avait perdu la boule. Elle se redressa lentement, ne voulant pas lui montrer son écoute attentive à ses tracas.

« Malcolm et Milicent ? Désolée, mais tu vas devoir développer un peu... »
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyDim 22 Nov 2015 - 19:10

Développer ! ... Il conservait son sourire équivoque, mais, dans un haussement d'épaules, éludait pourtant; « Je ne sais pas - à la soirée d'hier, une... gamine m'a parlé d'eux, tu vois ?»
Considérant Charlie de cet air de connivence affable; commentant, dubitatif;   «Un peu répugnant, si tu veux mon avis.»

L'innocence même dans le regard heurté qu'il lui offrait !...Sur lequel, brièvement, se posa l'attention de Madame Pomfresh, qui menaçait d'intervenir de nouveau.
Lui concédant : « Pas autant que cette danse d'Yvain, ceci dit.»

Parce que médire était tellement plus aisé en vérité ! ...c'était, aussi, une distraction de choix pour les venimeux serpentards : héritée, directement, des moeurs familiales alambiquées. Comme cette façon de vous considérer avec arrogance, les épaules insolemment rejetées en arrière; d'accueillir vos maladresses dans un silence brutal et sceptique; de vous concéder un sourire impatient, froid,  lorsque, très vite, vous perdiez de votre intérêt.

Parce que les médisances seraient une distraction de choix pour Charlie Kristen Grant, inquisitrice et souriante --exact ? Le visage blême de la jeune fille était bienveillant & serein.  Car elle était clairvoyante et il n'était pas un bon menteur, et peut-être le savait-elle. Il était trop fiévreux pour être un bon menteur - & il était trop assuré pour désavouer sa conduite de manière convaincante lorsqu'il était nécessaire de le faire.

(et n'était-il pas nécessaire de le faire?... N'était-ce pas «vraiment important »...?)

« Je crois qu'il essayait de choper Sharen, en fait. » après une pause, dans un ricanement bref, Blaise ajouta : « Et bien il n'a définitivement pas réussi à choper Sharen.»

Une paresseuse offrande à la curiosité de sa camarade; sa propre situation inhumée dans les grappes d'informations, les ingénieuses accumulations de noms - les apostrophes railleuses & les airs arrogants -  il gagnait à présent en aisance; en dépit de ses mains frémissantes; & en dépit du bourdonnement dans son crâne; car si le bourdonnement dans son crâne était supportable, la perspective de blesser Daphné Greengrass ne l'était pas;

« Ou bien j'ai oublié plus de choses que je ne le pensais. »
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMer 25 Nov 2015 - 12:52

En réalité, ça paraissait tellement improbable à la Serpentard que sur le coup elle n'avait pas réalisé ce que son camarade venait d'énoncer. Malcolm et Millicent ? Impossible. C'est totalement dégueulasse. Comment Millicent pouvait trouver un copain, alors que elle, Charlie Kristen Grant, était toujours seule, délaissée, en gros célibataire ?

« Attends, genre Malcolm et Millicent ? Ensemble ? Genre cette gr.. fille a trouvé quelqu'un ? », dit-elle en pouffant comme si ce couple était totalement improbable. « Si tu veux mon avis, cette gamine t'a racontée que des conneries, je les vois très mal ensemble en train de se rouler des pelles, vois-tu. » continua-t-elle, tout en délicatesse.

Puis un nouveau grognement de la cruche soignante, les menaçant visiblement du regard. Elle n'avait vraiment rien d'autre à faire que de les reprendre à chaque haussement un peu trop prononcé de voix ? Comme par exemple soigner ces gosses qui Pathétique.
Repensant à Malcollicent, un petit ricanement sortit de sa bouche, signe de son excitation. Bon, soit c'était une mauvaise blague de cette petite fille, mais dans ce cas-là, elle était vraiment, mais vraiment très douée, soit c'était la vérité et c'était le couple le plus pourri de l'année.

Yvain plus répugnant que ça ? Non, quand même pas. Bien que cette danse avait l'air d'avoir vraiment été.. épique. Chopper Sharen ? Cette chose ignoble ? Sans style, sans goût, sans intérêt quelconque? Et bien Gallant, tu es tombé bien plus bas que je ne le pensais.

« Je pense que l'union de Yvain & d'Harmony serait bien pire que celui de Millicent & Malcolm. Complètement dégueulasse. »

En voilà des nouvelles plus qu'amusantes. Des nouveaux couples, pourris, bons pour la décharge, qui clairement ne fonctionneraient jamais. Que demander de plus ? Un large sourire s'afficha clairement sur le visage pâle de la blonde, qui trépignait d'impatience pour lancer les rumeurs - puisque, de toutes façons, les protagonistes n'étaient pas contre le fait que ça se sache ?... -

Et la revoilà prise de nausées, pendant un court instant, où ses sourcils se froncèrent et où sa bouche ne prononça plus le moindre mot, mais forma une jolie grimace ; vomir sur Blaise n'était pas encore dans ses plans actuels. Mais.. Une vive réflexion mentale, des questions mélangées, et ce même si elle n'était pas vraiment en état pour réfléchir convenablement. La jeune femme n'était pas dupe. Ce n'était quand même pas ça qui embêtait le fils Zabini ? En quoi les histoires d'amour de son ex-souffre-douleur pouvaient d'une quelconque façon le tourmenter, en reprenant ses mots ? Encore moins Malcollicent, enfin, normalement. Tu as oublié des choses hein.. Comme c'est pratique. Il l'agaçait fortement quand il mentait mal. Débutant.

« Tu sais j... »

Elle n'eut pas le temps de terminer, l'infirmière s'approchait, d'un pas déterminé et un regard malveillant. Sauvé par le gong, t'as de la chance.
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMer 2 Déc 2015 - 15:47

« La gamine n’avait aucune raison de mentir »,  affirma-t-il.

...son air assuré : soudainement moins assuré. Car remettre en question les excuses confusément marmonnées par la maladroite jeune fille ne lui était pas venu à l’esprit ; l’enfant n’avait-elle pas été convaincante, frémissante de gêne, les yeux fuyants et troubles ? Et qu’aurait été le but de cette gamine un peu gauche, si ce n’est effectivement de s’enquérir des fantaisies de son amie Millicent pour la taquiner par la suite - lui extirper des confessions embarrassées ?

La distraction s'était révélé efficace, cependant ; Charlie, bientôt, feulait son dégoût, souriante & écœurée tout à la fois comme si l’information eut été une plaisanterie de mauvais goût et Blaise lui concéda dans un rire paresseux sa fielleuse conclusion.
….Sans avoir l’occasion de la commenter, cependant – et même de l'entendre achever sa phrase : car, enfin, Madame Pomfresh s’avançait, l'expression pincée d'irritation & la tenue guindée dans son uniforme austère. Mais les yeux de Blaise étaient brûlants de fatigue, et le visage de l'infirmière lui semblait flou - comme s’il l’observait au travers d’une fenêtre essuyée à la hâte. Machinalement, il pressait sur ses paupières la paume de ses mains frémissantes.

« Ce lit doit servir aux personnes malades », articula-t-elle sèchement ; « L’êtes-vous tous les deux, ou bien est-ce uniquement pour distraire mes patients que vous nous avez rejoints ?»

Elle s'adressait à lui, qui se recomposait avec prudence. Offrant à la sévère infirmière un sourire contrit - car Diane Zabini, qui prenait plaisir à le conseiller, lui offrant avec fierté des suggestions audacieuses, souvent perfides, qu’elle qualifiait cérémonieusement de “leçons de vie”, disait :  « personne ne résiste au sourire d’une jolie créature ! ...si elle l’est suffisamment
...Et puis elle ajoutait avec ravissement : mais ce n'est pas un problème qui se pose pour toi, trésor.

« Charlie est malade.» assura-t-il...car c’était une vérité. Puis, il ajouta : « Et moi aussi. » & cela ressemblait à la vérité - ou cela aurait pu ressembler à une vérité, s’il n’exhalait pas le miasme brûlant du whisky par le dessous de l’arôme du karité - de celui, plus sucré,  sophistiqué, d’un shampooing aux fruits : devant lui, ses bras croisés, elle demeurait dubitative. Dans son regard : l’exigence ! Car Madame Pomfresh désirait des explications – sommait des explications. A l'instar des malades qui, dans les lits voisins, observaient sans réelle réserve leur échange laborieux.

« Un virus, probablement. » suggéra-t-il en haussant les épaules. « J'avais vraiment mal au crâne, en me réveillant ce matin. »

Silencieuse, elle l'avisa avec impatience avant de se détourner vers Charlie.

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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyDim 13 Déc 2015 - 19:35

Clairement sauvé par la vieille infirmière, qui ne paraissait que peu ravie de devoir s'occuper des deux enquiquineurs. Parce que, quand Charlie venait à l'infirmerie, pour être soignée, elle était rarement accueillie chaleureusement, puisque c'était souvent à cause d'une ─ belle ─ gueule de bois. Qu'est-ce qui empêchait Mme Pomfresh de faire abstraction cette fois-ci ? La verte et argent avala difficilement la remarque peu agréable de la femme ; elle ne l'aimait pas. Et c'était réciproque. La seule raison qui l'empêchait de lui répondre aussi sèchement était le fait qu'elle était l'unique personne qui pourrait atténuer ses souffrances. Putain.

« Ouais. On est malade », dit-elle en regardant l'infirmière avec le sourire le moins convainquant au monde, « Des nausées, pour ma part. »

Parce que bien évidemment ; elle avait le remède ! Mais les nausées n'étaient-elles pas l'un des premier symptôme d'un lendemain de soirée ? Pour une fois qu'elle n'était pas en train de raconter des bobards pour s'en sortir, Mme Pomfresh devait certainement s'impatientait. Charlie soupira, en passant des mains sur son visage puis lança un regard glacial aux autres curieux de l'infirmerie, qui ne semblaient pas gênés d'écouter ainsi les conversations des grandes personnes. Elle essaya même de se justifier, tant bien que mal.

« Depuis hier soir », continua-t-elle d'un air un peu arrogant, « je n'ai même pas fêté le nouvel an pour tout vous dire. »

Ce qui n'était que la stricte vérité ! Se cherchant des excuses pour amadouer la vieille personne, la Serpentard en avait même oublié les « soucis » de son ami. En avait oublié la découverte qu'elle avait faite. Qu'il lui avait menti. Même si Blaise Zabini avait confirmé sa déduction, dans un petit ricanement roque, & reprenant une mine fatiguée, quelques instants avant l'arrivée de l'infirmière.

Mais à la plus grande surprise de la blonde : l'odeur de whisky qui émanait auparavant de la bouche de son camarade de maison avait quasiment disparue. Presque inodore. Puis ; sans prononcer le moindre mot, mais non sans un regard examinateur, en soufflant longuement pour leur faire comprendre son agacement, Madame Pomfresh partit vers ses armoires, pour aller chercher des médicaments, sûrement. Clairement, il n'était pas compliqué de déceler de la non sympathie chez l'infirmière. Surtout envers les Serpentards. Surtout envers Blaise & Charlie.

Charlie Grant la regarda s'éloigner, à deux doigts de lui en faire un, pour son regard menaçant, et sa façon impolie de leur adresser la parole. D'ailleurs, la sorcière n'attendit pas une minute de plus pour terminer sa phrase précédente.

« donc je disais », se retournant vers son camarade, toujours sur ses gardes, « je ne pense pas que ce soit Malcollicent, ou bien l'éventuelle l'union de Yvain et Harmony qui te tourmentent, pas vrai Zabini ? »

Parce que ; il n'allait pas y échapper.
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMar 15 Déc 2015 - 21:20

 « "Fêté" », reprit-il d’un ton de dérision, glissant à Charlie un regard impérieux - révéler l’existence d’une fête était audacieux, définitivement ; auprès de l’infirmière ombrageuse, Blaise assura dans un sourire crâne : « C'est un grand mot, vraiment - ça tenait davantage d’un…goûter. »

Et peut-être avait-ce été l’ambition originelle d’Harmony, songea-t-il, moqueur - elle avait minutieusement accommodé sa réception de friandises brillantes, de soda sucré et de bièraubeurre tiède ; beaucoup s’en étaient contentés. Et puis d’autres ne l’avaient pas fait. En quittant confusément le dortoir un peu plus tôt, il avait surpris la silhouette désarticulée de Drago, assommé & dénudé entre ses draps froissés. Le regard sceptique de Thédodore Nott, dardé sur la chemise éclaboussée de bile, grossièrement déboutonnée, dans laquelle lui même s’était effondré la veille, confus et franchement déchiré.   

L'infirmière se détournait juste, peu sensible à leurs arguments, lorsque Charlie de nouveau s’interrogeait (l’interrogeait) circonspecte ;

 « "Malcollicent" », répéta-t-il dans un rictus amusé, dubitatif - mais secouant la tête avec résignation ;   « Charlie, c’est suffisant pour tourmenter n’importe qui. »

Pourtant, il était conscient que cela ne serait pas suffisant, évidemment - car Charlie Grant, elle était obstinée ; avec acharnement, cherchait quelque chose - comme si elle savait quoi chercher ; ou, en tout cas, savait qu’il y avait quelque chose à chercher. Extirpant, railleuse & indolente, des présages par le dessous de l’arrogance heurtée de Blaise Zabini.     
...qui fronçait les sourcils, soudain - car c’était une chose “possible”, le fait que Charlie Grant sache quoi chercher - Charlie Grant, qui partageait avec Daphné Greengrass le dortoir des 6èmes années. Dans les tréfonds nébuleux de la maison Serpentard, où stagnaient les profondeurs glacées du lac noir.  Et la rancoeur (cuisante) & la jalousie (amère), et puis, enfin, les secrets (brûlants).

Après s’être assuré, d’un bref coup d’oeil, de la discrétion de son entreprise - car leur audience, curieuse & expectative, portait sur eux une attention inquisitrice - puis jaugeant Charlie avec une franche incertitude, mâtinée, peut être, de méfiance/de surprise & d’intrigue - car de la veille, il lui semblait avoir autant de clés de lecture à acquérir et à assimiler que sa camarade - Blaise s’enquit - peu subtil dans sa curiosité ;  

  « Attends, est-ce que - quelqu’un t’as dit quelque chose ? Au sujet d’hier, je veux dire. »

Non pas, bien sûr, qu’il y eut quelque chose à “dire” ...!
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Charlie K. Grant
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyVen 18 Déc 2015 - 20:23

« Je t'en prie, Blaise », dit-elle en levant les bras en l'air ─ enfin, avec la force qui lui restait ─, « Ne me prends pas pour une personne stupide, veux-tu ? »

Parce que, clairement, Blaise Zabini fuyait ses questions, indiscrètes & envahissantes, malgré le rictus qu'il eut suite au nom donné à l'éventuel nouveau couple. Evidemment, Charlie avait besoin de preuves ! A part l'exclamation d'une petite fille, qui n'était toujours pas considérée comme véridique, rien ne justifiait l'existence d'une telle horreur entre les murs du château. Mais surtout, rien ne justifiait cette animosité & cette inconfiance du fils Zabini. N'était-il pas censé avoir confiance en Charlie Grant ? Clairement, cette fois-ci, c'était différent. C'était important. Assez pour que le Serpentard hésite, doute sur la loyauté de son amie. Alors, sans s'en rendre compte, il attisait encore plus la curiosité de la blonde, qui n'était pas assez dupe pour croire à tout ce baratinage. Et qui commençait à s'impatienter, se faisant insistante. Parce que, personne ne pouvait ignorer l'impatience habituelle de la jeune femme.

Affichant un air peu compréhensible, entre méfiance & hésitation, il agressa presque Charlie, retournant d'une manière peu subtile la question. Mais, sans s'en rendre compte sur le coup, évidemment ; il finit par se vendre, tout seul. Quelque chose. Ces deux mots, pourtant simples, suffisait pour confirmer les soupçons de la sorcière. Parce que, cher Zabini, il y a quelque chose à dire, peut-être ? La stupidité, pourtant peu commune chez le vert et argent, provoqua presque un sourire, de victoire. Il ne pouvait plus reculer. Maintenant, il allait soit devoir être fichtrement rusé pour se sortir de ce merdier ─ qui en cacher peut-être, un autre ? ─, soit devoir inventer une histoire farfelue. Et donc mentir. Encore. Et Blaise Zabini, depuis le début de leur conversation, mentait affreusement & maladroitement mal.

« Non, je n'ai vu personne. Je suis malade », dit-elle, d'un air innoncent, se gardant bien d'extérioriser sa joie, « mais, je t'en prie, éclaire-moi, Blaise. »

Savourant peu amicalement la situation dans laquelle le Serpentard se trouvait, Charlie avait presque pitié de lui. Blaise Zabini, qui arborait d'habitude fièrement son air sournois, et fier, était maintenant dans une situation plutôt embarrassante. Et, bien sûr, il n'était pas du genre à fuir. Surtout pas devant Charlie Grant ─ enfin, elle supposait. Pas qu'elle aimait voir souffrir ses camarades sans raison, non. Mais c'était carrément jouissif de le voir se planter, pour une fois.

« Y a-t-il quelque chose à savoir au sujet d'hier ? » Bien évidemment.

Balançant ses jambes fines, assise sur le lit, elle attendait sagement la réponse du sorcier en évitant soigneusement le regard qui devait être meurtrier de son camarade.
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MessageSujet: Re: Les débris fumeux des stupides orgies   Les débris fumeux des stupides orgies EmptyMar 22 Déc 2015 - 17:26

Elle était malade, expliquait Charlie avec candeur. Imprimée, sur son visage blême : une expression de satisfaction et de  ravissement, similaire à celle d'un serpent rassasié et sournois. Blaise considéra avec confusion son rictus victorieux…avant de secouer la tête, frustré.  La situation était nébuleuse, et ses réflexions bridées par l'alcool : comme si l'ivresse, en alourdissant ses gestes, l'empêchait tout à fait de dénouer un tissage curieux et arachnéen - trop délicat, une toile d'araignée éthérée qu'un mouvement brutal risquait de briser tout-à-fait. Une « chose »  qui nécessitait des égards, ce « secret »  !

Car c'est ce dont il s'agissait : un « secret » qu'il partageait avec Daphné Greengrass...et dont il n'avait qu'une vague idée des aboutissants. Un « secret » qu'il s'était distraitement engagé à tenir, dans le chaos de la veille - et c'était une chose bien curieuse pour lui, l'engagement.
La contrainte.

« Pour les nausées  », articula l'infirmière, qui revenait déjà, l’air austère ; offrant à la jeune fille son verre - dispensant Blaise d’un regard noir alors qu’elle lui tendait le sien, le visage pincé  : « Et pour le "mal de tête.” »  Avant de finalement regagner le chevet d’un patient gémissant, elle suggéra sèchement : « Vous regagnerez votre maison lorsque vous aurez pris vos potions. »

Blaise considérait avec suspicion son verre - empli d'une liqueur pourpre, dense et opaque, similaire à une mélasse curieuse. Pomfresh s'était détournée, pourtant, et il n'eut pas l'occasion de lui offrir le commentaire dubitatif qui brûlait ses lèvres ; à peine celui de la remercier, méfiant et perplexe.  

( « Votre insolence, Zabini... » : l'éternel commentaire de Severus Rogue, sévère et emprunt, après quelques années, de lassitude, semblait-il.)  

« S’il y a "des choses à savoir, répéta-t-il, résigné, vaguement moqueur - désabusé par les entrechats affectés de Charlie...et contraint d'y répondre, acculé, évidemment. Un mensonge l'aurait froissé - il y avait après tout peu de choses qu'il se serait donné la peine de dissimuler à Charlie Grant, qui était une amie proche et une amie loyale.

(il y avait après tout peu de chose qu'il se donnait la peine de dissimuler. Car il était animé par une assurance proche de l'impudence.)

« Pas vraiment, Grant - j’ai promis. »

Lui offrant un sourire moqueur avant de porter à sa bouche son verre dans le cliquetis de ses lourdes bagues. L'argument n'était-il pas imparable ?
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