Pour être honnête, ça fait un moment que je tergiverse là-dessus. On sait tous comment se comporte Rowan : il a toujours fonctionné en dissimulant ses émotions et ses faiblesses derrière une armature mentale ciselée et précise. Un vrai bouclier contre le monde et les gens, relativement efficace. Du moins, contre ceux ne faisant pas usage de la Legilimancie (preuve en est, le Seigneur des Ténèbres a largement eu le loisir de se glisser dans son esprit. C’était très
désagréable, vraiment). Ou ne s’appelant pas Anna Delflandre.
De fait, j’ai toujours trouvé cohérent qu’il s’oriente un jour ou l’autre vers l’étude de
l’Occlumancie... Et les derniers événements (CF les souvenirs
« Pris au piège » et « Jurer et parjurer ») vont le pousser indéniablement dans cette voie. À dire vrai, il a déjà commencé la première étape de sa longue (et douloureuse) étude : trouver des sources sur lesquelles s’appuyer. Autant vous avouer que ce ne sera pas une manche facile. Des ouvrages pareils ne traînent pas à tous les coins de rue. Celui qu’il pense avoir trouvé (CF la dernière missive envoyée à Anna) va d’ailleurs se révéler d’une piètre qualité.
En parallèle de cette recherche, Rowan va se retrouver à demander de l’aide à Rupert Wenlock, aussi peu avancé que lui dans tout ce bordel de magie noire. Ni l’un ni l’autre n’ont les compétences nécessaires pour embrayer sur un apprentissage incluant une relation maître-élève. Au contraire.
C’est pourquoi j’en viens à ma seconde demande : l’apprentissage de
la Legilimancie. À mon sens, Rowan (et Rupert) vont devoir aussi y venir, pour pouvoir espérer progresser en Occlumancie. Comme ils partent vraiment de rien et ne connaissent personnes pour leur apporter un quelconque soutien, ils n’auront pas d’autre choix que de s’y mettre. Et de progresser conjointement dans les deux domaines.
Cela dit, soyons honnêtes : Roro n’aura jamais le niveau de Voldemort/Rogue (sauf s’ils crèvent, calife à la place du calife, toussa /SBAFF/). Et il y a de forte chance (pour pas dire 100%) qu’il soit plus doué dans l’un plutôt que dans l’autre, à la fin de son apprentissage. Mais bon. Voilà.
Qui ne tente rien n’a rien ?