Aléas, Averse & Aveux [Aléas de la vie] [Quinlan & Lanalia]

Aléas, Averse

& Aveux

Ft. Quinlan "Bro" Fitzsimmons et Lanalia Winslow

Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

Je dois reconnaître que je n'ai pas passé la meilleure des nuits dans mon canapé -un poil trop petit peut-être. Comme je m'y attendais, mes muscles protestent un peu de l'effort que je leur ai imposé cette nuit, mais ils n'ont pas le choix : il faut nettoyer le champ de bataille. En temps normal, un Evanesco aurait suffi, mais certaines des plantes de mon appartement entrent dans la composition de potions complexes, et dont les composantes sont remarquablement coûteuses. Je ne me suis pas encore décidé à en faire le commerce, mais je préfère les conserver pour mon usage personnel et faire des économies quand le besoin de créer ces potions se fait sentir. Alors autant en récupérer un maximum. Je roule mon pantalon de pyjama pour qu'il me remonte jusqu'aux genoux, histoire de ne pas totalement dégueulasser mes affaires.

Samovar, un thé énergisant s'il te plaît.

Tandis que la théière s'active dans un cliquetis de porcelaine, je franchis la digue érigée à l'arrache la nuit précédente. J'ai de l'eau jusqu'aux chevilles, et avec un soupir, j'évalue l'étendue des dégâts. Il va falloir que je procède méthodiquement. Merde, j'avais prévu d'aller faire des recherches à la bibliothèque d'Avalon aujourd'hui, en plus, je ne vais pas laisser un loupé dans mes sorts gâcher ma journée !

Je commence par défaire tous les enchantements qui arrosent les plantes en mon absence. Je ne sais pas lequel est responsable de cette catastrophe, mais ce qui est sûr c'est que je n'ai absolument aucune envie que le niveau d'eau augmente encore dans l'appartement. Les plantes survivront le temps que je nettoie ce carnage.

D'un mouvement de baguette, je vais venir l'un des plants de Voltiflor qui orne l'un des murs. Ses ramures forment un maillage fin, qui devrait suffire à retenir d'éventuelles feuilles. Par acquit de conscience, je resserre encore un peu les branches et courbe l'ensemble à la façon d'une éprouvette improvisée. Je crée ensuite des rangées de murets à intervalles réguliers, afin de me faciliter le travail. Puis je m'accroupis et commence à parcourir la première colonne, veillant à ce qu'aucun élément d'importance ne m'échappe. C'est atrocement lent, mais le nombre de feuilles variées que je récupère en fin de course achève de me convaincre de l'utilité du procédé. Cela fait, je débouche les évacuations d'eau, bloquées par un genre de mélasse que je n'arrive pas à identifier. Probablement le résultat de mon sort foireux.

Mufasa m'attend patiemment au bout de la rangée, l'anse bombée, et je bois une longue gorgée de thé. Il est beaucoup trop tôt pour être en train de travailler, mais je n'ai pas vraiment le choix. Je m'attaque ensuite aux rangées suivantes, avançant patiemment et collectant les débris d'intérêt dans une sacoche, jusqu'à ce que le grincement d'une porte me tire de mes pensées.

© Yvianna

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Ft. Quinlan "Bro" Fitzsimmons et Lanalia Winslow

Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

En me retournant, je vois Lanalia, qui semble avoir passé une nuit bien meilleure que la mienne -tant mieux. Je lui offre de choisir le tenue de son choix dans mon dressing. Après tout, il est si bien fourni que je devrais pouvoir habiller la moitié d'haveirson avec. Son petit commentaire sur le spectacle que je lui offre m'amuse plus qu'autre chose, et je me relève en attendant son retour. Elle s'avance jusqu'à ma hauteur, et je garde mon tamis de fortune dans la main la plus mouillée pour l'enlacer de l'autre, avant de me pencher pour déposer un baiser sur le bout de son nez. Cela me semble être le meilleur compromis. Je lui adresse un sourire amusé.

Ouais, j'ai certainement eu plus amusant comme matinée. Désolé que ça tombe sur ta première visite ! Et toi, tu as bien dormi ?

Du coin de l'oeil, je remarque que le Maître s'est approché, observant Lana avec circonspection depuis l'un des murets de terre. Je me penche pour lui gratouiller la tête, et il me semble alors que des présentations s'imposent.

Je te présente mon chat, le Maître. C'est... Une référence, je sais, c'est un peu bizarre comme nom de chat.

Pour chasser mon embarras, je lui propose une tasse de thé. Je tiens à optimiser le super set que m'a offert Clemens à Noël ! Elle accepte avec un enthousiasme qui me fait chaud au coeur, et j'envoie le Maître chercher ma boîte à thé. En vérité, la plupart des boîtes et autres conteneurs de mon appartement est pourvue de lanières prévues spécialement pour permettre à mon chat de les transporter. Lorsqu'il revient avec le coffret d'ébène, je le tends à Lana.

Choisis celui que tu préfères. Normalement, tous mes mélanges sont étiquetés, mais si tu as un doute n'hésite pas à me demander. Ensuite, emmène le à la théière là bas. Demande lui poliment de te faire un thé, et tu n'auras qu'à attendre un peu pour l'avoir.

Ah, les merveilles de la magie. Avec un sourire d'excuse, je lui explique :

En temps normal, je t'aurais bien proposé de te préparer un thé sur mesure, mais je crains ne pas en avoir le temps. Enfin, ce n'est que partie remise !

Je profite d'être debout pour m'étirer longuement ; je ne pensais pas que ce que j'étais en train de faire me fatiguerait autant. J'apprécie énormément la proposition de Lana, cela dit je n'avais pas envisagé une façon de faire en duo. Pour meubler le silence pendant que je réfléchis, j'ajoute :

Je n'avais vraiment pas le coeur à te réveiller hier, tu semblais tellement... paisible. C'était adorable.

J'ose un rapide baiser, en espérant ne pas la tétaniser pour le coup. En y repensant, elle est adorable maintenant aussi. Elle a récupéré un pull pas-si-vieux qui lui donne un air de chaton en détresse. Sublime. Je ne retiens pas un immense sourire, qui me vaut un miaulement interrogateur du Maître.

J'espère que tu ne te sens pas obligée de m'aider en tous cas. Mais merci de rester. Si tu t'y connais en botanique, tu pourrais trier les organes des plantes que je récupère. Sinon, je peux te faire une super éprouvette végétale comme la mienne. L'idée c'est de récupérer tout ce qui traîne dans l'eau, avant de vider le canal et les évacuations d'eau bouchées -un Evanesco suffit normalement, mais si tu as un problème fais-moi signe. Et si tu es douée en sortilèges, il faudrait qu'on revoie ce que j'avais fait parce que de toute évidence, il y a eu un problème.

Je frotte ma main libre sur mon pantalon d'un geste nonchalant, l'observant avec curiosité. Ma première question est un peu rhétorique, car je sais que si elle ne vient pas à mes cours, c'est soit qu'elle est outrageusement douée dans la matière, soit qu'elle ne l'intéresse pas outre-mesure -et vu qu'elle n'est pas dans un de mes cursus, je pencherais plutôt pour la seconde solution. Loin de me déranger, cet état de fait m'arrache un nouveau sourire. Au moins, je m'entraînerai à refréner mes instincts professoraux.

© Yvianna

HRP:

— Ou il pourrait canaliser l’eau avec des Impervius jusqu’à une fenêtre modifiée et laisser l’eau tomber à l’extérieur de la tour.

Quinlan était entré sans frapper, comme à son habitude. Il ne s’était bien sûr pas attendu à voir l’appartement de Neal aussi en bordel, même s’il avait toujours ressemblé à une jungle. Sur les talons du guérisseur qui ne cachait pas sa surprise — quant à la présence de Lanalia ou par rapport à l’inondation ? — un énorme chat trottait. Dès qu’on parlait de flotte, celui-là. Le Maine Coon argenté miaula comme pour saluer son frère de cœur, et entrepris de patauger joyeusement dans l’étang improvisé.

— Merde… Si j’avais su que c’était la crue chez toi, j’aurais pas laissé le Docteur sortir…

Un miaulement indigné monta de la gorge du chat, visiblement offensé. Le Docteur était un chat aussi étrange que celui de Neal, en différent. Lui, il adorait l’eau. Quinlan haussa les épaules, et s’avança, en constatant les dégâts.

— Je suppose que t’as besoin d’aide. Enfin, vous.

Reconnaître la présence de Lanalia dans les appartements de son frère, si tôt le matin, n’était pas chose facile pour Quinlan. Surtout qu’à la base, il s’était sorti du lit expressément pour venir lui parler de la jeune femme et préciser de vive voix ce qu’il avait galéré à mettre en mots la veille au soir. Et merde, pourquoi Clemens était-il déjà parti ? Il avait bien besoin d’un câlin là. Quinn soupira, se demandant soudainement si avec le sort de perméabilité sonore entre les appartements, Neal et Lana ne l'avaient pas entendu… Merde.

— Je pensais pas te trouver ici Lana. Du moins, pas si vite. Je sais pas ce que t’as fait à mon frère mais je lui fais assez confiance pour déjouer les pièges basiques façon philtre.

Le ton de Quinlan était froid, alors qu’il regardait à peine Neal. Il se méfiait de Lanalia, maintenant qu’il avait de bonnes raisons de le faire. Son geste n’avait pas été calculé, ou si peu, mais ça suffisait à Quinn pour relever tout son système de sécurité d’un cran.

Sans attendre, Fitzsimmons l’aîné sortit sa baguette et lança un Impervius sur le Docteur, qui miaula violemment. Il n’avait qu’à retourner se baigner dans la salle de bains de Quinn, s’il voulait jouer à l’eau. Là, ils avaient besoin de nettoyer le salon sans abîmer les plantes qui y vivaient.

— Bref, on discutera plus tard… Dis-moi juste ce que je peux faire.

Il n’allait pas repartir d’où il venait simplement parce que Lanalia était présente, surtout pas quand Neal avait besoin d’aide pour préserver ses chéries. Par Merlin, il adorait ses plantes et la plupart étaient rares : ce serait une tragédie s’il en perdait dans cette inondation.

Aléas, Averse

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Ft. Quinlan "Bro" Fitzsimmons et Lanalia Winslow

Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

J'observe Lana s'occuper de son thé, passablement attendri. J'aime sa façon de ne pas se formaliser à l'idée de faire la conversation à une théière, et elle pousse même le vice jusqu'à la complimenter. Comment ne pas sourire face à cette scène ? Le Maître ronronne doucement près de moi, mais son regard me semble toujours interrogateur. En tous cas, lui ne semble pas avoir de mal à adopter Lana comme son troisième humain.

Nous nous remettons au travail, et j'écoute avec intérêt ses remarques. Même si j'étais plutôt confiant en mon système, un point de vue extérieur est toujours bon à prendre. Essayant de me souvenir comment je l'ai mis en place exactement six mois plus tôt, je me lance dans une explication hésitante.

En fait, les pots sont regroupés par "région" : un coin de plantes tropicales, un autre de plantes habituées aux régions sèches... Ces groupes sont définis par des runes sur les pots et le sort d'arrosage est lié à ces runes. Pour rester le plus proche possible de leur milieu naturelle, cela déclenche de la pluie ou un mini-orage. Et le tout est couplé à un enchantement d'éclairage pour les plantes les plus sensibles. Et l'eau "en trop" tombait au sol. Mon parquet est sous Impervius et j'ai donné au sort une forme très légèrement inclinée pour créer des rigoles jusqu'aux différentes évacuations d'eau. L'eau est ensuite transportée jusqu'à un collecteur et épurateur d'eau dans ma salle de bains.

A y penser, il y a un bon paquet de bouts de sorts qui ont pu partir en cacahuète. Peut être que les boules de lumière artificielle censées ressembler au soleil ont eu un dysfonctionnement au contact de l'eau, peut-être que l'un des sorts d'arrosage a crée autre chose que de l'eau, peut-être que quelque chose s'est retrouvé coincé quelque part et a réagi avec l'eau... peut-être que ça vient du collecteur ? Il faudra que je vérifie une fois l'appartement nettoyé.

Je réfléchis aux possibilités d'évacuation mentionnées par Lana. Aucune ne me semble pleinement satisfaisante, mais il y a certainement de l'idée à exploiter. Peut-être par exemple que je pourrais installer une première soucoupe au maillage fin façon boule à thé, et une seconde sous Evanesco...? Bon, ce serait certainement fastidieux à mettre en place, mais c'est encore ce que je trouve de plus safe.

Puis arrive la proposition de Quin, tout à fait logique elle aussi, bien qu'elle pose la question de mes déplacements dans l'appartement pendant que l'eau s'évacue. Peut être faire un mix, et opérer ainsi pour les plantes les plus proches des fenêtres, et mettre une seconde soucoupe aux autres ? Puis, je calcule que qui dit "voix de Quinlan" dit tout simplement "Quinlan". Je me redresse, posant mon éprouvette sur une table avant de m'essuyer les mains pour aller vers lui. J'ai l'habitude qu'il arrive sans prévenir, et voir le Docteur filer entre mes jambes pour aller patauger me fait sourire.

Après une brève accolade, protocole standard de retrouvailles des Bros, je lance d'un ton chaleureux :

Désolé de pas avoir prévenu, ça m'a carrément pris au dépourvu quand je suis rentré cette nuit. En plus, j'avais pas intérêt à me viander du canap en dormant, sinon le réveil aurait été brutal.

Avec un sourire entendu, je glisse là une première info visant à établir la vérité sur ce qu'il s'est passé cette nuit.

En vrai, j'avais prévu de m'occuper de ce bordel tout seul, mais comme dirait l'autre, plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ?

Je détaille sa tenue du regard ; il n'avait de toute évidence pas prévu ce chantier.

Tu veux peut-être te changer ? Au pire je dois avoir des trucs à toi dans mon armoire, si tu veux aller les chercher.

Nous avons déjà évacué quelques colonnes ce qui, combiné au chemin que je me suis frayé la veille jusqu'au sofa, permet de rejoindre ma chambre sans se mouiller le moindre orteil. La froideur de son ton lorsqu'il parle de Lana, néanmoins, me met sur le qui-vive. C'est déjà Trafalgar dans mon appart', pas la peine que ça explose entre eux aussi. Alors, je rive mon regard dans celui de Quin, parlant juste assez fort pour qu'il m'entende.

J'ai bien reçu ta lettre. J'en tiens compte. Fais moi-confiance, elle m'a rien fait.

Et dans mon regard, comme une supplication. S'il te plaît bro, écoute ce qu'elle a à dire. Laisse la profiter de la deuxième chance que je lui offre. Je le sais capable de comprendre la portée de mes mots. Il sait bien que je n'aurais jamais négligé un de ses conseils, tout comme il sait que je me suis penché très sérieusement sur la question des euphorisants et des aphrodisiaques, ainsi que leurs effets secondaires. Surtout après Roxanne. Et puis, Quin n'est pas le genre à juger trop vite -en tous cas, il fait des efforts. Alors, j'ai bon espoir qu'il parvienne à prendre un peu sur lui.

En même temps, je suis à peu près sûr qu'il est venu me parler d'elle -c'est ça, ou un nouveau tour de force du Comte. Et puis, en y regardant de plus près, je comprends aussi qu'il puisse y avoir confusion quant aux raisons de sa présence. Entre l'heure, le lieu, et la tenue... En fait, le simple fait que Quin puisse envisager la possibilité que j'aie couché avec elle si "tôt" me force à retenir un rire. A la place, je me contente d'un sourire amusé, avant de secouer la tête. Allez Bro. C'est pas le moment de déclencher une guerre civile, je compte sur toi.

J'aimerais bien que tu examines la substance qui bloque les évacuations d'eau. Je n'ai jamais rien vu de tel, mais peut-être que ça te parlera plus ? Sinon, tu peux prendre ma relève sur la récupération de plantes et le drainage. Ou aller jeter un oeil au collecteur dans la salle de bains, comme tu préfères.

Honnêtement, dans les deux premiers cas, j'aimerais que cela permette d'engager le dialogue entre mes deux assistants du jour. Après une tape fraternelle sur son épaule, le temps qu'il se décide, je fais volte-face pour aller me remettre au travail. J'accroche le regard de Lana, et j'articule un "S'il-te-plaît" silencieux. Allez Lana, mets-y du tien aussi, je t'en supplie. Essaie de recoller les morceaux, me mets pas dans la merde.

© Yvianna

L’accolade empreinte d’un amour fraternel sincère ne suffit pas à rassurer Quinlan sur ce qui allait se passer dans cette pièce. Lanalia était présente, et c’était bien dommage car c’était d’elle qu’il était venu parler à son frère. Tant pis. De toute façon, ils avaient de quoi faire avec cette saloperie d’inondation.

Déjà, il fallait trouver où les sorts avaient merdé, et comment. Et encore, c’était partir du principe que c’était bien la magie de Neal qui avait chié dans le chaudron, ce qui n’était même pas certain. Ce dernier essaya de s’expliquer, esquivant de façon peu discrète la raison de la présence de l’étudiante dans son appartement. À la proposition que son cadet lui fit, Quinlan secoua la tête. Il aimait ses fringues, mais aujourd’hui il n’avait pas sortie la soie et le brocart. Rien qui craigne l’eau ou la boue : il allait survivre.

— Ça ira.

Pour ses vêtements. Pour lui, sa santé mentale, et la santé physique de Lanalia, ça risquait d’en aller autrement. Tout dépendait de ce qu’elle ferait ou ne ferait pas. Quinn, tout renfermé comme une huître à la simple idée qu’elle soit dans la même pièce que lui, avait du mal à regarder dans sa direction.

Et vint la remarque de Neal. Ok, il avait lu sa lettre et en prenait toute la mesure. Il n’y avait bien que lui qui en soit capable, au final. Même si Clemens était la seule autre personne au courant, il n’avait pas été là quand Quinlan avait été mentalement six pieds sous terre. L’aîné soupira et hocha la tête.

— Ok.

Neal enchaîna bien vite sur ce qui avait pu provoquer cette inondation, et Quinlan eut bien du mal à cacher son étonnement quant à la substance qui empêchait l’évacuation. Retirant quand même chaussures, chaussettes et relevant son pantalon, Quinn suivit l’eau pour aller examiner l’évacuation. Elle était bloquées par un truc étrange, un peu dégueulasse. Le guérisseur se pencha dessus, et la toucha du doigt en retenant une expression dégoûtée.

— T’as pas un truc qui fait chauffer ? On dirait de la compote de feuilles et de fleurs. Je sais pas ce que t’as chez toi, mais la flotte est peut-être contaminée.

Effectivement, en regardant son index, Quinlan le vit changer légèrement de couleur. Les feuilles avaient infusé et qui sait ce qu’elles pouvaient leur faire.

— Bon, je pense que vous craignez rien, c’est trop dilué, mais faudrait pas toucher ce truc infâme sans mettre de gants.

Quinlan avait bien envie de dire que ça valait aussi pour d’autres trucs, genre son cul, mais il se retint. Ils parleraient du cas de Lanalia plus tard. Quant à Lana elle-même, Quinlan n’avait pas dans l’idée de lui adresser la parole en premier. Il n’avait pas à s’excuser d’avoir eu un flash parce qu’elle avait outrepassé des limites qui n’étaient floues que pour elle. Il lui avait même accordé cette danse forcée la veille, bien contre son gré. C’est elle qui avait fui. Quinlan aurait pu maintenir les apparences jusqu’au bout, ou même discuter, si elle n’avait pas choisi la facilité et la gaminerie d’un départ en trombe.

Aléas, Averse

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Ft. Quinlan "Bro" Fitzsimmons et Lanalia Winslow

Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

Je jette un regard à Quin. Fermé. A Lana. Fermée aussi. Un soupir. Bon, ce n'est clairement pas moi qui vais réussir à réparer tout ce bordel de mes blanches mains -et je ne parle pas de mon appart. Je profite du fait que Quin aille examiner l'évacuation d'eau pour me rapprocher de Lana. Je n'aime pas spécialement les messes basses, mais je préfère encore ça à l'étalage public dans les circonstances actuelles. Elle se redresse à mon approche et, sachant que ce que j'ai à lui dire n'est pas des plus évidents à entendre, je prends doucement sa main dans la mienne, dans un geste caressant, qui se veut réconfortant. Puis, je lui explique d'un ton presque suppliant :

Je te crois quand tu dis que tu es désolée pour ce qu'il s'est passé entre vous en janvier. Mais la personne à qui il faut le dire, ce n'est pas moi.

Mon regard est légèrement inquiet à l'idée que Lana puisse préférer fuir, se murer dans son silence. Mais j'ai aussi bon espoir qu'elle soit prête à faire cet effort après ce qu'il s'est passé hier soir. J'aime croire que je le ferais, à sa place. Mais je comprends aussi que cette perspective l'intimide, l'effraie même. Je n'aimerais pas avoir à faire à un Quin en colère. A cette pensée, je ne peux pas m'empêcher de la prendre dans mes bras. L'étreinte ne dure que quelques instants, mais j'espère que le message est passé. Je suis là, Lana. S'il te plaît, fais preuve de bonne volonté, je te soutiendrai. Puis je m'éloigne à nouveau ; Quin semble avoir découvert quelque chose.

Je l'observe quelques secondes, perplexe, et traverse mon appartement pour attraper trois paires de gants de jardinage d'un placard. Je donne la première à Lana, priant pour que l'enchantement censé ajuster automatiquement leur taille fonctionne encore, offre la seconde à Quin et enfile la dernière avant de m'accroupir à côté de mon frère. Je plonge mon doigt dans la substance, avant de la renifler. Hibiscus poivré, mimosa hurleur, et bien d'autres plantes effectivement présentes dans mon salon semblent s'être passées le mot pour me concocter ça.

Normalement, aucune plante mortelle n'est exposée hors de ma réserve, mais j'ai pas la moindre idée de l'effet du mélange.

Par acquit de conscience, j'entame un tour du salon. Ca va me prendre un moment, et j'ose espérer que mes deux mutiques adorés vont saisir l'occasion de se parler. Je tends l'oreille, mais bien vite le bruissement des feuillages entremêlés et l'épaisseur du mur végétal me coupe de tout le reste. Je ne peux qu'espérer qu'à la fin de ma patrouille, l'un n'aura pas sauté à la gorge de l'autre.

En passant sous une treille de vigne bavarde -ainsi nommée pour sa capacité à imiter la voix humaine-, je récupère également une sacoche contenant une dizaine de bâtons chauffants. Après tout, s'il s'agit effectivement d'une bouillasse de plantes diverses, il pourrait être intéressant de la récupérer pour en étudier les effets.

D'un coup, je m'en voudrais presque de ne pas y avoir pensé, et de m'en être vulgairement débarrassé à coups d'Evanesco. Mais je mets cette absence sur le compte de la fatigue -et puis, le mal est fait, je ne vais pas culpabiliser pendant 150 ans. Quand je ressors de ma jungle personnelle, je suis mentalement prêt à ramasser les morceaux, mais j'espère -bien que sans grande conviction- les trouver en train de se parler. Courtoisement, de préférence.

© Yvianna

Neal ne tarda pas à sortir des gants, par précaution. Perplexe, son frère se demanda ce qu’il comptait faire désormais. Ce serait un peu dommage de faire un simple Evanesco, alors qu’il tenait peut-être de quoi faire avancer des recherches, quelles qu’elles soient. Pour Quinn, c’était un réflexe : le moindre truc pouvait se changer en donnée utilisable pour ses travaux. Bon, là il leur manquait pas mal de paramètres, mais en regardant plus attentivement les feuilles et les effets de la bouillie, ils pourraient peut-être en tirer quelque chose d’utile, non ?

Mais c’était Neal le spécialiste. C’était lui qui connaissait les plantes impliquées, et d’ailleurs il précisa qu’il n’y avait pas d’empoisonneuse dans son salon. Parfait. Quinlan savait que son frère n’était pas un idiot inconscient, mais on ne pouvait pas non plus penser à tout. Et peut-être que le mélange de plusieurs plantes non létales pouvait s’avérer dangereux. Il laissa cela à l’appréciation de son frère, soudainement heureux d’avoir lancé un Impervius au Docteur. S’il arrivait quelque chose à son chat, Quinn ne se le pardonnerait jamais.

Son frère cadet disparut dans la jungle du salon après lui avoir passé une paire de gants, le laissant seul avec Lanalia. Il n’avait pas été témoin de la messe basse entre son bro et sa nouvelle copine, mais quand bien même, ça n’aurait pas changé son attitude. Il se raidit, la regarda droit dans les yeux. Si elle avait quelque chose à dire, qu’elle le dise, et vite.

Elle s’excusa. Apparemment, Neal lui avait expliqué la ‘situation’, sûrement pas dans les détails heureusement, et elle s’était rendue compte qu’elle avait fait quelque chose qui avait totalement bloqué Quinn. Ce dernier resta silencieux, face à elle, les yeux toujours plantés dans les siens. Il espérait bien qu’elle n’avait aucune mauvaise intention, et qu’elle n’allait pas recommencer. Avec Neal impliqué, ce serait particulièrement sale et bas de sa part, et malgré tout, Quinlan n’arrivait pas à considérer Lanalia comme une connasse de base. C’était une jeune femme pleine de qualités, c’est juste que niveau communication avec Quinlan ce n’était pas toujours la joie. Il soupira.

— C’est bon.

Il avait envie d’enfoncer le clou, mais hésita pendant quelques secondes. Juste le temps de remettre la phrase en ordre dans sa tête, de détourner le regard pour souffler :

— C’est juste un peu lassant qu’on pense que je suis à l’aise avec ça juste parce que je couche facilement… Enfin. Au moins avec nous la question se pose plus. J’ai Clemens, t’as Neal : on n’a aucune raison d’être jaloux.

Quinlan soupira à nouveau, et armé de ses gants de jardinage, entreprend de dégager l’évacuation d’eau. La bouillie de feuilles ne se laisse pas vraiment faire cela dit, et le guérisseur a même l’impression qu’elles se débattent. La question c’était de savoir si c’était un truc magique ou si les plantes nealesques étaient vraiment habitées.

Aléas, Averse

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Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

Je retiens difficilement une vague de satisfaction en voyant qu'aucun de mes deux... invités n'est étalé en petits morceaux dans le marécage qu'est devenu mon appartement. Bon, certes, l'atmosphère n'est pas infiniment plus détendu, mais au moins les deux semblent avoir mis de l'eau dans leur Bièraubeurre. Je me sens quand même un peu plus tranquille, et en passant près de Lana, je lui adresse un sourire reconnaissant. J'effleure son bras, attendri et me doutant que ça n'a pas forcément été simple pour elle. Il faudra que je lui en reparle, une fois que nous serons seuls.

Puis je viens donner les bâtons chauffants à Quin, occupé à ramasser cette bouillasse improbable. Je m'installe juste à côté de lui, observant d'un air perplexe ce qu'il a déjà récupéré. La mixture me semble trop épaisse pour être honnête, et en m’attelant à mon tour à sa récupération, je rencontre une certaine forme de... résistance.

Ok, ça, c'est carrément bizarre. Enfin, merci pour ta découverte bro. Si jamais tu mets le doigt sur autre chose, fais moi signe.

Je tire mon couteau à lame d'argent de son étui, et commence à découper précautionneusement la pâte. Je m'en sers ensuite pour faire levier et extraire un rectangle de matière, avant de l'approcher de mon visage -mais pas trop. Effectivement, ça a l'air... vivant. C'est limite flippant. Je tire ma baguette, et tente une batterie de sorts censés repousser certaines plantes, mais rien ne semble avoir d'effet probant.

Cela achève de me rendre perplexe. Est-ce que leur mélange a annulé leurs... faiblesses naturelles ? Je patauge jusqu'à ma table d'étude, écartant d'un revers les parchemins qui l'encombrent. De la main qui ne tient pas la substance en équilibre, j'attrape une boîte de Pétri vide, et y dépose mon sujet d'études du jour. Je peine un peu à le faire quitter mon couteau, auquel il semble s'être accroché. Si ma curiosité n'était pas déjà piquée, elle l'aurait été à ce moment précis.

Vérifiant qu'il ne reste pas la moindre trace de plantes sur mes gants, j'enfile mes lunettes, sur lesquels j'ajuste une loupe prévue à cet effet. Me penchant sur la boîte, je fronce légèrement les sourcils, titillant mon extrait de plantes de la pointe du couteau. Effectivement, la pâte semble réagir à l'agression, et je commence à apercevoir un certain motif dans leur réponse, et je pense qu'en comparant avec celles des plantes que je connais, je dois pouvoir déduire la composition... mais ça va me prendre un moment. Je tire de ma sacoche les feuilles récoltées jusque là pour les trier. Ca aussi, ça devrait me mettre sur une bonne piste.

C'est effectivement un début, mais il me manque encore beaucoup d'informations. Relevant ma loupe sur mon front, je me frotte la nuque, perplexe.

Lana, est-ce que tu pourrais me passer ce que tu as ramassé jusque là, s'il te plaît ?

Vu qu'elle s'est attaquée à un autre coin de mon appartement, j'ai bon espoir qu'elle ait trouvé d'autres plantes.

© Yvianna

Lanalia conclut la courte discussion en sous-entendant qu’il s’agissait principalement d’un problème de communication. Sûrement. Enfin, même si on a couché avec quelqu’un, ça ne se faisait pas de lui faire des avances alors même que la discussion tournait autour du fait qu’il avait trouvé quelqu’un. Lana avait dû être sacrément secouée ce jour-là pour en arriver à de telles extrémités. Ou alors, elle considérait que le sexe était un des meilleurs moyens — le seul ? — de se mettre en valeur. Si c’était le cas, elle avait vraiment tort, et Quinlan aurait voulu la rassurer à ce propos mais… Premièrement, si elle ne pensait pas ainsi, ce serait encore plus insultant pour elle, et deuxièmemement, Neal venait de faire sa réapparition.

Il se pencha sur l’amas de feuilles étranges et comprit rapidement où Quinlan voulait en venir.

— Tu m’étonnes que c’est chelou. Et compte pas sur moi pour remettre le doigt sur quoi que ce soit d’autre ici.

Qui sait, peut-être qu’en dessous de son gant, son index était passé au violet ou au vert ? Le mélange des herbes ayant cuit et infusé dans la flotte ne lui inspirait vraiment pas confiance. Un peu comme Lanalia. Enfin, la jeune femme avait au moins l’avantage d’être humaine. Ces feuiles là, Quinlan se demandait si elles étaient encore seulement végétales.

Il prit les bâtons chauffants que lui tendait son frère et essaya de dégager l’évacuation d’eau. Hmm, ça avait l’air d’aller pour le moment. Il se redressa, juste à temps pour entendre Lana évoquer les découvertes accidentelles en matière de sorcellerie. Son exemple le fit sourire, même s’il avait du mal à y croire :

— La métamorphose d’animation est vraiment si récente ? J’aurais bien imaginé les Egyptiens enchanter leurs statues, ç’aurait été classe.

Mais oui, Lana avait raison : Neal aurait sûrement des précisions en allant à la grande bibliothèque d’Avalon, si tant est que l’engeance botanique accidentelle qu’il avait entre les mains l’intéresse assez pour ça. Quinn pourrait aussi prendre un peu l’air, d’ailleurs. Puisque Neal était trop occupé pour discuter avec lui, et que Clemens avait aussi un emploi du temps de ministre — raison pour laquelle il était déjà reparti — Quinlan irait bien prendre des nouvelles de Skyler. Et, accessoirement et bien qu’il ne l’admettrait jamais, lui demander conseil.

Avec un petit soupir et voyant que le salon recouvrait un aspect plus ou moins normal — au grand damn du Docteur qui était resté bouder sur le canapé — Quinlan se dirigea vers la salle de bains. Le collecteur d’eau était toujours là, et apparemment en bon état. Non, vraiment, la seule chose qui avait merdé, c’était cet amas de feuilles qui avait bloqué l’évacuation, en plus de se créer une conscience.

Aléas, Averse

& Aveux

Ft. Quinlan "Bro" Fitzsimmons et Lanalia Winslow

Our Story. En rentrant du bal de la Saint-Valentin, Neal constate que son appartement est inondé. Il va falloir nettoyer ça précautionneusement, et s'il espère obtenir l'aide de Lana, qui a passé la nuit à l'appartement, c'était sans compter sur le passage de Quinlan. Encore une rencontre qui s'annonce... mouvementée.

And... Le 15 février 1997, début de matinée

 

J'entreprends le tri des feuilles que Lana me confie, et comme je m'y attendais, je trouve des plantes différentes. Cela dit, j'ai beau retourner dans tous les sens l'ensemble de leurs propriétés, je ne vois absolument pas ce qui a pu se produire. Lana a bien avancé dans le nettoyage, ce qui me permet de récupérer sans difficulté la "pâte" locale. Je collecte le tout dans un pot en verre attrapé au passage, avant d'y ajouter ce que j'avais gardé dans la boîte de Pétri. A mon grand soulagement, la mixture ne s'est pas échappée -pas encore. Je remarque que les différents morceaux s'agglomèrent rapidement pour former une seule masse, remuant légèrement. Il y a un quelque chose de vaguement dégueulasse dans son aspect visqueux, mais je suis trop curieux pour me formaliser. Je marque une courte pause pour remercier Lana.

Tu as fait du super boulot, mon appart est quasiment redevenu habitable. Je devrais pouvoir finir avec Quin, si tu veux aller te détendre, tu peux utiliser ma salle de bains. Quant au livre que tu me conseillais, je comptais de toute façon me rendre à la bibliothèque cet après-midi, j'en profiterai pour y jeter un oeil.

Je me tourne ensuite vers Quin, le pot de verre toujours serré contre ma poitrine. Si elle accepte mon offre, j'ai bon espoir que cela nous laisse un peu de temps pour discuter tranquillement, et j'espère qu'il comprend mon idée. Mais tout d'abord, je rebondis sur cette histoire de métamorphose d'animation.

Peut-être que cette info intéressera Clemens ? Je veux dire, s'il y a quelqu'un de calé en métamorphose dans mon cercle de connaissances, c'est bien lui. J'aimerais bien avoir son avis sur le sujet.

En baissant les yeux vers le pot, je me sens observé. Cela me perturbe un bref instant, sourcils froncés, et je pose le tout sur mon bureau, taquinant la chose du bout du doigt. J'ai l'impression, peut-être fausse, qu'elle se tortille sous le contact.

Qu'eeest-ce que tu es, exactement, hein ?

C'est étrange, mais j'ai l'impression que la... gelée se contorsionne, comme si elle avait... conscience ? que je m'adressais à elle. Cela achève de me rendre perplexe. En voyant Quin revenir de la salle de bains, je lève les yeux vers lui. Il ne semble pas outrageusement inquiet, ce qui est plutôt positif quant à l'aspect fonctionnel de mon système d'évacuation une fois que la gelée sera entièrement récupérée. Je finis de vider l'eau, après avoir récupéré toutes les feuilles qui traînaient.

Au fait Bro, ça va ton doigt ? De ce que j'ai vu, y a essentiellement des calmants et des exhausteurs de puissance. Donc je sais pas si tu vas te sentir à plat, péter le feu ou s'il va encore se souhaiter autre chose, mais si ça peut t'aiguiller...

Je toque doucement contre la paroi de verre, et la chose à l'intérieur semble réagir -et je ne parle pas d'un vague tremblement qui agiterait sa surface. A ce train là, il va bientôt falloir lui trouver un nom.

© Yvianna