Here we are ~ ( / Libre)

07/02/2016

2 avril
19h08

Enfin, Here we are c'est vite dit, Tobias s'était hâté et se trouvait à présent dans les cuisines. Les fameuses cuisines mentionnées dans le règlement, les cuisines de la morttttt. Enfin techniquement il avait pas trop enfreint le règlement hein, le tableau de la poire dissimulant l'entrée des cuisines était déjà ouvert quand il s'y était engouffré et puis l'elfe se trouvant à proximité de l'entrée avec un plateau de cookies sonnait comme une invitation à se joindre à lui et aux autres DONC à ses yeux il n'y avait aucune transgression, aucune.

Tobias frissonna, 'avril ne te découvres pas d'un fil' disait t'on parfois et bien c'était vrai et encore, il se trouvait dans les cuisines, un lieu chaud et agréable au nez. Sans doute le changement de température extérieur/couloir/cuisine y était pour quelque chose. Bref.

Pourquoi se trouvait t'il dans les cuisines ? Pourquoi ne s'y trouverait t'il pas ? Après tout Tobias aime quand même s'empiffrer donc... mais ce n'était pas la raison derrière sa présence en ces lieux. Nan. A chercher baston pour finir tête à l'envers, le gryffondor avait fini par louper le dîner tout simplement. Il avait dû mettre de sacrés efforts pour attirer à lui cette stupide brindille qu'est sa baguette et qui jonchait à un mètre de lui, ajoutez à ça que comme il n'est pas doué ça lui avait prit du temps pour 1) la récupérer 2) sortir le sort sans fauter et 3) se masser le cou après chute.

Il s'était ensuite hâté vers la grande salle mais pas de bol ses camarades ne s'y trouvaient déjà plus ou avait presque vidé leurs assiettes. Chier. Avait il grommelé alors en regardant les élèves restant. Hors de question de s'y installer, son regard avait cerné la silhouette de Mcwood et d'autres Serpentard à gerber. Nez retroussé il s'en était donc allé vers les cuisines pour se mettre un truc sous la dent après quoi il comptait remonter les étages et retrouver les rouges et or avant le couvre feu.

Tobias à présent dans les cuisines, croquant dans un cookie prélevé sur le plateau tendu d'un elfe, balaya des yeux les environs... le tableau s'était quand même ouvert avant son arrivé donc logiquement il n'était pas le seul en ce lieu. Ou alors il y avait un soucis chez les elfes de maison.

Spoiler:

Ce mois d’avril était des plus frigorifiant. Les courants d’airs froids déambulaient parmi les quelques courageux élèves qui sortaient de leurs salles communes. Je ne me qualifie pas de courageuse, sinon j’aurais certainement atterri chez les lions, n’est-ce pas ? Non, je me contentais de me rendre à la Grande Salle, où je pris un rapide dîné. Je n’eus pas le temps, de le terminer, les aliments disparurent les uns après les autres. Aucun problème ! Ma salle commune se trouvait justement près des cuisines, ainsi, si on me découvrait, je n’aurais qu’à argumenter que j’avais entendu un bruit en m’y rendant. Alors me voilà, comme une cruche, en train de partir vers l’antre des elfes de maisons, muni d’une cape qui ne suffit pas à me réchauffer. Ce n’était pas de ma nature d’être frileuse, j’avais grandi dans les rues, avec bien moins de vêtements et de degrés à ma disposition. Peut-être cette habitude avait disparu sous les traitements inlassables de Léo pour me donner ce que mon enfance m’avait arraché. Le pire, c’est que je n’étais même pas en colère contre mes parents que je n’avais pas connue. Seule une indifférence regrettable m’envahissait. Mais, cela ne compte plus et est bien derrière moi à présent. J’ai un père, qui m’aime. Des amis… Une maison, tout pour être heureuse !

Arrivant enfin aux cuisines, qui contenaient encore les douces odeurs du précédent repas, je demandais gentiment à un elfe du nom de « Wilky », s’il pouvait me préparer deux tasses de chocolats chauds. Cela ne serait pas de trop pour réchauffer mes membres. De plus, j’avais une GIGANTESQUE envie de chocolat, pire qu’une femme enceinte… Je suppose. Me frictionnant les doigts près d’un fourneau, je relevais la tête vers la petite table de bois, au milieu de la pièce. Un plateau, contenant de nombreux cookies y était posé. Ma gourmandise s’éveilla, mais fut bien rapidement interrompue par une main qui saisissait une des pâtisseries. Un garçon, de certainement la même année que moi, se tenait dans le coin de la pièce. Comment avais-je fait pour ne pas le remarquer ? Depuis combien de temps était-il ici ?

L’elfe déposa mes deux mugs sur la table, que je ne pris pas la peine de remercier. Réalisant que, s’il devait être ici, le jeune homme ne devait pas avoir mangé. Mes pupilles passèrent de mes boissons au garçon. Avec un sourire encourageant, je lui en tendis une, tout en disant :

-Tenez, vous avez soif ? Excusez mon audace, mais, j’ai deux boissons et… Je suppose que vous avez loupé le dîner ? Au fait, je m’appelle Saphire, et vous ?

Sirotant une gorgée du liquide que j’aimais le plus au monde, je le fixais, attendant sa réponse.

07/02/2016

Personne. Et bien que la musique d'Obispo soit des plus tentantes à chantonner, il ne le fera pas. Julian, absent. Andrew, absent. Cyril, absent (heureusement). Abby, absente. Peut-être finirait il par croiser un Poufsouffle vu que les cuisines se trouvaient à proximité de leur salle commune. Julian ? Molly ? Ou plus chiant Powell et McPhee. Il en était pourtant certain, le tableau dissimulant l'entrée avait déjà été ouvert par un autre avant ça sauf que ses yeux n'arrivaient à capter aucune silhouette... caché sous une table ? Tobias, croquant dans son cookie prélevé plus tôt s'agenouilla un sourire en coin des étincelles dans les yeux dans l'espoir de pister l'homme invisible, chien de chasse activé, se releva bien vite en entendant du bruit suivi d'une commande, rien que ça.

Bas en haut, haut en bas, c'était bien un élève, une élève, inconnue au bataillon O'Connell, plus âgée surement. Yellow. Tobias resta droit l'analysant grossièrement dans son coin un premier temps. Vu ses connaissances il pouvait difficilement cracher sur Poufsouffle mais en même temps y avait de ces cas... 50/50 qu'elle soit sympa ou lourde même si les deux ensemble était tout aussi probable.

Cookie terminé, ventre hurlant, plateau posé sur une table, Tobias s’avança pour se servir en même temps que la rouquine réalisait sa présence. Surprise. Et oui on est deux... ou trois à voir si y a quelqu'un planqué quelque part. Deux tasses venaient d'être placé, du chocolat chaud, sur la table et ce n'était pas l'envie qui lui manquait de la saisir sauf que la pousfouffle en avait réclamé deux, signe que le second était destiné à quelqu'un à venir ou à sa personne, une gourmande peut-être ?

Figure détaillée, ventre aussi, une brindille qu'on peut souffler et qui s'écrase plus loin. Trop légère. Trop fragile. 'On ne juge pas un livre à sa couverture.' Oui mais là. Elle lui tendit une tasse en même temps qu'un sourire lui était offert. 100% gentille. Suivi d'une déferlante de vouvoiement. 100% Polie. Tobias en resta bouche bée. Il avait du mal avec la politesse. Y avait que les profs qu'il vouvoyait et les vieilles personnes OU les inconnus plus âgé mais pas les jeune. Envie de tirer la langue ou de s'enfoncer un doigt dans le gosier. Mais elle était sympa pour l'instant. Bizarre mais sympa. Pour l'instant.

Et comment que j'ai soif ! Merci ! répondit il ainsi à la première question. Complètement raté, j'me faisais taper dessus, c'était fun jusqu'à ce qu'il utilise sa baguette, là c'était moins cool mais il perd rien pour attendre. Raconta t'il en pointant du doigt une trace d'un coup laissé au niveau de l'oreille. Haussant les épaules il poursuivi tout aussi vif et léger. Sympa comme prénom, moi c'est Tobias ! Mais t'es sûr ? T'attendais personne ? demanda t'il en pointant à présent la tasse qu'elle lui avait offerte tout en l'entamant à son tour. T'as pas su finir ton repas ou alors t'étais enfermé quelque part et tu l'as raté aussi ? Était elle victimiser ? Avait elle été enfermé dans un placard à balai ?

Spoiler:

Le garçon avait l’air sympathique. Autant sympa que le goût du chocolat qui coulait dans sa gorge. Décidément, elle ne s’en passerait jamais. Il était inconcevable pour la jeune jaune et noir de ne pas pouvoir en prendre. Si cela lui arrivait, elle et son entourage passaient une très mauvaise journée. La rousse n’était pas vile et ne ferait pas de mal volontairement, elle l’avait trop subi pendant son enfance, mais justement à cause de cela, il pouvait lui arriver de faire preuve d’une certaine distance. Une carapace de métal, pour la protéger, certainement, mais aussi pour l’éloigner des autres.

Après tout, si peu de personnes étaient des gens sur qui l’on pouvait compter. La majorité, ne bougerait pas le petit doigt si on, vous jetez un « Doloris » dans une ruelle. Enfin si, ils bougeraient, mais pour sauver leur vie. Encore pire. L’égoïsme à son état pur. Au moins, Poudlard bénéficiait d’un peu plus d’entraide et de camaraderie. Peut-être était-ce parce qu’à force de rester dans le même endroit pendant sept années, on finissait pas créer des liens. Logique. Sans compter la répartition des quatre maisons. Si l’on en revenait à l’autre collégien au franc parlé, il s’était visiblement fait frapper par d’autres personnes. Qu’est-ce que je disais ? Brutes épaisses sans cervelles.

-Eh bien Tobias, vous devriez aller, vous faire, soigner à l’infirmerie. Et non, je n’attendais personne, mais je me suis dit que comme vous aviez l’air d’avoir faim, et soif, je pouvais bien partager une boisson avec vous. De plus, j’ai eu les yeux plus gros que le ventre, je n’aurais pas pu boire la deuxième tasse.

Le rouge et or avait, l’air de la scruter de haut en bas. Avait-elle fait une bourde pour un tel regard ? Quelque chose s’était-il posé indélicatement sur son visage ? Pour en être sûre, la sixième année passa sa main sur ce dernier, et continua d’écouter Tobias. Ouvrant de grands yeux, en croyant avoir mal entendu ce que le brun auburn lui avait dit, Saphire se concentra. Il avait été… Enfermé ?

-Excusez-moi, j’ai du mal comprendre, vous avez été enfermé ? Mais, vous devez aller voir un professeur, ou au moins, réclamer justice !

Ses yeux, qui avaient pris une intonation inquiète, reprirent une forme normale, sur quoi elle rajouta en soupirant, ainsi qu’en fermant ses iris azurés :

-J’ai été idiote. Je parlais avec une amie, qui elle, avait déjà pris son repas, jusqu’à ce que je me rende compte, que l’heure du dîner était déjà passée. Je crois être sur l’échelle de la bêtise, au niveau dix.