le stand à la criée

Moi je trouve ça cool

Faut déjà se dire que tous les membres vont pas poster des idées dans l'éncyclopédie, et que nos membres sont déjà pas mal critiques les uns envers les autres. Je pense pas qu'on aura systématiquement des "omg c'est trop cool jtm" comme on le voit sur certains forums. Les discussions hors staff permettront déjà un bon tri, et on peut aussi prendre le parti de ne faire intégrer au point 5 des idées qui ont reçu au moins X votes positifs (par exemple, on estime le nombre de membres concernés, genre juste les Haveirsoniens, juste les adultes, toussa, on compte le nombre d'actifs dedans, et si y a eu moins de 50% des actifs qui ont voté pour, on considère même pas l'idée). Évidemment, on ne donnerait pas cette information précisément aux membres afin de ne pas encourager le "azy va voter pour mon idée, me manque encore X votes". Comme ça, on limitera déjà pas mal les sujets qui vont entrer dans les terribles chambres de slack.

La mise en situation de Loukkia.

Encore et encore. Encore cette fois, Loukkia était conviée à ces diners mondains, tellement lassant, que sans l’avoir entamer, elle n’en voyait pas le bout. Les Parkinsons cette fois-ci. Cependant, si la blonde pouvait assez correctement supporter les deux parents, leur héritière « Lady Parkinson » donnait des frissons à la Shafiq. Et pourtant, comme si le destin avait lui-même décidé de rendre cet instant insupportable, il était hors de questions pour la jeune fille de rater cette soirée, ou d’avoir un comportement incorrect vis-à-vis de la Parkinson. Les deux familles avaient toutes deux un rang important, ce n’était pas pour monter en échelon que les Shafiq désiraient bien s’entendre avec la famille de Pansy. Juste pour éviter un quelconque malentendu, et même annoncer des alliances si des naissances étaient encore à faire.
Mais pour l’instant, Loukkia s’évertuait à paraître correcte. Assise à sa coiffeuse, la domestique lui avait déposée une robe, imposée par sa mère. Elle n’était pas spécialement belle, ni spécialement détestable. Moyenne. Une robe « froufrou » comme on pouvait les appeler. Des volants et de la soie rouge couvrait les jupons, tandis que le corset avait l’air de devoir être en peau rigide. La sang-pur ne put s’empêcher de grimacer. Elle aimait avoir les gestes libres, et pouvoir marcher en faisait partie. Et avec ça, c’était complètement impossible. Un coup frappa à sa porte, doux, mais affirmé. Sa mère.

-Mère je suis en petite tenue, je vais me cacher derrière le paravent mais entrez.

Conformément à ses dires, la fille de celle qui allait entrer partit derrière le meuble, préservait sa nudité, sous ses vêtements de voiles transparents. Elle entendit un bruit de porte qui s’ouvrit, et un autre qui signifia sa fermeture.

-Tu devrais de dépêcher ma fille, nous ne tarderons pas à partir.

-Bien Maman.

Loukkia avait toujours préférée sa mère à son père, qu’elle jugeait injuste et trop penchée sur les règlements de politesse. Et pendant qu’elle enfilait difficilement son habit, elle s’adressa à sa mère :

-Anya viendrait-telle, demanda la blonde inquiète.

-Bien entendue, pourquoi en serait-il autrement ?

Décidément, cette soirée ne pourrait pas être pire. Anya, cette petite peste qu’on jugeait comme sa sœur, mais à qui elle ne ressemblait pas pour un sou, le dîner serait chez les Parkinson, et il promettait de durer des heures. Toutes ces choses alignées ensemble, de quoi donner le vertige.

-Mère, pouvait m’attacher mon corset, je crains de ne pouvoir le faire seule.

-Viens ici.

Obéissante, la fille aux yeux d’azurs sortit de derrière le paravent et s’approcha de sa mère. Connaissant la procédure, elle se tourna de dos et s’accrocha d’une main à un des portants des baldaquins de son lit. Si au début, on ne sentait que des fils, se croisant dans son dos, quand la personne tirait, on sentait tout ce qui constituait sa taille, sa colonne jusqu’à sa nuque se redresser.

-Et voilà, tu es fin prête Loukkia.

Se regardant dans la glace, la jeune héritière vit sa taille de guêpe complètement rabattue sous sa robe, qui donnait un air très serrée vers le haut, mais partant sur les cotés pour les jupons. Sa coiffure était un chignon qui laissait passer de nombreuses mèches de cheveux blonds, tandis que son maquillage, bien qu’existant était très discret.
Quelques minutes plus tard, la famille, mi- anglaise mi-arabe se trouvait chez la famille Parkinson. Loukkia, soucieuse de ne pas décevoir ses géniteurs, fit la révérence devant ses hôtes, tandis que ces derniers, le lui rendirent d’un hochement de tête. Pour l’instant, tout allait bien. En même temps, pas de Pansy en vue. Anya, quand à elle, faisait définitivement tout son possible pour bien se faire voir devant leur père. Pitoyable. Quand elle la regardait, Loukkia ne trouvait pas d’autres mots. Le manoir était assez inconnu à la Shafiq. Des ornements de couleurs sombres, semblaient inexistants par rapport aux murs de la même teinte.

Déjà beaucoup de familles nobles étaient présentes. Toutes plus influentes les unes que les autres. Les descendants de ces lignages, se tenaient à côté de leurs géniteurs, comme la blonde le faisait en ce moment, à la droite de sa mère. Les minutes passèrent, et soudain, alors que Lady Parkinson proposa aux invités de quitter la salle d’entrée, pour se diriger vers la salle de réception, elle arriva. Cette fille. Celle que Loukkia rêvait d’écraser sous son talon aiguille, celle qui malgré les efforts que tentaient la jeune fille, ne cessait d’essayer de la rabaisser. Ce que l’on admettait tous, c’était qu’elle était magnifique. D’une beauté à vous en coupez le souffle. Ses cheveux, aussi noirs que l’ébène tombaient en cascade dans le bas de son dos, tandis que ses yeux couleur émeraude, propageait l’arrogance et l’orgueil. Sa robe en dentelle noire laissait paraître sa peau, qui était le seule point commun entre elle et Loukkia : un teint pâle, dont la plupart des Vélanes rêvaient.
Quand Pansy aperçut la descendante orientale, son sourire narquois s’allongea sur ses lèvres, tandis qu’elle de dirigea vers elle.

-Sir Shafiq, c’est un plaisir. Lady Shafiq, vous êtes resplendissantes ce soir. Anya, ravie de te voir. Loukkia…Je vois que tu n’as pas changée !

On pouvait de loin détecter les sous-entendus, biens moins flatteurs qu’on ne pourrait le penser. La sang-pur força un sourire et répondit :

-Pansy, je suis très heureuse de te revoir. Tu es magnifique dans cet habit. Et je suppose que tes souliers n’ont pas été achetés dans le premier magasin, si on en voit la qualité.

La concernée, ne répondit pas, mais en revanche, partit vers la salle de réception, où tous la suivirent quelques minutes plus tard.
Les elfes de maisons avaient dut se surmener. Des dizaines de plats étaient disposés sur des tables aux nappes noires, et des couverts étaient disposés dans un ordre, sûrement de rapprochement quand au plus ou moins influent. La musique couvrait légèrement la tension de Loukkia, qui s’accumulait au rythme des remarques dissimulées de la Parkinson. Cette soirée était encore pire qu’elle ne l’avait imaginée, et les dents de la jeune adolescente ne cessaient de se serrer. Les adultes parlaient entre eux, et Loukkia n’aperçut pas les êtres qu’elle affectionnait, tel que Jasper Grengrass ou autres.

L’ennui était à son comble, quand d’un coup, des cris se répercutèrent sur les murs du sombre manoir. Toutes les personnes présentes, avaient cessés leurs activités, et tendaient l’oreille. Une fois de plus, un hurlement perçant déchira l’air. Et soudain, les grandes portes s’ouvrirent, et, ce qui semblait être des…moldues, s’infiltrèrent dans la demeure. Certains sorciers avaient sortis leurs baguettes, tandis que les femmes s’étaient réfugiés avec leurs enfants le plus loin de ces personnes. Et puis, tous entrèrent en collision. Les magiciens lançaient des sorts sur les non-sorciers, tandis que ces derniers frappaient, à coup de couteau de poings, ou d’armes étranges. Loukkia, qui s’était retrouvée seule dans un coin, aperçut sa mère ainsi que sa sœur, à quelques mètres d’elle. Certaines familles avaient transplanés, et les Shafiq cherchaient visiblement la fille aînée.
Loukkia partait vers eux, quand le cri de Pansy se fit entendre. Se retournant, elle l’aperçut, se débattant dans les bras d’un homme à capuche. Merde. Loukkia partit en courant vers Mme Parkinson, qui se trouvait-elle, ainsi que son mari, à quelques mètres des Malfoy.

-Sir Parkinson, votre fille, elle est en danger !

Avant d’avoir fournie d’autres explications, Loukkia pointa du doigt rapidement l’endroit où se trouvait la brune, et partit vers sa famille, qui dès que son bras fut attrapé, se retrouva au manoir Shafiq. Qu’on osait encore lui dire qu’il n’y avait rien de mal à aller à des réceptions, et la blonde deviendrait folle.