Orion T. Rosier - Lettres

Le 2 juillet 1997,

Mon très cher Orion,

Je ne pouvais pas rester sans rien faire en apprenant la mort de Gabrielle. Il me fallait absolument vous contacter, Camille et toi. Il était pour moi impensable de ne pas le faire, nous nous connaissons depuis si longtemps... Tu n'imagines pas la peine que j'ai ressentie ; pour elle, pour moi... mais aussi et surtout pour vous deux.

Tu as raison, Orion. De toute évidence, nous ne pouvons rien changer à ces tragiques évènements. D'une façon ou d'une autre, nous avons tous été affectés, nos vies vont toutes changer... on a tous perdu des gens qui nous étaient si chers. Moi même, je crois que je ne réalise pas encore tout ce qui s'est passé. J'ai l'impression d'être dans la brouillard et de me réveiller tout doucement ; petit à petit, ça fait mal, de plus en plus. C'est peut-être bête, mais par moments, lorsque c'est trop difficile à supporter, j'essaye de fuir, j'essaye de ne pas penser à tout cela mais... je n'y arrive pas. Alors, peut-être es-tu dans le vrai ? Peut-être que les vies que nous avons perdues devaient simplement s'arrêter, ce soir-là, et que peu importe ce que l'on désire, on n'aurait rien pu y changer. Je vais essayer d'adopter une façon de penser similaire à la tienne, elle me semble particulièrement judicieuse. Gabrielle ne nous quittera jamais vraiment, n'est-ce pas, tu en es sûr ? Oh, Orion... Je suis réellement navrée de ta parler ainsi, alors que c'est pour toi que c'est le plus difficile.

Prend soin de toi, Orion. J'espère que l'on se reverra bientôt.

Avec tout mon soutient et toute mon affection,
Je pense à vous de tout mon coeur,
Hope.

14/05/2016

28 juin 1997

Cher Orion,

Nous ne connaissons pas vraiment mais la nouvelle de la bataille, et ce que ça implique, a secoué beaucoup de monde, dont moi. Je t'écris cette lettre pour te souhaiter toutes mes sincères condoléances, personne ne mérite de vivre un tel cauchemar. Si je puis me permettre de te donner un conseil, profites le plus possible de Camille et du reste de ta famille et de tes amis, ils sont ce que l'on a de plus précieux dans ce monde de brutes. En espérant que le futur te réserve beaucoup de bonheur.

Lacey Winter.

Code par Heaven sur Epicode

14/05/2016

28 juin 1997

Cher Orion,

Ne me remercie pas c'est tout à fait naturel, pour moi en tout cas, je n'ai pas été élevée de sorte à attendre quoi que ce soit en faisant quelque chose. Le moment que vous vivez toi et ta famille est déjà assez difficile comme ça pour encore se préoccuper des énergumènes qui veulent profiter de votre malheur. Je suis désolée de m'emporter comme ça mais c'est vraiment une chose que je ne supporte pas, le fait de venir du famille moldue doit y jouer je suppose.

Merci de ta sollicitude, je me considère plutôt chanceuse, les gens auxquels je tiens sont en sécurité, bien que Lucy (Rosebury, je ne sais pas si vous vous connaissez) soit blessée, elle est en vie et se remet petit à petit.

Si je peux faire quoi que ce soit, n'hésite surtout pas, d'après ma grand-mère, je fais d'excellents gâteaux au chocolat, peut-être cela te réconfortera un peu. Elle m'a toujours dit que le chocolat avait des propriétés déstressantes.

Lacey Winter.

Code par Heaven sur Epicode

Missive du 1er Juillet 1997 a écrit:: À Orion,

Je tremble d’une immense peine à recevoir cette missive. Mon propre cœur éprouve actuellement un deuil difficile ; et je ne peux malheureusement que me montrer compatissant à ton égard. De telles pertes sont hélas trop cuisantes pour que nous puissions ignorer leurs effets.

Sache, en tout cas, que je ne compte pas me dérober à ta présence. J’ai toujours escompté te soutenir face au monde et aux esclandres de l’aristocratie. Il convient, avec évidence et attachement, que je sois également à tes côtés aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, nous conserverons cette date, mon ami.

Toutes mes pensées et ma tendresse sont tournées vers toi,
Rowan Philip Westminbrook.

16/02/2016

Le 01 juillet 1997

Très cher Orion,

Ta visite, bien qu'impromptue, m'a fait très plaisir ; je suis soulagée de voir que tu vas mieux, même si je ne t'ai pas vu dans le pire des moments - je regrette n'avoir pu t'épauler avant.

Je n'ai pas grand-chose à te dire de plus qu'hier, pour être franche, mais sache que tu es dans mes pensées et que je ne l'oublierai jamais - ce n'est pas parce que je la craignais que je ne l'admirais pas et je ne peux qu'essayer d'imaginer ce que tu dois ressentir maintenant qu'elle est partie. Si toi, Camille ou même ta mère avez besoin de quoique ce soit, n'hésitez surtout pas à m'envoyer un hibou - je m'arrangerai avec mon père pour essayer de trouver une solution.

Je pense à toi,

Lucy

PS : Tes photos sont très bien ! J'adore tout particulièrement celle de ta maison, elle est magnifique et le jeu de lumière est parfait ! Mais tout ça me fait penser que j'ai dû perdre mon appareil, pendant la bataille... Il était resté dans mon dortoir mais je ne sais pas ce qu'est devenue la salle commune et si ça se trouve, elle s'est effondrée ; ça voudrait dire que j'ai perdu l'héritage de ma mère et tous les souvenirs que je n'avais pas encore eu le temps de développer.

Orion,
Vous permettez que je vous appelle Orion ? J'ignore si vous vous souvenez de moi -Neal Fitzsimmons, professeur à Haveirson. J'ai entendu les nouvelles de Poudlard -et plus particulièrement par la radio. Je tenais à vous présenter mes sincères condoléances pour votre sœur.

Je ne peux que compatir à votre souffrance, ayant également perdu mon frère il y a quelques semaines... et les mots me semblent soudain bien insuffisants à vous exprimer mon ressenti.

Bien que je comprenne que cela puisse vous sembler étrange, alors que je vous connais à peine, mais si jamais je peux faire quoi que ce soit pour vous, ou votre famille, n'hésitez surtout pas à me demander.
Avec mes plus sincères condoléances,

Neal C. Fitzsimmons
© Yvianna

29 juin 1997
Bonjour Orion

Je me porte bien, merci, et toi comment est-ce que tu vas ? Je ne te cache pas que je m'inquiète pour toi, et si tu as besoin de parler, de soutien, je suis là. Comme toujours.

Ce que tu me dis me touche beaucoup, vraiment. Je dirais que lorsque nos proches sont en danger, ou quand on a l'amour de la vie, on se découvre une force nouvelle. Toi non plus tu n'as rien perdu, au contraire. Tu as été très courageux, y'en a pas beaucoup qui auraient fait face aux Mangemorts

Mara se remet rapidement, je te remercie de t'inquiéter pour elle. Tu n'es pas sans savoir qu'elle est du genre à ne pas se laisser faire, alors perdre des litres de sang c'est rien pour elle, tu parles. Elle en sortira plus forte et plus combative. Je pense que ça lui ferait plaisir que tu ailles lui rendre visite lorsque tu le pourra

Les événements ont été négatifs mais ils nous ont rapprochés. Nous avons, je pense, tous pris conscience de l'importance des autres. Si tu as un soucis, une nouvelle fois, je suis là. Prends soin de toi et d'Alda, Orion

Je t'embrasse

Sio

Citation :: Envoyé à la résidence des Rosier

27 Juin 1997

A l'attention de la famille Rosier,

L’événement inattendu survenu ce 25 Juin nous émeut très profondément. Sachez que nous sommes de tout cœur avec vous et partageons votre tristesse.

C'est avec désolation que nous avons appris le départ de votre douce Gabrielle. Nous savons que sa mort ne laissera pas seulement un vide dans vos vies, mais dans les cœurs de tous ceux qui la connaissaient.

Nos enfants sont particulièrement touchés par ce décès, qui s’est avéré être un trop tôt départ pour l’enfant brillante que Gabrielle était.

C’est un moment fort douloureux pour lequel nous souhaitons vous assurer de notre sympathie et de notre soutien. Que Merlin guide votre cœur vers la paix et la sérénité.

Nous vous présentons nos plus sincères condoléances et sommes de tout cœur avec vous.

Bien cordialement,

Tsvatan et Elizabeth Karkaroff

08/06/2015

Le 29 juin 1997

Orion,

Je te présente mes condoléances les plus sincères.

Je sais que ces mots sont stupides, qu'ils sonnent toujours creux dans ces cas-là, surtout de la part d'une presque inconnue. Mais j'ai aussi une soeur jumelle. On ne s'entend pas bien mais, je n'ose pas imaginer la déchirure que le fait de la voir partir provoquerait. Panser ses plaies prend du temps. Peut-être que des mots d'amitié peuvent aider ?

Je n'irai pas jusqu'à qualifier Gabrielle d'amie, mais elle était pour moi un repère : une jeune fille vers qui j'élevais les yeux, admirative. Elle m'a soutenue, elle m'a beaucoup appris, alors que je ne suis rien d'autre qu'une jeune élève de sa maison. Si j'avais été en danger ce soir-là, j'aurais pu me défendre - et ç'aurait été grâce à Gabrielle.

Je sais aussi qu'Yvain et toi étiez de bons copains. Et que Cyril et toi étiez amis.
Je crois qu'on ne se rend pas encore compte à quel point leur absence va créer un vide, n'est-ce pas ? Je suis désolée, les mots ne me viennent pas. Et puis, c'est vrai, on ne se connaît pas réellement. Mais finalement on a plus en commun qu'il n'y parait.

Je ne souhaite pas m'imposer, ne t'inquiète pas, et je me doute que cette lettre rejoindra une pile d'autres marques de sollicitudes. Je ne sais même pas pourquoi j'ai voulu t'écrire, en particulier.
Je n'attends pas de réponse - je voulais simplement t'offrir un témoignage de plus quant à la générosité de Gabrielle. Personne ne pourra l'oublier.

Bien cordialement,

Harmony Sharen.

05/03/2016

Spoiler:

Le 28 juin 1997

Cher Orion,

J’ai longtemps hésité avant d’écrire cette lettre. Tu as déjà dû recevoir des dizaines et des dizaines de lettres te disant toute la même chose. Et celle que tu es actuellement en train de lire fera partie de ces lettres. Je pourrais te présenter mes sincères condoléances mais je ne le ferais. Je pourrais compatir à la disparition de ta sœur et à la douleur que tu ressens. Mais je ne pourrais pas, je n’ai pas perdu comme le centre de mon univers. Je ne connaissais pas Gabrielle, mais elle était sans aucun doute la personne la plus importante à tes yeux. J’espère sincèrement que ses derniers moments n’ont pas été trop douloureux. Elle n’aura pas souffert longtemps. Mais toi… Je ne te demanderais pas comment tu vas. Je sais que tu vas mal. Je te dirais bien que ça s’arrangera avec le temps, mais ce ne sera pas le cas. La douleur s’atténuera peut-être, mais elle ne disparaîtra pas. Tu n’oublieras sans doute jamais cette fameuse nuit…

Je t’envoie cette lettre car je m’inquiète pour mon ami. Je pourrais te dire que je serais un soutien sans faille. C’est évidemment le cas. Mais en écrivant cette lettre, ce n’est pas ma première attention. Dans cette lettre, je te demande de m’accorder un peu d’attention pour les prochains mois. Je te demande de me faire la promesse que tu resteras le même. Je sais que ta tristesse doit être immense. Mais je te demande de ne pas te laisser envahir par la colère, ou par la vengeance. Promets-moi que tu resteras le même, promets-moi au moins d’essayer. J’ai déjà perdu des proches dans la bataille, et je ne veux pas te perdre. J’espère que tu resteras le ORION que je connais depuis quelques mois. Je ne veux pas te perdre. Je sais que tu te tiens debout et que je ne devrais pas autant m’inquiéter. Mais je m’inquiète pour toi.

Mes meilleures pensées vont vers toi et le reste de ta famille. Malgré ce qui est arrivé, je remercie le ciel de t’avoir épargné. Mon cœur pleure pour toi et ta sœur.

Tu as intérêt à faire attention à toi sinon tu ne veux pas m’avoir sur le dos.

PS : n’oublie pas de te nourrir.

Avec toute ma bienveillance.
Cataleya.

Orion,

Je sais pas trop comment commencer cette lettre. En fait, ça fait déjà trois fois que je la recommence. J’ai l’impression de pas réussir à trouver les mots justes. Au final, j’me rends compte que y a pas de mots justes pour ce que tu dois vivre. Je souhaitais te présenter mes condoléances, tout simplement. Gabrielle et moi, on n’était pas amies et tu l’sais. Mais je compatis pour toi, pour tous ceux qui ont perdu quelqu’un là-bas. Je sais que tu seras fort.

J’ai pas eu l’occasion de te le dire, alors j’en profite ; merci. Merci d’avoir été là pendant ce bordel. T’étais la seule personne à laquelle je pouvais me raccrocher. Si tu m’avais pas hurlé dessus, je pense que je serais plus là pour en parler. Heureusement que t’étais là, je le répéterais jamais assez. T’as pu me donner le courage d’affronter ces enfoirés, et de tenir bon.

PS : Désolée pour cette lettre tardive. Je suis sûre que tu comprendras.

Prends soin de toi,

Mara

01/07/2016

Citation :: 26 Juillet 1997

Orion, Roi des Oignons

J'imagine que tu as déjà dû rouler des yeux au moins deux fois en un laps de temps très restreint juste en lisant la première ligne mais, sache que... Que... Bah, que je n'ai pas d'excuses. Je trouvais la rime assez bonne, mais en la relisant je me rends compte que mon humour laisse réellement à désirer...

Je voulais te remercier - encore une fois - pour Sara. Pour ce que tu as fait durant l'attaque. Ses plaies ne guériront malheureusement jamais réellement, mais ses jours sont hors de danger et ce, grâce à toi. Merci infiniment... J'avais déjà de nombreux engagements envers toi, mais aujourd'hui c'est d'une dette éternelle dont il est question. Je ne souhaite pas qu'un nouveau malheur s’abatte sur nous, mais si une telle chose venait à se produire, cette fois-ci, je serai à la hauteur. Je ne te laisserai pas tomber une seconde fois, je te le promets. Je serai à tes côtés et assurerai tes arrières.

J'espère que le présent joint à cette lettre t'apportera un tant soit peu de réconfort. Nombreuses ont été les personnes à participer - ce qui explique, en partie, la raison tardive de ma lettre -, toutes plus soucieuses les unes que les autres de ton bon rétablissement. Gabrielle continuera d'exister tant qu'elle restera dans nos cœurs et dans nos mémoires. Et sache que je ne l'oublierai jamais. Toutes mes condoléances Orion, même si les mots ne suffiront jamais à faire cicatriser cette lésion que tu as subit. Prends soin de toi, et Camille.

William

PS : Je t'aime mec... Sérieusement... Alors fais vraiment attention à toi. Tu as flippé le jour où tu m'as retrouvé en sang dans l'escalier, mais ça ne représente même pas un quart de l'inquiétude que je porte aujourd'hui pour toi. J'ai hâte de te retrouver à Haveirson et de te serrer dans mes bras façon filet du diable. Tu es prévenu et je suis on ne peut plus sérieux, alors prépare toi.

PS-2 : Arrête de pleurer. Je te vois et ça me donne aussi envie de pleurer.

Objet joint : un petit paquet au format A4 renfermant un album photo enchanté, répertoriant de nombreuses photos de Gabrielle Rosier, seule ou accompagnée d'amis - principalement de Poudlard. Vers la fin de l'album se trouve quelques rares photos ne concernant que la descendance de la famille Rosier.

Pour Orion T. Rosier

Envoyé par Aldabella Prendergast

Très cher Orion,

Je t'écris pour car, avec tous les derniers événements, il nous a été impossible de nous revoir et c'est tout à fait compréhensible. Cependant, si ta mère veut bien d'une Prendergast sous son toit pour quelques jours, j'aimerais que l'on se rencontre. J'ai tellement besoin de toi, Orion, si tu savais. Je suis perdue, tellement perdue. Je ne sais plus qui je suis, ce que je vaux. Je suis égarée quant à ma propre personne, et la seule certitude que j'ai encore à ce jour est celle que je t'aime.

Alors, peut-être au cours du mois, si tu as quelques instants à m'accorder, je serais ravie. Après tout, tu rentres à Haveirson à la rentrée et nos rencontres se feront plus rares. Je dois t'avouer que ça me hante un peu. J'ai peur que tout change, qu'entre toi et moi, rien ne soit comme avant. Mais il faut voir les choses du bon côté et vivre au jour le jour, n'est-ce pas ?

J'attend de tes nouvelles et d'ici là, je te promet de rester forte.

À nouveau, je t'aime. Un peu. Peut-être.

Ta Aldabella

Code by Joy

24/02/2016

Fin juillet...

Cher Orion

Depuis des mois, je rêve de t'écrire et pourtant, aujourd'hui, je ne sais plus quoi te dire.
Il y a quelques jours, tout semblait encore simple, mais aujourd'hui, je dois commencer par écrire, que je compatis à ton intense douleur. Nous avons tous souffert lors de la bataille, perdant des proches, des amis ou des membres de nos familles. Mais je suis bien incapable d'imaginer ce que tu pourrais vivre.
Je n'étais pas présent, lors des funérailles, étant retournée chez mes parents, sur les îles Orcades. Pourtant, j'étais en pensées avec vous.
Je voulais que tu saches, que Gabrielle était toujours une préfète-en-chef responsable et que j'appréciais son investissement et sa rigueur. Je ne vais pas te dire qu'elle était toujours aimable avec nous autres préfets. Tu t'en doutes bien. Rarement, elle nous touchait un mot te concernant. Elle était bien trop digne et discrète sur sa famille pour cela. Je crois que c'était sa manière à elle de t'aimer et de souhaiter le meilleur possible, pour toi.
Il me reste des souvenirs de réunions et de rondes en sa compagnie. Je préférais éviter de subir son regard inquisiteur, mais j'ai beaucoup appris grâce à elle.
A Poudlard, sa mémoire sera honorée, pendant de nombreuses générations.

Il faut que tu saches, je penses, que les Poufsouffles veilleront au quotidien sur Camille. Elle ne sera jamais seule et trouvera, je n'en doute pas, un soutien continu auprès de nous. J'espère que tu ne t'en feras pas pour elle.

Fin juin, tu m'avais proposé de poursuivre le club de duel. Je t'avais dit à l'époque, que je ne me sentais pas compétente pour cela. Aujourd'hui, je dois t'avouer que la simple idée de se battre, pour faire semblant, me fait horreur. J'ai beau comprendre, qu'il soit important de savoir se défendre, j'aimerais aussi que l'on apprenne plus à attaquer.

Enfin, tu avais bien dû apprendre que tu comptais beaucoup pour moi. Pourtant, avec la fin de l'année scolaire et ton départ annoncé, j'ai compris que cette étape de ma vie allait se fermer.
Tu resteras à jamais, l'une des personnes qui m'auront fait grandir et en cela, tu auras pour toujours une place à part dans mon coeur et dans mes pensées.
Pour cela, je te reste redevable et reconnaissante. Ainsi, n'hésite pas à me demander, si un jour, tu souhaites de l'aide ou un soutien.

Je joins à ce hibou, quelques roses du magasin de ma mère. Chaque fois que j'en vois, je penses à Camille, Gabrielle et toi. Je garderais pour vous, les plus belles, pour fleurir la mémoire de ta soeur.

Bises

Eleonora

Sujet: Re: Orion T. Rosier - Lettres Ven 9 Sep 2016 - 23:43

Le 31 août 1997,

Mon très cher Orion,

Je t'écris juste une toute petite lettre pour te souhaiter une bonne rentrée à Haveirson et te dire que, malgré tout, je pense toujours je toi.

Avec tout mon soutient et toute mon affection,
Hope.