Now we're trapped and want to find a getaway

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Les jours passaient et se ressemblaient de plus en plus ces derniers temps, une vrai routine semblant vouloir prendre place dans la vie du jeune homme. Seulement quelques semaines en arrière, il menait une vie bien tranquille à Haveirson, suivant les cours de manière plus ou moins sérieuse et profitant de son temps libre pour sortir avec ses amis, s’entraîner à la métamorphose et visiter les alentours. Mais cette vie tranquille avait été chamboulée par l’arrivée de différentes responsabilités qui s’étaient toutes présentées à sa porte au même moment. Il aurait bien voulu leur claquer cette dernière au nez pour continuer sa vie de pacha, mais là était le problème : les responsabilités en question, il avait lui-même provoqué leur apparition. La première et la principale, par exemple, était sa campagne présidentielle. Enfin par présidentielle il entendait bien sûr par là sa campagne pour le poste de Président de la confrérie de Sinistros, trouvant cette ambition déjà bien grande pour lui. L’intégralité de son temps libre semblait aspirée par cette activité chronophage. Entre l’écriture de son programme, de son discours, la création de ses badges, de ses affiches et le fait de devoir faire sa promotion à travers Haveirson, il avait l’impression de ne faire que ça. Heureusement que ses amis lui donnait un coup de main pour la distribution des badges et flyers, autrement il aurait sûrement abandonné depuis longtemps pour laisser la place à Randall qui s’était finalement présenté face à lui. Cela dit, ça aurait été une bien mauvaise idée. Malgré le fait qu’ils aient été de la même promotion à Poudlard et qu’il avait de l’affection pour le jeune homme, celui-ci n’avait clairement pas les épaules pour endosser l’habit de président. Il était trop influençable et manquait de caractère pour représenter de manière suffisante la confrérie et ses étudiants. Laisser la confrérie entre ses mains aurait été encore pire que de la laisser entre les mains de Chris, ce qui, aux yeux du garçon, n’était pas peu dire. Et puis maintenant qu’il avait commencé, il ne voulait pas perdre, c’était un de ses défauts : il n’aimait pas ne pas réussir un projet dans lequel il s’était investi sérieusement.

Une des autres activités ayant prit place dans son emploi du temps, le travail. Certes il aimait cuisiner de manière professionnelle et lucrative, car pouvoir gagner de l’argent en exerçant sa passion était une chose dont tout le monde ne pouvait se vanter. Mais pour cela, il avait dû tirer un trait sur ses week-ends d’aventures et de folies alors que, comme tout un chacun le sait, le week-end, c’est sacré. Les rencontres étaient agréables et il appréciait de travailler si près d’Isolde, mais de là à ne plus avoir de temps pour lui… Il s’était trop réhabitué à la vie d’étudiant de toute évidence, et la transition était difficile. Mais comme annoncé précédemment, pour l’une comme pour l’autre, il s’était lui-même engagé la tête la première dans ses activités et ne pouvait plus faire demi-tour.

Maintenant que ces faits vous sont connus, c'est sans surprise que vous apprendrez que nous retrouvons aujourd'hui Chris dans les couloirs d'Haveirson, distribuant des tracts d'un ton enjoué, un grand sourire aux lèvres.

Directement après son repas du midi, il était remonté dans sa chambre récupéré ce dont il avait besoin et avait organisé son travail de manière méthodique. Les dortoirs des Sinistros étant placé en haut du château, le plus logique était donc d'optimiser la distribution en faisant étage par étage vers le bas du château, pour ensuite s'attaquer à l'extérieur où beaucoup d'étudiants profitaient déjà du retour des beaux jours. Vêtu de son sweat à capuche vert favori et d'un jean noir, il avait ainsi prospecté en sa faveur, étage par étage, distribuant plus de flyers qu'il ne pouvait compter. Au départ il n'avait eu l'intention d'en distribuer qu'aux Sinistros qui était après tout sa base électoral, mais suite aux conseils avisés de son ami Rowan qui soutenait sa candidature, il avait dû admettre que plus le public visé était large, plus ses chances augmentaient. Malgré le fait qu'ils partageaient une même confrérie, tous les étudiants de Sinistros ne se connaissaient pas entre eux, mais ce n'était pas pour autant qu'ils n'avaient pas des connaissances en communs. Par exemple, son amie Isolde connaissait le garçon nommé Chad qui était aussi à Sinistros, et pourrait peut être l'inciter à voter en sa faveur. Ce n'était pas une science exacte, mais tous les moyens étaient bons pour gagner des voix, et si des connaissances de ses connaissances pouvaient influencer certains étudiants de sa confrérie, il ne devait pas le négliger. Était-ce cela qu'on appelait être désespéré au point de tenter le tout pour le tout ? Si c'était le cas, ça n'était pas si terrible qu'on le disait.

Chris commença sa tournée des étages, le changeant de l'habituelle tournée des bars, offrant à tout élève croisant son chemin. C'était une tâche longue et fastidieuse, fatigante pour le cerveau et pour son sourire dont il ne pouvait se départir. Petit à petit, les étages défilaient et sa motivation se fadait. Arrivé au deuxième étage, las de son parcours, il fit une pause en s'appuyant contre un mur. Vivement qu'il soit élu, pour avoir le pouvoir de ne plus travailler autant ! Juste à côté de son appui de fortune, une porte attira son attention. Des bruits provenaient de la pièce qui renfermait cette dernière, ce qui éveilla la curiosité du jeune homme qui colla son oreille à la porte. De ce qu'il pouvait entendre malgré l'épaisseur de la porte qui déformait les sons, le vacarme était constitué de bruits de métal et... De piaillements ? Voilà qui semblait bien plus intéressant que sa distribution. Découvrir ce ou qui émettait les sons était bien trop tentant pour qu'il passe son tour, surtout enfermé dans la morne routine qu'il vivait. L'utilisation d'un simple sort lui permit de faire sauter le verrou. Chris n'avait jamais compris l'intérêt de fermer une porte à clé dans le monde magique sans y joindre un sort de protection. La confiance ? Si elle était présente à quoi bon verrouiller la serrure. C'était comme tenter de retenir un féroce lion dans une cage constituée de brindilles non ?

Étant à court de patience, il vérifia qu'il n'y avait personnes aux alentours et poussa la porte pour y découvrir quelque chose qui lui plu. Beaucoup. Ses yeux se mirent même très certainement à briller tels ceux d'un enfant devant le sapin le matin de Noël. Chris referma la porte derrière lui et se hâta d'atteindre l'objet de sa convoitise. Une jolie cage dorée trônait sur l'unique bureau de la pièce. Mais ce n'était pas la cage en elle même qui était intéressante, sinon ce dont elle était remplie. Des Lutins de Cornouailles. Il n'en avait pas revu depuis l'époque de Poudlard, dans le cours de défense contre les forces du mal portant sur eux. Chris avait toujours été admiratif et jaloux du potentiel à apporter le chaos que de si petites choses, en groupe, détenaient. C'était la raison pour laquelle il était si émerveillé d'en voir. Ah, et aussi parce qu'il avait une idée. Une qui allait lui libérer le reste de sa journée.

Une fois les préparatifs fini, il lança un sort à toutes les créatures présentes dans la cage, visant à transformer leur couleurs naturelles pour qu'ils abordent désormais celle de Sinistros, sa confrérie. Un simple sort de métamorphose, c'était comme lacer ses chaussures pour le passionné qu'il était. L'étape délicate était celle qui allait suivre : se faire obéir de la troupe de petits démons. Ayant un niveau raisonnable en sortilèges, il n'avait cela dit jamais eu de talent prononcé pour cette matière. Sa première possibilité était d'utiliser le sort de l'impero pour plier les Lutins à sa volonté, mais cela était interdit et il ne voulait pas les faire souffrir. L'autre possibilité, plus risquée mais indolore était de tenter un sort de confusion pour leur faire croire que travailler pour lui était ce qu'ils voulaient. Avoir des créatures magique pour promouvoir sa campagne, ça c'était la grande classe non ? Au moins il était sur que personne n'utiliserai la même méthode et l'originalité allait peut être plaire à certains de ses futurs électeurs.
Plus ou moins sûr de lui, il empoigna sa baguette et prononça le sortilège en direction des Lutins. C'est avec un plaisir non masqué qu'il les vit tous se figer dans les airs, semblant confus et perdus. Profitant de leur moment d'absence, il lança le second sortilège ayant pour but d'instiller dans leur esprit l'envie d'être à son service. Tous pointèrent au même moment les yeux vers lui et Chris ne su pas s'il devait être rassuré ou inquiet. Prêt à se défendre en cas de besoin, il ouvrit la cage et fit sortir un par un les soldats de son armée colorés pour l'occasion. Tout semblait bien se dérouler et Chris n'en était pas peur fier.

- Bon les petits gars, je compte sur vous pour distribuer mes tracts dans le calme et sans attaquer mes électeurs, d'accord ?

Aucune réaction, impossible de savoir si l'ordre avait été comprit ou pas. Le garçon donna un petit tas à chacun et leur fit signe de se mettre au travaille. Mais à nouveau, absence totale de mouvement. Commençant à s'impatienter, il se dirigea vers la porte, l'ouvrit en grand et sorti de la pièce pour montrer l'exemple, les enjoignant à le rejoindre. A peine la porte ouverte, ils se mirent tous en mouvement, mais pas de la façon dont Chris l'espérait. Tous s'agitèrent dans tous les sens, semblant prêt à semer le désordre et à répandre le chaos. Le plan avait de toutes évidences échoués, il fallait l'admettre et les neutraliser avant qu'ils ne puissent nuire. Se remémorant ses cours, il lança un stupéfix pour pouvoir les mettre à nouveau dans leur cage. Sauf qu'à la place de les figer, le sort eu plutôt pour effet de les booster, les rendant encore plus fous qu'avant. Ce n'était pas bon ça. Avait-il créer une nouvelle race résistantes à la magie ? Un genre de Lutin berserk ? Il ne comptait pas rester là pour le vérifier, car déjà les créatures lui fonçaient dessus, comme si elles étaient fâchées contre lui d'avoir tenté un stupefix. Que disait son cours déjà pour faire face à des Lutins sans pouvoir utiliser la magie contre eux ? Ah oui, il s'en souvenait. Il fallait courir et prier. Ce qu'il mit en application dans la seconde suivant, détalant sans demander son reste et laissant les Lutins s'échapper de la salle. Avec de la chance, il pourrait les semer et peut être que personnes n'avait vu qu'il était le responsable de leur fuite ? Il ne voulait pas ternir de nouveau sa campagne avec un scandale, pas après l'épisode si récent de la cafeteria. Ce moment ayant été aussi agréable qu’une rencontre entre son petit doigt de pied et le coin d’un meuble, il n’était pas près de l’oublier.

S'il pensait que courir allait suffire, il était maintenant clair que ce ne serait pas le cas, les petits êtres ayant clairement l'intention de le pourchasser pour se venger. A cause de la nouvelle couleur de leur pelage peut être ? Ou des différents sorts lancés ? Il ne pouvait pas s'arrêter pour demander mais était curieux. Voyant une porte de sortie, ou plutôt un refuge potentiel, il s'engouffra dedans sans réfléchir et referma la porte derrière lui in extremis, se plaquant contre elle pour la maintenant fermée malgré les assauts de ses poursuivants. Bon, là au moins il était en sécurité, il ne lui restait plus qu'à attendre qu'ils se fatiguent et abandonnent. Se laissant glisser le long de la porte pour s'asseoir au sol, il prit enfin le temps de regarder ce qui l'entourait. Des toilettes au deuxième étage ? Bizarre, il ne les avait jamais remarqué avant. Il comprit mieux pourquoi en voyant une jeune fille sortir de l'une des cabines sans le remarquer. Après un bref instant de réflexion et sachant qu'il l'avait déjà vu, il réussit à associer un souvenir à son visage. C'était la jeune élève qui se plaisait à ennuyer sa maison à Poudlard et dont il avait fini par se venger après avoir été par deux fois la victime de ses farces. Morgane ? Megan ? Il n'était plus très sûr mais c'était quelque chose dans le genre. Quand elle se retourna, son attention de toute évidence attirée par le bruit de plus en plus fort que faisaient les Lutins et qu'elle posa les yeux sur lui, il se dit qu'il ferait mieux d'expliquer rapidement sa présence dans ces toilettes pour dames.

- Je sais pas si tu me remet, mais si c'est le cas, malgré le fait qu'on se soit chamaillé par le passé, tu dois me faire confiance. Tu ne veux pas découvrir ce qu'il y a derrière cette porte.

Bon d'accord, ça faisait un peu dramatique tourné de la sorte, mais ce n'était pas faux pour autant !

.

18/12/2005

Comme depuis plusieurs semaines, je passais le peu de temps libre que j’avais à travailler ma thèse. Depuis que j’avais trouvé le sujet sur laquelle elle porterait, je me consacrais presque entièrement à ce but, oubliant parfois – pour ne pas dire souvent - de souffler un peu. Il fallait dire que je n’avais pas manqué d’ambition comme me l’avait si bien fait remarquer mon professeur principal, et je savais que je partais dans une direction des plus incertaines.

Aujourd’hui, je n’avais pas cours, pourtant j’étais levé à six heures trente afin de me rendre à la bibliothèque après mon petit déjeuner. J’avais tendance à faire mes recherches dans le calme le matin, et à profiter des après-midis ou des soirées à faires mes essais de potions, jusqu’ici peu concluant. J’avais émis l’hypothèse auprès du professeur Rogue, de mélanger une potion déjà préparer dans ma potion en cours de préparation, et j’avais la ferme intention d’appliquer cette solution sous peu. Toutefois, je souhaitais encore faire quelques recherches sur la potion à mélanger dans la préparation, ne souhaitant pas perdre mon temps et afin d’éviter de gaspiller des ingrédients.

Il était treize heures trente lorsque je relevais les yeux de mes bouquins. J’étais resté cinq longues heures à la bibliothèque, sans même me rendre compte du temps. Mon estomac me rappela à l’ordre et je grimaçais légèrement. Le soleil dehors percer les vitraux et me procurait une douce sensation de chaleur. Ayant bien avancé, je décidais de m’octroyer un moment de pause pour souffler un peu. Je rangeais rapidement les livres et rassemblais mes affaires que je rangeais correctement dans mon sac. Laissant glisser mon sac en bandoulière sur mon épaule, je quittais la bibliothèque d’un pas rapide en tenant ma cape sous le bras. J’avais une envie pressante, et il fallait absolument faire une halte aux toilettes les plus proches.

Je ne croisais quasiment personne dans les couloirs, la plupart des étudiants étaient probablement dehors entrain de profiter des premières chaleurs printanières. Je m’engouffrais rapidement dans les toilettes des filles et je posais mon sac et ma cape sur le rebord du lavabo et je partis rapidement me soulager en fermant la porte – par précaution !
–

Lorsque je ressortis des toilettes, j’allais vers les lavabos afin de me laver les mains. Alors que je rinçais le savon, je relevais la tête et m’aperçue de la présence d’un garçon s’étant probablement égaré puisqu’il n’avait rien à faire ici. J’avais donc bien entendu la porte claquée quelques instants plus tôt. Après avoir fini de me rincer les mains je me tournais vers l’homme qui m’était familier, en quelques sortes. Ce dernier abordait une drôle de posture, le dos plaqué contre la porte en bois menant à la sortie, semblant lutter pour que celle-ci reste close. Je songeais à lancer un sort au pauvre malheureux qui avait eu la mauvaise idée de s’aventurer dans ce lieu interdit aux hommes, mais au lieu de ça, j’affichais plutôt un rictus amusé. Je venais de me rendre compte de qui il s’agissait exactement, et il me revint à l’esprit que j’avais une sérieuse veangeance à prendre sur lui.
Chris Hamilton avait cru que j’avais pu oublier sa blague stupide qui m’avait fallu une réputation de dur à qui salement amochée. J’avais du alors redoubler d’effort pour me refaire une réputation digne de ce nom à Poudlard, et les Poufsouffle avait trinqués pendant des mois durant tous, sans exception. A la base, il ne s’était jamais démasqué. Toutefois, lorsqu’il quitta Poudlard, des élèves avaient balancer son nom comme étant le seul responsable. La blague en question? Megan s’était vu affabuler de moustache de chat pendant deux longs et n’avait pu s’exprimer que par miaulement avant que Dumbledore - qui était en déplacement - ne revienne et n’annule l’envoutement. McGonagall étant clouée au lit à cause d’une vilaine grippe. Non seulement je me souvenais de lui, mais j’avais un avantage. Il ignorait que je savais qu’il était le responsable. Je m’avançais vers lui, prête à lui sauter à la gorge et à lui faire payer son action, mais des bruits de petits coups contre la porte attirèrent mon attention. C’était quoi encore ça? Qu’est-ce qu’il fuyait. Prudente, je me stoppais et releva ma manche rapidement, dégraffant les sangles qui retenait ma baguette fixe. Cette dernière tomba dans ma main et je me tint prête à faire face à un possible agresseur.

“- C’est quoi ça?” demandais-je un peu inquiète. “ Bordel, mais qu’est-ce que tu as foutu Hamilton?”

Dire que je m’énervais était un euphémisme. Et dire que j’avais prévu une aprés-midi tranquille. Je me demandais sérieusement dans quoi j’étais embarquée, et qui plus est, à mon insu.

“-Rassure-moi, et dis moi que tu n’as pas mis le comte en colère? Sinon je te conseil sincèrement de déguerpir d'ici parce que dans dix secondes, tu auras plus à me craindre que lui..". grinçais-je d'une voix polaire en restant à une distance raisonnable de la porte et de Chris.

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Chris n'avait même pas remarqué les pulsions meurtrières qui émanaient de la jeune fille tellement il était content d'avoir trouvé un refuge face à sa création. A présent qu'il ne risquait plus de se faire mordiller jusqu'à ce que mort s'en suive, il trouvait que la situation avait un je-ne-sais-quoi de comique et un sourire soulagé s'afficha sur ses lèvres. Il allait sûrement passer pour un fou à sourire après avoir mit en garde si sérieusement sa camarade, mais ça n'avait que peu d'importance à ses yeux. Cependant, le ton énervé de la jeune fille le ramena à la réalité, et le fait qu'elle se souvienne de son nom de famille l'étonna. Elle devait avoir une mémoire exceptionnelle pour s'en souvenir étant donné qu'ils ne s'étaient jamais vraiment côtoyé à Poudlard et que le nombre d'élève était faramineux. Ou alors, elle avait une raison particulière de s'en souvenir ? Non, il avait prit toutes les précautions, cela était impossible. La question à propos du comte fit remonter à sa mémoire l'épisode dans le laboratoire de potion et il grimaça.

- Disons qu'une de mes idées a évoluée de manière inattendue. Et non je n'ai pas mis le Comte en colère. Du moins pas ces derniers jours.

Il doutait du plus profond de son être qu'un jour viendrait où il redouterait la demoiselle plus que le Comte, mais se retint de soulever ce point. Inutile de jeter de l'huile sur le feu de leur relation déjà brûlante. Bien sûr, il aurait pu mentir à propos de l'identité de ses poursuivants et prétendre que rien de tout cela n'était de sa faute pour ne pas subir la tension et la colère de Megan, mais quelque chose lui soufflait au creux de l'oreille que si elle voyait que les petits monstres étaient aux couleurs de Sinistros, elle se douterait légèrement qu'un détail clochait. Unique raison pour laquelle il n'avait pas rejeté la faute sur quelqu'un d'autre. Le jeu qui allait commencer à présent était celui consistant à voir combien de temps un groupe de lutins met avant de se lasser et de changer de cible. Pas très répandu à travers le monde bien sûr, ni très bien connu, mais parfaitement adapté à la situation. Malgré ses efforts pour se remémorer ses cours, il était sûr qu'aucun cas de figure tel que celui-ci n'avait été étudié. Au moins, cela lui donnait l'occasion de visiter une nouvelle pièce d'Haveirson qui jusqu'ici lui était resté inconnue, le jeune homme n'ayant eut aucune raison de s'y rendre plus tôt. Dommage qu'elles n'aient pas été vides à ce moment là. Ou encore mieux, qu'une de ses amies n'ait pas été là. Le séjour aurait été plus agréable.

Fatigué de retenir la porte, il utilisa sa baguette pour jeter un sort afin de la verrouiller et d'empêcher l'invasion de lutins et se releva après s'être assuré que le sort allait tenir le coup. Hésitant entre rester sur place et aller s'asseoir confortablement, notamment à cause du regard furibond qu'elle dardait sur lui, il opta raisonnablement pour la première option. Et puis où aurait-il pu s'installer pour attendre que le temps passe? Sur le trône? Pas pratique si la conversation venait à se prolonger. Sentant au fond de lui qu'une explication était la moindre des choses qu'il pouvait offrir à la jeune fille qu'il venait de plonger avec lui dans une situation peu agréable, et voyant surtout qu'elle était armée de sa baguette, il se lança sans attendre plus longtemps.

- Ce sont juste quelques Lutins de Cornouailles qui, pour une raison inconnue, sont résistants à la magie. Ils finiront par se fatiguer et partir voir ailleurs si tu veux mon avis. Cela dit, si tu veux tenter ta chance, je m'en voudrais de te retenir ici.

Il s'effaça de l'encadrement de la porte pour lui libérer le passage et indiquant la sortie de sa main, comme s'il l'invitait à sortir, un sourire aux lèvres pour ensuite avancer, marquant un détour aussi prononcer que possible pour la contourner et s'asseoir sur un des lavabos. Pas très confortable, mais il saurait s'en accommoder. Jetant un coup d’œil à sa compagne d'emprisonnement, il posa la question sans même réfléchir à ce qu'il disait.

- J'imagine que tu n'avais pas apporter de quoi lire ?

Chris ne cherchait pas à provoquer Megan, mais c'était dans son caractère de trouver ce genre de situation comique et de les prendre avec légèreté. Quitte à être enfermé ici, autant essayer de détendre l'atmosphère pour rendre ça agréable. Cela dit, l'air énervé qui ne quittait pas le visage de la demoiselle laissait présager que leur séjour forcé ici ne serait ni comique ni léger. Elle lui en voulait pour quelque chose ou quoi ? Elle avait rendez-vous avec un petit copain et lui en voulait du contretemps ? Déjà à Poudlard elle n'avait pas un caractère évident, mais il s'était dit qu'avec le temps, tout le monde change non ?

.

18/12/2005

Un avada? Non, après il allait falloir planquer le cadavre, et je n’étais pas franchement sur que le comte apprécie qu’un meurtre ait lieu dans son château. Mais bordel, qu’est-ce que ma baguette me démangeais! Ou peut-être un doloris? Non, les cris qu’il ferait auraient vite fait de me casser les oreilles, même si c’était un moyen efficace pour attirer du renfort venant de l’extérieur. Quoique... Si les lutins tardaient trop à changer de cibles et si Chris me tapait sur le système.... C’était finalement une solution que je gardais sous le coude. Dans le pire des cas, je mettrais des boules quiés.

Toutefois, je tentais de chasser ces pensées peu recommandables, tout en maudissant intérieurement Chris. Je fronçais les sourcils lorsqu’il me parla d’une des ses idées ayant potentiellement... Non ayant tout simplement foiré. Les bruits me rappelais vaguement quelque chose, mais à travers la lourde porte en bois, il était difficile d’identifier quel genre de créatures s’étaient. Finalement, le sinistros me résuma en quelques mots ce qui se trouvait là, derrière la porte des toilettes et tout en restant très évasif sur le pourquoi du comment, il m’avouait qu’il y avait de la magie derrière tout ça, même si évidemment, j’aurais pu deviner ça toute seule.

Je me mis à réfléchir à comment m’en débarrasser - Des lutins... Quoique, de Chris aussi par la même occasion - dans un froncement de sourcil. Des lutins farceurs qui résiste à la magie. J’ignorais combien de lutin composer la bande et s’il se dispersait, cela rendait la tâche encore plus difficile pour les capturer! - notamment si la magie ne leur faisait rien - Rien à faire, avec si peu d’élément, je ne pouvais aisément rien faire. Dans un soupir, je constatais l’évidence. J’étais bloqué dans les chiottes avec ce boursouflet sur pattes pendant un temps qui pouvait être soit court, soit long. Et dire que pour une fois, je voulais prendre une après midi pour me détendre...

"- Jeter un sort que tu maîtrises pas sur des créatures magiques? T'es encore plus stupide que je le pensais." grinçais-je de mauvaise foi.

Je tournais les talons et alla m’asseoir à côtés de mes affaires, tentant de rester le plus calme possible et de réfreiner mes ardeurs meurtrières. Tant pis, je tuerais le temps en me replongeant dans mes recherches sauf si... Chris pris encore la parole. Je relevais mes yeux azurés vers lui, et l’envie de lui foutre une baffe me traversa rapidement l’esprit. Non, je ne devais pas raisonné comme ça, je devais apprendre à ne plus tout résoudre par la violence... Yoga... Chakras, ouvrez-vous! I-OOOON, mes paroles qui franchirent mes lèvres malgré moi, n’était pas vraiment dans la même ligne que mes pensées.

“-Tu sais lire? Toi?”

D’accord le commentaire était plutôt agressif et peu gentil, mais merde! C’était ce crétin qui avait ruiné ma réputation. En plus, je pouvais pas lui rendre la pareille, j’étais d’une nullité extrême en métamorphose. Je sortie le gros grimoire de mon sac qui parlait des poisons aux antidotes jamais conçus. C’était un livre à la couverture sombre ou, rien que le titre “Poisons: la mort sans détour” faisait plutôt flipper. Bien que j’essayais de me concentrée sur les pages consacrée à l’aconitine, mes pensées ne pouvaient s’empêcher de déviait inexorablement vers Chris et une possible vengeance. L’idée de lui foutre la tête dans les toilettes me traversais l'esprit et fut plus qu'alléchante. Rien qu’à cette idée, je souris, derrière mon livre peu engageant.

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Le regard que la jeune fille dardait sur lui, menaçant et rageur n’avait pas l’effet qu’elle devait escompter sur le garçon. A la place de l’intimider ou le pousser à se faire le plus petit possible, il l’intriguait. Avait-elle passé une sale journée et était donc d’une humeur particulièrement irascible ou était-ce son état naturel ? Si la dernière éventualité était la bonne, il plaignait de tout cœur les personnes qui devaient partager son quotidien. Cela dit, il en doutait. Cette colère avait l’air de lui être très clairement destinée, à lui et personne d’autre. Certes il n’y avait personne d’autre à haïr dans la pièce en ce moment et cela pouvait aider à donner cette impression, mais il sentait qu’il était dans le juste. Après tout, elle s’était souvenu immédiatement de son nom, chose anodine avec les personnes qu’on a longtemps fréquenté mais rare avec des inconnus qu’on avait fait que croiser il y a quelques années de ça. Tenait-elle une liste de tous les anciens Poufsouffle pour être sûr de ne pas oublier de les détester ? Si c’était le cas, elle avait vraiment besoin de traiter cette névrose qui remontait déjà à l’époque de Poudlard où elle leur menait la vie dure. Elle lui fit une remarque qu’il décida de prendre pour un compliment avec un grand sourire, bien que rien n’en fût plus éloigné. Il savait que voir ses critiques ignorées était toujours assez décourageant et se dit qu’ainsi, elle abandonnerait peut être l’idée d’essayer de le rabaisser.

A peine avait-il fini de reprendre la parole pour la questionner qu’il vit un air exaspéré apparaitre sur le visage de Megan. Décidément, elle avait une dent contre lui tellement grosse que le simple fait de l’entendre parler suffisait à la mettre en colère. Cela aurait pu venir de la vengeance qu’il avait exercée contre elle pour rétablir l’honneur des Poufsouffles qui étaient à l’époque sa cible préférée, mais il était persuadé de s’être assez bien assuré de ne pas laisser de trace pour qu’elle ne découvre jamais l’auteur du méfait. Une sourire amusé lui monta aux lèvres quand il repensa aux jolies moustaches qu’elle avait dû supporter et à ses miaulements pour seul moyen de communication. Il n’avait pas été peu fier de l’idée à l’époque. Nouvelle remarque cinglante, remettant en doute sa capacité de lecture. Ok. A ce moment précis, le garçon avait le choix entre accepter le fait qu’elle refuse toute communication et se taire jusqu’à ce que le problème se résolve ou celui de continuer dans le chemin qu’il avait commencé à emprunter. Pesant le pour et le contre, son côté pacifique plaidant en faveur de l’abandon des échanges et sont côté curieux désirant savoir de quoi elle pouvait bien lui tenir rigueur, il opta finalement pour le second choix. Peut être que s’il la poussait à bout, elle finirait par lui avouer le problème qu’elle avait avec lui et que les choses pourraient s’arranger ? Ou alors, elle en viendrait à l’étriper. A choisir, la solution numéro une lui semblait plus encourageante. Ne pas s’entendre avec quelqu’un était assez rare pour Chris et il voulait au moins tenter le coup, car le fait qu’ils ne se soient pas entendu par le passé ne signifiait pas que cela devait rester à jamais ainsi. C’est donc pourquoi il reprit la parole, encore une fois au grand damne de la jeune femme, alors qu’elle souriait d’une façon inquiétante derrière son livre.

- Si tu as pu y arriver, ça ne peut pas être si compliqué que ça si ?

Bon d’accord, au vu de l’état bouillant dans lequel elle se trouvait et le livre qu’elle lisait parlant de poisons mortels, ce n’était peut être pas la meilleure de ses idées. Mais il suffirait de ne pas accepter à manger de sa part pour éviter le poison, et il pensait pouvoir survivre à un duel contre elle si elle pétait littéralement un plomb et se mettait à l’attaquer. Il avait d’ailleurs sa baguette à portée, juste au cas où.

- Tu as reporté ton amour des Poufsouffle sur tous les étudiants de Sinistros ou c’est juste que je suis privilégié ? Non je demande parce que ça ne serait vraiment pas de chance d’être réparti deux fois de suite dans un groupe que tu n’apprécie pas !

Le ton était calme et aussi aimable que possible, prenant en compte le fait qu’il tentait tout de même de la pousser dans ses retranchements pour avoir des informations.

.

18/12/2005

La tête de Chris Hamilton dans les la cuvette des toilettes pendant que j’actionnais la chasse d’eau. Cette simple pensée me laissa rêveuse un moment. Oui, c’était une belle image qui m’effleurait l’esprit alors que j’étais calée sur le lavabo, le visage réfugié partiellement derrière mon livre de potions et je ne pouvais décemment pas retenir ce sourire sournois qui me titillait les lèvres.
A la première réplique de Chris, je me contentais de l’ignorais tout simplement, avec un certain talent d’ailleurs. J’avais gardé mon livre devant moi, je souriais toujours de façon narquoise, et j’en profitais pour tourner la page doucement, me montrant complètement imperméable à sa remarque. Il fallait dire qu’en répartie, j’avais déjà eus des répliques plus corsées. L’ignorant, du mieux que je pus sa seconde remarque me fit soupirer et lever les yeux au plafond. Comme si je détestais tout les étudiants de Sinistros. Non mais sérieusement? OK, j’avais un problème avec Chris... Et j’avais des envies de meurtres lorsque je voyais Lanalia... Mais c’était pas tous les Sinistros! J’adorais Clemens et j’appréciais Rowan malgré son côté balai-dans-le-fion. Non, en fait, je devais être honnête envers moi-même. Je ne me serais jamais rappeler de Chris s’il ne m’avait pas fait cette blague stupide - pour être plus exact, je ne me souvenais pas de lui lorsque les pouffys l’avaient balancés! J’avais juste regarder dans les photos de classes des années précédentes pour que sa tête me revienne et je l’avais bien mémorisé.

“- Oh! j’adore les Sinistros! c’est juste toi que je peux pas m’encadrer...”

Je lui avais rétorquer ça sans même lever les yeux de mon livre. Mais je me rendais compte qu’il avait parler des Poufsouffle, et cela m’intriguais un peu. A Poudlard j’avais fais beaucoup de mauvais coups à toutes les maisons, mais ceux qui avait le plus trinquer étaient les Poufsouffles. Mais pas pour rien en fait, il y avait ce jeu la avec mes meilleurs amis Carole et Toan et... Frank. Tout les trois avaient été à Poufsouffle et une rivalité au niveau des blagues avait éclatée entre nous. Ceci plus Cumulé au fait que mon grand rival Sirius Stown était à Poufsouffle, j’avais fini par les cibler en priorité. Je finis par relever les yeux du bouquin pour les poser sur lui.

“-Mais qu’est-ce que tu racontes? J’ai jamais eu de problème avec les Poufsouffles,” dis-je bien plus calmement et sans ironie.

Je ne voyais pas ou il voulait en venir, c’était pourtant pas un secret que mes deux meilleurs amis étaient des Poufsouffle. Bon certes, on se chamaillait à coup de blagues inter-maison, mais c’était plus de la bonne chamaillerie que de la mésentente entre maison. Je regarde vers la porte ou l’on entend toujours les lutins s’acharnaient dessus. Ce vacarme allait bien finir par attirer l’attention. L’idée de tenter quelque chose pour sortir d’ici m’effleurait l’esprit, toutefois une question me taraudait l’esprit.

“Qu’est-ce que tu leur as fait exactement? Et comment ça, ils résistent à la magie?” l’interrogeais-je sur un ton très sérieux.

J’étais du genre curieuse, et pour résoudre un problème, il valait mieux avoir toutes les cartes en mains. Je n’allais pas attendre trouze-mille ans que les lutins se fatiguent. D’ailleurs, ils étaient du genre à ne jamais se fatiguer! Il fallait passé à l’action. Je refermais mon livre et je plongeais mon regard azuré dans celui de Chris, et d’un air scrutateur, j’attendais qu’il me réponde pour pouvoir analyser la situation.

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Un mur. Avec des cheveux blonds et un joli visage, certes, mais un mur tout de même. C’est ce à quoi mes paroles semblèrent se heurter. Concentrée sur son livre comme si le monde extérieur n’existait pas, elle se contentait de le snober et de feuilleter le bouquin l’air de rien. Sachant qu’elle ne pouvait que le faire exprès, il tenta donc à nouveau, avec succès cette fois. Elle eut une réaction, bien que ça n’aidait pas vraiment ses plans, qui consistait à lever les yeux au ciel et soupirer pour souligner l’agacement que ses mots provoquaient chez elle. Voyant qu’elle se perdait de nouveau dans sa lecture, Chris fut tenté d’abandonner et de laisser la situation telle qu’elle. Au moins il aurait tenté quelque chose pour comprendre d’où venait ce comportement, il n’aurait rien à regretter. A l’instant où il s’apprêtait à entrer dans une intense contemplation de la pointe de ses pieds, faute de mieux à faire dans cette pièce elle reprit cependant la parole, descellant finalement ses lèvres pour avouer qu’elle avait tout simplement un problème avec lui. Bon à savoir ? Il ne voyait pas bien pourquoi mais à présenter il était fixé, c’était personnel. Et très franc de la part de la blonde.

- Et j’imagine que tu dois avoir une super raison pour ça, bien sûr !

Ou alors, c’était juste sa tête qui ne lui revenait pas, et ce depuis l’époque de Poudlard. Ça semblait un peu gros, mais avec les filles, Chris avait apprit qu’on ne pouvait jamais savoir jusqu’où la logique avait prise. Daignant enfin détacher son attention du livre qui semblait si passionnant, elle pointa son regard sur lui. Nous en étions donc à l’étape du contact visuel, c’était une nette progression ! D’ici une heure ou deux, à ce rythme, ils auraient peut être une discussion normale. Se retenant bien évidemment de partager ces pensées, il écouta la demoiselle lui assurer ne jamais avoir eu de problème avec les Poufsouffle et ne put s’empêcher de laisser échapper un rire. Ah vraiment ? Donc il était tout à fait normal pour elle de s’acharner sur une maison sans raison ? Bon, lui aussi dans son passé de blagueur invétéré avait parfois insisté sur certaines victimes, mais c’était toujours pour une bonne raison ou sur des gens qu’il connaissait, comme Isolde, Mia ou encore Rusard. Il avait mit un point d’honneur à éviter de piéger deux fois de suite une personne inconnue, pour ne pas non plus passer pour quelqu’un de gratuitement méchant. Megan elle, à l’inverse, ne s’était pas privée pour jouer de mauvais tour à plusieurs reprises à ses camarades de maison de l’époque, l’incluant lui-même parmi les victimes à trois reprises avant qu’il ne décide de se venger. Chris qui était plus âgé, n’avait bien sûr jamais eu vent de la rivalité entre Megan et ses amis Poufsouffle. Il avait été patient mais se devait de réagir au bout d’un moment.

- Tu avais une drôle de façon de le montrer alors si tu veux mon avis ! Je me souviens encore de cette fois où tu as piégé l’entré de notre salle commune avec un marais portatif, j’ai du abandonner la moitié de mes vêtements avant de réussir à en sortir ! Et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. (Je dis ça comme parce qu’il faut un exemple, mais si ça te va pas où que tu as la liste des mauvaises blagues faites aux pouffy, hésite pas à me MP et je changerai !)

Quand elle le questionna à propos des lutins, son attention se reporta sur la porte. Il les avait presque oublier tiens, les mauvaises intentions de Megan ayant prit la relève. Les bougres étaient plus têtus qu’il ne l’avait prévu, pour être franc il aurait pensé qu’ils se seraient déjà lassés pour aller pourchasser quelqu’un d’autre. Heureusement que le Comte avait investi dans du bon matériel pour son château, autrement la porte n’aurait pas tenu.

- En premier, un sort de métamorphose tout bête pour changer la couleur de leur pelage. Je suis sûr que ça ne vient pas de là, je me débrouille trop bien en métamorphose pour m’être planter là-dessus. Dit-il sans se vanter, relatant juste la vérité. Après j’ai enchainé avec un confundus pour les rendre plus dociles, sauf qu’au final ça a eu l’effet inverse. Ils se sont enragés et quand j’ai voulu les neutralisé avec un stupéfix, ça n’a fait qu’empirer les choses. Du coup j’ai couru jusqu’ici. Tu penses que les deux sorts auraient pu interagir ?

Elle semblait de toute évidence être passée en mode active, prête à trouver une solution. Bien que continuer à attendre ne le dérangeait pas, peu impatient qu’il était de se retrouver face à ces créatures et encore moi de reprendre la distribution de flyer, il lui devait au moins de coopérer pour l’avoir mise dans cette galère.

.

18/12/2005

J’avais beau tenté de faire preuve d’un minimum de bon sens en ignorant Chris, ce dernier semblait ne pas l’entendre de cette oreille. Il me posait des questions et je prenais sur moi pour ne pas m’énerver. Il osait me poser la question, il ne manquait pas de toupet après le mauvais tour qu’il m’avait fait. Toutefois, il n’était probablement pas au courant que je savais, je pouvais donc peut-être utiliser ça à mon avantage. Sauf que... Je n’étais pas vraiment une serpentard sur ce point là. En plantant à nouveau mon regard dans le sien, je répondis à sa première question.

“-En effet”

Il pensait que j’allais lui en dire plus? Sérieusement, s’il ne se doutait pas de ce que je lui reprochai, c’était agaçant. Mais il ramena sur la carpette quelques anecdotes de Poudlard et je le regardais, interloquée. Il pensait donc que les blagues faites à l’encontre des Poufsouffles étaient faites parce que je le détestais? Je ne pu m’empêcher de laisser échapper un rire. Comment avait-il pu croire cela alors que je passais la plupart de mon temps avec deux-trois Poufsouffles? Quant-à cette histoire de marée-portatif, je du quand même réfléchir et retourner mes souvenirs pour trouver de quoi il voulait parler.

“-Ah! Ça?! La veille Carole Swann et Toan Spearow, qui étaient de ton année il me semble, ont ensorcelés deux armures à l’entrée de la salle commune des Gryffondors qui pourchassés les élèves s’approchant avec des cuisses entières de jambons crus. C’était juste une réponse à leur blague... On passait notre temps à se faire des blagues de ce genre et tout le monde le savait...” expliquais-je calmement les bras croisés.

Il m’expliquait alors ce qu’il avait fait aux lutins. Visiblement il était certain qu’il était trop doué en métamorphose pour se viander là dessus. J’avais envie de le rabaisser, mais je savais qu’il avait un bon niveau dans cette matière, c’était donc probablement vrai, alors je me contentais de me taire. Je n’allais pas en plus lui dire qu’effectivement il était doué, plutôt me rapper la langue sur une rappe à fromage!
En revanche, lorsqu’il m’expliqua la suite, je réfléchi doucement. Peut-être que le confundus n’avait pas marché car les lutins étaient trop nombreux? Cela avait peut-être marché sur un ou deux mais pas sur la totalité des lutins qui n’auraient pas appréciés qu’on leur lance un sort, quant-au stupéfix...

“-Tu as lancé un seul stupéfix sur les lutins?”

Je poussais un soupir dépité. Visiblement, il était bien plus doué en métamorphose qu’en défense contre les forces du mal.

“-Oh ton stupéfix à du marcher... Sur un lutin. Comme le confundus.” dis-je en regardant vers la porte.

Je me tournais à nouveau vers lui pour lui expliquer ma pensée.

“Non, je ne pense pas qu'il y est interraction quelconque entre les sorts. Le stupéfix ne peut techniquement atteindre qu’un sorcier. Je suppose que c’est la même chose pour les lutins. C’est une seule cible, pas trente-six. Ce n’est pas comme l’immobilus qui est plus global...” expliquais-je doucement, “ toutefois, ils sont probablement en pétards contre toi, du fait que tu leurs a lancés des sorts... D’oû le fait qu’ils s’acharnent autant au lieu de passer leur chemin. S'il sont têtus, on est bloqués ici pour un moment...” Terminai-je en soupirant.

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

En effet ? Il aurait été difficile d'être plus concis, de donner moins d'informations et de plus laisser la conversation au point mort qu'elle le faisait. Au moins il savait qu'elle avait une raison. Chris avait-il fait du mal à une de ses amies ? Il avait eu quelques histoires d'amours ayant tourné court à Poudlard, et même s'il avait toujours essayé de rester en bon terme, ça n'avait pas toujours été le cas. Ou alors, Megan avait elle même été attirée par lui et vexée qu'il ne la remarque pas, se vengeant par des mauvaises blagues, comme en maternelle ? Non, il doutait que ce soit dans le caractère de la demoiselle de craquer pour le premier venu. Comme pour faire écho à ses pensées, elle se mit à rire. Elle pouvait lire dans les pensées et son hypothèse l'avait amusée ou quoi ? Il espérait qu'elle n'était pas une pratiquante de la légilimencie, car lui n'était pas bien doué pour protéger son esprit, et elle pourrait y découvrir certaines choses étant mieux cachées, notamment qu'il était l'auteur de la mauvaise blague dont elle avait été victime. La réponse qu'elle lui fournit le rassura néanmoins, son cerveau s'emballait encore pour rien. Swann et Spearow ? Ces noms résonnaient vivement dans sa mémoire, d'anciens collègues de Poufsouffle. Il n'avait pas été particulièrement proche d'eux, mais ils avaient été amis tout de même, et entendre Megan parler d'eux comme s'ils étaient les meilleurs amis du monde le surprit. Tout le monde le savait ? De toute évidence il avait raté la note de service, car même s'il savait que chaque maison entretenaient des rivalités avec les autres, lui y participant aussi, il n'avait pas eu connaissance d'une amitié entre elle et ses camarades. Cela expliquait peut être pourquoi elle s'acharnait sur Poufsouffle, elle visait non pas la maison mes ses amis. N'empêche que, lui, voulu ou pas, avait été un dommage collatéral.

- Je n'ai pas entendu parler de cette relation entre vous à l'époque. J'ai toujours cru que tu te plaisais juste à t'acharner sur les Poufsouffle, par plaisir. Cela dit, j'aime beaucoup l'idée des armures ensorcelées, je m'en veux de jamais y avoir pensé.

Il se sentait un peu bête de ne pas avoir été informé, mais cela ne le faisait pas pour autant regretter sa vengeance. D'accord, elle visait en priorité ses compagnons, mais lui en avait aussi pâtit et rendre la pareille était la moindre des choses à ses yeux.

Quand elle lui fit part de sa réflexion sur le pourquoi du comment ils en étaient arrivé là, un doute l'assailli. Bien sûr qu'il n'avait lancé qu'un seul stupéfix, c'était suffisant non ? Pourquoi un seul sort de métamorphose aurait suffit pour tous à la fois et qu'il n'en serait pas de même pour un stupéfix ? Et puis s'il avait du en lancer un par lutin, il aurait eu le temps de se faire attraper avant de finir ! Le soupire qu'elle poussa ne me dit rien de bon, mais au moins elle semblait avoir une explication, à défaut qu'une solution. Cependant, le ton calme et modéré qu'elle employa vit réviser son jugement à Chris. Elle n'était peut être pas si méchante et ne se sentait pas si supérieure que ce qu'il avait cru jusqu'ici.

- Dit comme ça, ça semble logique en effet… Dans la précipitation, le stupéfix est le sort qui m'est venu en premier. J'imagine que je serais aussi en pétard contre moi à leur place. Tu as l'air de mieux t'y connaître que moi, tu ne vois pas une solution ?

Le soupire qu'elle avait laissé échapper à la fin de sa phrase laissait clairement entendre que non, mais il préférait être sûr. Cela dit, si elle avait une solution, elle l'aurait clairement mise en œuvre pour ne pas rester ici plus longtemps avec lui. Question bête, il le reconnaissait. Mais d'un autre côté, il avait admit son talent, ce qui lui éviterait peut être une remarque pour sa question.

- Alors comme ça tu as connu Swann et Spearow ? Tu es toujours en contact ? Je n'ai absolument aucune idée de ce qu'ils deviennent.

A sa sortie de Poudlard, Chris n'avait gardé contact qu'avec ses amis proches, et il était donc vrai qu'il ne savait rien sur leur vie après le collège. C'était presque étrange d'avoir ce genre de discussion maintenant, dans cette endroit et surtout avec elle, mais autant tenter de passer le temps agréablement.

.

18/12/2005

Chris ignorait mes liens amicaux avec les trois Poufsouffles les plus perturbateurs de Poudlard. C’était surprenant en un sens, mais bon, Chris ne devait pas être quelqu’un qui se mêler facilement aux autres peut-être. Enfin du moins c’était mes conclusions puisque je n’avais pas été particulièrement attentive à lui lorsque j’étais à Poudlard. Mais pensez que je m’acharnais sur les blaireaux juste pour passer le temps, ça m’avait légèrement blessée. Les Gryffondors étaient pourtant réputés pour détester les injustices alors c’était un peu vexant de voir qu’il pensait ça de moi surtout qu’il me connaissait pas.

“-Pour le plaisir vraiment? Je savais pas que les poufsouffle était du genre à juger sans connaître.” répliquai-je avec un sarcasme tranché.

Lorsqu’il me demanda s’il y avait quelque chose à faire contre les lutins pour pouvoir sortir d’ici, je restais silencieuse un moment. Je réfléchissais à un moyen de sortir, mais je ne voyais pas tellement de solution. Lancer un sort d’immobilus aux petites créatures magiques était envisageable, mais pour que celui-ci fonctionne, fallait-il encore que tout les lutins soient regroupés dans un périmètre restreint et non dispersé. Une idée germa alors dans mon esprit, et je regardais la porte, puis Chris, simultanément.

“-J’ai peut-être une solution...” commençais-je doucement. “Pour ça, il faudrait que... Tu serves d’appât.” ajoutai-je calmement en plantant mon regard azuré sur lui.

J’avais des doutes sur le fait qu’il accepte, surtout qu’il devait donc me faire confiance pour la suite. Si ce n’était pas le cas et qu’il pensait que j’allais le planter là avec les lutins pour pouvoir m’enfuir en toute tranquilité, ça promettait d’être long l’attente.

Je le regardai sceptique. Il était vraiment bizarre. Je venais de lui dire qu’ils étaient mes meilleurs amis.

“-Oui, je suis toujours en contact... Ils vont bien, ils mènent leur vie, Toan est Auror et Carole journaliste... Bon, tu sers d’appât?”

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

La remarque de Megan le cueilli droit à l’estomac. « Je savais pas que les poufsouffle était du genre à juger sans connaître ». S’il y avait bien une chose que Chris n’aimait pas, c’était ce genre de personne. Et il l’avait été, de toute évidence. Bien sûr, l’occasion de faire connaissance avec Megan ne s’était jamais présentée et elle ne lui en avait aucunement donné envie avec le comportement qui était le sien à l’époque. Mais tout de même. Bon, il n’aimait pas son idée selon laquelle tous les Poufsouffles étaient pareil, mais ça ne changeait rien. Il allait presque finir par s’en vouloir. Il décida d’être franc.

- Tu as raison, excuse-moi. Mais admets quand même que de mon point de vue tu ne semblais pas très avenante, sans être méchant.

Voyant qu’elle réfléchissait après sa question sur comment se sortir de là, il la laissa faire, en espérant qu’elle trouve une solution miracle. Enfin magique du moins. Le regard qu’elle porta sur lui après son temps de réflexion ne le rassura nullement. Il ne savait pas quoi, mais quelque chose chez elle l’inquiétait, il sentait qu’il n’allait pas aimer l’idée. Et il n’avait pas tort. Servir d’appât pour une bande de lutins affamés ? Son ton calme n’adoucissait en rien la nouvelle ! Surtout qu’il n’avait pas vraiment confiance en elle et qu’il la voyait parfaitement l’utiliser comme diversion pour mieux prendre la poudre d’escampette un rictus aux lèvres. Bon d’accord, ne pas juger avant de connaitre on a dit. Mais là c’était tout de même un gros risque ! Retournant la question dans tous les sens, il écouta d’une oreille distraite les nouvelles de Toan et Carole. Les deux avaient bien réussi et il pourrait reprendre contact avec celle dernière pour des conseils sur le journalisme. Mais là, il avait mieux à penser. Jaugeant Megan du regard, il tentait de déterminer s’il pouvait ou non compter sur elle. Quelques minutes plus tôt encore, elle voulait clairement lui faire du mal, et ce plan était peut être un prétexte pour y arriver sans se salir les mains. Mais Chris était une bonne pâte, et il avait tendance à vouloir faire confiance. Erreur ou non, il n’allait pas tarder à le savoir.

- J’imagine que je n’ai pas le choix si on veut sortir d’ici. En quoi consiste ton plan, exactement ? J’aimerais être bien sûr avant de me lancer.

Megan lui expliqua le plus et il se releva pour aller s’installer à l'opposé de la porte, la baguette à la main pour annuler son sort le moment venu, tout en écoutant les indications de la jeune fille. C’était risqué, mais ça pouvait fonctionner. Si elle ne décidait pas de le laisser dans sa galère.

- Il ne me reste plus qu'à croiser les doigts pour que ça fonctionne et à te faire confiance j'imagine ?

Et il lança le contre-sort annulant le verrouillage de la porte.

.

18/12/2005

J’avais peut-être été un peu dur avec Chris, même s’il le méritait amplement après le mauvais coup qu’il m’avait fait lorsque nous étions à Poudlard. Sérieusement, j’étais vraiment, vraiment rancunière sur ce point là. Peut-être parce qu’il n’avait jamais assumé ce qu’il avait fait et avait gardé ça pour lui. En un sens, les Poufsouffles avaient encore plus morflé à cause de cette blague idiote, parce que j’étais devenue particulièrement agressive après coup.

Je me contentais de le regarder après sa réflexion, sans ajouter quoique ce soit. J’étais juste certaine que j’allais finir par me venger de son mauvais coup et j’étais bien contente qu’il ignore que je savais qu’il était le responsable de cette blague idiote.

Je lui révélais donc mon plan, puisqu’il voulait le connaître. Pas que je comptais lui laisser le choix de toute façon, car il était hors de question de passer toute l’après-midi enfermé dans les toilettes.

“-Je vais ouvrir la porte pendant que tu te tiendras en retrait, près des lavabos. Les Lutins devraient foncés vers toi. Une fois qu’ils sont tous rentrés dans la pièce je les immobiliserai. Mais il faut attendre qu’ils soient tous à l’intérieur pour être sur qu’ils soient tous sous l’envoûtement.”

Chris semblait hésité à me faire confiance, et je ne pouvais pas le blâmer. Si j’avais été à sa place, je ne me serai pas fait confiance non plus. Il capitula et déverrouilla la porte alors que je la maintenais fermer en faisant barrage avec mon corps.

“-Recule encore,” dis-je en sentant la porte bouger sous les coups des lutins.

Une fois Chris vers les lavabo, j’ouvris la porte en restant bien caché derrière cette dernière afin que les lutins ne me voient pas. Les petites créatures bleus foncèrent vers Chris. Le plan semblait fonctionner, et pendant un instant, je songeais à partir en refermant la porte. Oui, ça m’avait effleuré l’esprit. Sauf que... Cette vengeance était trop simple et ne me suffisait pas. En plus, c’était pas très Gryffondor. D’un coup de baguette pointait en direction de Chris en mauvaise posture, je prononçais.

“-Immobilus!”

Le son clair, ferme et distinct de ma voix résonna dans les toilettes. Le jet d’explosion violet retentit durant un court instant et les lutins se figèrent... Ainsi que Chris. Je me faufilais jusqu’à lui et le désenvouta avec un de la concentration.

“-Viens, sortons rapidement...” dis-je en me dirigeant vers la sortie.

Une fois dehors je refermais la porte et après réflexion, je jugeais bon de dire à Chris.

“- On ne peut pas les laisser en liberté, surtout dans cet état... Ils risquent de faire des dégâts et le comte risque de l’avoir mauvaise... Il faut les désenvoûter, les calmer et les remettre là ou tu les as trouver...” proposai-je afin de ne pas laisser un tel danger en liberté dans l’école. “Mais je vois pas comment...” concédais-je en soupirant.

[Hj: c'est maintenant qu'on va compliqué les choses je crois bien XD]

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Son plan tenait la route. Exécuté correctement, il avait même de grandes chances de fonctionne. Le seul facteur aléatoire restait Megan. Lui faire confiance ou non ? C'était peut être le moins qu'il puisse faire pour se faire pardonner de l'avoir jugé sans la connaître à l'époque. Les lavabos étaient donc sa destination. Pratique pour laisser le temps à Megan de lancer un sort pour immobiliser les lutins. Ou lui permettre de sortir en laissant Chris coincé à l'extrémité de la sortie. Non, il a dit qu'il lui faisait confiance.

- Très bien.

Une fois en place, il annula le sort et se recula au maximum comme lui conseillait Megan alors qu'elle luttait pour garder la porte fermée. A peine cette dernière fut entrouverte que les lutins s’engouffrèrent dans la pièce, se déversant tel un flot ravageur. Droit vers lui. Osant à peine quitter des yeux la marée couleur Sinistros qui arrivait toutes dents sorties sur lui, il lança un regard à Megan qui semblait hésiter. Quelques secondes seulement, durant lesquelles Chris se mit à craindre le pire. Puis elle prit la décision d’utiliser sa baguette pour immobiliser tous les assaillants, sa voix raisonnant dans les toilettes, l’affectant au passage. Impossible de bouger malgré ses efforts, les yeux fixés droit devant lui. Megan se fraya un chemin jusqu’à lui et lui rendit sa mobilité grâce à sa baguette, lui intimant de sortir vite.

- Tu n’auras pas besoin de me le dire deux fois ! puis, après une légère hésitation, il rajouta quelque chose. Merci de ne pas m’avoir abandonné.

Alors qu’ils étaient sortis et que Chris était prêt à partir de son côté l’air de rien, Megan eu une réflexion qui mit en marche la conscience du garçon. C’était vrai qu’ils ne pouvaient pas laisser là pour la prochaine demoiselle qui voudrait aller se soulager, surtout lui qui était la cause de ce désordre. Voilà qu’il se sentait coupable et responsable. Puis il préférait que le Comte n’apprenne jamais ça, pas après l’épisode du laboratoire de potion. Laissant sa bonne conscience prendre le dessus, il se retourna vers Megan, regardant vers la porte grande ouverte.

- Je pense que le mieux serait de les libérer un par un pour ne pas être à nouveau submergés par leur nombre, c’est leur seule force. Concernant la couleur, je peux leur rendre celle d’origine sans problème. Cela dit, je doute que ça suffira à les calmer… Et je ne suis pas vraiment partant pour les laisser s’acharner sur moi jusqu’à ce qu’ils soient fatigués.

Le Sinistros tentait désespérément de se souvenir de ce que racontait son cours de défense contre les forces du mal de l’époque. En dehors de saccager et manquer de respect, pas grand-chose n’intéressait ces petits démons bleu. Déjà, Chris s’avançait vers la créature la plus proche de lui et lança un sort de métamorphose pour lui faire retrouver son bleu éclair. Mieux valait tenter sur un que sur tous à la fois. Les nourrir jusqu’à ce qu’ils soient amorphes ? Les droguer ? Ce n’était certainement pas dans les livres, mais cela pouvait peut être fonctionner non ? Cela dit, ce genre de remarque était aussi la raison de cette situation.

.

18/12/2005

J’étais très rancunière et pourtant, aujourd’hui, malgré tout, je ne l’avais pas abandonné à son sort. J’avais pourtant été marquée par sa petite blague. La réputation que je m’étais forgée volontairement au fil des années avait été ébranlée après cela, et j’avais mis du temps à me la reconstruire, même si elle ne fut plus tout à fait la même. J’ignorais pourquoi j’avais été sa cible d’ailleurs, je n’avais même pas le souvenir de l’avoir déjà abordé, ni d’avoir eu quoique ce soit à voir avec lui. Malgré ma rancune qui était réputée tenace, j’avais outrepassé mon assentiment à son sujet pour l’aider, même si l’idée de le laisser entre les mains des petits farceurs de lutins était plus qu’alléchante. J’acquiesçais d’un signe de tête à son remerciement, avant de récupérer mes affaires sur le lavabo et de sortir rapidement. Alors que nous venions de sortir, j’avais remarqué qu’il était prêt à laisser les lutins là, plus excités que jamais et de passer sa route. Je regrettai de ne pas l’avoir laissé se débrouiller, vu qu’il n’avait aucun regret et ne prenait même pas ses responsabilités face à la situation qu’il avait lui-même provoquée. Je dus lui faire la remarque pour qu’il se résigne ? Ou du moins ne prenne conscience qu’il était dangereux et malvenu de laisser les lutins là, en liberté.

« -Hum, ou les as-tu trouvé ? » M’enquis-je doucement.

Les libérer un a un restait une solution, mais cela leur prendrait trop de temps sans compter que ce n’était pas cela qui allait calmer leurs ardeurs. Hors, s’ils étaient dans une cage avant, nous pouvions très bien les y remettre après leur avoir rendu leur couleur iniatial. Ainsi, personne n’aurait vent de cette petite mésaventure, tout en espérant que le comte ait d’autres elfes de maisons à fouetter pour faire attention à ce qui venait de se passer.

« -Je pense qu’il serait préférable d’aller chercher la cage ou ils étaient et de les remettre dedans. Ensuite tu pourras annuler le sort de couleur que tu leur a jetés et nous irons les remettre en place dans la salle. Avec un peu de chance, personne ne verra rien, et cela n’arrivera pas à l’oreille du comte, qu’en dis-tu ? » exposais-je après un temps de réflexion. « Je ne sais pas combien de temps l’immobilus fera effet sur eux, et j’ai peur que ça ne nous prennent trop de temps de s’en occuper un à un. » Expliquais-je alors à Chris pour argumenter l’idée de mon plan.

J’attendais de voir si mon plan était accepté, et je me demandais d’ailleurs pourquoi j’acceptais de l’aider. N’était-ce pas son problème à lui ? Sauf que… Il m’avait mêlé à ça dès l’instant où il avait débarqué dans les toilettes des filles, m’emprisonnant avec lui. Si le comte apprenait que je l’avais laissé se débrouiller seul, et que les lutins avaient détérioré son château, je ne donnais pas cher à ma peau. Ce n’était pas envisageable. Sérieusement, j’allais devoir préparer une vengeance digne de ce nom à son encontre, car entre la foutue blague dont j’avais été sa victime à Poudlard et ça, j’étais servi. Mais une vengeance en dehors d’Haveirson pour ne pas risquer le contre-coup du comte. Cela serait encore plus difficile puisque je n’avais pas de raison valable pour le voir en dehors de l’école. A moins que ?

« - Je te préviens, tu vas me devoir un coup à boire Hamilton, verrouille la porte le temps d’aller chercher la cage, on ne sait jamais. » dis-je en fermant la porte des toilettes.

J’attendais alors de voir s’il était prêt à suivre son idée ou la mienne, et j’aviserai ensuite pour le reste, bien que ma patience commençait légèrement à être étiolée et mon agacement de devoir contenir un sort de vengeance à son encontre affectait encore plus mon humeur.

27/37/47

「 Now we're trapped and want to find a getaway 」

Chris & Megan

Le moins que l'on puisse dire était que Megan ne semblait pas enchantée d'être là, et il fut surprit qu'elle ne l'abandonne pas à son sort pour remettre les lutins en cage. Après tout, cela ne la concernait plus et elle avait déjà été suffisamment gentille pour ne pas le laisser entre leurs griffes dans les toilettes. Non pas que Chris s'en plaignait, loin de là ! Les idées qu'elle proposait étaient bonnes et son aide précieuse. Non, la seule chose qui l'étonnait était qu'elle lui offre son aide alors qu'elle semblait exaspérée. L'idée qui germait jusqu'ici dans son cerveau depuis quelques minutes déjà, disant qu'il avait eu tort à son propos à Poudlard prenait de plus en plus racine. Il l'avait jugé sur des faits erronés et au final, elle avait l'air plutôt sympathique, malgré un caractère semblant difficile à vivre au quotidien. La question qu'elle lui avait posée avait même été prononcée d'une voix douce. Comment l'ancien Poufsouffle avait pu faire fausse route à ce point ? Certes elle semblait à l'époque s'acharner sur lui et sa maison, mais à l'éclairage des récents faits et avec le temps, ça ne semblait plus si terrible. Prenant sa voix la plus calme pour ne pas prendre le risque de la contrarier, il se lança dans le récit de sa rencontre avec la cage et son contenu.

- Ils étaient dans une cage, qui était elle même entreposée dans une salle de classe de cette étage. Qui était fermée à clé. Je n'ai pas bien regardé le chemin que j'ai emprunté pour venir ici dans la précipitation, mais je suis sûr de pouvoir la retrouver. Elle n'est qu'à deux-trois couloirs de distance.

Une fois son explication terminée et alors qu'il continuait de rendre leur couleur normale aux créatures, une par une, Megan prit un temps de réflexion avant de lui exposer sa proposition. Récupérer la cage pour les mettre dedans et ensuite inverser le sort. Même plan, juste dans le désordre. Il n’en voyait pas bien l’intérêt. Du moins, jusqu’à ce qu’elle aborde la limite de la durée dans le temps de l’immobilus. D’accord, maintenant ça avait du sens. Chris préférait les voir se réveiller bien enfermés dans la cage qu’en liberté, là où sa gorge n’était pas à porté de leurs dents. Sur des créatures si petites, il aurait été logique que le sort dure longtemps. Une sorte d’équivalence, s’adaptant au gabarit de la cible. Mais il ne préférait pas le vérifier par lui-même. Obligé de se ranger à l’avis de Megan, il hocha la tête lentement.

- J’imagine que tu as raison. Ce sera plus simple et plus sûr.

A ce rythme, l’ancienne Gryffondor allait finir par croire qu’il acceptait tout ce qu’elle lui disait. Bon, là dans l’immédiat, ce n’était pas faux, mais c’était surtout parce que ses idées étaient bonnes et non pas parce qu’il se sentait obligé. Certes il culpabilisait un peu de la vengeance qu’il avait exercé pour de mauvaises raison d’après ce qu’il avait apprit aujourd’hui. Mais pas au point de devenir un gentil toutou obéissant. Elle lui était juste utile pour l’instant, pour les excuses et les remerciements, il verrait plus tard, une fois le danger écarté. Comme pour faire écho à ses pensées, elle lui indiqua que pour les désagréments, il lui devrait un coup. En soi, ça ne le dérangeait pas, avec son emploi à l’Avalona, il avait l’argent. Mais boire un coup en tête à tête avec elle ? Elle s’était pris un lutin en pleine tête et divaguait ou quoi ? La proposition lui semblait suspect, mais pour s’assurer son aide jusqu’au bout, il ne pouvait décemment pas refuser.

- Une fois les élections finies, pourquoi pas oui.

Sortant des toilettes de nouveau, il prit le temps de verrouiller la porte avec un enchantement compliqué. Personne ne voulait rentrer ici, et sans un bon blocage magique, n’importe qui sachant lancer un Alohomora pourrait franchir le seuil et découvrir ce que Chris avait provoqué. Une fois fini, il prit la tête pour indiquer la route à Megan qui ne la connaissait pas. Bifurquant à deux reprises, après avoir hésité un moment au premier tournant, il arriva finalement devant la porte. Le trajet était bien plus calme sans courir et sans être poursuivit. Surtout avec Megan qui ne parlait pas. Entrant dans la salle, il désigna l’énorme cage du bout de sa baguette.

- Elle est assez peu discrète si jamais on croise quelqu’un. Je propose de la métamorphoser en quelque chose de plus petit, tu en penses quoi ?

.