Prologue.
Y a des histoires qui sont… pour le moins compliquées, ou les gosses sont terriblement malheureux, orphelins de guerre, battus par leur famille, quant ils ne sont pas dans des orphelinats à attendre Morgane ou Merlin… Bref, Si c’est des histoires comme ça qui vont fait tripper, passer votre chemin, parce que ma vie à côté, c’est un conte de fée ! [/justify]
Chapitre 1 – Avant le commencement.
(Je narrationne ça style roman, mais j’suis pas encore né alors on fera comme si j’étais pas là. Je vous gratifierais de quelques-uns de mes commentaires pour que ce soit moins… ronflant !)Rain
– C’est ma mamounette chérie ! - venait de sortir des toilettes des internes en médecines, nauséeuse et les joues bouffies, théâtre impuissant des flots de larmes qui s’étaient échappés de ses yeux bleus aussi azuré que le ciel des mers du sud. Elle savait. Tous les symptômes étaient là, sous ses yeux et ce qui avait été qu’une simple amourette venait de la rattraper malgré. Elle allait devoir en parler à ses parents. Leur expliquer que leur fille tant chérie était enceinte de… presque six mois. Car Il avait fallu cinq mois pour que le premier symptôme ne se manifeste, suivit de tous les autres.
Emma est là, derrière elle et la regarde avec tristesse, mais prête à la soutenir. Elles ne sont pas de simples collègues, ce sont avant tout des amies. Rain se tourne vers elle, et lui adresse un sourire triste acceptant cette fatalité. Emma s’approche d’elle et pose doucement ses mains sur les siennes dans un geste protecteur. Elle sera toujours là pour la soutenir.
Rain : Comment je vais faire ? Mon père va…Emma : Il va accepter parce que tu ne vas pas te laisser faire, d’accord ?Rain : J’ai peur…Emma : ça va aller, tu veux que je vienne avec toi pour que je sois là quand tu leur annonceras ?Rain regarda son amie, lui sourit et la serra dans ses bras. Elle avait besoin de réconfort, le soir venu, elle allait être seule face à ses parents, et aussi ouverts qu’ils étaient, il ne faisait aucun doute à ses yeux que jamais ils ne sauteraient de joie. Elle soupira, reprit contenance et arrangea sa chevelure dorée pour affronter cette journée qui s’annoncer pour le moins tendue.
- Sérieusement, un déni de grossesse chez une étudiante en médecine, c’était le comble, n’est-ce pas ?- Et durant la journée, elle esquivait au maximum de croiser son père, le chef du service des urgences magiques.
Le soir, dans les vestiaires, les derniers étudiants partis, ne restaient plus qu’Emma est Rain. Assise sur le banc au milieu des casiers personnels, Emma s’interrogeait sur ce qu’avait prévu de dire Rain. Celle-ci avait opté pour ne pas y penser, la seule chose dont elle était certaine, c’est qu’elle ne parlerait pas du père de l’enfant. A quoi bon ? Il n’était qu’un étudiant étranger, de passage aux Etats-Unis dans le service de son père, et ça, il ne lui pardonnerait jamais.
Emma : Sérieusement ? Tu n’as pas l’intention de lui parler du père ?Rain : Non, et je ne tiens pas à ce qu’il le sache, c’est déjà suffisamment dur comme ça.Emma : Et le père, tu lui en as parlé au moins ? tu l’as contacté ?Rain : Non, je ne sais pas ou il est, et ce n’est pas comme si on s’était promis le mariage ! Ecoute Emma, je ne sais pas comment le retrouver, et honnêtement, ce n’est pas le genre de mec avec qui j’aurai voulu faire ma vie de toute façon.Emma : Mais c’est son enfant aussi…Rain : Arrête, Emma ! Tu ne sais même pas qui s’est! Et tu ne dirais probablement pas ça si tu savais…Emma : Et bien dis-le moi…Et Rain se leva, les larmes aux yeux et laissa son amie dans les vestiaires après avoir attraper sa veste. Elle n’avait aucune envie de parler de ça et avait un autre souci en tête, bien plus important : ses parents.
Lorsqu’elle transplana à l’entrée de la propriété, elle était loin d’être aussi pétillante qu’elle ne l’était habituellement. Ses mains moites poussèrent le portail et elle avança dans la grande allée, bordée d’arbres.
Lorsqu’elle atteint le perron, la porte s’ouvrit et sa mère l’accueillit avec un sourire éclatant, tout en portant dans son bras libre, sa première petite-fille dont elle s’occupait la journée pendant que son fils aîné et sa femme travaillait la journée.
Rain était la troisième de la fratrie. Une grande famille. Il y avait d’abord James, le fils prodige qui venait d’être diplômé comme médicomage. Summer était la deuxième de la fratie, et la première fille, elle travaillait dans les finances et leur père la décrivait comme une carriériste née. Puis venait Rain, plus douce et passionnée que sa sœur. Les deux plus jeunes garçons étaient encore à Ilvermony. Wyatt et Luka avaient respectivement quatorze et douze ans, ils avaient encore le temps de penser à leur avenir.
James était marié et était le papa de la petite Théa. Sa femme Cassandra était d’ailleurs enceinte de sept mois. Comme le disait le patriarche, il avait mis la charrue avant les bœufs. Mais il n’en était pas moins fier pour autant ! En fait, Michael Buchanan était vraiment fier de sa famille. Une famille heureuse, sans histoire, sans scandale. Et Rain s’apprêtait à bouleversé leur soirée, et aussi un peu leur vie bien rangée.
Elle avait réuni son père et sa mère dans le salon, laissant soin à Wyatt de s’occuper de la petite Théa
– ce qui entre nous, n’est pas la meilleure idée de grand-mère ! - . Cela étonna d’ailleurs sa mère Melinda, inquiète par cette demande. Michael lui était du genre plus détendu, il ne voyait pas ce que sa fille avait à leur dire qui puisse être si important, après tout, il n’y avait rien eu d’anormal à l’hôpital et bien que Rain avait semblait occupée, il n’avait rien relevé de particulièrement préoccupant. Elle était face à eux, jouant nerveusement avec ses mains et ce n’était pas plus haut qu’un murmure lorsqu’elle s’exprima enfin.
Rain : Voilà, ce que j’ai à vous dire n’est… pas facile. Je… Il y a quelques mois de ça, j’ai… fais une… erreur. Et je… je… Je suis enceinte…Le silence régna dans le salon pendant de longues secondes alors que le visage de Michael se décomposait à vu d’œil et que Mélinda avait plaqué une main sur sa bouche choquée.
– Je vous laisse imaginer le choc que ça à du le faire ! Nous allons avancer un peu pour ne pas choquer vos petits noeils ! – Michael s’était levé et avait fini par hurler sur sa fille adoré, lui qui ne criait pourtant jamais, même sur les deux jeunes garçons turbulents qui gardaient actuellement leur nièce à l’étage. Jamais et c’était bien la première fois que Rain entendait le hurlement de colère de son père.
Michael : Mais qu’est-ce que tu avais dans la tête ! C’est complètement irresponsable ! Melinda : Chéri, calme-toi.Le ton ferme de sa femme était sans appel et Michael se tut, lançant un regard furibond à sa fille alors que Melinda prenait la relève, plus calme et plus posée que son mari.
Melinda : Il y a un programme n’est-ce pas ? Pour avorter.Rain : Avorter ?Melinda : Tu n’espérais quand même pas élevé un enfant à ton âge ?Rain : Mais… Je suis enceinte de six mois maman.Michael : Six mois ? et tu nous le dis que maintenant alors qu’aucun recours n’est possible ?!Rain : Mais… Je ne le savais pas, j’ai eu confirmation aujourd’hui… Et je n’ai eu qu’un seul symptôme il y a un mois et tout les autres sont arrivés cette semaine…Melinda : Comment est-ce possible ? Et six mois ? ça se verrait quand même !Michael : Un déni de grossesse…Il soupirait fataliste alors que sa fille acquiesçait doucement d’un signe de tête en baissant les yeux
– Ils sont fortiches pour les tons mélodramatiques vous ne trouvez pas ? – La conversation se poursuivit alors, Michael proposant même d’en venir à une adoption pour l’enfant. Ce fut Melinda qui avant même Rain s’opposa à l’idée. Non cet enfant devait naître, alors il resterait dans sa famille, et n’irait nulle part ailleurs.
– Et c’est donc avec fatalité qu’ils se préparèrent tous à ma venue.–
Chapitre 1- Naissance, Gouzi-Gouza et enfance à Cap Cod.
-Hey, alors comme vous l’avait compris, dans chaque histoire, y a un gros naze quelque part. Dans la mienne, c’est celui qui a mis le spermatozoïde le plus combatif qui existe dans ma mère. Ouais… C’est bien mon père ! Enfin mon géniteur. On ne peut pas franchement appeler un père un mec qui n’a été que de passage pour quelques coups de rein et que je n’ai jamais vu. Rassurez-vous, ça ne m’empêche pas de dormir et je ne vais surtout pas m’en plaindre. Vu le rapport que j’ai avec l’autorité masculine ce n’est pas plus mal en fait ! Je vais vous résumé mon enfance, sans trop rentrer dans les détails parce que de toute façon… C’est tellement de guimauve que c’est pas forcément super intéressant.-Bref ma venue au monde n’a pas franchement enthousiasmé ma famille… Enfin c’était avant que je sois là. Parce qu’après… Ils étaient tous complètement gaga de moi ! Normal avec ma frimousse tellement adorable ! J’avais le droit à des gouzi-gouzi et des areuh-areuh à longueur de journée… Faut pas s’étonner de mon Quotient Intellectuel hein !
(Oui toutes excuses est bonne pour justifié ma crétinisation aigüe).
Ma maman a donc décidé de travailler directement, abandonnant son ambition première. Elle a renoncer à la médecine et, est devenue employé au ministère de la magie, comme simple secrétaire. La journée, c’est ma grand-mère qui s’occupait de moi. Elle ne travaillait pas contrairement à mon grand-père. Elle a élevé cinq enfants quand même, et a continuer avec ses petits-enfants. J’ai donc grandi avec ma cousine qui avait un an et demi de plus que moi et mon cousin qui avait le même âge que moi, à un mois près... On en a fait des conneries tous les trois. Plus tard, d’autres cousins et cousines nous ont rejoints, mais je n’avais pas la même complicité avec eux qu’avec Théa et Kyle.
Ma grand-mère a toujours été géniale avec nous, elle était tellement patiente, et elle avait un de ces sens de l’humour ! Du jamais vu chez une grand-mère. Une fois, on a préparé un hamburger au vers de terres. Ma grand-mère était la première à rire et à nous proposé d’aller le donner à manger à grand-père quand il rentrerait du boulot. On l’a fait, et il ne s’est douté de rien puisque grand-père à dit qu’elle l’avait préparé avec nous… Jusqu’à ce qu’il sente les verres de terres et le goût de la terre dans sa bouche. Il a tout recraché sur le tapis du salon sous nos éclats de rires. Lui en revanche… il riait jaune ce jour là !
Au début, avec maman, on vivait avec mes grands-parents. Ils avaient une grande maison à Cap Cod
- elle est bordée par l’océan à l’est, un chouette terrain de jeu - et ça permettait à maman de concilier son travail avec moi, en toute sérénité. J’avais six ans quand maman m’a présenté Luke. C’était… son fiancé. Il travaillait au ministère avec elle, dans les relations internationales. Je l’ai détesté directement, sans passé par la case on fait connaissance ou autre… Ce n’était juste pas possible que ce ringard me vole ma mère. Je vous vois venir hein ! Mais je le répète, j’avais six ans ! C’est une réaction logique pour un gamin qui n’a eu pour modèle paternel, qu’un grand-père complètement gaga de la frimousse des rejetons de ses propres gosses.
Maman et Luke se sont mariés, et on est parti vivre dans un appartement à Washington. Je ne peux pas dire que Luke était intolérant, méchant, ou autre avec moi. Il avait beaucoup de patience et avait tenté à de multiples reprises de me tendre la main. Et moi, je lui renvoyais sa main en pleine gueule sans aucune cérémonie. Je lui en voulais de s’être incrusté dans nos vies, de m’avoir forcé à quitter Cap Cod pour la ville… Bref, je pouvais même lui reprocher le temps qu’il faisait dehors que ça n’était même pas surprenant !
Finalement, le mariage de ma mère a capoté peu avant que je rentre à Ilvermorny.
- J’ai ma grande part de responsabilité, notamment parce que j’ai tout fais pour faire fuir Luke- Je n’ai su que plus tard que la séparation était du à l’avortement de maman. Elle pensait que je n’étais pas prêt à avoir un petit frère ou une petite sœur étant donné mon comportement avec Luke et ne supportait plus la situation. Enfin je l’ai su que plus tard, bien plus tard. Sur le moment, j’étais content d’avoir ma mère que pour moi, et nous avions retrouvés une relation fusionnelle, malgré le travail très prenant de maman.
Je dois dire que je n’ai jamais vu une femme gravir aussi bien les échelons tout en conjuguant son travail à son rôle de mère. Mais maman à toujours eu une force de caractère exceptionnelle et surtout de l’ambition à revendre
– Pour mon ambition, je dois probablement tenir ça de mon raté de paternel en fait – Maman a participer à mettre un terme à la crise magique entre les Etats-Unis et le Mexique et c’est grâce à sa qu’elle a eu son ultime promotion et, est devenue ambassadrice d’ailleurs… Après les détails, je les connais pas, je me suis jamais intéressé plus que ça aux crises politiques, économiques, culturelles et tout et tout puis à 10-12 ans, qui se préoccupe de ça à part une tête d’ampoule ? Les têtes d’ampoules, c’est les surdoués pour mes potes et moi… et pour les jeunes en général…
Chapitre 3 - Ilvermorny et adolescence.
A 10 ans, je suis rentré à Ilvermorny. C’était la première fois que je partais loin de ma mère.
–J’ai pas pleuré d’abord ! – Heureusement, Théa était déjà à Ilvermorny et Kyle faisait sa rentrée avec moi, je n’ai pas été tout seul. Et puis avec Kyle, nous étions dans la même maison et nous partagions le même dortoir, c’était un gros avantage. Nous nous sommes liés à nos camarades de dortoir, énormément même. Le premier soir, ça à donner le ton pour les années à venir. Thomas, Jesse, Cameron, Matthew, Blake, Chris, Shawn, Bryan.. nous nous étions tous, bien trouvés.
Il faisait nuit, le couvre feu était passé et tout les élèves devaient être dans leur dortoir. On est descendu, rasant les murs, mais pas franchement discrets avec nos chuts et nos pouffements.
–Oui on pouffe nous aussi ! – Et sans savoir comment nous étions arrivés à sortir du château sans se faire prendre par les surveillants, nous étions dehors à courir dans la prairie avant de nous retrouver à poil à barboter dans la rivière. C’est l’une des surveillante qui nous a remarqué… Se prendre un avertissement dés le premier soir… On avait franchement fait fort
– Je vous laisse imaginé la tête qu’à fait ma mère quand elle a reçu le courrier du Directeur qui annoncer que je faisais le mur la nuit pour aller me baigner à poil dans la rivière. – Et c’est d’ailleurs là qu’on a remarqué que Matthew était une vrai balance-froussarde-geignarde… Il m’a dénoncé en disant que c’était mon idée. Enfin on s’est boudé et puis le lendemain soir on bouffait ensemble alors…
En classe, c’était un peu galère. J’étais du genre à ne pas me soucier de ce que raconter le prof et à soit dormir, soit perturbé le cours par des bavardages ou des conneries. J’étais le clown de la classe. Le professeur de métamorphose n’a jamais réussi à retenir mon nom, il m’appelait Boso, constamment. Même à la réunion parent prof. Je vous laisse encore imaginer la tête de ma mère
– Oui Boso est très dissipé… Nan je vous jure que ça valait le coup de voir ça ! – Et mes relevés de notes… Disons que j’espérai sincèrement pouvoir les choper avant ma mère…
Un Week-end, alors que je comatais dans le canapé, ma mère est venue me parler. Elle m’a dit qu’elle avait entreprit de faire des recherches pour localiser mon père car elle pensait que je me comportais comme ça par rapport à son absence. Comment lui dire que j’en avais rien à carrer de lui et que je me comportais comme ça, parce que c’est mon caractère propre ? Que je ne suis pas branché études comme le reste de la famille… et que quoiqu’il en était, je ne voulais pas savoir qui il était et encore moins le voir. Ça a été un sujet de dispute assez récurent par la suite et je ne comprenais pas pourquoi elle voulait que je connaisse un mec qui n’avait rien fait d’autre que de coucher avec ma mère et de la foutre enceinte pour disparaître.
A Ilvermorny je menais ma petite vie bien tranquille. J’étais assez populaire, j’amusais la galerie avec mes potes et j’ai commencé à flirté. J’étais tellement occupé par ma petite vie que je me suis même pas rendu compte que ma mère fréquenter un type. Il a fallu que je rentre plus tôt par portoloin parce que j’étais malade pour que je trouve ce mec à moitié à poil dans la cuisine. Passer la surprise, j’ai constaté avec horreur qu’il s’agissait justement de mon professeur de métamorphose
– Oui oui, celui qui m’appelle Boso ! - Je lui ai bondit dessus et je l’ai foutu à la porte de l’appartement à coup de pied au cul. Et j’ai hurlé. Ca à fini par ramener ma mère de la chambre qui a fait une tête déconfite quand elle m’a vu. Je me suis enfermé dans ma chambre et comme je refusais de lui parlé, c’est mon oncle James qui a fini par débarqué à la rescousse. Contrairement aux autres mecs, oncle James et le seul qui à de l’autorité sur moi. Il m’a toujours fait peur et paru plus impressionnant qu’il ne l’est certainement. J’avais quinze ans. C’est la qu’il m’a balancé que ma mère avait fait énormément de sacrifice pour moi et pas seulement sa carrière de médecin ou son mariage, mais l’avortement. J’ai été sidéré par ce que j’ai appris ce jour là. Je ne me suis pas remis en question de suite, je devais d’abord digérer le coup de l’avortement.
Dans les semaines qui ont suivis, j’ai séché les cours de métamorphose. J’avais tellement envie de le frapper ce prof, qu’il était préférable de me faire porter pâle, même s’il avait compris que je ne séchais que son cours. J’ai finalement parlé avec ma mère et je me suis excuser pour mon comportement
– Mais pas auprès du prof, j’suis pas fou -.
L’année de mes 16 ans, je me suis mis en couple avec ma fameuse ex. Contre toute attente, elle n’avait absolument rien à voir avec moi. Elle était douce, souriante, cultivée et surtout parmi les premiers de la classe. Jétais littéralement à ses pieds
– C’est pathétique je sais. – Pour elle j’ai fais des folies, j’ai même commencé à travailler en classe et j’ai découvert le chemin de la bibliothèque
– Au bout de presque 6 ans quand même !- ça m’a pas empêcher de continuer à amuser la galerie, mais disons que je le faisais plus subtilement ou je m’arrêtais quand je voyais les yeux de ma belle se plisser…
En dehors de l’école, les week-ends, ma mère me laisser m’absenter avec les potes. On partait camper, voir des concerts, bref on profitait de la vie. On allait même dans des boîtes de nuit avec des papiers trafiqués
– Merci les baguettes magiques ! – Non vraiment, c’était la belle vie. Jusqu’à ce que ça tourne au drame. On s’est fait prendre pour ivresse sur la voie publique par les flics. Seulement quand on est bourré, on ne mesure pas les paroles qu’on dit n’est-ce pas ? On a donc tout naturellement supplié les flics de pas appelé nos parents. Et quand il nous on demandait nos âges, on s’est tous autant balancés les uns que les autres comme des pauvres bouses alors qu’on avait nos papiers trafiqués sur nous… Lorsque ma mère a été appelée en plein milieu de la nuit, ça à bien fait rire les flics. Elle a raccroché en leur demandant de me garder jusqu’à ce qu’elle vienne me chercher… Le lendemain soir…
- Oui ma mère sait être sadique lorsqu’elle le veut – Elle est venue me chercher
– alors que tout mes potes étaient partis depuis belles lurettes – juste parce que je devais retourner à Ilvermorny le lendemain matin. (A Ilvermorny, on rentre les Week-Ends chez nos parents, c’est un internat, pas un pensionnat). Elle était furieuse bien entendu et je n’avais plus le droit de sortir le week-end… pendant six mois… Et là elle ma fait le chantage du siècle ! Elle me rajouterai trois mois à chaque trimestre, si je n’avais pas la moyenne dans toutes les matières… -
Sur le coup et après une nuit et une journée entière en cellule, j’ai pleuré.-Heureusement j’avais encore ma copine, mon petit rayon de soleil. Sauf que… elle n’avait pas l’air ravi de me revoir le lundi matin. Elle a su pour mon escapade en cellule, et disons qu’elle m’a pas laissé en placé une toutes les fois ou j’ai tenté de lui parler. Ça à durer une semaine !
– Oui, c’était une fille très sérieuse dont le père travaille au FBI, rien que ça. – Mes notes ont finis durement, mais surement par remonté à un niveau pour le moins correct, non sans que mon argent de poche y passe.
– Au passage mon cousin est un escroc ! Il me fait mes devoirs à rendre à des prix exorbitants ! - Heureusement j’ai fini par ne plus être puni. Et j’ai d’ailleurs fêté ça de la plus belle des manières qui soit… J’ai enfin couché avec ma copine ! Au bout d’un an et demi de relation ! Je pense que je m’en suis pas mal tirer puisqu’après… Elle cherchait régulièrement à me sauter dessus dés que nous étions seuls.
– Mais je m’en suis pas plains, rassurez-vous.-La dernière année à Ilvermorny était rythmé par le stress chez la plupart des élèves – même moi si si ! – Notre bande s’était enfin calmer… Même si niveau bagarres, on était quand même assidus. Et puis ma copine a fini par me quitté. Et vous voulez savoir pour quel prétexte ? Elle m’a dit que j’étais trop jaloux et possessif. Moi ? Ah ouais, et aussi que j’étais un gamin immature et complètement irresponsable.
– Mais quand même ! J’suis pas jaloux moi ! – C’est pas de ma faute si ce mec n’a pas respecté une distance de sécurité raisonnable avec ma copine… Et puis merde, au moment ou je passe à côté il a quand même tenté de l’embrasser ! Mais bon selon madame, c’est pas une raison pour le tabasser...
– Non mais la blague là ? – Bref… elle m’a quitté. J’ai pleuré. Et puis bah… La vie continue.
Heureusement mes potes étaient la pour me remonter le moral. Donc on a fait pas mal de fête. J’ignore comment j’ai réussi mon examen. Bon faut dire que mes résultats ne sont pas brillant mais je l’ai eu !
– De justesse mais je l’ai euuu ! – Fini Ilvermorny. Même si quand même… le collège va me manquer !
Chapitre 3: Et maintenant?
CHAPITRE 3. Et maintenant ?
Quand je suis rentré, ma mère avait quelque chose à m’annoncer. Elle m’a fait asseoir sur le canapé, elle m’a pris les mains dans les siennes
– Et le je m’attendais au pire – et elle a fini par lâcher le morceau. Cela faisait un mois et demi qu’on lui avait proposé le poste d’Ambassadrice Sorcière Américaine à Londres et qu’elle ne m’avait jusqu’ici rien dit pour ne pas me perturbé dans ma période d’examens. Je n’ai pas franchement sauté de joie à vrai dire, parce que cela signifiait, partir vivre en Angleterre le temps de son mandat ou du moins, jusqu’à ce que je sois majeur. Le coup de grâce, c’était qu’on partait dans deux jours !
Après j’étais content pour ma mère, c’était sa consécration et je lui devais bien ça après tout les sacrifices qu’elle avait fait pour moi. Elle, qui avait renoncé a la médecine pour pouvoir m’élever et qui était partie de simple secrétaire à Ambassadrice du pays. Comme le gentil garçon que je suis, je me suis contenté de sourire, d’acquiescer et de lui dire que j’allais préparer mes affaires. Elle m’a pris dans ses bras, et m’a remercier d’être si compréhensif. C’était le bon choix, n’est-ce pas ?
Le jour même, elle m’a parler de la seule université magique qu’il y avait là-bas. Je trouvais ça franchement bizarre, mais je m’attendais pas franchement à de la normalité chez les sorciers anglais, alors j’ai une fois de plus acquiescer à ses paroles en lui promettant d’aller étudier là-bas…
- Bon j’avoue que j’avais déjà pas prévu d’aller à l’université dans mon pays, donc une université anglaise ça me réjouissait encore moins ! Mais elle était tellement heureuse que j’ai pas eu le cœur à la contredire -.
Me voilà donc qui débarque de mes States chéries dans un nouveau pays, ou je ne connais… personne.