Sujet: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Mar 1 Mar 2016 - 4:22
Spoiler:
Premier post réservé à Aldabella, libre ensuite !
C’était en fin d’après-midi mais il faisait encore un peu clair. Rien de mieux que d’aller marcher un peu avec ses chats pour réfléchir. Quand Kyle, Voodoo et Arkamash arrivèrent près du Lac Noir, Le jeune Serpentard se pencha pour observer si l’eau près de la rive était sans danger pour ensuite laisser ses 2 chats allez boire un peu. Le vert et argent se demandait pourquoi il n’y avait seulement que lui dans les environs, c’était pourtant un endroit si paisible et tellement agréable.
Allez! Dit Kyle en regardant ses chats.
Les 2 bêtes revinrent aussitôt à ces coter puis tous continuèrent leur promenade. Le vent était doux et bien que la température aie été plutôt froide pour certains, le jeune Igazi se sentait excessivement bien. Son pas était silencieux, de même que celui de ses deux amis félins. Ceux-ci s’étaient d’ailleurs arrêtés pour observer derrière. Kyle fit donc de même et aperçu un petit groupe de personnes au loin. On dirait bien que Kyle n’était pas si seul finalement. Quand le jeune Serpentard put distinguer qu’il s’agissait au loin de la petite peste de Prendergast, il ne put s’empêcher de grimacer, normalement il ne l’aurait qu’ignorer, mais cette traîtresse à son sang ne méritait certainement pas qu’on la regarde sans rien faire. Qu’une telle fille puisse encore se promener en public le dégoûtait, et ça paraissait sur son visage. La rouge et or avait sûrement vu la face de dégoût de Kyle puisqu’elle semblait commencer à s’approcher seule de celui-ci. Le simple fait qu’une fille comme Aldabella s’approche de Kyle l’horrifiait, non pas qu’elle lui faisait peur, mais que ça présence le dégoûtait, elle était pour Kyle comme une tache d’encre sur un mur blanc. Oui ça arrive d’avoir des ennemies, mais la salle Prendergast était vraiment de trop, juste de la savoir encore sur terre le rendait malade, sa présence était insupportable. Malheureusement pour le moral de Kyle, Aldabella semblait définitivement s’avancer vers le jeune Serpentard.
338
Invité
Tell me who you are...
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Sam 5 Mar 2016 - 4:54
Spoiler:
Pardon du retard :x
Le vent était léger, le soleil n’avait pas encore rendu l’âme et les nuages semblaient se dissiper. La clarté du jour s’atténuait, mais il restait suffisamment de rayons dans le ciel pour permettre à Aldabella de profiter du reste de la journée à l’extérieur. Posée près d’un saule, drapée de sa cape et de son écharpe de Gryffondor, la jeune fille prenait des notes sur un parchemin, un manuel de potions sur ses cuisses. Elle n’était pas la plus douée, ni la plus motivée dans cette matière, mais elle n’avait pas le choix ; elle devait se surpasser, ou alors, adieu le métier d’auror.
Sa concentration était malheureusement de plus en plus ébranlée. Il fallait dire qu’elle étudiait déjà depuis près de trois heures et sa tête commençait à lui faire mal. Une migraine qui s’installait comme le soleil disparaissait. L’adolescente déposa sa plume pour se masser la tempe et poussa un soupire. Elle n’avait aucune envie d’être là, aucune envie de perdre son temps sur un sujet qu’elle détestait. D’autant plus qu’elle révisait depuis quelques heures déjà, elle avait bien droit à une pause.
La rouge et or leva les yeux vers le ciel, maintenant d’un orangé riche parsemé d’indigo. Les rares nuages qui ne s’étaient pas enfuis à la venue de la nuit étaient légèrement teintés de saumon, offrant à Aldabella une vue magique, un spectacle céleste où formes et couleurs étaient en harmonie. Le parc tout entier semblait être recouvert d’une fine poudre d’or, apaisant la jeune fille de ses tourments.
Et d’un seul coup, cet atmosphère majestueuse devint tout de suite plus lourde, plus laide. Car là, tout près d’elle déambulait cet idiot d’Igazi et ses deux chats, souillant instantanément le magnifique tableau que lui avait offert Dame Nature. Normalement, Aldabella l’ignorait ; elle n’avait aucune énergie à consacrer à ce bon à rien, à ce garçon qui jugeait le monde entier en se basant sur le sang et sur les noms. Mais cet après-midi là, ce petit air qu’il avait revêtis, cette expression hautaine qu’il avait prit avaient été de trop. Cet après-midi là, elle en avait eu assez.
D’un coup, elle referma son manuel, posa son parchemin contre la couverture et se leva en un bond.
— Hey, l’interpella t-elle alors qu’il s’éloignait. Hey !
Elle s’avança d’un pas rapide et ferme, les poings serrés. L’envie soudaine de le saisir par le collet et de lui crier au visage envahit son esprit mais elle se retint. Aldabella était bien élevée. Elle connaissait le respect, elle.
— Ton petit air arrogant, tu vas le ranger. J’en ai ma claque de tes petits regards à la con. Tu te crois supérieur au reste du monde parce que ton sang est ‘’pur’’ ? Mais tu sais quoi, mon chaton ? Ce qui coule dans tes veines est encore plus souillé que ton nom.
Elle inspira un bon coup mais au fond, elle n’avait aucune envie de se calmer. Sa limite de tolérance avait été franchie ; après six ans à le côtoyer, elle n’en pouvait plus de l’endurer sans dire un mot.
— Ta famille n’a jamais mis les pieds à Poudlard, Igazi, continua t-elle avec le même rictus qui avait tracé ses lèvres, ce jour-là, avec Marie. Et crois moi, c’était très bien comme ça. Qu’est-ce que tu fous ici, hein ? Pourquoi tu continues à énerver le monde entier avec ta présence ?
Elle croisa les bras contre sa poitrine, la tête haute. Il voulait jouer au plus vilain ? Il allait être servi. Le petit sourire en coin de la blonde refusait de disparaître, ses membres étaient tendus et son esprit, en alerte.
Et dans sa poche, sa baguette reposait patiemment, attendant le moment où sa maîtresse l’empoignerait.
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Mer 9 Mar 2016 - 3:26
Spoiler:
Désolé je suis vraiment méchant, je t’aime pareil Shanyyyyyy. Oh puis on a décidé (Shany & moi) que finalement ce serait préférable que le RP soit privé. Désolé de devoir être celui qui annonce la mauvaise nouvelle.
En 6 ans, jamais cette enflure, cette tache, cette misérable traîtresse à son sang n’avait osé lui adresser la parole, jamais. Alors pourquoi donc ça devait être aujourd’hui, à ce moment précis que cette petite sotte devait ruiner le moment. Certes jamais cette sale Prendergast n’avait été assez folle pour venir le voir en fasse, mais sa simple présence pouvait ruiner une journée entière, et détruire l’humeur de Kyle, ça, il fallait le faire. Comme le Serpentard l’avait cru, cette petite conne était bien en direction vers lui, elle était même horriblement près. Kyle croyait même pouvoir sentir son odeur de peste là où il était. Eh voila que cette idiote interpellait le Serpentard, mais pour qui elle se prenait, celle-là?! Elle voulait un coup de griffe de la part de Voodoo? Non mais quand même les animaux ne peuvent plus te supporter, il faut vraiment être horrible. Non, horrible n’était pas un adjectif assez puissant pour décrire cette pauvre idiote. Comment pouvait-elle même espérer une réponse de la part de Kyle, celui-ci ne se rabaisserait quand même pas à son niveau. Si cette ordure voulait se promener avec les déchets, parfait. Mais elle n’y emporterait certainement pas le jeune Serpentard. Les torchons restent avec les torchons, et c’était hors de question que Kyle en fasse partie, de plus que ce n’était vraiment pas son genre d’attirer les problèmes. Le vert et argent ce tourna quand même pour la dévisager, Oh, si cette petite Gryffondor avait le caractère d’un chien, elle avait aussi le look d’une morue, comment pouvait-elle bien attirer l’attention de temps d’admirateurs? Il fallait tout un sortilège pour parvenir à duper tant d’innocents, mais Aldabella pouvait bien prétendre avoir plein d’amis derrière elle, Kyle, lui, savait que derrière ce petit jeu se cachait la pire des hypocrites.
Ton petit air arrogant, tu vas le ranger. J’en ai ma claque de tes petits regards à la con. Tu te crois supérieur au reste du monde parce que ton sang est ''pur'' ? Mais tu sais quoi, mon chaton ? Ce qui coule dans tes veines est encore plus souillé que ton nom.
Pardon? Que venait-elle juste de dire? HA! Voila que cette Wanna-Be-Aurore se révélait sur son vrai jour, voila qu’elle exposait enfin au monde qui elle était vraiment, voila que cette vulgaire petite mouche essayait de se sentir comme un lion, c’était pathétique. Certes elle avait été répartie dans la grande oh grande famille Gryffondor, mais le Choixpeau aurait dû crée une nouvelle famille juste pour elle, si cette petite peste méritait bien quelque chose, c’était de devenir la fondatrice de la nouvelle famille ‘‘Drosophile’’. Ah, cette belle pensée d’un monde meilleur ajouta un sourire au visage de Kyle. Oh, mais il fallait bien avouer qu’au fond, elle avait bien du courage pour se permettre d’aller vers le Serpentard ainsi. Et ce commentaire? S’avait-elle insulté elle-même? Probablement, les propos qu’elle avait utilisés la représentaient si bien qu’elle devait maintenant ce parler à elle-même. Après tout, cette fille était si folle qu’elle pouvait bien être folle à ce point là. Mais malheureusement Kyle savait bien qu’elle ne se décrivait pas, bien qu’elle soit capable de faire une telle folie. Mais de se traiter de sang-pur aurait été le plus gros des mensonges. Pour ça, c’était bien du Serpentard qu’elle parlait. Par contre, en aucun cas se sentait-il supérieur à cause de ce fait. Même si la famille Igazi pouvait être vue comme extrémiste à ce sujet, Kyle ne l’était aucunement, il trouvait que le sang était une raison idiote pour haïr quelqu’un, mais par contre toute raison était bonne pour haïr cette traîtresse à son sang d’Aldabella. Mais cette stupide Prendergast ne se faisait pas haïr simplement pour ça, car en plus d’avoir trahi son sang, elle avait trahi l’amitié entre sa famille sa famille et la famille Igazi. Si cette petite conne se faisait maintenant haïr pour n’importe quelle raison, elle recevait tout ce qu’elle méritait. Bien sur, Kyle n’Avait aucune envie de répondre à cette pauvre garce, bien que les insultes et les commentaires de mauvais goût se faisaient hurlé à l’intérieur du jeune homme. Par contre, quand cette innocente de Prendergast en ajouta davantage sur la famille Igazi, là, c’était trop. Si cette face de rat voulait absolument de l’attention, alors c’est ce qu’elle aura. se disputer était pour Kyle une énorme perte de temps, mais si cette soi-disant préfète voulait quelque chose, alors pourquoi pas lui donner? Oh, ne t’inquiète pas, je suis très heureux que ma famille ne soit jamais venu ici, si ce serait le cas, elle aurait pu ressembler à la tienne, et qui voudrais ressembler au horribles Prendergast? Kyle laissa échapper un rire complètement faux pour pimenter ce qui allait suivre: Tu penses que je ne sais pas que tes parents t’on abandonné? Que ton grand père à ruiné ta famille et que ton frère ta manipule? Tu n’es qu’un pion inutile dans toute cette histoire. Puis ensuite c’est moi qui est de trop? Réfléchis un peu Prendergast, tu es inutile, tu ne fait que faire honte à ce qui te reste comme famille, ton existence me fait pitié, vraiment. Si j’étais toi j’aurais compris le message et je serais parti de la cour des grands au lieu de m’enfoncer encore et encore dans ma pitoyable vie.
Ah, cette fille le dégoûtait, le répugnait, pensait-elle vraiment arrivé à gagner à ce petit jeu contre Le Serpentard? Si oui, ce n’était même plus du courage, mais de la stupidité. Bien que Kyle ait essayé ne rien dire au sujet de cette vulgaire vermine de Prendergast, maintenant qu’il avait commencé, il devait terminer. Alors il ajouta aussitôt: Retourne dans ton coin, Prendergast. Peut-être qu’un jour tu réussiras à être supérieure qu’une vulgaire mouche, mais ce n’est certainement pas avec moi. Ton halène empeste le moldu, tu me dégoûte. Va, et que ne reprenne jamais ta pauvre carcasse près de moi.
Il avait prononcé ces paroles avec tant de haine que quelques postillons s’étaient échappé de la bouche. Ce genre de choses dégoûtaient usuellement Kyle, mais en compagnie d’Aldabella, il aurait pu lui cracher dessus sans aucun remords.
1060
Invité
Tell me who you are...
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Jeu 2 Juin 2016 - 5:22
Spoiler:
Autorisation pour Oscar d'intervenir ♥
Ce qu’il en disait, de la merde, pour quelqu’un d’aussi insignifiant. Autant au début, ses petits enfantillages avaient quelque chose d’amusant, de presque mignon, même, tellement c’en était pitoyable. Igazi avait hérité du côté agaçant de sa famille, de ce caractère d’emmerdeur de première qui ne semblait n’avoir rien de mieux à faire que de cracher sur les autres pour se donner un semblant d’estime. Leur petite joute verbale l’avait bien divertie, elle était forcée de l’admettre, mais le jeune homme avait dépassé les bornes.
Kyle aurait bien pu l’insulter pendant encore des années, elle n’en aurait rien eu à faire. Même les cours d’astronomie avaient quelque chose de plus intéressant que la personnalité du jeune homme -et encore, si on pouvait le qualifier d’homme- et pourtant, Dieu savait à quel point Aldabella les détestait. Par contre, le Serpentard venait d’impliquer sa famille dans le conflit et ça, c’était inadmissible. La simple mention de ses parents lui fit l’effet d’une décharge électrique ; celle de son grand père lui fit encore plus mal qu’un coup de poing au ventre ; celle de son frère l’anéantie plus qu’un poignard dans le dos.
Il continuait de parler mais la Prendergast ne l’écoutait que d’une oreille. Son sang fracassait ses tympans, son coeur voulait bondir hors de sa poitrine et ses mains se mirent à trembler violemment. Plus Igazi continuait à rajouter stupidité sur stupidité, plus Aldabella perdait la raison. Sa tête était emplie de rage, de paroles en échos qui ne faisaient plus aucun sens. La ferme. Une phrase, encore une autre. Une nouvelle atrocité, un nouveau coup dans le ventre. La. Ferme. Il ne se taisait pas, il ne se tairait jamais.
Alors qu’il poursuivait son monologue, une envie sale, horrible traversa l’esprit d’Aldabella. Je veux lui faire payer. Il devait souffrir comme elle souffrait à ce moment précis. Il devait sentir toute la douleur, la lourdeur de ses paroles. Mais les mots n’avaient aucun effet sur Igazi ; il n’avait visiblement pas la conscience assez développée pour comprendre l'ampleur que pouvaientt avoir certaines phrases. Alors, inconsciemment, prise dans une transe étrange de fureur, elle sortit sa baguette de sa robe et la pointa sur Kyle.
— Je vais t’apprendre ce que t’es parents auraient dû t’enseigner il y a bien longtemps ; à savoir fermer ta gueule.
Et d’un seul coup, la Aldabella de ses cauchemars s’empara de son esprit, de son corps. Elle vivait un mauvais rêve éveillée et toute sa sagesse, toute sa logique et sa bonté furent prises en otage dans ce corps qui n’était plus le sien. Ses membres ne tremblaient plus et ses jointures avaient pris une teinte blanche, à force de serrer trop intensément sa baguette. Et en un instant, l’élève modèle des Gryffondor, la préfète de sa maison, la futur auror laissa place à celle dont on l’accusait d’être depuis toujours ; une véritable Prendergast.
— Endoloris.
À peine le sortilège avait-il franchi ses lèvres que son corps fut prit d'une secousse et, enfin, son esprit s'éclaircit. Le retour à la réalité fut violent, brutal et douloureux, mais suffisamment rapide pour qu'Aldabella comprenne toute l’ampleur de son geste. Instantanément, sa main se décrispa, et son arme tomba au sol tandis que les premières étincelles du sort jaillissaient de sa baguette. Le bras toujours pendu dans le vide, ses yeux écarquillés fixaient son instrument de combat, inanimé sur la pelouse. Et doucement, tout doucement, elle osa poser le regard sur Kyle. Haletante, elle saisit son poignet de sa main gauche, comme pour s'empêcher elle-même de faire du mal à nouveau. Le corps tremblant, la gorge nouée, la jeune s'effondra au sol. Ses oreilles bourdonnaient ; elle n'entendait plus aucun son autre que celui de sa propre voix intérieure.
« Mais qu'est-ce que j'ai fait ? »
Dernière édition par Aldabella Prendergast le Ven 3 Juin 2016 - 4:57, édité 1 fois
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Jeu 2 Juin 2016 - 7:18
Pas moyen d'être tranquille mai 1997
Début de soirée, journée terminée; plus de cours à l'horizon, il était débarassé. Exténué, aussi. Le Professeur Underwood avait prit pour habitude de se ressourcer à l'extérieur du château mais il pensait depuis peu à chercher sanctuaire ailleurs. L'été réchauffait l'Écosse et les jeunes élèves se trainaient en masse dans la cours du château. Et là où étaient les enfants, il ne voulait pas être. Morose, il était, amer, encore plus. Il marchait, le corps serré dans un costume parfaitement ajusté, indifférent aux gens qu'ils dépassaient, un par un, deux par deux, bataillons, armées, toute l'Angletterre, peu importe. Puis, lorsqu'il trouva finalement un coin au taux de tranquilité supérieur à celui d'une morgue, il regarda ses alentours, cherchant des yeux s'il risquait de tomber sur un sorcier ou autre. Là-bas, vers le lac. Ils étaient deux. Un garçon et une jeune fille. Leur coin lui semblait assez calme, en dehors du fait qu'ils y étaient. Un sacré problème. Mais, Oscar avait un avantage. Son autorité. Être professeur, même moldu, avait de bons privilèges. Enlever des points aux maisons des élèves chiants, éfficace, vraiment. Très éfficace. Le plan ? Arriver à leur hauteur et leur dire de rentrer au château. Voilà. Puis, il s'installerait là, près des eaux calmes du lac noir, et se plongerait dans un livre. Il s'avança puis entendit leurs voix. Ils montaient le volume. S'empoisonnaient avec leurs mots. Oh, tuez moi, je vous en prie.
— Je vais t’apprendre ce que t’es parents auraient dû t’enseigner il y a bien longtemps ; à savoir fermer ta gueule. Endoloris ! Il ne put se retenir de tirer une sale gueule. Lui qui entretenait son personnage froid et sans émotions, laissait tomber le masque pour la première fois depuis des années. Il ne se rappelait plus de la dernière fois qu'il n'avait su garder son calme. Mais, l'espace de quelques secondes, il n'était plus Oscar Underwood. Il était Adrian Wolfe, le chasseur de sorciers qui venait de voir une adolescente charmante, une élève modèle sans malice, lancer un sortilège qui pouvait la mener vers la prison à vie. Car oui, il connaissait Doloris; les chasseurs apprenaient à reconnaître les armes de leurs ennemis et le sortilège de torture en était une des plus dangereuses. Il se devait d'intervenir. Oui. Il avait une ouverture.Underwood se mit à accélérer le pas. Il était de retour dans son personnage.
— Prendergast ! Mais qu'est-ce qui vous prend d'attaquer un élève sur les terrains de l'école ?! Allez. Vous êtes dans de beaux draps. Et vous... vous ?! Igazi, c'est ça ? Oui, c'est ça. Trente points seront retirés à Gryffondor. Et trente à Serpentard pour vous donner une leçon, jeune homme. Peut-être apprendrez-vous à laisser vos comparses en paix ? Je sais que vous prenez un plaisir à les agacer, miss Prendergast tout particulièrement. Il se plaça progressivement entre les deux étudiants, puis tendit une main vers chacun d'entre eux. Donnez moi vos baguettes, tous les deux. Nous allons à mon bureau et je ne veux pas vous voir vous battre jusque là. Croyez-moi, tentez quelque chose et vous ne reverrez plus jamais Poudlard. Allez, debout Igazi ! Et, tous les deux, pour chaque mot que vous prononcerez en route, j'enlèverai dix points supplémentaires à votre maison.
--
Il ouvrit la porte du bureau et fit passer les deux élèves devant lui. Il avait gardé un air dur tout au long de la marche et ne leur avait pas accordé un seul mot. Il leur montra trois chaises contre le mur du bout du doigt. "Là. Prenez vous en chacun une et mettez là devant mon bureau. Nous allons parler de votre petit accrochage." Puis, il se retourna, en profitant pour barrer la porte. Il ne voulait pas être dérangé. Il ne devait pas être dérangé. Puis, il alla s'asseoir derrière son pupitre, face aux deux dangereux. Les deux baguettes dans la main gauche, il mit son autre main dans son manteau.
— Je ne vais pas passer par quarante chemins. Je sais très bien ce qu'est le sortilège de torture, doloris. Aldabella, vous savez que vous risquez Azkaban ? Je pourrais vous dénoncer et monsieur Igazi ici même pourrait très bien témoigner contre vous. Je peux vous proposer une alternative. Pour... oublier toute cette situation et revenir à une vie normale, où cet endoloris n'a jamais été formulé. Je vous avertis tout de suite. Cette pièce est insonorisée magiquement. La porte est barrée. Personne ne vous entendra. Il prit une pause puis sortit la main droite de son manteau, dévoilant un pistolet qu'il pointa en direction de la tête d'Igazi. Ne vous inquiétez pas. Je ne vous tuerai pas, sauf si vous tentez quelque chose. Aldabella, je vous donnerai votre baguette dans les prochaines secondes. Vous traffiquerez la mémoire d'Igazi, puis nous l'enverrons à son dortoir. Sinon, je vous souhaites bonne chance à Azkaban. Les yeux fixés sur le Serpentard, l'homme tendit le bout de bois à la Gryffondor.
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Dim 5 Juin 2016 - 0:36
Même après lui avoir dit de partir, Aldabella resta immobile avec son air de Gryffondor, tel de la peste qui nous envahit malgré nos efforts pour la fairedisparaitre. Non seulement la sale Prendergast resta auprès de Kyle, mais elle poursuivit ses propos sans valeur. Pensait-elle vraiment pouvoir gagner contre le Serpentard? C'était pitoyable, ridicule, une vraie perte de temps. La voilà maintenant qui parlait de l'éducation de Kyle, mais on voyait bien ici que la personne sans éducation c'était elle, au sens propre du terme. La voix de la rouge et or pullulait d'arrogance, mais même si Aldaballa gardait la tête haute, elle restait aux yeux de Kyle que de la simple vermine. La discussion ne valait pour aucun point la peine d'être continué, mais Kyle ne pu s'empêcher, Aldabella lui rendait la tâche si facile.
Oh, parce que tu connais quelque chose de l'autorité parentale?
Le vert et argent n'eu même pas l'occasion de finir sa phrase que l'expression d'Aldabella changea pour une expression de rage. La fureur pouvait se faire lire sur son visage, ce qui la rendait encore plus laide que d'habitude. C'était presque amusant. Malheureusement, Kyle n'eut pas l'occasion de poursuive ce qu'il voulait dire car Aldabella était maintenant en train de lever sa baguette vers Kyle. Était-elle vraiment stupide au point de se ridiculiser en jetant un sort dans la cour d'école? Le Serpentard voulut éclater de rire, mais la haine dans les yeux d'Aldabella n'annonçait certainement pas bon signe. À peine eut-il le temps de réagir que ce qui devait arriver arriva. De tout ce qu'elle aurait pu dire.
Kyle frissonna d'horreur devant les paroles de la Gryffondor.
Heureusement pour lui, le sort n'avait à peine été prononcé que la baguette de saule de la sorcière tomba au sol. À sa gauche, Voodoo poussa un horrible cri en direction de la Gryffondor, qui avait maintenant l'air complètement détruite, horrifiée. Horrifiée par elle-même. Devant la tentative ratée du sortilège d'Aldabella, Kyle resta immobile, toujours bouleversé de ce qui venait d'arrivée, mais il reprit vite ses esprits en voyant la pauvre traitresse à son sang s'écrouler au sol. Il ne put s'empêcher de sourire en voyant la silhouette anéantie de Prendergast. C'était le comble du comble. Tout ce qu'il avait pensé sur elle se révélait être vrai, elle se montrait sur son vrai visage, tout en se détruisait elle-même, une cause perdue. Pendant que la scène se rejouait encore et encore dans la tête de Kyle , il ne put s'empêcher de remarquer que les deux sorciers n'étaient pas seuls.
Alors que le Serpentard se préparait à se régaler devant ce qui allait suivre, il fut surpris d'entendre l'enseignant retirer 30 points à sa maison. C'est la maison de Kyle qui serait pénalisée à cause des actions d'une Gryffondor? Et pas n'importe quelle action, la Prendergast avait quand même lancé un sortilège impardonnable. Et il expliquait son raisonnement en le réprimandant de s'en avoir pris à ses compares. Kyle ne laisserait surement pas ça passer, le directeur allait en avoir un mot, surtout que c'était Aldabella qui était venue vers Kyle, c'était elle qui avait commencé la discussion, c'était elle qui était resté quand il lui avait dit de partir, et surtout, rappelons-le, c'était elle qui avait levé sa baguette sur Kyle avec le sortilège de Doloris. De plus, il avait mentionné que Kyle ne pouvait laisser Aldabella en paix, ce qui serait plutôt étonnant sachant que c'était la première fois que les deux sorciers s'adressaient la parole. Cet enseignant ne méritait décidément pas sa place dans cette école, mais heureusement pour celui-ci, il avait menacé retirer dix points à la maison de celui qui prononcerait un mot. Kyle garda donc sa bouche fermée et n'adressa qu'un simple coup d'œil à ses deux félins pour leur indiquer de retourner au dortoir avant de lui-même suivre Professeur Underwood. Une fois au bureau, voila que l'enseignant admit savoir que le véritable tord venait d'Aldabella et que elle... Il avait été piégé. Kyle ne put s'empêcher se sentir terriblement effrayé par ce qui allait suivre, il était maintenant coincé entre un pistolet et une oubliette. Bien que le Serpentard ne soit pas très familier avec les armes moldues, il savait très bien que celles-ci, si utilisées correctement, pouvait s'avérer dangereusement mortelles. Il attendait la suite des choses avec frayeur et la peur occupait maintenant toute place dans sa tête, Il ne pouvait plus réfléchir correctement, il ne pouvait penser à aucune issue. Sa seule option était de convaincre Aldabella du regard de l'épargner, mais il savait bien qu'elle risquait une fin bien plus horrible que la sienne si elle n'obéissait pas au Professeur. Peut-être, avec chance, se rendra-t-elle compte que cet enseignant était un vrai fou.
840
Invité
Tell me who you are...
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Lun 6 Juin 2016 - 4:18
Le dos tendu, la gorge serrée, le regard dur ; Aldabella, assise dans le bureau du professeur Underwood, ne disait rien. Ses lèvres étaient comme cousues l’une à l’autre et sa tête, oh tellement droite, tellement fière, semblait tirée vers le haut par une ficelle. Pourtant, cette attitude digne n’était qu’une façade, un masque atrocement lourd à porter. Car Igazi, positionné à sa gauche, et son enseignant, face à elle ne pouvaient pas comprendre la tornade de sentiments qui s’abattait en elle ou, plutôt, ne devait pas comprendre. L’adolescente ne tremblait plus, désormais. Ses pensées étaient bloquées par une censure qu’elle s’était elle-même imposée.
Car, plus tôt, près du lac, Aldabella n’avait pas lâché sa baguette par peur de blesser Kyle, ni par celle d’être vue, non. Elle n’avait même pas eu le temps de penser à la possibilité d’Azkaban. Tout s’était déroulé beaucoup trop vite pour qu’elle ne se soit résigné par la faute de mots ou d’une pensée. C’était cette sensation qui avait donné froid dans le dos ; indescriptible, mais pourtant si réelle. Cependant, malgré le fait qu’elle l’ait ressenti de tout son corps et de toute son âme, jamais, au grand jamais, elle ne s’avouerait avoir véritablement eu ce frisson dans la nuque en formulant le sort ; la douce caresse d’un sentiment de puissance, de dominance. Elle n’était pas ce genre de sorcière. Le sang de centaines de mages noirs coulait dans ses veines, mais pourtant, elle n’en était pas une. Pas elle. N’importe qui, sauf elle. On l’avait élevé pour faire le bien et il était hors de question qu’elle dévie de sa route. Peu importe ce qu’elle avait éprouvé ce soir là, ça n’avait pas d’importance ; c’était une erreur de parcourt, un simple accident qui ne se reproduirait plus à l’avenir. Oui, c’était un simple accroc dans sa poursuite vers la réussite. Elle connaissait maintenant la sensation, alors elle n’avait plus aucune raison de relancer un tel sort à l’avenir. Plus aucune.
La blonde n’avait pas ronchonné lorsque Underwood l’avait traîné dans son bureau, et encore moins en apprenant qu’il ne retirait que cinquante points à sa maison en guise de punition. L’enseignant n’avait eut d’autres choix que de l’aider à se relever alors qu’elle était, à cet instant, toujours échouée au sol, le corps secoué de convulsions. Mais maintenant, posée près de l’espace de travail du Moldu, elle était -ou plutôt, semblait- en contrôle de ses émotions. L’homme ne connaissait apparemment aucunement les Sortilèges Impardonnables et avoir l’air toujours aussi bouleversée aurrait lui mettre la puce à l’oreille que la dispute entre les deux adolescents était à deux doigts de tourner au désastre.
Or, dès que Oscar commença son nouveau discours, le masque de dignité qu’Aldabella avait revêtu s'effondra en un instant, laissant à nouveau paraître l’image de cette adolescente perturbée et terrifiée qu’elle était. « Je ne vais pas passer par quarante chemins. Je sais très bien ce qu'est le sortilège de torture, doloris. Aldabella, vous savez que vous risquez Azkaban ? Je pourrais vous dénoncer et monsieur Igazi ici même pourrait très bien témoigner contre vous. » Ça y est. C’en était fini pour elle. On l’enfermerait là où ses ancêtres avaient péris et, dans les rues, les gens diraient : « Je le savais. Ce n’était qu’une question de temps avant que les Prendergast ne dévoilent à nouveau leur vrai visage. » Cette pensée donnait la nausée à la rouge et or et elle plaqua sa main gauche contre sa bouche pour faire taire une plainte qui ne demandait qu’à sortir. « Je pourrais vous dénoncer et monsieur Igazi ici même pourrait très bien témoigner contre vous. Je peux vous proposer une alternative. Pour... oublier toute cette situation et revenir à une vie normale, où cet endoloris n'a jamais été formulé. Je vous avertis tout de suite. Cette pièce est insonorisée magiquement. La porte est barrée. Personne ne vous entendra. » Elle releva brusquement la tête vers le professeur. Que, quoi ? Qu’insinuait-il précisément ? Dans tous les cas, il lui offrait une chance, une sortie de secours pour se tirer des problèmes qu’elle s’était imposée.
— Qu’est-ce que vous attendez de moi, au juste ? demanda t-elle d’une voix trahissant sa crainte.
Pour toute réponse, l’homme sortit un pistolet de sa poche et le pointa sur Igazi. Instantanément, Aldabella eut un mouvement de recul et porta ses mains à son coeur, les yeux écarquillés. Elle paniquait, le Serpentard aussi ; mais Underwood était de glace.
— Ne vous inquiétez pas. Je ne vous tuerai pas, sauf si vous tentez quelque chose. Aldabella, je vous donnerai votre baguette dans les prochaines secondes. Vous trafiquerez la mémoire d'Igazi, puis nous l'enverrons à son dortoir. Sinon, je vous souhaites bonne chance à Azkaban.
Et il lui tendit son arme. Aldabella, toujours aussi hagarde, la fixa un instant, puis posa les yeux sur Kyle. Elle n’avait d’autre choix que de suivre les indications de son professeur. Sinon, elle en paierait le prix. Alors, elle baissa le regard, saisit sa baguette d’une main tremblant et la pointa sur le garçon. Une profonde inspiration, puis une longue expiration. Elle tendit le bras, releva la tête et ouvrit la bouche pour lancer son sort.
— Ou...Oubli…balbutia t-elle. Oublie… Je ne peux pas. Professeur, je ne peux pas !
Même en temps normal, elle doutait fortement être assez douée pour lancer un sortilège d’amnésie alors… dans cet état ? Impossible. Mais Oscar était armé, elle ne l’oubliait pas. Elle tenait à sa vie, aussi pourrie pouvait-elle être. Elle avait beaucoup trop à accomplir dans le futur pour terminer ses jours aujourd’hui ou, pire, être envoyée à Azkaban. Alors, elle rassembla les dernières parcelles de courage qui se cachaient en elle et changea la trajectoire de sa baguette, visant à présent la tête du Moldu.
— Un sortilège peut être lancé aussi vite qu’une balle peut être tirée, monsieur, lança t-elle d’un ton qu’elle voulait assuré. Vous n’êtes pas stupide, je ne le suis pas non plus. J’effacerai sa mémoire, mais à ma manière. Les enseignants de cette école ont une confiance aveugle en la préfète que je suis. J’irai voler le professeur Slughorn et détruirai les souvenirs de Kyle avec une potion. Je le ferai.
Elle inspira longuement, mais garda le menton toujours aussi haut. Elle n’était pas une faible et il était plus que temps que l’Univers s’en rende compte. Elle était Aldabella Prendergast, descendante d’une famille noble et fière. Peu importe ce que les gens murmuraient ; elle, elle le savait. Et elle finirait bien par leur faire regretter de sous-estimer son nom.
— Mais vous, ajouta t-elle durement. Vous vous souviendrez de l’incident. Qu’est-ce qui me prouve que vous n’irez pas crier sur tous les toits que j’ai prononcé le sortilège ?
Tremblait-elle toujours ? C’était dur à dire. Mais une chose était certaine ; elle ne baissait pas les yeux… et encore moins sa baguette.
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Mar 28 Juin 2016 - 4:47
Pas moyen d'être tranquille 28 mai 1997
Sa future victime - non pas Igazi, mais Aldabella - osa dresser sa baguette vers lui. Un frisson lui traversa le dos et il passa tout près, beaucoup trop près d'appuyer sur la gachette du pistolet pointé sur le Serpentard. Mais, plutôt, il conserva son sang froid, ajoutant mentalement Aldabella Prendergast à sa liste noire. Pour l'instant, le chantage lui procurerait beaucoup trop. Pour l'instant, elle était sauve. "Un sortilège peut être lancé aussi vite qu’une balle peut être tirée, monsieur, Vous n’êtes pas stupide, je ne le suis pas non plus". Underwood l'a coupa froidement. "Si vous n'étiez pas stupide, vous n'auriez pas osé pointer votre baguette sur moi. Le temps que vous prononcez votre formule, j'aurais le temps de tuer votre comparse trois ou quatre fois. Vous êtes stupide, Aldabella. Alors, rangez votre baguette. Elle poursuivit, fit part de sa médiocrité, son incapacité à lancer un sortilège d'amnésie, puis qu'elle prendrait une potion au professeur Slughorn. Elle évoqua la confiance qu'on lui accordait. Le quarantenaire eut un petit sourire. "Alors je vous conseille de faire vite. Ne croyez pas que vous en sortirez facilement. Vous trouverez cette potion aujourd'hui même. Vous réglerez le problème d'Igazi aujourd'hui. Si vous ne revenez pas ce soir, il est mort et vous êtes à Azkaban. Compris ? Compris ?
Finalement, la question que le chasseur de sorciers voulait entendre s'échappa des lèvres d'Aldabella. Il ne se sentait plus menacé, malgré le catalyseur magique dirigé vers son visage. À partir du moment où elle posait la question, il savait avoir gagné. Oscar sourit une nouvelle fois sans regarder la jeune femme. Ses yeux étaient rivés droits devant lui, sur un Kyle Igazi effrayé. "Vous savez déjà, Aldabella. Vous êtes préfète, aimée par les professeurs et d'une bonne fraction des élèves. Vous avez des connections. J'ai besoin d'informations, j'ai besoin de... connaître mieux certaines personnes. Je ne dirais rien tant et aussi longtemps que vous collaborerez avec moi. En fait, vous n'avez pas vraiment le choix. Alors, marché conclus ?" Il attendit sa réponse patiemment, heureux d'avoir vaincu une nouvelle fois. Il utiliserait les connexions de la Gryffondor pour trouver de nouvelles victimes. Il avait déjà quelques problèmes avec quelques élèves. Certains l'intriguaient, certains l'importunaient. Dans tous les cas, il voulait savoir plus. Dans certains cas, il voulait leur tête. "Je suis prêt à vous donner une chance. Vous n'avez pas voulu lancer ce doloris. Surtout, vous n'avez pas voulu qu'on vous voit. J'attends quelque chose en échange, oui." Tout au long de leur confrontation, il n'avait pas cligné des yeux. Son bras dressé vers Igazi ne semblait pas faiblir sous le poids de son arme à feu. Oscar semblait inhumain, robotique. "Nous en parlerons plus tard. Pour l'instant, je ne vais nommer que quelques noms. Des noms de vos proches. Des gens que vous connaissez. Je veux simplement que vous... trainez plus souvent avec eux. Ou au moins les observer, voyez-vous ? Allez. Allez. Kyle Igazi, après amnésie. Morange Tiller, Serdaigle. Andrew Coyti, Gryffondor. Lilianor Zyskowski, Serpentard. Marie Winnesser, Serpentard. Alycia McWood, Serpentard. Les préfets, Eleonora McPhee, Gabrielle Rosier, Angel Johnson, Rachel Austin, Drago Malefoy. Et votre amie de chez Serdaigle. Mara Kvelgen."
Invité
Tell me who you are...
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Ven 5 Aoû 2016 - 21:17
Pas moyen d'être tranquille ! 28 mai 1997
L
e dos droit, l’expression glaciale, le regard vide, le teint blême. Aldabella n’était plus que le reflet d’elle-même tandis qu’Oscar lui expliquait ce qu’il attendait d’elle. En acceptant le marché, jamais elle n’avait osé croire que le professeur serait assez tordu pour lui fournir véritablement une liste regorgeant d’élèves, pour la grande majorité, innocents. Alors qu’il imposait la liste entre ses doigts, la Rouge baissa les yeux vers le parchemin, sans pour autant relâcher ses membres tendus. Son regard défilait entre les noms inscrits, tandis qu’Underwood les énonçait à voix haute en simultané. Et, alors qu’ils continuait son récital, Aldabella ferma ses yeux avec douleur, incapable d’en lire plus. Mais lui, il ne s’arrêtait jamais. Il les annonçait, un à un, sans aucun répit. Alycia, Gabrielle, Drago, Mara.
Un silence suivit l’annonce des nouvelles cibles de la Gryffondor. Un silence lourd, pesant, étouffant. Puis, après une longue inspiration, la blonde leva les yeux vers le ciel, à la recherche d’un brin de courage, et replongea son regard dans celui du professeur. Elle se leva de sa chaise, l’allure toujours aussi droite, comme si une force au-dessus de sa tête tirait les ficelles. Mais après tout, n’était-ce pas ce qu’elle devenait, à présent ? Un vulgaire pantin.
« Je vais préparer la potion. Je serai de retour avant qu’il ne soit trop tard, je le promets. »
Et elle traversa la porte, la claqua derrière elle et, une fois à l’extérieur, saisit sa gorge pour s’empêcher d’éclater en sanglots. Ce n’était pas le moment de pleurer, elle le savait bien. Alors, après un dernier coup d’oeil vers le bureau, elle enfouit le parchemin dans sa poche et prit la direction de la volière. Si elle voulait réussir, elle aurait besoin d’aide.
* * *
Le flacon au creux de sa paume moite, Aldabella traversait à nouveau les couloirs de l’école, cette fois au pas de loup. Elle n’avait aucune idée de l’heure actuelle, mais le couvre-feu était possiblement passé, et il était inconcevable qu’on ne l’arrête maintenant. Alors, comme à son habitude, elle longeait les corridors en silence, tentant de contrôler les tremblements de ses membres. Arrivée devant le bureau du professeur, elle tourna la poignée sans cogner. Fermant la porte derrière elle, elle fixa le sol quelques instants, avant de redresser la tête et de regarder son professeur.
« J’ai la potion. Laissez-moi lui donner, s’il-vous-plaît. »
Inspire, expire. Elle avança doucement vers Kyle et articula une excuse silencieuse, avant de pointer sa baguette vers lui. La voix trop tremblante pour prononcer un sortilège convenablement, elle informula un Petrificus Totalus sur le jeune homme, et posa le flacon sur ses lèvres. Vidant le contenu, elle referma sa bouche de sa main et, lorsqu’elle fut certaine qu’il avait tout avalé, anula le maléfice qui pesait sur Igazi.
Reculant de quelques pas, elle ne détourna pas son regard du Vert. Pourvu que ça marche.
Sujet: Re: Pas moyen d'être tranquille! | Privé Ven 2 Sep 2016 - 2:31
Look into my eyes Now you're getting sleepy Are you hypnotized By secrets that you're keeping?
Un mort, un fantôme, un cadre inanimé, sans vie, sans mouvement, Kyle, l'héritier de la couronne familiale restait sans mots, incapable de parler, incapable de détourner le regard, incapable de retirer les paroles du professeur de sa tête. Si seulement la jeune fille à ses côtés n’avait pas été aussi conne, si seulement elle avait mis à l’action les nombreuses heures de pratiques avec son ‘frère’. Underwood n’avait pas tort, un pistolet était beaucoup plus rapide qu’une baguette, et surtout, beaucoup plus mortel. D’autant plus que l’arme en question était pointé sur Kyle. Mais si seulement la Gryffondor pouvait réfléchir un peu avant de parler. Certes, formuler un sort serait plus lent... mais un sortilège informulé? Le piètre moldu ne le verrait pas venir, il ne l'entendrait pas venir. Mais non, évidemment, la peste de Prendergast n’était pas capable d’avoir un minimum de respect pour personne, elle n’avait sans doute pas plus d'intelligence. Maintenant le Serpentard avait la preuve. Il allait devoir se battre pour-lui même, mais avec quoi? Il était seul contre deux, sans arme, sans l’autorisation de faire un geste, peut-être pouvait-il tenter de les raisonner? Non, raisonner avec des imbéciles serait aussi productif que de faire taire une mandragore. De plus, tenté de parler serait beaucoup trop risqué. Le vert et argent devait utiliser son cerveau pour se sortir de là, si, bien sûr, il y avait une issue. De là où il était, Kyle ne pouvait utiliser ses mains, le mouvement de ses bras serait trop visible aux yeux de l’enseignant, mais ses pieds, par contre, il pouvait les bouger avec aise, sans faire de bruits, bien entendu. Cependant, avoir accès au mouvement de ses jambes n’allait rien apporter au Serpentard, mis à part se dégourdir les jambes si l'envie lui venait. Rien, il ne trouvait rien à faire. Il était aussi pris qu’une petite souris dans un royaume de chat, aucune issue. il pouvait tenter de courir vers la porte, bien sur, mais c'était une idée stupide, une idée Poufsouffle. De toute façon, Aldabella avait déjà retourné son arme vers Kyle, qui lui adressa un regard sans vie. Il n'essayait même pas de la convaincre de ses yeux, c’était sans espoir, elle était dans un plus gros pétrin que lui, pour l’instant, elle était plus sotte. Une Gryffondor digne de ce nom, qui allait trahir son camarade pour le plus grand plaisir du professeur Underwood.
Ou...Oubli…
En plus d’être incapable de performer un sortilège informulé, la voilà aussi incapable de jeter une Oubliette, un vrai désastre, cette fille, mais c’était pour le mieux. Du temps, c’est tout ce que le Serpentard avait besoin, s’il ne pouvait trouver une issue avec sa tête, il allait devoir se servir de sa tête comme issue. Si la Gryffondor voulait utiliser une potion, ça laissera amplement de temps au Serpentard, amplement de temps pour déjouer l’oubliette du mieux qu’il pouvait.
Alors je vous conseille de faire vite. Ne croyez pas que vous en sortirez facilement. Vous trouverez cette potion aujourd'hui même. Vous réglerez le problème d'Igazi aujourd'hui. Si vous ne revenez pas ce soir, il est mort et vous êtes à Azkaban. Compris ? Compris ?
Mort.. un mot si puissant utilisé avec si peut de réflexion, le professeur croyait-il Kyle si innocent? Ou bien était-il simplement abruti lui-même. Parce qu'évidemment la mort d’un élève à Poudlard allait passer inaperçu. Quel idiot. Mort ou pas, il fallait d’abord se concentrer, Kyle n’allait surement pas pouvoir sortir alors que la préfète était partie. Il n’allait donc pas pouvoir prendre note de ce qui s’était passé, évidemment. Mais c’était la parfaite occasion de faire travailler le fameux cerveau Serpentard qu’il possédait, il ne devait pas faillir à représenter la famille Igazi, il fallait qu’il se rappel, il devait se rappeler. Il était si concentré qu’il n’écoutait même plus sur quoi les deux autres étaient en train de parler jusqu'à ce que le cliqueti de la porte détourne son attention. Aldabella était partie, laissant la poignée déverrouillée. Non pas que le sorcier espérait recevoir de l’aide mais ça lui garantissait maintenant une protection contre l’arme du Moldu, toujours pointé sur lui. Une porte déverrouillée insinuait que le bruit causé par l’arme à feu serait entendu si elle venait à tirer, C’était maintenant le temps de se concentrer, se concentrer sur le passé. Il n’y avait pas un millier de choses qui allait pouvoir aider Kyle en ce moment. Il devait créer un souvenir si fort que la potion d’amnésie n’allait peut-être pas parvenir à l'effacer. Le jeune Serpentard avait cru apprendre que c’était possible si le lanceur du sortilège, ou de la potion, dans ce cas, était peu expérimenté. L’étudiant blond avait donc sans doutes une chance, puisqu’il s'agissait.. de.. Aldabella. Même si le vert et argent était né avec une mémoire incomparable, il devait absolument améliorer son souvenir, le rendre parfait, ineffaçable. Underwood, toujours assis devant lui, ne disait rien, ou peut-être Kyle était-il trop concentré qu’il n'avait pas entendu la voix peu prononcée de son ‘enseignant’. En fait, l'adolescent était si concentré qu’il n’avait aucunement remarqué le temps passé et Aldabella était revenu sans qu’il n'ait eu à attendre. Était-elle revenue un peu trop tôt, par contre, la mémoire de Kyle était-elle vraiment rendu obliviate proof?
Le jeune homme se retourna pour faire face à la Gryffondor, qui avait la baguette de saule en main. Eh, bien sur, c’est sur lui qu’elle fit usage d’un sortilège informulé, si seulement elle avait pu y penser avant d’en arriver là, quelle idiote. Le liquide se déversa doucement dans la bouche du sorcier, puis continua son chemin jusqu'à sa gorge, laissant derrière lui un goût de baies moisies. Alors que le fluide continuait de descendre jusqu'à son estomac, Kyle continuait encore de perfectionner son souvenir près du lac. Jusqu'à ce que, plus rien, il regard a Underwood d’un air confus, puis, tourna son visage vers celui d’Aldabella, lui afficha un sourir avant de se lever de son siège, se diriger vers elle et s’exclamer:
Bon, alors on se reparle plus tard, Belle!
Ah, que cette fille était adorable, toujours prête à aider ses amis. Igazi adressa un dernier sourir aux occupants de la pièce avant de fermer la porte derrière lui.