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 Les vestiges du parfum maritime | Libre

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Olympe Wignacourt
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MessageSujet: Les vestiges du parfum maritime | Libre   Les vestiges du parfum maritime | Libre EmptyDim 14 Aoû 2016 - 14:27

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme ; dans le déroulement infini de sa lame, et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur se distrait quelquefois de sa propre rumeur au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. C. B.

Olympe divaguait, elle y voyait des dauphins.

Ou bien des requins, ces prédateurs aux dents pointues et aux écailles d'un bleu triste, tâchant son tableau de paix ; ou encore des poissons de diverses natures dansants en groupe, rouges, oranges, ou même verts, leurs écailles miroitant dans le bassin infini et produisant un véritable arc-en-ciel de couleurs ; ou plutôt des méduses multicolores, se mouvant entre les nuages à la façon d'oiseaux agiles.

Ou, soyons fous, tout ça à la fois. Ça lui plaisait bien.

Cela faisait plus d'un mois qu'elle logeait chez les Rosebury, et elle avait délaissé la compagnie de ses sœurs le temps d'une après-midi, avide de ressentir ce sentiment de solitude trop oublié. Elle savait que Zoé lui en voulait toujours de l'avoir faite quitter Beauxbâtons où, contrairement à sa sœur aînée, elle avait réussi à être acceptée et à se créer de bonnes relations. La plus âgée l'ignorait alors, choisissant de profiter davantage de la joie de vivre et de la naïveté de sa plus jeune sœur. Elles étaient un peu dans le même monde, toutes les deux. Zoé avait un esprit plus raisonnable, et c'était certainement le fruit de leur mésentente voilé par l'amour d'une sœur à une autre.

Oly était ancrée au désert de poussières et s'amusait à enfoncer ses orteils dans le sable bouillant, qui collait à sa peau légèrement mouillée & le reflet du soleil dans l'eau produisait des milliers de scintillements aveuglants. L'océan était plutôt paisible, et la jeune fille aux cheveux chocolats aimait le calme du bord de mer parce que ça la changeait terriblement des voitures et des métros parisiens. Dans la capitale, elle n'avait pas souvent l'occasion de tremper ses pieds dans le bassin salé, les piscines artificielles suffisaient largement à la plupart des habitants.

Mais pas à elle. Oly, elle avait besoin d'un réel contact avec la nature. Pouvoir courir à pleine puissance entre les arbres et sentir les fleurs de cerisier rencontrer ses joues amaigries, entendre les cris des mouettes sur les quais & pouvoir s'allonger sur de l'herbe fraîche qui la cacherait des regards de par sa hauteur naturelle. Ici, elle était dans son élément.

Et elle s'y sentait bien.

Son corps mince s'étira de tout son long. Oly ne craignait pas le sable qui s'introduisait dans ses cheveux démêlés, ni la chaleur contre sa peau exposée à l'astre, qui rôtissait. Elle mit ses mains en face de son visage, contemplant ses doigts asséchés par l'eau, épanouie. Elle visualisa encore sa vision améliorée du monde – elle aimait nommer ainsi les décors où elle ajoutait des éléments de son imagination - Puis se releva brusquement, s'emparant de son sac à dos ou elle en extrayait son bouquin plein de dessins et de peintures d'aquarelle. Et elle se mit à gribouiller sur une page vierge de coups de stylos agités, animée par son désir de retranscrire sa propre réalité.

Alors elle n'entendit pas les mots prononcés doucement par la personne derrière elle, plongée dans son moment d'inspiration intense.
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Leo Buchanan
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MessageSujet: Re: Les vestiges du parfum maritime | Libre   Les vestiges du parfum maritime | Libre EmptyMer 17 Aoû 2016 - 20:13

« Encore coucher sur le canapé ? Mais ce n’est pas possible, tu es dans la même position que quand je suis parti travailler ce matin ! »

Maman n’était pas vraiment contente quand elle était rentré du travail en fin d’après-midi. Je l’avais regardé avec des yeux de cocker, ceux-là même qui font fondre le cœur des mamans, direct ! Enfin… d’habitude. Parce que ce jour là, ça n’avait eu aucun effet sur elle. Elle avait gardé ses mains sur ses hanches alors qu’elle me regardait sévèrement. Ses sourcils s’étaient dangereusement rapprochés, signe que j’allais passé un sale quart d’heure. Si je m’étais attendu à ce qui allait suivre, j’aurai troqué mon caleçon de la veille pour des vêtements et je serai sorti peu avant qu’elle ne rentre.

Ce soir là, j’avais eu le droit à un long et pénible discours sur les responsabilités, mon immaturité, et mon manque flagrant de motivation pour… tout. Bah voyons. Je l’avais écouté distraitement en jouant avec mes petits pois, mais la seule chose qui m’avait fait réagir dans son discours d’une heure avait été ça conclusion directe, et sans appel. « Tu vas aller travailler ! » Hein ? Quoi ? J’ai bien entendu ? Maman c’est les vacances ! C’est ce que je me suis dis dans ma tête, parce qu’en vrai, j’ai juste ouvert grand la bouche choqué, et aucun son n’est sorti. Mais finalement je me suis dis que ma petite mamounette avait un drôle d'humour! ERREUR!

Le lendemain, maman est parti comme si ne rien était, je me suis dis que la discussion de la veille était close et oubliée, Que nenni ! Elle est rentré plus tôt alors que j’étais encore affalé sur le canapé a regarder la télé, elle s’est mise devant l’écran alors que Pamela Anderson courrait dans son maillot de bain rouge, et là : « Je t’ai trouvé un travail ! Tu commences demain !» Quoi ?! Non mais quelle maman ferait ça à son fils unique hein ? je vais vous le dire ! La mienne ! Bref, elle m’annonce que je vais jouer aux hommes d’entretiens dans un centre spécialisés pour jeunes délinquants en puissance et instables ! En résumé, je vais bosser dans un asile avec des psychopathes ! Elles sont belles mes vacances ! Je crois que j’étais sous le choc, car je me suis rendu compte que j’étais sous la douche alors que je mettais du shampoing dans les yeux ! Et ça fait mal ! j’ai enfilé un bermuda kaki par-dessus mon short de bain et un T-Shirt blanc et je suis partie en claquant la porte, histoire de profiter de mon dernier jour de liberté vacances avant d’aller au bagne travail.

Avalon me paraissait être une bonne idée. J’avais envie de profiter de la mer, du soleil, et de me détendre. J’étais un peu angoissé par la journée de demain. J’allais travailler ! Travailler. Un mot bizarre en fait. Le plus gros travail que j’avais jamais fait, c’était de débarrasser mon assiette une fois le repas fini. Ça promettez !

Je passais une de mes mains dans cheveux blonds, encore humides et décoiffés, et je soupirai avant de la remettre dans la poche de mon bermuda. Le soleil cognait fort, et j’avais la ferme intention d’aller me baigner, même si j’avais oublié ma serviette de bain à la maison. Hors de question de faire demi-tour de toute façon. J’arrivais sur la plage, et j’ôtais mes tongs pour laisser le sable chaud venir caresser mes pieds et faciliter mes mouvements sur le sol instable. J’aimais bien Avalon, plus que Londres en fait, même si la capital anglaise possédait de nombreux atouts à son avantage ! Avalon avait la mer, la quiétude et la douceur de vivre, et c’était tout aussi agréable parfois et ça me faisait pensé à l'endroit ou j'avais grandi: Cap Cod.

Je ne fis que deux pas lorsque je remarquais devant moi, une jeune fille aux cheveux bruns qui semblait fasciné par ce qu’elle faisait. Je franchis les derniers pas et vint me poster derrière elle en disant calmement « bonjour », sans qu’aucune réponse ne me soit rendue. Okay, soit elle était incroyablement concentrée, soit… elle était malpoli. Je tentais une autre approche après avoir regarder sans aucune gêne par-dessus son épaule. « C’est très beau ! T’es une artiste en herbe non ? » constatais-je après avoir admiré son dessin. A vrai dire, ce n’était pas tant ce qui était dessiné qui m’avait interpelé, mais plutôt les couleurs utilisées. Sur le coup, c’était moi qui avais été relativement malpoli. Regarder par-dessus l’épaule de quelqu’un était loin d’être appréciable, mais je ne m’en formalisé pas. Ce n’était pas non plus un crime, et dans le pire des cas, elle prendrait la mouche ou m’ignorerait, au choix…
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Olympe Wignacourt
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MessageSujet: Re: Les vestiges du parfum maritime | Libre   Les vestiges du parfum maritime | Libre EmptyMer 24 Aoû 2016 - 20:26

Homme libre, toujours tu chériras la mer ! La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme ; dans le déroulement infini de sa lame, et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer. Tu te plais à plonger au sein de ton image ; tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton cœur se distrait quelquefois de sa propre rumeur au bruit de cette plainte indomptable et sauvage. C. B.


Elle tourna la tête ; de sa voix grave, il l'avait finalement sortie de sa léthargie, et Olympe plissa des yeux pour pouvoir apercevoir l'étranger. Il avait des yeux d'ange, une carrure de guerrier & une chevelure chocolat, et Oly se perdit un instant dans son regard envoûtant.

Il ressemblait vaguement à un prince charmant, ceux que l'on a l'impression de rencontrer à la lecture de l'un de ces conte pour enfants. Il n'en avait seulement que l'apparence, et Oly restait tout-à-fait prudente. Car combien de fois ses parents, dans les rues encombrées de Paris où bon nombre de passants se bousculent, lui avaient répété qu' « il ne fallait pas parler aux étrangers » ? Beaucoup trop. Et la douce Olympe avait du mal à aborder des adultes, alors cela ne posait pas réellement de problèmes ; mais des adolescents de son âge, ils se voyaient être pris au piège dans son flot de paroles continues, et elle avait tendance à ne chercher que les belles choses chez quelqu'un. Malgré l'avertissement qui résonnait dans sa tête, elle lui sourit, heureuse que l'on s'intéresse à ses dessins.

« Bonjour ! » lui répondit-elle dans un parfait français avant d'abaisser ses paupières, se rendant compte de sa bêtise. Elle soupira, épuisée par sa propre personne. Les cheveux dans la figure, elle réitéra son salut, nullement gênée, puis se repencha sur son œuvre. « On peut dire ça comme ça, oui ! » Ses joues rougirent à l'appellation ; une véritable artiste en herbe, n'est-ce pas ? Elle n'aimait pas se vanter de ses talents de dessinatrice, pourtant elle devait avouer qu'elle s'était vachement améliorée depuis l'an dernier. « Et, que dirais-tu d'en voir d'autres ? » N'attendant point sa réponse elle tapota à côté d'elle sur le sable brûlant, où sa serviette de plage dépassait. Elle avait un admirateur, elle n'allait pas le lâcher tout de suite ! Ce n'était pas un siège très confortable, certes, mais cela lui éviterait de devoir supporter les grains dans son maillot.

Elle ne faisait plus vraiment attention à l'inconnu, en revanche elle s'activait à reprendre du début son cahier rempli d'endroits, d'animaux, de végétaux, ou bien juste d'humains, qu'elle avait trouvés beaux sur l'instant ; Olympe n'avait jamais honte de ses œuvres passées. C'était des vestiges de son apprentissage, et Oly aimait à l'occasion les revoir, mais ne les retouchait jamais. Ce serait comme retoucher au passé, en quelques sortes.

Se relevant d'un coup pour s'asseoir sur ses jambes, remettant en place son kimono, elle reposa le bouquin sur les jambes du jeune homme, lui intimant silencieusement de le feuilleter par lui-même ; extérieurement, elle était relativement calme, seul son pincement de lèvre trahissait son impatience ; intérieurement, elle bouillonnait. Elle voyait bien que l'intérêt de sa famille pour ses dessins devenait minime, elle n'était pas idiote. Ils étaient presque ennuyés lorsqu'elle leur demandait leur avis. Alors pour une fois qu'elle pouvait en profiter, elle ne se priverait pas.

« Alors ? » les mots s'étaient échappés tout seuls, et elle posa ses deux mains sur sa bouche, à la façon d'une gamine qui avait dit un gros mot, prête à être grondée. Oly ne voulait pas l'interrompre dans son admiration. « Désolée. » Parfois, elle tentait de regarder son visage en fonction du dessin, les premières impressions étaient toujours les plus importantes. Elle ne voulait rien rater du spectacle, et dès qu'il eut fini d'observer, ses yeux s'illuminèrent. « Comment tu les trouves ? En préfères-tu quelques-uns à d'autres ? Un classement, peut-être ? C'est... nul ? Tu t'en fiches ? Parce que, je t'ai pas laissé le temps de me répondre, peut-être que ça ne t'intéresses pas, et je comprendrai, mais maintenant que tu les as vus, tu peux me donner ton avis, hein ? » Si sa sœur était là, elle l'aurait traitée de pipelette depuis longtemps, alors elle se tut à cette pensée. Elle tourna finalement la tête, fixant l'océan bleu.
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MessageSujet: Re: Les vestiges du parfum maritime | Libre   Les vestiges du parfum maritime | Libre EmptyLun 29 Aoû 2016 - 21:36

J’avais hésité à faire demi-tour et laisser la jeune fille tranquille. Peut-être ne désirait-elle pas de compagnie, et si c’était le cas, autant respecter son choix. Je m’apprêtais donc a reprendre mon chemin en direction de l’eau lorsqu’elle me remarqua enfin. Aussitôt elle prononça un mot que je ne compris pas. Elle n’était donc pas anglaise ? Cela expliquait probablement pourquoi elle n’avait pas répondu à ma salutation. Ah non ! j’ai pensé trop vite, puisqu’elle me parle à présent en anglais, comme si elle venait tout juste de réaliser dans quel pays elle se trouvait. Je ne pus m’empêcher de laisser un sourire venir étirer mes lèvres.

Elle continuait aussitôt sur la lancée de mon commentaire, comme si mes quelques mots l’avaient suffisamment inspirée pour tenir une conversation a elle toute seule – et j’étais loin d’imaginer à quel point ! - je compris son geste de tapotement comme une invitation à m’asseoir, et j’en étais surpris. Elle semblait très extraverti pour une adolescente, du moins bien plus que Hope, la jeune fille que j’avais rencontré sur le chemin de traverse. A bien y réfléchir, elles semblaient être les parfaites opposées. Non content d’avoir enfin ne quelqu’un à qui parler – Se faire des potes dans un autres pays, c’est pas si facile qu’on croit, surtout quand ledit pays sort d’une guerre sans précédent -. Je ne me fis pas prier et je me laissais tomber à ses côtés sur le bout de serviette qui dépassait, repliant mes longues jambes de façon à ce que mes genoux soient à moitié relevés. A peine mes fesses s’étaient posées qu’elle me fourra son cahier dans les mains me donnant le ton en me mettant pour commencer, à la première page. Je regardai le cahier, ahuri. Il était quand même lourd, et il devait y avoir une centaine de dessins là-dedans. Et on ne s'était même pas présentés!

Je mentirais si je vous dis que je n’ai pas songé à lui rendre son cahier et à m’enfuir à toutes jambes, cette pensée m’a bien effleurée l’esprit, mais elle n’a pas l’air méchant, et je suis curieux de voir ses dessins. Je commence à feuilleté son cahier. Je ne suis pas un expert en dessin, mais je remarque que les coups de crayons prennent plus d’assurance au fil des œuvres que je vois, et qu’ils sont plus précis. Il y a une nette amélioration au fil des pages que je tourne, et je m’arrête parfois de longue secondes pour admirer un croquis, un paysage, ou un visage. J’avais parcouru plusieurs pages quand j’entendis la voix de l’adolescente. Son « alors » respiré l’impatience. Mes yeux azurés quittèrent le cahier pour venir se planter dans ceux de l’inconnue mais déjà un flot de paroles déferlèrent, me laissant la bouche à moitié ouverte de stupeur. Etait-ce possible de parler autant, aussi vite en si peu de temps ? – Et question existentielle: elle fait comment pour respirer ? – Je levais la main doucement à mi-hauteur pour l'inciter à se taire – pour rester poli ! – et je me permis de faire un petit sourire moqueur. « Penses a respirer entre deux questions ! » fis-je en me mettant à rire, « on t’as jamais dis que tu parlais très , voir trop rapidement ? » m’amusai-je à le lui faire remarquer.

Trêve de plaisanterie, je ne voulais pas qu’elle me saute dessus par vengeance – même si j’aimais qu’on me saute dessus pour autre chose – et je baissais alors mes yeux quelques secondes vers le cahier, tentant de rassembler mes pensées. « C’est vraiment beau, on sent bien l’évolution au fil des dessins, après je suis pas un expert hein, mais je les trouve très beaux. Tes portraits sont probablement ceux que je préfère, je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. Je suppose que c’est du à certains petits détails, mais malgré quelques imperfections comme des yeux trop rapprocher, ou différent, ou bien un nez un peu disproportionné par rapport au reste, mais je les trouve magnifiques. » admis-je calmement. Je restais silencieux quelques secondes. J’avais donné mon opinion, sans me rendre compte que ça pouvait blesser la jeune fille. J’étais qui après tout, pour juger ses dessins ? J’y connaissais rien ! J’espérais qu’elle apprécierait ma sincérité, et que je ne me prendrai pas une tarte au doigt - J’en raffolé pas tellement en fait- . « Enfin, j’suis pas expert hein ! » me défendis-je aussitôt en me passant une main gênée dans mes cheveux quasiment sec à présent, regardant du coin de l’œil la réaction de l’inconnue – pour savoir si je dois m’enfuir à toutes jambes maintenant ou si j’ai un répit, c’est surtout ça ! -.

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