[Flashback été 1996] Première beuverie en bonne ou mauvaise compagnie [PV Samaël]

03/05/2016

Pré-au-Lard, aux alentours de 18h00, fin juillet 1996.

« Allez ma soeur, tu verras, ce village est super bien. J'y suis venu quelques fois. » Disait mon frère, Jabalah. Je lui répondais : « Juste à voir l'architecture, on dirait le quartier le plus pauvre de Casablanca. Même pire. Pourquoi les sorciers de ce pays ne savent pas ce qu'est la classe ? » Mon frère soupira, alors que nous étions arrivés dans la place centrale de Pré-au-Lard où je frissonnais. « On a tous nos façons de vivre. T'as connu des cas à Uagadou où toutes les nations d'Afrique y sont. Bon, j'ai un entretien important, on se retrouve devant l'endroit intitulé "Les Trois Balais" dans quelques heures. Tu peux faire un tour des boutiques, y en a des sympas. » J'ai soupiré à mon tour, regardant un type qui nous fixait sans rien comprendre de ce qu'on disait du fait que l'on parlait en Arabe. « D'accord. À tout à l'heure. » Dis-je, boudeuse.

Mon frère et moi nous sommes séparés, où j'ai jeté un regard au type confus avant de tourner les talons afin de faire un petit tour de cet endroit, ne regrettant pas de m'être mise en jeans du fait que ce village était tout de même frisquet comparativement à Londres, malgré mes sandales de luxe. J'ai une notion différente du froid comparativement à ces britanniques. Du coup, je suis passée par un endroit intitulé Honeydukes où je me suis achetée un tas de friandises car il fallait signifier que j'étais riche et que mon sac à main pouvait contenir bien des choses. Merci au sortilège d'extension. Heureusement que je savais assez bien parler Anglais, sinon j'aurais eu l'air d'une débile mais mon accent était facilement perceptible, il ne restait qu'à savoir d'où je venais.

J'ai quitté Honeydukes, sac à main sur l'épaule, regardant où je pourrais bien aller à cette heure-ci. Soupirant, je me suis mise à marcher vers le fameux "Trois Balais", même si mon frère m'avait donné rendez-vous dans quelques heures seulement. Une fois devant la porte, je l'ai poussée de ma main droite où scintillaient mes bracelets d'or pur. Je ne savais pas ce qu'était cet endroit, mon frère ne m'en avait pas fait la description. Sûrement pas un truc de Quidditch, faut espérer. Eh non, l'intérieur avait davantage l'air d'un bar-auberge. Il y régnait une étrange ambiance dont je n'avais jamais eu l'occasion d'expérimenter et il était possible d'y voir plusieurs personnes boire ce qui semblait être de l'alcool dont je n'avais jamais touché jusqu'ici. Je me suis donc dirigée vers une table vide, regardant le menu que venait de me passer une serveuse. Je ne connaissais pas vraiment les choix, donc j'ai pris de l'hydromel aux épices, ignorant même ce que c'était que de l'hydromel.

Durant l'attente, je sortis un saphir de mon sac à main en commençant à jouer avec, dans mes doigts.

26/04/2016

Ah l'été, voilà le moment de l'année que je préfère par dessus tout. Les esprits se détendent et les vêtements se font moins nombreux sur le dos des sorciers mais surtout sur celui des sorcières sur lesquelles je porte bien plus souvent mon regard. Cependant bien que les yeux s'égaraient souvent, je n'oubliais pas mon objectif de devenir le meilleur fabricant de baguette magique qui puisse exister, aussi je me suis rendu à Pré-au-Lard pour essayer de trouver quelque chose d'intéressant.

Les allers-retours se sont enchaînés aujourd'hui, quelques arrêts par ci par là mais rien de bien concret ou d'intéressant pour que j'y passe plus de temps que nécessaire. Déçu de devoir rentrer les mains vides, je décide de m'arrêter à un bar pour y boire un verre, que je ne sois pas venu ici pour rien au moins. Je me dirige donc tranquillement vers le premier bar que j'aperçoit qui s'avère être celui des trois balais.

Une fois entré je m'installe à une table, orienté pour avoir une vue sur ceux qui viennent et sortent de cette demeure afin de trouver peut-être un ou une compagne pour boire avec moi et ainsi éviter de rester seul comme un idiot, bien que je n'ai que faire du regard des gens.

Je commande un verre de rhum ainsi que quelques hors d'oeuvre à me mettre sous la dent, payant la serveuse avec une poignée bien remplie de pièces, lui disant de garder la monnaie tout en lui offrant un clin d'oeil charmeur et un sourire dont j'ai le secret.

Sirotant mon verre tranquillement je jette un oeil distrait aux arrivants jusqu'à voir cette jeune fille entrer, exposant sans gêne aucune ses richesses. Elle s'installe, seule, sur une table, prend commande et joue avec un saphir entre ses doigts. A bien la regarder je suis presque certain qu'elle n'est pas d'ici, son teint de peau est sûrement le plus gros indice qui confirme ce que je pense.

Je reste un moment à l'observer, attendant qu'elle reçoive sa commande et qu'elle tourne son regard vers moi pour lever mon verre en sa direction tout en arborant un sourire des plus charmeur. Si j'arrive à faire qu'elle me rejoigne alors la journée ne sera pas complètement gâchée.

03/05/2016

Qu'est-ce que je faisais dans ce pub ? J'en savais rien. Je n'avais pas vraiment envie de faire du social, surtout que les gens de cet endroit ne semblaient pas trop enclins à vouloir communiquer avec une étrangère comme moi. Oui, il était facile de voir que je ne venais pas du coin, que ce soit par mon accent ou encore mon teint de peau. Pourtant, j'avais pu sentir plusieurs regards pesés sur ma personne mais bon, parfois l'ignorance est la meilleure solution et surtout que je n'avais aucune envie de me coltiner des imbéciles et des moins que rien en attendant que Jabalah ait fini son entretien. Il ne m'avait même pas dit ce que c'était vraiment hormis que ça avait rapport à notre mère. Pour le moment, j'attendais la boisson que j'avais commandé, ignorant ce que c'était en plus de ne pas m'être informée sur son contenu. Vu le nom, je doutais que ce soit alcoolisé bien que ça risquait d'avoir un goût fort...

Donc, en attendant mon unique commande, je jouais avec une pierre précieuse, soit un saphir. Ça m'arrivait de jouer avec des objets bénins lorsque je devais attendre et aujourd'hui, c'était cette jolie pierre. En levant les yeux, j'ai remarqué qu'un homme me regardait mais pas du même regard que les autres. Cependant, ma boisson arriva au même moment où j'ai immédiatement payé en donnant quelques gallions, fraîchement sortis de ma bourse se trouvant dans mon sac à main. Je lui disais de garder la monnaie. Après tout, ce n'était pas comme si j'en manquais... De nouveau seule, j'ai regardé ma boisson, sentant son odeur dont mes narines se sont délectées avant de nouveau lever les yeux vers le même homme que j'avais remarqué peu avant. Il souriait et avait un verre en main qu'il venait de le lever en ma direction. Que faire ? Un sourire se porta également à mes lèvres alors que je venais de lever mon verre à mon tour vers lui.

Néanmoins, je n'ai rien bu. Je me suis contentée de me lever avec mon verre en main, sans oublier mon précieux sac à main pour ensuite aller le rejoindre à sa table. Il était également seul, comme moi à mon arrivée bien que je ne l'aille pas remarqué au départ. Près de la table, je lui dis, avec mon habituel accent lorsque je parlais Anglais : « Je suppose qu'il n'y a aucun inconvénient si je prends place ? » Je lui fis un clin d’œil avant de m'asseoir en face de lui, ayant déposé mon verre sur la table. « Je ne sais pas ce qu'est de l'hydromel mais je vais oser goûter ! » J'ai pointé mon verre de ma tête, sans cessé de regarder l'homme qui était plus vieux que moi d'au moins quatre, voir cinq années. « Santé ! » J'ai levé mon verre vers lui avant de boire une gorgée, sentant rapidement le liquide descendre dans ma gorge, faisant une petite grimace malgré le fait que c'était plutôt bon. Je pouvais sentir du miel dans cette boisson, les épices mais aussi quelque chose d'autre. Était-ce... de l'alcool ? Je n'avais théoriquement pas le droit. Tant pis, il était trop tard. J'ai fait comme si de rien n'était avant de dire, au type :

« Au fait, je m'appelle Zahara mais tu peux m'appeler Zaha. » Me présentais-je, sachant que s'il prononçait mon nom au complet, il allait le massacrer. Pas dur à écrire mais quant à le prononcer correctement, c'était autre chose. « À qui ais-je l'honneur ? » J'eus un sourire malicieux.

26/04/2016

Tandis qu'elle attendait son verre, elle faisait rouler ce petit joyaux entre ses doigts, le laissant refléter la lumière de cet endroit par moment. elle montrait clairement sa richesse et semblait n'avoir que faire des regards qu'on puisse porter sur elle. Bien qu'elle semble jeune elle reste agréable à regarder et mes yeux se perdent souvent sur le reste de son corps qu'il m'est possible de voir depuis là où je suis.

Elle reçoit enfin sa commande et tout comme moi paye la serveuse sans vraiment compter combien elle lui donne, enfin quelqu'un d'aisé qui n'a pas peur de le montrer. Ma petite technique d'approche semble fonctionner, elle lève aussi son verre en ma direction en me rendant un joli sourire avant de se lever pour me rejoindre. J'ai ainsi pu apprécier ses courbes se mouvoir tandis qu'elle avançait vers moi pour s'asseoir à ma table. Mes yeux revenant fixer les siens, je ne dis pas un mot au début, voulant faire croire à l'homme mystérieux jusqu'à ce qu'elle me parle directement, me demandant ainsi si elle peut prendre place. Ma seule réponse sera un simple mouvement de main montrant la chaise face à moi et un sourire des plus charmeur pour l'amadouer.

Elle m'avoue ne pas savoir ce qu'est l'hydromel, je me demande bien pourquoi elle en a commandé dans ce cas, enfin, je l'observe en silence tandis qu'elle porte le verre à ses lèvres pour enfin goûter à ce breuvage que je connais si bien pour m'avoir donné des maux de tête incroyables.

- Tu ne sais pas ce qu'est l'hydromel et tu en commande? Et bien j'espère que tu aime l'alcool car tu va être servie.

Cette phrase avait été dite avec une pointe d'humour mais aussi de moquerie, j'ai hâte de voir ce que ça va donner si elle boit un peu trop de cette boisson. Elle se présente en suite, arborant un fin sourire sur ses lèvres, son nom ainsi que son accent me confirment bien qu'elle n'est pas anglaise, un peu d'exotisme est toujours agréable.

- Enchanté Zaha, je m'appelle Samaël, je vais entrer à l'université d'Haveirson à la rentrée pour continuer mes études. Et toi tu viens faire quoi en Angleterre? Tu n'es sûrement pas d'ici à ce que je peux voir.

03/05/2016

Je venais tout juste de me joindre à un homme complètement inconnu comme toutes les personnes présentes dans cette place et même la grosse majorité de ce pays. Dit-on pas qu'il est bon d'avoir des contacts un peu partout ? Ce qu'a ma famille, en quelque sorte mais davantage en Afrique qu'en Europe excluant l'Espagne et la France. Mon frère était peut-être en mission pour ce genre de chose concernant les relations sorcières entre le Maroc et l'Angleterre. Il allait sûrement me le dire plus tard sinon il allait avoir mal, foi de Elmandjra.

Sinon, je venais tout juste de prendre place en face de l'homme qui m'avait invitée de le faire avec son signe de main, ce à quoi je fis un sourire se voulant charmeur. Donc, après m'être assise, j'ai mentionné le fait que je ne savais pas ce qu'était l'hydromel avant de lentement porter le verre à mes lèvres afin de laisser descendre le liquide alcoolisé à l'intérieur de ma gorge bien que je ne sache pas que c'était de l'alcool, à la base. Je l'ai suspectée peu après. L'homme me regardait boire avant de me dire, sur un ton d'humour, lorsque j'avais déposé mon verre sur la table : « Tu ne sais pas ce qu'est l'hydromel et tu en commande? Et bien j'espère que tu aime l'alcool car tu va être servie. » J'eus un petit rire lors de ses premières paroles avant de hausser les épaules. J'avais donc effectivement bu de l'alcool pour la première fois de ma vie et ce, même si je n'étais pas supposée. Rebelle. Je répondis : « Je n'ai jamais bu d'alcool simplement mais il y a toujours la première fois, je suppose, non ? » Dis-je, avec un sourire et d'un clin d'oeil. Je savais ce que faisait l'alcool mais jamais je n'avais vu une personne bourrée. Mes parents ne buvaient tout simplement pas. De plus, je n'avais pas à me plaindre, cet Anglais n'était pas moche du tout et semblait plutôt bien bâtit. Évidemment, je ne pouvais toujours pas me forger une opinion claire de sa personne mais j'avais tout de même une bonne première impression.

Par la suite, je m'étais présentée uniquement par mon prénom, ne jugeant pas utile de dire mon nom de famille pour le moment pour ensuite lui demander le sien. J'avais le droit de savoir à qui j'avais affaire, n'est-ce pas ? Voilà que je lui souriais alors qu'il commençait sa présentation à son tour : « Enchanté Zaha, je m'appelle Samaël, je vais entrer à l'université d'Haveirson à la rentrée pour continuer mes études. Et toi tu viens faire quoi en Angleterre? Tu n'es sûrement pas d'ici à ce que je peux voir. » J'ai levé les sourcils de surprise lorsque j'appris qu'il s'en allait à l'université. Haveirson ? Le nom me disait vaguement quelque chose mais hélas, je n'en avais jamais réellement entendu parlé, ce qui était normal vu l'école où j'allais.

Je mis donc un bras sur la table où on pouvait voir mes bracelets dorés avant que je ne lui dise, à mon tour : « Enchantée, Samael. » Dis-je, d'un sourire, sachant que comme lui, je pouvais un peu massacrer son prénom. « Haveirson ? Tu vas y étudier quoi là-bas ? » M'informais-je, sans cesser de le regarder. « Tu as visé dans le mille. Je suppose que c'est facile de voir que je ne suis pas Anglaise, mmmh. Non mais je viens de Casablanca, au Maroc. Je commence ma septième année à Uagadou, l'école sorcière africaine. » Me présentais-je, à mon tour, tout en conservant un sourire malicieux. « Pour répondre à ta question, j'ai simplement suivi mon frère qui me disait avoir à faire dans un village sorcier ici et comme je ne suis jamais venue précisément dans ce village, eh bien, je suis venue ! » J'ai bu une nouvelle gorgée de la boisson alcoolisée. Tant pis si je n'étais pas supposée. Ce n'était pas mauvais, au final.

« Et si je te disais que cette université dont tu m'as parlé m'intéresse, tu m'aiderais à m'habituer à votre... culture ? » Lui demandais-je, avec un nouveau clin d'oeil et d'un sourire charmeur avant de croiser les jambes mais sans jamais cesser de le fixer. Sinon, il était vrai que je ne connaissais pas vraiment la culture britannique ni même leurs habitudes et j'avais vraiment envie de tenter cette université après ma septième année même si je venais à peine de connaître son existence. Était-elle ouverte pour les étrangers ? Au moins, j'avais déjà un bon contact... Un contact plutôt mignon avec un bel accent...

26/04/2016

elle était là à me regarder avec un petit sourire sur les lèvres tout en venant boire une gorgée de sa boisson qu'elle m'avoue n'avoir jamais goûtée. Elle rajoute par dessus tout ça qu'elle n'a même jamais bu d'alcool, mais qu'il faut bien commencer quelque part, je la rejoins complètement sur ce point, si on n'essaye pas alors la vie ne sert à rien, enfin il y a bien sûr des limites à tout ça.

- Absolument oui, il faut un début à tout. Tu verra l'alcool fait faire des choses intéressante, en continuant de boire tu va devenir de moins en moins timide.

Un fin sourire sur le coin de mes lèvres pour accompagner cette phrase bourrée de sous-entendu pour continuer à la faire boire et surtout voir jusqu'où elle est capable d'aller. A l'annonce de mon envie d'aller étudier à Haveirson elle semble surprise, levant les sourcils vers le ciel tout en venant en suite appuyer un bras sur la table pour me demander ce que je comptais étudier une fois entré dans cette école.

- Et bien tu vois, j'ai déjà commencé depuis Poudlard, enfin surtout pendant les vacances d'été, à étudier la fabrication de baguette magique et il paraît que cette école propose un cursus pour cela, donc je vais m'y inscrire pour pouvoir parfaire mes connaissances sur le sujet.

Elle m'explique en suite d'où elle viens, un endroit plutôt éloigné de l'Angleterre et apparemment elle va continuer sa dernière année là-bas, du coup elle est venue faire quoi par ici, voilà qui est intriguant. J'écoute donc la suite de son discours où elle m'explique qu'elle a suivi son frère jusqu'ici pour pouvoir visiter l'endroit. ET bien elle est bien tombée on dirai, je sens que je vais pouvoir profiter de cette belle journée. Elle me confie en suite être intéressée par l'université et vouloir s'habituer à notre culture, voilà qui m'arrange grandement, elle ne semble rien connaître, je vais pouvoir m'amuser à lui apprendre comment devenir quelqu'un comme moi. un grand sourire se forme alors sur mes lèvres.

- Tu veux découvrir notre culture? Oh et bien je ne sais pas si je suis le mieux placé pour ça, j'ai toujours eu une mauvaise réputation, mais si tu n'a pas peur de franchir quelques limites alors je serai plus qu'heureux de t'accompagner dans ce voyage qui risque d'être très intéressant. Tu reste combien de temps par ici? On pourrai commencer dès ce soir pour que je te montre quelques habitudes à prendre.

Je garde mon grand sourire mais je préfère tout de même la prévenir, si elle n'est pas prête à se lâcher complètement alors il ne vaut mieux pas qu'elle me demande à moi de lui montrer quelques petites choses.

03/05/2016

Donc, la fameuse alcool goûtait cela ? Je ne l'aurais jamais deviné même si j'en avais jamais bu de ma vie. Je savais ce que cela faisait mais jamais je n'avais vu une personne saoule. Mon frère buvait temps en temps mais pas devant moi. Mes parents, eux, n'ont jamais bu de leur vie d'après ce que je sais, bien qu'ils n'aient jamais été très présents sauf pour Jabalah avant... la mort affreuse d'Anisha mais cela, j'évite d'en parler, événement qui m'a totalement changée et encore aujourd'hui. Il y a déjà sept années de cela. N'étant pas supposée de boire d'alcool, j'ai dû faire la grimace d'abord avant de me dire qu'il était trop tard. Je l'avais fait, donc je devais continuer et terminer ma boisson. Du coup, l'homme me disait : « Absolument oui, il faut un début à tout. Tu verra l'alcool fait faire des choses intéressante, en continuant de boire tu va devenir de moins en moins timide. » Un sourire amusé se montra à mes lèvres avant que je ne réponde, à mon tour : « Même sans cet alcool, je ne suis pas une personne timide. En vérité, je ne suis pas supposée en boire mais il est un peu trop tard, mmmh. » Dis-je, en conservant mon même sourire, regardant le contenu de mon verre d'un coin de l'oeil. Au final, le goût de cette boisson était plutôt exquise malgré le goût "fort" de l'alcool. Bon, je ne sais pas dire ce qu'est un alcool fort ou un alcool faible encore.

J'avais ensuite appris son nom qui était Samaël et qu'il s'en allait étudier à une université du nom de Haveirson. J'avais déjà vaguement entendu le nom mais je n'en savais pas vraiment plus. Peut-être quelqu'un l'avait mentionné au passage à Uagadou... Peu importe, je lui avais tout de même demandé des renseignements supplémentaires face à sa situation. Peut-être que venir étudié là-bas après ma dernière année à Uagadou allait pouvoir m'intéresser. Je maîtrisais bien l'Anglais après tout et cela, je n'y avais pas le choix par Uagadou. Alors, Samaël ne tarda pas à me répondre : « Et bien tu vois, j'ai déjà commencé depuis Poudlard, enfin surtout pendant les vacances d'été, à étudier la fabrication de baguette magique et il paraît que cette école propose un cursus pour cela, donc je vais m'y inscrire pour pouvoir parfaire mes connaissances sur le sujet. » Encore une fois, j'ai levé les sourcils, surprise par le domaine dans lequel il allait étudier. Ça devait être quelque chose de très compliqué et très précis, ce domaine. « Intéressant ! Alors, si je casse ma baguette, je saurai où en trouver une bonne... » Je continuais de sourire, en lui administrant un nouveau clin d'oeil. Évidemment, je n'avais pas l'intention de casser ma baguette pour autant, je l'aimais. En plus, je ne pense pas qu'ils en fabriquent encore en Angleterre du fait que son coeur n'est pas très commun dans ce pays. Mais, rien n'allait m'empêcher d'y faire un tour... Non ?

Par la suite, ce fut à mon tour de donner une présentation sur ma provenance suite à sa précédente question. Il n'y avait pas énormément de Marocains qui passaient à Pré-au-Lard et c'est une chance pour lui que je sois là aujourd'hui... Non mais j'étais fière de mes origines malgré mon enfance peu facile en ce qui concerne la famille. De plus, j'avais même demandé à Samaël de m'aider à m'habituer à la culture dite anglaise si je venais à venir étudier dans ce pays que je n'avais visité que peu de fois sans pour autant avoir eu le temps de m'intéresser au mode de vie britannique. Je pouvais également voir le sourire sur les lèvres de l'homme. Je faisais de même, alors qu'il me répondait :

« Tu veux découvrir notre culture? Oh et bien je ne sais pas si je suis le mieux placé pour ça, j'ai toujours eu une mauvaise réputation, mais si tu n'a pas peur de franchir quelques limites alors je serai plus qu'heureux de t'accompagner dans ce voyage qui risque d'être très intéressant. » J'ai mis ma main dans mes cheveux en dégageant quelques mèches, conservant mon sourire, surtout face à ses derniers mots. « Tu reste combien de temps par ici? On pourrai commencer dès ce soir pour que je te montre quelques habitudes à prendre. » Son grand sourire et son air de mec mignon ne faisaient qu'un. Peut-être que ça allait me permettre de passer un séjour agréable dans ce pays même si je n'y suis que pour peu de temps ? Je mis ma main à la base de mon verre avant de dire, à mon tour :

« Je ne suis pas ici pour très longtemps mais je peux très bien repousser la date de mon départ de quelques jours, mmmh... » Dis-je, d'un ton malicieux. « Pourquoi n'es-tu pas le mieux placé ? D'après mes observations, tu es pile à l'endroit qu'il faut... » Je continuais de sourire. « Je ne peux donc avoir aucun regret d'avoir appris l'Anglais même si c'est ma quatrième langue... » J'eus un petit rire, sachant que c'était effectivement la quatrième langue que j'avais appris, en même temps de débuter ma première année à Uagadou où une personne m'avait bien aidée quant à bien communiquer avec autrui. Ma première langue était l'Arabe, bien sûr. « Alors, monsieur mauvaise réputation, montres-moi ces quelques habitudes à prendre ! » Dis-je, avec un grand sourire, portant mon verre d'hydromel aux lèvres, avec un autre petit sourire.

26/04/2016

Il me faut avouer que je n'avais pas prévu de rencontrer qui que ce soit aujourd'hui et, encore moins quelqu'un d'aussi charmant à regarder. Evidemment c'est une surprise bien plus qu'agréable et je compte bien profiter de sa présence autant que possible. Bien qu'elle ai l'air assez jeune elle ne semble pas avoir peur d'aller explorer ses limites et je compte bien les lui faire dépasser un peu pour s'amuser.

- Je vois bien oui que tu n'es pas timide. Et c'est tant mieux. Si tu veux vraiment savoir comment t'amuser par ici il ne vaut mieux pas être timide et encore moins avec moi.

Elle fait une petite remarque sur ce que je compte faire comme métier plus tard que je ne relève pas. Il est vrai que j'aurai ce genre de phrase presque tous les jours une fois ma boutique ouverte alors autant m'habituer tout de suite. Elle m'avoue en suite n'être ici que pour peu de temps mais qu'elle peut repousser la date de son départ, il va donc falloir que je sache combien de temps elle peut rester par ici afin d'organiser quelque chose. Mais une idée me viens à l'esprit, je peux peut-être la faire rester bien plus longtemps.

- Combien de temps penses-tu pouvoir rester? Si tu veux, je peux t'héberger pendant un moment afin que tu puisse rester autant que tu voudra. Envoie une lettre à tes parents si tu veux, dis-leur que c'est un sang-pur qui t'invite, ça les rassurera peut-être.

Un grand sourire se forme sur mes lèvres, j'espère que cet argument jouera vraiment en ma faveur. Elle veut découvrir les subtilités de l’Angleterre et je compte bien explorer à mon tour les exotismes qu'elle peut avoir à proposer.

- Et bien si tu veux vraiment te laisser guider, je te donne rendez-vous ce soir dans une boite de nuit. Tu sais transplaner? Si ce n'est pas le cas viens me retrouver ici même et je t'y emmènerai. Ou peut-être préfère-tu attendre la réponse de tes parents avant de commencer l'aventure?

Un petit clin d'oeil accompagné d'un sourire charmeur tandis que mon pied venait lentement effleurer sa jambe. Je voulais être clair sur ce qui allait se passer ce soir, si elle décide de venir, elle va s'en souvenir toute sa vie.

03/05/2016

On faisait toujours des rencontres qui pouvaient s'avérer surprenantes lorsqu'on visitait l'étranger. Peut-être que aujourd'hui, cela allait l'être alors que à la base, je n'étais venue ici que pour boire un truc vite fait en attendant mon frère. Fallait-il que je rencontre ce Britannique et que je goûte à de l'alcool pour la première fois de ma vie, sachant que j'aurais dû demander ce que contenait de l'hydromel épicé, n'étant pas habituée à ce genre de truc. Peut-être y en avait-il au Maroc mais dans ma famille, la boisson n'a jamais été beaucoup répandue... Donc voilà qu'à l'heure actuelle, je discutais avec l'homme que j'avais rencontré quelques instants plus tôt, ayant été invitée à me joindre à lui. « Je vois bien oui que tu n'es pas timide. Et c'est tant mieux. Si tu veux vraiment savoir comment t'amuser par ici il ne vaut mieux pas être timide et encore moins avec moi. » J'eus un petit rire pour ensuite lui répondre : « Alors, je crois que tu es tombé sur la bonne personne... » Dis-je, toujours un sourire aux lèvres. Bien sûr, je ne savais pas vraiment ce que c'était que de "s'amuser par ici", s'il parlait de jeux de taverne ou autre chose mais j'aimais embarquer dans le jeu.

Je m'étais également intéressée à ce qu'il projetait de faire de sa vie, soit fabriquant de baguettes. Une voie qui semblait complexe de mon point de vue. J'ignorais ce qu'il en était des fabricants de baguettes en Angleterre mais il devrait y avoir de l'avenir dans ce genre de truc. En Afrique, il est un peu plus dure d'y faire commerce du fait que beaucoup de sorciers pratiquent sans baguette. J'ai préféré utiliser la baguette pour ma part, comme mes parents et mon frère.

Sinon, je venais de lui parler de mon séjour, n'étant pas ici pour très longtemps mais il restait que je pouvais toujours rester quelques jours de plus. Mon frère n'était pas mon maître et j'étais encore moins son esclave ou serviteur. Néanmoins, je ne pouvais pas rester plus longtemps, j'avais bien des choses importantes à faire à Casablanca par rapport à la famille. La voix du dénommé Samaël retentit de nouveau à mes oreilles : « Combien de temps penses-tu pouvoir rester? Si tu veux, je peux t'héberger pendant un moment afin que tu puisse rester autant que tu voudra. Envoie une lettre à tes parents si tu veux, dis-leur que c'est un sang-pur qui t'invite, ça les rassurera peut-être. » Haussant des sourcils, je ne savais pas si c'était une bonne idée que je dise à mes parents concernant le fait de coucher chez un étranger à la famille. Mon frère pouvait bien le savoir mais eux... Même si Samaël était Sang-Pur. Ma famille n'a jamais été très portée sur le sang mais davantage sur la hiérarchie dans la société. Que ce soit ma mère ou mon père, les deux occupent des postes très importants au sein du Maroc et de l'Afrique du Nord en général. Ils espèrent bien que je fasse de même et j'en avais bien l'intention. Donc, après de courtes pensées, je lui répondis, alors qu'il me faisait un grand sourire :

« Je ne suis pas sûre que dire à mes parents soit une bonne idée et toute façon, ils sont tellement occupés que les serviteurs à la maison ont toujours plus d'inquiétude pour mon frère et moi qu'eux. » Dis-je, avec un sourire malicieux. Oui, nous avions des serviteurs qui faisaient absolument tout chez nous mais ils sont gracieusement payés. « Le nombre de jours que je suis ici ne devrait pas dépasser cinq, alors, il pourra y avoir une Arabe chez toi, cher Samael ! » Dis-je, toujours souriante, levant mon vers lui avant de prendre une toute nouvelle gorgée de mon hydromel épicée dont je prenais lentement goût.

Je lui avais également demandé des habitudes à prendre en étant dans ce pays du fait que je n'y connaissais pas grand chose. Jamais je ne m'étais vraiment intéressée à la culture anglaise bien que je sache que ce pays soit intéressant à tous les niveaux. De plus, c'est très différent de partout en Afrique, comme le monde arabe avec le restant de l'Afrique, justement. En tout cas, Samaël ne prit pas de temps pour me répondre : « Et bien si tu veux vraiment te laisser guider, je te donne rendez-vous ce soir dans une boite de nuit. Tu sais transplaner? Si ce n'est pas le cas viens me retrouver ici même et je t'y emmènerai. Ou peut-être préfère-tu attendre la réponse de tes parents avant de commencer l'aventure? » J'eus un nouveau rire avant de lui répondre, sentant quelque chose effleurer ma jambe, ce qui devait être son pied, lui faisant un clin d’œil au passage :

« Voyons, je ne suis plus une petite fille, tant pis pour mes parents ! » J'ai haussé des épaules, avant de faire la même action que lui, soit effleurer sa jambe avec mon pied. « Tu as de la chance, j'ai eu permis de transplange la semaine passée ! Mais... question stupide, c'est quoi une "boite de nuit" ? Sauf que je ne dis pas non pour y partir à l'aventure même si je ne sais pas ce que c'est, mmmh ! » En fait, je savais ce que c'était mais sous le terme anglais, je n'en avais aucune idée. En vérité, je n'avais jamais fréquenté ce genre de lieu auparavant, à ne pas oublier que je n'avais que 17 ans. « Je suis prête maintenant, à vrai dire ! Oh et j'ai oublié de te dire, je chante et danse plutôt bien... » J'eus un sourire malicieux avant de me taire, curieuse de ce qu'il voulait me faire vivre dans cette boite de nuit.

26/04/2016

Mes yeux se baladent sans gêne sur le corps de la demoiselle face à moi, plongeant par moment dans son regard pour attiser un peu la flamme entre nous. Elle me confirme encore une fois ne pas être timide et ça me rassure sur le fait qu'on va bien s'amuser, encore fallait-il que je sache combien de temps elle reste ici pour prévoir tout ça. A l'annonce de ma proposition elle hausse les sourcils et semble pensive d'un coup, peut-être n'était-ce pas une bonne idée après tout de lui indiquer que je suis un sang pur qui veut la faire habiter chez moi pendant quelques jours.

Lorsqu'elle reprend la parole elle confirme ma pensée, ce n'était pas une très bonne idée. Son accent arabe fait que je ne comprend pas forcément tout ce qu'elle dit ou plutôt qu'elle oublie quelques mots ce qui me demande un peu de déchiffrer sa phrase mais ce n'est pas dérangeant bien au contraire, cet exotisme est attirant. Elle m'indique alors qu'elle pourra rester cinq jours, cinq jours qu'il va me falloir planifier pour qu'elle en garde un souvenir toute sa vie et qu'à son retour elle revienne me chercher pour recommencer.

- Arabe ou pas, il y aura surtout une jolie femme chez moi.

Un grand sourire accompagné d'un clin d'oeil pour ponctuer cette phrase. Elle continue à répondre à mes phrases, gardant elle aussi un petit sourire aux lèvres. Elle m'avoue avoir eu son permis de transplanage la semaine dernière, voilà qui m'arrange légèrement, même si venir la chercher n'aurai pas été un problème. Puis elle me demande quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas vraiment, elle veut savoir ce qu'est une boite de nuit. Avant de lui répondre je vérifie tout de même si elle est vraiment sérieuse mais son argumentation semble tenir la route, elle ne se moque pas de moi et semble vraiment ne pas savoir ce qu'est une boite de nuit, étant tout de même partante pour s'y rendre.

- Et bien une boite de nuit est un endroit en général où on se rend la nuit comme son nom l'indique. Il y a de la musique, une piste de danse, de l'alcool et bien sûr des gens. C'est le genre d'endroit où tous les jeunes vont pour s'amuser et se changer les idées.

Elle m'avoue être prête maintenant avant de rajouter qu'elle danse plutôt bien. Peut-être un peu trop d'estime d'elle-même mais je vais rapidement en avoir le coeur net. Elle dit être prête alors je termine mon verre d'une traite, le claquant sur la table avant de me relever en poussant un soupir, je lui tend la main pour l'aider à se lever et en suite nous diriger vers la sortie.

- On va se rendre à un endroit que je connais bien, il se nomme le Dark Night et est un peu loin d'ici. C'est dans le village d'Avalon, nous pourrons peut-être y croiser des élèves d'Haveirson là-bas.

Je lui tend la main, comme elle ne connais pas l'endroit, elle aura besoin d'un guide au moins pour le premier voyage. Un claquement sonore et nous voilà devant l'entrée de la dite boite de nuit. La musique se fait déjà entendre et je sens qu'on va bien s'amuser tous les deux.

hrp:

03/05/2016

Je sentais déjà une certaine complicité envers l'homme avec qui je discutais à l'heure actuelle. Ça aurait tout simplement pu ne pas avoir lieu, cette complicité, sachant que j'étais une étrangère venant d'un autre continent en plus de n'être ici que pour quelques jours alors que lui est clairement quelqu'un de la place ou du moins, du pays. Il ne me connaissait pas et je ne le connaissais pas. Rien de mieux que d'apprendre qui nous sommes devant un verre d'alcool ? Ce, même si je n'étais pas supposée mais hélas, il était désormais trop tard.

Voilà que je venais de lui confirmer le maximum de jours dont je pouvais rester ici, en Angleterre. Mon frère allait rentrer plus tôt et n'avait pas besoin de moi pour cela. J'étais très bien capable de me débrouiller toute seule comme une grande. J'avais tout de même 17 ans, je n'étais plus un bambin ou bien celle que j'étais dans mon enfance, soit une fillette timide ne sachant pas se débrouiller par elle-même. Je faisais ce que je voulais et même si cela n'enchantait pas mes parents. Alors, aller chez ce Samaël était maintenant dans mes plans. De plus, apprendre à le connaitre allait me donner plusieurs avantages lorsque je reviendrai dans ce pays. Des contacts, dit-on. Surtout qu'il débute l'université du nom de Haveirson. Donc, voilà qu'il me répondait, d'un grand sourire et clin d'oeil : « Arabe ou pas, il y aura surtout une jolie femme chez moi. » J'eus un petit rire. « Un peu de "exoisme" ne fait jamais de mal ! » Dis-je, me demandant si Samaël allait comprendre ce que j'avais dit ou du moins, le mot employé qui était en fait exotisme.

Lorsqu'il m'avait parlé d'une "boîte de nuit", je ne pus m'empêcher de lui demander ce que ça signifiait. Peut-être que je connaissais cela dans un autre terme mais n'ayant jamais fréquenté ce genre d'endroit, impossible pour moi de savoir ce que c'est. Évidemment, juste par le nom, je pouvais deviner que ça avait un rapport avec la nuit et probablement l'alcool. Du coup, Samaël ne tarda pas à m'expliquer sur cette fameuse boîte de nuit : « Et bien une boite de nuit est un endroit en général où on se rend la nuit comme son nom l'indique. Il y a de la musique, une piste de danse, de l'alcool et bien sûr des gens. C'est le genre d'endroit où tous les jeunes vont pour s'amuser et se changer les idées. » J'ai levé les sourcils, comprenant ce qu'était ce truc. « Juste mots "musique" et "danse" m'intéressent ! Non mais n'ai jamais encore fréquenté ce... genre d'endroit. » J'ai hoché de la tête. Il est vrai que je n'avais que 17 ans et que j'avais passé mon année à Uagadou. Il devait y avoir pas mal de ces trucs à Casablanca mais comme je ne m'y étais jamais attardée, je n'en savais absolument rien.

J'avais ensuite clamé que j'étais prête à partir à l'aventure, mettant mes talents de chanteuse et danseuse en avant. Oui, c'étaient deux domaines dans lesquels j'ai toujours été douée, surtout le chant. Je me souviendrai toujours lorsque j'avais remporté un concours de chant regroupant la majorité des nations arabes. Plus tard, je m'y remettrai peut-être mais pour le moment, je préférais me concentrer sur mes études. Bref, je vis Samaël vider son verre d'une traite. Devais-je faire de même ? Était-ce normal de vider tout le liquide alcoolisé d'un coup lorsqu'on quittait un endroit ? Sûrement. Je fis donc de même, voyant qu'il me tendait la main que je pris, m'aidant à me lever. Je fis un nouveau sourire, appréciant ce genre de geste. Nous avions ensuite commencé à se diriger vers la sortie alors qu'il m'expliquait : « On va se rendre à un endroit que je connais bien, il se nomme le Dark Night et est un peu loin d'ici. C'est dans le village d'Avalon, nous pourrons peut-être y croiser des élèves d'Haveirson là-bas. » Hochant de la tête où nous venions de quitter le pub, je venais de penser à un truc que je devais faire avant de partir. Je lui dis rapidement : « Un instant, je dois juste écrire pour mon frère ! »

Je suis rapidement retournée à l'intérieur en sortant de mon sac à main, une plume ainsi qu'un parchemin. J'adorais ce sortilège d'extension... Je me suis mise à écrire rapidement, en caractère arabe, que je n'allais pas rentrer ce soir et que je serai de retour à Casablanca probablement dans quelques jours. Une fois la rapide écriture terminée, j'ai rangé ma plume avant de retourner rejoindre Samaël à l'extérieur. « Voilà ! Oh, toi ! » Je venais de voir un hibou sur une clôture où je lui ai donné ma lettre, lui ordonnant d'aller rejoindre mon frère, avant de retourner vers Samaël qui me tendait la main pour transplaner. « Bon, allons vers ce... Dark Night comme tu appelles. » Je lui fis un clin d'oeil avant de prendre sa main.

Plop ! Nous étions déjà rendus vers l'endroit qu'il m'avait mentionné plus tôt. Je n'aurais pas pu transplaner ici du fait qu'on ne pouvait pas le faire dans un endroit dont nous n'avions encore jamais visité et comme c'était la première fois dans le village de... comment avait-il dit déjà ? Ah oui, Avalon. Toujours à l'extérieur, je lui ai lâché la main avant de me tourner vers lui : « Il a l'air charmant ce village. » Dis-je, en regardant un peu dans les alentours. « Avoir su, je me serais mise en robe pour aller dans cet endroit mais tant pis. » J'ai haussé des épaules. « Au fait, tu as maintenant l'honneur de savoir mon nom complet, très cher ! Zahara Jawaher Elmandjra. » Lui dis-je, sachant qu'il avait des chances de massacrer mon nom mais bon, tant pis. « Bon, je te suis dans cet endroit. » J'ai sourit de nouveau, définitivement prête à fréquenter cet endroit nouveau.

26/04/2016

Avant de partir elle avait, tout comme moi, terminé son verre d'une traite, pensant sûrement que c'est une coutume d'ici que de faire de la sorte. C'est plutôt mon habitude à moi de faire ça mais si elle veut se calquer sur mes actions, libre à elle de plonger la tête la première. Elle avait envoyé une lettre rapidement écrite à sa famille, sûrement pour les prévenir qu'elle rentrerai plus tard, je ne suis pas allé vérifier ce qu'elle allait écrire et connaissant ses origines elle aurait pu écrire n'importe quoi sans que je comprenne un seul mot.

Une foi arrivé à Avalon, directement devant le bar où je lui avait proposé d'aller, elle fit une remarque sur ce petit village qui me fit dresser un petit sourire sur le coin de mes lèvres.

- J'avoue que de te voir en robe aurait été un spectacle que j'aurai apprécié pouvoir voir, peut-être un autre jour qui sait.

Un petit clin d'oeil taquin avant d'écouter la suite de son petit discours où elle m'annonce son nom complet. Voilà une information que je ne vais clairement pas retenir, déjà parce-que c'est trop long et compliqué mais surtout parce-que je n'y vois aucun intérêt.

- Je vais continuer de t'appeler Zahara si ça ne te dérange pas. Appeler quelqu'un par son nom complet fait bien trop bourge à mon goût. Si jamais tu veux savoir le mien, c'est Avery. Samaël Avery. Mais je doute que ce soit une information utile, entrons plutôt dans le bâtiment tu veux bien?

Posant délicatement ma main dans son dos je l'incite à avancer vers ce lieu baigné d'une lumière tamisée avec quelques spots lumineux et des boules à facette pour donner une ambiance à l'endroit. Une grande piste de danse surplombée par une scène où se trouve le dj, un bar éclairé sur le côté. Alors que la musique semble se terminer, le dj enchaîne sur une nouvelle, visiblement toute aussi rythmée que la précédente. Sans plus attendre j'emmène alors la belle demoiselle sur la piste. Elle dit savoir danser, c'est le moment pour elle de le prouver. J'entame quelques pas de danse ainsi que des mouvements de hanche dont j'ai le secret pour lui montrer que je suis plutôt habitué à ce genre d'endroit et que moi aussi j'ai quelques atouts dans ma manche.

Je la fixe droit dans les yeux tout en dansant, me rapprochant parfois vers elle pour l'inciter à commencer à remuer elle aussi son bassin au rythme de la musique.

La musique:

03/05/2016

La rencontre avec cet Anglais du nom de Samaël s'était bien passée. Il s'était avéré plutôt sympathique, de mon point de vue, et classe. Il devait venir de bonne famille. Ne m'avait-il pas dit qu'il était Sang-Pur ? Il m'avait même invitée à aller fréquenter un pub dans une contrée du nom de Avalon, nom dont je n'avais jamais entendu de ma vie. Avant de quitter le village sorcier Pré-au-Lard, j'ai dû écrire une très courte lettre à mon frère et l'envoyer une fois à l'extérieur.

Ce fut ensuite le transplanage et voilà que nous étions dans un village différent de celui dont nous étions quelques minutes auparavant. J'ignorais où nous étions mais c'était probablement encore au Royaume-Uni. Au moins, la compagnie de Samaël n'était pas du tout déplaisante. Je lui avais avoué que avoir su, je me serais mise en robe pour l'endroit où nous allions, cette fameuse "boîte de nuit" comme il l'appelait. Tant pis. Un petit sourire aux lèvres, l'homme me disait que me voir en robe aurait été un spectacle qu'il aurait apprécié voir. Un sourire malicieux se pointa à mes lèvres. « Tu en auras sûrement l'occasion, très cher... » Je lui fis un clin d'oeil.

Par la suite, je lui avais donné le "droit" de connaître mon nom complet. Pour l'adapter à l'Anglais, mon nom devait subir certaines "modifications". Le garçon me disait qu'il allait se contenter de Zahara, où je pouvais deviner qu'il aurait sûrement de la misère à retenir mon nom au complet, ce à quoi j'eus un sourire amusé. J'aurais très bien pu me vexer mais non. En fait, ça m'amusait. Il continua en disant que ça faisait trop "bourge" dire le nom complet, à son goût. Je ne compris pas le terme "bourge" donc j'ai mis quelques secondes à tenter de deviner sa signification. Peut-être que cela voulait signifier snob ? Ou bourgeois ? Samaël m'appris son nom de famille qui se révélait être Avery. Il continuait également sur le fait qu'il doutait que cela soit une information utile avant de demander pour entrer dans le bâtiment. J'ai hoché de la tête en lui disant : « À l'avenir, ce sera peut-être utile, qui sait ! Mais, tu as raison, allons-y. »

Je sentis sa main se poser dans le creux de mon dos en m'incitant à avancer dans cet endroit qui, à première vue, semblait très étrange. Je n'étais pas habituée à ce genre d'ambiance. Une boule à facette se trouvait en haut ainsi qu'une énorme piste de danse, chose que je connaissais, enfin ! Il y avait un DJ ainsi qu'un bar pas très loin. Évidemment, l'endroit était envahi de personnes de tout genre. Je me fis donc attirée sur la piste de danse alors que le DJ venait d'entamer une nouvelle musique. "California Love" résonna dans la pièce. Je n'avais jamais entendu la chanson mais j'adorais le rythme du début. Je n'étais pas habituée à ce genre de musique, chose sûre. Je n'étais habituée qu'à la musique arabe, donc je ne comprenais pas du tout ce que le chanteur chantait même si c'était en Anglais. Je regardais donc Samaël quelques secondes voyant qu'il semblait très habitué à ce genre d'endroit, contrairement à moi.

L'homme s'approchait parfois de moi, comme en m'incitant à faire comme lui. Eh non, je n'étais vraiment pas habituée à ce genre de danse. Cependant, cela n'allait pas m'empêcher de m'amuser, ah que non ! À mon tour, je me suis mise à un peu faire comme lui puis à bouger le bassin, à y aller selon le rythme de la musique, à imiter Samaël. Je le faisais avec gracieuseté. Vers la fin de la chanson, je me suis approchée de Samaël, en lui disant à l'oreille : « Si tu veux, j'irai chanter petite chanson en avant ! Je pense pas que tu vas comprendre les paroles mais je pourrai te traduire plus tard, mmmh. » Dis-je, avec un sourire amusé. J'avais envie de chanter. Surtout que les gens d'ici ne doivent pas être habitués à entendre ce que je chante, le genre de musique tout comme le langage. En attendant, une nouvelle chanson débuta. Je me suis de nouveau approchée de Samaël en lui disant : « Après ce morceau, j'irai te montrer mes talents ! En attendant, prends-moi par la taille... » Dis-je, d'un sourire malicieux, alors que je recommençais à danser.

Chanson après California Love:

26/04/2016

Voilà que nous étions enfin arrivé au Dark Night après s'être tout juste rencontré devant un verre, premier verre d'alcool qui plus est pour ma camarade et sûrement première boite de nuit, ou du moins la première en Angleterre. Je ne sais pas si il existe des choses du même genre de là où elle viens et à vrai dire je m'en fiche un peu, je veux simplement qu'on s'amuse tous les deux ce soir et pour les prochains jours à venir.

Ma remarque sur mon souhait de la voir en robe la fit sourire, me répondant par la suite que j'en aurai peut-être l'occasion à l'avenir. J'espère donc très fortement que cet avenir est proche, j'ai hâte de pouvoir admirer ses courbes dans quelque chose d'un peu plus cintré et moulant.

A peine entré dans ce bâtiment nous nous sommes dirigés vers la piste pour entamer une petite danse, j'essayais de faire en sorte que ma camarade se laisse aller et se détende tranquillement en ma compagnie afin de profiter de la soirée convenablement. elle mit un certain temps à commencer à danser mais petit à petit elle se laissa aller à remuer ses hanches au rythme de la musique. Au travers des paroles de la chanson, je pu distinguer quelques mots de ma camarade, apparemment elle me proposai d'aller chanter, je ne vois pas bien pourquoi mais elle semble y tenir.

- Et bien si tu veux aller chanter fais toi plaisir. Je ne suis pas sûr que le dj puisse te mettre la musique par contre donc tu risque de chanter toute seule. Si ça ne te fais pas peur alors vas-y.

Un petit sourire sur le coin de mes lèvres pour terminer ma phrase tandis qu'au même moment la musique semble se terminer pour aller vers quelque chose de plus calme et qui emmène à faire se rapprocher les danseurs. Je ne me fis pas prier pour répondre à sa demande et vint alors poser délicatement les mains sur ses hanches, un grand sourire aux lèvres, tout en me rapprochant d'elle. Nous étions maintenant presque collés l'un à l'autre, tel un couple qui viendrai se retrouver après une dure journée.

03/05/2016

J'étais désormais dans un club du nom de "Dark Night" en compagnie d'un Britannique que je venais tout juste de connaître. J'avais bu, en sa compagnie, de l'alcool pour la première fois de ma vie sans oublier que 'était la première fois que je venais dans un club. Une journée de "première fois" dit-on. Qu'avais-je à perdre ? Après tout, j'étais en charmante compagnie ! Ce type était déjà un bon contact dans ce pays qui m'était encore trop inconnu. Évidemment que j'aurais préféré être en robe dans ce genre de soirée. De plus, j'étais persuadée que si c'était le cas, Samaël aurait eu ses yeux ailleurs que sur mon visage... Quoi que à l'heure actuel, ça pouvait très bien être le cas !

Ainsi, j'avais suivi l'homme vers la piste de danse où, tout d'abord, une chanson du nom de "California Love" battait son plein. Je n'avais jamais entendu la chanson mais le rythme était pas mal. Voilà que j'avais débuté ma danse en compagnie du garçon. Il me semblait que cela faisait un éternité que je n'avais pas dansé même si ça faisait que quelques mois. Néanmoins, je ne connaissais pas vraiment la manière de danser comme Samaël et les gens alentours faisaient. Du coup, je faisais pareil. La chanson termina et une autre embarqua aussitôt. J'ai proposé, à mon cavalier de la soirée, d'aller lui montrer mes talents de chanteuse après la chanson actuelle. Je lui avais également dit de mettre ses mains sur mes hanches, alors qu'il me disait : « Et bien si tu veux aller chanter fais toi plaisir. Je ne suis pas sûr que le dj puisse te mettre la musique par contre donc tu risque de chanter toute seule. Si ça ne te fais pas peur alors vas-y. » Un sourire amusé vint se pointer sur mes lèvres avant que je ne lui dise, à mon tour : « J'ai déjà chanté devant des... euuuh... publics bien plus vastes que celui-ci mais peu importe, on verra au gré de la soirée ! » Je fis un clin d'oeil, sentant ses mains se déposer sur mes hanches. Effectivement, j'avais déjà chanté dans plusieurs gros festivals, sans oublier l'énorme concours de chant que j'avais remporté, qui regroupait la majorité des nations arabes.

Je mis mes mains sur ses épaules alors qu'on était plutôt... proches... On pouvait avoir l'air d'un couple mais nous nous connaissions à peine. C'était amusant ! Je me promettais de garder contact avec lui lorsque je retournerai à Uagadou pour terminer ma dernière année.