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 [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle

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Aaron Swan
Aaron Swan
Serdaigle
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Cursus : Même s'il n'a pas encore l'âge d'entrer à Haveirson, il est sûr de ses choix et veut suivre un cursus d'Auror.
Métier : Compte devenir Auror. Ou politicien...ou les deux !
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptySam 5 Nov 2016 - 19:25

  • Centre de Traitement contre la Dragoncelle
  • Manoir Hogsbell
La Dragoncelle
Après avoir fait son hystérique sur la sonnette, Aaron abandonna sa quête qui était de toute façon perdue d’avance et se replongea dans ses édredons. Quelle journée de merdre. Quelle maladie de merde. Quelle vie de merde ! C’était pendant qu’il était en train de perdre foie en l’humanité qu’une silhouette familière passa furtivement devant sa chambre. Si ce qu’il avait vu été vrai, ce n’était pas du tout ça qui allait l’aider. Et comme le sort s’acharnait contre le pauvre être, il fallut que la silhouette vint pointer le bout de son nez à sa porte. Park. Youpi. Il n’y avait pas une corde et un tabouret dans le coin ? Non. Dommage. Et bien sûr, puisque Joon n’avait visiblement pas été éduqué, il ne put s’empêcher de gueuler pour tout le manoir qu’il avait un truc horrible sur la gueule. Non, sans blague, tu viens de me l’apprendre ! Le Serdaigle aurait voulu lui lancer une bonne pique du genre : « Tu vois ce que je subie à chaque fois que je te croise. » mais il se retint. En réalité, avec l’incendie qui s’était déclaré dans sa gorge, on ne pouvait pas vraiment dire qu’il était en mesure d’émettre le moindre petit son. Bon, au moins, il ne se foutait plus de sa magnifique tête. Rien que le voir l’énerver prodigieusement, ce qui déclencha une série de toussotements, illuminant la pièce blanche d’étincelles. C’était officiel, il détestait le manoir Hogsbell de toute son âme. Mais alors que le Swan pensait qu’il allait le laisser tranquille, Joon resta avec lui. Il avait peur, peur de rester de nouveau seul dans cet endroit. Pas besoin d’être un grand psychologue pour le devinait. C’était aussi le cas pour Aaron, bien qu’il ne l’avouera jamais. L’idée de se foutre de lui à cause de sa peur lui passa par la tête, mais la gorge brûlante qui le faisait encore souffrir l’empêcha de parler. Heureusement pour le Gryffondor.

Et puis, à la surprise des deux étudiants, l’oxygène disparut soudainement. D’abord, Aaron ne paniqua pas, pensant que c’était juste sa gorge infectée qui était bouchée et qui fallait juste inspirer une nouvelle fois pour la déboucher. Mais non, ça ne marcha pas. Rien, il avait l’impression d’être en apnée mais sans que l’eau ne lui envahisse les poumons. Rien n’arriver dans sa cage thoracique. Peut-être était-ce la Dragoncelle qui avait jugé bon de le tuer ? Apparemment non, car Joon s’écroula sur le sol, lui-aussi en manque d’oxygène. C’est pendant que le Serdaigle pensait que les deux jeunes hommes allaient rejoindre leurs ancêtres qu’ils purent à nouveau respirer convenablement. Aaron prit une grosse bouffée d’air et sa cage thoracique s’éleva de plusieurs dizaines de centimètres d’une manière assez violente. C’était quoi ce bordel ? C’est alors que les yeux de Joon se plongèrent dans ceux de l’Aigle. On aurait dit un enfant qui avait besoin d’être rassuré. Cette remarque fit légèrement sourire le Bleu et Bronze.

Le jeune homme essaya de se lever. Il réussit avec difficulté. Il avait besoin de sortir pour voir qu’est-ce qui se passait, et pour espérait croiser une infirmière ou un Auror. Il boitait et manquait à chaque fois de retomber parterre. Joon le suivait sûrement, avec sa grande peur de la solitude. Heureusement qu’il était là en fait. L’attitude du Gryffondor était pour l’instant la seule chose qui le faisait légèrement rire. Un fin rayon de soleil dans un ciel noir de doutes et d’appréhensions… Enfin bref, les deux jeunes hommes sortirent de leur chambre et Aaron prit l’initiative d’allumer le bout de sa baguette de vigne. Même ça lui demander un effort considérable. Cependant, des pas et des bruits de personnes, qui semblaient appartenir à d’autres élèves de Poudlard, se firent entendre. Ils n’étaient pas seuls dans cet enfer blanc, et cela redonna un peu du poil de la bête au Swan…
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Lilianor A. Zyskowski
Lilianor A. Zyskowski
Serpentard
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptySam 5 Nov 2016 - 19:52

 Le centre de traitement de la dragoncelle
L'endroit était inquiétant. Lilianor avait envie de partir, de revoir un endroit familier alors qu'elle ne comprenait toujours pas sa présence dans cet endroit dont elle n'a jamais vu de sa vie. Peut-être était-ce Arianna qui l'avait enlevée en s'apprêtant à la torturer ? Mais il s'était avéré que des Médicomages se tenaient dans l'endroit, parlant de la maladie de dragoncelle.

C'était à ce moment que Lilianor s'était levée, seule dans la pièce, alors que l'endroit était glacé (pour elle). Elle y avait même aperçu un ombre dans le couloir après que les portes eurent claquer. C'était vraiment flippant et la blonde s'imaginait les pires scénarios. Elle savait ce que c'était souffrir, surtout psychologiquement mais cette situation était bien différente de ce qu'elle avait vécu cet été.

L'Australienne semblait avoir entendu des voix humaines mais elle se sentait très faible, impossible pour elle de deviner de qui il pouvait s'agir même si elles semblaient très familières. Un silence inquiétant régnait dans l'endroit. C'est alors que la respiration de Lilianor devint plutôt difficile. En fait, de plus en plus. Elle venait d'atteindre la porte, pour le couloir, malgré les ombres précédentes. Elle devait sortir...

La blondinette avait l'impression d'être en train de se noyer tellement le manque d'oxygène était flagrant. À peine rendue au couloir, elle tomba durement sur ses genoux, sur le sol. Lilianor sentait la mort venir. Elle tomba complètement sur le sol, dans le couloir, et pourtant, la respiration put se rétablir à nouveau mais elle continua de se sentir partir. Comment partir sans avoir pu accomplir sa vengeance ? Sans avoir pu embrasser Morange une dernière fois ?

« Maman... Molly... Désolée... » Lilianor disait cela d'une voix très faible. Elle était sur le dos, regardant au ciel, la vision floue. La précédente maladie avec le soudain manque d'oxygène avait été de trop pour elle. « Morange... » Elle était désormais à semi-consciente, très faible. Au final, elle méritait de mourir.

Spoiler:
(c) AMIANTE
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Nottingham Williamson
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Poufsouffle
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptySam 5 Nov 2016 - 22:40

Nottingham secoue la tête avec véhémence. Quelques mèches blondes s'échappent de son chignon peu vigoureux et lorsque le mouvement cesse, il lui faut un instant pour reprendre ses esprits. Il lui semble presque que trente-six chandelles dansent devant ses yeux et un élan nauséeux enserre son oesophage mais malgré tout, elle garde la mine sévère, déterminée.

« Je ne suis pas malade. »

Pourtant, sa peau a commencé à prendre une teinte peu naturelle il y a quelques jours. Aujourd'hui, elle semble carrément verdâtre, et même un peu plus épaisse. Mais ce n'est que la morsure du froid, parce qu'elle était mal couverte pour l'entraînement de quidditch. C'est aussi ce qui provoque la fièvre, les frissons démentiels qui la secouent sans relâche. Elle serre ses doigts les uns contre les autres pour se donner une contenance tandis que Madame Pomfresh, avec toute la douceur dont elle sait faire preuve, lui explique qu'elle va devoir passer quelques jours en quarantaine. Enfermée avec des malades, elle ? Hors de question. Il n'y a pas mieux pour choper un truc. Parce que Nottingham n'a pas encore la dragoncelle, ça non. Les pustules, les croûtes, les boutons ? Une farce foireuse d'un petit amoureux de la boutique des jumeaux Weasley. Sisi, c'était un gamin de serdaigle même. Ou de serpentard ? Il faut dire qu'elle peine un peu à différencier certaines couleurs aujourd'hui. Puis le bleu et le vert, ça se ressemble tellement… en plus tous ces gamins sont minuscules alors on voit mal leur blason. C'est la fatigue. A cause du quidditch, bien sûr.

« Mais on a un match bientôt Madame Pomfresh ! Vous n'allez pas me faire ça !? »

Et si. Elle le fait, et sans pitié. En deux temps trois mouvements – plus ou moins – l'adolescente se retrouve dans un manoir qu'il ne lui semble pas vraiment familier, alors même qu'il trône dans un village qu'elle arpente depuis plus de cinq ans. Un endroit propre mais un peu impressionnant, dans lequel elle retrouve certains de ses camarades. Quand on la salue, elle grimace, quand on lui tend la main, elle recule dans un frisson. Elle ne veut pas se sociabiliser. Elle ne veut pas toucher ces pauvres hères aussi repoussants qu'elle. Nottie n'aspire qu'à une chose : dormir.

Tant pis pour le soleil encore bien haut, tant pis pour ceux qui tentent d'étouffer leur détresse sous la lourdeur d'une conversation futile. Elle se faufile jusqu'à la chambre qu'on lui a attribué et se glisse sous la couette.

Le froid. C'est ce qui l'interpelle d'abord, lui piquant les orteils, lui brûlant les joues. Elle est bien enroulée dans sa couette pourtant, tellement serrée qu'il lui est difficile de passer un bras hors du doux cocon. Mais il lui semble avoir été abandonnée au pôle nord pendant son sommeil et Nottingham tente tant bien que mal de se redresser avant de s'écrouler au sol. Un rien douloureux, mais elle est enfin libérée de l'étreinte de tissu et de plumes d'oies. Elle a encore plus froid, mais cela lui permet de se relever. Passant la couette sur ses épaules, elle réfléchit. Elle se souvient qu'on lui a administré une potion, tandis qu'elle somnolait encore à moitié. C'est sans doute ce qui la rend plus lucide, maintenant. Du reste, elle n'a pas grand souvenir. Elle ne saurait même pas donner une estimation de l'heure, même si sa vie en dépendait. Tout ce qu'elle sait, c'est que ses yeux peinent à s'acclimater à l'obscurité et qu'il lui semble que ses orteils vont geler et se casser si elle ne trouve pas rapidement un moyen de se réchauffer.

En théorie, il lui suffirait de fermer la porte. Mais lorsqu'elle dépose ses doigts glacés sur la poignée, son regard est attiré. Elle ne saurait dire par qui ou par quoi, mais elle a besoin de suivre. Sans même savoir ce qu'elle suit. Elle s'élance dans les couloirs et ignore ses pairs, trop concentrée sur une piste qu'elle a perdue avant même de se mettre en marche. Et puis soudain, le néant. Elle déglutit, mais rien. Sa bouche s'ouvre en grand, comme si elle voulait avaler le monde entier. Mais rien. La brûlure du vide, le poids de l'absence. Elle grimace, plisse les yeux et ses doigts viennent enserrer sa gorge tandis qu'un souvenir s'impose. Elle est petite, elle vit déjà à l'Eldorado et avec les autres gosses, ils ont décider d'aller jouer sur l'étang, pas très loin du terrain. L'eau est gelée et tout le monde s'élance, glisse et dérape, dans une danse peu harmonieuse mais très amusante. Jusqu'à ce que les enfants entendent la glace se fissurer. Et ils courent, comme des fous. Et ils s'élancent, glissent et dérapent, mais ce n'est plus du tout amusant. Et un pied traverse la glace, puis l'autre. Son corps s'enfonce dans l'eau glaciale qui l'engourdit aussitôt. Elle tente de nager, mais tout est trop compliqué. Elle ne va pas où il faut, elle se heurte à un mur de glace. Elle veut respirer, mais il n'y a que de l'eau gelée, qui l'étouffe, qui l'oppresse.

La même sensation. Elle ferme les yeux et se laisse glisser contre le sol, résignée. Et au moment ou son postérieur entre en contact avec le plancher, l'air s'engouffre à nouveau. Comme un barrage qui craque sous le poids des eaux, ce qui l'empêchait de respirer s'évanouit. Nottingham prête enfin attention aux autres

« C'est toujours comme ça la dragoncelle ? »
Résumé:
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Alexandre Wojcinski
Alexandre Wojcinski
Poufsouffle
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 0:09

Le polonais avait décidé de ne pas quitter son lit, ce matin là. Chose assez inhabituelle, car malgré sa préférence pour la solitude, Alexandre savait que manquer souvent les cours attirerait l'attention sur lui, ce qu'il désirait encore moins. Mais ce matin, il ne se sentait pas bien. Vraiment pas. Tout ce dont le Poufsouffle avait envie était de gérer sa maladie seul, à l'abri des regards dans son dortoir, jusqu'à ce qu'elle passe. Après tout, ce n'était pas la première fois de sa vie que la fièvre l'assaillait, il avait même connu pire. Une journée de repos et tout irait mieux, il le sentait. Inutile de vous préciser à quel point il avait tort, à vous qui savez où il en est maintenant. La journée avançait et sa descente aux enfers progressait avec elle, la maladie le rongeant tel un châtiment divin. La raison voudrait qu'il se rende à l'infirmerie pour tenter de mettre fin à son mal mais il s'y refusait : cela impliquerait de se laisser examiner. De dévoiler ses cicatrices et, par conséquent, une partie de son passé. Les rumeurs sur les marques qu'il portait n'avaient jamais pu être vérifiées et avaient fini par se calmer. Il ne serait pas l'instigateur de leur retour.

Une minute ? Des heures ? Alexandre avait totalement perdu la notion du temps et son tourment ne faisait pas mine de disparaître. Dans ses rares moments de lucidité, Alexandre se demandait s'il serait éternel. Pouvait-on d'ailleurs le considérer comme étant lucide ? L'élève était prêt à jurer que sa peau avait prit une teinte verdâtre alors de là à dire que son esprit n'était plus sain, il n'y avait qu'un pas à faire. Son état avait encore empiré. La fièvre pour seule compagne, il délirait à présent, dans son lit trempé par la sueur. Aurait-il été dans le brasier de Lucifer qu'il n'aurait pas eu plus chaud. Par moment, il se demandait même si Charon accepterait des gallions à la place des oboles habituelles et s'il le laisserait se baigner dans le Styx plutôt que de le traverser ? Sa peau le démangeait et s'il en avait eu la force, il aurait certainement tenté de se l'arracher. Mais, à bout de force, il fini par sombrer dans les ténèbres de l'inconscience, lâchant prise.

Dire que le polonais s'était retrouvé désorienté à son réveil aurait été bien loin de retranscrire ce qu'il avait en réalité ressenti. Terrorisé convenait bien mieux. Il faisait sombre et ce lit n'était pas le sien. Ces vêtements non plus, à bien regarder. Où l'avait-on transporté ? Pourquoi ? Qui ? Autant de questions auxquelles son esprit fiévreux ne pouvait répondre. Le froid avait engourdi son corps, si bien que sa tentative pour se redresser dans son lit et ainsi avoir une vision d'ensemble fut bien plus laborieuse que prévue. La chambre était standard et semblait lui être réservée car personne d'autre n'était là. Pourquoi l'avoir emmené ici ? Le soigner ou rendre ses dernières heures avant le trépas plus confortables ? Puis surtout, qui ? L'école de Poudlard, certainement. La dernière chose dont il se souvenait vraiment nettement était les dortoirs de Poufsouffle. Quelqu'un avait du le découvrir gisant dans son lit et prévenir les professeurs... Avait-on vu ses cicatrices ? C'était certain, ses vêtements avaient été changés. Qui était au courant ? Qu'elles en avaient été les conclusions ? Non, il fallait prendre les choses par ordre de priorité. Il ne pouvait rien faire concernant cela pour l'instant, mieux fallait se concentrer sur la compréhension de la situation dans laquelle il se retrouvait. Le fait qu'il ne soit pas à l'infirmerie l'inquiétait. C'était normalement où les élèves malades étaient envoyés pour recevoir les soins et passer leur convalescence. Allait-il mourir ? Non, il ne pouvait pas. N'avait pas le droit. Il devait être présent, pour eux. Puis il allait déjà mieux que tout à l'heure. Non ? Le Poufsouffle se sentait très faible et son esprit n'était pas très clair, assez lent, mais fonctionnel.

Des voix se faisaient entendre à l'extérieur de sa chambre. D'autres patients ? Des soigneurs ? La faucheuse ? D'accord, son délire n'était pas encore totalement terminé. Le fait que cette question lui traverse l'esprit le montrait mais dans une même temps, il était assez conscient pour s'en rendre compte. C'était déjà un mieux. Tout ce qu'il pouvait percevoir de l'échange était quelques murmures incompréhensibles. Sa curiosité lui soufflait de se rapprocher alors que de l'autre côté, sa couardise l'encourageait à ne pas bouger d'un pouce. Il préféra se fier à son instinct peureux, qui jusqu'ici, l'avait rarement trahi. Attendre et ne pas se faire remarquer ne pouvait jamais être une mauvaise idée, si ?

La peur qu'il ressentait commençait à l'oppresser. Les peurs, pour être exact. Celle concernant sa maladie. Celle de qui avait bien pu voir ses cicatrices et si cette personne saurait tenir sa langue. Celle sur son pronostique vital. Et enfin, plus présente encore que les autres, celle de ne pas savoir ce qui pouvait l'attendre ici, dans ce lieu inconnu. L'inquiétude était telle qu'elle semblait peser sur lui, d'un poids s'alourdissant à chaque seconde... Un fardeau posé sur ses épaules, son dos... Ses poumons ? C'est avec horreur que le jeune garçon se rendit compte qu'il ne parvenait plus à respirer, l'air étant comme figé, ses poumons comme incapables d'aspirer un jour à nouveau ce souffle de vie si précieux. La panique le submergea, sa cage thoracique luttant et se tordant pour enfler et ainsi s'emplir d'air, mais rien ne changeait. Il aurait voulu crier, appeler à l'aide, n'importe qui. Mais c'est en silence qu'Alexandre vivait son agonie, voyant devant ses yeux remplis de larmes se profiler ses derniers instants. Il avait tant de regrets. De remords. De choses qu'il aurait voulu vivre ou changer. Ses mains tenaient sa gorge, plus par réflexe que par utilité réelle. Après tout ce qu'il avait traversé et enduré, c'était la peur qui allait le tuer. Quelle ironie. Quitte à ce qu'elle soit celle lui portant le coup fatal, il aurait été plus convenable de sa part qu'elle s'y prenne plus tôt, plutôt que de le laisser vivre à contre courant, de jubiler à le voir se débattre pour, au final, le même résultat.

C'est juste quand il abandonnait finalement tout espoir de s'en sortir, alors qu'il lâchait prise et se laissait emporter par la noirceur de l'inconscience, ayant une dernière pensée pour eux et acceptant son départ comme une délivrance que ses poumons se mirent de nouveau à fonctionner. Aspirant l'air comme si plus jamais il ne pourrait le faire, Alexandre inspira jusqu'à en tousser et en avoir mal. Ce n'était pas la fin ! La terreur laissait place à un soulagement infini. Il devait sortir d'ici, trouver quelqu'un. Car rester terré dans sa chambre semblait à présent tout aussi dangereux que de s'aventurer hors d'elle.
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Jasper L. Greengrass
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 1:56

[EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 Dragon15

Le mal présent cette nuit-là, s'épaississait, devenait de plus en plus écrasant à mesure que le temps s’égrenait. Le froid se faisait davantage consistant, plus pesant encore qu'il n'avait pu l'être deux secondes plus tôt. Le malaise que tous ressentaient était écrasant, le froid oppressait leurs muscles, les ankylosaient tant et si bien qu'il leur semblait devenir de lourds pantins de bois informes, rigides et raides. Depuis que Jasper était sorti de sa chambre, il semblait s'être écoulé une véritable éternité. En réalité, pas même cinq minutes n'étaient passé mais l'adrénaline qui continuait d'infuser dans ses veines le rendait complètement sensible à tout ce qui se passait, le temps même semblait se distordre alors que ses sens ne cessaient de transmettre à son cerveau des milliers d'informations. Le plancher grinçait sous ses pas, une fine brume tombait au niveau du sol, les fenêtres et les portes étaient grandes ouvertes, le vent soufflait et sifflait dans la bâtisse, il entendait un rideau battre l'air, un volet tambouriner la façade, et il percevait le clignotement irrégulier produit par une ampoule qui ne cessait de s'éteindre et de s'allumer, en vrombissant à chaque fois. A cette atmosphère inquiétante s'ajoutait la chose qu'il avait aperçu. Sa main droite crispée encore sur sa baguette et la seule couette qui le tenait au chaud, l'autre posée sur Hope pour la rassurer et l'assurer de sa présence, il commençait vraiment à sentir son coeur s'emballer dans sa poitrine, pulsant à chaque battement cette excitation féroce et fébrile que le jeune Gryffondor ressentait. Néanmoins, l'heure n'était pas venu de chercher l'ombre qu'il avait entraperçu mais bien de rassurer son amie.

A dire vrai, Jasper souffrait d'un moindre mal comparé au cas de Hope. Si il avait seulement daigné manger, sans doute ne se serait-il rendu compte de son infection bien des heures plus tard. Elle, commençait déjà à cracher des étincelles. Son corps entier dégageait une odeur fiévreuse, de celle si particulière des malades, un mélange de transpiration, de linges et de potions. Elle tremblait lorsque Jasper frissonnait ou tremblotait partiellement. Sa peau pâle rappelait celle du linge qu'elle portait, un vêtement grossier, fait manifestement pour être à l'aise vu sa largeur mais qui, en cette période, offrait le désavantage énorme de laisser le vent s'engouffrer sans difficulté, aucune, jusqu'aux replis les plus sensibles de notre corps. Miss Westminbrook était définitivement fragilisé par la maladie, qui la laissait affaiblie, incapable du moindre petit effort. Jasper semblait même être complètement sain avec ces quelques sueurs et ses plaques verdâtres semblables aux écailles d'un Magyar qui constellaient sa peau.

« Oui, je suis là, Hopie. Je suis malade, mais je vais bien, vraiment. Tu permets ? »

Il la prit dessous les bras et d'un geste rapide mais doux la souleva du sol. Enserrant ses jambes d'un bras, laissant reposer la tête de sa protégée sur l'autre, il entreprit de la rassurer alors qu'il esquissait le premier pas du trajet qui le mènerait invariablement jusqu'à un lit où poser Hope ou un endroit davantage propice à leurs retrouvailles dans cet endroit morbide et glauque. Mais alors qu'il esquissait le geste de parler, les mots ne se formèrent pas, l'air lui-même cessa simplement d'être. Sa langue se colla à son palet, il expira un râle, alors qu'il essayait de racler sa gorge en quête d'une bouffée d'oxygène. Il était en train de suffoquer, son nez et sa bouche n'inhalait que du vide, ses poumons ne recevaient plus rien, la panique le gagnait. Alors qu'ils regardait Hope, tentant de lui faire comprendre la situation dans laquelle il était, il comprit que tous dans l'établissement enduraient la même torture. Et finalement, comme elle était venue, comme l'ombre de tout à l'heure, comme la chose, la sensation disparut, tout simplement.

«Tu... Tu, tu as senti ça ? C'est dingue, cette connerie. Je sais pas ce qu'ils foutent en bas mais j'espère qu'ils vont se dépêcher, c'est trop flippant... Pour Cata, j'en sais rien, je sais pas plus que toi. A vrai dire, je savais même pas qu'elle était malade. L'épidémie a frappé sans prévenir. »

Sa tête ballante nichée dans le pli du coude de Jasper, son buste recroquevillé contre le bas du torse de Jasper, ses jambes repliées, Hope se laissait emmener donc par l'adolescent à la peau ébène alors qu'il pénétrait dans la chambre la plus proche, la trouvant vide. Disposé de la même manière que sa chambre, elle offrait un confort somme toute relatif mais suffisant vu le nombre de cas à gérer. Concluant que c'était bel et bien là la chambre de son amie, Jasper finit par la poser sur le lit, délicatement, prenant soin de déplier ses jambes, de rendre sa position la plus confortable possible sans qu'elle n'eut à faire d'efforts, tassant l'oreiller, déposant sa tête sur ce dernier alors qu'il voyait encore les larmes d'angoisse et d'anxiété aperçues auparavant. Elle était étonnement légère, il n'avait eu que très peu de difficulté à l'emmener jusqu'à son lit mais il avait les nerfs à vif. Il savait être alors une proie facile pour la chose pendant cette période-là. A cette pensée, il serra encore plus fort sa baguette, jetant un regard vif alentour.

« Écoute, Hope, ça va aller. On va attendre un peu ici, que tu reprennes des forces. Je suis là maintenant, tu n'as plus rien à craindre. Si tu te sens prête à aller jusqu'à ma chambre pour qu'on prenne quelques affaires à moi pour se couvrir, et qu'on aille chercher Cataleya, tu me dis. Rien ne presse, on a toute la nuit. Quelque chose me dit que cette nuit va être longue et que tout ceci, n'est pas prêt de s'arrêter. »

Et alors qu'il disait ces mots, ne cessait de le hanter le fantôme de la silhouette qui avait fendu l'air devant ses yeux. Son ombre et son aura menaçantes...
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 9:21

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L'épidémie de dragoncelle

Il était près d'une heure du matin, à présent. Les minutes et les heures s'écoulaient d'une façon bien étrange. En accéléré, semblait-il. Ou bien au ralenti, peut-être. En vérité, personne ne semblait capable de le dire avec précision, car la fièvre commençait à remonter, rendant peu à peu les élèves ici prisonniers bien incapables de réfléchir de façon cohérente. Certains, sans doute, parviendraient à analyser la situation, mais les autres... ah, les autres ! Un brouillard épais et intense prit peu à peu possession du couloir, rampant sur les dalles de marbres, léchant les murs de ses effluves vaporeuses. Nottingham Williamson fut sans doute la première à éprouver un sentiment étrange. Et petit à petit, des choses semblaient se matérialiser, sortir des coins les plus sombres et les plus reculés du manoir. Tandis que des idées, toutes plus tristes et mélancoliques les unes que les autres, s'immisçaient dans l'esprit des gens. Comme si toutes les peines du monde se trouvaient réunies ici. De légers crépitements réguliers et cadencés se firent entendre à présent, raisonnant sur les carreaux de pierre qui recouvraient le corridor. Lilianor Zyskowki, à demi consciente, semblait avoir perdu tout sens des réalités depuis longtemps. Jusqu'à ce qu'elle ne sente de délicats fourmillements sur ses bras, sur son cou et sur sa joue ; des araignées.

Et si ce n'était que cela. Un profond sentiment de solitude se fit sentir dans ce même couloir, alors que le brouillard lapait les pieds de Jasper Greengrass et de Hope Westminbrook, jusqu'à entrer dans cette chambre où Féliks Karkaroff se trouvait. Il semblait alors que toute joie ait disparu et qu'il ne leur resterait plus que de la peine et un profond désespoir. Comme s'ils ne pourraient plus jamais rire. A la façon du baiser d'un détraqueur ? Sans doute. Et cela toucha également deux jeunes garçons qui décidèrent de s'aventurer hors de leurs chambres... Joon Park et Aaron Swan. Sans doute n'auraient-ils pas dû quitter la quiétude de leurs chambres, car à peine furent-ils sortis de là... qu'ils purent apercevoir quelque chose. Qu'était-ce donc que cela ? A bien y réfléchir, c'était beaucoup trop flou pour que l'on puisse le définir. Et la masse sembla grandir, à mesure qu'ils s'en approchaient. Mais alors qu'était-ce donc ? Une acromentule. Géante. Immense. Dont les crocs venimeux et les yeux menaçants se tournèrent vers eux en moins de temps qu'il n'en aurait fallut pour le dire. Non loin de l'endroit où se trouvait Alexandre Wojcinski.

La chambre de Loukkia Shafiq ne fut d'ailleurs pas épargnée. Qu'y avait-il, dans les cheveux de la belle Sang-Pur ? Cela ressemblait à un voile. Un étrange voile de mariée, long, qui tombait jusqu'à ses pieds. Mais progressivement, elle réalisa qu'il était question d'une toile d'acromentule... sans doute la même que celle du couloir ? Et tandis que le vent se mit à souffler encore plus fort, les fenêtres du couloir et les portes qui donnaient sur l'extérieur s'ouvrirent cette fois. Les chambres des élèves étaient au premier étage et le tout donnait sur des balcons ou des terrasses, sans doute... quelqu'un aurait-il le courage de s'y aventurer ? Peut-être. Mais ce cri - ce hurlement - reconnaissable entre mille les ferait peut-être renoncer. Car un loup garou hurlait quelque part dehors alors que la lune éclairait les lieux. Mais étions-nous réellement un soir de pleine lune, pour qu'un lycanthrope puisse errer autour du manoir Hogsbell ? Rien n'était moins sûr. Pour le savoir, encore faudrait-il oser s'aventurer à l'extérieur... alors qu'un autre hurlement faisait écho au premier ; ils se rassemblaient.

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Aaron Swan
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 12:17

  • Centre de Traitement contre la Dragoncelle
  • Manoir Hogsbell
La Dragoncelle
Aaron observait le couloir avec ses yeux à semi-clôt. Il devait se soutenir sur un des murs blanc neige du couloir pour ne pas retombait encore une fois par terre. Quelle heure était-il déjà ? Et pourquoi était-il sorti de sa chambre en fait ? Toutes ses questions ne trouvèrent évidemment pas de réponses. Et c’est alors que le jeune homme qui pensait être en sécurité dans les couloirs du manoir qu’une chose des plus mystérieuses vint anéantir sa certitude. Un brouillard épais, blanc, opaque qui léchait les murs, le plafond, le sol et qui avançait vers eux telle une ombre menaçante. Ça ne servait à rien de fuir, le Serdaigle le savait, car cette fumée allait les rattraper d’une minute à l’autre. Mieux valait s’y confronter directement pour voir ce que cette masse de vapeur floue avait dans le ventre. Elle ne se fit pas attendre et, en quelques secondes, les deux étudiants de Poudlard furent complètement recouverts par cette purée de poids qui les empêchait de voir correctement à plus d’un mètre. Le Swan suspectait cette étrange émanation de pouvoir faire bien des choses, comme provoquer des picotements, endormir ou encore empoisonner mais l’effet fut plus…inattendu. Aaron ne mit pas longtemps à l’identifier. Le pouvoir de la brume était…le même que ceux des Détraqueurs. Etonnamment flippant. A bout de forces, et redoutant ce qui allait s’attaquer à ces pensée, le Swan se laissa tomber à genoux par terre et ferma les yeux.

Le mince filet de joie qui lui restait disparu, bien évidement. Des pensées toutes plus haineuses, toutes plus négatives, envahirent son cerveau et monopolisèrent en quelques secondes sa totale masse cérébrale. Il ne pensait plus qu’à ça, à la mort, la solitude, la haine… Il avait fermé les yeux, et s’était agenouillé, dans le seul but de rassembler ses quelques minces forces pour lutter contre ses visions cauchemardesques. Il luttait, luttait de toutes ses forces et réussit quand même, à son plus grand bonheur, à amoindrir ce sentiment. Mais il ne disparut pas, loin de là. C’est donc avec peu de convictions qu’il se releva du sol enfoui sous plusieurs centimètres de couche opaque. Les visions étaient toutes plus terrifiantes les unes que les autres, entre son frère qui revenait des morts pour l’emmenait avec lui parce que, je cite : « Tu le mérites toi et maman. », entre son oncle sadique qui s’échappait d’Azkaban et terrorisait des familles et des villages moldus, activité qu’il avait toujours adoré pratiquer… C’était horrible. Tout bonnement horrible. Et c’est alors que son regard se braqua de lui-même, tout seul, sur une forme inconnue. Poussé par une curiosité morbide et imprudente, sûrement renforcée par le fait qu’il y avait Park près de lui, il s’approcha de la mystérieuse créature. Qui se révéla être une acromentule. Une putain d’araignée à huit yeux rouge sang globuleux qui fixaient maintenant les deux jeunes hommes. Elle fit bruisser ses deux crocs venimeux.

Il n’est fallu pas plus pour qu’Aaron prenne la poudre d’escampette, complètement terrorisé. Il crut voir une forme humanoïde derrière l’araignée géante, mais le Serdaigle ne s’en préoccupa pas trop. Il courait à en perdre l’haleine, Joon derrière ses talons. Arrivé près de la porte de sa chambre du premier étage, il l’ouvrit à grandes volets et bondit littéralement à l’intérieur. Cependant, il oublia légèrement que Park était aussi là. Le Serdaigle l’attrapa par son col et le balança à l’intérieur de la pièce blanche immaculée. L’Aigle ne l’aimait pas, mais il ne voulait pas avoir sa mort sur la conscience. Il sauta sur le verrou et condamna la porte. Son cœur battait la chamade. L’adrénaline lui avait fait oublier sa fièvre et son mal de ventre. Les douleurs revinrent et le Swan, en grognant de douleur, s’étala sur son lit. Il faisait toujours froid. Mais cela venait de la grande fenêtre du fond de sa chambre, qui venait de s’ouvrir sur un petit balcon épuré et vieillot. Le Bleu et Bronze se contenta juste de se remettre au lit. Il ferma les yeux et se convainquit que ce n’était qu’un mauvais rêve. Mais cette pensée fut détruite par un long hurlement qui ne pouvait venir que d’une seule créature de la nuit…
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Altaïr Nabuth
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 14:21

Il existait paraissait il, un salon où les malades pouvaient se réunir. Cette information s'était évaporée sur le chemin entre le tympan d'Altaïr et son cerveau. Il n'y avait aucune raison pour qu'il allât perdre son temps avec des êtres bruyants, leur parler lui semblait d'une inutilité sans borne.
Quant à aller lire dans cette salle, il ne fallait même pas y penser. Le brouhaha des discussions le dérangerait. Il était décidément mieux tout seul dans cette chambre blanche.

Oui, franchement, pourquoi s'intéresser à ses semblables? Le jeune homme tourna une page et le claquement du papier brisa un silence parfait. Pourquoi compatir avec d'autres malades alors que ce livre passionnant valait toutes les discussions?
D'autant plus que c'était très certainement l'un d'eux qui l'avait contaminé avec cette maladie contagieuse. On le haïssait, donc...
Le Gryffondor fronça les sourcils. Il n'était pas paranoïaque, d'ordinaire.

Alors d'où venait cette pensée qui, très vraisemblablement n'était pas de lui? D'où venaient cette tristesse, cette mélancolie, qui peu à peu l'envahissaient et embrumaient son esprit? Que regrettait il donc?
Sa première enfance. Parce que plus rien n'avait de sens depuis qu'il avait vu le cadavre du dernier de ses pères fouillé sans respect par un arriviste. Parce que plus rien ne valait la peine d'être vécu depuis qu'il était livré à lui même. Parce que toute compagnie était fade, car tout semblait n'être que cendres.

Au bord des larmes, Altaïr referma son livre. À quoi bon s'intéresser aux démons de l'Himalaya, des êtres dont l'existence restait à prouver, lorsque la vie la plus basique était déjà dénuée de tout intérêt?
Ces pensées n'était pas de lui, le blond le savait, pourtant elles s'imprimaient dans son cerveau avec la puissance de l'évidence. Leur logique était imparable et il ne pouvait qu'acquiescer. Toute sa vie n'avait été qu'une vaste plaisanterie.
Pourquoi s'accrochait il à l'illusion qu'il serait un jour assez fort pour protéger ceux qui le nécessitaient? C'étaient son habitude du combat à mains nues, son entraînement sans relâche au duel magique et son travail sans fin pour apprendre un maximum d'informations dans un maximum de domaines qui le leurraient à ce point?
Lorsque Milan avait péri, il n'avait pu être que spectateur de ce désastre. Et jamais la situation ne changerait. À jamais il était condamné à voir mourir les autres, dans l'incapacité de réagir.
Alors autant mourir, à présent.

Au bord du suicide, le jeune homme se leva et s'approcha de la fenêtre. Ses pas dérangeaient le brouillard qui s'était immiscé dans sa chambre et stagnait, ajoutant une touche d'étrangeté à la salle. Altaïr s'en étonna bien un instant, puis cette anomalie lui sembla complètement dénuée d'intérêt.

Comme si ses vœux de mort avaient été devancés, toutes les portes, tous les battants de fenêtre s'ouvrirent en grand. L'ancien vagabond se pencha en avant, humant tristement l'air gelé. Il allait enfin rejoindre les trois seules personnes à qui il tenait... La vraie vie, la vie intéressante, celle qu'il ne consacrera pas à réparer ses erreurs, celle qui serait réellement intéressante, commencerait dans l'au delà.
Et elle commence maintenant.

Le jeune homme entendit le cri bestial et déchirant qui résonna, longtemps. Au début, il n'y prêta nulle attention. Puis, peu à peu, il parvint à focaliser son esprit sur le hurlement du loup garou.
Ainsi, il se passait réellement des choses étranges en ce lieu. Le Gryffondor pourrait enfin savoir ce qu'il valait après tant d'années de dur labeur...
Sans plus hésiter, Altaïr se jeta par la fenêtre.

Il se reçut souplement en un roulé boulé, limitant les dégâts à plusieurs écorchures dont il ignora le saignement. Vérifiant qu'il n'avait rien oublié, il se dirigea vers l'origine du cri.
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 16:44



❝ Centre de traitement de la dragoncelle ❞


Loukkia Céleste Shafiq & vous ?
Si tu transformes tes erreurs en leçons et tes peurs en courage, alors tout est réalisable.



Figée sur place, avec pour seul réconfort son souffle haletant, Loukkia avait rapidement fermé la porte de sa chambre. Quelqu’un était dans le bâtiment. Certainement au risque de s’en prendre aux patients. Mais malgré cela, la descendante des Shafiq n’arrivait tout simplement pas à prendre cette poignée en main. Elle ne voulait pas, ne pouvait pas pousser cette porte au risque de découvrir ce qui se cachait derrière. La peur remuait ses entrailles.
Et comme si l’hystérie présente n’était toujours pas assez forte, soudain, les soufflements de la bleu et bronze s’arrêtèrent en une seule expiration. Son air se bloqua dans sa poitrine, tandis que l’impression d’avoir un poids lourd sur sa poitrine n’avait jamais été aussi forte. Il était impossible pour la blonde d’inspirer une quelconque parcelle d’oxygène. Des larmes se formèrent aux coins de ses yeux alors que les mains de Loukkia se portèrent à sa gorge.

L’eau tiède dévalait à présent ses joues. L’adolescente voulut crier, hurler à l’aide. Elle voulait être chez elle, bien avant l’annonce des fiançailles, avant la bataille… Pour le moment, la sixième année était affalée sur le sol se couvrant petit à petit des larmes de cette dernière. Aucun moyen de respirer. Elle allait donc périr ainsi, la glorieuse Shafiq ? Prédestinée à être la femme d’un sultan qui ne l’intéressait guère, en ne touchant jamais le trône que cela aurait pu lui offrir ?

Et soudain, alors que la blonde s’était presque résignée à cette mort des plus pénibles, son oxygène revint aussi mystérieusement qu’il était arrivé. Loukkia, toujours à même le sol, aspirait à grandes goulées insatisfaites l’air passant par sa gorge brûlée. La suffocation avait disparu, malgré cela, la douce adolescente ne se releva pas tout de suite. Elle resta ainsi, allongée contre la pâleur du sol similaire à son visage.

À peine relevée, Loukkia partit vivement vers son bureau de chambre, et attrapa un parchemin et une plume. Il fallait demander de l’aide, et vite. Aussi, la descendante des Shafiq désigna son proche ami, le fils Karkaroff. Aussitôt eut-elle finit, qu’elle sentit quelque chose peser sur sa chevelure. Elle voulut l’enlever, mais la chose collait à ses doigts. En s’approchant du miroir doucement éclairé par une pâle lune, Loukkia aperçut donc ce qui la couvrait, de la tête aux chevilles. Une toile…d’acromentules.

Dans le manoir, on put entendre, se mêlant aux cris des loups-garous, les hurlements de la descendante maudite des sang-pur.

©BESIDETHECROCODILE

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Cataleya Galvão
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyDim 6 Nov 2016 - 19:05

LA                DRAGONCE  L  L  E                IS               IN       MY        BODY                     !                   MANOIR - HOGSBELL



Telle la Belle au  bois dormant, Cataleya émergea enfin du sommeil. Elle avait chaud, et ses mains moites prouvées qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Quel jour était-il ? C’était sans doute la première question qui l’intriguait. Au déroulement d’un simple mouvement, un oreiller alla s’écraser lourdement au sol. Des heures avaient dû s’écouler. Voir plus. La jeune sorcière avait perdu toute notion du temps. Sa lucidité lui faisait défaut, et son extraordinaire vitalité semblait s’échapper à chaque seconde. Sa conscience spirituelle augmentait en intensité, mais pas dans le bon sens. Elle finirait dans le brouillard d’ici la fin de la journée. En passant une main sur son visage, elle en sentit quelques crevasses. «  Errrrrrk ! AH NON ! Pas moi ! » Écœurée, elle lâcha un bruit horrible en plaquant l’oreiller survivant contre sa bouche. Si elle avait atterri dans cet endroit lugubre, c’est parce qu’elle était forcément contaminé.

Elle avait quitté Poudlard. Pourtant, l'orchestre qui résonnait dans sa tête, ne l’avait toujours pas quitté. Sa chute à l’entraînement de quidditch avait sans doute empiré les choses. La cacophonie qui l’enroulait et le brasier qui l’encerclait, lui rappela sa température corporelle anormalement élevée. La fièvre lui perturbait les sens, l’emportait dans un monde de rêve et de non subtilité. Dans les dernières heures de son état d’inconscience, elle avait erré à travers le monde de Morphée. Entrant et sortant comme dans une chaumière. Plusieurs fois, elle se demanda si elle était réellement consciente. L’obscurité intensifiait sa folie, et pourtant elle se désintégra subtilement lorsqu’elle sentit la polaire de son pyjama ours sur sa peau. Non mais franchement ? Pourquoi ? Qui avait pu choisir une telle horreur ? Aaaaah ! Si elle tenait Pomfresh, elle lui ferait manger après l’avoir remercier. Pas forcément dans cet ordre.

Qu’est-ce qu’il se passait ? Comment allait-elle ? Elle aurait bien aimé le savoir. Elle tenta de contacter les guérisseurs en vain. Dans ses nombreuses tentatives, et après avoir souillé la sonnette de ses doigts trempés, elle abandonna. Frustrée, elle tenta de quitter son emplacement protecteur provisoire. L’air était silencieux, et le silence écrasant fit remonter les instincts primaires de la Gryffondor. Elle devait quitter cette pièce à tout prix. Les méandres de l’obscurité lui foutaient la pétoche. Elle ne devait pas succomber à l’hystérie. Mais la fatigue l’enivrée, ce qui ne l’aidait pas à garder les idées claires.

Cataleya décida de quitter abruptement la pièce. Mais lorsque la vue des couloirs la submergea, l’air se fit rare. Oppressant. Se raréfiant. La respiration de la sorcière devint hachée. L’oxygène quittait ses poumons en continu, comme un flux que l’on n’arrête plus. Elle était incapable de respirer. Elle suffoquait. Et plus les secondes passèrent, plus elle avait l’impression d’y passer. Son appareil respiratoire ne fonctionnait plus. Sa bouche était obstruée. La panique qui la gagnait ne faisait qu’accentuer le rejet du dioxyde de carbone. Sa trachée était sèche, râpeuse. Sa cage thoracique ne se soulevait plus. Les larmes coulèrent sans qu’elle ne le veuille. La terreur la prenait à la gorge. Elle tenta alors de calmer ses pulsations cardiaques, mais la saveur âpre et l’effet astringent de sa salive empirèrent les choses. Alors qu’elle pensait que tout était fini, l’air se fit de nouveau présent. Mais comme une libération, elle fut prometteuse. L’absorption d’oxygène fut si violente que la toux s’empara de tout son corps.

Reprenant le contrôle de son esprit et de son corps, Cataleya se redressa violemment et quitta la pièce de son enfer personnel. Pourtant elle ne fit pas quelques mètres, qu’une ombra se dévoila sur son passage… « Qui est là ? Montre toi espèce de sale ectoplasme à roulettes ! » L’ombre passa à nouveau devant elle…

Dans un couloir adjacent, on pouvait apercevoir la jeune Galvão déambulait à toutes allures et on pouvait l’entendre hurler. « Courez ! Courez ! Il va tous nous attraper ! »





Dernière édition par Cataleya Galvão le Mar 8 Nov 2016 - 2:38, édité 1 fois
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Joon Park
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyLun 7 Nov 2016 - 1:57

La dragoncelle


En silence, Joon suivait Aaron d'une démarche chambranlante et a ce qu'il pouvait constater, il n'était pas le seul à être affaiblie s'il prenait compte de la façon don le bleue et argent devait se tenir au mur pour se traîner. Chose qui le fit sourire un tantinet. Sourire qui se changea en grimace lorsqu'une nouvelle vague de douleur lui vrilla la cervelle. Il aurait peut-être dû rester dans la chambre d'Aaron et crécher dans son lit au lieu de le suivre. Pourquoi avait-il voulu sortir de toute manière ? Qu'est-ce qu'il cherchait au juste ? Si seulement il pouvait saisir la réponse à ses questions. 


Seulement, il du mettre cours a ses penser lorsqu'une brume épaisse les encercla lui et Aaron. Joon devait avouer que cela l'inquiétait. Qu'est-ce que s'était ? Depuis qu'il était arrivé ici, rien ne se passait normalement. Il était sensé se faire soigner et non vivre un calvaire si ? Le rouge et, or en avait assez, il voulait partir, quitter cet endroit et ne plus jamais y remettre les pieds. Fuck la quarantaine. Si seulement s'était aussi facile à faire qu'à dire. 


Plus le temps passait, plus les choses semblaient s'empirer. Malade, asphyxier et maintenant quoi ? Qu'est-ce qui les attendait ? Il ne mit pas de temps à le savoir lorsque ce froid et ce vide qui l’habitait en permanence depuis des années s'étaient nettement alourdis en lui, a un point tel qu'il crut se sentir mourir de l’intérieur. Comme si son esprit avait quitté son corps pour ne laisser qu'un trou noir. Mais il avait l'habitude de se sentir comme ça alors cela ne l'affecta pas plus qu'il le fallait. Cependant pour Aaron s'était différant. Le bleue et argent s'était laisser tomber sur le sol. Joon l'aurais bien aidé à se relever, mais sa haine envers lui ne lui permettait pas alors il attendit que le grand brun reprenne ses esprits et se relève par lui-même.


Enfin debout, Joon observa Aaron se diriger vers une ombre qu'il percevait à peine avec cette noirceur et cette brume qui lui bloquait la vue. Mais le jeune Swan semblait avoir vu quelque chose lui, car celui-ci fit demi-tour et décolla tel une fusée. Confus, Joon partie a sa suite et une fois devant la porte de chambre de son ennemie, celui-ci l’agrippa tel un sauvage et le projeta dans la pièce. Claquant la porte derrière eux Aaron verrouilla la porte et se précipita dans son lit. Bha voyons, il a vu la mort en personne ou quoi ?


Joon cligna des yeux a quelque reprise encore un peu sonner par ce qui venais de se passer, ensuite trop confus et fatiguer pour essayer de comprendre le comportement étrange de l'adolescent, il chassa ses questions de son esprit et s'avança calmement près du lit ou l'adolescent s'était réfugier. Il s'assit ensuite sur le sol et s'adossa sur le bord du lit et laissa tomber sa tête lourdement sur la surface moelleuse. Le rouge et or était épuiser, mais il se refusait de fermer les yeux, surtout avec ce qui se passait ici. Alors, il se contenta de soupirer et de fermer les paupières pour se calmer et se vider l'esprit. Ne plus penser a rien. Il devait tenir le coup, car la nuit allait être longue. Très longue...   Il se mit d'ailleurs a rire, rire qui fut coupé par un toussotement douloureux. Créant de petites flammèches. Joon grogna en reprenant sa respiration et brisa le silence d'une voix faible mais moqueuse. 

    « Si je m'en sort vivant, légal ou pas, je vais les akadaveriser ses putains de trou du cul incompétent qui gèrent cet endroit... »



Dernière édition par Joon Park le Mar 8 Nov 2016 - 4:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2016 - 1:25

La dragoncelle
MANOIR HOGSBELL
Code by Neon Demon

Le cœur battant à double rebonds dans sa poitrine, un cri strident retentit dans le corridor et foudroyé d'horreur à l'audition de celui-ci, Feliks se voyait déjà user de ses maigres ressources pour tenter de se redresser. Il devait à tout prix sortir de cette léthargie dans laquelle il subsistait depuis maintenant plusieurs heures. Le souffle plus sifflant qu'à son habitude et d'autant plus affaiblit physiquement par sa propre maladie génétique, il se dégagea non sans peine un pied après l'autre de ses draps. En quelques minutes tout sembla basculer : une ombre inquiétante, de nouvelles plaintes et cette température à vous figer les articulations... Dans sa tête les éléments se clarifiaient peu à peu. S'organisant avec tant de bien que de mal pour trouver une explication plausible à tout ce qui se tramait dans ce manoir grinçant. Des détraqueurs... La voilà la première conclusion pour le moins hâtive qu'il tira de la situation, toujours assit et le dos voûté sur le rebord de son lit. Feliks n'était déjà pas de taille face à ces créatures en temps normal, alors dans cet état d'errance qui lui donnait l'impression d'avoir deux énormes boulets solidement attachés à ses chevilles, la chose paraissait tout bonnement insurmontable. Mais après tout, quelle idée saugrenue... ! Son côté parano le faisait délirer, le laissant imaginer des scénarios tous plus bancals les uns que les autres sur la nature de cette menace invisible. Cela paraissait totalement intolérable que des détraqueurs arpentent librement les couloirs de ce centre. Feliks devenait définitivement fou, à songer à de telles possibilités abracadabrantes. Cela n'était pas logique et il ne devrait même pas s'en inquiéter. D'une main tremblante de maladresse, il agrippa non sans quelques difficultés sa baguette d'aubépine posée sur sa table de chevet et se leva. Enfin. Aussi faiblement qu'un murmure, sa voix dénaturée par la maladie s'éleva dans la pièce, lui permettant d'incanter un lumos aussi tangible que la santé de son propriétaire. C'est en s'aidant de cette lueur timide qu'il s'aventura vers sa porte, passant la tête dans le couloir pour en inspecter les horizons. Tout semblait se mouvoir autour de lui et pourtant, le calme régnait sur les lieux. Une sensation bien étrange qui fit naître un frisson incommodant le long de sa colonne vertébrale. Que se passait-il ici...?

Un pas, c'est tout ce qu'il réussit à entreprendre une fois hors de la chambre avant que l'oxygène ne s'évapore d'un claquement de doigt. Épris d'une surprise bien plus grande encore que son inquiétude, il laissa échapper sa baguette qui tomba dans un léger fracas sur le sol, rompant par la même occasion le sortilège de soutien qui lui permettait d'y voir un peu plus clair. L'obscurité regagnait de son territoire, entourant le corps chétif de Feliks secoué de nombreux spasmes étouffés. S'il avait pu sentir le métal froid de la lame de la faucheuse se placer sous sa gorge, tout bascula une seconde fois et d'une inspiration bruyante, l'air s'engouffra de nouveau dans ses poumons meurtris. La toux qui s'ensuivit fut des plus abruptes et pourtant il s'empressa de récupérer sa baguette, seule défense qu'il possédait actuellement contre les événements surnaturels qui ne cessaient de s’enchaîner. Et comme si les choses n'étaient pas suffisamment compliquées à digérer, un épais brouillard s'ajouta aux festivités, apportant avec lui son lot de chagrins. La joie n'était plus depuis bien longtemps dans le cœur de Feliks, mais à présent, même l'espoir de s'en sortir indemne semblait se consumer à son tour. La solitude. Une chose qu'il pensait avoir l'habitude de côtoyer au vu de la place délicate qu'il occupait au sein de la famille Karkaroff. Toujours en retrait, différent, isolé. Son frère était-il seulement au courant que la Dragoncelle l'avait touché ? Non... Sans doute que non. Feliks n'ayant pas daigné saisir une plume depuis la réponse que celui-ci lui avait adressé concernant les fiançailles d'Aleksei... Quant à la missive de sa meilleure amie adressée au fameux Anonyme... Une simple pensée à son encontre suffit à lui perforer un peu plus le cœur, inondant ses joues tirées de quelques larmes silencieuses supplémentaires. Feliks allait crever ici, seul, sans avoir eu le temps de s'excuser ou d'accomplir toutes ces choses qu'il n'avait jamais eu l'audace de réaliser de son vivant. Abandonnant Astoria, dans la même manœuvre qu'était sa faiblesse affligeante alors que son amie se trouvait dans une impasse. Son côté égoïste le poussa à prier pour qu'elle le rejoigne ici, dans le manoir. Même si cela reviendrait à croiser les doigts pour qu'elle contracte à son tour la Dragoncelle... Il avait juste besoin d'elle, à ce moment précis, plus que jamais. Mais elle n'était pas là. Et voilà que Feliks se retrouvait livré à lui-même, incapable de se repérer dans ces couloirs qui se ressemblaient tous. Profondément perdu.

Tous les sens en éveil et la mine épuisée, il ne cessait de se retourner. Inspectant les environs, apeuré, à l'écoute du moindre bruit suspect. Sa direction restait inconnue, mais Feliks avançait. C’était tout ce qui importait. Jusqu'à ce que son corps fragile ne bascule lourdement vers avant, s'écroulant violemment sur le parquet poisseux du manoir. Non sans lui arracher une plainte douloureuse, sa main droite et son coude amortirent sa chute. Pointant anxieusement sa baguette à ses pieds, en direction de la chose qui venait de lui bloquer la voie, Feliks sentit son cœur grimper jusqu'à ses lèvres. Il s'agissait d'une fille, blonde, allongée sur le sol et recouverte d'une poignée d'araignées. Vision horrifique qui ne manqua pas d'accentuer un peu plus la terreur qui s'abattait de seconde en seconde sur le Serdaigle. Sans chercher à savoir si cette pauvre fille était toujours en vie, il se redressa, s'appuyant sans ménagement sur son poignet luxé avant de repartir aussi vite que ses jambes alourdies le lui permettraient. Il devait s'échapper, fuir. Revenir sur ses pas était impossible car sans réfléchir, Feliks s'était engagé dans un couloir qu'il ne connaissait pas. Et très clairement, il ne pouvait pas enjamber de nouveau le corps froid de cette élève. Il ne pouvait pas...

Les mauvaises surprises se poursuivaient alors qu'il jura entrevoir une imposante silhouette bestiale se mouvoir dans l'ombre. Derrière son passage, une autre silhouette. Plus petite, plus délicate et même une seconde... A l’intonation des voix qui s’élevaient dans cette direction, son cœur serré par l'angoisse se réchauffa. « Joon... » Un murmure presque suppliant fila de ses lèvres tremblantes de fièvre alors qu'il s'évertuait d'arpenter les mètres qui le séparait de son ami. Distance, qui ne semblait vouloir réduire malgré ses efforts démesurés pour accélérer sa démarche chancelante. Au bout d'une bonne minute de combat acharné, il arriva enfin à atteindre la porte où les deux personnes s'étaient engouffrées. Sa main moite se posa sur la poignée avant de réaliser que celle-ci était fermée de l'intérieure. Le sort, ne cesserait-il donc jamais d'abattre son courroux sur lui ? Un alohomora. C'était tout ce qu'il avait tenté de faire. Mais l'état dans lequel il se trouvait l'empêcha de l’exécuter correctement. La faute à sa prononciation engourdie ou à sa gestuelle maladroite ? Sans doute un peu des deux, dans tous les cas, Feliks se retrouvait impuissant devant une simple porte. Lui, un Karkaroff... Une honte. Déposant une main sur la dite porte devant lui avant d'y reposer son front incandescent, il laissa sa voix traînante s'adresser aux personnes présentes dans la pièce : « Joon... C'est toi... ? Ouvre, s'il te plaît... » supplia-t-il d'une voix éteinte, dévitalisée et qui se perdait dans un souffle creux inquiétant.

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Dernière édition par Féliks Karkaroff le Mar 8 Nov 2016 - 2:09, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2016 - 1:25

Le membre 'Féliks Karkaroff' a effectué l'action suivante : Duel


'Combat' : 15
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2016 - 2:21



La dragoncelle
Manoir Hogsbell - vers 2h - Le 29 octobre 1997


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CTout ce à quoi pensait Hope à ce moment était de retrouver Cataleya. Il faisait bien sombre et des choses étranges se produisaient dans ce manoir. Alors il fallait qu'elle la trouve. Qu'import qu'elle soit fatiguée, Hope la trouverait. « Jasper... Jasper il faut qu'on la cherche.... J'ai tellement peur pour elle... ». Et elle se stoppa nette quand elle entendit ce hurlement au loin. Hope était fatiguée ; cette maladie l'épuisait. Alors, lorsqu'elle s'aperçu de la présence de Jasper, elle ressentit un profond soulagement, et elle savait qu'à présent qu'il était là elle ne risquerait plus rien. Elle se laissa alors faire lorsqu'il la prit dans ses bras, et elle passa ses bras autour de son cou tout en laissant reposer la tête sur son épaule. Et il prenait soin d'elle, la remettant dans son lit afin qu'elle se repose du mieux qu'elle le pouvait. Hope tenait tant à Jasper, si bien que lorsqu'il était là, présent à ses côtés, elle ne se souciait plus de rien. Sans rien dire, elle lui sourit gentiment et passa une main sur sa joue, comme pour le remercier.

Mais soudain un épais brouillard empli la pièce. Et cela n'avait absolument rien de naturel. « Ne trouve-tu pas... que la température a chuté ? Il fait si froid et je... j'ai l'impression d'être si malheureuse ». Et soudain des pensées lui vinrent en tête, des murmures douloureux, des souvenirs qui ravivèrent alors instantanément les plaies qui avaient déjà tant de mal à se refermer d'elles-mêmes. Ce fut comme si tous les moments malheureux de sa vie lui revenaient en tête. Et sans doute les souvenirs de ces derniers mois devaient être les pires. Elle tenta de penser à n'importe quoi, à n'importe qui qui puisse lui redonner le sourire, mais son état était tel que même le souvenir de Clemens ne parvenait pas à la faire sourire. Et soudain, un cri se fit entendre, un cri que l'on n'entendait que les soirs de pleine lune. Celui d'un loup-garou. Hope se redressa alors brusquement, posant sa main sur l'épaule de Jasper, comme pour être certaine qu'il était bien là, à côté d'elle. « Il faut qu'on y aille, qu'on sorte. Maintenant. Je ne suis pas fatiguée », tenta-t-elle de lui faire croire, mais c'était là un bien piètre mensonge, car sa tête continuait de tourner. Elle posait une main sur son front, afin de reprendre ses esprits, mais cela n'eut pas réellement l'effet escompté. « Ou du moins pas trop. J'ai l'impression que ma fièvre remonte un peu, mais ça va. Je suis tout à fait capable de sortir et de marcher... ». Du moins lentement et en prenant soin de mesurer ses pas. « Et puis tu es avec moi », précisa-t-elle à son encontre. Hope savait que Jasper ne l'abandonnerait pas.

Elle se leva bien vite et prit un pull en laine qu'elle enfila rapidement, et tandis qu'elle rejoignait la porte de sa chambre, elle entendit une voix qu'elle reconnaissait bien. « C'est elle ! », s'écria Hope en se tournant vivement vers Jasper. « C'est ma Cataleya ! ». Et malgré la fatigue et les vertiges qui la gagnaient, elle sortie de sa chambre et se rua dans le couloir. Il fallait qu'elle retrouve Cataleya Galvão. Mais où était-elle ? Hope tourna la tête à gauche puis à droite, mais elle ne vit rien. Il faisait bien trop noir pour y voir quelque chose dans tous les cas. Mais il fallait qu'elle la cherche. Plus encore à présent qu'elle entendait ces hurlements venus de l'extérieur, mais qui semblaient pourtant toujours se rapprocher. Qu'importe ! Tous les lycanthropes de la terre ne parviendraient pas à l'empêcher de rejoindre sa petite protégée. Alors, elle arpenta une nouvelle fois les couloirs, accompagnée de Jasper, jusqu'à ce qu'une énorme masse étrange se trouve sur son chemin. Hope fronça les sourcils, se demandant de quoi il était réellement question... et puis elle comprit !

Et Hope hurla. « Lilianor ! ». Sa voix était aiguë, perçante. Et elle se précipita vers elle, courant aussi vite qu'elle le pouvait. Le spectacle était horrible. La jeune fille était couverte d'araignées sur une bonne partie de son corps. Ces dernières grimpaient sur ses bras, sur son cou et même sur ses joues... et Hope savait à quel point Lilianor pouvait avoir peur des araignées ; c'était sa phobie. Immédiatement, elle s'agenouilla près d'elle et elle tenta de trouver une solution, savoir ce qu'elle devrait faire et comment, surtout. Elle voulu prendre sa baguette mais elle eut peur que quelque chose ne se produise pas comme elle l'espèrerait. Hope était réellement épuisée et elle n'était pas certaine de pouvoir contrôler sa magie. « Lilianor ? Lili ? Lili, tu m'entends ? ». Mais comme elle ne réagissait pas, Hope comprit qu'il fallait qu'elle agisse, et vite. Alors, bien que cela la dégoutait au plus au point, elle mit ses mains sur les joues de son amie et poussa toutes les araignées le plus vite possible. Elle fit la même chose sur les bras de la jeune serpentard et, avec ses faibles forces, elle tenta de la tirer un peu plus loin. En vérité, elle la traîna plus qu'autre chose, mais au moins, les araignées n'étaient plus sur elle. Elle aida Lilianor à s'adosser au mur. « Ca va aller, Lili, ça va aller, ne t'en fais pas ». Disait-elle tout en lu caressant les cheveux pour la rassurer. Car nul doute que la jeune fille devait être terrorisée et même en état de choc.

Mais l'une d'entre elles avait décidé de se cacher, grimpant lentement sur le dos de Hope. Et lorsque l'arachnide arriva sur son épaule, Hope réalisa sa présence. Elle cria une fois de plus, tourna sur elle-même pour l'enlever, totalement paniquée, et elle se précipita contre Jasper, enfouissant la tête dans son épaule. Elle resta comme ça quelques secondes, attendant de reprendre sa respiration. Et puis elle entendit du bruit, venant d'un couloir un peu plus loin, et qui faisait un croisement avec le corridor où elle se trouvait actuellement. La jeune fille ouvrit les yeux pour savoir de quoi il était question, et c'est alors qu'elle aperçu une silhouette, toute petite, mais qu'elle connaissait pourtant si bien. C'était Cataleya. Et cette dernière criait dans le couloir, afin que tout le monde s'enfuie. La jeune brésilienne criait à tout le monde de courir, mais Hope ne fit même pas attention à ce qu'elle disait. Tout ce qui comptait... c'était de la rejoindre. « Je reviens », dit-elle à Lilianor. Alors elle se détacha de Jasper, et avec le peu de force qu'il lui restait encore, elle tenta de rejoindre le couloir où se trouvait sa petite protégée. Et, une fois arrivée à l'angle de celui-ci, elle s'appuya contre le mur, afin de ne pas tomber. « Cata ! », tenta-t-elle de crier, mais sa voix presque éteinte se rapprochait plus d'un murmure. « Cata, je suis là... ». Et elle fut prise d'une nouvelle quinte de toux, alors que des étincelles s'échappaient de ses lèvres. Elle s'approcha de Cataleya aussi vite qu'elle le pouvit et la prit dans ses bras. « Viens, reste avec moi, les couloirs son dangereux ! », lui dit-elle.

Et tandis qu'elle lui parlait, elle vit de la lumière un peu plus loin, au bout de ce moment couloir. Un sortilège qui sembla ne pas fonctionner. Et la personne qui le lança tambourina ensuite à une porte, pour entrer. « Féliks Karkaroff ? ». Ainsi donc, le petit frère de Stanislas Karkaroff était également malade. Elle observa un instant celui qui était presque son demi frère et, même si en temps normal elle se serait sans doute moquée d'une tel échec de sa part, elle ne dit rien, bien trop fatiguée pour ça.

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Lilianor A. Zyskowski
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Situation financière :
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MessageSujet: Re: [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle   [EVENT] Le centre de traitement de la dragoncelle - Page 2 EmptyMar 8 Nov 2016 - 3:01

 Le centre de traitement de la dragoncelle

Allait-elle mourir ? Ce n'était pas la première fois que Lilianor passait proche de mourir. Mais cette fois-ci, était-ce réellement la fin ? Elle se sentit partir, prise sur le sol, aucune force pour mouvoir, ne serait-ce que le petit doigt. Son corps était dans le couloir de cet endroit sombre et terrifiant. Ses dernières pensées concernaient sa mère dont elle n'a pas vu depuis longtemps, sa jumelle partie aux USA et Morange qui se trouvait à Poudlard. Lilianor doutait qu'elle les reverrait un jour. Non, pour elle, c'était la fin de sa jeune vie. La fin d'une criminelle et d'une traîtresse. Les yeux de la blonde se fermèrent doucement, sentant la mort de plus en plus arriver. Elle allait pouvoir rejoindre Alycia...

Néanmoins, quelque chose de vraiment... épouvantable mais bénéfique se produisit. L'Australienne, sur le point de mourir, se mit à sentir des fourmillements sur ses bras, son cou et sa joue. Est-ce que la mort ressemblait à cela ? Ressentir quelque chose marcher partout sur son corps... Non... Ce n'était pas cela. Lilianor put juste descendre les yeux et vit quelque chose qui l'horrifia. Des araignées se trouvaient sur elle. Heureusement, ce n'étaient pas celles de son pays natal mais quand même. En même temps, quelqu'un trébucha sur elle mais elle était trop occupée pour porter attention à ce qui venait de trébucher, surtout qu'elle était toujours mi-consciente mais apeurée par ce qui se trouvait sur elle. En fait, on aurait pu croire que Lilianor était morte, sachant que l'endroit était sombre. Plus les secondes avancèrent, plus la panique gagna le cerveau de la vipère. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Elle avait l'impression d'être prisonnière de son corps alors qu'elle était paralysée par la peur. La personne qui avait trébuché était déjà plus loin.

La blonde entendit quelqu'un crier son nom. Une voix très familière mais elle était trop préoccupée par ce qui se trouvait sur elle pour essayer de regarder la voix très familière à son ouïe. La voix reprit mais sans cri. C'était Hope. Lilianor tenta d'appeler à l'aide mais aucun son ne sortit de sa bouche. Les araignées la terrifiaient trop en plus du fait qu'elle soit extrêmement faible à l'heure actuelle, ayant cru, quelques instants auparavant, qu'elle trépasserait dans l'autre monde. L'Australienne put sentir la main de son amie brune repousser les arachnides se trouvant notamment sur ses joues ainsi que sur le restant de son corps. Puis, elle se sentit traîner ou du moins, tirer de l'enfer des créatures à huit pattes. Chose sûre, elle pouvait remercier la jeune Westminbrook infiniment. Celle-ci venait d'adosser Lilianor contre le mur, plus loin, disant que ça allait aller. La blondinette retourna à elle-même, murmurant :

« Araignées... araignées... Merci... » Hope lui caressa les cheveux. La brune se mit à tournoyer sur elle-même, en criant. Une araignée était montée dans son dos. La situation aurait pu être drôle mais ce ne l'était vraiment pas pour Lilianor. Celle-ci venait tout juste de remarquer la présence de Jasper au moment où Hope venait de se réfugier vers lui. En fait, elle n'avait pas du tout tourné les yeux avant la "danse" de son amie.

Un cri provint d'un couloir (qui disait de courir) et il y avait aussi des hurlements de loups venait de l'extérieur... Que se passait-il ? La blonde était vraiment terrifiée. Hope venait de lui dire qu'elle revenait et partit en direction d'une silhouette un peu plus loin. La Zyskowski se tourna vers Jasper en disant, faiblement :

« Aide-moi... à me relever... s'il te plait... » Dit-elle, en tendant le bras qui tremblait.

Une fois debout, la blonde se faufila dans les bras de Jasper. « Merci... On ferait mieux de immédiatement... rejoindre Hope... » Dit la blonde, se décollant du Gryffondor. Elle était nues-pieds et sans sa baguette bridée, ce qui n'aidait à rien. Lilianor sentit quelque chose monter sur sa jambe droite. Une araignée. Elle se mit encore à paniquer mais réussit à l'écraser contre le mur derrière. Elle vit le cadavre de l'arachnide. Un haut-le-coeur lui prit aussitôt et elle vomit directement sur le sol. La vipère se tourna aussitôt vers Jasper, gênée : « Désolée... »

Heureusement, elle n'avait pas vomit sur ses mains à elle et par conséquent, elle se mit en direction de Hope avec Jasper.

« Hope... ! » Elle la vit. En compagnie de Cataleya dont Lilianor connaissait par le biais de cette même Hope. « Cataleya... ! » L'attention de la Westminbrook était, néanmoins, dirigée vers une lumière plus loin où se trouvait le jeune frère de Stanislas dont la blonde ne connaissait que de nom. La Zyskowski se mit simplement à souffler avant de dire :

« J'espère que ceux... qui ont fait ça... vont le payer... J'étais à un cheveu... de mourir... »
(c) AMIANTE
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