La curiosité est un vilain défaut...

La nuit a poudlard était plutôt ennuyante pour Priam. Il avait fini son livre sur les runes qu'il avait emprunté un peu plutôt dans la journée et n'avait plus rien à lire. Il aurait dû être fatigué à cause du long voyage et le gros repas qu'il venait d'engloutir, mais son corps n'avait pas prévu la soirée de la même façon. Il alla donc dans la salle commune qui était, on ne peut plus, vide. Personne n'était donc réveillé ? Apparemment, il était seul. Il fit les cent pas dans la salle commune en chantonnant, il cherchait une idée pour se divertir juste un peu. La bibliothèque ? Rusard était toujours planté devant, impossible d'y entrer sans cape d'invisibilité. La forêt interdite ? Il risquait trop pour un premier jour et était surement trop lourd pour faire un petit jogging avec les centaures. La tour d'astronomie ? Pourquoi pas, mais il risquait de faire un froid de canard et le ciel avait l'air un peu chargé ce soir. Il ne restait donc plus qu'un endroit les serres de botanique. La botanique, ce n'était pas vraiment son sujet de prédilection, mais il savait que dans les serres, il y avait généralement pleins de trucs chouettes à voir et aussi a emprunter pour faire quelques farces.

Il se dirigea donc sur la pointe des pieds vers les dites serres. Il entra dans la serre numéro 1. Il n'y avait rien de fou. Des plantes pour les premières années, il aillait surement étudier les mandragores comme chaque année. En plus, elles font toujours un boucan pas possible alors pour pas se faire repérer par Rossard, il fallait mieux éviter de trop trainer ici. La serre 2 était quant à elle plutot géniale. Elle était remplie de Alihosty, une plante magique qui, quand on avale une de ses feuilles provoque d'hystérie. Quoi de mieux pour faire une bonne blague a nos amis gryffondor un petit peu d'alihosty dans leurs jus de citrouille et c'est partit pour une bonne rigolade.
Il arracha quelque feuille avant d'être interrompu par un gros choc. Ça venait de la serre trois. Il se devait d'y jeter un coup d'œil.

Il accourut et trouva la porte entre ouverte. Ce ne serait quand même pas ce bon vieux rusard ? Il regarda d'un œil et ne vu qu'un corps allongé sur le sol. Celui d'une fille ! Tout ça devenait intéressant. Il s'avança près d'elle et vu qu'elle avait perdu connaissance. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ? Il leva la tête et vu les étranges fleurs rouges. Il les avait déjà vues quelque part. Elles étaient dangereuses et si on les sentaient on perdait connaissance si on les consommait on était pétrifier. Heureusement pour elle, elle n'avait dû que les sentir. Il fallait mieux la déplacer pour éviter un autre contacte avec une plante dangereuse. Il porta donc cette jeune fille jusqu'à la serre numéro deux et la posa le plus délicatement possible sur le sol. Il trouva un récipient près de lui et avec le sort aguamenti, il l'emplit d'eau en attendant que cette ci se réveille.

Hé, hé réveille-toi !

Hellie était inconsciente depuis quelques secondes déjà… mais elle entendit dans un demi sommeil, des pas résonner dans la pièce. Quelqu’un était là? Que se passait il? La jeune fille crut sentir des mains se poser sur corps, on la souleva. On était en train de la déplacer ailleurs. Oui c’était mieux ainsi, les spores de cette plante lui avait causé assez de mal comme ça! Mais où était elle? La Gryffondor était toujours inconsciente quand le jeune homme la déposa dans la serre voisine, loin du danger. Pourtant elle n’arrivait pas à revenir à elle… L’inconnu lui adressa quelques mots, l’ordonnant de se réveiller. C’est alors quand dans une force inconnu, elle reprit conscience, comme si sa raison avait réussit à lui donner une gifle mentale pour l’obliger à ouvrir les yeux.

Hellie émit un son inaudible, se frotta le front, et remarqua enfin la présence du Serpentard. Ah ! Priam… un camarade de classe. Ils sont de la même année. La jeune fille essaya de se redresser un peu, mais le vertige lui prit.

« Oulala! »

Elle arriva tout de même à s’assoir face à Priam. Bon Serpentard ce n’est pas sa tasse de thé, mais fallait bien admettre qu’il lui avait sauvé la mise… elle lui en était reconnaissante.

« Merci Priam… je… j’ai rien compris à ce qu’il s’est passé… »

Elle regardait autour d’elle, et constata qu’elle n’était plus dans la serre de Chourave. Oui ben ce n’était pas pour rien qu’elle était verrouillée ! La proche fois sa curiosité devra rester au placard !