Now we are just ashes and smoke.

08/06/2015

Une tension sensible régnait, faisant résonner d'un tintement métallique toute parole, qu'elle eut été un mot de réconfort, l'affirmation de la volonté d'en découdre, ou bien un trémolo orné de crainte. En ces instants précédant de peu le basculement que tous attendaient – qu'ils l'aient appelé de leurs vœux ou l'aient senti inéluctable – les instincts primaires se révélaient. Les muscles juvéniles se tendaient, les jointures blanchissaient, tandis qu'aux aguets, ils s'apprêtaient à fuir. Survivre.
Ils laissaient choir sur le pavé de la forteresse assiégée leurs préoccupations futiles, ornements détestables que seuls connaît la nature humaine – jalousie, rancune, moquerie ; toute vanité cédait face à l'urgence.

Hope s'avança, mais la silhouette fluette d'Hestia Carrow la devança. La timide Pouffsouffle résumait, d'un bégaiement inattendu, l'attaque annoncée. Elle avait peur. Et s'inquiétait pour sa blonde cadette. Ils allaient être évacués grâce aux bons soins de Mme Pomfresh.

Harmony déglutit, son regard allant de Hope à Hestia, puis d'Hestia à Hope. Perséphone Rosenwood appuya les propos de Hestia. Elle hocha la tête et consentit sans effort à rejoindre le rang et gravir les escaliers à la suite de la préfète et de l'infirmière.

Elle observa néanmoins Hope s'entretenir avec Perséphone. La Serdaigle voulait se battre, pour le château. Elle cherchait à calmer Molly Zyskowski, qui condamnait sa sœur – elle avait bien compris. Lilianor et Alycia, deux jeunes filles qui, selon leur blonde acolyte, ne rechigneraient pas à employer les sorts les plus morbides sur leurs camarades. Elle mentionnait ensuite un certain Alexandre – puis elles furent trop loin pour qu'Harmony en entende davantage.
Son regard poursuivit son examen du petit groupe. Morange Tiller, qui s'enorgueillissait encore quelques mois auparavant de la qualité d'un sang qu'il n'avait pas, semblait terrorisé. Alors qu'ils s'approchaient de la statue de la Sorcière Borgne, le concierge fit une irruption. Harmony sourit – il était zélé, on ne pouvait pas lui ôter cela.
Elle se tourna vers Hestia et chuchota : « Est-ce que ça va ? Tu as vu ta sœur ? La mienne est là, devant, mais je ne vois ni mon frère, ni ma petite sœur. » Peut-être étaient-ils dans la salle commune de leurs maisons respectives au moment de l'annonce et les rejoindraient-ils plus tard. Elle doutait que son frère participe à la défense du château. Il se préoccuperait certainement davantage du sort de ses sœurs, jouant à fond son rôle d'aîné. Il ne les abandonnerait jamais, et c'était peut-être ça le ressort qu'elle pourrait employer. Will était obstiné, on ne pouvait le nier.
Comme elle discutait avec Hestia, Pomfresh leur intima de sortir deux par deux. Mais Harmony regardait derrière elle. Elle avait des ordres, elle ne pouvait quitter le groupe évacuant. Mais de plus en plus, ses mains tremblaient. Que valaient ces ordres énoncés par Yvain Gallant ? Dans le chaos qui s'annonçait, elle doutait de plus en plus. Non pas du bien fondé de ses convictions, bien entendu – mais des qualités du Maître qu'elle s'était choisie. Le Seigneur, gouverné par une vindicte personnelle, les menait tous à l'abîme. Devant les yeux attentifs des Moldus organisés et raisonnés. Elle bouillonnait derrière le glacis d'inquiétude puérile qu'elle offrait à Hestia, et aux autres.

15/07/2015

Il fallait évacuer avant l'attaque de Poudlard. La bataille allait arriver et cela Ona le savait. Depuis le temps que les mangemorts et leur chef voulaient prendre le pouvoir. Quelle meilleure façon que de détruire ce qui faisait de nous des sorciers en sapant l'éducation que l'on avait reçu ? Détruire Poudlard reviendrait à détruire l'apprentissage de la magie en Grande-Bretagne.

La serdaigle était redescendue dans sa salle commune avec son chat noir dans ses bras. Elle avait failli partir sans lui mais c'était rappellé qu'il serait sans défense contre Celui Dont On Tait Le Nom et ses acolytes. Elle avait donc pris le risque de le prendre dans ses bras mais heureusement que le félin était souvent docile. C'était ce caractère qu'Ona avait apprécié chez lui dès qu'elle avait vu l'animal.

"Almerick, t'es prêt ?"

Ona savait sa baguette dans sa poche droite de son manteau. Elle écouta son ami lui répondre affirmativement. Ils allaient devoir évacuer par le troisième étage. C'était la dame Grise qui avait prévenue ceux se trouvant dans la tour de serdaigle. Seulement Ona avec son chat avait mis du temps à le trouver. Ce félin était entrain de se prélasser devant le poêle du dortoir des filles de quatrième année.

Ils arrivèrent au troisième étage dans les derniers élèves à évacuer. La bataille n'avait pas encore commencée. C'était un silence de "calme avant la tempête". Madame Pomfresh était déjà là avec la plupart des réfugiés sorciers qu'elle devait obligatoirement évacuer hors des murs écossais. Ona regarda tout le monde mais ne vit pas tous ceux qu'elle connaissait.

Elle regarda son ami Almercik et lui dit :

"On est arrivés juste à temps."

Elle se disait aussi qu'elle avait eu raison de ne pas rejoindre le groupe en bas. Almercik et elle n'auraient pas eu le temps de faire le trajet de la salle commune au hall en si peu de temps tout en ignorant si Madame Pomfresh attendait les retardataires en bas ou devant la statue de la sorcière borgne. Le choix avait vite été pris par les deux serdaigle. Troisième étage et direction Pré-Au-Lard.

"J'espère juste qu'on ne se fera pas attaquer au village." pensa Ona.

Elle ne comprenait pas pourquoi il fallait évacuer là-bas alors que depuis quelques mois, les professeeurs et Dumbledore avaient interdit à quiconque de se rendre au village de Pré-Au-Lard par peur d'attaques sur les sorciers de l'école. Et c'était là que Madame Pomfresh envoyait les plus jeunes se réfugier.

24/02/2016

La jeune préfète de Poufsouffle avait accompagné les élèves en direction du couloir du Troisième étage. Alors qu'ils arrivaient en vue de la Statue de la Sorcière Borgne, elle s'arrêta à l'angle du corridor. D'une main, elle retint Molly d'une main posée le coude.
Molly... Je dois rester ici pour assurer la sécurité des élèves, qui viendront. Je suis préfète.
Elle sourit à son amie, mais n'était pas du tout rassurée. Elle ne sentait pas du tout cette soirée et craignait de ne jamais revoir certains des étudiants, qui entraient déjà dans le passage secret.
Je ne sais pas si vous serez mieux à Pré-au-Lard qu'ici. Il devrait y avoir un paquet d'aurors, là-bas. C'est tout ce qui me rassure.
Mais nous, nous aurons enfin la visite de Dumbledore. Il ne nous a jamais abandonnés, dans le besoin. Et c'est un sacré sorcier... Alors, je ne risque rien.
Elle prit Molly dans ses bras et la serra un instant contre elle.
Il paraît que le passage mène droit chez Honeydukes. Ne vide pas leurs réserves et garde moi quelques Fizwizbiz. Ne t'inquiète pas, j'arrive dès que possible. Je ne suis qu'une Poufsouffle, pas une stupide Gryffondor.
Elle s'éloigna enfin de Molly, lui sourit une dernière fois, avant de l'embrasser sur le front. Elle se tourna rapidement, pour masquer à sa plus fidèle amie, les larmes qui montaient à ses yeux.
Allez, file et dépêche toi ! N'oublie pas mes bonbons !

D'une main, elle essuya ses joues. Rapidement, ses yeux s'asséchèrent. La pression et le respect dus à sa fonction lui donnèrent le courage de résister.
Les élèves arrivaient par petits groupes. Au fur et à mesure, elle les reconnaissait et les encourageait à accélérer. Elle comptait les visages connus et s'inquiétaient de ne pas voir certains de ses amis. Secrètement, elle espérait qu'ils venaient par l'autre extrémité du couloir, qu'elle ne pouvait voir, depuis sa position. Les Poufsouffle avaient pour l'immense majorité quitté le château, maintenant et le flux se faisait plus rare.
Elo chercha son miroir au fond de son sac. Elle commençait à se demander, si elle chercherait Aaron, Lili, Orion et ceux qu’elle n’avait pas vus partir.
Qui mieux que Hazel, sa fidèle Hazel pouvait lui donner des conseils ? Elle tint le miroir devant elle et parla, la voix bien plus calme qu’elle ne l’aurait crue.
Hazel ? Ma belle Haz… j’ai besoin de toi. Vraiment. Si tu es là, fais vite.
Elle patienta une vingtaine de seconde avant de recommencer son appel. Il resta une nouvelle fois sans réponse.
*Allez, grande fille, c’est donc à toi de prendre une décision. * Elle glissa le miroir au fond de sa poche, serra davantage sa baguette entre ses doigts, déglutit et se tourna vers le concierge, près de la statue.
Rusard, je vais voir si je trouve des nouveaux élèves à guider vers ici. Souhaitez moi bonne chance !
D’un geste, elle le salua, se surprenant de se geste de sympathie envers le vieux cracmol et elle partit en courant vers les étages inférieurs, en commençant la prière du départ, que récitaient les marins, qui allaient affronter les tempêtes de l’Atlantique Nord.
*Si tu dois exister, Seigneur, entend ma prière, rien qu’une fois. *
Bon Dieu, qu’est-ce qu’elle avait peur, en descendant vers le champs de bataille…

Alors que la frêle et haute silhouette de Hope se dirigeait vers la vaillante Perséphone Rosenwood, la sixième année resta sagement auprès de sa blonde cadette. Elle craignait que l’annonce – sordide et effroyable – de l’attaque à venir, poussa quelques adolescents au désespoir. Celui, lancinant, que sa chair éprouvait en cet instant.

La crainte. Sublime et écrasante, de devoir faire face aux ténèbres. Elle, si douce et si insignifiante, ne ferait jamais le poids ! C’en était un fait certain. Quoi que son cœur commença à douter de tels énoncés. Avaient-ils raison de la condamner à l’incompétence et à la docilité ?

Ses aînés emprisonnés puis fuyants ; les tentatives infructueuses de Carwood à instaurer une paix durable ; les murmures sentencieux et haineux de Winnesser. Les chaînes qui tapissaient sa cage d’or et de joyaux mêlés, n’étaient-elles pas en train de se briser sous un violent coup du destin ?

Les doigts fermement enserrés autour de sa baguette, l’infante Carrow hocha la tête vers madame Pomfresh. Deux par deux. L’information était soigneusement assimilée pour la suite des choses. L’évacuation précautionneuse d’enfants terrifiés et inquiets. Oh, quelle horreur ! Et sa sœur ? La vibrante et élégante Flora, abandonnée à son sort dans la Grande Salle !

Hestia en éprouva une indicible nausée, les mains soudainement tremblantes. Ce fut la voix de sa camarade – l’intellectuelle Harmony – qui la tira de ses pensées. « Je... Je ne suis pas très à l’aise, je crois. » Elle s’efforça néanmoins d’esquisser un sourire de politesse. Allez, un peu de baume au cœur. « Flora ? Elle est... » Forte. Elle devait se montrer forte. « Elle doit sans doute déjeuner avec les autres élèves de Gryffondor. Ils seront évacués en dernier, je suppose. Tu ne penses pas ? » Et, si sa voix laissait entendre que tout irait pour le mieux, ses yeux pâles et troublés témoignaient du contraire. « Oh, ils doivent être ensemble, connaissant William. » Pourvu que ce soit vrai !

Tout en conversant, la Poufsouffle croisa le chemin de Mysie. Son adorable camarade de quatrième année. « Mysie, tu ne peux pas rester... Il nous faut sortir ! Je suis certaine que nos amies sont en sécurité... D’ailleurs, Eleonora est à l’arrière, elle ferme la marche. » Protéger ses semblables lui paraissait être un excellent moyen de contenir sa peur et ses incertitudes. « Allons-y, Mysie. Je ne te lâcherai pas, promis. » Et, d’une poigne ferme – nécessaire, hélas – elle entraîna la petite Breckinridge à sa suite.

« Tirons notre courage de notre désespoir même »
Sénèque

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Le petit groupe qu'ils formaient devait être évacué, tout comme l'ensemble des élèves de Poudlard et, tandis que Hope parlait avec Perséphone Rosenwood, les autres avaient pris un peu d'avance et ils se dirigeaient à présent vers la statue de la sorcière borgne, sur les indications de Madame Pomfresh. Hope avait tenté de sécher ses larmes et de sourire à Perséphone, mais elle avait bien trop peur pour y parvenir réellement. Alors, elle l'avait regardée une dernière fois avant de disparaître à l'angle d'un couloir, bien décidée à tenir la promesse qu'elle lui avait faite ; elle devait retrouver Alexandre et lui confier le petit fléreur de Perséphone et surtout - surtout ! - ne les laisser ni l'un ni l'autre. Hope resserra machinalement sa prise sur la anse du sac de la jeune Serdaigle, sans même faire attention, comme pour être sûre de ne pas le perdre, alors que dans ses bras se trouvait Hugin, son petit chat blanc.

Hope passa devant Eleonora et lui fit un sourire avant d'avancer. Elle traversait ainsi les couloirs, rattrapant tout doucement le petit groupe qu'ils formaient tous un peu plus tôt. De là où elle était, elle n'était plus très loin de Molly Zyskowski, la soeur de Lilianor, et de Morange Tiller. Hestia, Mysie et Harmony, quant à elles, se trouvaient un peu plus loin. Que faire ? La tête baissée, presque posée contre celle de son petit chat, comme pour se donner du courage, Hope essaya de rattraper Molly et, une fois à sa hauteur, elle lui sourit doucement. « Comment-vas tu ? Je comprends que tu sois énervée. D'ailleurs, si je me trouvais dans la même situation que toi, si j'avais eu une soeur qui aurait décidé de faire de mauvais choix, j'aurais sans doute été hors de moi également ». Elle parlait d'une toute petite voix, discrète, murmurant presque. Hope ne voulait pas excuser les actes et les décisions de Lilianor ; au contraire, elle savait que, de ce point de vue, elle était inexcusable. Mais l'heure était grave, et il ne fallait pas que Molly s'épuise inutilement à vouloir s'énerver contre elle. Après tout, Poudlard allait être attaqué alors... qu'en serait-il de Pré-au-Lard ? Que trouveraient-ils une fois qu'ils auraient traversé le passage secret ?

Elle resta un moment près de Molly, marchant en silence, tandis qu'elles grimpaient les escaliers. Dans son sac, le petit fléreur de Perséphone s'agitait et le chat de Hope miaulait. « Moi-même je ne comprends pas comment on peut accepter de défendre de telles choses... Mais n'y pensons plus pour le moment, nous aurons bien assez le temps plus tard. Restons ensemble, Molly, si tu le veux bien. Nous nous tiendrons compagnie ». Hope ne voulait absolument pas rester seule, elle avait bien trop peur et elle appréciait énormément Molly. Elles s'étaient rencontrées d'une bien drôle de façon, Hope devait le reconnaître, mais elles avaient finalement fini par sympathiser. « A tout hasard, saurais-tu où se trouvent Astoria Greengrass et Alexandre Wojcinska ? », demanda-t-elle alors, anxieuse. Les deux élèves étaient à Poufsouffle, alors, peut-être que Molly les avait vus. Elle devait les retrouver, tout comme elle voulait retrouver Daphné et Jasper, ainsi que Cataleya.

05/03/2016

Les examens de Poudlard étaient enfin terminés, Cataleya allait bientôt rentrer chez elle. Elle avait hâte, vraiment hâte. Bientôt, elle retrouverait : la plage, le soleil, et ses parents. Elle voulait vraiment rentrer chez elle. C’était une de ses dernières soirées à Poudlard, et du coup la brésilienne profitait de ce moment de solitude afin d’avoir le terrain de quidditch pour elle-seule. Elle avait déjà tellement raté de dîner à la Grande Salle, qu’elle n’était plus à un repas prêt. Elle avait cependant fait des réserves avant de se mettre en vol. Des petits sandwichs, des chips, ainsi que deux énormes parts de cheesecakes trônés en évidence dans son sac. Des sucettes, ainsi que des bonbons au citron encadrés le reste de son futur repas. Cependant, elle n’avait pas pris de quoi s’hydrater pour le retour, elle avait seulement une petite bouteille d’eau. Et actuellement, ça n’était pas assez pour compenser ses pertes d’eaux.

Alors qu’elle se lançait au-dessus des gradins, elle fut soudainement déconcentrer par une espèce de hurlement ou de grognement. Attendez un grognement ? Pas vraiment, plutôt un hybride des deux. Uuuut ! Cataleya se stoppa net dans les airs. De là où elle était, elle arpenta rapidement le parc ainsi que la lisière de la forêt de ses yeux perçants. C’est alors qu’elle tomba sur un humanoïde de la taille de la tour d’astronomie. Un géant ? Ce n’était pas un euphémisme, c’était juste ce qu’elle voyait. Un géant à Poudlard ? Est-ce que c’était leur façon de fêter la fin des examens. La brune trouva alors ce ton un peu trop original à son goût. Elle, elle était originale. C’était, elle ; la bizarroïde de Poudlard. Une espèce d’homme de la taille d’un building essayait de lui prendre sa place. C’était intolérable. Elle ne voulait pas qu’on lui vole son trophée.

Alors, qu’elle allait s’envoler en direction de la forêt, des étincelles éclatèrent dans le parc. Un feu d’artifice ? Youhouuuu ! Les choses allaient dans le bon sens. Mais lorsque la première année entendit des cris, elle s’imagina alors le pire, et ce n'était pas très bon pour elle. Bon, elle devait absolument rentrer et prévenir quelqu’un. Pour une fois, elle n’allait pas faire la folle. Cependant, elle remarqua rapidement qu’elle ne pouvait atteindre les extrémités du château. Toutes les portes étaient occupées. Elle ne voulait pas se mettre bêtement en danger. Elle s’esquiva alors près des gradins grâce à son Varápidos. De son balai, elle récupéra rapidement son sac à dos et elle flotta en direction du château. Les sorties étaient actuellement inaccessibles, si elle y passait, elle se ferait remarquer. Ne réfléchissant pas davantage. Elle s’éleva à hauteur du troisième étage, et navigua jusqu’à un point d’accès. A part les fenêtres, elle ne voyait pas d’autres check point. Elle n’avait pas le choix. Ne voulant se soustraire à ce qu’il se passait en dessous d’elle, elle fonça droit devant elle. Sous le choc, la vitre vola en éclats pour se décomposer en mille morceaux. Le balai de la jeune Galvão pénétra violemment dans la bâtisse pour aller s’écraser plus loin, de ce point Cataleya chuta lourdement au sol. Au moins, elle était en vie.

Alors qu’elle récupérait son balai afin de voir s’il n’avait pas reçu trop de dégâts, la brune tomba sur Rusard. Merde, elle allait avoir des problèmes s’il se rendait compte de ce qu’elle avait fait. Courant dans la direction opposée, son bras fut rapidement happé dans une autre direction. Nathan, elle avait failli défaillir sous son geste. « Tu ne vas jamais me croire ! Tu vas me dire que c’est mon imagination mais j’ai vu un géant ! Un putain de géant ! Il était aussi grand que le calmar géant ! Le géant géant ce n’est pas très original comme nom ! Attend ! Répète ? Comment ça attaquer ? Par qui ? Et pourquoi ? On ne joue pas là j’ai l’impression… » Elle était légèrement inquiète pour sa santé mentale.