Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE

25/02/2016

La danse se passa assez correctement, j'ai essayé de suivre du mieux possible ma partenaire ainsi que le rythme de la musique, je ne suis pas un danseur professionnel mais je pense avoir réussi à faire quelque chose d'assez correct pour ne pas me ridiculiser devant tout le monde et encore moins devant elle.

Nous nous amusions et tout était parti pour que la soirée continue sur cette lancée, cependant il fallait que je lui parle, qu'on s'explique sur nos intentions et nos ressentis, qu'on se dise clairement les choses avant que ce ne soit trop compliqué. Aussi, après avoir dansé et être retourné nous asseoir au bar, elle accepta ma demande et refusa par contre que son meilleur ami ne vienne avec elle, c'est dommage, peut-être qu'il aurai eu moins de filtres et se serai adressé à moi sans aucune crainte de répercussion derrière.

L'ambiance qui régnait dans la salle, les rires entre ceux qui sont proche et les accolades entre couple, tout sembla s'arrêter autour de moi quand elle s'exprima enfin. elle ne se sent pas prête à assumer quoi que ce soit avec moi, elle ne veut pas être affichée comme la copine d'un prof alors qu'elle viens à peine d'arriver à l'université. Je peux comprendre ce point de vue, les élèves pourraient penser qu'elle a couché avec moi pour obtenir son poste.

- Je comprend votre point de vue. Il est vrai qu'on ne se connais pas vraiment et une relation comme ça alors que vous venez d'entrer à Haveirson pourrai vous attirer une mauvaise réputation... Je suis peut-être un psychomage mais je peux aussi mettre ma profession de côté, vous n'êtes pas une de mes patientes et je ne vais pas vous analyser pour vous prescrire un traitement. Mes questions lors de ce premiers cours n'étaient que pure curiosité et je comprend qu'elles vous aient perturbée.

Je la regarde, son compliment m'arrache un sourire plus ironique qu'autre chose. Elle semble vouloir mettre un terme à toute cette hésitation, je préférerai y laisser un accès, mon attirance pour elle n'est pas seulement physique mais il va falloir du temps pour essayer de construire quelque chose entre nous.

- Nous pourrons continuer à nous voir, bien entendu, pour que je vous partage encore mes connaissances. Maintenant que vous avez accès à Haveirson vous pourrez venir dans mon bureau pour cela. Cependant, soyez consciente que j'ai toujours une attirance pour vous, et si un jour vous décidez de ne plus tenir compte du point de vue de votre entourage, je serai plus qu'heureux de pouvoir vous tenir compagnie autrement qu'en tant que simple professeur. En attendant, que diriez-vous de faire connaissance? "Je force un sourire en lui tendant la main comme pour la saluer." Bonjour, je m'appelle James Dewitt, mais vous pouvez m'appeler James.

Quitte à ce que la soirée soit foutue, autant jouer sur l'humour. Je ne vais pas aller me morfondre dans un coin, même si j'aurai bien besoin d'en parler à quelqu'un et Walter n'est pas vraiment le mieux placer pour ça. Je parcours la salle du regard à la recherche d'une oreille attentive, tout le monde semble s'amuser et je n'ai pas vraiment envie de déranger qui que ce soit. Je verrai plus tard si une occasion se présente.

22/11/2015

Le sourire qu’Azphel avait sur le visage risquait de se dissiper dans la soirée. Il était heureux pour Novenka, d’autant plus qu’il y avait foule ce soir et qu’une grosse partie des étudiants et professeurs étaient venus pour elle. Néanmoins, il se sentait en décalage avec la soirée, perdu dans un tourbillon de pensées dont il n’arrivait à se défaire. Tout le monde ou presque dans la salle semblait s’affairer autour d’un bras complice ou en quête d’une danse à partager avec quelqu’un.  Mais rien ne faisait envie à l’Abraxan. Une coupe de champagne fila dans sa gorge et descendit amèrement dans son corps. 

Le bar semblait un point de chute idéal alors que les Spice Girls résonnaient dans le club. Il fallut une voix distante mais familière pour extirper Azphel de ses pensées et l’arrivée en dérapage d’un shot de Vodka devant lui. 

« Azphel c'est cela ? Tu m'as l'air d'être un jeune homme qui a besoin d'un compagnon de beuverie. Ca tombe bien, tu viens d'en trouver un. »

 Posant son regard vague sur le jeune homme, il reconnut le visage taillé de son interlocuteur, sa barbe qui en décorait les contours. Il l’avait vu à une soirée du comte. Le meilleur ami de Novenka. Chaun quelque chose. 
Il se présentait comme un compagnon de beuverie ? Le sourire sur le visage d’Azphel retrouva de sa vitalité. Ouf, il n’allait pas mourir d’ennui dans son coin ! Le Phénix se présentait avec une bouteille qui plus est, il y voyait un geste charmant à ne surtout pas refuser. Il gratifia son compagnon d’une tape amicale dans le dos alors qu’il descendait un shot, et Azphel se sentit dans l’obligation de le suivre. 

 - Je sais pas trop c’que je cherche, dit Azphel d’une voix lasse, mais je crois pas le trouver ce soir. Novenka a l’air aux anges, c’est le principal je suppose. Chaun’, c’est bien ça ? Quelqu’un de poli et un peu maniéré bien que… t’as l’air d’avoir une bonne descente.

 Il éclata de rire et eut une moue d’excuse à l’attention de Chaun. Il ne voulait pas le vexer, il n’avait aucun problème avec l’aristocrate, mais plutôt une fâcheuse tendance à être fier de ses origines modestes. Le Phénix devant lui avait une classe certaine et il devait plaire dans ses manières, pour sûr.
L'aristocratie rappelait trop sa situation avec Isia à Azphel et le mettait sur les nerfs en général.
- Excuse si je peux paraître abrupt, je me sens juste… un peu en retrait de cette soirée, de tout ça.  

Le regard de l’Abraxan passa sur Lanalia, qui resplendissait, comme toujours. Inaccessible, comme toujours. Novenka portait sur ses sourires les traces du bonheur et il était évident que quelqu’un la rendait heureuse. Azphel se jura d’éclaircir son identité le lendemain.
 - Tu ferais un bon cavalier, lanca-t-il sérieusement à Chaun. Après quelques verres, on ferait un beau couple sur la piste nan ? C’est toujours mieux qu’une compagne invisible je suppose ?

 Il allait parler d’Isia. Enfin, en ces termes, il ne le souhaitait pas, mais les verres commençaient à le chauffer. Heureusement, une voix familière, douce, l’empêcha de partir dans une tirade sur la rousse flamboyante.  

-Bonsoir Azphel ! Je suis heureuse de te voir, comment vas-tu ?

  Il se retourna pour voir Elena.
Elena = danse agréable à la soirée du comte.
Elena = soeur d’Alycia.
Alycia = emmerdes/partisanes des Mangemorts/choses à ne pas penser.

 - Et merde, dit-il pour la saluer. Excuse-moi, c’est pas ce que je voulais dire. Salut Elena, content de te voir aussi ! Le ton était vrai et enjoué, mais il ne savait s’il le pensait ou non. Je t’en prie, assieds-toi avec nous ! Il l’invita d’un geste de la main à prendre place à ses côtés.
 Il se rappela encore la soirée organisée par le comte et qu’elle et Chauncey avaient partagés sa table. Le trio se connaissait donc. Pas sûr cependant que la mélancolie d’Azphel plaise à sa camarade Abraxan…
- Quoi de neuf ces jours-ci, lui demanda-t-il souriant, avant de se retourner vers Chaun.  Il claqua leur deux verres dans leur main : À la nôtre ! avant de le vider de nouveau.

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Mar 29 Mar 2016 - 18:20

Ses yeux kaki s'étaient plongés dans ceux de son camarade et ami et il souriait d'un air presque tendre, jouant le jeu jusqu'au bout. Cependant malgré son sourire il conservait un regard rieur, propre à lui-même, à la fois mystérieux mutin et... presque sensible. Le Français guidait les pas du futur président de Sinistros (se disant certainement sans doute qu'il pourrait avoir un poste de choix) et répondit à sa phrase sur un ton particulièrement suave, le visage près du sien.

« Tu es celui que j'ai remarqué en premier au milieu de la piste de danse, je n'ai pas eu le choix, je n'aurais pu détacher mes yeux de toi avant d'avoir pu sentir ton corps contre le mien et avoir partagé ce moment privilégié avec toi... »

Ben était un bon acteur, crédible et très sérieux dans ce qu'il disait. Heureusement Chris le connaissait, lui, et savait que le Français n'était pas du tout de ce bord là. Ou bien il ne le savait pas lui-même et la situation aurait été délicate dans ce cas. Il glissa ensuite un regard à Hazel qui venait de se tourner vers James; elle les avait donc bien vus. Tant mieux. Il revint alors à son camarade, la fin de la musique approchant, et comme un adolescent manquant d'expérience et zélé, il approcha les lèvres de celle du beau Sinistros et lui vola un court baiser. Il pencha la tête sur le côté comme pour lui rouler un patin mais garda la bouche fermée, parce qu'il y avait des limites à ne pas dépasser pour les deux amants d'un soir.

Benjamin se recula alors doucement tout en faisant glisser ses mains sur le dos de son ami pour le libérer de son étreint, souriant finement. Il lui fit un petit clin d'oeil entendu et se retint d'exploser de rire. Qu'est-ce qu'ils étaient cons quand ils s'y mettaient ! Délaissant alors son cavalier il s'éloigna de la piste de danse quand la musique reprit. Grease. Oh oui; mais non. Il combla rapidement la distance entre lui et sa meilleure amie et une fois près d'elle se mit à chanter par dessus la musique, dansant légèrement en rythme. Il posa les mains sur ses hanches et la tourna vers lui pour l'inviter à bouger aussi et à jouer à cette fausse pseudo-séduction à double sens; clairement il n'avait honte de rien. Néanmoins la petite "danse" ne dura qu'une poignée de secondes et il se tourna vers James pour le saluer avec un grand sourire, lui tendant la main.

« Bonsoir professeur, navré. Ben Corvin, on a dû se voir une ou deux fois dans les couloirs. »

Le Français attendit qu'il lui serre la main pour exercer une certaine pression. Si dans son comportement de plus tôt il avait semblait ne pas être très sérieux, sa poignée de main en imposait, il dominait sa main à lui sans pour autant serrer comme une brute, s'imposant comme, dit grossièrement, le mâle alpha. Il le lâcha alors et resta planté à côté de la belle Galloise.

« Je ne dérange pas j'espère ? Si je tombe mal à propos, je peux repasser... » fit-t-il en lâchant son masque joueur pour un air un peu plus sérieux et en avisant tour à tour les deux personnes.

Résumé:

Sujet: Re: Soirée campagne - Happy Hour | LIBRE Mar 29 Mar 2016 - 19:47

En dépit de la vigilance aisément déployée autour de son armature guindée et du bonheur volubile de sa compagne, quelques regards indistincts – à moins que sa paranoïa ne se matérialisa de la sorte ? – coulaient vers eux. Parés des atours de la pudeur au mieux, de la curiosité au pire. L’obligeant, d’une détermination nonchalante et implacable, à garder entre eux une distance suffisante à la presse.

Au bon jugement de ses pairs.

Toutefois, il ne pouvait décemment pas la laisser patienter à ses côtés sans quelques distractions agréables. Non pas que Rowan craignait d’être froissé par l’ennui, trop habitué aux rigueurs de la bienséance, mais il se refusait à assombrir la soirée d’une candidate haute en couleurs.... À partir de ses seules appréhensions.

Alors, il l’avait conduite vers ce qu’ils désignaient du nom de piste, tandis qu’un rire léger et aisément identifiable répondait à son phrasé maniéré. « Il ne serait pas convenable que je t’enseigne la définition d’un tel terme en si grande compagnie. » Et, brusquement, un sourire narquois frôlait son visage aux traits ordinairement sérieux. L’aubade ; un terme singulièrement connoté par les élans voluptueux d’amants matinaux. Chantés et dansés en des temps révolus ; et plus facilement portés sur la noce des chairs. Il était définitivement hors de question de le lui apprendre au milieu de la foule – l’ignorance semblait diablement préférable à un humour déraisonnable.

Malicieux.

Autant que leurs regards. Tout du moins, jusqu’aux premières notes de la nouvelle mélodie. Moderne. Au rythme véloce et répétitif ; au sein duquel les pas s’enchaînaient sans oser s’essouffler ni marquer de pause tangible face aux ondées impétueuses. Bon sang. Comment était-il possible de s’en tenir à quelques mouvements dansants, avec si peu de marge de jeu ? À l’attention de Novenka, le jeune aristocrate s’échina à étouffer la détresse soudaine qui courrait dans son sang.

Mieux valait se concentrer, même un minimum. Il inspira, longuement, et se décida à tenter le coup. Le corps entièrement dédié à cette tâche déconcertante et vive ; à un tel point que des impressions contradictoires se dégageaient de sa prestance altière. Déterminé et implacable. Le regard assuré. Alors que ses gestes trahissaient une maladresse nouvelle ; une rigidité clairement peu usuelle. Criante, en vérité, aux yeux d’une jeunesse flamboyante.

Il ne se déhanchait pas. Il luttait contre un courant prodigieusement irritant. Même un slow serait plus abordable à ses yeux que ces débandades insensées.

D’un bras ferme, cependant, Rowan accompagnait l’enchantement ostensible de la slave. L’ombre d’un sourire acéré – tiède relent de son agitation intérieure – glissa sur ses lèvres ; à la moindre mélopée suffisante, il tenterait de laver son honneur. Quoi qu’il douta assurément de pouvoir réaliser un telle démonstration ce soir. Une autre fois, sûrement, dans un tête à tête secret et davantage sensuel.

Ses doigts serrèrent ceux de sa compagne, se flattant à la faire tournoyer plusieurs fois sur elle-même. Sa main libre finit néanmoins par stabiliser son flanc dans un regard équivoque ; au bon moment, à l’évidence, car la musique suivante se muait en quelque chose de plus jouable pour ses pas. « Pardonne-moi d’être un piètre cavalier. » Il chuchotait. Étrangement. Entre l’excuse et le rire, qui laissait présager de ses ambitions : elles naquirent sans prévenir, alors qu’il la guidait à lui pour quelques mouvements plus extatiques.

Certes, le son restait résolument trop contemporain. Toutefois, sa maîtrise pouvait s’en sortir gagnante. La faire danser selon ses conditions ; dans une proximité soigneusement ouvragée par son attitude nonchalante et l’éclat rassérénant de ses iris.

19/12/2015

Malicieuse aventurière. Le secret se devait d'être diablement tenu, mais comment vouliez-vous qu'elle résiste ? Si près de lui. La douce yougoslave tentait tant bien que mal de cacher sa folle envie de lui sauter au cou en souriant, souriant toujours plus, dans des éclats de rire peut-être un brin exagérés. Pourtant il s'évertuait, lui, à la faire s'amuser... Absolument tendu comme un manche à balais des premières générations, Novenka essaya à plusieurs reprises de le dérider mais il tenait fermement ses doigts, comme un besoin de contrôle. Alors elle céda et se laissa guider, tournoyant comme une jeune enfant, Rowan l'immobilisa au moment où la musique changeait. Comme une évidence, comme un instinct.
Les doigts de la douce yougoslave serrèrent davantage ceux de son compagnon se laissant bercer et guider par les mouvements de celui-ci. Elle lui sourit avec prévenance, (amour ?), le dévorant du regard. Serait-ce trop facile d'imaginer ce qu'elle pensait ou ce qu'elle voulait ? « Tu es parfait, comme toujours. » Elle chuchotait, dans une intimité propre à eux. Si les choses pouvaient être plus faciles.
La musique bougeait plus qu'un slow, et Novenka se prit à s'amuser à reprendre le contrôle de la danse. Doucereuse et confiante, elle s'amusa à tournoyer, à jouer avec ses bras... La proximité.
Comme un secret inavoué devant des invités occupés, elle suivait le rythme de la musique donnant à sa danse un petit quelque chose de rock. L'adrénaline dans ses veines, la joie sur le visage... La peur au ventre.

Alors la musique changea à nouveau. Cette musique triste sortie d'un film absolument magnifique qui avait bouleversé la jeune slave. Elle oublia tout, pourquoi ils étaient là... Pourquoi elle était dans ses bras lors de ce slow, lors de cette danse qui semblait arrêter le temps. Elle le dévorait du regard, comme si le monde entier résidait en un seul être. Ignorant le malheur, la tristesse, la peur. L'ignorance. Quatre jours seulement, et l'impression d'être à lui depuis si longtemps... Alors que les pas se voulaient lents, circulaires, elle s'approcha encore. Peut-être trop. Brisant la barrière de la sécurité... Danger. Elle se mordit la lèvre, détourna le regard et tomba sur le baiser de Chris et Ben. Elle aurait du être choquée, elle avait froncé les sourcils. Pas parce qu'ils faisaient les idiots, mais parce qu'elle était jalouse.
La musique vira à nouveau, sur Grease. Elle sourit, et décida que pour ce soir, c'était peut être déjà bien d'avoir dansé sur les Spice Girls sans qu'il est à se sentir dans une autre dimension à chaque chanson. Elle retira doucement ses doigts et conserva, avec une légère frustration, la distance mise à la sécurité de la décence et des regards indiscrets.
Elle se dirigea alors vers le professeur Dewitt, James, avec Rowan.
Mais quand ils arrivèrent, Benjamin partit avec une jeune femme pour danser sur Grease. Novenka les suivit du regard et s'installa près de James. « Et bien ? Tu es tout pâle. » Elle lissa sa jupe avant de croiser les jambes.
« C'est la jeune femme dont tu m'avais parlé ? »

Benjamin ramena la jeune femme auprès de James en s'excusant d'un mal être qu'il aurait pu occasionné. Novenka le regarda jusqu'à ce qu'il remarque qu'elle était juste son nez.
Elle se leva doucement, se mettant entre James et Benjamin. « Bonsoir Ben, je espère toi amuser ici.* » Enfin, elle se tourna vers la douce jeune femme en posant doucement sa main sur son avant-bras. « Vous devez être Hazel, j'ai beaucoup entendu parler de vous, dit-elle en lançant un regard à James, vous êtes aussi jolie que décrit. Je vous souhaite de bien vous amuser, vous êtes mon invitée et s'il y a le moindre problème , n'hésitez surtout pas à me le dire. »
Elle lui fit un léger clin d’œil et attrapa le bras de Benjamin pour l'entraîner plus loin. Sans s'en être vraiment rendu compte, Novenka avait attrapé la main de Rowan pour l'embarquer également avec elle, loin des deux jeunes gens. Se rappelant avec précision ce que James lui avait confié dans sa lettre. Elle ne pouvait manifestement pas interférer dans sa vie de couple, mais donner un petit coup de pouce comme tantôt ne risquait pas d'être mal vu. Une fois éloignés, Novenka lâcha le bras de Ben mais pas la main de Rowan. C'est quand elle voulait le pointer du doigt qu'elle se rendit compte de son emprisonnement. Rougissant un peu trop, tentant vainement de garder le contrôle, elle délia ses doigts et pointa quand même Benjamin. « Tu sors avec Chris Hamilton ? » Elle se mit à rire et le poussa à coup d'épaule, tentant d'échapper à son embarras. « Tu as bon goût et euh, pour Hazel et James, ce serait bien de les laisser un peu tous les deux... Je... Comment dire, il a besoin de lui parler. Dommage que la macarena soit passée, mais tu pourrais aller danser avec Elena. Elle est... » Elle regarda un peu partout autour d'elle. « Avec Chaun et Azphel. »

D'une main ferme et de la démarche déterminée, elle emmena à nouveau les garçons là où elle avait décidé d'aller.
« Bonsoir à vous. Je ne vous présente pas... » Elle plissa les yeux vers Chaun et demanda un whisky.

* C'est du français à la Novenka, à l'accent roulé slave mélangé à une connotation anglaise. Dans une grammaire à couper au couteau.

Résumé:

10/10/2015

Mia glissa ses bras autour du cou d’Anton en entendant les premières notes de My heart will go on et enroula ses doigts autour des boucles brunes du jeune homme. Tendrement, elle déposa un baiser sur ses lèvres ne pouvant se détacher de ce sourire amusé, envouté, épanoui. Une nouvelle fois le monde semblait s’être arrêté de tourner, ses yeux plongés clair plongés dans ceux si sombres de l’abraxan elle aurait pu s’y noyer. Quelqu’un la bouscula en passant ce qui eut pour effet de la tirer de sa « contemplation », de son nuage, assez bien pour qu’elle aperçoive un couple qui lui fit écarquiller les yeux « Hamilton et Benjamin Corvin ? » Murmura-t-elle en les désignant du menton… et elle n’était pas au bout de son étonnement lorsqu’elle vit que le français embrassait Chris. Elle écarquilla les yeux, un sourire espiègle envahissant son visage : détenait-elle un nouveau scoop ? Il faudrait qu’elle enquête là-dessus mais pas tout de suite, maintenant elle voulait profiter d’Anton et de lui seul. Elle l’embrassa le long de sa mâchoire avant de poser sa tête au creux de son cou.

Lorsque les dernières notes s’égrenèrent elle fit glisser son bras le long de celui du jeune homme et entrelaça ses doigts aux siens : « Je prendrai bien un autre whisky pur feu, je t’en ramène un ? » La soirée battait maintenant son plein et Novenka ne semblait plus avoir besoin de ses services elle pouvait donc se permettre de boire un peu, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas fait la fête comme il se doit. Elle embrassa l’abraxan sur le joue et se fraya un chemin au milieu de la foule de danseurs se déhancha sur Grease, joueuse et entrainée par la musique elle ne put s’empêcher de traverser la pièce en marchant en rythme.
Un amas d’étudiants tous porteurs du badge de soutien à Novenka étaient entassés autour du bar pour profiter de l’happy hour, ce qui risquait de faire durer le temps d’attente avant d’être servie. Jouant de sa petite taille Mia se faufila entre les étudiants essuyant quelques exclamations. Une fois arrivée au bar, Mia se hissa sur un tabouret prenant un peu de hauteur, elle jeta un regard circulaire sur le club, elle vit sa meilleure amie toujours en compagnie de Rowan et ne put s’empêcher de sourire en la voyant si heureuse, si rayonnante. Elle reporta sur attention sur le barman qui s’affairait en tous sens, sollicité de toute part. Quand il passa près d’elle la jeune femme lui fit un signe de main ponctué d’un sourire : « Peut-être que s’il se rappelle que s’il amasse le pactole ce soir c’est en partie grâce à moi il me servira plus vite. » songea-t-elle. Cela fonctionna et il prit sa commande. En attendant son verre l’abraxane dansait sur place emportée par les notes entrainantes diffusées par le DJ marquant la mesure de ses doigts sur le comptoir.

Résumé:

Les musiques s’enchainaient, les unes après les autres. L’obscurité, qui embuait la salle, donnait l’impression d’être plus présente qu’auparavant.
Du moins, c’était le ressentie d’Elena. Les doux claquements de pas se faisaient entendre, laissant deviner une ardeur dansante. L’Abraxane aperçut, Mia et Anton, ainsi que Novenka et Rowan. Cela lui faisait plaisir, que ses amis aient trouvé des compagnons. Mais, cela ramenait également la réalité à Elena. À savoir, sa vie de célibataire. C’est vrai qu’il y a quelque temps, elle avait embrassé Chris. Cependant, ce dernier n’avait pas reparlé de ça.

La jeune femme put constater l’embarras d’Azphel. Il devait être puissant, puisqu’il ne put retenir une grossièreté devant, et peut-être à l’égard de la brune. Pour quelle raison, sa présence dérangeait-elle son camarade à ce point ? N’ayant le temps, de choisir entre ignorer la remarque ou de s’expliquer avec le sorcier, celui-ci se ravisa, et l’invita à s’asseoir. Elena lui accorda même un pâle sourire, et s’installa à ces côtés.
Azphel leva son verre, vers un autre, et l’ancienne verte et argent aperçut alors un autre visage. Chauncey, si sa mémoire était fiable.

-Oh, excuses-moi Chauncey, je ne t’avais pas vu ! Comment vas-tu ?

Le phénix, elle l’avait quelques fois vues, parlées, mais rien de bien concret. Ce n’était pas pour autant, qu’elle s’aviserait de lui manquer de respect, de plus, cet ancien Serdaigle faisait partie des fidèles amis à Novenka. Se tournant à nouveau vers Azphel, la brune déclara :

-Oh, pas grand-chose de nouveau, et toi ?

Par la suite, plusieurs personnes arrivèrent, formant un petit groupe aux allures amicales. Elena, qui avait intercepté une flûte de champagne, à la mousse rayonnante, y trempa ses lèvres et se décerna à elle-même un toast, pour tout le travail déjà accompli.

27/37/47

Ben le flattait et il faisait ça bien. On pouvait sentir les heures d’entrainements passées à charmer d’innocentes demoiselles pour atteindre un tel résultat. Pour en arriver, ce soir, à séduire Chris le temps d’une danse. L’idée avait de quoi faire éclater le garçon de rire, mais il se contenait parfaitement, insufflant dans ses yeux et ses gestes une sensibilité qui n’existait que pour ceux qui voulaient y croire. Si d’autres personnes étaient en train d’assister au spectacle, il se pouvait tout à fait qu’elles tombent dans le panneau. Feignant de rougir et de prendre un air gêné, il infligea une légère tape sur le torse de son ami, voulant clairement dire : Arrête de me flatter grand fou, c’est bien trop. La fin de la musique était proche, tout comme celle de leur petit jeu idiot. Et le visage de son camarade se rapprochait dangereusement du sien. Comprenant où il voulait en venir, il se laissa à nous prendre, au jeu bien sûr, et laissa Benjamin lui voler un baiser. Certes Chris avait espéré rencontrer quelqu’un ce soir avec qui peut être, l’alcool aidant, il pourrait échanger un baiser ou même passé une fin de soirée agréable. Mais jamais il n’avait imaginé que ce baiser viendrait de son ami Sinistros et qu’il surviendrait après seulement une coupe de champagne.

La musique terminée, Ben s’éloigna de lui, presque à regret aurait pensé quelqu’un de moins observateur pour s’éloigner après un petit clin d’œil, pour rejoindre Hazel. De toute évidence, les deux se connaissaient. Le jeune homme aurait bien aimé lui parler un peu ce soir, mais elle semblait occupée et il laisse tomber l’idée pour le moment. Voilà une soirée qui commençait bien pour Chris qui avait promit de tenter le plus possible de rester sage ! Se retrouvant seul au milieu de la piste, sans cavalier/ère, il décida de se replier jusqu’à un point stratégique et qu’il connaissait bien : le bar. De toute évidence, il n’était pas le seul à avoir eu cette idée et loin d’être le premier. Le barman derrière le comptoir était littéralement prit d’assaut et réussir à commander relevait du miracle. S’avançant dans la foule compacte, il prit son mal en patience en attendant son tour. Ce que tout le monde n’avait pas l’obligeance de faire, au vu de la tête blonde qui se faufilait entre les gens qui venait de lui passer devant. Bien sûr, il la reconnue immédiatement. Mia. Alors comme ça, elle pensait pouvoir lui voler sa place pour être servie avant lui ? Un grand sourire élargit les lèvres de l’ancien Poufsouffle alors qu’il se mit lui aussi à dépasser les autres clients, se justifiant que quelqu’un l’attendait au bar. Ce qui était plus ou moins vrai, pour le coup. Une fois arrivé à la hauteur de Mia, dans son dos, il posa ses mains sur chacune de ses épaules et lui murmura à l’oreille :

- C’est pas bien de doubler les autres. Et encore moins de ne pas en faire profiter ses amis ! Alors j’espère pour toi que ta commande incluait deux verres, sinon tu n’en auras pas pour toi !

Il ne pouvait s’empêcher de reprendre le petit jeu taquin qui durait depuis après leur séparation à Poudlard. Les deux étaient restés très proches et c’était leur façon de se montrer qu’ils tenaient l’un à l’autre. Prenant place à côté d’elle, il ne put s’empêcher de jeter un regard circulaire dans la salle. Anton ne devait pas être loin et s’il voyait Mia assise avec lui, il ne tarderait pas à rappliquer pour veiller au grain, ce qui avait le don de l’amuser.

Résumé:

30/09/2015

Les délicats baisers de Mia le firent doucement frissonner, mais il s'en cacha bien. Il lui sourit tendrement en enserrant ses bras autour de taille si fine de la belle blonde. La playlist choisit par sa colocataire ne l'étonnait en rien. Les chansons se suivaient avec enthousiasme et il aurait presque pu prédire les prochaines. Il s'agissait des chansons dont Mia était fan, et elle était parvenu à contaminer sa colocataire Novenka. Il releva le nez vers celle-ci, toujours aux côtés de son ancien confrère des Serpentards. Il lui sourit franchement pour qu'elle puisse comprendre à quel point sa soirée se déroulait à merveille.

Il reposa son regard sur sa cavalière qui murmurait à présent des mots que l'Abraxan ne saisit pas. Son regard, malgré cela, suivit le sien pour venir se poser sur deux élèves de l'Académie semblait-il, qui s'embrassaient à présent. Le grand brun ne put s'empêcher de hausser les sourcils en voyant cela et s'en arrêta presque de danser.

Une nouvelle chanson débuta et certain couples s'éclipsèrent pour laisser la place à de nouveaux arrivants plein d'entrain. Mia lâcha de nouveau sa main pour se rendre au bar. A peine eut-il le temps de comprendre - avec la musique sortant des basses à haut volume - ce qu'elle lui disait, qu'elle était déjà rendue au bar, se faufilant à travers la foule compacte d'élèves assoiffés. Il sourit légèrement aux gens autour de lui et quitta la piste à son tour. Il ne connaissait que très peu de monde à cette soirée. Mais à l'Académie en général réfléchit Anton. En effet, l'Abraxan comptait sur un cercle d'amis très restreint, qui lui convenait parfaitement. Pour cette raison, il n'appréciait pas réellement de voir de nouvelles personnes s'immiscer dans sa vie, par le biais de ses amis ou de lui-même.
Posant ses bras sur le comptoir à côté de Mia, Anton se servit un grand verre d'eau. Il faisait extrêmement chaud dans le bar, et encore plus sur la piste. Mia allait l'avoir à l'usure ce soir.
Le jeune homme posa un regard méfiant sur celui qui avait posé ses mains sur les épaules de la belle blonde. C'était le même qui avait fait se détourner les regards vers lui lors de sa danse avec son compatriote. Il commençait à ne vraiment pas apprécier sa présence, aussi proche de Mia.

- Le deuxième verre est effectivement pour moi.

Anton interrogea Mia du regard, pour savoir si elle comptait lui présenter ce grand blond au sourire gravé sur le visage qui commençait à titiller sa patience rien que de par sa présence.

Résumé:

26/05/2015

Une soirée pour la campagne de Novenka avait été organisée par quelques étudiants d’Haveirson au Dark Night. Isolde en avait parlé à Jessica et lui avait proposé de les rejoindre histoire de prendre un verre avec elle. Même si, la Phénix n’avait pas trop envie de voir les Abraxan, surtout un en particulier, elle avait finalement décidé d’y aller.

On était le soir du 26 avril donc et Jessica était encore dans son dortoir, alors que l’heure du début de la soirée, était déjà bien dépassée. Elle avait eu un devoir de dernière minute à terminer, et aujourd’hui elle avait vraiment du mal. Elle réussit tout de même à en venir à bout. Et enfin, elle se dépêcha de se préparer. A cette heure-ci elle ne trouverait certainement personne pour faire le chemin avec elle. Ils devaient tout déjà être là-bas.

Elle arriva enfin devant le Dark Night, elle portait une jupe noire et un chemisier blanc, une paire d’escarpin au pied. Elle était classe et bien habillé. Elle entra enfin dans le club, décoré pour l’occasion. Elle reconnut de là, plusieurs têtes connues, mais tous étaient déjà en pleine discussion et Jess ne voulait pas prendre le risque d’aller les déranger.

Elle adressa un magnifique sourire à ceux qui croisaient son regard, et se dirigea vers le bar. Elle se commanda une
petite flute de champagne, histoire de commencer doucement la soirée. Elle prit place et dégusta sa boisson aux milles bulles, en attendant que quelqu’un, connu ou non, la rejoigne…

Résumé:

10/10/2015

Deux mains se posèrent doucement sur ses épaules, on lui murmura à l’oreille, elle aurait reconnu cette voix parmi cent autres, Hamilton. Sa réaction fut immédiate, relevant presque du reflexe, elle lui flanqua un coup dans les côtes, dosant bien son coup, non il n’aurait pas la moitié de sa commande, après tout le travail qu’elle avait fait pour en arriver ici, elle comptait bien pouvoir savourer son deuxième whisky pur feu. Elle allait lui lancer une réponse bien sentit pour accompagner son geste mais celle d’Anton qui l’avait rejoint avait été sans appel, sitôt arrivé sitôt envoyé : « Le deuxième verre est effectivement pour moi. – Mia jugea du regard le sinistros, un sourire satisfait éclairant son visage, avant de surenchérir sur un ton méprisant. – Et si j’avais eu envie de me boire les deux verres tu n’en aurais pas eu une seule goutte Hamilton ! – Mia posa sa main sur celle d’Anton serrant ses doigts entre les siens. – Anton je te présente Chris, un ami, enfin si on peut qualifier un racketteur ainsi ! » Au fond d’elle, elle espérait bien que le jeune homme tairait leur relation passée, elle n’était pas certaine que l’abraxan serait ravi d’apprendre qu’elle était restée si proche d’un ex… même si leur relation avait été de courte durée et remontait à des années en arrière… Cependant elle connaissait le futur journaliste, il ne raterait sûrement pas une si belle occasion de la mettre dans le pétrin, si ça avait été l’inverse elle ne s’en serait pas privé, sans aucun doute.

Attendant la sentence Mia récupéra sa précieuse boisson, certainement l’aiderait-elle à ce que ce moment passe plus rapidement. Elle fit signe au barman de lui ramener un verre supplémentaire, peut-être cela apaiserait-il l’esprit si taquin de Chris… Elle ne voulait pas que la soirée dégénère pas celle-ci, pas la soirée de campagne de sa meilleure amie, elle avait passé tant de temps pour régler chaque chose parfaitement qu’elle ne voulait pas laisser le sinistros gâcher cela
L’abraxane avait d’ailleurs la yougoslave dans son champ de vision et elle la fixa longuement, tentant une expérience de legilimens pour qu’elle vienne voler à son secours tant la situation était gênante.

18/02/2016

Finalement, le contexte de la soirée, le côté fun, l'objectif de faire de nouvelles rencontres et de tisser les prémisses d'un nouveau réseau social avaient vite été oubliés. L'heure était aux explications, à une mise au point plus que nécessaire avec James. Parlé de l'instant partagé et de leur vision des choses. Et parler, Hazel le faisait un peu trop à son goût. Elle avait attaqué d'office, comme si l'offensive était toujours la meilleure solution. Maintenant, il était peut être bon d'écouter à son tour l'avis du sorcier. Son attitude compréhensive, son calme, son honnêteté rassurèrent la jeune femme qui se prêta au jeu lorsqu'il fit mine de la rencontrer pour la toute première fois. Hazel rit doucement et serra la main tendue, plus légère malgré la légère tension qu'elle sentait toujours chez l'homme.

« Enchantée James. Je suis Hazel, et je vais bientôt travailler avec l'un de vos collègues. On se croisera souvent, et... »

Elle allait achever en disant qu'elle espérait qu'ils pourraient être bons amis quand une pression sur ses hanches la fit sursauter et brisa son sourire, sous le coup de la surprise. Il n'y avait qu'une personne qui pouvait s'imposer comme ça, la toucher comme ça, jouer avec elle sans que cela ne lui semble particulièrement étrange ou déplacé.

« Ben ! »

Elle rit de nouveau suivant ses quelques pas, l'observa se présenter et ajouta dans un souffle pour James.

« C'est l'ami dont je vous ai parlé tout à l'heure. Il est un peu encombrant mais je m'y suis attachée, que voulez-vous ? »

Elle tira la langue à Benjamin, enfantine. Quelle que soit la situation, Ben ne dérangeait jamais. Elle demanda à James l'autorisation de l'abandonner, songeant qu'il n'était peut être pas plus mal de faire une petite pause après cette discussion, de s'arrêter là pour le moment et suivit Ben sur la piste, le temps d'une danse. Ils étaient comme toujours, comme dans son souvenir, comme dans leurs lettres. Ils étaient proches, ils semblaient plus que ça. Leur lien fraternel qui pouvait paraître ambigu pour qui ne les connaissait pas l'avait toujours amusée, et il était très certainement une des rares personnes avec lesquelles elle se sentait le plus à son aise. La seule avec Nora, à vrai dire. La musique s'interrompit, et Benjamin la raccompagna vers le bar. Elle murmura un merci au creux de son oreille. James était accompagné, et elle n'osa pas le déranger au début, se concentrant sur le verre qu'elle avait laissé là le temps de la danse et sur une observation qu'elle voulait discrète de la jeune femme qui tenait compagnie à l'enseignant. Novenka, la reine de la soirée. Elle était très belle, semblait très à l'aise et Hazel ne put s'empêcher de l'admirer, de l'envier un peu aussi.

Elle tenta de décrypter les quelques mots de l'étudiante, prononcés dans ce qu'elle devinait être un étrange français puis rougit lorsque l'attention se reporta sur elle. Plus jolie que décrite ? Beaucoup entendu parlé d'elle ? Elle lança un regard un peu coupable à James, songeant qu'elle avait peut être un peu sous estimé ses intentions, et remercia Novenka doucement, avant de se donner une toute nouvelle contenance.

« Merci, avec James et Ben, il ne peut pas y avoir de problème je crois. Il ne doit pas y avoir meilleure compagnie que ces deux là ! C'est une belle soirée en tout cas, je ne peux pas voter, mais je crois que vous auriez mon vote, avec un discours comme celui que vous avez prononcé tout à l'heure. »

Elle lui offrit son plus beau sourire et la regarda s'éloigner de nouveau, se retrouvant avec James, de nouveau un peu mal à l'aise à l'idée qu'il ait pu parler d'elle. Elle vida son verre et fit une petite moue un peu enfantine, un peu gênée.

« Bon... » souffla-t-elle. « Je vais vous laisser un peu, je vais tenter de suivre votre conseil et d'aller faire de nouvelles connaissances. Bonne soirée James ! »

Elle plaqua une bise sur sa joue et scruta la salle à la recherche d'un petit groupe à rejoindre, avant d'apercevoir Chris en compagnie de deux étudiants qu'elle ne connaissait pas. Quoi de mieux pour élargir un peu son réseau ? S'armant de courage et de volonté, elle s'avança vers eux et toussota.

« Bonsoir, je... »

Moui. Aborder de parfaits inconnus en pleine discussion était bien moins évident que ce qu'elle avait essayé de se faire croire, et elle se trouvait un peu ennuyée, un peu coincée. Elle déglutit, sourit, et s'arma de tout son courage.

« Bonsoir, je suis désolée de vous interrompre, je voulais juste saluer Chris. Et populaire comme il est, je ne parviens pas à l'approcher sans m'immiscer dans une conversation. J'espère que je ne dérange pas trop ? Je suis Hazel, du Parker's Coffee. »

Noyer sa gêne sous un flot de paroles, check.

Résumé:

27/37/47

Le jeune Sinistros n'avait même pas remarqué le garçon assit de l'autre côté de Mia. Enfin si, il l'avait remarqué, mais n'avait pas vu qu'il accompagnait Mia. Autrement, il aurait exagéré bien que juste poser ses mains sur les épaules de la jeune femme. Tout dans le comportement du jeune homme trahissait que la présence de Chris ne l'enchantait pas. Son ton, ses mots secs, son regard. Ce qui, comme tous ceux connaissant Chris aurait pu le prédire, fit sourire le garçon. De toute évidence il venait d'interrompre leur soirée. Parfait. Il tenait là quelque chose d'intéressant dont il pourrait s'amuser ! Quand il souligna que le deuxième verre était pour lui, il allait rétorquer que ce n'était pas grave, que partager le verre de Mia ne le dérangeait pas, mais cette dernière le prit de court en prenant la parole. Dommage, il aurait aimé voir la réaction de son compagnon. Mais ce n'était pas perdu, les occasions de le titiller allaient être nombreuse, il le sentait. Son ex posa sa main sur celle du garçon, ce qui confirma ce qu'il pensait. C'était donc lui, le fameux chéri. Enfin, Mia les présenta. Prenant un air faussement étonné à l’appellation ami, il enchaîna ensuite avec un air songeur.

- C'est comme ça que tu me présentes maintenant ? J'imagine que ce n'est pas tout à fait faux. Se tournant vers Anton, il lui tendit la main pour serrer la sienne et lui offrit un énorme sourire. Ravi de te rencontrer, enfin ! Bien que je n'ai pas souvenir qu'elle m'ait parlé de toi, à dire vrai. Mais ça a tout l'air d'être réciproque, donc ça va ! Chris Hamilton, ami très cher de Novenka et apparemment, de Mia. Anton, c'est bien ça ?

Mia lui commanda un verre et il lui en fut reconnaissant. Après tout, c'était la raison de sa venue jusqu'ici, bien que maintenant il avait un objectif beaucoup plus drôle. Comme quoi l'envie de boire amenait parfois du positif ! Se penchant en avant sur son tabouret pour mieux voir Anton, il entama de nouveau la conversation, faisant mine de ne pas remarquer la gêne et la tension que provoquait sa simple présence.

- Alors vous passez une bonne soirée ?

La discussion continua un moment, Chris s'amusant bien et avait un verre à la main. Quelques minutes passèrent, laissant le loisir à ce dernier de s'amuser à taquiner le couple. Puis quelqu'un qu'il voulait voir ce soir arriva. Hazel. Il ne put s'empêcher de lui sourire dès qu'elle arriva à leur hauteur et ne s'en cacha pas. Elle semblait gênée et pas bien à l'aise mais réussi tout de même à se présenter dans les règles de l'art. Le Sinistros se leva pour lui faire la bise et la présenter au deux autres.

- Hazel, je te présente Mia, une amie, dit-il en insistant bien sur le mot, pour rappeler la manière dont elle l'avait présenté, et Anton. Ne t'en fais pas tu ne nous dérange pas, et l'ambiance est bonne enfant ici ! Je suis content de te revoir. Tiens, assieds-toi à ma place et commande toi quelque chose.

Il resta debout entre Mia et Hazel, aussi proche de l'une que de l'autre bien qu'il se doutait qu'Anton l'aurait préféré collé à la nouvelle arrivante et loin de sa copine. Cependant, maintenant qu'Hazel était là, le pire était passé pour les amoureux, Chris ne voulant pas les taquiner autant que précédemment maintenant qu'ils n'étaient plus seuls.

Résumé:

25/02/2016

La discussion avait l'air d'avoir repris un chemin un peu plus amical entre Hazel et moi-même, elle suivit ma petite blague en répondant à ma présentation avant de se faire interrompre par un jeune homme, lui aussi je ne l'avais pas rencontré dans les couloirs, mais visiblement il voulait marquer son territoire. Sa poignée de main fut virile et légèrement brutale, mais je lui répondais de la même façon, enserrant sa main dans la mienne en fixant ses yeux, un léger sourire sur les lèvres.

Hazel le présenta comme un ami, j'y aurai plus vu un protecteur, un ami ou un peu plus qui cherche à ce que la demoiselle soit en sécurité et qui de ce fait, n'accorde sa confiance à personne d'autre qu'à lui-même quand il s'agit de la jolie brune. Il se présenta en faisant mine d'être désolé si il dérangeait, je pense plutôt qu'il avait fait exprès de venir auprès de son amie après sa danse douteuse sur la piste.

- Bonjour Ben, enchanté. Je suis James Dewitt. Une connaissance et j'espère peut-être un ami de Hazel. Si cela peut vous rassurer vous ne dérangez pas.

D'un côté comme de l'autre, il fallait les rassurer tous les deux sur mes intentions. Confirmer à Hazel que ce qu'il s'était passé ne se reproduirai plus et apporter la certitude à ce Ben, qu'il pourra toujours garder dans ses bras protecteur la jeune Hazel.

Puis Novenka vint elle aussi pointer le bout de son nez, c'était ma fête ce soir, ou du moins j'avais bien l'impression que tout tournait autour de Hazel et moi avec toutes ces personnes si curieuses mais se voulant bienveillantes. Elle salua Ben et Hazel, visiblement elle connaissait déjà le premier. Quelques compliments accordés à ma camarade en face de moi me fit sentir plus mal à l'aise qu'autre chose. Je viens de dire que je ne souhaitai qu'être ami et voilà que Novenka balance à la volée le fait que je lui ai parlé de Hazel, que va-t-on penser de moi maintenant...

Puis tout le monde s'en va comme ils sont arrivés, nous laissant seuls Hazel et moi un petit moment jusqu'à ce que cette dernière se décide à aller voir ailleurs dans ce club, ce que je peux comprendre, j'ai moi aussi besoin de me changer les esprits.

- Oui vas-y... Hm allez-y..... Oh et puis je sais plus! Je vais moi aussi aller me balader un peu je pense, discuter avec les élèves, tout ça.

Mon esprit est confus, je ne sais plus où donner de la tête, j'ai bien besoin d'un verre pour décompresser après tout ça. Je fais donc signe au barman de venir me servir un whisky pur feu que je descend d'une traite, le liquide brûlant dans ma gorge me donnant un coup de fouet dont j'avais vraiment besoin.

Un petit moment à souffler assis au bar puis je me décide à aller peut-être me balader, ou danser un moment, peu importe la musique, il faut juste que je me change les idées. En tournant la tête pour chercher quelqu'un avec qui discuter, j'aperçoit une autre tête que je connais, la jeune Jessica Summers, une de mes élèves. Mes pensées se confirment, ce soir, tout me tombe dessus. Quitte à plonger au fond du gouffre, autant y aller la tête la première, je me dirige vers la demoiselle, attrapant au passage deux flûtes de champagne.

- Mademoiselle Summers. Un plaisir de vous voir ici. Un petit verre? Ou vous préférez peut-être m'accorder une danse?

Ce qui est certain, c'est que je ne vais pas marcher droit en repartant de cette soirée au vu de ce que je bois, mais je m'en fiche complètement, il faut s'amuser de temps en temps. Le sourire aux lèvres je tend une flûte à Jessica tout en l'observant. Est-ce qu'elle va me parler de notre petite escapade dans les sous-sols ou éviter le sujet, peu m'importe, je lui répondrai à elle aussi si il faut.

Résumé:

26/05/2015

Toujours assise près du bar, à regarder et surtout chercher Isolde des yeux, Jessica entendit quelqu’un l’interpeller. Elle leva alors les yeux pour tomber sur le professeur Dewitt. James, plus précisément. Il se tenait la devant elle, deux flûtes de champagne à la main, lui en proposant une. Avait-il oublié leur dernière rencontre ? Ou alors, il faisait comme si ce qui s’était passé dans les cachots, ne s’était jamais produit. Quelque part, il avait raison, ils allaient forcement se croiser plus d’une fois en cours, donc si un malaise s’installait entre eux, cela allait compliquer les choses. Et pourtant, le malaise était bien là.

- Professeur … bonsoir … je …

Elle se passa une main dans ses cheveux, d’un geste nerveux. Réfléchissant à deux milles à l’heure. Ce n’était qu’un baiser après tout ! Il n’y avait pas mort de licornes !

- Je veux bien un verre oui merci …

Elle prit la flute que lui tendit alors James, et se décala légèrement pour lui proposer de s’asseoir. Allait-il lui reparler de leur petite promenade ? Ils seraient forcément amenés à en parler, mais ce ne serait certainement pas elle, qui mettrait le sujet sur le tapis. Cette promenade l’avait tellement perturbée. D’ailleurs voilà qu’elle recommençait à se perdre dans son regard…. C’était ses yeux, qui avaient un pouvoir sur la jeune femme. Son regard l’hypnotisait, il n’y avait pas d’autre mot ! Elle détourna les yeux, fixant un point invisible de l’autre côté du bar.

- Comment allez-vous depuis… heu … enfin vous avez pu avancer dans la préparation de vos cours ?

Comment parler sans faire allusion à leur rencontre, et donc inévitablement à leur baiser.

Résumé: