[Combat] Les Couloirs

03/01/2007

La Bataille de Poudlard

Les Couloirs

Staff responsable : Daphné Greengrass
Personnages participants : Fenrir Greyback, Augustus Rookwood, Yvain Gallant, Filius Flitwick, Mara Kvelgen, Stanislas Karkaroff, Orion T. Rosier, Parvati Patil, Amycus Carrow, Hermione Granger, Siobhan Kvelgen, Megan O'Neill

La grande horloge de Poudlard vient de sonner huit coups. Tout était calme, il y a quelques minutes encore. Entre le stress et l'épuisement des examens, la crainte des résultats qui doivent tomber dans la soirée, les élèves flânent et se reposent. L'heure de la fête n'a pas encore sonné, chacun profite de la chaleur de cette soirée d'été alors que le soir doucement s'installe.

Tout était calme jusqu'à ce que ce ne le soit plus. Une ombre est née à la lisière de la Forêt Interdite, insidieuse mais inébranlable, avant de s'étirer jusqu'au parc, puis se glisser dans le château. Son arrivée fut si sournoise que seuls ses amis ont réalisé son entrée, car tous étaient trop fatigués, trop certains de leur sécurité pour notifier ce qui ne devait être là. Puis il y eut un cri, et tout a dérapé.

Leurs voix graves et rocailleuses résonnent entre les murs du château. Comme si elles venaient de partout, pour rompre le silence. Personne ne traîne dans les couloirs à une heure pareille, par une météo si clémente. Personne, sauf des ombres victorieuses d'avance et quelques innocents malchanceux, présents au mauvais endroit, au mauvais moment. Parmi eux, une voix plus haute, plus joyeuse, connue pour ses chants et sa bonne humeur accompagne la progression de la menace, comme un troubadour marchant devant ses troupes. La tétanie vous saisit, car rien de leur allure n'annonce une issue pacifique à cette rencontre. Un masque, un visage couturé de cicatrices, les baguettes pointées. Sont-ils partout ? Le sol tremble sous vos pieds. Ils sont arrivés.

Courage et panique s'emparent du château, tandis que le corps professoral tente tant bien que mal d'organiser évacuation et résistance. Les fuites sont nombreuses, augmentant le chaos autour de vous, il est difficile de comprendre les tenants et aboutissants de la situation. Qui s'attendait à une telle attaque, maintenant ? Est-ce là un mouvement désespéré ? Le Seigneur des Ténèbres n'est visible nulle part, mais son nom est dans tous les esprits. Reste-t-il encore de l'espoir pour Poudlard ?

40-50-60

Je suis Amycus Carrow

Amycus n’avait pas hésité un seul instant quand son maître lui avait demandé de l’accompagner à l’académie Poudlard, c’était l’occasion idéale d’atteindre son objectif. Il avançait en compagnie de Fenrir Greyback, Augustus Rookwood, Yvain Gallant. Rosier, Parvati Patil, dans les couloirs aux lumières de leur baguette.

Il ne cessait de repenser à sa sœur Alecto qui avait péri dans la bataille de Manchester tuée par ces affreux moldus ! Sa haine est telle qu’il n’aura aucune pitié quelle qu’elle soit envers leurs représentants, la mort de sa sœur l’a anéanti et toujours au service de son maître il est fermement décidé à lui rendre honneur à lui et à elle. Chaque victime portera la marque de sa baguette et dans son dernier souffle il lui dira « pour ma sœur ».

Se tournant vers les autres il leur dit « allons y, faisons goutter à ces mécréants, la colère du Maître »

HRP : Amycus avance dans les couloirs en compagnie des autres manges morts à l'affut du moindre bruit...

18/04/2016

JE SUIS YVAIN GALLANT

Il était là parce qu'il le devait. A vrai dire, il n'avait pas réellement l'envie de participer à cela. Mais il le devait. Alors il était sorti de la salle. Tout le monde avait l'air heureux, peut être même trop. Cela n'allait pas durer. Bientôt Poudlard serait à feu et à sang. ça promettait d'être divertissant. Au grand jamais quelque chose de cette envergure avait eut lieu à Poudlard : c'était une première. Il sortit bientôt sa baguette. La guerre allait éclaté et il devait être préparé.

Il ne voulait pas croiser Harmony, mais au contraire il espérait tomber sur Gabrielle. Ce n'était pas qu'il ne croyait pas aux sombres forces qui les entourait, mais il savait que les pertes seraient lourdes. Il était conscient de ce fait : leur bataille serait probablement vaine. Ce fut dans cette optique qu'il préféra se mettre derrière les mangemorts présents, passant derrière Carrow, il suivit ses pas la baguette à la main. Il allait guetter pour trouver Gabrielle. La protéger et survivre : cela lui semblait être un bon plan pour commencer.

Il n'écouta même pas Carrow, se concentrant sur sa vision.

HRP : Yvain se met derrière la majorité des mangemorts présents , baguette à la main.

Je suis Augustus Rookwood

Main resserrée autour de sa baguette , Augustus marchait aux côtés de ses confrères mangemorts et de ce Yvain. Son regard était neutre ; dénué d'expression. Il devait se concentrer sur sa tâche, sur pourquoi il était là: Servir le maître, abattre tous les opposants qu'il croiserait. Tenter de les ramener tous dans leur camp. Son sang bouillait d'excitation, sa baguette elle même semblait vibrer dans sa main, mourant d'envie de servir à quelque chose. ca s'trouve, il allait trouver quelques élèves du même genre que les Weasleys ; et là, là il pourrait bien les envoyer six pieds sous terre.
" - Ouais. J'veux du sang... Marmonna t-il dans sa barbe. Ses dents grincèrent d'excitation. Jetant un coup d'œil à sa droite , il dévisagea longuement Yvain. La forme petit ? T'as l'air pensif.
Tout en lui parlant, il restait sur ses gardes, guettant la moindre trace d'élèves qui pouvaient passer devant eux. Bordel, y a personne dans cette école ou quoi ?

HRP: Augustus demande à Yvain s'il est en forme et prêt à un éventuel combat tout en restant sur ses gardes.

27/37/47

JE SUIS FENRIR GREYBACK

L’assaut est lancé. Il fait nuit. C’est son élément. Bientôt une attaque, bientôt du sang. Il nuit. Ce soir la chair de ses ennemis sera lacérée. Accompagné de Rookwood, Carrow et quelques partisans dont il se fiche, Fenrir avance dans les couloirs. Fièrement, le torse bombé, pourvu d’un sentiment d’invincibilité. Comme si quelqu’un ici pouvait faire quoi que ce soit pour lutter contre lui et la supériorité que lui offrait sa malédiction. Jetant un regard en arrière pour observer ceux l’escortant, il fronça le nez. L’odeur de la peur émanait de l’un d’eux. Certainement de l’un des plus jeunes. Retenant une remarque désobligeante pour quelqu’un qui n’en valait pas la peine de toute façon, il continua de marcher en tête du cortège. Greyback n’était pas comme eux. Il n’était pas de ces fanatiques prêts à tout pour leur maître. La première fois que le Seigneur de Ténèbres était tombé, il n’avait d’ailleurs pas prit la peine de la rechercher. La marque des ténèbres ? Il avait toujours refusé d’être marqué comme on marque une bête pour afficher son appartenance. Mangemort sans l’être tout à fait. Fenrir n’était là que pour son propre intérêt. Répandre le chaos, faire un carnage. Sentir ses griffes déchiqueter la peau de ces gamins, briser leur vie autant que leurs os. Prouver la supériorité des loups-garous sur les sorciers. Malheureusement pour lui, la pleine lune n’était pas de la partie ce soir et transformer de jeunes élèves en loup-garou pour augmenter les effectifs de son armée ne serait pas possible. Dommage, ceux mordus à l’enfance étaient bien plus faciles à pervertir. Mais il était intenable une fois transformé, selon le lord. Cependant, il n’allait pas se priver de ce bain de sang pour si peu.

Les autres mangemorts commençaient visiblement à autre aussi impatients que lui. Jusqu’ici ils n’avaient croisés personne et c’était frustrant. Mais ça allait bientôt changer. Ses sens surdéveloppés aux aguets, il entendit en même temps qu’il sentit quelqu’un approcher. Plusieurs personnes. So close I can taste it. Ce n’était plus qu’une question de secondes. Découvrant ses crocs dans un sourire carnassier, il fit signe aux autres de se préparer. Tous avaient en main leur baguette, sauf lui. Ses griffes tranchantes et ses dents aiguisées étaient de bien meilleures armes à ses yeux qu’un simple bout de bois. Où était le plaisir de tuer si ce n’était même pas fait manuellement ? Certes il avait lui-même une baguette à sa ceinture, mais ne l’utilisait que pour se défendre lorsque ses réflexes d’animal n’étaient plus suffisants. Fenrir pouvait déjà imaginer planter ses crocs dans les membres sanguinolents d’élèves et de professeurs, l’éclat de vie s’éteignant doucement dans leurs yeux quand ils réaliseraient que tout était fini pour eux, un ultime cri sortant de leurs lèvres. Goddamn right, you should be scared of me. Aucun survivant. Voilà quels étaient les ordres du Seigneur des Ténèbres et cela lui allait très bien.

Maintenant, à table. La viande est servie.

Fenrir avance avec les autres mangemorts et partisans, se sentant invincible et supérieur comme à son habitude. Il s'imagine déjà tuer ses ennemis et est déçu de ne pouvoir les transformer, la pleine lune étant absente et étant sous sa forme "humaine". Il renifle et entend des personnes s'approcher de son groupe et le signale aux autres pour que tous se tiennent prêt à attaquer.

11/01/2016

Je suis Parvati Patil

La terreur. Parvati n'était pas prête. Elle marchait, elle suivait. Pour Yvain. Quelle était l'issue de son plan ? Elle, membre de l'A.D, infiltrée chez les partisans, attirée par les charmants Gabrielle Rosier et Yvain Gallant - que devait-elle, que pouvait-elle faire ? Elle ne les laisseraient pas derrière. Ni eux, ni Lavande. Où était-elle ? La jeune indienne voyait peu à peu qu'elle avait plongé un peu trop profond dans son trip d'agent double. Elle ne voulait pas que quiconque soit blessé. Elle voulait la paix, ses amis heureux, les moldus et les sorciers vivant en harmonie. Alors que faisait-elle là ? Que faisait-elle là, quelques pas à la droite d'Yvain, un air faussement fier au visage ? Devant eux se dressaient une petite troupe de mangemorts. Elle avait peur. D'issue, il n'y en avait pas. Alors, elle se jura une chose. Elle protégerait ceux qu'elle aime. Elle protégerait Yvain et trouverait Gabrielle, peu importe où elle se cachait.

Elle jeta un oeil vers le serpentard et ignora la remarque de Rookwood et Carrow, espérant qu'ils ne l'embêteraient pas. Doucement, du bout des doigts, elle caressa sa baguette dans ses mains. Passive, elle cherchait le couloir, mais n'y voyait personne d'importance. Enfin. Elle ne voyait pas Gabrielle, ni Lavande, ni tous ses autres amis, de l'A.D ou non. Elle les trouveraient. Oui, elle le ferait.

Elle s'éloigna un peu d'Yvain et des mangemorts. Rassurée qu'on ne le verrait pas, elle porta sa baguette à sa gorge et informula un Epistola. La voix de la Gryffondor chuchota à l'oreille du partisan: "Yvain, je vois pas Gabrielle. Gabrielle est pas là. Yvain..."

En tant que fameuse commère, elle maîtrisait ce sort. Elle ne s'en servait plus pour bavarder depuis longtemps. Maintenant, ses Epistolae portaient des messages beaucoup plus sombres...

HRP: Parvati reste à l'arrière et communique avec Yvain grâce à un sortilège de correspondance.

Ses bouquins de cours à la main, Mara marchait pensivement. Elle se berçait de son futur à venir ; Haveirson, la liberté même. Ce serait un autre univers, un chapitre neuf. Et Merlin, elle avait bien besoin de changement. Si seulement elle avait su… Le changement était en train de lui foncer dessus vitesse grand V. La blonde remarqua alors le silence de plomb qui régnait dans le couloir. Ses sourcils se froncèrent. C’était pas normal. D’habitude, c’était plutôt bruyant. C’était calme. Beaucoup trop calme.

Au fond d’elle, elle sentait qu’il y avait un bug dans la matrice. C’était comme si on avait balancé un sortilège de mutisme au château. Y avait que le bruit de ses pas, et de sa respiration. Non… Y avait des voix, aussi. Au détour d’un mur de pierre, Mara aperçut des hommes. Des adultes, l’air foutrement louche. Elle les avait jamais vus. Par instinct, elle s’arrêta net et se crispa à ses livres. Quelque chose à l’intérieur lui soufflait que c’était pas bon. Mais alors, pas du tout. Sans savoir pourquoi, l’Aigle se sentait menacée. Et putain, y avait de quoi.

Si seulement elle avait eu le réflexe de faire demi-tour, et de se barrer. De toute façon, le doute la clouait sur place. Mais c’était trop tard, ils l’avaient vue. Ils la dévoraient des yeux, comme une proie imminente. Comme s’ils s’attendaient à la trouver ici. Seule, vulnérable, et nulle en magie. Les mâchoires serrées, elle sentait son cœur taper plus fort dans sa poitrine. Allez ma grande, regarde la vérité en face ; et regarde la bien. Fallait pas être un génie pour savoir reconnaître un ennemi. Vêtements sombres, visages marqués par la vie. Et puis cet espèce d’humanoïde canin aux yeux tranchants… Diagnostic : Mangemorts.

Okay, les Ténèbreux étaient à Poudlard. Rassemblement mental, c’est pas le moment de paniquer. Faut la jouer fine, question de survie élémentaire. Mais son sang-froid s’évapora ; Aldabella, Lucy, Orion, Gabrielle. Ils étaient où ? Ils allaient bien ? Et pourquoi elle était la seule foutue élève dans cette saloperie de couloir face à trois sorciers qui voulaient sans doute sa peau ? Ouais, parce que c’était le boulot d’un Mangemort, entre autre. On tue des gens, on fait peur, on est méchants. Sauf que là, ça avait rien de drôle. Mara était en bug mental complet ; tétanisée par le futur proche qu’elle devinait. Muette comme une carpe, tendue comme un arc, elle bougeait pas. Allô la Terre, on a perdu Kvelgen !

Résumé:

03/01/2007

La Bataille de Poudlard

Les Couloirs

Leurs bruits de pas sont lents, mais assourdissants.

Ils secouent le château en rythme, à la façon dont on battrait des tambours de guerre avant de s'élancer au combat ; les statues de pierre marchent, les unes à la suite des autres, guidées par les sortilèges qui leur ont donné vie, et par l'unique but qui leur a été attribué. Protéger leur école, quoi qu'il en coûte. Protéger ces lieux qui les ont abritées pendant des dizaines d'années, des siècles parfois, et les autres occupants de ces lieux.

Elles parviennent finalement en face des intrus, et se placent en garde, protégeant de leur corps massifs les frêles étudiants de Poudlard qu'ils dissimulent par leur stature.

Parfois, lorsque les objets sont exposés à la magie assez longtemps, ils développent une conscience.

HRP - Des statues se trouvent entre Mara, Orion, Stanislas et les Mangemorts/Partisans. Pour pouvoir atteindre les élèves, au moins 3 Mangemorts/Partisans doivent jeter un sort réussi aux armures pour se dégager des angles de tir. Mara, Orion et Stanislas peuvent attaquer les Mangemorts, mais les armures gênent leur vision et ne leur permettent que des sorts de niveau débutant.

21/02/2016

Errant sans but dans les étages, je n’avais pas envie de partager avec mes camarades ma joie et mon soulagement quant aux examens tout juste terminés. Ils ne feraient que de parler des sujets en comparant toutes leurs réponses. Je n’avais nullement envie de savoir avec profusion de détails ce que j’avais raté, merci bien. Ce que ces résultats laissaient arriver, doucement mais sûrement, implacablement, me faisait froid dans le dos. Devenir adulte, mûrir, faire des choix. Je ne pouvais plus me protéger du monde extérieur et de sa cruauté, ni faire de Poudlard mon cocon personnel où je pouvais évoluer insouciant et naïf. Cette ère d’enfance, les A.S.P.I.C l’avaient achevée aussi sûrement que le point final que j’avais apposé avec plaisir sur ma dernière copie avait conclu l’essai. Je soupirai.

Au détour d’un couloir, je vis une Kvelgen passer lentement, au ralenti, pensive. Je décidai d’aller la saluer – après tout, je pouvais la rattraper en quelques secondes – afin d’être sûr d’avoir un allié pour l’année prochaine. Le silence pesant, me confirmant que tout le monde était dehors, se brisa alors que j’arrivais à l’intersection où j’avais aperçu Mara. Un grognement – qui avait certainement une signification pour ceux qui étaient suffisamment près pour l’entendre distinctement – issu d’une gorge qui n’avait rien de celles qui appartiennent à des Poudlardiens. Je pensai à un professeur, mais la voix était trop rauque, trop rocailleuse, trop… cruelle. Je levai un sourcil et passai la tête en travers du couloir où était Mara.

Mon cœur s’arrêta lorsque je la vis figée, tendue. Sans le savoir, j’avais un horrible pressentiment et accourus le plus silencieusement possible à sa rescousse. Alors que j’arrivais à sa hauteur, des armures rouillées se placèrent devant nous, protégeant ce que Poudlard avait à protéger – nous.

Et enfin, je les vis. Masqués, emmitouflés dans leurs longues capes noires, ils étaient là, dans le havre de paix de centaines d’élèves, venus ôter la vie aux plus chanceux et ôter la raison à ceux qui le seront moins. Je jetai un regard horrifié à Mara et respirai le plus profondément possible. Il était inutile d’essayer de les confronter directement ; la plupart était des adultes surentraînés dans des sortilèges que nous n’avions même pas évoqués en classe. Réfléchis, Ori, réfléchis. Rien. La peur pour mes proches m’empêchait d’y voir clair, et puis, je n’étais certainement pas le plus stratège de tous. Ne voyant pas d’autre solution que de les affronter discrètement, tant que les armures étaient là pour les empêcher de nous toucher, je me tournai vers mon alliée – d'un certain sens, mon souhait avait été exaucé.

« Mara… » Je soufflai. Mes boyaux se tordaient – je savais que notre combat était vain et que la mort nous attendait. Nous étions deux pauvres élèves, tous deux loin d’être des sorciers hors du commun, et face à trois, non, quatre, il y en avait un dont l’ombre en abritait un autre, Mangemorts assoiffés de meurtre, nous n’irions pas bien loin. Mais j'étais un Gryffondor et un Rosier, et je mourrai baguette à la main et rugissement dans la gorge. Aut vincere, aut mori. Même si, je l'avoue, je préférerais rester en vie, pour cette fois.

Le dos collé à celui, froid et dur, d’une armure, je hurlai, en espérant que les Mangemorts s’étaient répartis les endroits du Château, en tout cas suffisamment pour que mon appel à l’aide n’en rameute pas d’autres.

« ICI ! DANS LE COULOIR DU DEUXIÈME ETAGE ! VENEZ NOUS AIDER ! »

Je crispai mes doigts sur ma baguette et lançai à l'aveugle le maléfice de Chauve-Furie. Aut vincere, aut mori.

Sort:

Statistiques:

Résumé:

03/01/2007

Le membre 'Orion T. Rosier' a effectué l'action suivante : Duel

'Combat' : 48

18/04/2016

JE SUIS YVAIN GALLANT

Yvain serra la main sur sa baguette a l'entente du mangemort. « Ouai. » Bas, et concis. Il ne voulait pas s'arrêter là dessus. Jetant un regard autours de lui il ne tarda pas à entendre la voix douce de Parvati. Mais il était trop prêt des mangemorts et il avait déjà attiré l'attention d'un des trois, et il ne voulait vraiment pas qu'un des deux autres ne se retourne vers lui et tente de s'en débarrasser. Ils savaient comment ils pouvaient être ,cruel. Si tu ne rejoignais pas la cause du maître, tu étais mort. Mais lui, il ne savait plus vraiment ou il en était. Il voulait juste protégé ses amis. Et s'il devait se salir les mains pour y arriver, il n'hésiterait pas un instant. Il tourna son visage vers Parvati, essayant de lui faire comprendre par son regard qu'ils allaient devoir les trouver. Il profiterait sûrement du mouvement pour se rapprocher d'elle et lui dire, mais c'était trop calme pour le moment.

Serrant les dents, il attendit quelque secondes en garde. Les statues se mirent alors à bouger. Évidemment le système de défense de Poudlard se mettait en route. Il eut un petit rire. Comme si des armures allaient les arrêter. Il n'avait pas vu le nombre d'élève en face, mais il vit apparaître quelques chauves souris . Ne sachant ou se diriger le sort , il se décida à ériger un mur entre lui et leur attaquant. Sachant pertinemment qu'il y avait de grandes chances que le sort passe avant qu'il n'est le temps d'y faire quoique ce soit.

Le sortilège du mime empêcherait au moins le prochain sort. D'un geste sec il leva sa baguette de haut en bas pour créer un mur juste devant les autres mangemorts. Murmurant la parole d'incantation il espéra que le sort pris. Ne restez qu'a ses coéquipiers d'attaquer.

HRP:
Yvain réponds rapidement , se tourne un peu vers Parvati et lance un sortilège du mime. (mais le sortilège de chauve furie passe si quelqu'un veut le prendre! ou peux finir dans le vide) ( Sort permettant de créer un mur invisible qui peut être placé n'importe où et qui rend momentanément invisible le lanceur qui se trouve derrière. Si un sort touche le mur il l'encaisse et se brise. (I) )

statistiques:

03/01/2007

Le membre 'Cadeyrn F. Tennyson' a effectué l'action suivante : Duel

'Combat' : 57

HRP, précision et Résumé:

Bataille de Poudlard
Poudlard - Les couloirs. Soirée du 25 Juin 1997

Tout s’était effondré sans prévenir. Sur une sécurité bancale, assurée par des forces trop peu nombreuses, le célèbre château de Poudlard avait perdu l’équilibre ; ses murs que l’on pensait solides, à présent s’ébréchaient sous l’assaut de sortilèges fallacieux, les vitres des fenêtres volaient en éclat, la flamme des bougies vacillait alors qu’un souffle de danger glaçait couloirs et hall. Et comme un murmure qui nous parcourait l’échine, courrait nos veines jusqu’à nous lacérer le cœur, l’évidence se susurrait à tous comme un indicible aveu. Les forces des ténèbres envahissaient l’école.

Dès qu’un premier cri vint briser la quiétude du château, Stanislas s’était figé pour appréhender le danger avec méfiance. L’évidente vérité ne lui avait pas effleuré l’esprit les premières secondes, mais bien vite les hurlements et les ombres se chargèrent de le confronter. Prit à froid et surtout par surprise, le fils Karkaroff s’éloigna dans une alcôve du château où il espérait ne croiser personne, afin de prendre la décision qui garantirait sa survie – les rageux diront qu’il se cache comme un lâche.

Lorsqu’il se cru seul, tapis dans l’ombre d’une armure, des ombres dansèrent sur le mur d’en face lui indiquant de nouveaux venus ; alliés ou ennemis ? Son choix était fait, désormais il allait devoir l’assumer au risque de sa vie. Car désormais, aucune fuite n’était envisageable. Un groupe d’individus drapé de noir avançaient avec prestance, la détermination cognaient jusque dans leur pas, le port de leur baguette illustrant leur fierté – ou bien la menace. Mais ce qui accéléra le pouls de Stanislas, ce fut leur visage recouvert d’un masque sculpté dans l’argent. Certains se dévoilait visage offert, mais leur véritable apparence était tout autant intimidante. Des mangemorts ; fallait-il être sot pour ne pas avoir compris.

Le parti du seigneur des ténèbres avait pénétré le château, imposant sa suprématie dans un lieu emblématique des îles britanniques, ruinant le symbole qu’était Poudlard. Mais Poudlard n’avait jamais été l’école de Stanislas ; son cœur allait à Durmstrang depuis toujours. Les valeurs de Durmstrang, partagée par le parti du Lord ; partagée par son père et que lui-même partageait. Sa véritable faction n’était pas celle qui s’alliait aux moldus ; il n’était pas un traître à son sang. Et la véritable menace à ses yeux, étaient ces moldus. Cette attaque lui fit comprendre que le pouvoir était entre les mains du Lord ; le pouvoir, et ainsi la justice. La vie.

Soudain un appel à l’aide retentit du deuxième étage. Un instant, le serpentard ferma les yeux, déglutit lentement, les cris environnant devenant sourds, les explosions se noyant hors de son esprit… Il se conditionnait, réunissant tout le courage dont il était capable, persuadé de prendre la bonne décision. Alors, n’écoutant que sa félonie, Stanislas resserra sa poigne autour de sa baguette et couru rejoindre l’origine de l’appel.

Lorsqu’il y arriva, un groupuscule de fidèles se tenait derrière une ligne d’armures de pierre ; un sortilège de protection de Poudlard, sans doute. Et devant ces guerriers d’au moins deux mètres, Mara et Orion, des élèves de sa classe. Stanislas ne pensait rien de Mara ; un peu empotée en magie mais dotée d’un caractère trempé. En revanche, Orion lui sortait par les yeux. La démarche assurée et un sourire arrogant sur les lèvres, Stanislas s’approcha de ses camarades. « Vous devriez partir tant que ces statues vous le permettent encore. » Voyant que Mara était pétrifiée par la situation, c’est à Orion que Stanislas s’adressa, d’une voix glaçante. « Va-t-en et emmène-la avec toi. Ou reste au péril de ta vie. »

Sur ces mots, il pointa sa baguette en direction d’une statue, la gorge serrée. L’instrument rassura son propriétaire en diffusant une agréable chaleur dans sa paume, ce qui étira un rictus crispé sur les lèvres de Karkaroff. Oh, comme elle mourrait d’envie d’être l’objet du mal. Et lui aussi. Alors, il s’apprêtait à montrer aux partisans son allégeance, leur offrant l’accès au reste du château, leur vendant les mécréants. C’était la loi du plus fort.

« Reducto ! »

Plein d'arrogance, l'apprenti sorcier avait malheureusement sous-estimé la magie qui animait ces maudites statues. Sans d'autres forme de procès, celle qu'il visait s'empara de son col de chemise et le souleva du sol comme on soulève un chiffon. Déstabilisé par ce mouvement brusque, le sortilège qu'il lança dévia contre un mur. Un moindre dégât. Gigotant comme une anguille, il vociféra : « Lâche-moi tout de suite ! », ce que fit immédiatement le guerrier enchanté, balançant Stanislas contre un mur non loin. Une plainte lui échappa en même temps que le bruit mate du choc contre la pierre. « Château de malheur... »

Statistique:

03/01/2007

Le membre 'Stanislas Karkaroff' a effectué l'action suivante : Duel

'Combat' : 4

03/01/2007

La Bataille de Poudlard

Les Couloirs

Parfois, lorsque les objets sont exposés à la magie assez longtemps, ils développent une conscience.

C'est le cas de la statue la plus proche de jeune homme arrogant qui a décidé de trahir Poudlard, son école, la bâtisse qui les ont tous deux protégés pendant des années des menaces extérieures et qu'elle a accepté de défendre à son tour.

La statue saisit donc Stanislas par le col, déviant la trajectoire de son sortilège qui va se perdre contre un mur au bout du couloir, provoquant un léger éboulement ; et, alors que des pierres se détachent du mur, roulant au sol dans un fracas désagréable, la statue jette le traître sur le côté, lui faisant heurter une paroi.

HRP - Suite à l'échec critique de Stanislas, son sortilège échoue.