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 [Combat] La Grande Salle

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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 2:06

Elle avait remercié Ghrystal Prendergast d'un courtois mouvement du menton, celui qui lui avait été enseigné ; il exprimait la gratitude digne, la plus auguste des résolutions.  

Puis le chaos avait dévoré l'enchaînement des évènements : le fiel brûlant des injures, des duels fiévreux, le sol qui se déchirait en insondables abîmes, la couleur pourpre du cruor, et puis la mort, toujours, infiniment, inexorable comme autant de chutes.  Par le feu, au travers lequel elle se faisait langoureuse, cuisante et perfide, arrachant à Thorfinn Rowle des hurlements rauques et le miasme de la peau qui se consume en brûlure ;  ou bien par l'eau, dans l'étau glacé du lac noir, étouffant, implacable.

Il y eut l'accalmie.

(brièvement.)

Puis, à nouveau, la mort (toujours, infiniment, inexorable), et Flora observait Ghrystal Prendergast, consumé par la hargne, poursuivre sa lutte ; puis elle observa Gabrielle Rosier agoniser dans les bras de son frère.

(Orion ! Son camarade de de maison. Son ami. Le prétendant d'Aldabella. Il était présent. Mais ce n'était pas un soulagement).

Elle pensa à Hestia, et étouffa un rire nerveux dans la paume de sa main, entaillée par les fragments ciselés de la baie vitrée ; les nervures arachnéennes y creusaient une toile ensanglantée et délicate, qui s'imprimait bientôt sur sa bouche poudreuse de plâtre.

Quelques minutes plus tôt, Alastor Maugrey avait craché la formule qui raisonnait en écho moqueur, à la manière d'un acouphène lugubre : Le hall n’a pas l’air d’être sécurisé, mais il s'avérait qu'il ne semblait plus exister de sécurité.

Elle pensa à Hestia (à nouveau.)

Oppressée dans la Grande Salle comme une morte amoureuse inhumée sur un malentendu, suffocante dans la terre noire et compacte, elle comprit qu'il fallait sortir, d'une façon confuse mais viscérale, en dépit de son esprit malade, lancinant comme la chair lisse et vulnérable de la nuque après une morsure ; en dépit de ses muscles engourdis ; et puis du baume qu'offrait à ses pensées la vision d'Aldabella, protégée par l'égide exaltée de son frère.

Elle pensa à Hestia.

Elle se détourna de la surface impétueuse du lac qui fendait l'endroit en néants nébuleux ; des cadavres brûlants et des gémissements, des exhalaisons âcre des organes morts et de leur sang tiède.

S'extirpa de la grande salle.

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Dernière édition par Flora Carrow le Mar 21 Juin 2016 - 2:13, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 2:06

Le membre 'Flora Carrow' a effectué l'action suivante : Duel


'Fuite' :
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 18:26

Sur ma gauche, loin, loin de notre étreinte qui dissipait tous les malheurs extérieurs, Ghrystal Prendergast devenait fou. Je compris vaguement qu’il souhaitait tuer son oncle Mangemort à la loyale – comme si l’honneur avait quelque chose à faire dans cette bataille. Je soupirai et retournai de nouveau dans mon univers si restreint, mais infini.

Gabrielle s’éloigna de moi afin que nous puissions vérifier la santé de l’un l’autre et nous raconter nos exploits et ratés de la journée – et Merlin sait à quel point j’avais hâte de lui raconter pour le tableau, les armures, le professeur Flitwick grièvement blessé ou mon minuscule Patronus.

Sans prévenir, sans bruit, une perle de sang vint tracer son sillon meurtrier sur sa gorge. Mon souffle se coupa net – je tournai vivement la tête pour voir de nouveaux éclats de verre arriver depuis Ghrystal, dans notre direction. L’un d’entre eux m’entailla la cuisse ; je ne sentis pas la douleur, infime comparée à celle de mon cœur. Orion, appela-t-elle.

Je la rattrapai juste avant qu’elle ne s’effondre ; poupée de chiffon, Sara Sharen. Ma baguette roula indifféremment au sol. Les larmes perlèrent à mes yeux avant même que je ne me résigne à accepter ce qui allait indubitablement être.

Ne pleure pas, Ori, me disait-elle. Elle sécha alors mes larmes et celles qui se pressaient sous mes paupières disparurent. J’appuyai ma manche sur son artère ouverte, piètre tentative de sauvetage – je ne pouvais rester à rien faire.

« Gabrielle. Je… Je te promets que je veillerai sur tout le monde, tu… tu n’as qu’à m’écrire la liste. Mais tu dois te battre pour ça, hein, tu dois me la donner, cette liste, alors tu n’as pas intérêt à fermer les yeux… » dis-je à mon univers qui s’effritait d’une voix tremblante et aigüe.

Je pris quelques instants pour respirer. « Pourquoi tu t’excuserais ? Depuis que tu es née, tu es parfaite. Tu es une sœur parfaite, une Préfète-en-Chef parfaite, une humaine parfaite et tu n’as rien à te reprocher. C’est plutôt moi qui m’en veux d’avoir pu ressentir de la jalousie. Ce n’est que maintenant que je me rends compte que tout ceci n’était que futilité. J’avais perdu de vue ce qui est vraiment important. Toi. Mais pense à notre rentrée à Haveirson, Gabrielle ! Te rappelles-tu comment on avait déjà hâte d’y être, après son ouverture ? Nous rêvions d’entrer dans la même confrérie ! Cela ne serait-il pas rayonnant de bonheur ? »

Je passai mon pouce sur sa joue, tendrement, comme notre mère – ! – pour nous endormir calmement. Peut-être savais-je que mon univers était voué à l’échec. Des perles salées tracèrent de nouveau leur chemin sur mes joues.

« Gabrielle, je te promets que je vivrai ma vie pleinement, de sorte que tu puisses en profiter avec moi. Gabrielle, je t’aime… »

J’éclatai en sanglots, pressant mon front contre le sien et murmurant une litanie destinée à l’infinité de la mort. « Je t’aime Gabrielle, je t’aime Gabrielle. »

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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 19:31

Ecrire la liste... Je tentai de rire, même un peu, mais je ne parvins même pas à secouer les épaules. J'étais faible, tellement faible par rapport à ce que j'avais pu être avant. Avant... La main toujours posée contre sa joue, je l'écoutai attentivement me parler d'Haveirson et de nos rêves, me rassurer sur le fait que j'étais parfaite. J'aurais aimé pouvoir lui dire à quel point je ne l'étais pas, parfaite. Loin de là. Toute la haine et la rancœur que j'avais pu nourrir pour notre petite sœur, pour tous ceux qui n'avaient pas eu la chance de naître et de grandir dans une famille comme la nôtre - car je ne comprenais que maintenant à quel point tous ces détails n'étaient, justement, que des détails - faisaient que j'étais loin d'être parfaite. Une rose belle et piquante qui s'est blessée sur sa propre épine et en paie désormais le prix.

Quand mon bras faiblit, je ne l'empêchai pas de retomber contre mon flanc, une main autrefois immaculée posée sur mon ventre qui se soulevait au rythme irrégulier de ma respiration saccadée. De cette façon, je me fatiguais moins et restais plus longtemps avec mon frère, mon jumeau, le centre de mon univers. Je m'en voulais de devoir le laisser seul ainsi, alors que le poids de notre héritage retomberait sur ses seules épaules ; nous nous étions jurés de tout partager, même ce calvaire et je ne serais pas là pour tenir ma part de la promesse. Pour autant, j'arrivais de moins en moins à résister à l'appel du néant et me laisser glisser dans cette douce torpeur qui semblait m'être promise était tentant, très tentant, mais je ne pouvais pas... Pas encore. Quand il posa à son tour les bout de ses doigts sur ma joue, dans ce geste si familier et si réconfortant, les larmes roulant à nouveau sur ses joues, je sentis mes paupières papillonner un peu, la fatigue commençant à se faire plus forte que ma volonté. Doucement, je posai une main sur la sienne tandis qu'il pressait son front contre le mien, ses sanglots se mêlant aux miens pour ne former plus qu'une seule rivière salée.

***

Je ne m'étais pas sentie partir. La mort m'avait cueillie comme on cueille une rose - délicatement, avec toute la douceur et la tendresse du monde. Je me voyais, prostrée dans les bras de mon frère, mes prunelles vides fixant le plafond détruit de mon enfance, le fantôme de mon dernier sourire sur les lèvres tandis qu'il pleurait et je me sentais impuissante, de là où j'étais.

Quand on meurt, on a le choix : soit on a peur de ce qui arrive et on choisit de rester en arrière, de laisser une empreinte de soi-même ; soit on est déterminé et l'éternité à venir n'est qu'une aventure de plus. Moi ? Je n'avais pas envie de continuer sans lui, bien entendu, mais je voulais surtout qu'il profite de la vie et de ce qu'elle allait lui offrir, qu'il la vive à fond pour nous deux, comme il me l'avait promis. Je voulais qu'il vole de ses propres ailes, qu'il montre au monde entier de quoi il était capable, qu'il soit heureux. Et qu'au final, il me revienne.

Dans cette forme éthérée que j'avais encore, puisque je n'avais pas encore décidé d'avancer, je m'approchai de lui et posai une main blanche, de nouveau propre et lisse comme au premier jour, sur son épaule. Je me penchai sur lui et approchai les lèvres de son oreille afin de lui murmurer quelques mots et de sentir une dernière fois son parfum.

« Je sais qu'un jour, on sera réuni. C'est obligé, puisque nous ne sommes qu'une seule personne. Mais aujourd'hui n'est pas ce jour et il va falloir que j'attende, que j'attende sûrement très longtemps mais qu'importe, je sais qu'on se retrouvera. » Je déposai un baiser papillon sur sa joue salie par la poussière et le sang, me remémorant les instants passés ensemble et rajoutai « Je t'attends, Ori, je t'attendrai toujours, jusqu'à ce que le soleil s'éteigne et que les océans s'assèchent et que tu sois à nouveau à mes côtés. Toujours. »

Doucement, je m'écartai de lui et jetai un dernier regard à la pièce, la revoyant dans sa splendeur d'antan, alors que nous y entrions pour la première fois. Je rebaissai le regard sur mon frère et passai les doigts dans ses cheveux pour la dernière fois avant de fermer les yeux, enfin prête à partir.

Je t'aime, Orion. Tu me manques déjà.


HRP - C'est fini.
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 22:05

Partout où il posait les yeux, il ne voyait que des ruines et des morts ; les corps décharnés de ceux qui, un jour ou l’autre, avaient tous fait partie de ses élèves, avaient remplacés les statues qui trônaient habituellement le long des couloirs ; des pans entiers de murs s’étaient écroulés en son absence, comme si Poudlard n’avait pas réussi à tenir le coup sans la présence du maître des lieux ; et ces cris, ces hurlements de panique…

Albus Dumbledore était le plus grand sorcier du monde, et entre ses doigts se trouvait la baguette de Sureau. Pourtant, alors qu’il descendit les escaliers d’un pas vif tout en immobilisant tous les Mangemorts qu’il pouvait croiser, il ne s’était jamais senti aussi las et désemparé.

Il était temps que tout cela se termine. Que ce gâchis effroyable cesse. Le temps était compté.

Il poussa les portes de la Grande Salle, et y entra sans même prêter attention aux Statues qui en gardaient l’entrée. Son regard ne fut attiré que par les morceaux de chair qui constellaient la pièce d’une manière lugubre, par les silhouettes fluettes des élèves évanouis, et par celle, plus sournoise et dangereuse, de Fergal Prendergast.

Le danger ne vint pas là, pourtant, mais de son neveu. Un jeune homme qu’il connaissait suffisamment pour connaître ses défauts et ses tourments ; son inclinaison à l’impulsivité, son goût pour la vengeance, et… Sa propension à échouer lorsqu’il se laissait guider par ses sentiments.

Il sut qu’il n’aurait pas le temps d’aider la jeune Rosier lorsque Ghrystal acheva la dernière syllabe de son sortilège. Et son sang coula, alors que son frère la serrait désespérément dans ses bras, réminiscence d’un évènement du passé dont ils ne pouvaient pas avoir conscience.

Quel gâchis.

« Cela suffit, Ghrystal »
tonna-t-il, sa baguette roulant négligemment dans ses doigts. « Il semblerait que tu aies causé assez de dégâts ainsi. »

Et d’un léger mouvement de la baguette, il lança un Incarcerem informulé en sa direction – l’enfant Prendergast était son pire ennemi, désormais. Cela ne faisait que nourrir un peu plus ce regret qui était né dès qu’il avait quitté la Salle sur Demande : trop préoccupé par la destruction des Horcruxes, il était arrivé trop tard pour sauver la Grande Salle, pour sauver Gabrielle Rosier – pour sauver les élèves de leur propre destruction.

Quelle que soit l’issue de cette bataille, tout ce qu’il resterait de cette nuit, songea-t-il en s’écartant pour laisser passer Flora Carrow, ce serait les cicatrices de guerres. Elles allaient être encore plus difficiles à guérir que celles que Voldemort leur avait infligés, la première fois.

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Dernière édition par Professeur Dumbledore le Mar 21 Juin 2016 - 22:08, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMar 21 Juin 2016 - 22:05

Le membre 'Professeur Dumbledore' a effectué l'action suivante : Duel


'Combat' : 41
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMer 22 Juin 2016 - 1:08


La bataille de poudlard ; la grande salle
Juin 1997

U
ne perle écarlate glissant sur son cou, le teint de plus en plus livide, ses membres, tremblants et sans force, s’effondrant dans les bras de son frère ; voilà la dernière vision qu’Aldabella eu de Gabrielle Rosier, la fleur de sa famille, celle qui représentait la grâce et l’élégance de son patronyme. Et alors que la vie la quittait peu à peu, la blonde s’approcha à petits pas, légers et prudents, d’Orion, qui hoquetait sous ses sanglots. Le voir dans un tel état lui martelait le coeur, lui nouait la gorge et lui donnait comme seule envie de lui sauter au cou, mais non ; il n’avait besoin que de sa jumelle dans ses bras. Alors, doucement, elle posa sur le dessus de sa tête un baiser tendre, empli de sympathie -mais jamais de pitié- et lui murmura quelques mots, sa voix étranglée par les peurs qu’elle gardait enfouis dans sa trachée.

« Je suis tellement désolée, Orion. Tellement, tellement désolée. Elle t’aimait, elle t’aimera toujours. Et je ne sais pas si elle se trouve au ciel, ou près de nous, mais elle sera toujours mieux qu’ici. Il faut se consoler en se disant qu’elle échappe aux souffrances du monde. L’Enfer, il est sur Terre, Orion, et je suis certaine que, d’où elle est actuellement, elle continuera à veiller sur toi pour t’éviter toutes les douleurs de la vie. »

Un nouveau baiser, avant qu’elle ne se redresse et se retourne vers son frère. Ghrystal, l’air hagard et incrédule, se tenait là, droit, dans toute son imbécillité. Son regard encore plus ardent que la braise, Aldabella s’éloigna de celui qu’elle aimait et se dirigea vers son propre frère, les poings fermés, les dents serrées, d’un pas décidé et ferme. Elle saisit Ghrystal par le col de son haut et tira son visage tout près du sien, et, malgré leur proximité, la Rouge cracha ses mots d’un ton fort, dur, accusateur.

« Regarde ce que tu as fais ! Contemple, Ghrystal, le bordel que tu as engendré ! Admire ce qu’elle fait, la Mort ! Tu crois avoir réponse à tout, tu crois pouvoir déjouer la Vie, mais tu ne peux pas ! Tu es un humain et tes putains d’ambitions détruisent beaucoup plus d'existences que tu ne peux le croire ! Tu viens de briser une famille, Ghrystal ! »

Les larmes coulaient à présent sur ses joues, pour la première fois depuis le début de la Bataille. Elle relâcha son frère en sanglotant, avant d’apercevoir que les liens de Fergal se délaçaient.

« Et si tu veux en dissoudre une seconde, tu peux te battre contre notre oncle, à la loyale ; il est libre, maintenant. Vas-y. C’est bien tout ce qu’il te reste, n’est-ce pas ; l’honneur ?

Et elle lui tourna le dos et, dans une nouvelle avalanche de larmes, retourna auprès d’Orion, se forçant de ne pas intervenir lorsque le professeur Dumbledore l’immobilisa. Car malgré son amour inconditionnel pour son aîné, il était grand temps pour lui d’enfin comprendre que ses actions n’étaient pas toujours sans conséquences.



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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMer 22 Juin 2016 - 14:31

[Combat] La Grande Salle - Page 10 Tumblr_mskjv46Tjl1sefo17o4_500
La Bataille de Poudlard
La Grande SalleDu sang ; des larmes ; de la poussière. Sous de telles parures, la Grande Salle semble désormais bien étrange aux yeux de ses défenseurs. Le carnage n’est plus seulement l’œuvre des adeptes du Seigneur des Ténèbres, mais également des membres de l’Ordre du Phénix.

Alastor Maugrey observe Ghrystal Prendergast d’un air dur ; masquant à peine la colère et l’immense déception qu’il éprouve. Et, alors que Albus Dumbledore vient illuminer de sa présence les lieux, le vieil homme se dirige vers son blond subordonné. « Et ça veut devenir Auror hein ? Crétin. »

Il abandonne Ghrystal à son sort pour se diriger vers Orion Rosier, fermement accroché à sa sœur. La pauvre Gabrielle Rosier ; partie bien trop tôt. « Soit fort, mon garçon. » D’un coup de baguette, il fait léviter le corps sans vie de l’adolescente. « Weasley, faites de même avec les blessés. Dès que le hall est sécurisé, on les évacue vers Pré-au-Lard. »

D’une poigne ferme, Fol-Oeil vient serrer brièvement l’épaule du Gryffondor. Puis, alors que Charlie Weasley s’évertue à faire de même, Maugrey adresse un regard hostile à Fergal Prendergast. Au cas où.




HRPLa bataille est terminée dans la Grande Salle. Fergal Prendergast peut s'enfuir loin de Poudlard.

Étant donné que la zone est pacifiée, vous pouvez quitter le topic SANS lancer de jet de fuite !

|!| Pensez à comptabiliser vos PE dans vos messages !

|!| Pour le dynamisme de l'événement, nous vous rappelons que vos posts ne doivent pas dépasser 500 mots. Merci d'avance d'en tenir compte !  

|!| Mise à jour des personnages participants du topic :  Fergal Prendergast, Sibylle Trelawney, Lilianor A. Zyskowski, Lucy Rosebury (KO), Lavande Brown, Thorfinn Rowle (tué), Alastor Maugrey (PNJ), Charlie Weasley (PNJ), Alycia McWood (tuée), Theodore Nott, Gwendoline Fuller (tuée), Ghrystal Prendergast, Aldabella Prendergast, Gabrielle Rosier (tuée), Aaron Powell (tué), Orion Rosier, Albus Dumbledore
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMer 22 Juin 2016 - 16:26

J’ouvris les yeux lorsque Fol’Œil et Charlie Weasley me serrèrent l’épaule, m’enjoignant des paroles réconfortantes. Le brouillard de ma vue se dissipa suffisamment pour que je puisse y entrevoir mon environnement mais celui de mon corps, opaque, épais et suffocant, prenait une place considérable dans mon cœur. Seule Aldabella restait le phare de cette mer sombre et agitée qu’était devenue ma vie en cet instant où ma jumelle avait fait de moi quelqu’un d’unique – je méprisai pendant un instant Novenka d’avoir, un jour, utilisé cet adjectif pour décrire mon futur. J’appuyai ma tête sur l’épaule de ma salvation.

Gabrielle Rosier était partie comme elle avait vécu : dignement, avec honneur et grâce. Une petite brise, douce et légère, avait animé la pointe de mes cheveux peu après son départ pour l’au-delà ; une façon à moi de m’assurer qu’elle m’accompagnerait dans toutes les étapes de ma vie, de la nôtre, qui ne faisait que commencer. Une larme s’écrasa sur sa joue grise.

Lorsque Fol’Œil emporta le corps de Gabrielle, je tentai de m’accrocher à n’importe quel pan de tissu ou mèche de cheveux qui me tombaient sous la main – ils ne m’enlèveraient pas le dernier souvenir matériel que je m’étais créé. « Non ! » articulai-je péniblement d’une voix rauque, mais Fol’Œil était aussi droit qu’impatient et je me retrouvai bien vite agenouillé sur la pierre froide et vide, mon pantalon gorgé du sang qui avait suinté par terre.

J’avais mal là où je ne pensais pas qu’on puisse avoir mal – à mon âme. Ma main agrippait ma peau, là où autrefois, une époque si lointaine mais qui, pourtant, ne s’était achevée qu’il y a quelques minutes, mon cœur se trouvait. Ghrystal Prendergast me l’avait arraché. Je levai des yeux hargneux vers lui – il devait payer son erreur incroyablement stupide. Avisant ma baguette au sol, je m’étirai pour l’attraper, la faire rouler entre mes doigts et me mis debout d’un pas chancelant mais déterminé.

J’avançai, pas à pas, lentement mais trop vite à mon goût, en direction du meurtrier. Ma respiration devint sifflante et appuyée. Lorsque je me retrouvai à quelques pas d'un Prendergast immobilisé, je serrai ma baguette jusqu’à ce que ses nervures soient gravées dans ma paume. Enfin, je la rangeai dans ma poche arrière et me ruai sur le jeune homme, le martelant de coups de poings, le harassant de la rage, de la tristesse et du néant qui m’imprégnaient. Son sang macula mes phalanges, mais ce n’est que lorsqu’un os craqua – son nez, certainement – que je m’arrêtai pour reprendre mon souffle, bras endoloris et poings brûlants. Lançant un regard assassin à Ghrystal et lui décochant un dernier uppercut, je retournai auprès d’Aldabella et retombai dans des sanglots éperdus, m’accrochant à ses bras, à ses cheveux, à ses épaules, à la seule lumière qui daignait encore illuminer ma vie – ma mère et Camille s’éteindraient très bientôt.

« Il… Il me l’a enlevée… enlevée »

Dans l’ombre de la salle, le regard noir, je fronçai les sourcils.

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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyMer 22 Juin 2016 - 19:54



Je suis Theodore Nott

Il s'était passé des choses. Aujourd'hui je le sais. Mais, ce soir là, après m'être accroché à Lilianor par ses pieds tandis qu'elle se faisait tirer vers le plafond par cette teigne furibonde, qui n'avait pas réellement conscience des choses qu'ils se passaient ; après l'avoir vu chacun de ses membres voler aux quatres coins de la pièce comme s'il s'agissait de vulgaires morcaux de viandes que l'on jetait à des chiens affamés ; après que je sois retombé au sol la tête la première, en servant symboliquement de coussin à Lilianor, je n'étais plus sûr de ce qui était et ce qui n'était pas. Je n'ai pas perdu connaissance, j'avais les yeux grands ouverts mais ma lucidité s'en était allée face aux horreurs qui ne faisaient que commencer.

Assis, je passais mes doigts dans les cheveux de Lilianor comme une machine en standby qui ne savait que faire. J'entendais le bruit, percevait l'agitation autour de moi mais je n'étais pas capable de dire qui avait poussé quel cri après avoir été frappé par quel sort. Quelqu'un m'a enlevé Lilianor des genoux, et j'ai poussé un grognement comme si de vieux réflexes primitifs avaient prit le dessus sur tout mon être. On m'a pris ma main et, levant la tête vers cette personne, j'ai pu distinguer mon amie.

Elle nous a emmené au fond de la salle, et on était à l'abri, au pan de la robe de celle qui nous protégeait, nous enfants. Notre Mère, de sa baguette nous gardait à l'abris contre l'étranger, le masque, l'oppresseur. Et tandis que je l'observais de mes yeux d'enfants innocent, je la vis au loin : mon amie retournait vers eux, se préoccupant guère du danger qui guettait et de la noirceur qu'ils avaient emmené avec eux. La maison s'est mise à rugir et à trembler de colère contre ses assaillants, alors, je me suis accroché à notre mère et j'ai tiré sur le bas de sa tenue en lui quémendant de nous sauver, la peur affublant ma tête et mon cœur baignant dans l'incompréhension.

La pièce brama à nouveau et se dévêtit de son habit de verre. Cette mise à nue architecturale m'aveugla littéralement. J'ai crié, hurlé et désespéré, pleurant de mon œil droit de chaudes larmes aux couleurs pourpres. C'est probablement la douleur qui m'a fait prendre conscience de ce qu'il se passait sur le moment, que j'étais toujours éveillé, toujours vivant. J'invectivai contre ce retour en enfance subitement arraché, la mort me sortant de l'oeil droit et la morve des narines, tandis que j'ouvrais tant bien que mal mon œil indemne. Je l'avais ouvert que pour être témoin d'une tragédie ironique. Le Sort fit taire d'une lame transparente, le véritable souvenir vivant de mon enfance. Je n'oublierai jamais l'image de ma cousine, Gabrielle qui, malgré la gorge tranchée, était tout de même prête à ouvrir son cœur pour délivrer dans un dernier souffle ce qui s'y cachait.

J'ai accouru en direction de son corps pour pleurer sur son cadavre, mais à la bordure de la partie de la Grande Salle qui fut engloutie, je vis ses cheveux d'or et son corps inconscient. J'ai donc changé ma trajectore, posant au passage une main sur l'épaule d'Orion. Je soulève Lilianor et la porte sur mes épaules. La salle étant sûre, nous pouvions quitter cet enfer et passer à la prochaine étape de cette Divine Comédie.


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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyJeu 23 Juin 2016 - 7:20

Résumé:

Ghrystal Prendergast, dévoré par ses pulsions et son désir maladif de laver son nom, s'était conditionné toute sa vie à prouver aux autres ce dont il n'arrivait pas à se convaincre lui-même; qu'il était quelqu'un de bien, quelqu'un qui changerait les choses pour le mieux, qui apporterait prospérité à son nom et au monde sorcier. Noyé dans l'incertitude et broyé par la pression qu'il s'était lui-même infligé, il n'avait jamais appris autre chose que la peur, la peine et la rage. Car il ne s'agissait pas de sa propre volonté. Ghrystal n'avait pas demandé à naître Prendergast, il n'avait pas demandé à perdre ses parents, il n'avait pas voulu combattre le mal. Il ne vivait que pour les nécessités, pour son devoir, et rien d'autre. Il ne vivait pas pour lui. Il n'avait jamais vécu pour lui, et il ne vivrait jamais pour lui. Au fond, il savait qu'il était condamné à une vie malheureuse. Car, par nécessité, par devoir, il devait améliorer les choses, changer le futur, au péril de son présent. Pour Aldabella, pour les générations d'après.

Ghrystal Prendergast, dévoré par ses pulsions, maudissait sa "... baguette de merde" et la secouait violemment. Conditionné à vaincre Fergal Prendergast, il la relevait, la pointait sur son corps qui se déliait. Avada Kedavra. Il connaissait la formule. Mais il était quelqu'un de bien, quelqu'un qui ferait mieux que ses ancêtres. Il ne pouvait lancer le sort, il n'y arrivait pas. Mais son oncle était , juste devant lui. Le jeune homme tremblait. Il n'y arrivait pas et, pourtant, il voulait le tuer. Sa rage ne s'atténuait pas mais se mélangeait à la peine, à la peur. Ce rôle ne l'intéressait pas. Il ne l'avait jamais intéressé. Malgré tout, il tenta de formuler une nouvelle attaque. "C'est mon devoir.. mon devoir... Waddi.. wad -"

Aldabella l'interrompit. Elle l'agrippa, lui cracha au visage une longue tirade. Ce qu'il a fait ? Le bordel qu'il a causé ? Il est humain - l'est-il ? - Ses ambitions, ses ambitions, ses ambitions, que ses ambitions. Briser... briser une famille ? Il n'assimilait pas ses mots jusqu'à ce qu'il vit. Le verre, le verre qu'il avait tenté d'envoyer sur Fergal avait - "Non. N-non !"

Le verre. La gorge de Gabrielle Rosier, le sang, tout le sang. Une marre, un océan rouge. Ghrystal ferma les yeux. Son sort, sa rage, sa peine, sa peur, désastre. Sa sœur poursuivait, lui hurlait au visage alors que les larmes commençaient à rouler sur ses joues. L'honneur. Il aurait voulu lui dire. Lui dire non Aldabella, l'incertitude, la pression, je n'ai jamais eu d'honneur, je n'en aurais jamais. Mais il n'ouvra pas la bouche. Il pleura, encore et simplement. Son incompétence, ses pulsions, son désir de bien faire l'avait mené dans le sens inverse de ses convictions, ses fausses convictions qui ne lui appartenait pas; rien ne lui appartenait, même pas lui-même. Je suis rien. Rien du tout. Je suis une cause, une cause déjà morte, enterrée.

Il refoula la voix d'Albus Dumbledore. Ghrystal était déjà perdu et il s'écroula au sol. Il ne résista pas, ne gigota pas sous l'emprise des cordes. Il marmonnait sans cesse un unique mot. "Non". Cependant, il entendit Maugrey. Son idole, le seul Fol Oeil. Non, je ne veux pas devenir auror. Je ne suis rien. Rien.

Rien. Toujours rien.
Il n'ouvrit pas les yeux. Il entendait quelqu'un s'approcher de lui. Il marmonnait toujours, tentait d'oublier son erreur, son erreur fatale. Il avait tué Gabrielle Rosier. Il n'avait pas voulu tuer Gabrielle Rosier. Que ferait-il ? Que... Que ferait-il, maintenant qu'il avait confirmé au monde entier son incompétence, sa faiblesse ?

Il sentit un coup. Puis un autre. Il ouvrit les yeux, vit Orion Rosier. Il ne dit rien. Se prit chacun des coups. Un, deux, trois. Son nez se craqua, son visage se compressa et il lâcha quelques sanglots de plus. Puis, dans un son faible, lorsque le garçon s'éloigna enfin, il articula vainement entre quelques reniflements: "Je voulais pas, je voulais pas, je voulais pas." Il n'avait pas agit de sa propre volonté. Il n'aurait jamais voulu naître. Il n'aurait jamais voulu être ici.
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyJeu 23 Juin 2016 - 8:35


La bataille de Poudlard ; la grande salle
Juin 1997
Résumé:

E
lle ne savait pas ce qui était le plus horrible. Que son frère, secoué par des sanglots, soit ligoté par le professeur Dumbledore ; que l’idole de son aîné, Alastor Maugrey, lui crache des injures au visage ou que celui qu’elle aimait pleure la mort de sa jumelle, dont la vie fut arrachée par nul autre que Ghrystal. Agenouillée près d’Orion, caressant son dos qui tressaillait par la faute des hoquets causés par son chagrin, Aldabella ne put ignorer l’état déplorable dans lequel se trouvait son frère et, déposant sa tête contre l’épaule de l’héritier Rosier -l’unique, à présent-, elle ne quitta pas son aîné des yeux. À la remarque désobligeante de Fol-Oeil, elle ne put s’empêcher de serrer les dents et, d’un ton faible mais ferme, s’adressa à l’auror.


« C’était un accident, monsieur. Un horrible et déplorable accident, mais je vous en conjure, ne soyez pas trop dur avec lui. Je suis persuadée que vous avez aussi arraché la vie d’au moins un innocent avant de devenir la légende que vous êtes. Alors ne tournez pas le couteau dans la plaie, s’il-vous-plait. »


À lire si l’envie vous dit (Ça fait pas beaucoup de sens sans le spoiler MAIS C’EST PAS GRAVE 8D:

Tout n’allait pas bien. C’était une horreur, un enfer sur Terre pour eux comme pour elle. Son frère venait d’assassiner la jumelle de celui qu’elle aimait et, d’une façon ou d’une autre, elle devait continuer à les protéger tous les deux, à les aimer tous les deux. Elle était à présent la gardienne de leurs malheurs, celle qui s’assurerait que les deux jeunes hommes ne succombent pas au désespoir de la vie. Et avec une telle tâche sur les épaules, il était inconcevable pour elle de montrer ne serait-ce qu’un nouveau signe de faiblesse. Alors, d’un revers de manche, elle essuya les dernières larmes perlant de ses yeux et aida son frère à se relever, à son rythme. Puis, elle retourna auprès d’Orion, lui tendit ses mains et le remit à son tour sur pieds.

« Je sais que c’est énormément vous demander, mais je vous en supplie, tous les deux. Nous devons sortir d’ici. Tout ça est presque terminé, je le sens, et il faut qu’on parte d’ici avant que ça ne dégénère à nouveau. Je vous aime, et je vous le demanderai à genoux s’il le faut ; pour votre bien, on doit aller en lieu sûr. La Grande Salle est beaucoup trop à découvert et les horribles images des évènements ne feront que nous hanter encore et encore. Alors, par pitié, venez avec moi. »

Aldabella sentait une nouvelle vague de larmes vouloir s’emparer de son corps, mais elle la stoppa net avant d'éclater à nouveau en sanglots. Désormais, elle ne pleurerait plus. Elle n’avait plus le droit de pleurer.



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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyJeu 23 Juin 2016 - 11:42

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La Bataille de Poudlard
La Grande SalleL’œil vigilant de Fol-Oeil se fixe sur Aldabella, la suivant un long moment. La gamine est outrageusement imprudente et orgueilleuse, même si elle ne touche pas complètement à côté du chaudron avec ses mots. Alors le vieil Auror se tourne dans sa direction. « Hé, Prendergast. » Il la hèle. « Ton frère n’est pas un idiot fini, qu’on se le dise. Mais là, que ce soit clair, il s’est comporté comme un crétin. » La colère et la déception bourdonnent toujours dans un coin de sa tête, mais il s’adoucit en regardant le corps inanimé de Gabrielle Rosier. « On ne laisse pas une chance de s’enfuir à l’ennemi. Votre Mangemort, là, il était neutralisé. Et, quoi ? Vous lui avez proposé un foutu duel ? »

Il tire la langue, plus pour la théâtralité qu’autre chose. « Les Mangemorts sont des vermines. Ils n’ont aucun honneur. Avec eux, pas de demi-mesure. Soit on les immobilise, soit on les tue. Mais on ne joue pas avec eux comme s’ils étaient de la nourriture. C’est là la faute de ton frère, Prendergast. »

Son visage se tourne vers ledit parent, fermement soutenu par sa cadette. « C’est à la dure qu’on apprend le métier. » D’un geste de la baguette, Alastor Maugrey use de sa magie pour soigner et nettoyer Ghrystal Prendergast. « De toute façon... » Il n’a pas le temps de finir sa phrase.

Les mots de Lord Voldemort vibrent dans tous les esprits de la Grande Salle. Et quand c'est terminé... « Sale mage de pacotille ! Allez, on se remet sur pied, on a un château à défendre ! » Parallèlement aux grognements de Maugrey, Charlie Weasley fait léviter les élèves blessés, tout en aidant Trelawney à se relever et se débarrasser de ses cordes.





HRPLa bataille est terminée dans la Grande Salle. Nous vous conseillons de rejoindre le Hall ou le Parc pour le grand final ! Les topics seront clôturés vendredi soir !

Étant donné que la zone est pacifiée, vous pouvez quitter le topic SANS lancer de jet de fuite !

|!| Pensez à comptabiliser vos PE dans vos messages !

|!| Pour le dynamisme de l'événement, nous vous rappelons que vos posts ne doivent pas dépasser 500 mots. Merci d'avance d'en tenir compte !  

|!| Mise à jour des personnages participants du topic :  Fergal Prendergast, Sibylle Trelawney, Lucy Rosebury (KO), Lavande Brown, Thorfinn Rowle (tué), Alastor Maugrey (PNJ), Charlie Weasley (PNJ), Alycia McWood (tuée), Gwendoline Fuller (tuée), Ghrystal Prendergast, Aldabella Prendergast, Gabrielle Rosier (tuée), Aaron Powell (tué), Orion Rosier, Albus Dumbledore
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Année : 5 ème année à Poudlard
Situation financière :
  • ★★★★☆


Fiche de duelliste
Seuils de réussite: 37 - 47 - 57
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MessageSujet: Re: [Combat] La Grande Salle   [Combat] La Grande Salle - Page 10 EmptyJeu 23 Juin 2016 - 12:17

Je suis Sybille Trelawney

Encore une fois aidée pour se sortir de ses entraves, le professeur de divination se releva d'un bond. Jetant un regard circulaire sur la Grande Salle dont il manquait désormais un bout, elle resta un moment à contempler le désastre. L'ambiance était pesante ici, l'odeur de la mort les encerclaient tous, les héritiers Prendergast et l'héritier Rosier, la douleur se lisait sur leurs tristes visages juvéniles. Ils étaient tous beaucoup trop jeunes pour ce genre d'épreuves.

Les relations humaines n'étaient pas le point fort de Sybille mais elle s'approcha du jeune Orion et imita ses collègues : appuyant doucement sur son épaule en une pression qui se voulait réconfortante, elle souffla : « La petite Prendergast a raison, il ne faut pas rester ici, vous n'êtes pas à l'abri. » Bien sûr, elle ne leur demandait pas de partir à la recherche des Mangemorts restants et de se battre, ils avaient vus et vécus assez d'horreurs comme ça, mais ils n'étaient pas à l'abri d'une nouvelle attaque, il fallait qu'ils soient eux aussi évacués.

Trelawney s'éloigna du jeune homme désormais endeuillé et se dirigea vers la grande porte en bois de la salle. Si elle n'avait pas été d'une grande utilité ici, elle pouvait continuer à essayer dans une autre partie du château, encore assiégé. Encore plus maintenant que celui-dont-on-ne-prononce-pas-le-nom s’immisçait dans leurs têtes. Elle quitta la Grande Salle, bien décidée à ne pas se laisser décourager.
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