Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 2 Déc 2015 - 11:30
Aaron n’avait, apparemment pas encore trouvé sa Valentine. D’ailleurs il lui récita son poème pour demander l’aide de la préfète. La jeune fille réfléchit un instant avant de lui dire avec un sourire en coin
- C’est peut être moi ta Valentine !
Elle lui fit un petit clin d’œil en souriant avant de reprendre son sérieux.
- Non plus sérieusement, je ne sais pas. Flamme pour gourmande je penserais à une personne de la maison des Phénix … après honnêtement je ne pourrais pas te dire qui appartient à quel confrérie…
Elle réfléchit un instant à comment elle pourrait aider Aaron. Elle pensa alors à Rowan, celui qu’elle devait trouver ce soir. D’après les infos qu’elle avait eu, c’était un étudiant d’Haveirson donc il pourrait peut-être aider le jeune Pouffy. D’ailleurs Aaron venait de lui demander si elle avait trouvé « son prince charmant »
- Et bien figures toi que non je n’ai pas trouvé mon vrai prince charmant ! Par contre oui j’ai trouvé celui qui doit me servir de valentin ce soir, et pour tout te dire c’est le Prince charmant de Daphnée !
Elle lança un regard vers le couple de fiancés qui était toujours ensemble, après avoir rejoint Blaise, Rachel, Jerem et Clémens. De toute façon il fallait qu’elle aille le rejoindre, mais elle ne voulait pas pour autant quitter Aaron. Elle devait avouer qu’elle était bien en sa compagnie. Elle lui désigna Rowan du menton
-C’est lui là-bas, tu vois le grand, un peu bizarre bin c’est lui… Mais entre nous il ne m’inspire pas vraiment confiance, et dire que je dois le décrire en poème ! Mais comment je vais faire ?!
Elle se passa une main dans ses cheveux avant de regarder son ami
- Par contre je pense que lui, ou Clemens pourront t’aider, ils sont tous les deux étudiants à Haveirson, ils doivent forcement connaitre qui est de la confrérie Phénix. Allez viens ….
Elle l’attrapa par la main et rejoignit le petit groupe, avec Aaron, toujours la main dans la main…. Une fois arrivés, elle salua ceux qu’elle n’avait pas encore vus et s’adressa à Rowan
- Bonjour … Monsieur?! Je… je crois que vous êtes celui que je cherche…
Non il ne lui inspirait pas du tout confiance … Loin de là. « Entre silence et mystere, le froid de son regard brule » On ne pouvait pas mieux le décrire ! Elle avait hâte d’en finir et se retrouver en comité réduite avec Aaron pour une deuxième danse ?
HRP : Angel rejoint le groupe Rowan, Daphnée, Jeremiah, Rachel, Clemens et Blaise, en compagnie d’Aaron et s’adresse à son valentin…
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 2 Déc 2015 - 13:11
Autumn avait été ramener par les Aurors, elle qui avait les yeux gonflés à cause des larmes qui avaient coulées et qui coulaient encore. Se retrouvant donc dans la salle, perdu au milieu de toutes ses personnes, elle alla -sans aucune gêne- se poser à même le sol à côté du buffet. Elle avait les jambes repliées sur le côté pour rester polit avec sa robe et pour que personne ne tombe. Tout le monde cherchait son ou sa Valentin(e), alors qu'elle ne voulait faire qu'une chose : Partir d'ici.
Fermant les yeux, elle médita encore sur Calista, comme toujours... Puis elle sortit de sa pochette la carte d'invitation avec le poème de la personne qu'elle devait trouvait.
"Sur le front des mèches platines
Du bleu dans ses pupilles cristallines
Son sourire esquissé souvent suffit
Charmer ce reptile n’est pas si facile "
Elle avait lu le poème a voix haute, comme si elle avait été pendant un court instant seule au monde, puis se rendant compte qu'il y avait pleins d'étudiants et de profeseurs autour d'elle, elle baissa la tête et pensa sur qui cela pouvait bien être. Il devait sûrement s'agir d'un ou d'une Serpentard(e) à ce qu'elle avait bien cru comprendre avec "reptile", mais elle n'arrivait pas exactement à distinguer les personnes ayant les cheveux platines et des yeux bleus. Alors elle scruta tout le monde, que ce soit étudiants, professeurs ou élèves et elle poussa un gémissement de désespoir qui se fit entendre dans toute la salle. Si vous voulez attirer l'attention sur vous, alors appelez Autumn Avery, et elle le fera à votre place.
HRP : Autumn est donc assise à même le sol à côté du buffet et lit son poème à haute voix. Enfin, elle poussa un gémissement et se fit remarquer par presque toute l'assemblée
Mia C. Johnson
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Date d'inscription : 10/10/2015 Parchemins : 220 Points d'activité : 0Avatar : Amber Heard Crédits : Mia et angel180886 Multicomptes : NonImage : Âge : 19 ans Année : 2ème année à Haveirson Cursus : Médicomage Situation financière :
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Fiche de duelliste Seuils de réussite: 35 - 45 - 55
Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 2 Déc 2015 - 14:24
Mia n’avait pas touchée terre depuis le début de la journée, elle avait passé sa journée à courir d’un cours à l’autre. Elle avait dû passer dans l’après-midi à Pré-au-Lard pour récupérer la robe qu’elle avait fait faire sur mesure pour cette occasion. Elle avait espéré plaire à son cavalier et le « Whoua » qu’il avait laissé échapper soulignait le fait qu’elle avait fait mouche. Elle était restée soft en faisant dans les tons « rouges » propices à cette fête, en revanche elle était loin d’avoir choisie la longue robe de bal, elle réservait les longues robes aux fêtes de noël.
L’étudiante se riait des rumeurs qui fusaient déjà sur le duo de nouveau réuni. Elle était rassurée d’aller à cette fête avec Anton car c’était sa première soirée depuis son arrivée au château, elle était donc un peu anxieuse et la présence du jeune homme l’apaisait. Elle avait été ravie de voir que le costume de son cavalier était en parfait accord avec sa robe, c’était ce qui était bien entre les deux abraxans, ils n’avaient très souvent, pas besoin de se coordonner pour être sur la même longueur d’onde.
Mia faisait la queue depuis un moment proche du bar et une bande de lionnes éméchées l’avait fait perdre de vue son cavalier. Elle profita de cette attente pour lire plus attentivement le carton qu’on lui avait remis à son entrée dans la salle. Une énigme… d’après ce qu’elle comprenait il lui fallait trouver une fillee rousse, souriante, aux yeux clairs, de la maison Serdaigle au vu de l’évocation du rapace… peut-être qu’elle y verrait plus net en se promenant dans la salle.
Elle prit deux verres et se mit à la recherche d’Anton afin de discuter avec lui de cette intrigue et peut-être trouveront-ils des âmes en peine à embêter en cette soirée de l’amouur.
Charlie K. Grant
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Mer 2 Déc 2015 - 20:17
« Et bien, le sens que Yvain voulait donner à "ce valentin à la banane adroite", était bien sûr "avoir la pêche", le sourire ! Tu n'as pas pensé à ça ? » Dit-elle, d'un air rempli de sous-entendu, et un sourire en coin.
Après de brefs remerciements, Gallant, enjoué, les quitta pour aller rejoindre l'autre cruche ─ clairement, Charlie ne savait pas ce qu'il lui trouvait d'intéressant ─, qui était en présence de l'homme rencontré quelques instants auparavant, Skyler Thanatos, l'imbécile. Bon, il ne l'avait pas non plus laissée en mauvaise compagnie ; Le splendide Quinlan Fitsimmons, suite à sa réponse ne perdit pas une seconde. Apparemment, son histoire de tout faire péter était plus ou moins passée inaperçue ─ elle avait un peu sorti ça sans réfléchir, avouons-le ─, mais pas son histoire de cavalier. Le guérisseur lui tendit la main, qu'elle s'empressa de prendre, puis il l'entraîna sur la piste de danse, extirpant tout de même la jeune fille de son ennui mortel.
A force de faire la fête, Charlie s'était largement améliorée ; avant, elle ne ressemblait pas à grand chose, en gesticulant sur la piste de danse. Ceci dit, écouter du rock toute la journée, c'était pas vraiment l'idéal pour apprendre à danser. Encore moins un slow. Parce que ouais, bien évidemment, fallait qu'elle tombe sur ça au moment où un bel inconnu lui proposait une danse, endiablée. Parce que ce Quinlan n'avait pas l'air de quelqu'un qui savait rester en place ; un peu foufou, à son avis, tout comme la sorcière ─ pas qu'à cause de la jupe ! ─. Alors elle s'appliquait, à ne pas écraser les pieds de son nouveau partenaire, tandis que ce dernier lui rapellait ce qu'elle pensait être passé totalement dans l'oreille d'un sourd, précédemment.
« Fais pas trop attention à ça.. C'est juste ma passion pour les potions qui me monte encore un peu trop à la tête » ,dit-elle, en ricanant un peu, « d'ailleurs, ça commence à devenir très régulier. Iil paraît que je fous la trouille aux premiers années, en plus. »
Elle ne voulait pas répondre à sa deuxième question ; et de toutes façons en quoi ça le regardait hein ? Ouais, la Saint-Valentin, c'était juste une putain de fête commerciale, ressassant sans cesse les personnes qui sont en couples et rappelant constamment aux célibataires qu'ils étaient seuls, donc sans intérêt quelconque pour la jeune fille. Ça n'avait aucun rapport avec le fait qu'elle n'ait jamais eu de petit copain à cette période de l'année. Aucun. Et elle finit par croiser le regard de son cavalier, qui paraissait réellement intéressé par la Serpentard, portant fièrement un regard déterminé à l'amuser ce soir. Ho, et puis merde, elle n'avait rien à y perdre de toutes façons ?
« Ouais, on peut dire ça comme ça.. En fait, je n'ai jamais eu un partenaire avec qui venir à une fête pour cet événement, je veux dire, avec quelqu'un que j'aime, tu vois ? », prononça-t-elle, hésitant légèrement sur le "tu" au lieu du "vous", « du coup, j'aime pas la Saint-Valentin. Je suis juste venue pour faire plaisir à Daphné, l'organisatrice. » finit-elle, en évitant son regard.
Parce qu'il avait l'air digne de confiance, elle lui parla familièrement. Et que c'était à son tour de se dévoiler, un peu. Replongeant son regard dans celui du professeur de Médicomagie, elle demanda, curieuse, un sourire sur les lèvres.
« & toi ? Tu as quelqu'un dans ta vie ? »
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 3 Déc 2015 - 15:09
Fête de la
Saint-Valentin
Ft.
Nom un sacré paquet de monde !
Our Story.
Malgré les jours sombres que traverse le monde, une petite fête s'organise pour apporter un peu d'amour et de lumière dans le coeur de chacun.
And...
Le 14 février 1997
Les quelques minutes passées à discuter avec Lana me mettent d'excellente humeur, bien que je ne sois pas tout à fait fixé sur les raisons du rosisement de mes joues. J'apprécie cette connivence si rapidement créée, même si je crains qu'elle ne m'aie demandé à retourner danser pour dissimuler un certain malaise. Je l'accompagne bien volontiers cependant dans un swing. La blesser est bien la dernière de mes envies, et je dissimule une pointe d'inquiétude, que j'espère injustifiée, derrière mon sourire. Nous n'échangeons pas un mot pendant cette danse, comme si tout avait été dit dans cette alcove. Retrouver l'atmosphère bruyante du parquet de danse semble néanmoins lui réussir. Lorsque la musique change, j'échange un regard surpris avec Lana, et son rire est contagieux. Je n'ai pas la moindre idée de comment fonctionne la danse country -enfin, j'ai déjà vu des gens la danser, mais il faut avouer que je n'en ai jamais eu l'opportunité... ni l'envie, à proprement parler. J'ai toujours été plus à l'aise avec les danses de couples.
Je rame un peu à suivre au début, d'autant que je n'ai pas l'aisance de Quinlan quand il s'agit de se lâcher sur la piste de danse. Néanmoins, il y a un côté plus convivial à cette danse qui me met de bonne humeur, et c'est avec un sourire toujours collé aux lèvres que je reviens me placer à proximité de ma Valentine du soir pour l'annonce d'Isolde et Daphné. Ce que j'entends me laisse franchement perlexe. Je ressors mon carton d'un air perplexe, mon attention focalisée sur la dernière ligne. "Les hiboux". Je partage cette information avec Lana, peu convaincu. Par le ventre flasque de Merlin, je vois difficilement comment je peux rendre hommage à quelqu'un en parlant de hiboux. Je vois que Lana partage mes incertitudes, ce qui m'arrache un nouveau rire, plus contenu que son prédécesseur.
Franchement, je n'ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir te sortir. Si tu veux bien m'excuser un instant...
Je m'éloigne rapidement, fendant la foule jusqu'à un coin de la salle où j'ai déposé mon sac en début de soirée. Il est au moins aussi large que moi, mais c'est bien la moindre des choses quand on voit tout ce que j'y range -et encore, heureusement que c'est un sac sans fond. Le passant en bandoulière, je retourne vers Lana avant de dégainer l'un de mes multiples carnets, et une plume dont on sent qu'elle a amplement fait son temps -mais elle peut toujours écrire, c'est ce qui compte non ? Je pose mon regard sur celle qui est censée être ma muse de la soirée, prenant le jeu très au sérieux. Ce n'est pas tant pour les 5 Galions à dépenser chez les Weasleys que pour l'opportunité de m'exprimer sans fard -au pire, on pourra mettre un excès de guimauve sur le compte des circonstances.
Le premier à passer est Clemens, qui pince d'un air extrêmement assuré les cordes de sa guitare, nous servant un petit poème des plus... rafraichissants. Je ne sais pas comment je l'aurais pris à la place de sa Valentine, mais de mon oeil de spectateur, c'est hilarant. La réponse de cette dernière ne tarde d'ailleurs pas à venir, et me semble plus... cryptique, même si son air satisfait à la fin de sa prestation en dit long. Les déclamations s'enchaînent, bien que timidement, et m'arrachent régulièrement un sourire, voire un grognement amusé. Je sais déjà sur quelle oeuvre je pourrais me baser, mais réécrire les paroles pour coller au défi est bien plus pénible que je ne l'aurais cru. Au passage de Quin, j'ai déjà le refrain, et quelques phrases "à placer absolument" écrites dans les coins de la page. Je marque une pause pour écouter mon Bro, et son choix ne me surprend pas vraiment.
Un rébus succède à ces envolées lyriques, et je suis sur le point d'arracher ce qu'il me reste de cheveux pour terminer cette fichue chanson -j'ai le début, c'est pas mal. Et puis au pire, je terminerai en hululant, ce sera parfaitement dans le thème. Pour relâcher un peu la pression avant de me lancer, je me tourne vers Lana.
Tu sais qu'on dit du hibou qu'il hulule, hue ou encore bouboule ? Je pensais faire quelque chose à base de ça, genre "Comme le hibou bouboule, jte kiffe ton boubouboule". Mais je suis pas sûr que ça passe crème.
Complètement fier de ma propre blague, je fends la foule en direction de la scène. Ce que j'ai prévu n'est pas tout à fait du même acabit -je n'aurais jamais pu assumer ce genre de réplique en public. Sur scène, j'entre en tractations avec le groupe pour obtenir un accompagnement musical, avant de dégainer mon violoncelle. Je suis outrageusement ravi d'entendre que mon collègue Rupert joue de la contrebasse -au moins, je saurai à qui envoyer un mot de remerciements. Je m'installe tranquillement avec mon instrument tandis qu'il se prépare. Pas la peine de l'accorder -merci la magie. Un signe de tête permet de nous synchroniser, et c'est un peu anxieux que je pose mes doigts sur les cordes. Ca fait une éternité que je n'ai pas rejoué ce morceau, mais je ne sais pas comment je pourrais l'oublier. Mon carnet flotte devant moi, et ma voix légèrement amplifiée par magie résonne dans la salle -j'espère juste qu'elle parviendra à Lana, que je n'ose pas chercher du regard.
Ambiance musicale:
Elle veille du haut de l'arbre de la vie Sur ceux qu'elle aime, de jour comme de nuit Et ses deux yeux sont des étoiles, Qui le meilleur des hommes dévoilent...
Bon ok, c'était la partie facile, déjà écrite. C'est niais, par Merlin, mais je suppose que je ne pouvais pas taire le romantique en moi le jour de la Saint Valentin.
Elle dissimule derrière un vif plumage Autant de crainte que de courage Sa clairvoyance et sa sagesse la guident Loin de cette vie turpide.
Ok, celui-là claque grave. Un poil déprimant, mais le "turpide" me rend hyper fier. C'est le moment du refrain, et accessoirement celui où je commence à réfléchir à la suite de ce que je vais raconter.
Il est des femmes que la lumière attire Dont la vue d'une scène éveille le désir Il est des femmes qui ne vivent que par cela Mais c'nest pas ainsi qu'est Lana
Elle peut bien cacher sa tristesse Elle peut bien taire sa détresse Elle peut bien manquer de confiance en elle Elle m'a touché de son aile...
Merde, j'ai du regarder trop de Disney chez mes parents, c'est complètement guimauve.
Il est des femmes que la lumière attire Dont la vue d'une scène éveille le désir Il est des femmes qui ne vivent que par cela Mais c'nest pas ainsi qu'est Lana Mais c'nest pas ainsi, ainsi qu'est Lana
Mais si je lui promets mon amitié fidèle Vers quels horizons s'envolera-t-elle Je n'reste après tout guère plus qu'un importun Un inconnu sur son chemin
Et ce petit bout de femme Porte tel une oriflamme Plutôt qu'une vaine gloire, ce coeur si pur et droit Que Minerve lui donna.
Il est des femmes que la lumière attire Dont la vue d'une scène éveille le désir Il est des femmes qui ne vivent que par cela Mais c'nest pas ainsi qu'est Lana C'nest pas ainsi qu'est Lana C'nest pas ainsi, ainsi qu'est Lana.
Je sais pas trop ce que j'ai craqué sur la fin, mais je n'ai pas de moyen de revenir en arrière. Je fais de mon mieux pour ne pas y repenser -je ne voudrais pas devenir rouge pivoine sur scène. Le morceau terminé, je remercie chaleureusement Rupert, remballe mon violoncelle dans mon merveilleux sac et redescend maladroitement de l'estrade. Je suis certes gêné, mais je ne peux pas nier que je suis plus que satisfait de ma prestation. Certes, ma maîtrise du violoncelle est encore imparfaite et j'ai bien du claquer quelques fausses notes dans mon chant mais... je suis plutôt fier de ma composition.
Je retourne, un peu hésitant, auprès de Lana. De deux choses l'une, ou elle a apprécié, ou toute cette affaire l'a gênée et je suis le plus gros plow de la soirée -bon, après Jérémiah et son histoire de limite d'âge peut-être. J'attrape un nouveau verre de Cerise-soda -ce n'est pas ce soir que je mincirai- pour m'hydrater, et vais retrouver ma cavalière, plus intimidé que de raison.
Alors, c'était comment ?
TL;DR : Neal craque son slip et réécrit Shape of my Heart pour Lana, avant de se dire qu'il a peut-être derpé.
Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 3 Déc 2015 - 23:59
J'essaie de réfléchir au défi qui nous est donné. Je veux me prêter au jeu, même si au premier abord, j'ai du mal à savoir comment je vais bien pouvoir chanter la pomme à Neal avec mon thème. Non attend je me reprends : J'ai du mal à savoir comment je vais bien pouvoir chanter la pomme à Neal. Tout court. Je veux dire, je le connais à peine, il est prof et moi étudiante, il est le frère de Quinlan, il est gentil, il est adorable, son sourire est à croquer et... Ah euh ouais mais non mais...
Meh. Je ne suis qu'une faible créature, apparemment. Son charme opère sur moi. Sa sollicitude et sa façon de me faire sentir comme quelqu'un de qui il veut prendre soin, ça me fait réellement du bien. Et j'ai envie d'apprendre à le connaître davantage, parce que ça m'apparaît être une bonne personne. Je sais juste pas comment je vais trouver l'équilibre entre la bienséance et la guimauve, parce qu'après tout, c'est mon Valentin... Voulez-vous bien me dire à quoi on pensé les organisatrices, à apparier des profs avec des élèves? C'est embêtant.
Je sors mon carton avec le petit poème mystère et je fixe mon thème. À voir les performances qui défilent les unes après les autres, je me rends compte que le mien est plutôt accessible. Les fruits. Je sens que je vais pouvoir faire un truc pas trop mal avec ça. Mais les gens sont doués, ça m'intimide, leur poésie est profonde et leurs rimes sont bien choisies... les performances flamboyantes sont à la hauteur de l'aspect recherché de leurs mots et ça fait grandir l'angoisse en moi. Je serai pas à la hauteur. Mieux vaut peut-être juste pas participer.
Mais mon Valentin ne l'entend pas de cette façon. Il fend la foule et disparait entre les couples. Merde, il me fait faux bond, ça y est... Il a dû se rendre compte qu'il n'y avait pas grand chose à dire sur moi. Ah, non, fausse alerte. Il est de retour. Un sac aussi grand que lui l'accompagne. Je me demande ce que ça peut bien contenir. Un cadavre?
Il s'installe et commence à écrire dans un calepin, en ne me quittant des yeux que pour apprécier les performances des autres. Je pense que je suis rouge comme une pivoine. Être ainsi le centre de son attention me rend inconfortable autant que ça me flatte, mais franchement, je sais plus où me mettre. Mieux vaut peut-être que je commence à écrire moi aussi. Comme toujours, je fais taire mon inconfort face à autrui en me prêtant au même jeu que lui. Je lui demande s'il peut arracher une page de son carnet pour que j'écrive moi aussi et je commence. Ça sera moche, je le sens. Je suis pas comme tous les autres qui sortent des vers sublimes en 2 secondes. Je suis une très très mauvaise improvisatrice. Alors je décide de laisser parler mon feeling, j'écris ce qui me passe par la tête sans trop me relire. T'inquiète Lana, c'est qu'un jeu après tout.
N'est-ce pas ?
Neal a l'air d'avoir terminé et mes mains sont moites à l'idée qu'il va bientôt me rendre hommage devant la foule, lui qui me connaît si peu. J'ai la mâchoire serrée quand il s'adresse à moi avant d'y aller... et sa phrase me détend instantanément. J'éclate d'un rire franc et sincère, véritablement amusée. Ai-je bien entendu ? Une partie de moi se demande s'il kiffe réellement mon boule. Moi en tout cas, je matte le sien pendant qu'il se dirige vers la scène.
Je le suis pour me rapprocher de ladite scène et quand je le vois dégainer son violoncelle, j'avale très difficilement ma salive. Cet homme doit bien avoir des défauts quelque part. Bon, il préfère les plantes aux femmes, c'est pas tellement une qualité en soit, mais... le violoncelle, ça compense tout. Merde, il chante. Il CHANTE. J'ai des papillons dans le ventre, je vous jure, j'ai 12 ans au concert de N-Sync. Il faut dire que j'adore l'art, sous toutes ses formes, et que je me damnerais pour fréquenter un artiste qui me chante des chansons. Pitié, Neal, soit à la hauteur des fantasmes que tu fais naître en moi en ce moment. Je n'accepterai rien d'autre qu'un retour à Haveirson sur ton cheval blanc. Pitié, arrête de chanter, mon coeur de femme se brise en mille miettes sous l'explosion de désir que tu crée. C'est pas gentil.
Et les paroles, mon dieu les paroles. Je suis rouge tomate, rouge pivoine, rouge cerise, tous les rouges que tu peux t'imaginer. Et si y avait pas des gens qui surveillaient ma réaction, je vous jure que j'aurais pleuré en entendant le couplet qui dit que je cache ma tristesse, que je fais taire ma détresse, que je manque de confiance mais que je l'ai touché de mon aile. C'est trop pour moi. Mais je l'écoute jusqu'au bout, attendrie par sa profondeur, par ses petites fausses notes et sa voix imparfaite mais assumée, sa candeur, son courage et sa grandeur d'âme. Touchée droit au coeur. Mes mains sont tellement moites que mon papier est humide et que l'encre de ce que j'y ai écrit coule sur mes paumes.
Le supplice divin se termine, je suis tétanisée par l'émotion. Il remballe ses trucs, il vient vers moi. Je suis incapable de répondre à sa question, mais j'imagine qu'il doit voir l'émotion sur mon visage. On parlera plus tard, Neal, parce que si je vais pas lire ce truc maintenant, je le ferai jamais.
- Euh... À moi...
Et je me dirige vers la scène aussi. Je grimpe les marches et je m'installe derrière le micro, avant de l'abaisser de plusieurs centimètres pour qu'il fasse ma grandeur. Je suis petite.
- Bonsoir, euh... Merci Neal pour cet hommage, c'était... J'ai pas les mots... J'espère que mon hommage, même s'il est pas à la hauteur du tiens, saura te rendre un peu la pareille... C'est tout moche, mais ça vient du coeur.
Je m'éclaircis la gorge et, tremblante, je lis ma feuille sans lever les yeux une seule fois.
- Si Neal Fitzsimmons était un fruit.
Tu ne serais pas un de ces fruits trop acides qui font plisser nos lèvres et froncer nos sourcils. Alors oublie les agrumes, les kiwis et les ananas.
Tu ne serais pas un fruit à l’écorce tellement dure ou épaisse qu’on aurait la flemme de te manger. Pas une noix de coco, pas un pomelo, pas un melon, encore moins une pastèque.
Tu n’aurais pas une forme bizarre, repoussante ou qui t’amène à dire « ok ça a l’air dégueulasse mais promis en-dedans c’est bon ! » Alors n’envisage même pas la carambole, le pitaya, la figue ou le litchi.
Tu ne serais pas un fruit à noyau, le genre de fruit qui cache en son sein la meilleure manière de gâcher ton plaisir. Pas de pêche, de cerise, d’abricot ou de mangue.
Et tu serais pas non plus un fruit qu’il faut peler, parce que vu d’ici, ta pelure vaudrait vraiment la peine d’être mangée. Pas de banane, donc, de grenade ou d’avocat.
Non, Neal, si t’étais un fruit, tu serais un fruit doux et juteux qu’il est plaisant de savourer, avec des notes sucrées et complexes. Tu serais un fruit agréable à choisir, un fruit accessible, un fruit qu’on aime cueillir et préparer. Tu serais un fruit à l’apparence alléchante, un fruit qui peut nous réserver des surprises même si, la plupart du temps, « ce que tu vois, c’est c’que t’as, et c’est parfait comme ça ». Tu serais un fruit à pépins, prêt à distribuer le bon en toi partout, prêt à offrir ce que tu as de meilleur au plus grand nombre. Et tu serais pas un fruit qu’il faut peler. Tu serais un fruit dont la pelure complémente parfaitement le goût de la chair et rehausse le plaisir qu’on a de la manger. Neal, si t’étais un fruit, tu serais une pomme. Tu serais le fruit qui rougit quand on le laisse passer trop de temps au soleil avant de le cueillir. Le fruit qu’on cuisine en tartes, croustades, confitures, tu serais le fruit du réconfort, de la douceur et de l’amour par excellence. Et tu serais aussi, à mon grand malheur sans doute, le fruit défendu. Le fruit tellement tentant qu’on serait prêts à se damner pour y goûter, mais qui à coup sûr risque de nous pousser à notre perte.
Je lève enfin les yeux et, d'un air complètement puéril, je lance un regard suppliant à l'assemblée avant de murmurer :
- …J’adore les pommes.
Je replie mon papier et je descends de scène. Je me sens comme une enfant après un exposé oral, toute tremblotante, je me sens moche et j'ai l'impression que mes mots ne rendent pas justice. Mais je prends mon courage à deux mains et je retourne près de lui, les yeux au sol. Puis, spontanément, parce que je sais que suffisamment de mots ont été dits, je m'approche de lui pour me réfugier dans ses bras. Une façon de le remercier pour sa douceur et sa gentillesse, je suppose.
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 4 Déc 2015 - 7:24
Quinlan devait avouer que non, il n’avait pas du tout pensé au sourire en entendant le mot ‘banane’ dans la bouche d’Yvain. Ou dans n’importe quelle bouche, ça aurait eu le même effet. Comme promis, il emmena donc Charlie danser, la relançant sur cette drôle d’histoire d’explosion. L’adolescente esquiva, non sans préciser que, de toute façon, elle était effrayante. Le guérisseur lui glissa alors avec nonchalance :
— Laisse-les se pisser dessus, ils ne savent pas ce qu’ils ratent.
C’est vrai : ce qui faisait peur n’était souvent que ce qui était différent. Et Quinlan trouvait Charlie vraiment très originale, sa petite obsession pour l’alchimie et les explosifs inclus. Après tout, il n’était pas le mieux placé pour donner des leçons en ce qui concernait la malsanité.
Ni pour ce qui était de l’amour, soit dit en passant. Apparemment, la Saint Valentin, ce n’était pas trop le truc de Charlie. Ok, c’était on ne peut plus concevable, d’autant plus pour Quinn, qui n’avait pas l’habitude de passer le 14 février accompagné. Il jeta d’ailleurs un coup d’œil vers son compagnon, mais ne l’aperçut pas à travers la foule. C’est pas grave, ils auraient tout le temps de se rattraper plus tard.
— On n’est pas obligé d’être en couple et/ou amoureux pour être heureux. C’est sûrement la seule chose que je reproche à ce Valentin d’ailleurs : rendre les célibataires malheureux en leur faisant croire qu’il leur manque quelque chose, alors que ce n’est pas forcément le cas.
Cela dit, il ne pouvait plus se prendre en exemple, et n’en était pas non plus mécontent. C’était une preuve que les choses pouvaient changer finalement.
— Oui, mais c’est encore tout nouveau. J’ai pas l’habitude, alors j’ai l’impression de faire n’importe quoi.
Il eut un petit rire d’excuses, sincèrement heureux cela dit. Chacun faisait ce qu’il voulait, et au final, dans ce domaine-là, personne d’extérieur n’avait rien à vous dire. Quinlan avait toujours pensé — et continuait de le faire — qu’il n’y avait pas qu’une seule manière d’être heureux, tout comme il n’y avait pas qu’une seule manière d’être malheureux. Si chaque personne était différente, alors pourquoi nous vendre l’idée d’un bonheur universel et unique ?
La musique s’éteignit pour une nouvelle salve de déclarations enflammées. Quinlan, avide de savoir qui allait se jeter à l’eau cette fois, se tourna vers la scène, sans quitter Charlie pour autant. Ah, il avait bien fait de voir de qui il s’agissait : son frère ! Son cher bro, qui avait préparé une petite chanson de derrière les fagots.
Quinlan ignorait encore à qui s’adressait cette chanson, et souriait donc comme un con en écoutant Neal. Cela dit, quand il comprit que la destinataire était Lana, son visage se renfrogna. Ce n’était pas de la jalousie, oh non, juste un instinct de protection à la limite de la paranoïa. Il faillit même s’étouffer à la mention du ‘cœur pur et droit’ de Lana, celle qui lui avait déversé sa colère et son amertume à la face juste parce qu’il avait fait le choix de ne pas attiser la jalousie de son compagnon et avait donc retiré à l’étudiante son cher petit jouet.
La réponse de Lanalia, qui se voulait poétique, ne suffit pas à calmer les nerfs de Quinlan. Il savait bien qu’il n’avait pas à se mêler des affaires de son frère, tout comme son frère ne s’était jamais mêlé des siennes, sauf en cas d’urgence… Mais il ne pouvait s’empêcher de frissonner à l’idée d’imaginer Neal avec Lana. La vérité c’était que Quinn était en rage contre lui-même. Il avait honte d’avoir été si passif alors que cette jeune femme souriante, petite et a l’air fragile aurait pu faire ce qu’elle voulait de lui. Et le pire, c’est qu’elle l’ignorait sûrement.
Quinn tape la discute avec Charlie & bloque devant Neal & Lana.
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 4 Déc 2015 - 18:40
Apparemment, la Serpentard fit le même rapprochement ; elle pourrait effectivement être la jeune fille représentée sur son carton, si on mettait de côté ce « flamme pour gourmande ». Aussi, elle lui donna quelques informations, précieuses ; un Phénix. Bien sûr. Qu'est-ce qu'il pouvait ne pas se servir de sa tête des fois. Passant une main sur son front, montrant alors son étourderie, il lui répondit.
« Bah oui ! La confrérie ! Je les avais totalement zappés ceux-là. Mais du coup, ça veut dire que d'un ; c'est quelqu'un de beaucoup plus âgé que moi, et que de deux ; je ne la connais pas. Suuuper. Vraiment. »
Le voilà dans de beaux draps..! De toutes façons il n'avait pas vraiment envie de trouver sa valentine, parce que ça voudrait dire qu'il allait devoir improviser son poème. Il soupira. Ce deuxième jeu était vraiment mal tombé. Mais Angel, son valentin, elle savait très bien qui c'était. Westminbrook. Le fiancé de Daphné Greengrass. En fait, il ne les connaissait que de vue, autant l'un que l'autre. Généralement, les Poufsouffles n'étaient pas les premiers en liste dans les cœurs des vipères. Alors il préférait les éviter. Éviter les ennuis, en gros.
« Effectivement, il n'a pas vraiment l'air du mec facile à aborder. Bon courage, tu vas en avoir besoin ! »
Puis bien évidemment, c'étai l'une des seules personnes qui pourrait aider le sorcier à trouver sa cavalière. Géniaaal.
Et sans qu'il puisse émettre la moindre protestation, sa partenaire le tirait déjà vers le groupe de personnes, essentiellement composé de vipères, sinon ce serait trop facile. Il déglutit, avant de froncer les sourcils, comme à son habitude. Il aperçut de loin deux personnages connus, Rachel, et Jeremiah rencontré auparavant dans la soirée. Puis, Blaise, que tout le monde connaissait pour sa réputation des plus mauvaises, et Daphné Greengrass, l'organisatrice de la soirée. Les deux autres lui étaient pour le moment inconnus. Il fit un clin d'oeil à Austin, content de voir la jeune fille ici, et s'adressa ensuite aux autres invités, avec un large sourire.
« Bonsoir et enchanté, Aaron Powell. »
Ok, garde ton calme. Ils vont pas te bouffer.
Mia C. Johnson
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Date d'inscription : 10/10/2015 Parchemins : 220 Points d'activité : 0Avatar : Amber Heard Crédits : Mia et angel180886 Multicomptes : NonImage : Âge : 19 ans Année : 2ème année à Haveirson Cursus : Médicomage Situation financière :
★★★★★
Fiche de duelliste Seuils de réussite: 35 - 45 - 55
Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 4 Déc 2015 - 19:08
Mia finit son verre de punch d’une traite et l’envoya magiquement se remplir de nouveau. Il fallait qu’elle déclame un poème pour son âme sœur qu’elle n’avait pas encore trouvée. Elle décida de monter sur l’estrade pour se faire connaitre de sa bien-aimée, peut-être ainsi arriverait-elle à capter son attention et son cœur. La jeune fille se rappela d’une chanson qu’elle avait entendu à de nombreuses reprises durant son voyage en Scandinavie auprès des petites moldues qu’elle gardait. Comme son thème imposé était l’hiver cela collait parfaitement. L’abraxane but cul sec son verre pour se donner du courage et grimpa sur la scène : « Bonsoir à tous, je suis Mia Johnson, Abraxane à Haveirson et Serpentard de cœur, je voudrai chanter cette chanson pour une rousse au sourire éclatant, pour une rousse aux yeux de printemps, pour une rousse pleine de joie et de ravissement. » Mia fit tourna la tête vers le groupe pour leur indiquer qu’il pouvait lancer la musique.
Musique:
« ♪ ♫ ♩ ♬ L'hiver s'installe doucement dans la nuit La neige est reine à son tour Un royaume de magie pure Ma place est là pour toujours
Le vent qui hurle en moi ne pense plus à demain Il est bien trop fort J'ai lutté, en vain
Cache ton amour, n'en parle pas Fais attention, le secret survivra Pas d'états d'âme, pas de tourments De sentiments
Libérée, Délivrée Je ne mentirai plus jamais Libérée, Délivrée C'est décidé, je dis tout J'ai laissé mon enfance en été Perdue dans l'hiver L’amour est pour moi, Le prix de la liberté.
Quand on prend de la hauteur Tout semble insignifiant La tristesse, l'angoisse et la peur M'ont quittées depuis longtemps
Je veux voir ce que je peux faire De cette magie pleine de mystères Le bien, le mal je dis tant pis Tant pis.
Libérée, Délivrée Ton amour me tend les bras Libérée, Délivrée Non, je ne pleure pas Me voilà ! Oui, je suis là ! Perdue dans l'hiver
Mon amour vient du cœur et envahit l'espace Mon âme s'exprime en dessinant et sculptant dans la glace Et mes pensées sont des cœurs de cristal gelés.
Non je n’te lacherait pas Le passé est passé !
Libérée, Délivrée Désormais plus rien ne m'arrête Libérée, Délivrée Plus de sorcière discrète Je suis là ! Comme je l'ai rêvé ! Perdue dans l'hiver
l’amour est pour moi le prix de la liberté. ♪ ♫ ♩ ♬»
Mia reprit sa respiration, salua timidement la foule avant de descendre de l’estrade et de se ruer vers le punch pour passer ce moment étrangement gênant. Elle espérait qu’après ça sa Valentine se manifesterait.
Mia chante Libérée Délivrée version love, pour sa Valentine encore inconnue. Elle se rue ensuite sur le punch pour oublier ce moment.
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Sam 5 Déc 2015 - 19:27
"Depressing love party"
Célibat & Moi
Skyler aurait pensé que faire la rencontre d’une nouvelle camarade allait l’aider à égayer sa soirée mais ce n’était pas le cas. En plus, il avait été le seul à faire une charade et il se demandait s’il n’avait pas été à coté de la plaque. Mais bon, ce n’était plus vraiment son souci principal maintenant. Parce qu’il venait de découvrir qui était la cavalière de Mara… Il s’agissait d’Alycia… Non, ce n’était pas possible… Son ex et une amie très… intime, en train de danser main dans la main… C’était dangereux, TRES dangereux. Si elles étaient au courant, elles ne seraient peut être pas aussi guillerettes toutes les deux. A moins qu’elles sachent mais qu’elles complotaient quelque chose… Houu, ça sentait encore plus mauvais !
N’ayant plus la tête à rien, Skyler allait partir vers le buffet quand un jeune homme vint demander une danse à Harmony. Reconnaissant celui qu’il pensait être son peut être futur petit ami, il le laissa faire. Voyant que sa Valentine était sur sa réserve, il se permit de lui chuchoter quelques mots à l’oreille :
▬ Si tu veux mon avis, c’est une bonne occasion pour en profiter et lâcher prise. Je suis sur qu’il sera là pour te rattraper si besoin.
Après avoir ponctué sa confession d’un clin d’œil, il se dirigea alors vers le buffet pour aller siroter quelques punchs dans son coin. Toujours en gardant un œil sur Mara et Alycia… Et Jess aussi, elle en était ou avec son chéri ? Il la chercha également.
HRP : Skyler pousse limite Harmony dans les bras d'Yvain avant d'aller se bourrer la gueule au punch.
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Sam 5 Déc 2015 - 22:41
FÊTE DE FEVRIER
Annonce du couple élu...
Le sous-entendu que Blaise lui offrit à propos de Charlie et du punch lui fit hausser les yeux au ciel, mais elle ne s’en formalisa pas plus – après tout, qu’y avait-il de plus prévisible que Charlie bravant les interdits, et Blaise l’aidant dans sa tâche ?
« J’y veillerai, ne t’en fais pas » répondit-elle, amusée tout de même – ses remarques, légères et familières, l’aidaient à cesser de s’inquiéter exagérément. « Tu n’as rien à voir là-dedans, bien entendu. »
Comme si le sourire éclatant qu’il lui offrait n’était pas suffisant pour répondre à sa question. O’Connell, qui montait à son tour sur scène, aurait pu la détourner de l’éclat doré du sourire narquois de Blaise si ce dernier n’avait pas profité du fait que le Gryffondor attirait l’attention générale pour se pencher vers elle, riant à son oreille. Sa remarque la fit sourire, démêlant définitivement la tension qu’elle ressentait dans sa nuque depuis qu’il s’était approché de Rowan. Elle avait sans doute eu tort de ne pas lui faire confiance.
« Créativité que tu ne m’as toujours pas prouvée, je te le rappelle » répliqua-t-elle, sa voix tressautant d’amusement. « Je n’y crois donc toujours pas. »
Et il se redressa prestement, soucieux de ne pas se faire remarquer lorsqu’O’Connell acheva son poème et que l’attention se dispersa de nouveau. Sans faire de remarque quant au fait qu’il avait trouvé sa Valentine – il l’avait très certainement cherchée exprès, le connaissant – ou qu’il tentait de se faire remarquer par Kvelgen avec beaucoup trop de fébrilité pour que cela ne soit pas une forme d’échappatoire, elle croisa son regard, hésitante. L’intervention d’Harmony à la suite de celle de son Valentin lui offrit l’opportunité qu’elle attendait, et elle tira légèrement sur sa manche, pressant son bras entre ses doigts pour qu’il s’abaisse vers elle. Il était décidément bien trop grand.
« Tu m’attendras avant de partir ? » demanda-t-elle, l’expression neutre et le ton aussi détaché que si elle lui parlait potions. « A la fin de la soirée, j'entends. »
Seulement trahie par son regard brillant et ce sourire qui se cachait au coin de ses lèvres alors qu’elle s’était espacée quelque peu, reprenant la place qu’elle occupait avant qu’Harmony ne déclame ses vers. Ses yeux se posèrent alors sur l’horloge, et elle se détourna presque immédiatement vers Rowan et Neubach, les jaugeant quelques secondes ; s’il y avait bien quelqu’un qui devrait veiller autant qu’elle à ce que les imprévus ne viennent pas chercher son fiancé, c’était lui, vraisemblablement.
« Je vais devoir vous quitter quelques instants, le temps d’aller dépouiller les votes. »
L’arrivée d’Angel et d’un garçon qu’elle tenait par la main – Poufsouffle, cinquième année, lui semblait-il – la retarda quelques instants, pourtant. Le temps de regarder Angel avec bienveillance alors qu’elle tentait de s’adresser à Rowan, intimidée, car c’était généralement l’effet que son promis faisait ; le temps de répondre aux salutations du Poufsouffle – Aaron Powell.
« Ravie de te rencontrer » répondit-elle avec légèreté, négligeant de se présenter. « Mais je vais devoir vous quitter, navrée. »
Elle pressa légèrement le bras de Rowan, comme si ce geste allait suffire à lui insuffler de quoi garder ses boucliers intacts le temps qu’elle s’en aille, avant de se glisser parmi les élèves pour remplir ses devoirs.
***
« Votre attention, s’il vous plaît. »
La voix de Daphné avait retenti dans la salle, recouvrant le bruit de la musique et des discussions. Isolde, à ses côtés, s’accorda quelques secondes pour que le silence s’installe, avant de poursuivre ;
« Il est l’heure d’annoncer les noms de Miss et Mister Saint Valentin. Une fois leurs noms révélés, le bal s’achèvera après une dernière danse qu’ils sont invités à ouvrir. Merci à tous pour votre participation ! »
A son tour, Daphné laissa passer quelques secondes ;
« Les élus sont Monsieur Quinlan Fitzsimmons et Mademoiselle Lanalia Winslow » annonça-t-elle finalement, avant que les deux organisatrices ne laissent la place aux danseurs.
Et la lente musique du dernier slow de la soirée envahit la pièce, alors que l’héritière Greengrass rejoignait son fiancé et que l’assistante de Botanique allait retrouver O’Connell pour lui offrir la danse promise.
Pour les Miss : 1) Lanalia 2) Charlie 3) Harmony & Jessica
Pour les Mister : 1) Quinlan 2) Blaise & Rowan, ex-æquo ! 3) Drago
(okay c'est plutôt un top 4, j'y peux rien si c'était serré !)
Le bal s'achèvera donc lundi 7 au soir. Bisouuuus
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Dim 6 Déc 2015 - 6:57
Neal me rend mon étreinte et pendant un bref moment, je ferme les yeux, essayant de mettre de côté la foule bruyante autour, essayant de faire taire la gêne et la timidité qui se sont emparées de moi, essayant de m'isoler, de nous isoler dans un endroit, dans une bulle hors du temps, hors espace. Mais l'étreinte est très brève, très chaste, très amicale, et nous nous séparons pour écouter les autres performances.
Malheureusement pour ceux qui me succèdent, je ne suis pas en mesure de leur accorder quelque attention. Je me demande si je suis pas allée trop loin avec mon hommage, je me demande si c'est adéquat, si ça a sa place, si j'ai pas exagéré, si je suis pas en train de me fourvoyer. Est-ce que je pense vraiment tout ce que j'ai dit ou je l'ai dit juste parce que ça sonnait joliment ? Juste parce que je voulais faire beau ? Après tout, je ne sais rien du frère de Quinlan. Car oui, c'est bien son statut pour le moment. Le frère de Quinlan.
Les pensées tournoient dans ma tête, mais j'essaie de faire taire mon malaise. Je passe une bonne soirée, après tout. La première bonne soirée que je passe depuis très longtemps. Et la présence de Neal m'anime, me ravive, m'éveille comme après un sommeil trop profond. Ça a la même teneur embrouillante, la même teneur vivifiante.
Une voix s'élève au-dessus du bruit et mon ouïe, soumise à ses propres réflexes, s'y rattache sans que je puisse l'en empêcher. C'est l'élégante blonde qui organise le bal avec Isolde qui s'adresse à nous, ma collègue de Phénix complétant ses dires. Elles s'apprêtent à annoncer les Miss et Mister Saint-Valentin, ce qui annonce la fin du bal. C'est pas plus mal, j'ai vécu suffisamment d'émotions pour la soirée. Je partagerai cette dernière danse avec Neal avec un grand plaisir et puis nous rentrerons à Haveirson et je retrouverai mon lit, mon roman et ma solitude. Mon roman que j'ai presque terminé, d'ailleurs. Faudra que je retourne fouiller à la bibliothèque d'ici p.... PARDON?
Merde. Merde merde merde. Est-ce que j'ai bien entendu ? Les visages se tournent vers moi et les regards joyeux scrutent ma réaction, alors que les applaudissements emplissent la salle. Mon coeur bat tellement fort dans ma poitrine que j'ai trop de sang au cerveau, ce qui me donne l'impression d'être sous l'eau, aussi légère et sourde qu'après un plongeon.
Quinlan est Mister Saint-Valentin et JE suis Miss Saint-Valentin.
Oh, je suis flattée ne vous y méprenez pas. Très flattée. Très surprise aussi, je ne pensais pas que l'assemblée m'aurait remarquée. Bon, ma robe rouge est assez éclatante, mais je n'ai pas discuté avec beaucoup de gens et j'ai été plutôt en retrait il me semble... Mon hommage aurait-il eu plus d'effet que je ne l'aurais imaginé ? Je n'y comprends rien mais oui, je suis flattée.
Ce qui cause mon tourment, c'est cette danse que je dois partager avec Quin. Déjà la musique a commencé et les gens me poussent gentiment vers mon cavalier, que j'imagine être tout aussi surpris et déstabilisé que moi. Je glisse un regard vers Neal, mais je n'ai pas le temps de l'apercevoir complètement que je me retrouve, grâce au mouvement de la foule, devant son frère, avec qui les choses se sont plutôt mal déroulées ces derniers temps. Merde. Qu'est-ce que je fais. Merde. Il voudra pas danser avec moi. Je vais me taper la honte, l'humiliation d'un refus. Mieux vaut partir avant qu'il me jette. Mais c'est trop tard, je suis devant lui.
Je suis incapable de parler ou de faire un geste dans sa direction. Je prie juste pour qu'il me tende la main, m'entraîne sur la piste, fasse quelques pas avec moi pour sauver les apparences et ne pas terminer cette soirée sur une note bizarre pour tout le monde, et que je puisse me sauver comme Cendrillon à minuit, sans demander mon reste, sans saluer personne, pour retrouver mes haillons et soigner les morceaux de mon coeur chaviré.
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Dim 6 Déc 2015 - 17:26
Pour autant Rachel lui faussa, elle-aussi, compagnie rapidement. Anna avait de toute façon pleinement conscience de ne pas être celle avec qui on aurait eu envie de passer sa soirée actuellement. Ses yeux mornes et ses phrases courtes qui relançaient à peine les conversations m'étaient vite un terme à ces dernières. Elle ne chercha donc pas à la retenir et l'observa rejoindre le jeune imprudent qui avait tenté de franchir la ligne. Un autre jour cela lui aurait certainement tirer un sourire, ce soir-là elle le jugea simplement idiot.
Elle porta son regard de nouveau vers l'homme en costume lie-de-vin et elle le trouva rapidement en compagnie de sa superbe cavalière sur la piste, dans une danse qu'elle aurait aimé être à elle. Ses yeux se brouillèrent, il lui restait visiblement encore un peu d'eau à l'intérieur de son corps, bien qu'elle l'eut cru sec depuis longtemps désormais. Néanmoins elle se refusa à se laisser aller ici, et bloqua sa respiration quelques secondes attendant que l'envie passe. Puis une fois éloignée, elle finit son verre d'un coup sec. Elle le regarda, sentant le monde commencer à tourner légèrement et ses idées se faire plus noires encore qu'elles ne l'avaient été jusque là. Elle hésita, jeta un nouveau regard vers Isolde, Clemens, Rachel et tous ces gens vers qui elle aurait finalement pu aller chercher une sorte de soutient. La jeune française n'eut pas envie, elle retrouva alors en elle le même démon qu'il y avait dix ans. Elle le laissa venir et il effaça la douleur, il éteignit toutes sensations.
Un nouveau discours commença. Ecrire un poème à son partenaire? Les poèmes... tout devait donc la rappeler à lui. Une autre information lui était aussi parvenue. Elle n'allait pas être obligée de rester plus longtemps. Dans son sac le paquet pesait toujours, mais elle n'irait finalement pas lui remettre. Elle se dirigea vers le buffet, se saisit d'une des serviettes qui y traînaient, puis inscrivit rapidement dessus ces quelques lignes :
"On m'a demandé d'écrire pour le rouge et le bleu, Mais les mots m'échappent alors que j'ai besoin d'eux, Tout ici fuit et désormais je crains Que mes rimes ne soient trop ancrées de mon chagrin."
Elle laissa le quatrain derrière elle et disparu dans la foule. Sans un regard, elle fuit. Elle fuit loin de tout ça. En rentrant elle posterait son présent, peut-être comprendrait-il ainsi qu'elle aussi, malgré tout ce qu'elle tentait de faire contre, souffrait plus qu'elle ne l'avouerait jamais.
Le papier était écrit en français, il avait toutes les chances d'être jeté comme toutes les autres serviettes qui joncheraient alors la salle. Les chances qu'il arrive un jour ou l'autre face à un auditoire était si faible que c'était si qui avait poussé son écrivain à le laisser là. Sans qu'aucun ne comprenne la détresse des mots envoyés, pas même celle qui les avait couché.
HRP : Anna quitte simplement les festivités
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Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Dim 6 Déc 2015 - 18:09
& bien - Mara Kvelgen l’ignorait. ou : Alycia McWood s’afférait à ce qu’il se fasse ignorer par Mara Kvelgen. & c’était une chose curieuse; car Alycia McWood -
(La vision éthérée, comme s’il s’en souvenait au travers d’une fenêtre humide de buée, essuyée à la hâte, d’Alycia McWood, fiévreuse & frémissante, le tissage épais de ses cheveux bruns emmêlés entre ses doigts pressés & le goût brûlant de l’alcool qu’il aurait été malvenu d’extirper de sa mémoire maintenant qu’elle l’observait d’un air fébrile.)
-- car Alycia McWood avait toujours fuit son regard, de façon à ce que ses cils noirs projettent leurs ombres arachnéennes sur ses joues. & il s’en était toujours amusé, jusqu’à ce qu’il soit celui à détourner les yeux, impatient. Heurté comme par le goût du sang, aussi chaud & métallique dans sa bouche que de l’or.)
Se recomposant distraitement aux mots de Daphné Greengrass. Au geste de Daphné Greengrass, car ses doigts s’étaient ancrés à son bras ; & qu’ici, ce geste était une surprise. Un peu déconcerté, les sourcils froncés alors qu’il se penchait sur elle, avant d’assimiler ses propos & puis avec insolence de sourire, évidemment, haussant les épaules, assurant dans un sourire narquois, dans un sourire ravi ; « Oui, bien sûr - ce sera l’occasion de, tu sais, “prouver ma créativité”.»
Elle s’était dérobée lorsqu’il posa ses yeux sur elle ; et parce qu’elle se refusait de le regarder, Blaise riait de nouveau alors qu’Aaron et Angel joignaient le groupe. Les avisant d’un air distrait - et hochant machinalement la tête lorsqu’Aaron offrit son prénom. Silencieusement : car il était de ces personnes trop arrogantes pour juger utile de se présenter auprès de ses camarades. Suffisamment présomptueux pour supposer - pour savoir qu’Aaron Powell connaissait son nom. (& suffisamment avisé pour savoir que ce n’était pas nécessairement une bonne chose. Car son nom était un sceau brûlant depuis lequel naissaient des murmures.)
Bientôt, il quittait leur compagnie au profit du buffet, beaucoup moins plantureux que ce qu’il n’avait été ; rejoignant Drago ; constatant qu’Yvain Gallant ne se trouvait plus avec Drago; et c’était presque quelque chose qui lui semblait inhabituel tant il lui avait semblé voir les deux jeunes hommes se rapprocher ces derniers temps.
«Mec, tu as l’air déprimé et....» Il avisa dans un rire rauque son collier, désignant la nuque du jeune homme d’un mouvement du menton : « Très docile.»
Contraint de s’interrompre, bientôt ; car les voix de Daphné et Isolde s’extirpaient de l'enchevêtrement de la musique & des échanges, annonçant avec enthousiasme les résultats - les lauréats - et Blaise applaudit - amusé par leurs réactions respectives - l’hésitation fugace, dans laquelle il avait lu l’embarras plutôt que la contrariété.
« Quand je te disais que cette jupe était ravissante. » commenta-t-il a l’attention de Drago, se penchant distraitement pour se servir un nouveau verre de punch.
Deux verres de punch, car il y avait une chose qu’il devait faire. Avant ça, feulant par dessus son épaule, secouant la tête, le sourire railleur, il siffla à Alycia ; « Tu es vraiment une acharnée, McWood.»
Et puis aucune difficulté, au coeur de la foule, à discerner la chevelure opaline de Charlie Grant.
« Désolé - j’avais des affaires à régler », s’excusa-t-il, « Des affaires urgentes. Toutes ces responsabilités - tu sais ce que c’est.» En guise de rédemption, il lui présenta fièrement les coupes dans ses mains ; «Mais je t’ai pris du punch.»
Puis, a travers le voile doucereux du slow languissant, il désigna du regard la porte entrouverte auprès de laquelle veillaient patiemment les aurors qui, depuis le début de la soirée, ceinturaient étroitement la demeure. Car Blaise savait avec quelle fréquence effrénée la jeune fille fumait...! Et comme il lui était aisé de lui subtiliser une exhalaison laiteuse de tabac en ôtant distraitement de ses lèvres sa cigarette.
« Tu veux sortir ? » avisant l’heure à sa montre après avoir balayé la salle du regard, il devinait que la dernière danse leur en offrait l’occasion avant le départ du portoloin. Il devinait aussi - et d’une manière qui était plus insidieuse - en s'éternisant, la perspective (amère ; écoeurante) d’assister au slow de Rowan Westminbrook & de Daphné Greengrass.
[HRP : Blaise quitte le groupe de Rowan, Clemens, Angel & Aaron, parle à Drago, parle à Alycia, & va rejoindre Charlie pour fumer à l’extérieur en attendant Daphné.]
Dernière édition par Blaise Zabini le Lun 7 Déc 2015 - 11:23, édité 1 fois