Fête de la Saint-Valentin 1997

15/07/2015

La soirée n'était plus autant agréable qu'au début pour Ona. Elle avait pris plaisir à discuter avec Juliet mais chercher la personne du carton ne l'intéressait pas. Surtout quand le professeur Fitzsimmons avait dit qu'il s'agissait d'un abraxans. Elle aurait préféré qu'il s'agisse de Morange ou à la limite de Yvain. Si elle voulait discuter avec des gens, elle pouvait le décider d'elle même. Elle dit juste à l'organisatrice :

"Merci. Je compte partie bientôt. Puisque que la personne que j'espérait n'est pas là. Morange Tiller au cas où tu voulais savoir. Et que l'autre gars, un de ta maison, est bien occupé je crois. Je n'ai plus de raison de rester ici."

Ona tendit le carton à Daphné et ajouta :

"Merci. Je crois que je ne suis pas faite pour des jeux comme cela."

En venant ici, Ona avait crut qu'elle passerait une Saint Valentin classique. Une fête basée sur l'amour, le partage des sentiments et de la révélation. Mais ici cela ressemblait trop à une fête mondaine banale. Elle ajouta rapidement :

"Yvain, c'est Yvain le deuxième garçon vers qui mon coeur me pousse."

Elle ajouta rapidement pour changer de sujet :

"A qui dois-je m'adresser pour quitter les lieux en sécurité verd Poudlard ?"

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 21:49

En réalité, Aaron ne connaissait Ona que de vue, bien que son frère de cœur lui avait déjà parlé. Elle venait proposé une dance au Gryffondor, et ce dernier accepta, certainement par pure politesse. Il acquiesça, suite aux paroles de Jeremiah qui partait déjà vers la piste, avec au bras la splendide Serdaigle, qui lui parut sur le coup tout à fait adorable.

Du moins, jusqu'à ce qu'elle envoie une gifle monumentale à son ex-cavalier, qui avait, apparemment, merdé comme il fallait. Il avait vu d'avance le regard haineux que O'Sullivan portait à l'égard de Jeremiah, et il avait failli se lever, pour intervenir, mais il n'en eu pas le temps. Après quelques paroles violentes et sentimentales de la Serdaigle, sa main avait était plus rapide.

Sur le coup, s'était assez marrant. Puis la tournure dramatique que la situation prenait était gênante. Plusieurs personnes s'entassaient déjà autour des deux sorciers, dont Daphné, l'une des organisatrices, et il ne distinguait même plus les deux protagonistes de ce soudain rassemblement. Mais de toutes façons il s'en fichait éperdument. Il ne savait même pas pourquoi il était ici, pourquoi il était venu. Puis, l'air attristé, perdu, il décida de se tirer à la prochaine escorte qui les ramènerait au château. Et au diable cette fichue carte. Elle ne lui servirait strictement à rien.

D'une certaine façon, l'adolescent comprenait parfaitement la réaction de la jeune Ona. La sensation de se sentir inutile, sans intérêt. Il se leva, pour aller prendre un jus de citrouille au bar, et vint se rasseoir, seul.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Jeu 26 Nov 2015 - 22:05

Fête de la

Saint-Valentin

Ft.
Nom un sacré paquet de monde !
Our Story.
Malgré les jours sombres que traverse le monde, une petite fête s'organise pour apporter un peu d'amour et de lumière dans le coeur de chacun.

And...
Le 14 février 1997

C'était une vraie shitstorm qui venait de se dérouler sous mes yeux. Des baffes, des larmes, pas de sang mais presque... L'espace d'un instant, le reliquat de mes instincts professoraux s'est éveillé. En voyant Jeremiah s'en prendre une, très précisément, j'avais comme conscience que mon heure était venue, que je devais agir, que je devais enfin faire rayonner l'autorité qui m'était conférée par mon statut d'enseignant. Mais le temps que je me redresse et que je bombe le torse, une jeune femme blonde avait fendu la foule pour calmer les ardeurs de l'attaquante.

Laissant échapper un petit soupir, je me suis rencogné contre la table, aux côtés de Lanalia, sirotant ma cerise-soda. Les comptes se règlent sous mes yeux, et j'ai le sentiment que quelque chose m'échappe -en plus des questions de savoir vivre. Ou alors il ne s'agit que d'un drama d'adolescents -ce qui est loin d'être impossible, au vu des circonstances. Méditatif, je me rappelle que Jeremiah m'avait posé une question avant que tout ça ne commence -mais une nouvelle fois, je me fais couper l'herbe sous le pied par la principale intéressée.
Je n'aurais pas pu mieux le dire, Jeremiah : voici ta valentine.

Nouveau soupir, nouveau sourire sans conviction, nouvelle gorgée du breuvage rafraîchissant. J'essaie de me concentrer sur la fragrance des roses pour me détendre un peu. Cet enchaînement d'événements a sérieusement entamé ma bonne humeur, et même si rester dans mon coin à étaler mon gloom ne fait pas partie des plans de la soirée, je me retrouve à chercher une distraction digne de ce nom pour éviter d'en arriver là.

Apparemment rien d'autre n'est au programme que la danse jusqu'au prochain jeu -celui qui nécessite la présence de mon âme sœur du soir. La musique que joue le groupe se prête volontiers au swing, danse que je ne connais que par l'une de ses variantes, le jive. Ca vaut le coup d'essayer, pas vrai ? Et puis, je peux bien prouver que le vieux que je suis est capable de danser autre chose que la valse.

Après avoir vidé mon verre, je le repose délicatement sur le buffet, derrière moi. L'idée de sautiller dans tous les sens un verre à la main ne me gêne pas outre-mesure, mais renverser du sirop de cerise sur mon costume ou la robe de Lana risquerait de créer un incident diplomatique -avec elle, ou avec mon paternel, qui détesterait que je gâche son oeuvre. Je me compose un air avenant, bien que je soupçonne qu'une certaine quantité de fatigue y soit lisible, et tends la main à Lanalia.
Si tes superbes escarpins te le permettent, m'accorderais-tu cette danse ?

HRP : Neal se transforme en éolienne et invite Lana à danser.

© Yvianna

08/06/2015

La compagnie du couple princier en ses lieux était des plus agréables et Harmony put apaiser quelque peu ses démangeaisons colériques. Leur parfaite maîtrise des conventions, leur courtoisie étaient autant de réconfort pour une jeune fille qui avait encore tant à apprendre. Car en s’engageant pour une Cause qui la dépassait, elle devrait savoir laisser ses baragouinages de côté. Car ce à quoi elle aspirait était tellement plus grand. Cette pensée s’affirmait alors que Rowan Westminbrook saluait l’amusement innocent en ces temps sombres.
Cependant, elle avait du mal à écarter la rancoeur. La dissolution d’un espoir naïf.
C’était idiot. Ce n’était pas digne d’elle. Ce n’était que vanité.

Et ils auraient besoin d’être forts. Ce tenir bon, comme il le lui avait répété. La tâche n’était pas facile. Oui mais voilà, s’ils tordaient leurs sentiments, les écrasaient pour les enfermer dans une boîte par avance trop petite, ils ne feraient que se haïr. Et ils devaient être alliés.
Etait-ce alors la bonne solution que d’ignorer ce qu’ils ressentaient, de toujours le repousser ? Il fallait en faire un atout. L’admiration qu’Harmony avait pour Yvain pouvait être investie dans une amitié durable et lucide.

Rowan Westminbrook fut d’une piètre aide dans sa quête. Il y avait bien une confrérie de Phénix, mais il ne lui indiquait aucun de ces membres. Bien. De toute façon, elle ne se voyait pas aller à la rencontre de tout un chacun, leur demandant si elle correspondait à la description qui figurait sur le carton. Elle se demandait ce qu’elle pouvait bien être d’ailleurs. Froide créature sortie des tréfonds de Poudlard. Cette idée la fit sourire. Elle n’était pas douée pour aborder les autres. Des mots trop sévèrement ordonnés, cassants, n’attiraient pas la sympathie.

S’il fallait recruter, et le faire par la ruse, les sourires mielleux, elle s’y plierait. Mais elle était persuadée que ce n’était pas là la meilleure manière d’employer ses qualités. Elle séduirait par la raison, le charisme éclairant. Yvain avait ce petit quelque chose qui attirait la lumière. Elle, non. Elle devait la faire jaillir d’ailleurs. De propos incisifs, justes et marquants. D’une énergie et d’une assurance nouvelle.
Ce n’était pas bête. Il attirerait, elle convaincrait. Dans ce schéma, Aylin séduirait et Drago… Eh bien elle imaginait que Drago dirigeait, de toute façon - quelles que douteuses que soient ses qualifications pour une telle responsabilité.

Au moins Drago avait-il sa cour. Amère, Harmony songeait que leur loyauté était à remettre en doute, quand aucun n’avait encore rejoint le repaire. Alors qu’elle les observait, Harmony nota un couple étrange d’Irlandais : O’Connell et O’Sullivan dansaient sur cette valse baroque, au rythme incertain. La musique collait bien.

Elle suivit des yeux Jeremiah et fut stupéfaite de voir Ona le rattraper pour piquer une crise et le frapper. Incroyable ! C’était pathétique.
Daphné, en bonne hôtesse, s’excusa et embarqua Rowan à sa suite pour calmer les choses. Harmony hocha la tête et ne se dirigea vers le groupe que quelques secondes plus tard. Trop occupée à réprimer un fou rire. Si elle avait cru ça d’Ona ! Jamais elle n’aurait imaginé sa camarade si sage s’énerver ainsi, pour rien. Et avec si peu de classe. Pourtant, elle répétait à qui voulait l’entendre que ses parents étaient issus de la haute société irlandaise. Drôles de standards.

Enfin, Harmony s’approcha, sidérée, fascinée par le déchaînement d’émotions chez la rouquine. Elle fuyait d’ailleurs et Daphné allait une nouvelle fois la ramener au calme. La blonde était soudain de bonne humeur. Toute personne bienveillante attribuerait cette euphorie au parfum magique des roses.
Face à la déconvenue de sa camarade, elle songeait que l’humiliation de la carte de la Saint Valentin était bien peu de chose. Aussi, elle offrait un sourire joyeux à Cyril qui s’était porté au secours de Jeremiah - ce devait être une sorte de réflexe. Ce dernier répliqua d’ailleurs à l’invective moqueuse d’un Zabini posté plus loin. La réponse aurait pu être mieux formulée mais la jeune fille saluait l’effort d’un rire léger.
Isolde refusa poliment son invitation à danser et rejoignit l’assistant de métamorphose. Plus loin, Yvain dansait avec le médicomage. Qui portait une jupe longue. Okay. Ils s’étaient bien trouvés. C’était aussi pour le recruter, lui ? Enfin Harmony restait toujours en retrait du groupe, cherchant quelque chose d’intéressant à dire. Elle aurait pu adresser la parole à Alycia, soulignant que des Boursouflets auraient fait un superbe détail “choc” pour leur tenue, mais celle-ci retournait déjà près de Drago.

Et voilà qu’Harmony se retrouvait entourée de Cyril, Jeremiah et le professeur de botanique d’Haveirson. Qui laissait bien vite les adolescents entre eux, pour inviter une magnifique jeune femme à danser.

Et là, la situation devenait gênante.

(Harmony a suivi Daphné et Rowan jusqu’au lieu de l’altercation et se retrouve seule avec Jeremiah et Cyril)

18/12/2005

Le professeur Rogue semblait bien plus détendu qu'elle ne l'était. Il prenait sur lui, elle s'en doutait bien. Mais il le faisait avec une telle aisance qu'elle ne put s'empêcher de sourire face au visage impassible du maître des potions. Il était toujours égal à lui-même en quelques sortes, bien qu'elle avait tendance à trouver qu'il se laissait aller à des gestes très humain. Jamais elle ne l'aurait imaginé l'invité à danser en public, lui de nature si froide, un peu pudique. Elle connaissait ses talents de danseur, mais jusqu'ici, elle ne l'avait jamais vu danser au milieu d'une foule, surtout de ses étudiants.

-Une danse qui peut te causer du tort, lui fit-elle remarquer doucement.

S'il y avait bien une chose qu'elle ne voulait pas, c'était lui créer des ennuis. Il avait une mission importante à mener, celle de préserver son rôle d'agent double, et ce serait franchement con de détruire des années de travail pour acquérir la confiance de ses « amis », pour une valse avec une ancienne élève, n'est-ce pas ?

Y mettre un terme ? Comme si elle le souhaitait ! Elle était tellement bien là, à suivre ses pas. Elle se sentait vivre au son de cette musique. Elle se sentait libre d'être elle-même avec lui, elle savait qu'il ne la jugerait pas. Il ne l'avait jamais fait jusqu'ici.

-Bien sur que non... J'aimerai juste.. que... ça ne s'arrête pas... murmura-t-elle plus pour elle-même que pour lui.

Mais la musique ne perdura qu'un moment. Bientôt les dernières notes s'achevèrent, laissant place à une musique plus moderne. Il était temps de se séparer. Il lui remit une de ses mèches blondes en place au creux de derrière son oreille. Megan lui sourit, avant de lui murmurait à l'oreille.

-Merci pour cette danse...

Severus finit par s'éloigner d'un côté, Megan de l'autre. La jeune femme va reprendre sa place afin de veiller à la sécurité, finalement ravie de cette soirée. Ce n'était qu'une danse, mais cette danse lui avait fait le plus grand bien. Dans son coin, elle observe la scène. Une serpentarde enguirlanda une serdaigle non loin d'elle, Megan se contentait de regarder de loin, non sans un regard noir à la serpentarde hautaine. L'envie de lui foutre une baffe lui effleure l'esprit, mais non, Megan se promit de s'occuper de Daphné Greengrass plus tard, lors de son stage. Car si le comportement de la jeune serdaigle était déplacée, les paroles de Daphné à son encontre le furent tout autant.

17/11/2015

Sans qu’elle ne puisse le savoir, n’étant pas légilimens, la manoeuvre avait fonctionné. Pour lui, l’origine de son trouble venait de sa réputation, alors que la vérité était toute autre. Elle ne l’éclairera pas, même si elle le pouvait. Reconnaître cet état de fait serait bien trop.. soudain, insensé, incompréhensible. Qui, à part elle, aurait pu nourrir de tels sentiments envers un inconnu ? Une écervelée. Ce qu’elle ne voulait absolument pas être à ses yeux, ou aux yeux des autres. Détachant ses iris de la foule, elle inspira une grand bouffée d’air avant de planter son regard cristallin dans celui de son vis-à-vis. Elle devait être forte, se rappeler de ses leçons sur sa tenue et feindre l’indifférence. Son maintient se fit plus droit, son port de tête plus altier tandis qu’il répondait à sa subtile interrogation.

Ainsi donc, il n’avait pas de cavalière, ce qui était assez surprenant. Isia ne put retenir un haussement de sourcil circonspect en portant à ses lèvres son verre. L’Ecossaise avait repris une certaine contenance, un calme qui fut cependant éphémère. Jamais l’adage explicitant que le calme précédait la tempête n’eut une plus grande révélation à ses yeux ébahis. Il voulait danser ? Avec elle ? Son masque craqua de nouveau et ses lèvres s’entrouvrirent pour former un ovale parfait. La surprise se peignait sur ses traits, comme l’incompréhension. Il lui avait fait perdre ses moyens, encore. Tout autre que lui n’en aurait eu le pouvoir. Malheureusement pour la jeune sorcière, c’était lui, qui l’invitait de sa main tendue. La sienne se crispa sur son verre tandis qu’elle se faisait muette.

Pourquoi avait-il dit ça ? Leurs questions étaient jumelles, sans avoir la même paternité. Des faux-jumeaux. Mêmes allures mais origines différentes. Isia fit le choix de terminer sa boisson avant de répondre, appréciant celle-ci en faisant rouler sur sa langue l’alcool un brin fort du punch. Quand elle eut terminé sa dégustation, elle ancra son regard dans celui d’Azphel pour le sonder lui et ses expectatives. La musique était douce, légèrement entrainante, avec un rythme qu’elle soupçonnait agréable. Pour la seconde fois de la soirée, elle glissa sa main contre celle du sorcier sans le lâcher des yeux. « Avec plaisir.. » souffla-t-elle au moment où les notes changeaient. Ce n’était plus la douceur, c’était la joie ; ce n’était plus la bulle intime, mais les mouvements énergiques.

L’ancienne Serdaigle était décontenancée, emprisonnée par son acceptation mais elle ne se voyait absolument pas danser sur ce style sans plus d’alcool dans les veines. Qu’en était-il pour lui ? « Mh.. Je serais bien incapable de suivre la mesure. Le pourrais-tu Azphel ? Je te réserve plutôt bien volontiers le prochain slow. » Aussi impertinente que rongée par l’envie, elle caressa la paume, puis les doigts de son compagnon de soirée avant de quitter totalement son contact pour se servir de nouveau.

« Dis-moi, Azphel, dans quelle confrérie as-tu atterri ? » Sa voix était douce tandis qu’elle se resservait en se faisant la réflexion que, décidément, elle perdait en dignité au fil de la soirée.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 27 Nov 2015 - 6:03

La danse entre Isolde et Neal se termine et je vois qu'Isolde m'a vue les regarer. Je lui souris et elle se dirige vers moi, pimpante, jolie, agréable. Elle me salue et je lui renvoie la salutation.

- Oh, merci ! Oui quand j'ai vu ces chaussures je me suis dit qu'elles étaient absolument par-faites ! Mais les tiennes sont géniales aussi et la fête est vraiment réussie, le décors est magnifique, vous vous êtes vraiment donné du mal ! D'ailleurs le numéro d'ouverture était... comment dire...

Je rigole un peu.

-... Excellent !

Du coin de l'oeil, je vois Neal s'approcher de nous dans un costume désormais beige s'agençant mieux avec son sublime haut-de-forme. Je remarque que son regard s'attarde un peu trop longtemps sur ma tenue, avant de finir sur mes chaussures creepy-amusantes. Je suis un peu gênée de me faire "scanner" de la sorte, mais quand même un peu flattée. Il s'immisce entre Isolde et moi pour me prendre la main et y déposer un baiser.

Je peux pas m'empêcher, je rougis. Je me sens puérile, trop romantique et clichée, mais je rougis. Et je rigole. Apparemment, il est effectivement mon Valentin ! Je suis contente d'avoir trouvé si vite, et d'être tombée sur lui. Je sens que ma soirée va aller en s'améliorant. Il m'enlève les mots de la bouche en disant quelque chose de semblable.

- J'avoue que je ne suis pas insensible à ton magnétisme, Mr. Coeur-en-fleurs, et je suis aussi contente d'être tombée sur toi !

Oh my god. J'ai vraiment dit ça? J'ai aucune retenue, mon Dieu. J'ai dit ça à un prof ? Le frère d'un autre prof avec qui j'ai eu une aventure, et devant qui j'ai exposé mes tripes deux semaines plus tôt? Merde, j'ai aucun scrupule quand je suis sous le charme.

La discussion est néanmoins détournée vers Isolde qui recherche son Valentin, et je bois un peu de punch en restant en retrait, saluant poliment Jeremiah et le remerciant pour son compliment. Il s'éloigne ensuite pour valser avec une jeune de Poudlard et... le pauvre, les choses s'enchaînent ensuite très vite. Une gifle, des remontrances et bien du drama plus tard, nous voilà, Neal et moi, appuyés contre la table, silencieux. Je me tourne vers lui pour essayer de reprendre la conversation et relancer l'esprit festif, mais il me devance en m'invitant à danser.

- Évidemment, je serais ravie de danser avec toi.

Je souris abondamment et je le suis sur la piste de danse. Il est adorable avec ses pas de jive et je me laisse guider avec un plaisir non-feint : la danse, c'est la vie. Il se débrouille pas mal pour un vieux. Et j'ai bientôt très chaud ; le rythme est endiablé et juste le fait de rester en équilibre sur mes escarpins requiert un effort musculaire intense (oui oui vous seriez étonnés). Lorsque la musique change, je me rapproche de lui pour lui demander à l'oreille s'il a envie de sortir un peu prendre l'air.

HRP Résumé : Lana danse avec Neal, elle le trouve sexy et mignon, elle a chaud et propose d'aller dehors.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 27 Nov 2015 - 7:32

Alycia n’était partie que depuis quelques minutes, pourtant Drago sentait déjà son absence lui peser. Au milieu de tout ce monde, ses amis dispersés aux quatre coins d’une salle emplie de personnes que Drago refusait de côtoyer, il finissait par se sentir seul. Tomber malencontreusement sur une connaissance dont il aurait préféré ne pas avoir de nouvelles n’avait rien arrangé à son humeur. Pourtant, l’espace de quelques instants, Alycia avait réussi à lui mettre du baume au cœur.

Oh, elle n’était pas la seule à être capable de sortir Drago des abysses de sa mélancolie, mais c’était la seule avec qui cela paraissait naturel. Normal. Apaisant. En comparaison, Blaise ne réussissait à l’en sortir que par les railleries moqueuses qu’ils partageaient — en cela il s’agissait moins de remonter le moral de Drago que d’enfoncer celui qu’une pauvre proie sans défense — et Yvain… Yvain avait beau être sincère, doux, leur amitié jouait sur tellement de frontières floues que Drago se refusait à franchir — même quand c’était manifestement trop tard — qu’il était difficile pour lui de trouver le moindre réconfort durable avec lui. Aussi triste que cela puisse être. Yvain, malgré tous ses efforts, ne faisait que remplacer une tristesse par une autre.

Alycia échappait à tout cela, étant à la fois douce et ferme, conformiste sans être ennuyeuse, et — cela aurait sûrement fait exploser Yvain comme une citrouille trop mûre d’entendre ou de lire un truc pareil — c’était une fille. Une fille qui revenait vers lui après avoir fait un crochet il ne savait où. Trop absorbé par son baiser sur la joue, et ensuite par l’apparition subite d’Autumn, Drago n’avait pas remarqué ce qu’il s’était passé entre Ona et Jeremiah — grand bien lui fasse — et n’avait donc pas eu le loisir de jalouser ce dernier alors qu’Alycia papillonnait autour de lui.

(Heureusement d’ailleurs, sinon que Drago aurait-il dû penser ? Que chacun des gens qu’il apprécie soient incapables d’être exclusifs ? Ou qu’ils s’affichent en public avec des personnes aux mœurs peu respectables ? Un coup d’œil sur la piste, et Drago en eut encore la confirmation. Que foutait Yvain avec le médicomage pervers qui n’avait rien trouvé de mieux que de s’habiller en fille ? Le mélange des genres. L’effondrement de l’ordre moral et social. L’apocalypse vous guette, mes chers petits. Drago en eut la nausée.)

Tout comme il l’avait en présence d’Autumn, jusqu’à ce qu’Alycia ne vienne le sauver une seconde fois. Souriant à l’approche de son amie, il se rapprocha d’elle. La musique avait changé, et n’était pas vraiment de son goût. Il secoua la tête en se grattant le cou.

— Non je pense que juste… Se poser dans un coin et discuter m’irait très bien. Tu veux quelque chose à manger ?

Après tout, ils étaient près du buffet, non ? Drago prit de quoi calmer son estomac, en offrirait également à Alycia si elle répondait par la positive. L’attirant vers un des murs les moins peuplés de la salle, il s’assit sur une chaise. Levant son regard, il oscilla entre Yvain, le médicomage, le copain de ce dernier et sa cavalière. Ils avaient l’air tellement heureux. Comme s’il n’y avait que les bien-pensants, ceux qui s’inquiètent réellement pour l’avenir de la société sorcière qui étaient punis. Ceux qui n’en avaient que faire, ceux qui brisaient toutes les règles en se proclamant libres pour l’avoir fait, ceux qui méprisaient et détruisaient tout ce que d’autres avaient bâti, ceux-là étaient contents. C’était tellement injuste.

— Le monde me fatigue, lâcha-t-il dans un soupir.

Et dans un geste où se mêlait la rage et la lassitude, il retira son collier.

[Drago gloome contre le monde dans un coin de la salle, avec Alycia à ses côtés.]
HRP2:

21/11/2015

Je ne sais pas vraiment comment réagir quand il propose d'aller s'asseoir. Cela requiert toutes mes compétences pour éviter qu'il ne s'ennuie ou ne se perde dans des pensées désagréables. Je présume. Je hoche la tête quand Drago me demande si je veux manger, c'est d'un romantisme. Enfin, je le perçois comme ça, mais il est vrai que je ne suis pas experte en la matière avec mes soucis sentimentaux bien trop présents dans ma petite vie. Drago est ma sécurité, je suis dans mon élément, je peux faire ressortir mon côté sombre sans avoir peur d'être jugée, je peux être froide sans que cela paraisse surfait. Je peux ne pas sourire, ça importe peu... vu que c'est normal ! C'est comme si Drago était l'élément qui suffisait en plus à me faire passer pour grande Dame alors que je ne suis rien, mais le menton levé, fière de me sentir si puissante, j'arbore ce vicieux sourire en coin en balayant la foule du regard, tandis que l'on se dirige vers un coin de la salle peu peuplé.

Je m'assois de manière strict en fronçant doucement les sourcils quand mon regard se pose sur Anton qui semble bien heureux dans son coin. Mon ventre se noue et, pour une raison inconnue, je me sens folle de rage. C'est en regardant la salle que je me rends compte de notre différence d'âge, qu'a-t-il à voir avec moi quand toutes les plus belles femmes du monde sont bien plus âgées que moi ? Je soupire en oubliant ma faim et je cherche un repère qui est dissimulé par la foule. Des fois, Harmony me manquait.
Puis Drago me réveille, je le regarde doucement sans sourire. Il soupire, déclare sa lassitude et défait ce pourquoi nos amis s'étaient tant moquer de lui. Je lui prends le collier des mains délicatement.

« S'il te fatigue, il suffit de le voir différemment. »

Je fronce les sourcils et me mord la joue en penchant la tête sur le côté comme j'ai l'habitude de faire quand je réfléchis. J'essaie d'être convaincante mais j'ai peur de l'ennuyer si je commence à trop parler. Alors je relâche l'intérieur de ma joue que j'avais prise en otage entre mes dents pour le regarder, presque trop fière de ce que je vais dire.

« Je peux le changer. Je peux t'apporter ce qu'il te manque. Ce n'est, certes, pas comme s'il te manquait grand chose à l'extérieur, beau comme tu es... Mais je veux dire, t'apporter quelque chose de plus... chaleureux. »

Oui, bon. J'ai du mal avec le dernier mot, je ne suis absolument pas chaleureuse, oui, je suis aussi rigide qu'un livre que l'on n'a pas ouvert depuis un demi-siècle dans la bibliothèque de l'école. Et je ne suis même pas certaine de pouvoir apporter mon soutien face à la frustration de mon camarade. Mais, orgueilleuse et narcissique comme je l'étais, je m'en persuade.

« De la normalité. »

Voilà, c'était le mot qu'il fallait employé à bon escient, celui que je cherchais. Si pour moi, Drago était ma sécurité, pourquoi ne pourrais-je pas l'être pour lui également ? Je ramène peut-être un peu tout à moi, d'un point de vue extérieur ce serait égocentrique, de mon point de vue c'est altruiste car même si je ne m'en rends pas compte que je suis égoïste, j'ai en moi la fervente envie d'être auprès de Drago, surtout en ce moment. J'oublie le reste du monde, un instant, j'oublie même toutes les personnes dans cette pièce et je pose une bonne fois pour toutes, mes pupilles vertes glacées sur le visage las de Drago. Je lui prends doucement la main, posant le collier étrange sur la chaise à mon côté opposé.

« Je te ferai oublié les misères de ce monde, Drago. »

Chuchoter dans le presque espoir de ne pas être entendue. Mais je voulais qu'il entende mes mots, qu'il se rende compte que je ne suis pas comme les autres. Je suis déterminée.

HRP : Alycia est avec Drago, et elle lui fait du gringue. C'est du propre.

09/04/2015

Le poème écrit sur le carton qui avait été donnée à l’entrée, pouvait parfaitement correspondre à Clemens, mais Alycia venait de la contredire, utilisant un ton qui ne plaisait pas tellement à la préfète. A croire qu’en fait tous les Serpentards se prenaient pour les rois du monde avec leur air hautain, et trop surs d’eux même ! Angel s’entendait plutôt bien avec la Vert et Argent, puisqu’elles partageaient la même chambre et la plupart des cours, mais il fallait avouer que la miss avait un peu trop tendance à parler ainsi. Alors autant, il y avait des fois où ça passait au-dessus de la tête de la tête de la jeune Angel, se disant qu’elle est comme ça point barre, et d’autres fois où ça passait moins bien. Mais ce soir, elle n’était pas là pour entrer en guerre avec sa collègue. Aussi elle décida d’agir intelligemment. Et puis de toute façon après avoir dit et même confirmé que Clemens était celui qu’elle, elle cherchait, elle proposa à Malefoy d’aller danser. Aussi elle les regarda partir avant de lever les yeux au ciel à la petite pique lancée par Zabini

- Oh ça va toi !! Et c’est rien comparé à ce que tu t’es pris toi en pleine face aujourd’hui non ?!!

Elle se concentra ensuite sur Clemens qui lui avait dit, après avoir validé que sa Valentine du jour était bien Alycia, que celui qu’Angel cherchait était surement un certain Rowan Westminbrook. Le fiancé de Daphnée. Elle tourna alors la tête vers Daph qui n’était pas loin, pour voir Rowan. Elle relu son carton et regarda de nouveau le Sinistros. Oué c’était forcément lui. « Crinières sombres et yeux clairs » « entre silence et mystère » « le froid de son regard brule ». Avec cet air froid et mystérieux, c’était complètement sur que c’était lui et non Clemens. Par contre il avait l’air occupé avec sa fiancée, aussi elle décida de ne pas aller les importuner. Elle ira le retrouver à 23h, en temps voulu.

Et là, elle entendit une voix s’écrier non loin d’eux. Elle tourna alors la tête comme tout le monde pour voir Jeremiah se faire incendier par une jeune fille qu’Angel ne connaissait pas. Il se prit même une belle gifle ! Waouh ! Qu’avait-il fait encore pour mériter cela ? Un petit attroupement se fit alors autour d’eux. Bien évidement Blaise n’en perdit pas une pour cracher son petit venin. Mais qu’est ce qu’il pouvait être insupportable celui-là quand il s’y mettait ! Au même instant, une des organisatrices vint trouver Clemens et l’emmena avec elle pour une danse.

Il ne restait plus que Blaise et Charlie avec Angel. Aussi la jeune fille décida de quitter le nid de vipère à son tour. Après un dernier regard pour les deux derniers serpentards, elle s’en alla vers le buffet. Elle se prit un jus de citrouille. Elle regarda autour d’elle et aperçu Aaron assis pas très loin, et seul. Elle lui en devait une après ce qu’il avait fait pour elle, il y a quelques semaines. Aussi, elle se dirigea vers le Poufsouffle.

- Hey, je peux me joindre à toi ?

HRP: Après avoir quitté à son tour, le groupe des verts, laissant Blaise et Charlie en tête à tête, Angel se dirige au bar, pour se prendre un jus de citrouille avant de rejoindre Aaron

30/09/2015

Alors que chacun était occupé à saluer des gens qu'ils connaissaient, Anton décida d'abandonner Mia deux minutes pour aller leur chercher à boire. IL avait beau regarder autour de lui, il ne voyait aucune fille aussi belle que celle qui était arrivée à son bras. Bien que la ressemblance avec Lanalia soit frappante, les deux belles blondes portant toutes les deux une robe rouge. Quoiqu'Anton fut relativement déstabilisé par le choix de chaussure de la Phénix...

Il se servit un verre de punch, tout en se moquant d'un Gryffondor essayant de passer la ligne d'âge. Qu'est-ce que l'adolescence pouvait être l'âge bête... Heureusement qu'il en était sorti, plutôt sans encombre. Il ne pourrait pas en dire autant de Drago avec son collier, que Dieu merci, il avait décidé d'enlever...
Il croisa le regard d'Alycia, qui paru assez troublée de le voir ici. De fait, elle aurait pu s'y attendre étant donné que ce bal était une nouvelle fois, inter-écoles. Il s'approcha du couple qui n'était qu'a quelques pas de lui et salua l'attrapeur de son équipe. Même s'ils se connaissaient depuis quelques années à présent, leur interactions n'avaient jamais été très agréables, vu leur caractères respectifs. Il serra la main de celui qui avait fait gagner l'équipe A.

- Drago, je n'ai même pas eu l'occasion de te féliciter pour le match. C'était un beau coup...

Il serrait peut-être un peu plus fort que d'ordinaire la main d'Eau de Javel, tout en offrant un sourire à Alycia, juste à côté de lui. Il savait qu'elle n'oserait pas vraiment venir le voir dans une foule d'élèves d'Haveirson, et cela lui convenait parfaitement. Leur petit manège pourrait continuer sans que personne ne le sache. Il lâcha finalement la main de Drago et se retourna vers Mia pour vérifier qu'elle était toujours à l'entrée. Avant de partir il s'adressa une dernière fois à Alycia, d'une voix grave et dans un demi- souffle :

- Alycia...

Il ne doutait pas que cette petite intervention ferait probablement friser les cheveux si lisses de Drago, qui avait toujours été très vite jaloux. Les enfants de bonne famille, paradoxalement, aimaient rarement qu'on touche à leurs affaires. Et il ne doutait pas que Drago considérait sa relation avec la jolie brune comme tel. Un sourire satisfait au lèvres, Anton regagna le buffet pour se servir un nouveau verre de punch.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 27 Nov 2015 - 12:29

"Depressing love party"

Célibat & Moi

Le réveil sonne. Encore une nouvelle journée où l’on doit s’arracher du lit pour aller se les geler dans la fraicheur du quotidien. Sauf que ce n’est pas n’importe quelle journée. Aujourd’hui, c’est la Saint Valentin… C’est donc avec un entrain complètement nul que Skyler récapitule mentalement ses projets pour la journée, histoire de rester encore un peu sous sa couette bien chaude. Alors, d’abord une grasse matinée. Si seulement il le pouvait... Mais non, il a des cours de prévu. Il pourrait peut être dire qu’il n’allait pas bien. A vrai dire, son oreille lui faisait bien mal… Plus précisément son lobe d’oreille. Parce que oui, en prévision du bal organisé pour ce jour foutrement romantique, il avait décidé de s’investir un peu pour le costume !

Déjà, il avait été obligé de casser son cochon-tirelire pour se payer un ensemble et tenter vainement de cacher ses origines de pauvre Moldu… Le dernier costume qu’il avait mis, à l’époque de Poudlard, devait avoir les manches bien trop courtes. Et puis, il était bien trop moche. Ce qui faisait bien trop d'éléments en sa défaveur. Et ce n’était pas le cas de cette affaire en or sur laquelle il était tombé. Un costume d'occasion tout neuf ! Mais en plus de tout cela, l’affiche pour le bal demandait d’ajouter une petite touche rock ou décalée. Ravi de pouvoir lâcher la bride de son imagination débordante, un nombre incalculable d’idées lui était venu à l’esprit ! Mais toutes n’étaient pas forcément réalisables. Et puis, vu qu’il s’agissait d’une fête pour les amoureux et qu’il était célibataire en ce moment, il n’avait pas non plus l’intention de se ridiculiser complètement ! Du coup, il avait opté pour une boucle d’oreille avec le symbole « Anarchy » en argent.

Se faire percer l’oreille était une première pour lui, et il n’était pas spécialement rassuré par la douleur que ça lui apportait… Lui dire que ça pouvait s’infecter n’était pas une bonne idée. Maintenant, il stressait pour rien. Il était peut être même en train de s’inventer une douleur pour être attentif à une possible infection. Qui n’était pas prête d’arriver parce que son trou dans le lobe d’oreille avait été soigneusement fait. Il devait aller chercher dans l’après-midi sa fameuse touche rock.

Tenue:

Paré pour la fête dans sa veste british rayée cintrant sa fine silhouette vêtue d’une chemise pourpre et d’un pantalon de la même couleur que son ensemble, il se la racontait un peu. Amené à la salle du bal par un portoloin, il jeta un œil à la foule déjà présente, en quête de visages connus. Il repéra rapidement Jess et Aaron, ses deux meilleurs amis, qui étaient déjà côte à côte. Puis plus tard, il aperçut Aaron, le Poufsouffle, son autre meilleur ami de Poudlard, qui était avec Jeremiah, un élève dont il avait fait la connaissance lors du match de Quidditch. Il vit également Quinlan avec… Clemens ! Ainsi donc ils étaient ensemble ? Grosse surprise ! Skyler l’ignorait. Ce n’était pas comme s’ils se voyaient souvent non plus. Clemens était lui aussi une nouvelle connaissance du match de Quidditch, tout comme Neal et quelques autres.

Bref, que de joyeusetés dans un cadre royal. Le Phénix ne s’y sentait pas à sa place. Il avait l’impression de faire tache dans le décor. Même si les autres convives avaient pris avec sérieux eux aussi les touches rock/décalés demandées, il avait cette impression de salir cette masse difforme de gens super classes.

Heureusement, Isolde et Daphné ouvrirent le bal au moment même où il arriva. Après avoir ri et applaudit la prouesse de sa camarade de Phénix avec son partenaire de danse, Skyler analysa le petit carton qui lui avait été offert et qui détenait un indice quand à son « âme sœur » pour ce soir… Il adorait cette idée de jeu. « Une jeune et blonde élève » (ça commençait bien !)… « de la maison ophidienne » (ça s’annonçait moins bien !) … « une fleur éclot » (…une vierge ?). Les indices étaient bien maigres…

Ophidienne… des serpents donc ? S’il se souvenait bien… Il n’avait pas l’habitude d’entendre ce terme. Donc il s’agirait d’une Serpentard blonde ? L’ancien Poufsouffle espérait de tout son cœur qu’il ne s’agisse pas de Daphné… Elle trônait au milieu des autres comme une reine, certainement très fière d’avoir organisé cette fête. Avec son fiancé dans les bras. Sky ne le connaissait pas mais il ne pouvait nier qu’il avait une certaine classe et une aura mystérieuse qui le rendait à la fois ténébreux et attirant. Bref, de quoi le dissuader d’approcher pour vérifier s’il s’agissait bien d’elle… Il vit alors une autre blonde approcher d’eux. Selon sa façon d’agir, elle faisait partie de leurs admirateurs… Peut être une Serpentard aussi ?

Il pourrait avoir plus d’information sur cette maison d’hautains personnages en allant parler à Blaise, même si ça lui faisait énormément chier… Mais bon, il n’était pas d’humeur à faire la fête ce soir, tout ça à cause de ce thème déprimant, du coup pourquoi ne pas aller se prendre le chou avec un rasta aux dents jaunes (les deux vont de paire vous me direz). D’autant qu’apparemment, il y avait déjà de l’action. Entre Aaron qui se faisait gronder par McGonagall, Jeremiah qui se faisait gifler par une fille et Princesse Daphné qui jouait la maitresse de maison, on ne savait plus où poser le regard.

Profitant que la meute de Drago Malefoy se soit éparpillée, le jeune anarchiste fit face au gangsta, ignorant ceux ou celles qui étaient encore avec lui.

▬ Faudrait te laver les dents de temps en temps, c’est pas beau à voir.

Le Phénix était apparu dans son dos comme une fleur. Une fleur de violence qui éclot doucement. Le sujet de Daphné était si facile à aborder à cause de leurs anciennes querelles que c’était difficile ne pas l’avoir mauvaise et de ne pas le poignarder dans le dos comme il le faisait avant. Mais ça, c’était avant... le match. Depuis qu’ils avaient été dans la même équipe, leur relation avait quelque peu évolué. Dans le positif. Le prenant un peu à part, il poursuivit :

▬ Alors, pas trop dur de la voir dans les bras d’un mec qui a vraiment de la classe ? Je crois que c’est elle mon « âme sœur » du soir mais je n’en suis pas sur, tiens regarde.

Il lui tendit son énigme en carton… ou son carton avec l’énigme, ça dépend du point de vue.

HRP : Skyler ne parle qu'à Blaise pour l'instant, pour trouver la fille qu'on lui a assigné.

22/11/2015

À nouveau, l'attitude d'Isia se fit indéchiffrable, son visage se ferma, aussi froid que beau à contempler. Cet écrin blanc aux lèvres mises en avant, aux prunelles d'yeux bleus glaçants avait visiblement la faculté de se mouvoir avec aisance, de masquer ses sentiments. Il se rendit compte qu'il ne savait réellement rien d'elle, si ce n'est qu'elle était empreinte de mystère ; savoir qu'elle était belle et intelligente ne suffisait pas à la connaître vraiment, à comprendre la personne, l'être derrière l'apparence. Isia semblait faite de quelque forme de convenance et certainement d'un visage impassible d'apparat, coutumier. Les rougeurs s'étaient estompées de ses joues et ses émotions voilées, le flot de gêne qu'Azphel avait vu en elle s'était rapidement dissipé et elle redevenait l'oiseau mystérieux qui s'était posé devant lui.

Le punch n'aidait pas le sorcier et il s'en voulut d'avoir bu si vite pour combler sa solitude. Il avait privilégié la fougue de l'alcool pour noyer des apparences, mais elle emportait avec elle la logique liée au discernement.
Il se rendait compte pourtant à quel point il avait été ridicule de croire, dans ses années à Poudlard, que la Serdaigle pouvait être insaisissable. Azphel avait grandi avec la certitude que les Serpentards étaient des êtres à part, souvent mal vus par les autres maisons, victimes de préjugés. Haveirson semblait être une étape supérieure en ce sens, laissant derrière lui certaines barrières de futilité au profit d'un rassemblement plus large. C'était tant mieux si cela pouvait lui permettre de rencontrer des personnes de la trempe d'Isia. Encore fallait-il que sa réputation de coureur de jupons ne la lui mette pas à dos.

Quand il lui proposa de danser, du moins quand l'alcool lui souffla l'idée, il retrouva sur le visage de la rousse la même flot d'émotions soudain, qu'il devinait incapable à contenir dès lors qu'on surprenait la sorcière. Quelque part, la beauté arrogante d'Azphel y trouvait une certaine satisfaction, à voir qu'il réussissait à la déstabiliser, mais il se sentait idiot d'avoir proposé avant même de réfléchir d'aller danser. La valse s'était tût et résonnaient maintenant des notes endiablées de swing. Déjà que la maladresse était associée aux pas les plus simples du sorcier, se risquer sur la piste dans des déhanchements si mouvementés, c'était aller au devant du risible en courant.

Mais la main d'Isia recroisa la sienne et il se sentit rougir. Du moins, il ne rougissait pas d'ordinaire et il gardait espoir que cela ne se voit pas, mais il senti un coup de chaleur l'envahir. Complètement idiot ressaisis toi. D'ordinaire il ne manquait pas d'assurance, pourquoi la proximité avec cette inconnue le mettait dans cet état ? J'ai bu trop de punch, il faut que j'arrête le massacre.

« Mh.. Je serais bien incapable de suivre la mesure. Le pourrais-tu Azphel ? Je te réserve plutôt bien volontiers le prochain slow. »
- Avec grand plaisir alors, dit-il dans un franc sourire, sans masquer son soulagement.
Ouf, elle non plus ne pouvait s'embarquer sur une telle danse. Les apparences resteraient sauves.

Leur contact avait duré plus que nécessaire, du moins le croyait-il. Les yeux de la sorcière étaient hypnotisant et avaient accaparé toute son attention, l'éloignant bien loin des danseurs sur la piste et des querelles entre certains étudiants. Il en avait oublié Megan et le professeur Rogue.
Il ressentit une pointe d'amertume quand les longs doigts fins d'Isia lui échappèrent lentement mais fut ravi de retrouver le sourire de plaisir sur ses lèvres étirées. Isia se resservit en punch et il fit de même à sa suite, sans penser un seul instant que s'aventurer plus en avant dans la consommation pouvait être dangereux.

« Dis-moi, Azphel, dans quelle confrérie as-tu atterri ? »
- Abraxan, répondit-il comme une évidence, se faisant la réflexion qu'il ne savait pas ce qu'elle faisait, qu'il ne se rappelait pas l'avoir vue quelque part. Espérant même, l'espace d'une seconde, qu'il pourrait la retrouver à l'académie. Qu'est-ce que tu fais toi ? Tu étais Serdaigle à Poudlard, je crois ?
Il connaissait la réponse évidemment, il se rappelait l'avoir vu à la table des bleu et bronze, ainsi que plusieurs fois à la bibliothèque et... dans plein d'autres endroits en fait.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 27 Nov 2015 - 17:26

Même Jeremiah ne semble rien comprendre à l’engueulade dont il a été victime, ce qui n’est pas étonnant. Ona, comme la plupart des Serdaigles, est plutôt connue pour son indépendance et son mépris des convenances sociales. Cyril ne peut certes prétendre la connaître vraiment, mais jamais il ne se serait attendu à une telle réaction de sa part. Personne visiblement, car même Daphné intervient vigoureusement, parfaite dans son rôle d’organisatrice de la soirée. Le Gryffondor ne lui adresse qu’un regard discret, d’avantage concentré sur les messes basses entre Alycia et Jeremiah. Les deux sont pour lui de proches amis, mais il ne savait pas qu’un lien si particulier s’était formé entre eux. Pourtant, il est évident qu’ils ne se sont pas rencontrés à cette soirée.

Son intérêt pour les visages lui fait presque manquer le papier que la Serpentard glisse dans sa main, alors qu’elle parle pourtant au sixième année. Cyril cherche à accrocher ses yeux noisettes, espérant y lire une explication à sa mascarade, mais elle le nie délibérément et part déjà à la rescousse d’un Drago Malefoy esseulé auprès du buffet. La curiosité le brûle autant que le parchemin dans le creux de sa main, mais il se contente de le fourrer dans sa poche, prenant l’attitude nonchalante de l’adolescent trop à l’aise pour la fête.

— Tu m’as déjà vu danser, sérieusement ? Pas besoin de faire cette compétition, je sais très bien que tu la gagnerais. Je veux bien être compétitif, mais là, ça reviendrait au même que de nous faire jouer au Quidditch et de parier sur qui tomberait de son balai en premier.

Du fond de la salle leur parvenait les éclats de voix d’Ona, attirée à l’écart par Daphné. Un seul coup d’œil suffit pour comprendre que la jeune femme est en larmes. Sa voix encore plus aiguë que d’habitude, secouée de hoquets ne fait que souligner ses yeux rouges et bouffis de frustration. Cyril détourne le regard, un peu gêné d’assister à une scène presque trop intime.

— Je suis sur que t’as rien fait de mal, vieux. J’crois qu’il faut même pas essayer de comprendre.

Il adresse un sourire amusé à son ami, déjà réjoui par la réplique cinglante qu’il vient de décocher à Zabini. Cependant, un autre détail de la soirée enrichit l’éclat de son sourire. Harmony avait discrètement suivi Daphné et se trouve à présent postée juste à côté d’eux, un peu en retrait, le regard hésitant. Certes, ils ne peuvent pas décemment faire étalage de leur amitié, encore si fragile. De plus, il n’aurait même pas osé la nommer ‘amitié’ si ça n’avait été pour les mots délicats qu’elle lui avait adressé. Cyril y avait répondu d’une main trop enthousiaste, un peu honteux a posteriori de s’être tant emballé pour un carton parfumé, si artificiel. Pourtant, la jeune Serpentard et son attitude si ambiguë, sa froideur doublée d’une passion enivrante pour les animaux, ne cessait de lui trotter dans la tête.

— Bonsoir Harmony, ta robe te va vraiment très bien !

Niaiserie. Le Gryffondor l’entend dans le ton de sa voix, dans l’accentuation de ce ‘vraiment’ alors qu’il passe un regard approbateur sur la robe si drôlement rehaussée par les chaussettes jaunes. Ce n’est certes qu’un détail, mais il détonne tant avec la mise d’ordinaire si sévère de Harmony, qu’elle semble illuminée telle une pleine lune par dessus la mer noire d’une nuit d’Ecosse. Cyril lui tend alors une main.

— Tu veux danser ?

Ses paroles sont parties trop vites. L’adolescent se crispe, sa main tendue dans le vide, geste d’invitation n’espérant que l’acceptation. Mais il ne sait pas danser. C’est si ridicule. Il ne sait pas danser.

Sujet: Re: Fête de la Saint-Valentin 1997 Ven 27 Nov 2015 - 18:05

Fête de la

Saint-Valentin

Ft.
Nom un sacré paquet de monde !
Our Story.
Malgré les jours sombres que traverse le monde, une petite fête s'organise pour apporter un peu d'amour et de lumière dans le coeur de chacun.

And...
Le 14 février 1997

Danser me fait le plus grand bien, me forçant à rassembler mon énergie pour la dépenser aussitôt, et globalement, cela a pour effet de purger mon esprit. Elle ne semble pas mal le vivre non plus -son sourire en dit long. Je ne peux pas vraiment m'empêcher de le lui rendre. Il faut reconnaître qu'elle danse plutôt bien, elle aussi, et le fait de pouvoir profiter de cette soirée sans me poser de questions liées à mon statut me fait un bien fou.

Elle s'approche de moi pour me proposer d'aller prendre l'air, et c'est quelque chose que je peux facilement comprendre. Néanmoins, la petite scène de la Serdaigle vient de me rappeler une chose -un peu brutalement peut-être, mais le résultat est là.
Je crains que ces charmants messieurs ne nous laissent pas sortir, malheureusement. Mais si vous voulez bien me suivre ?

Je lui offre mon bras, afin de la soulager au moins un peu. Je n'imagine même pas ce que cela peut faire de marcher avec des talons, alors danser avec ? Autant lui offrir autant d'aide que possible. Profitant de ma taille, je scanne les alentours à la recherche d'un endroit tranquille. La foule est principalement concentrée sur la piste de danse, et la zone près de la cheminée, bien que tranquille, me semble dangereusement trop au chaud.

Merlin soit loué, l'architecte du château a pensé à construire de petites alcôves le long de la salle. C'est vers l'une d'elles, parmi les plus éloignées de la foule, que j'escorte Lana, avant de m'asseoir avec un maximum de grâce, lui laissant le choix de s'installer à côté de moi, ou en face. Une fois qu'elle est installée, je tisse un sortilège autour de nous pour atténuer le bruit de la soirée.

Je prends quelques secondes pour me détendre, profitant un peu de la tranquillité et réarrangeant machinalement le bouquet de roses posé sur la table. Une fois mes marques prises, je me tourne vers Lana, mon léger sourire ne m'ayant pas quitté depuis tout à l'heure.
Tu peux enlever tes chaussures, si ça te met plus à l'aise. Alors comme ça, je suis Mr. Coeur-en-Fleurs ?

Le coup de la baffe m'a empêché de réagir sur le coup, mais je n'ai pas oublié cette petite pique, pour ainsi dire. Cet accès de familiarité m'a amusé, et je ne comptais pas la laisser s'en tirer à si bon compte. Il est indéniable néanmoins que ce surnom me correspond plutôt bien. Y repenser me rappelle également sa façon de rougir après mon baisemain. Bon, au moins elle n'avait pas eu l'air gênée, et l'incurable romantique en moi ne peut s'empêcher d'éprouver une profonde satisfaction.

Néanmoins, je ne suis pas encore tout à fait certain qu'elle se sente à l'aise, et après tout, c'est aussi le but de la soirée. Je n'ai pas des masses d'idées, mais je demande tout de même :
Au fait, est-ce que tu veux boire quelque chose ?

HRP : Neal s'installe tranquillement avec Lanalia.

© Yvianna